Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
jeudi 28 février 2013
mercredi 27 février 2013
Carcassonne. Le 3e RPIMa de retour de l'opération Serval en Côte d'Ivoire
Une soixantaine d'hommes du 3eRPIMa a participé durant six semaines à l'opération Serval au Mali. Ils sont revenus lundi à Abidjan, où ils avaient été projetés il y a six mois.
Projetés en octobre dernier en Côte d'Ivoire, les 180 marsouins du 3e RPIMa ont entamé depuis le 16 février, leur retour au compte-gouttes. Désigné par l'état-major pour prendre le commandement de la force Licorne, le 3e RPIMa soutenu par un escadron du 1er Régiment de hussards parachutistes de Tarbes et d'hommes du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban a rejoint le camp de Port-Bouët, situé dans la capitale économique ivoirienne. La mission de ces 450 soldats, placés sous le commandement du colonel François-Xavier Mabin, semblait toute tracée, jusqu'au début de l'offensive de l'armée française au Mali. «Nous n'avons pas eu de prémices de l'opération Serval», explique le patron du «3». Toutefois, le régiment carcassonnais a dû, à la fin du mois de décembre s'adapter aux contingences politiques de l'Afrique. Ainsi, entre Noël et Nouvel An, la 3e compagnie a rejoint Libreville, la capitale du Gabon, pour suppléer une compagnie du 2e REP (Régiment étranger parachutiste), engagée à Bangui (Centrafique). «Cette mission n'a duré qu'une dizaine de jours», rappelle l'officier supérieur, sans se douter que le «3» serait de nouveau mis à contribution quelques jours plus tard.
Le 11 janvier, François Hollande déclenchait l'opération Serval à la demande du gouvernement malien. «Nous avons été mis en alerte ce jour-là», précise François-Xavier Mabin. Le 12 janvier quelque 200 hommes issus des rangs du «3», des hussards tarbais et des hommes du génie montalbanais ont pris la route du nord en direction de Bamako, la capitale du Mali. Il faudra trois jours à ce détachement composé de 60 véhicules légers et blindés pour rejoindre les premiers éléments des forces spéciales. Placés sous l'autorité du chef de corps du 21e RIMa (Régiment d'infanterie de Marine) de Fréjus. La force militaire française alors composée de quelque 800 hommes participera à la libération de Bamako puis à celle de Gao, plus au Nord. Le détachement parti quelques jours plus tôt d'Abidjan a alors été chargé de «sécuriser la boucle du Niger», précise le colonel Mabin et de contrôler l'axe Tomboucton-Bamako «afin que les combattants djihadistes ne puissent revenir vers le Sud».
Les 200 hommes affectés préalablement à l'opération Licorne ont rejoint Port-Bouët, lundi, après avoir passé six semaines au Mali. Les 80 marsouins carcassonnais ayant participé à l'opération Serval, devraient quant à eux retrouver leur famille dès la fin de la semaine.
Mais dès le début du mois de janvier, l'essentiel des troupes de la force Licorne a veillé à ce que la logistique transitant par l'aéroport d'Abidjan et destinée à soutenir l'opération Serval soit la plus efficiente possible.
A ce jour, le régiment carcassonnais n'est toujours pas au grand complet. En effet, la 1ère compagnie est toujours stationnée en Nouvelle-Calédonie. Elle rentrera début avril. Et en mai, la 4e compagnie s'envolera vers la Guyane.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/27/1570934-carcassonne-le-3e-rpima-de-retour-de-l-operation-serval-en-cote-d-ivoire.html
Projetés en octobre dernier en Côte d'Ivoire, les 180 marsouins du 3e RPIMa ont entamé depuis le 16 février, leur retour au compte-gouttes. Désigné par l'état-major pour prendre le commandement de la force Licorne, le 3e RPIMa soutenu par un escadron du 1er Régiment de hussards parachutistes de Tarbes et d'hommes du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban a rejoint le camp de Port-Bouët, situé dans la capitale économique ivoirienne. La mission de ces 450 soldats, placés sous le commandement du colonel François-Xavier Mabin, semblait toute tracée, jusqu'au début de l'offensive de l'armée française au Mali. «Nous n'avons pas eu de prémices de l'opération Serval», explique le patron du «3». Toutefois, le régiment carcassonnais a dû, à la fin du mois de décembre s'adapter aux contingences politiques de l'Afrique. Ainsi, entre Noël et Nouvel An, la 3e compagnie a rejoint Libreville, la capitale du Gabon, pour suppléer une compagnie du 2e REP (Régiment étranger parachutiste), engagée à Bangui (Centrafique). «Cette mission n'a duré qu'une dizaine de jours», rappelle l'officier supérieur, sans se douter que le «3» serait de nouveau mis à contribution quelques jours plus tard.
Le 11 janvier, François Hollande déclenchait l'opération Serval à la demande du gouvernement malien. «Nous avons été mis en alerte ce jour-là», précise François-Xavier Mabin. Le 12 janvier quelque 200 hommes issus des rangs du «3», des hussards tarbais et des hommes du génie montalbanais ont pris la route du nord en direction de Bamako, la capitale du Mali. Il faudra trois jours à ce détachement composé de 60 véhicules légers et blindés pour rejoindre les premiers éléments des forces spéciales. Placés sous l'autorité du chef de corps du 21e RIMa (Régiment d'infanterie de Marine) de Fréjus. La force militaire française alors composée de quelque 800 hommes participera à la libération de Bamako puis à celle de Gao, plus au Nord. Le détachement parti quelques jours plus tôt d'Abidjan a alors été chargé de «sécuriser la boucle du Niger», précise le colonel Mabin et de contrôler l'axe Tomboucton-Bamako «afin que les combattants djihadistes ne puissent revenir vers le Sud».
Les 200 hommes affectés préalablement à l'opération Licorne ont rejoint Port-Bouët, lundi, après avoir passé six semaines au Mali. Les 80 marsouins carcassonnais ayant participé à l'opération Serval, devraient quant à eux retrouver leur famille dès la fin de la semaine.
Un régiment aux quatre coins du monde
Patron du groupement tactique interarmes de la force Licorne en Côte d'Ivoire, le colonel François-Xavier Mabin, a cédé son fauteuil au 1er Régiment de spahis. «Durant ces six mois, explique le chef de corps du 3e RPIMa, nous avons participé à plusieurs missions en partenarait avec les forces armées républicaines de Côte d'Ivoire», notamment au travers d'un exercice amphibie baptisé Akwaba. Les soldats carcassonnais ont également mis leur savoir-faire en avant au travers d'actions de formation de l'armée ivoirienne.Mais dès le début du mois de janvier, l'essentiel des troupes de la force Licorne a veillé à ce que la logistique transitant par l'aéroport d'Abidjan et destinée à soutenir l'opération Serval soit la plus efficiente possible.
A ce jour, le régiment carcassonnais n'est toujours pas au grand complet. En effet, la 1ère compagnie est toujours stationnée en Nouvelle-Calédonie. Elle rentrera début avril. Et en mai, la 4e compagnie s'envolera vers la Guyane.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/27/1570934-carcassonne-le-3e-rpima-de-retour-de-l-operation-serval-en-cote-d-ivoire.html
mardi 26 février 2013
Mali/France: doutes sur 1 retrait en mars
Deux sénateurs américains fraîchement rentrés du Mali ont appelé hier la France à rester engagée militairement au Mali au-delà de mars, vu l'impréparation des contingents africains appelés à prendre la relève.
"Je suis inquiet des déclarations publiques optimistes des Français, selon lesquelles ils ont réussi à disperser les extrémistes", a dit à des journalistes Christopher Coons, spécialiste de l'Afrique à la commission des Affaires étrangères. "La stabilisation de la situation pourrait requérir une présence militaire française plus durable", a dit l'élu démocrate au retour d'une tournée africaine, lors de laquelle il a notamment rencontré le commandant des forces françaises au Mali.
"Sans partenaire pour assurer les évacuations médicales, le transport aérien, la surveillance et la logistique, les villes du nord sont vulnérables et risquent d'être reprises", a jugé le sénateur, tout en louant l'action des Français. Les soldats africains "ne sont pas prêts pour se battre dans le désert".
La France est engagée depuis le 11 janvier contre les jihadistes qui occupaient la moitié septentrionale du pays depuis l'an dernier et menaçaient de descendre vers le Sud. Paris envisage de réduire ses effectifs si possible dès mars, mais les récentes attaques suicide et de violents accrochages montrent que les jihadistes ont opté pour la guérilla.
La Mission internationale de soutien au Mali (Misma) a annoncé vouloir déployer 6.000 hommes, contre 3.300 prévus au départ, et envisagerait l'envoi de 2.000 autres éléments, selon une source militaire africaine. Une mission de l'Union européenne, arrivée dans le pays en février, doit former à partir d'avril plus de 2.500 soldats maliens, mais son commandant a averti que l'armée malienne nécessitait une refondation totale.
Autre membre du voyage, le républicain Johnny Isakson, a exprimé les mêmes inquiétudes et incité les Français à ne pas hâter leur départ. "Nous savons tous qu'al-Qaida a ses yeux rivés sur (...) tout ce qui est à l'ouest de l'Egypte en Afrique du Nord", a-t-il déclaré. "Le Mali peut se transformer en test de la capacité de la communauté internationale à les confronter et les arrêter".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/26/97001-20130226FILWWW00342-malifrance-doutes-sur-1-retrait-en-mars.php
"Je suis inquiet des déclarations publiques optimistes des Français, selon lesquelles ils ont réussi à disperser les extrémistes", a dit à des journalistes Christopher Coons, spécialiste de l'Afrique à la commission des Affaires étrangères. "La stabilisation de la situation pourrait requérir une présence militaire française plus durable", a dit l'élu démocrate au retour d'une tournée africaine, lors de laquelle il a notamment rencontré le commandant des forces françaises au Mali.
"Sans partenaire pour assurer les évacuations médicales, le transport aérien, la surveillance et la logistique, les villes du nord sont vulnérables et risquent d'être reprises", a jugé le sénateur, tout en louant l'action des Français. Les soldats africains "ne sont pas prêts pour se battre dans le désert".
La France est engagée depuis le 11 janvier contre les jihadistes qui occupaient la moitié septentrionale du pays depuis l'an dernier et menaçaient de descendre vers le Sud. Paris envisage de réduire ses effectifs si possible dès mars, mais les récentes attaques suicide et de violents accrochages montrent que les jihadistes ont opté pour la guérilla.
La Mission internationale de soutien au Mali (Misma) a annoncé vouloir déployer 6.000 hommes, contre 3.300 prévus au départ, et envisagerait l'envoi de 2.000 autres éléments, selon une source militaire africaine. Une mission de l'Union européenne, arrivée dans le pays en février, doit former à partir d'avril plus de 2.500 soldats maliens, mais son commandant a averti que l'armée malienne nécessitait une refondation totale.
Autre membre du voyage, le républicain Johnny Isakson, a exprimé les mêmes inquiétudes et incité les Français à ne pas hâter leur départ. "Nous savons tous qu'al-Qaida a ses yeux rivés sur (...) tout ce qui est à l'ouest de l'Egypte en Afrique du Nord", a-t-il déclaré. "Le Mali peut se transformer en test de la capacité de la communauté internationale à les confronter et les arrêter".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/26/97001-20130226FILWWW00342-malifrance-doutes-sur-1-retrait-en-mars.php
lundi 25 février 2013
[Salon du Livre] le Maréchal Niel
Polytechnicien, officier de l’arme du génie, sensibilisé depuis l’enfance à l’essor des nouvelles technologies, celui qui deviendra le maréchal Niel, poursuit sans trêves des projets novateurs. Dès 1846, Niel imagine des uniformes simplifiés, et veut supprimer les couleurs trop visibles et va même jusqu’à proposer des tenues camouflées ! Qui sait aujourd’hui que les centres d’entraînement de nos soldats furent créés, selon une idée chère à Napoléon III, par Niel ? C’est le cas notamment du camp de Châlons dont les limites sont tracées dès…1856 !
Considérant qu’un excellent armement, produit industriellement, permettrait à l’armée française d’acquérir une supériorité tactique, Niel dote, en 1867, le bataillon des Chasseurs à pieds de la Garde impériale d’un nouveau fusil se chargeant par la culasse. Cette arme est inventée par un ouvrier - un certain Chassepot, qui fabrique un prototype dans les ateliers de précision de l’artillerie à Saint Thomas d’Aquin. En 1869, plus de 1 200 000 fusils Chassepot avaient été produits : ils sont le symbole de la modernité du Second Empire. C’est à Niel aussi que revient l’emploi du canon à balles, ancêtre de la mitrailleuse, dont Jean-Baptiste de Reffye, polytechnicien, est le créateur.
Chef charismatique, Niel, tranchant avec les habitudes distantes, hautaines et rigides en vigueur au sein des armées françaises, pratique un style de commandement participatif, sans être démagogue, et souhaite développer une notion essentielle : la fraternité d’armes ; « portant une attention constante et franche aux soldats commandés », il obtient d’eux une adhésion volontaire. Sa devise : « pour réussir il faut trois choses : du savoir, du savoir-faire et du savoir-vivre ». Par ailleurs, Niel marqué par Bugeaud, pense qu’une bonne organisation de l’armée française tient en quatre règles : 1) l’armée ne peut fonctionner selon le principe de l’autorité civile et il faut définir et respecter sa spécificité ; 2) une armée ne vaut que par ses cadres qui doivent être nombreux et bien formés ; 3) la qualité d’une armée tient au recrutement et à la formation des soldats ; 4) il faut donner au soldat un statut social et considérer la condition militaire. Quel programme d’actualité !
Homme de terrain -aujourd’hui on parlerait d’OPEX ! - ce soldat ne cesse de se distinguer dans l’art de tenir un siège, innovant sans cesse à Constantine, Rome, Bomarsund et Sébastopol, révélant un formidable sens tactique et stratégique ! Juste récompense de ses mérites : Niel est élevé à la dignité de maréchal de France en 1859.
Cette première biographie rend hommage, avec brio et passion, à ce maréchal méconnu, mort avant de pouvoir achever sa vaste réforme de l’armée et d’éviter à la Nation les terribles désastres de la guerre de 1870.
>>> « Le Maréchal Niel », Stéphane Faudais, Bernard Giovanangeli Editeur
dimanche 24 février 2013
samedi 23 février 2013
Eloge funèbre de l’adjudant Harold Vormezeele
Adjudant Harold VORMEZEELE,
Chaque fois que la marche funèbre retentit dans la cour d’honneur des Invalides, ce n’est pas seulement la douleur des proches qui se fait entendre – famille, frères d’armes et amis, étreints par la douleur de perdre un être cher. Cette marche funèbre, c’est aussi le deuil de l’institution militaire, touchée dans sa chair par le sacrifice de l’un des siens, l’un des nôtres. C’est surtout l’hommage solennel de la Nation toute entière, affectée par votre sacrifice, mais rassemblée par votre nom – celui d’un légionnaire qui avait fait le choix de la France.
Le 11 janvier dernier, le président de la République, chef des armées, engageait la France au Mali, en réponse à un appel à l’aide du président TRAORE. Il s’agissait alors de contrer une offensive djihadiste sans précédent, qui menaçait l’Etat malien dans son existence même et la sécurité de nos ressortissants. Dès les premières heures, qui furent particulièrement dures, un premier soldat français, le chef de bataillon Damien BOITEUX, trouvait la mort dans des conditions héroïques. Mais dès les premières heures aussi, nos forces, déployées comme le dernier rempart de l’Etat malien, remportaient des succès décisifs, salués par la communauté internationale dans son ensemble. Depuis plus d’un mois, ce sont plusieurs milliers de nos soldats qui luttent âprement, aux côtés des forces maliennes et africaines, contre ces groupes djihadistes détiennent nos otages et pour la libération du Nord Mali.
Adjudant VORMEZEELE, vous étiez l’un d’entre eux.
Adjudant VORMEZEELE, vous étiez l’un d’entre eux.
*
Né le 24 juillet 1979 en Belgique, c’est à l’âge de 19 ans que vous choisissez d’entrer dans la Légion étrangère comme engagé volontaire. A l’issue de votre formation initiale, vous intégrez le 2e régiment étranger de parachutistes. Le jeune grenadier voltigeur que vous êtes ne tarde pas à entrer en action, puisque moins de deux mois après votre arrivée à Calvi, vous partez pour la Bosnie - Herzégovine.
Nous sommes à l’automne 1999, vous êtes déployé dans le cadre de l’opération SALAMANDRE. Le 14 octobre 1999, vous vous distinguez une première fois : confronté à une population agressive, vous faites preuve d’un sang-froid exemplaire, vous montrant imperturbable face aux provocations, et évitant ainsi tout affrontement. Pour votre action, vous êtes cité.
Vous devenez opérateur radiographiste. Les missions se succèdent : Gabon d’octobre 2000 à février 2001, Djibouti d’août à décembre 2001, Nouvelle-Calédonie de décembre 2002 à avril 2003. Légionnaire sérieux et motivé, vous vous distinguez par votre excellente condition physique et un investissement remarquable. Manifestant un fort potentiel, vous intégrez alors la section des commandos parachutistes. Et en 2005, c’est naturellement que vous devenez sergent, intégrant ainsi le corps des sous-officiers.
Engagé en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération LICORNE à l’hiver et au printemps 2006, en qualité d’équipier commando parachutiste, vous vous y distinguez à deux reprises. Notamment au début du mois de mai, lorsque vous obtenez des renseignements importants sur les modes opératoires et les caches d’armes des coupeurs de routes, dans le secteur de Duékoué. Vous contribuez ainsi, de manière décisive, au succès du déploiement des forces en zone de confiance. Pour cette action, vous êtes cité.
Après une projection en République Centrafricaine dans le cadre de l’opération BOALI, vous partez une première fois pour l’Afghanistan, de janvier à mai 2008. Vous réalisez alors une excellente mission comme équipier commando parachutiste. De janvier à juillet 2010, vous êtes engagé une deuxième fois dans le cadre de l’opération PAMIR.
Durant ce nouveau mandat, vous vous distinguez à plusieurs reprises. Le 22 mars 2010, lors d’une mission de reconnaissance, vous participez à la capture d’un insurgé. Puis, le 26 mars, pris sous un feu nourri, vous ripostez parfaitement et vous vous engagez, avec vos camarades, dans une manoeuvre offensive, mettant en échec l’embuscade ennemie. Le 11 mai, enfin, lors d’un accrochage près du village de PASHAKARI, vous avez permis, par des tirs nourris et efficaces, la rupture de contact d’un auxiliaire sanitaire et d’un blessé. C’est au cours de cette deuxième mission dans les montagnes afghanes que vous êtes promu sergent-chef.
En février 2011, à Djibouti, vous participez à une campagne de sauts à ouverture commandée retardée ; effectuant des manoeuvres de dérive sous voile, de jour comme de nuit, dans un contexte interarmées, vous démontrez alors une très grande maîtrise technique.
Projeté une troisième fois en Afghanistan, comme équipier commando parachutiste au sein de la Brigade La Fayette, de juin à octobre 2011, vous vous distinguez tout particulièrement le 7 août au cours de l’opération WHITE STORK 3. Alors qu’une section est durement prise à parti, avec plusieurs blessés, vous vous déplacez avec courage sous le feu des insurgés, pour rejoindre les positions amies. En neutralisant l’assaillant, en appuyant efficacement la rupture de contact, vous facilitez ensuite le retour des blessés et de l’un de vos camarades, mort au combat.
Nous sommes à l’automne 1999, vous êtes déployé dans le cadre de l’opération SALAMANDRE. Le 14 octobre 1999, vous vous distinguez une première fois : confronté à une population agressive, vous faites preuve d’un sang-froid exemplaire, vous montrant imperturbable face aux provocations, et évitant ainsi tout affrontement. Pour votre action, vous êtes cité.
Vous devenez opérateur radiographiste. Les missions se succèdent : Gabon d’octobre 2000 à février 2001, Djibouti d’août à décembre 2001, Nouvelle-Calédonie de décembre 2002 à avril 2003. Légionnaire sérieux et motivé, vous vous distinguez par votre excellente condition physique et un investissement remarquable. Manifestant un fort potentiel, vous intégrez alors la section des commandos parachutistes. Et en 2005, c’est naturellement que vous devenez sergent, intégrant ainsi le corps des sous-officiers.
Engagé en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération LICORNE à l’hiver et au printemps 2006, en qualité d’équipier commando parachutiste, vous vous y distinguez à deux reprises. Notamment au début du mois de mai, lorsque vous obtenez des renseignements importants sur les modes opératoires et les caches d’armes des coupeurs de routes, dans le secteur de Duékoué. Vous contribuez ainsi, de manière décisive, au succès du déploiement des forces en zone de confiance. Pour cette action, vous êtes cité.
Après une projection en République Centrafricaine dans le cadre de l’opération BOALI, vous partez une première fois pour l’Afghanistan, de janvier à mai 2008. Vous réalisez alors une excellente mission comme équipier commando parachutiste. De janvier à juillet 2010, vous êtes engagé une deuxième fois dans le cadre de l’opération PAMIR.
Durant ce nouveau mandat, vous vous distinguez à plusieurs reprises. Le 22 mars 2010, lors d’une mission de reconnaissance, vous participez à la capture d’un insurgé. Puis, le 26 mars, pris sous un feu nourri, vous ripostez parfaitement et vous vous engagez, avec vos camarades, dans une manoeuvre offensive, mettant en échec l’embuscade ennemie. Le 11 mai, enfin, lors d’un accrochage près du village de PASHAKARI, vous avez permis, par des tirs nourris et efficaces, la rupture de contact d’un auxiliaire sanitaire et d’un blessé. C’est au cours de cette deuxième mission dans les montagnes afghanes que vous êtes promu sergent-chef.
En février 2011, à Djibouti, vous participez à une campagne de sauts à ouverture commandée retardée ; effectuant des manoeuvres de dérive sous voile, de jour comme de nuit, dans un contexte interarmées, vous démontrez alors une très grande maîtrise technique.
Projeté une troisième fois en Afghanistan, comme équipier commando parachutiste au sein de la Brigade La Fayette, de juin à octobre 2011, vous vous distinguez tout particulièrement le 7 août au cours de l’opération WHITE STORK 3. Alors qu’une section est durement prise à parti, avec plusieurs blessés, vous vous déplacez avec courage sous le feu des insurgés, pour rejoindre les positions amies. En neutralisant l’assaillant, en appuyant efficacement la rupture de contact, vous facilitez ensuite le retour des blessés et de l’un de vos camarades, mort au combat.
*
Lorsque le 23 janvier dernier, vous êtes acheminé en Côte d’Ivoire dans le cadre du « GUEPARD », vous avez déjà passé quatorze années, près de la moitié de votre vie dans la Légion.
Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2013, avec votre unité, vous sautez en parachute sur la ville de Tombouctou. Légionnaire particulièrement expérimenté, chef d’un groupe commando, vous menez dans les trois semaines suivantes plusieurs actions décisives.
Mardi 19 février, peu avant 11 heures, vous partez en mission de reconnaissance dans le massif de l’Adrar des Ifoghas. A une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, votre section est prise à parti par des groupes terroristes. Au cours de ces combats d’une grande violence, vous êtes mortellement blessé.
Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2013, avec votre unité, vous sautez en parachute sur la ville de Tombouctou. Légionnaire particulièrement expérimenté, chef d’un groupe commando, vous menez dans les trois semaines suivantes plusieurs actions décisives.
Mardi 19 février, peu avant 11 heures, vous partez en mission de reconnaissance dans le massif de l’Adrar des Ifoghas. A une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, votre section est prise à parti par des groupes terroristes. Au cours de ces combats d’une grande violence, vous êtes mortellement blessé.
*
Adjudant VORMEZEELE, votre parcours en témoigne, vous êtes un beau guerrier. Pendant quatorze années, vous avez servi la France, ses intérêts vitaux et ses valeurs, sur beaucoup de théâtres, en vous illustrant à de nombreuses reprises par vos qualités militaires et humaines. Vous avez ainsi été cité quatre fois : à l’ordre de la brigade, avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze, en mars 2008 ; à l’ordre du régiment, avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze, en février 2009 ; à l’ordre de la division, avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile d’argent, en octobre 2011 ; enfin, depuis hier, à l’ordre de l’armée, avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze. Au-delà de ces citations, l’énergie, la motivation et le courage que vous avez montrés tout au long de ces années, font entrer votre exemple dans le coeur de tous nos militaires, et singulièrement celui de nos légionnaires.
Au nom du président de la République, je tiens à exprimer à votre famille la solidarité de la Nation française. Vous aviez fait le choix de lier votre destin à celui de la France. Naturalisé en 2010, vous êtes mort pour la France, l’un de vos deux pays avec la Belgique, dont je salue l’engagement à nos côtés au Mali. Et c’est aujourd’hui la France rassemblée, qui se recueille dans le souvenir de votre sacrifice, et qui réaffirme sa détermination la plus totale à continuer le combat contre le terrorisme où qu’il se trouve. Ce combat est à jamais le vôtre.
Au nom du président de la République, je tiens à exprimer à votre famille la solidarité de la Nation française. Vous aviez fait le choix de lier votre destin à celui de la France. Naturalisé en 2010, vous êtes mort pour la France, l’un de vos deux pays avec la Belgique, dont je salue l’engagement à nos côtés au Mali. Et c’est aujourd’hui la France rassemblée, qui se recueille dans le souvenir de votre sacrifice, et qui réaffirme sa détermination la plus totale à continuer le combat contre le terrorisme où qu’il se trouve. Ce combat est à jamais le vôtre.
vendredi 22 février 2013
Un hommage solennel rendu au soldat tué mardi au Mali
Un "hommage solennel" a
été rendu aux Invalides vendredi au sergent-chef Harold Vormezeele, mort mardi
au Mali dans des combats face à des islamistes dans le cadre de l'opération
Serval. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a remis la légion d'honneur.
Un "hommage solennel" a été rendu aux Invalides vendredi au
sergent-chef Harold Vormezeele, mort mardi au Mali
dans des combats face à des islamistes dans le cadre de l'opération Serval.
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a remis la légion d'honneur.
Le sergent-chef Harold Vormezeele, mort à 33 ans, était
d'origine belge, naturalisé français en 2010, et s'était engagé dans la Légion
étrangère en février 1999, selon les éléments de biographie fournis dans la
soirée par la Défense. Il était rattaché au 2e Régiment étranger de
parachutistes (REP) de Calvi en Corse. Son décès porte à deux le nombre de
militaires morts pour la France au Mali depuis le début de l'opération Serval,
le 11 janvier.
Mali. La stratégie des terroristes face aux Français
Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a revendiqué les attaques de jeudi à Gao et Kidal.
À Gao, un groupe de combattants islamistes s’est infiltré dans la ville avant d’en être chassé par les troupes françaises, maliennes et nigériennes. Deux soldats français et quatre Maliens ont été légèrement blessés selon l’EMA qui annonce aussi la mort d’au moins une quinzaine de « terroristes ».
À Kidal (200 km au nord de Gao), c’est un kamikaze qui aurait fait exploser sa voiture piégée, tuant le gardien d’un dépôt de carburant situé à quelques centaines de mètres de l’aérodrome tenu par les Français et les Tchadiens. « Nous sommes arrivés à rentrer sans aucun problème à l'intérieur de Kidal même pour faire exploser comme prévu un véhicule. (...) D'autres explosions auront lieu sur tout notre territoire », a affirmé un porte-parole du Mujao.
Convergences des crises
Dans son communiqué adressé à l’Agence France Presse, il a précisé : « c'est une bataille qui ne fait que commencer », et affirmé qu'à compter de « ce jour, il n'y a plus de Mujao, d'Ansar Dine, de Boko Haram, mais des moujahidine qui vont frapper à Gao, à Tombouctou, et à Kidal », les trois grandes villes du nord du Mali libérées par les unités franco-maliennes. D’où la confirmation de cette imbrication terroriste que craignaient et qu’annonçaient certains spécialistes.
La stratégie du Mujao, totalement prévisible et fort heureusement anticipée par les forces françaises, est indiscutablement à visée terroriste. Elle implique le refus du combat rapproché ; elle recourt au harcèlement et aux attaques suicide. Elle vise à susciter l’insécurité, voire la panique, dans les centres urbains où se concentrent la population et les contingents français et africains qui soutiennent l’armée malienne.
Stratégie de la rétention
Elle vise aussi à « fixer » l’armée française autour de Gao et à l’immobiliser dans une guerre qui préviendrait le déploiement de ses groupements tactiques inter-armes blindés (GTIA) plus au nord, dans la région de Tessalit où sont embusqués des groupes islamistes et où se terrent, peut-être, les ravisseurs des otages français. Ce vendredi matin, une voiture piégée y a explosé, faisant au moins 5 morts.
Déjà les forces franco-tchadiennes intensifient leurs activités offensives, au risque de sérieux accrochages avec les djihadistes. Depuis mardi, les opérations au sud de Tessalit ont coûté la vie à un légionnaire français et permis de « neutraliser » une trentaine d’ennemis. Mais les massifs à fouiller sont immenses et leur quadrillage exige des moyens humains.
L’armée française dispose d’un contingent réduit à Kidal où stationnent 1 800 soldats tchadiens. Le gros des forces françaises est positionné à Gao (2 000 hommes environs, avec le GTIA2 en particulier) et à Tessalit où sont positionnés un contingent des forces spéciales, un GTIA TAP (parachutistes) et un élément blindé du 1er RIMa. Or, c’est dans ce secteur que l’effort doit se porter et que des nouvelles forces venues de Gao doivent se déployer.
Soldat mort : cérémonie d'hommage vendredi
La cérémonie d'hommage national au légionnaire Harold Vormezeele, tué mardi dans le nord-est du Mali au cours de combats contre des islamistes, se déroulera vendredi aux Invalides et non lundi comme initialement annoncé par la Défense, a-t-on appris jeudi soir par un communiqué.
"Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, présidera vendredi 22 février 2013 à 16H30 la cérémonie d'hommage national à l'adjudant Harold Vormezeele, du 2e Régiment étranger de parachutistes (2e REP)", est-il écrit. Le militaire, sergent-chef lorsqu'il a trouvé la mort au combat au Mali mardi, a été élevé du grade d'adjudant à titre posthume.
jeudi 21 février 2013
mercredi 20 février 2013
Hommage lundi au soldat tué au Mali
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé aujourd'hui à l'Assemblée nationale qu'un "hommage solennel" serait rendu "lundi prochain" au sergent-chef Harold Vormezeele, mort mardi au Mali dans des combats face à des islamistes dans le cadre de l'opération Serval.
"Je voudrais à mon tour rendre hommage au sergent-chef Vormezeeele. Il a été tué dans un accrochage violent avec des forces terroristes hier (mardi), il avait 33 ans, c'était un grand professionnel, un grand soldat, et un hommage solennel lui sera rendu lundi", a annoncé M. Le Drian.
Une source à la Délégation à l'information et à la communication de la défense (Dicod) a indiqué que l'hommage se tiendrait "probablement" aux Invalides. "Dans les accrochages qui ont eu lieu, 25 terroristes ont trouvé la mort", a précisé le ministre, alors que l'état-major évoquait la veille le chiffre de "plus d'une vingtaine".
"Grâce au professionnalisme de nos armées, nous avons pu aboutir à la reprise et à la libération de la presque totalité du Mali", s'est félicité M. Le Drian. "On savait que, pour aller jusqu'au bout (...), il fallait s'attaquer à ce réduit et à cette portion difficile du territoire malien", l'Adrar des Ifoghas (nord-est) où est mort le légionnaire, a reconnu le ministre.
Le sergent-chef Harold Vormezeele, mort à 33 ans, était d'origine belge, naturalisé français en 2010, et s'était engagé dans la Légion étrangère en février 1999, selon les éléments de biographie fournis dans la soirée par la Défense.
Il était rattaché au 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi en Corse. Son décès porte à deux le nombre de militaires morts pour la France au Mali depuis le début de l'opération Serval, le 11 janvier.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/20/97001-20130220FILWWW00531-hommage-lundi-au-soldat-tue-au-mali.php
"Je voudrais à mon tour rendre hommage au sergent-chef Vormezeeele. Il a été tué dans un accrochage violent avec des forces terroristes hier (mardi), il avait 33 ans, c'était un grand professionnel, un grand soldat, et un hommage solennel lui sera rendu lundi", a annoncé M. Le Drian.
Une source à la Délégation à l'information et à la communication de la défense (Dicod) a indiqué que l'hommage se tiendrait "probablement" aux Invalides. "Dans les accrochages qui ont eu lieu, 25 terroristes ont trouvé la mort", a précisé le ministre, alors que l'état-major évoquait la veille le chiffre de "plus d'une vingtaine".
"Grâce au professionnalisme de nos armées, nous avons pu aboutir à la reprise et à la libération de la presque totalité du Mali", s'est félicité M. Le Drian. "On savait que, pour aller jusqu'au bout (...), il fallait s'attaquer à ce réduit et à cette portion difficile du territoire malien", l'Adrar des Ifoghas (nord-est) où est mort le légionnaire, a reconnu le ministre.
Le sergent-chef Harold Vormezeele, mort à 33 ans, était d'origine belge, naturalisé français en 2010, et s'était engagé dans la Légion étrangère en février 1999, selon les éléments de biographie fournis dans la soirée par la Défense.
Il était rattaché au 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi en Corse. Son décès porte à deux le nombre de militaires morts pour la France au Mali depuis le début de l'opération Serval, le 11 janvier.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/20/97001-20130220FILWWW00531-hommage-lundi-au-soldat-tue-au-mali.php
[In memoriam] Mali : décès du sergent-chef Harold Vormezeele
Né le 24 juillet 1979 en Belgique, le sergent-chef Harold VORMEZEELE aura servi la France durant près de 14 ans.
A 19 ans, le 24 février 1999, il s’engage pour cinq ans à la légion étrangère en qualité d’engagé volontaire. A l’issue de sa formation initiale au 4e régiment étranger de Castelnaudary, il intègre le 22 juillet 1999 le 2e régiment étranger de parachutistes en qualité de grenadier voltigeur.
A compter du 19 août 2000, il est amené, au sein du même régiment, à exercer les responsabilités d’opérateur radiographiste. Légionnaire sérieux et motivé, il se révèle compétent et efficace, se montrant particulièrement rigoureux dans l’exécution des missions confiées. Le 1er février 2002, il est élevé à la distinction de légionnaire de première classe.
Nommé au grade de caporal, énergique et déterminé, il se distingue par son remarquable investissement et son excellente condition physique. Manifestant un fort potentiel, il intègre alors la section des commandos parachutistes puis est naturellement orienté vers le corps des sous-officiers et est nommé au grade de sergent le 1er juillet 2005. Il se perfectionne alors dans le domaine de la troisième dimension et obtient son brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre (BSTAT). Son profond attachement à la France lui fait déposer un dossier de naturalisation qu’il obtient le 7 mai 2010. Il est promu au grade de sergent-chef le 1erjuillet de la même année.
Faisant preuve depuis toujours d’un remarquable dévouement à son métier et d’une disponibilité sans faille, le sergent-chef VORMEZEELE a effectué plusieurs missions extérieures : la Bosnie-Herzégovine en 2000, le Gabon en 2001, Djibouti en 2001 et 2011, la Nouvelle-Calédonie en 2003, la République de Côte d’Ivoire en 2006, la République Centrafricaine en 2007 et l’Afghanistan en 2008, 2010 et 2011.
Le 23 janvier 2013, dans le cadre du « GUEPARD », il est projeté en République de Côte d’Ivoire. Dans la nuit du 27 au 28 janvier, lors de l’opération « SERVAL », il saute en parachute avec son unité sur la ville de Tombouctou au Mali. Commando parachutiste compétent et particulièrement expérimenté, il se révèle une fois de plus à la hauteur dans cette situation de crise.
Le 19 février, peu avant 11h00, des éléments français constitués d’une section de commandos parachutistes, renforcée d’un contrôleur aérien avancé et d’une patrouille blindée en mission de reconnaissance dans le massif de l’Adrar à une cinquantaine de kms au sud de Tessalit, ont été pris à partie par des groupes terroristes. Au cours de cet accrochage, le sergent-chef VORMEZEELE, sous-officier du groupe de commandos parachutistes du 2e REP de Calvi, a été mortellement touché. Il est le second soldat français à trouver la mort au combat depuis le lancement de l’opération Serval au Mali.
Le sergent-chef VORMEZEELE était titulaire de quatre citations dont trois avec attribution de la croix de la valeur militaire et d’une avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale.
Le sergent-chef VORMEZEELE était par ailleurs titulaire de la médaille commémorative française avec agrafes « ex-Yougoslavie » et « Afghanistan », de la médaille d’outre-mer avec agrafes « République de Côte d’Ivoire » et « République Centrafricaine », de la Croix du combattant et de la médaille de la défense nationale - échelon or.
Agé de 33 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
L’armée de Terre, profondément unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades de combat.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/in-memoriam-mali-deces-du-sergent-chef-harold-vormezeele
A 19 ans, le 24 février 1999, il s’engage pour cinq ans à la légion étrangère en qualité d’engagé volontaire. A l’issue de sa formation initiale au 4e régiment étranger de Castelnaudary, il intègre le 22 juillet 1999 le 2e régiment étranger de parachutistes en qualité de grenadier voltigeur.
A compter du 19 août 2000, il est amené, au sein du même régiment, à exercer les responsabilités d’opérateur radiographiste. Légionnaire sérieux et motivé, il se révèle compétent et efficace, se montrant particulièrement rigoureux dans l’exécution des missions confiées. Le 1er février 2002, il est élevé à la distinction de légionnaire de première classe.
Nommé au grade de caporal, énergique et déterminé, il se distingue par son remarquable investissement et son excellente condition physique. Manifestant un fort potentiel, il intègre alors la section des commandos parachutistes puis est naturellement orienté vers le corps des sous-officiers et est nommé au grade de sergent le 1er juillet 2005. Il se perfectionne alors dans le domaine de la troisième dimension et obtient son brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre (BSTAT). Son profond attachement à la France lui fait déposer un dossier de naturalisation qu’il obtient le 7 mai 2010. Il est promu au grade de sergent-chef le 1erjuillet de la même année.
Faisant preuve depuis toujours d’un remarquable dévouement à son métier et d’une disponibilité sans faille, le sergent-chef VORMEZEELE a effectué plusieurs missions extérieures : la Bosnie-Herzégovine en 2000, le Gabon en 2001, Djibouti en 2001 et 2011, la Nouvelle-Calédonie en 2003, la République de Côte d’Ivoire en 2006, la République Centrafricaine en 2007 et l’Afghanistan en 2008, 2010 et 2011.
Le 23 janvier 2013, dans le cadre du « GUEPARD », il est projeté en République de Côte d’Ivoire. Dans la nuit du 27 au 28 janvier, lors de l’opération « SERVAL », il saute en parachute avec son unité sur la ville de Tombouctou au Mali. Commando parachutiste compétent et particulièrement expérimenté, il se révèle une fois de plus à la hauteur dans cette situation de crise.
Le 19 février, peu avant 11h00, des éléments français constitués d’une section de commandos parachutistes, renforcée d’un contrôleur aérien avancé et d’une patrouille blindée en mission de reconnaissance dans le massif de l’Adrar à une cinquantaine de kms au sud de Tessalit, ont été pris à partie par des groupes terroristes. Au cours de cet accrochage, le sergent-chef VORMEZEELE, sous-officier du groupe de commandos parachutistes du 2e REP de Calvi, a été mortellement touché. Il est le second soldat français à trouver la mort au combat depuis le lancement de l’opération Serval au Mali.
Le sergent-chef VORMEZEELE était titulaire de quatre citations dont trois avec attribution de la croix de la valeur militaire et d’une avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale.
Le sergent-chef VORMEZEELE était par ailleurs titulaire de la médaille commémorative française avec agrafes « ex-Yougoslavie » et « Afghanistan », de la médaille d’outre-mer avec agrafes « République de Côte d’Ivoire » et « République Centrafricaine », de la Croix du combattant et de la médaille de la défense nationale - échelon or.
Agé de 33 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
L’armée de Terre, profondément unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades de combat.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/in-memoriam-mali-deces-du-sergent-chef-harold-vormezeele
mardi 19 février 2013
Mali : décès d’un soldat français
Le 19 février 2013, peu avant 11h00, des éléments français constitués d’une section de commandos parachutistes, renforcée d’un contrôleur aérien avancé et d’une patrouille blindée en mission de reconnaissance dans le massif de l’Adrar à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, ont été pris à partie par des groupes terroristes. Au cours de cette action, un soldat français a été mortellement touché.
Immédiatement, les éléments pris à partie ont été appuyés par un renfort au sol et par la patrouille blindée qui a riposté au canon de 105 mm.
Simultanément, une patrouille de deux Mirage 2000D, en mission d’appui au profit des troupes au sol dans la zone, est intervenue et a détruit deux nids de mitrailleuses lourdes.
Une QRF du GAM s’est déployée sur zone. Les échanges de tirs se sont poursuivis pendant plusieurs heures et ont permis de fixer une partie des éléments terroristes
La veille, près de 150 soldats français et maliens lançaient l’opération Panthère dans le massif de l’Adrar. Cette opération vise notamment à désorganiser les groupes terroristes et à démanteler les sanctuaires terroristes. A cette occasion, deux importants dépôts de munitions ont été détruits par des frappes aériennes dans ce secteur. Cette action des forces françaises a permis de localiser des éléments terroristes dans leur sanctuaire, de les poursuivre et de neutraliser plus d’une vingtaine d’entre eux.
Le soldat français tué au cours de cette opération est un sous-officier du groupe de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/mali-deces-d-un-soldat-francais
Immédiatement, les éléments pris à partie ont été appuyés par un renfort au sol et par la patrouille blindée qui a riposté au canon de 105 mm.
Simultanément, une patrouille de deux Mirage 2000D, en mission d’appui au profit des troupes au sol dans la zone, est intervenue et a détruit deux nids de mitrailleuses lourdes.
Une QRF du GAM s’est déployée sur zone. Les échanges de tirs se sont poursuivis pendant plusieurs heures et ont permis de fixer une partie des éléments terroristes
La veille, près de 150 soldats français et maliens lançaient l’opération Panthère dans le massif de l’Adrar. Cette opération vise notamment à désorganiser les groupes terroristes et à démanteler les sanctuaires terroristes. A cette occasion, deux importants dépôts de munitions ont été détruits par des frappes aériennes dans ce secteur. Cette action des forces françaises a permis de localiser des éléments terroristes dans leur sanctuaire, de les poursuivre et de neutraliser plus d’une vingtaine d’entre eux.
Le soldat français tué au cours de cette opération est un sous-officier du groupe de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/mali-deces-d-un-soldat-francais
Mali : un soldat français tué dans un accrochage
Un légionnaire sous-officier du 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi, en Corse, a été tué au Mali lors d'«un accrochage sérieux» dans le massif des Ifoghas (nord) au cours duquel il y a aussi eu «plusieurs morts» dans le camp des «terroristes», a confirmé François Hollande. L'état-major de l'armée française indique «près de 150 soldats français et maliens» ont lancé l'opération Panthère et neutralisé plus d'une vingtaine d'éléments terroristes
Cette intervention des forces spéciales correspond, selon le président de la république «à la dernière phase» de l'opération Serval. «Il ne s'agit plus seulement d'arrêter les terroristes, nous voyons qu'ils ont été mis hors d'état de nuire depuis plusieurs semaines, Il ne s'agit même pas de sécuriser les territoires des villes, elles ont été reprises. Il s'agit maintenant d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire procéder à l'arrestation des derniers chefs terroristes.» À 18 heures, heures de Paris, l'accrochage était encore en cours.
Mettre la pression sur les preneurs d'otages
Cette opération «Panthère» correspond-t-elle à une volonté d'aller libérer les otages ? C'est une hypothèse : ces derniers seraient éventuellement dans cette zone, mais peut-être pas tous. Pour Hollande, les manoeuvres actuelles visent à opérer «une pression pour que les ravisseurs libèrent les otages». «Les preneurs d'otages doivent comprendre que le moment est vraiment venu (de les libérer)», explique t-il.
Le légionnaire tué est le sergent-chef Harold Vormezeele, a précisé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. «Sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi, Harold Vormezeele a été tué lors de combats menés contre des groupes terroristes à 50 km au sud de Tessalit». C'est le deuxième décès d'un soldat français depuis le début de l'intervention au Mali après celui de Damien Boiteux, dès le premier jour de l'engagement au Mali
http://www.leparisien.fr/international/mali-un-soldat-francais-tue-dans-un-accrochage-19-02-2013-2580959.php
Cette intervention des forces spéciales correspond, selon le président de la république «à la dernière phase» de l'opération Serval. «Il ne s'agit plus seulement d'arrêter les terroristes, nous voyons qu'ils ont été mis hors d'état de nuire depuis plusieurs semaines, Il ne s'agit même pas de sécuriser les territoires des villes, elles ont été reprises. Il s'agit maintenant d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire procéder à l'arrestation des derniers chefs terroristes.» À 18 heures, heures de Paris, l'accrochage était encore en cours.
Mettre la pression sur les preneurs d'otages
Cette opération «Panthère» correspond-t-elle à une volonté d'aller libérer les otages ? C'est une hypothèse : ces derniers seraient éventuellement dans cette zone, mais peut-être pas tous. Pour Hollande, les manoeuvres actuelles visent à opérer «une pression pour que les ravisseurs libèrent les otages». «Les preneurs d'otages doivent comprendre que le moment est vraiment venu (de les libérer)», explique t-il.
Le légionnaire tué est le sergent-chef Harold Vormezeele, a précisé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. «Sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi, Harold Vormezeele a été tué lors de combats menés contre des groupes terroristes à 50 km au sud de Tessalit». C'est le deuxième décès d'un soldat français depuis le début de l'intervention au Mali après celui de Damien Boiteux, dès le premier jour de l'engagement au Mali
http://www.leparisien.fr/international/mali-un-soldat-francais-tue-dans-un-accrochage-19-02-2013-2580959.php
Mali: mort d'un soldat français
Un soldat français a été tué dans un accrochage avec des djihadistes dans le Nord du Mali, dans le massif des Ifoghas, a annoncé aujourd'hui François Hollande en marge d'une visite en Grèce.
"Il y a eu un accrochage sérieux avec plusieurs morts du côté des terroristes mais un mort aussi du côté français", a dit le chef de l'Etat lors de la visite du lycée français d'Athènes.
Il a précisé qu'il s'agissait d'un légionnaire du deuxième régiment étranger parachutiste (2e REP) et que l'accrochage se poursuivait au moment où il parlait.
C'est le deuxième soldat français tué dans l'opération française contre les djihadistes au Mali. Le premier, un pilote d'hélicoptère, avait péri dès le premier jour de l'intervention.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/19/97001-20130219FILWWW00606-mali-mort-d-un-soldat-francais.php
"Il y a eu un accrochage sérieux avec plusieurs morts du côté des terroristes mais un mort aussi du côté français", a dit le chef de l'Etat lors de la visite du lycée français d'Athènes.
Il a précisé qu'il s'agissait d'un légionnaire du deuxième régiment étranger parachutiste (2e REP) et que l'accrochage se poursuivait au moment où il parlait.
C'est le deuxième soldat français tué dans l'opération française contre les djihadistes au Mali. Le premier, un pilote d'hélicoptère, avait péri dès le premier jour de l'intervention.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/19/97001-20130219FILWWW00606-mali-mort-d-un-soldat-francais.php
Armées. Le Livre blanc sur la défense et la sécurité à la peine
On l’attendait pour janvier, ce fameux Livre blanc sur la défense et la sécurité qui doit guider l’élaboration de la future loi de programmation militaire. De janvier, sa sortie a été reportée à février, puis mars ; on parle désormais d’avril.
A la traîne et à la peine, le Livre blanc ? À l’évidence, oui. Qu’est-ce qui coince ?
Les opérations au Mali auraient fait prendre du retard à la publication du Livre blanc… Allons, les rédacteurs de ce document sur l’état sécuritaire du monde ne sont pas déployés dans les sables maliens et ce ne sont pas les opérations au Sahel qui obligent à une révolution de la pensée stratégique française ou qui poussent à une transformation doctrinale !
Jean-Marie Guehenno, le diplomate mis à la tête du comité de rédaction par le chef de l’état, a diffusé, dimanche, le tweet suivant « Avant-projet de Livre blanc terminé il y a 8 jours : des choix difficiles, mais un projet politique positif se dessine ». On notera que Jean-Marie Gueheno parle d’« avant-projet » ; ce qui implique un futur « projet » puis un « livre blanc ». Autant de futures étapes à franchir !
On notera également que le diplomate mentionne un « projet politique » qui va s’attaquer au futur contrat opérationnel des armées et le faire rentrer, au chausse-pied, dans un format budgétaire on ne peut plus contraint.
Face à un « projet politique » indiscutablement orienté vers une réduction du format des forces françaises, les armées ont choisi, depuis plus d’un an, de communiquer chacune dans leur direction en multipliant les appels du pied, les clins d’œil aux parlementaires et en activant les réseaux des anciens pour qu’ils sensibilisent les élus locaux. En gros, chacun tire la couverture à soi, espérant sauver les capacités qui peuvent l’être puisqu’il ne s’agit plus d’espérer dans une hausse illusoire ou même dans un statut quo hypothétique.
Pour le gouvernement, il s’agit de ne pas « désespérer Mourmelon » comme en d’autres temps il ne fallait pas « désespérer Billancourt ». Face au « tsunami » qui s’annonce (le mot est de Michel Cabirol, de la Tribune), les armées ne vont pas se résigner à passer l’éponge
lundi 18 février 2013
Hommage de Valls aux gendarmes tués
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a rendu hommage aujourd'hui aux huit gendarmes tués en 2012 dans l'exercice de leur fonction lors d'une cérémonie aux Invalides, en présence des familles des militaires. "Au cours de l'année 2012, huit militaires de la gendarmerie ont payé de leur vie l'accomplissement de leur mission. A leurs familles et à leurs proches, je veux redire ma compassion et mon soutien", a déclaré le ministre de l'Intérieur, en présence des chefs d'état-major des armées.
"La résolution dans l'épreuve et le culte de la mission sont l'héritage qu'ils vous transmettent, ce socle de valeurs qui rend les Français si fiers de leur gendarmerie", a poursuivi le ministre à l'adresse de plusieurs centaines de gendarmes rassemblés dans la cour d'honneur des Invalides, avant que ne retentisse l'appel aux morts. Des cérémonies d'hommage identiques se sont déroulées dans le même temps sur tout le territoire. Le ministre de l'Intérieur a ensuite rencontré les familles des militaires décédés.
En juin, le meurtre d'Alicia Champlon, adjudante de 29 ans, et d'Audrey Bertaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, tuées au cours d'une intervention dans un village du Var pour un différend à la suite d'un vol, avait suscité une forte vague d'émotion. Une journée nationale d'hommage aux gendarmes décédés dans l'exercice de leur fonction a été instaurée en 1993 autour du 16 février, jour anniversaire de la promulgation de la loi de 1791 portant création de la gendarmerie nationale.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/18/97001-20130218FILWWW00457-hommage-de-valls-aux-gendarmes-tues.php
"La résolution dans l'épreuve et le culte de la mission sont l'héritage qu'ils vous transmettent, ce socle de valeurs qui rend les Français si fiers de leur gendarmerie", a poursuivi le ministre à l'adresse de plusieurs centaines de gendarmes rassemblés dans la cour d'honneur des Invalides, avant que ne retentisse l'appel aux morts. Des cérémonies d'hommage identiques se sont déroulées dans le même temps sur tout le territoire. Le ministre de l'Intérieur a ensuite rencontré les familles des militaires décédés.
En juin, le meurtre d'Alicia Champlon, adjudante de 29 ans, et d'Audrey Bertaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, tuées au cours d'une intervention dans un village du Var pour un différend à la suite d'un vol, avait suscité une forte vague d'émotion. Une journée nationale d'hommage aux gendarmes décédés dans l'exercice de leur fonction a été instaurée en 1993 autour du 16 février, jour anniversaire de la promulgation de la loi de 1791 portant création de la gendarmerie nationale.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/18/97001-20130218FILWWW00457-hommage-de-valls-aux-gendarmes-tues.php
dimanche 17 février 2013
Mali: des soldats français à Bourem
Des soldats français, maliens et nigériens sont entrés ce matin dans la ville de Bourem, située entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali, a constaté un photographe de l'AFP. Les soldats des trois armées sont arrivés par voie terrestre en provenance de Gao, située à environ 80 km au sud. Bourem se trouve sur la route de Kidal, située à quelque 150 km au nord-est, et constitue aussi un point de passage pour se rendre à Kidal depuis Tombouctou (nord-ouest). Les militaires ont été chaleureusement accueillis par la population de Bourem qui brandissait des petits drapeaux français et maliens.
Les villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les trois principales du nord du Mali, ont été reprises par les armées française et malienne en quatre jours fin janvier, mettant fin à leur occupation pendant neuf mois par les groupes islamistes armés liés à al-Qaida. Ces islamistes avaient fui sans combattre, mais certains avaient ensuite réussi à s'infiltrer dans Gao, y commttant il y a neuf jours les premiers attantats-suicides de l'histoire du Mali, suivis il y a un semaine de combats de rue en centre-ville avec des soldats maliens et français. D'autres se sont retranchés dans les régions de Kidal et Tessalit, dans la région des Ifhogas, un massif montagneux proche de la frontière avec l'Algérie.
Jeudi, l'armée française avait indiqué qu'elle était "dans une phase de sécurisation" de ces zones, en particulier vers Tessalit, où elle traque les combattants jihadistes. L'armée française a débuté son intervention au Mali le 11 janvier pour empêcher une offensive des groupes islamistes armés vers le Sud et la capitale Bamako. Les 4.000 militaires français de l'opération Serval sont appuyés par quelque 4.300 soldats africains, dont 1.800 Tchadiens
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/17/97001-20130217FILWWW00053-mali-des-soldats-francais-a-bourem.php
Les villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les trois principales du nord du Mali, ont été reprises par les armées française et malienne en quatre jours fin janvier, mettant fin à leur occupation pendant neuf mois par les groupes islamistes armés liés à al-Qaida. Ces islamistes avaient fui sans combattre, mais certains avaient ensuite réussi à s'infiltrer dans Gao, y commttant il y a neuf jours les premiers attantats-suicides de l'histoire du Mali, suivis il y a un semaine de combats de rue en centre-ville avec des soldats maliens et français. D'autres se sont retranchés dans les régions de Kidal et Tessalit, dans la région des Ifhogas, un massif montagneux proche de la frontière avec l'Algérie.
Jeudi, l'armée française avait indiqué qu'elle était "dans une phase de sécurisation" de ces zones, en particulier vers Tessalit, où elle traque les combattants jihadistes. L'armée française a débuté son intervention au Mali le 11 janvier pour empêcher une offensive des groupes islamistes armés vers le Sud et la capitale Bamako. Les 4.000 militaires français de l'opération Serval sont appuyés par quelque 4.300 soldats africains, dont 1.800 Tchadiens
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/17/97001-20130217FILWWW00053-mali-des-soldats-francais-a-bourem.php
samedi 16 février 2013
vendredi 15 février 2013
jeudi 14 février 2013
mercredi 13 février 2013
Le livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale est en cours de rédaction 3e Génie : le député en visite
Député de la 2e circonscription des Ardennes et membre de la commission de la défense nationale et des forces armées, Christophe Léonard a été accueilli récemment au 3e régiment du Génie.
Cette immersion au plus près des réalités des militaires ardennais, tant sur le plan opérationnel et professionnel que sur le plan humain, s'inscrivait par ailleurs dans le cadre de la rédaction en cours du livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, et de la future loi de programmation militaire.
Le 3e régiment du Génie étant un régiment très opérationnel dont les soldats sont souvent engagés sur l'ensemble des théâtres d'opération, les sapeurs ont expliqué leur quotidien. Ils ont montré qu'entre les opérations extérieures, l'accent était mis sur l'entraînement, la révision des fondamentaux et la préparation opérationnelle en vue de toutes les missions qui peuvent leur être confiées.
Cette année, comme l'a indiqué le chef de corps du « 3 », le colonel Brice Bertrand, de nombreux effectifs seront envoyés en opération : une section partira ces prochains jours pour la Côte d'Ivoire, une compagnie partira pour la Martinique, une section est prévue pour la Guyane en fin d'année et un détachement est actuellement en Polynésie. Sans compter les interventions liées à l'actualité internationale.
Au cours de cette visite, Christophe Léonard a pu en savoir plus sur ses différents interlocuteurs. Qui sont les militaires ? Pourquoi s'engagent-ils ? Pour qui se battent-ils ? Ont-ils le sentiment d'être reconnus pour leur engagement qui peut aller jusqu'au sacrifice ultime ? Mais aussi, dans le cadre de l'engagement sur des missions extérieures, ont-ils le sentiment que leurs besoins ou leurs retours d'expérience sont écoutés et pris en compte ? Il s'est également beaucoup intéressé au soutien psychologique mis en place pour soutenir les soldats, qui exercent un métier qui reste atypique et peut-être mal connu.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-livre-blanc-sur-la-defense-et-la-securite-nationale-est-en-cours-de-redactio
Cette immersion au plus près des réalités des militaires ardennais, tant sur le plan opérationnel et professionnel que sur le plan humain, s'inscrivait par ailleurs dans le cadre de la rédaction en cours du livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, et de la future loi de programmation militaire.
Le 3e régiment du Génie étant un régiment très opérationnel dont les soldats sont souvent engagés sur l'ensemble des théâtres d'opération, les sapeurs ont expliqué leur quotidien. Ils ont montré qu'entre les opérations extérieures, l'accent était mis sur l'entraînement, la révision des fondamentaux et la préparation opérationnelle en vue de toutes les missions qui peuvent leur être confiées.
Cette année, comme l'a indiqué le chef de corps du « 3 », le colonel Brice Bertrand, de nombreux effectifs seront envoyés en opération : une section partira ces prochains jours pour la Côte d'Ivoire, une compagnie partira pour la Martinique, une section est prévue pour la Guyane en fin d'année et un détachement est actuellement en Polynésie. Sans compter les interventions liées à l'actualité internationale.
Au cours de cette visite, Christophe Léonard a pu en savoir plus sur ses différents interlocuteurs. Qui sont les militaires ? Pourquoi s'engagent-ils ? Pour qui se battent-ils ? Ont-ils le sentiment d'être reconnus pour leur engagement qui peut aller jusqu'au sacrifice ultime ? Mais aussi, dans le cadre de l'engagement sur des missions extérieures, ont-ils le sentiment que leurs besoins ou leurs retours d'expérience sont écoutés et pris en compte ? Il s'est également beaucoup intéressé au soutien psychologique mis en place pour soutenir les soldats, qui exercent un métier qui reste atypique et peut-être mal connu.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-livre-blanc-sur-la-defense-et-la-securite-nationale-est-en-cours-de-redactio
mardi 12 février 2013
lundi 11 février 2013
Dix mille postes à pourvoir dans l'armée de terre
Alors que 20 % des demandeurs d'emploi ont moins de 25 ans, s'engager comme soldat peut séduire. Ça tombe bien, l'armée de terre recrute.
DEPUIS le mois d'octobre, Grégory Proth occupe, chaque mercredi, un bureau à la mission locale de Soissons. Un nouveau logo, une nouvelle campagne de promotion, une intervention militaire au Mali plutôt bien accueillie dans l'opinion. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un maximum de recrues dans l'armée. Chaque année, une centaine de jeunes s'engagent dans l'Aisne.
Combien de postes sont à pourvoir et qui peut postuler ?
Grégory Proth : « Nous recherchons 10 000 personnes en France, dans l'armée de terre, à partir de 17 ans et demi. Nous recrutons de sans diplôme à bac + 5. Nous avons un ascenseur social. On peut commencer simple soldat et aspirer à devenir sous-officier, avec une équipe à sa charge. Avec un bac, on peut commencer sous-officier et passer officier au bout de trois ans ».
Dans quels domaines ?
« Certaines personnes ne sont intéressées que par le combat pur. Mais nous avons aussi besoin de spécialistes. Il existe 400 métiers différents dans l'armée de terre. Des mécaniciens, des cuisiniers, des chauffeurs de poids lourds, des magasiniers. J'ai des candidats intéressés pour être serveuse. Elles auront d'abord une formation de soldat de douze semaines. Nous avons beaucoup de candidats intéressés à Soissons, le bouche-à-oreille marche bien. Mais ils ne connaissent pas forcément toutes les opportunités. Venir prendre des renseignements n'engage à rien ».
Un temps de réflexion Quelles démarches faut-il suivre ?
« Ils partent à Nancy passer des tests psychotechniques, sportifs et une visite médicale. Pour être cuisinier, on ne demandera pas une grosse condition physique. Entre le premier contact et la signature, il va se passer cinq à six mois. Ça laisse le temps de la réflexion. Ce sera un dépaysement total, il faut se préparer mentalement à la vie à venir, à quitter la Picardie et ses proches ».
On s'engage pour combien de temps ?
« Lorsque le candidat n'est pas certain de son engagement, on peut commencer par un contrat d'un an. Mais la plupart du temps ce sont des contrats de trois ans. S'il souhaite arrêter au terme de ce délai, il bénéficiera d'une aide à la reconversion ».
Quel est le moteur de ces jeunes ?
« L'aventure, les voyages, le sport. Le fait d'être cadré aussi, certains disent qu'ils en ont besoin ».
À quels salaires peut-on commencer ?
« Un engagé volontaire simple commence à 1 251 euros net, un sous-officier à 1 360 euros. Il est nourri logé. Ensuite cela évolue en fonction du grade et de l'ancienneté ».
La perspective de risquer sa vie ne les effraie pas trop ?
« Ils posent la question, oui. Ils peuvent partir au bout d'un an en opération extérieure. Il y a un risque, bien sûr, mais probablement bien moindre que sur la route ! Au contraire, dans l'armée, nous avons des procédures au quotidien, ce qui permet d'anticiper problèmes et accidents ».
http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/dix-mille-postes-a-pourvoir-dans-larmee-de-terre
DEPUIS le mois d'octobre, Grégory Proth occupe, chaque mercredi, un bureau à la mission locale de Soissons. Un nouveau logo, une nouvelle campagne de promotion, une intervention militaire au Mali plutôt bien accueillie dans l'opinion. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un maximum de recrues dans l'armée. Chaque année, une centaine de jeunes s'engagent dans l'Aisne.
Combien de postes sont à pourvoir et qui peut postuler ?
Grégory Proth : « Nous recherchons 10 000 personnes en France, dans l'armée de terre, à partir de 17 ans et demi. Nous recrutons de sans diplôme à bac + 5. Nous avons un ascenseur social. On peut commencer simple soldat et aspirer à devenir sous-officier, avec une équipe à sa charge. Avec un bac, on peut commencer sous-officier et passer officier au bout de trois ans ».
Dans quels domaines ?
« Certaines personnes ne sont intéressées que par le combat pur. Mais nous avons aussi besoin de spécialistes. Il existe 400 métiers différents dans l'armée de terre. Des mécaniciens, des cuisiniers, des chauffeurs de poids lourds, des magasiniers. J'ai des candidats intéressés pour être serveuse. Elles auront d'abord une formation de soldat de douze semaines. Nous avons beaucoup de candidats intéressés à Soissons, le bouche-à-oreille marche bien. Mais ils ne connaissent pas forcément toutes les opportunités. Venir prendre des renseignements n'engage à rien ».
Un temps de réflexion Quelles démarches faut-il suivre ?
« Ils partent à Nancy passer des tests psychotechniques, sportifs et une visite médicale. Pour être cuisinier, on ne demandera pas une grosse condition physique. Entre le premier contact et la signature, il va se passer cinq à six mois. Ça laisse le temps de la réflexion. Ce sera un dépaysement total, il faut se préparer mentalement à la vie à venir, à quitter la Picardie et ses proches ».
On s'engage pour combien de temps ?
« Lorsque le candidat n'est pas certain de son engagement, on peut commencer par un contrat d'un an. Mais la plupart du temps ce sont des contrats de trois ans. S'il souhaite arrêter au terme de ce délai, il bénéficiera d'une aide à la reconversion ».
Quel est le moteur de ces jeunes ?
« L'aventure, les voyages, le sport. Le fait d'être cadré aussi, certains disent qu'ils en ont besoin ».
À quels salaires peut-on commencer ?
« Un engagé volontaire simple commence à 1 251 euros net, un sous-officier à 1 360 euros. Il est nourri logé. Ensuite cela évolue en fonction du grade et de l'ancienneté ».
La perspective de risquer sa vie ne les effraie pas trop ?
« Ils posent la question, oui. Ils peuvent partir au bout d'un an en opération extérieure. Il y a un risque, bien sûr, mais probablement bien moindre que sur la route ! Au contraire, dans l'armée, nous avons des procédures au quotidien, ce qui permet d'anticiper problèmes et accidents ».
http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/dix-mille-postes-a-pourvoir-dans-larmee-de-terre
dimanche 10 février 2013
1er RTir : naissance de Messaoud V
Le petit et sa mère se portent à merveille. À l’issue d’une période de sevrage de deux mois, Messaoud V rejoindra le régiment pour y suivre une année d’apprentissage de la fonction de mascotte régimentaire, le temps pour ses cornes de faire leur apparition. C’est à compter de l’été 2014 que Messaoud V aura la lourde tâche d’apporter la « baraka » au 1er régiment de tirailleurs d’Épinal. Messaoud IV, quant à lui, bénéficiera d’une retraite bien méritée après sept années durant lesquelles il aura brillamment représenté le régiment.
Le bélier, le bouc et le mouflon constituent les mascottes traditionnelles des tirailleurs nord-africains. Recrutés principalement parmi les bergers et les montagnards d’Afrique du Nord, ceux-ci considéraient ces animaux comme symboles de puissance, de détermination et de virilité, autant de qualités essentielles du guerrier.
La mascotte avait également pour fonction essentielle de leur apporter la « baraka », la chance au combat. À cet effet, le nom de Messaoud signifie « le chanceux ». Héritier des 47 régiments de tirailleurs nord-africains depuis sa recréation en 1994, le 1er RTir perpétue ainsi cette tradition au travers de Messaoud.
Longue vie à Messaoud V !
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/1er-rtir-naissance-de-messaoud-v
Le bélier, le bouc et le mouflon constituent les mascottes traditionnelles des tirailleurs nord-africains. Recrutés principalement parmi les bergers et les montagnards d’Afrique du Nord, ceux-ci considéraient ces animaux comme symboles de puissance, de détermination et de virilité, autant de qualités essentielles du guerrier.
La mascotte avait également pour fonction essentielle de leur apporter la « baraka », la chance au combat. À cet effet, le nom de Messaoud signifie « le chanceux ». Héritier des 47 régiments de tirailleurs nord-africains depuis sa recréation en 1994, le 1er RTir perpétue ainsi cette tradition au travers de Messaoud.
Longue vie à Messaoud V !
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/1er-rtir-naissance-de-messaoud-v
samedi 9 février 2013
Le 35e RAP également déployé au Mali
Depuis le 23 janvier dernier, un détachement du 35e régiment d'artillerie parachutiste est projeté au Mali pour renforcer le dispositif des forces françaises engagées dans l'opération Serval.
Les militaires bigourdans jouent un rôle prépondérant dans l'offensive des forces françaises au nord du Mali. Depuis le début de l'intervention, une centaine d'hommes du 1er RHP qui étaient déployés en Côte d'Ivoire ont traversé la frontière.
Depuis plus de deux semaines, ils ont été rejoints par un détachement de soldats du 35e RAP. Dans un premier temps, après une période de stationnement sur la base de Toulouse, un détachement de liaison, observation, coordination, a été projeté en Côte d'Ivoire. Leur vocation est d'appuyer les troupes amies par des tirs d'artillerie. C'est à partir d'Abidjan que ces équipes du 35e RAP ont été déployées au cours d'opérations aéroportées au Mali.
Du 27 au 29 janvier, les éléments du 35e RAP faisaient partie des unités de la 11e brigade parachutiste mises à terre par parachutage et «poser d'assaut» dans les environs de Gao et Tombouctou (Mali), à l'instar du 2e régiment étranger de parachutistes, du 17e régiment du génie parachutiste et du 1er régiment de chasseurs parachutistes.
Alors que certaines équipes du 35e RAP s'appliquent à renseigner et à appuyer par des moyens d'artillerie terrestres (sol-sol) ou aériens (air-sol) les troupes engagées sur place, d'autres concourent quant à elles à la conception et à la coordination des opérations. Difficile de déterminer précisément le nombre de soldats tarbais du 35e RAP engagés en Afrique de l'Ouest, l'état-major entretenant la plus grande discrétion autour de l'opération Serval. Andy Barréjot
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/09/1556619-le-35e-rap-egalement-deploye-au-mali.html
Les militaires bigourdans jouent un rôle prépondérant dans l'offensive des forces françaises au nord du Mali. Depuis le début de l'intervention, une centaine d'hommes du 1er RHP qui étaient déployés en Côte d'Ivoire ont traversé la frontière.
Depuis plus de deux semaines, ils ont été rejoints par un détachement de soldats du 35e RAP. Dans un premier temps, après une période de stationnement sur la base de Toulouse, un détachement de liaison, observation, coordination, a été projeté en Côte d'Ivoire. Leur vocation est d'appuyer les troupes amies par des tirs d'artillerie. C'est à partir d'Abidjan que ces équipes du 35e RAP ont été déployées au cours d'opérations aéroportées au Mali.
Du 27 au 29 janvier, les éléments du 35e RAP faisaient partie des unités de la 11e brigade parachutiste mises à terre par parachutage et «poser d'assaut» dans les environs de Gao et Tombouctou (Mali), à l'instar du 2e régiment étranger de parachutistes, du 17e régiment du génie parachutiste et du 1er régiment de chasseurs parachutistes.
Alors que certaines équipes du 35e RAP s'appliquent à renseigner et à appuyer par des moyens d'artillerie terrestres (sol-sol) ou aériens (air-sol) les troupes engagées sur place, d'autres concourent quant à elles à la conception et à la coordination des opérations. Difficile de déterminer précisément le nombre de soldats tarbais du 35e RAP engagés en Afrique de l'Ouest, l'état-major entretenant la plus grande discrétion autour de l'opération Serval. Andy Barréjot
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/09/1556619-le-35e-rap-egalement-deploye-au-mali.html
vendredi 8 février 2013
Mali : des soldats français près de l'Algérie
Des soldats français et tchadiens sont arrivés vendredi à Tessalit, dans l'extrême nord-est du Mali, le dernier fief des groupes islamistes armés, à moins de 90 km de la frontière algérienne, a-t-on appris de sources concordantes.
"Les Français et les Tchadiens viennent d'arriver à Tessalit, où ils ont pris le contrôle de l'aéroport", a déclaré une source malienne de sécurité, information confirmée par une source sécuritaire régionale.
jeudi 7 février 2013
Mali : frappes aériennes françaises dans la région de Kidal
L'aviation française concentre ses frappes contre des objectifs des groupes islamistes armés dans la région de Kidal et de Tessalit, dans le nord-est du Mali, a indiqué jeudi le ministère de la Défense. "Les opérations aériennes se poursuivent. L'effort de ces frappes se situe essentiellement dans la région nord de Kidal et dans la région de Tessalit", a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard, au cours du point de presse hebdomadaire. Dans la région de Tombouctou, des éléments des forces terrestres ont conduit des missions de reconnaissance vers le nord et le nord-ouest, a-t-il précisé.
Interrogé sur la présence éventuelle de combattants islamistes dans les régions dont les forces françaises et maliennes ont repris le contrôle, il a souligné que, vu le type d'actions conduites et l'immensité de la zone de conflit, "il est très probable que cela n'a pas permis de ratisser la totalité du terrain".
Quatre soldats maliens ont été tués mercredi dans l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule entre Douentza et Gao, dans le nord du Mali, une zone encore récemment occupée par les groupes islamistes. Les forces françaises ont repris le week-end dernier le contrôle de Kidal, ancien fief des djihadistes dans le nord du Mali, où quelque 1 800 soldats tchadiens sont entrés depuis pour sécuriser la ville. L'aviation française a mené ces derniers jours de nombreux raids contre des dépôts logistiques et des centres d'entraînement des groupes islamistes qui sont retranchés dans la région, en particulier dans le massif des Iforghas.
http://www.lepoint.fr/monde/mali-frappes-aeriennes-francaises-dans-la-region-de-kidal-07-02-2013-1625101_24.php
Interrogé sur la présence éventuelle de combattants islamistes dans les régions dont les forces françaises et maliennes ont repris le contrôle, il a souligné que, vu le type d'actions conduites et l'immensité de la zone de conflit, "il est très probable que cela n'a pas permis de ratisser la totalité du terrain".
Quatre soldats maliens ont été tués mercredi dans l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule entre Douentza et Gao, dans le nord du Mali, une zone encore récemment occupée par les groupes islamistes. Les forces françaises ont repris le week-end dernier le contrôle de Kidal, ancien fief des djihadistes dans le nord du Mali, où quelque 1 800 soldats tchadiens sont entrés depuis pour sécuriser la ville. L'aviation française a mené ces derniers jours de nombreux raids contre des dépôts logistiques et des centres d'entraînement des groupes islamistes qui sont retranchés dans la région, en particulier dans le massif des Iforghas.
http://www.lepoint.fr/monde/mali-frappes-aeriennes-francaises-dans-la-region-de-kidal-07-02-2013-1625101_24.php
mercredi 6 février 2013
Commercy : « Dissoudre est un crève-cœur »
Le chef d’état-major de l’armée de terre en visite au 8 e RA de Commercy qui sera dissous en juillet
Commercy. Le chef d’État-major de l’armée de terre, le général Bertrand Ract Madoux, a visité hier le 8 e RA de Commercy. Une visite dans l’intimité pour prendre la température du moral des troupes qui se préparent à la dissolution d’un des plus anciens régiments de France. Entretien.
Mon général, quel est l’objet de votre présence à Commercy où va disparaître un régiment fondé en 1792 ?
Je rends visite aux hommes de ce régiment qui va être dissous pour voir comment se prépare le départ, voir les besoins dans cette période. J’ai aussi rencontré le maire de la ville, Bernard Muller. C’est un crève-cœur. C’est un choc pour tout le monde, la communauté militaire c’est-à-dire ceux qui servent et les anciens du régiment mais aussi son environnement, la ville où il se trouve. On sait combien les liens sont étroits entre un régiment et son environnement.
Considérez-vous que les choses ont été faites de la meilleure des manières dans la dissolution du 8 eRA ?
Il y a eu la volonté de le gérer le plus humainement possible. Des facteurs ont pesé sur la prise de décisions. Avec des effets positifs puisque le régiment est resté plus longtemps que prévu et des effets négatifs comme de l’inquiétude et des troubles liés à la durée entre la décision et la mise en œuvre du moment de la dissolution. J’ai tenu à ce que le régiment et la ville l’apprennent en même temps. En juillet dernier, j’ai donc envoyé mon bras droit et le cabinet du ministre a appelé le maire pour l’informer de notre décision et de la date de la dissolution. Les gens du régiment ont compris que l’on mettrait tout en œuvre pour réussir cette affaire. Ma visite me confirme que cela se passe le mieux possible.
Le 8 e RA est-il le dernier régiment qui va disparaître alors que se profile le nouveau livre blanc de la défense avec de nouvelles restructurations ?
C’est le dernier en 2013. Le livre blanc sera rendu public dans quelques semaines et il y aura ensuite pendant l’été une loi de programmation militaire qui définira les formats et le détail des chiffres. Un des objectifs est de répondre au changement de situation économique. Même si on va agir sur les formats des armées, les régiments, base et bateau, l’idée est cependant de garder un outil de défense adapté à la menace et selon les réalités économiques. Soyez bien sûr que je me battrai à l’avenir pour limiter le nombre de dissolution. C’est mon travail de prouver que l’on est arrivé à un niveau minimum d’armée de terre en terme d’hommes et matériels. Mais il faut encore s’attendre à quelques restructurations. J’espère le moins possible. À chaque réorganisation, l’armée de terre est très fortement sollicitée mais elle a toujours répondu avec courage et su relever les défis fixés. J’estime que l’on est à un niveau minimum de volume et toute décision visant à réduire les capacités actuelles serait à prendre avec beaucoup de précaution.
L’opération au Mali engage de nombreux soldats. Quelle comparaison avec l’Afghanistan ?
L’adversaire est comparable sur certains aspects. Au Mali, il s’est comporté en envahisseur en imposant des règles de vie aux populations. Cela a suscité un rejet de la part de cette dernière qui a appelé à l’aide. L’appel a été entendu par la France. Nous sommes très fiers du comportement des soldats de l’armée de Terre. Ils ont fait preuve d’une grande réactivité et d’un grand courage. Cela caractérisait déjà leur engagement en Afghanistan. Notre dispositif de sélection et de formation est performant. Cela fait partie des bijoux que je souhaite préserver à l’avenir.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/02/06/dissoudre-est-un-creve-coeur
Quand les soldats du «17» ont sauté sur Tombouctou
Les soldats du 17e RGP ont pris part à l'opération Serval au Mali. Ils ont notamment sauté sur Tombouctou avec les légionnaires du 2e REP... Retour sur une opération qui a demontré les savoir-faire des sapeurs parachutistes montalbanais.
L'opération Serval au Mali ? Le régiment montalbanais en a vaillamment pris sa part comme en témoignent les grandes heures de cette opération inédite. Retour sur le déroulé des opérations…
Dans la journée du lundi 28 janvier, un groupe d'équipement de zone de poser du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) a été largué avec ses matériels sur l'aéroport de Tombouctou. Au cours de la nuit précédente, d'autres soldats du «17» avaient été parachutés au nord de Tombouctou, avec des légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (REP). Le samedi 26 janvier, un autre détachement du 17 avait déjà effectué un poser d'assaut sur l'aéroport de Gao.
Cette opération permet à court ou moyen terme le déploiement de la mission internationale de soutien au Mali (MISMA) et de la mission de l'Union Européenne et enfin assure le gouvernement en place du soutien de la France à la permanence des institutions tout comme à la sécurité des ressortissants.
Les soldats du 17e RGP détachés de l'opération Licorne au profit de l'opération Serval, sont ainsi passés sous commandement du groupement tactique interarmes (GTIA) du 21e RIMa à leur arrivée à Bamako. Après avoir parcouru plusieurs milliers de kilomètres, ils sont à présent déployés à Gao et à Kidal. Les sapeurs parachutistes du 17e RGP ont notamment effectué la vérification de non-pollution (VNP) de la piste et de l'aéroport de Tombouctou, assurant ainsi la sécurité de cette zone.
Placé en alerte Guépard, un nouveau détachement du 17e RGP est parti de Montauban, le mercredi 23 janvier pour la Côte d'Ivoire afin de renforcer le dispositif de la force Licorne et de servir éventuellement de réserve à l'opération Serval. Deux jours après leur arrivée à Abidjan, des sapeurs parachutistes du «17» ont participé au poser d'assaut sur l'aéroport de Gao et œuvrent depuis à la dépollution de la zone.
La zone de Tombouctou sécurisée, le groupe d'équipement de zone de poser (GEZP) a pu être largué sur l'aéroport avec son matériel afin de réhabiliter la piste d'atterrissage. Les sapeurs parachutistes ont rétabli cette piste en 24 heures Plus de 2 000 mètres ont été remis en état permettant ainsi la reprise du trafic aérien. Cette capacité est unique en Europe. Le 17e RGP est le seul régiment capable de sauter avec ses matériels spécifiques afin de rétablir une piste n'importe où dans le monde.
Leurs missions accomplies au profit des troupes françaises déployées au Mali en appui des FAM, la majorité des sapeurs parachutistes est à présent retournée à Abidjan. Le détachement du 17, intégré au GTIA du 21e RIMa est toujours autour de Tombouctou en appui des forces maliennes.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/06/1554093-quand-les-soldats-du-17-ont-saute-sur-tombouctou.html
L'opération Serval au Mali ? Le régiment montalbanais en a vaillamment pris sa part comme en témoignent les grandes heures de cette opération inédite. Retour sur le déroulé des opérations…
Dans la journée du lundi 28 janvier, un groupe d'équipement de zone de poser du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) a été largué avec ses matériels sur l'aéroport de Tombouctou. Au cours de la nuit précédente, d'autres soldats du «17» avaient été parachutés au nord de Tombouctou, avec des légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (REP). Le samedi 26 janvier, un autre détachement du 17 avait déjà effectué un poser d'assaut sur l'aéroport de Gao.
Au Mali dans le cadre de l'opération Serval
Engagés depuis Abidjan aux côtés de soldats du 3e RPIMa et du 1er RHP dès le lundi 14 janvier, les soldats du «17» sont arrivés à Bamako où ils ont donc pris part à l'opération Serval. «Cette opération visait tout d'abord à stopper l'offensive des groupes terroristes en liaison et en appui des forces armées malienne afin que le pays recouvre son intégralité territoriale et sa souveraineté», expliquent les autorités militaires.Cette opération permet à court ou moyen terme le déploiement de la mission internationale de soutien au Mali (MISMA) et de la mission de l'Union Européenne et enfin assure le gouvernement en place du soutien de la France à la permanence des institutions tout comme à la sécurité des ressortissants.
Les soldats du 17e RGP détachés de l'opération Licorne au profit de l'opération Serval, sont ainsi passés sous commandement du groupement tactique interarmes (GTIA) du 21e RIMa à leur arrivée à Bamako. Après avoir parcouru plusieurs milliers de kilomètres, ils sont à présent déployés à Gao et à Kidal. Les sapeurs parachutistes du 17e RGP ont notamment effectué la vérification de non-pollution (VNP) de la piste et de l'aéroport de Tombouctou, assurant ainsi la sécurité de cette zone.
Placé en alerte Guépard, un nouveau détachement du 17e RGP est parti de Montauban, le mercredi 23 janvier pour la Côte d'Ivoire afin de renforcer le dispositif de la force Licorne et de servir éventuellement de réserve à l'opération Serval. Deux jours après leur arrivée à Abidjan, des sapeurs parachutistes du «17» ont participé au poser d'assaut sur l'aéroport de Gao et œuvrent depuis à la dépollution de la zone.
2 000 mètres de piste remis en état pour le trafic aérien
Au nord de Tombouctou, l'important détachement du «17» largué dans la nuit du dimanche au lundi 28 janvier a donc pu mener à bien les missions qui lui avaient été fixées. Le savoir-faire génie de ce détachement montalbanais a permis de réaliser des fouilles de caches d'armes et d'effectuer des VNP de bâtiments, assurant ainsi la sécurité de l'ensemble du dispositif malien et français sur place.La zone de Tombouctou sécurisée, le groupe d'équipement de zone de poser (GEZP) a pu être largué sur l'aéroport avec son matériel afin de réhabiliter la piste d'atterrissage. Les sapeurs parachutistes ont rétabli cette piste en 24 heures Plus de 2 000 mètres ont été remis en état permettant ainsi la reprise du trafic aérien. Cette capacité est unique en Europe. Le 17e RGP est le seul régiment capable de sauter avec ses matériels spécifiques afin de rétablir une piste n'importe où dans le monde.
Leurs missions accomplies au profit des troupes françaises déployées au Mali en appui des FAM, la majorité des sapeurs parachutistes est à présent retournée à Abidjan. Le détachement du 17, intégré au GTIA du 21e RIMa est toujours autour de Tombouctou en appui des forces maliennes.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/06/1554093-quand-les-soldats-du-17-ont-saute-sur-tombouctou.html
Mali: début de retrait des troupes françaises "à partir de mars" (Fabius)
Le nombre de soldats français au Mali devrait commencer à diminuer "à partir de mars, si tout se passe comme prévu", a déclaré le chef de la diplomatie française Laurent Fabius dans une interview au quotidien Metro à paraître demain."Je pense qu'à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer", a déclaré Fabius, alors que près de 4.000 soldats français sont engagés au Mali.
"La France n'a pas vocation à rester durablement au Mali. Ce sont les Africains et les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de ce pays", a répété le ministre des Affaires étrangères. "C'est pourquoi nous allons, progressivement, passer le relais à la Misma (la mission militaire africaine, ndlr). Nous-mêmes, nous allons continuer à agir au nord, où il reste des foyers terroristes", a-t-il ajouté.
"Il faut rester sur ses gardes"
Cette force africaine doit à terme comprendre environ 6.000 soldats, dont 2.000 seulement sont déjà au Mali. Un contingent distinct de 2.000 Tchadiens est lui déjà presque entièrement déployé. "Une première phase a été menée, très efficace, pour bloquer les groupes terroristes et reconquérir les villes" du nord, a déclaré Laurent Fabius. "Les groupes narco-terroristes ont été stoppés, grâce aux frappes. Mais il peut toujours se produire des actions individuelles. Il faut rester sur ses gardes, au Mali comme dans les pays voisins. Chacun doit avoir à l'esprit que le risque est toujours présent", a poursuivi Fabius.
La France a lancé son opération militaire au Mali le 11 janvier, pour bloquer une offensive vers le sud des groupes armés islamistes qui contrôlaient le nord du pays depuis plus de neuf mois. Depuis, les grandes villes du nord, Gao et Tombouctou ont été reprises. A Kidal, dans l'extrême nord-est malien, les soldats français contrôlent l'aéroport tandis que la ville elle-même est "sécurisée" par quelque 1.800 militaires tchadiens, selon Paris.
Pour la première fois, les autorités françaises ont donné mardi soir un bilan des frappes aériennes et des combats qui opposent soldats français et maliens aux islamistes au Mali: "plusieurs centaines" de combattants islamistes ont été tués en plus de trois semaines d'intervention militaire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/05/97001-20130205FILWWW00713-mali-debut-de-retrait-des-troupes-francaises-a-partir-de-mars-fabius.php
"La France n'a pas vocation à rester durablement au Mali. Ce sont les Africains et les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de ce pays", a répété le ministre des Affaires étrangères. "C'est pourquoi nous allons, progressivement, passer le relais à la Misma (la mission militaire africaine, ndlr). Nous-mêmes, nous allons continuer à agir au nord, où il reste des foyers terroristes", a-t-il ajouté.
"Il faut rester sur ses gardes"
Cette force africaine doit à terme comprendre environ 6.000 soldats, dont 2.000 seulement sont déjà au Mali. Un contingent distinct de 2.000 Tchadiens est lui déjà presque entièrement déployé. "Une première phase a été menée, très efficace, pour bloquer les groupes terroristes et reconquérir les villes" du nord, a déclaré Laurent Fabius. "Les groupes narco-terroristes ont été stoppés, grâce aux frappes. Mais il peut toujours se produire des actions individuelles. Il faut rester sur ses gardes, au Mali comme dans les pays voisins. Chacun doit avoir à l'esprit que le risque est toujours présent", a poursuivi Fabius.
La France a lancé son opération militaire au Mali le 11 janvier, pour bloquer une offensive vers le sud des groupes armés islamistes qui contrôlaient le nord du pays depuis plus de neuf mois. Depuis, les grandes villes du nord, Gao et Tombouctou ont été reprises. A Kidal, dans l'extrême nord-est malien, les soldats français contrôlent l'aéroport tandis que la ville elle-même est "sécurisée" par quelque 1.800 militaires tchadiens, selon Paris.
Pour la première fois, les autorités françaises ont donné mardi soir un bilan des frappes aériennes et des combats qui opposent soldats français et maliens aux islamistes au Mali: "plusieurs centaines" de combattants islamistes ont été tués en plus de trois semaines d'intervention militaire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/05/97001-20130205FILWWW00713-mali-debut-de-retrait-des-troupes-francaises-a-partir-de-mars-fabius.php
mardi 5 février 2013
Papa s’en va-t-en guerre ce soir sur France 2
Mardi 5 février sur France 2 dans Infrarouge à 22h45, suivez le film poignant de Géraud Burin des Roziers, qui dépeint la guerre du côté des familles. Il y a la guerre, loin, en Afghanistan. Et il y a la guerre, telle qu’ils la vivent : eux, les enfants, les femmes de soldats. Pendant un an, cet ancien officier chasseur alpin, puis reporter de guerre, qui a connu personnellement cette séparation avec les siens, a suivi ces enfants.
Voir la bande annonce sur ce lien.....................
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/bande-annonce-papa-s-en-va-t-en-guerre
Voir la bande annonce sur ce lien.....................
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/bande-annonce-papa-s-en-va-t-en-guerre
Opération Serval : point de situation du 4 février 2013
Depuis le 31 janvier 2013, les opérations aériennes françaises se sont poursuivies avec plus de 135 sorties aériennes dont près d’une trentaine dédiées à la chasse. Ces opérations ont permis le traitement de 25 d’objectifs, principalement des dépôts logistiques et des centres d’entrainement au Nord de Kidal, dans les zones d’Aguelhok et Tessalit. Ces frappes ont été réalisées par les avions de chasse mais également par les hélicoptères d’attaque.
Au sol, les forces françaises avec les forces africaines et les forces armées maliennes poursuivent le contrôle de la boucle du Niger et consolident le dispositif militaire sur les villes de Tombouctou et de Gao avec l’installation de plusieurs éléments de la MISMA et des FAM.
A Kidal, 1800 soldats de l’armée tchadienne sont entrés dans la ville afin de la sécuriser. Les français poursuivent quant à eux le contrôle de l’aéroport grâce au renfort de deux sections parachutistes du 1er RCP de Pamiers. .
Un S/GTIA blindé armé par le 1er RIMA d’Angoulême a renforcé le dispositif à Gao dans la journée du 2 février. Il était parti de Niamey au Niger la veille au soir. Il renforce ainsi les éléments français déjà présents.
Ainsi, ce sont près de 4 000 soldats français qui sont présents sur le sol malien. A leurs côtés, près de 3 800 soldats africains sont désormais présents au Mali, dont un peu plus de 2 000 soldats de la MISMA appartenant au Togo (640), au Burkina Faso (500), au Nigéria (240), au Niger (500), au Bénin (90) et au Sénégal (50). D’autres éléments sont attendus dans les semaines à venir.
lundi 4 février 2013
Hommage de Biden aux soldats français
Le vice-président américain Joe Biden, reçu aujourd'hui par le président François Hollande à l'Elysée, a rendu hommage au "courage" et à la "compétence impressionnante" des soldats français et a félicité la France pour son "action décisive" au Mali.
"Au nom du président américain et au nom du peuple américain, nous vous félicitons pour votre action décisive (au Mali) et je dois aussi louer la compétence impressionnante des forces militaires françaises (...) Vous avez des forces armées très courageuses et très compétentes", a déclaré le vice-président américain lors d'une déclaration au côté du président Hollande.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/04/97001-20130204FILWWW00494-hommage-de-biden-aux-soldats-francais.php
dimanche 3 février 2013
Mali: fortes frappes aériennes à Kidal
D'"importantes frappes aériennes" ont été effectuées dans la nuit au nord de Kidal et dans la région de Tessalit, au Mali, a annoncé le porte-parole de l'état-major des armées françaises.
Le colonel Thierry Burkhard a précisé que ces bombardements visaient "des dépôts logistiques et des centres d'entraînement" des groupes islamistes armés, dans ces zones proches de la frontière avec l'Algérie. Après les prises successives de Gao puis Tombouctou, les Français avaient pris le contrôle de l'aéroport de Kidal il y a cinq jours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/03/97001-20130203FILWWW00046-mali-fortes-frappes-aeriennes-a-kidal.php
Le colonel Thierry Burkhard a précisé que ces bombardements visaient "des dépôts logistiques et des centres d'entraînement" des groupes islamistes armés, dans ces zones proches de la frontière avec l'Algérie. Après les prises successives de Gao puis Tombouctou, les Français avaient pris le contrôle de l'aéroport de Kidal il y a cinq jours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/03/97001-20130203FILWWW00046-mali-fortes-frappes-aeriennes-a-kidal.php
Cagnac-les-Mines. Les gendarmes albigeois s'exercent au tir de nuit
Tour à tour, les gendarmes de la compagnie d'Albi s'entraînent au tir de nuit en forêt sur le site de l'Association sportive de tir Albi-Cagnac. Nous les avons accompagnés.
«Je souhaite à chaque gendarme de ne jamais avoir à sortir son arme durant sa carrière.» C'est le vœu du capitaine Thierry Damerval, commandant de la compagnie de gendarmerie d'Albi. Néanmoins, comme pour tout militaire, c'est une éventualité à laquelle il faut se préparer. «Une situation peut dégénérer très vite, surtout la nuit où les gens qui sont dehors ne sont pas toujours les mieux intentionnés. On s'entraîne pour agir. On agit comme on s'y est entraîné. C'est notre axiome», poursuit l'officier albigeois. Il l'applique en formant également les quelque 90 hommes - et femmes - sous ses ordres au tir de nuit. «La plupart n'en ont jamais fait. C'est une très bonne expérience», dit le capitaine. Les séances ont lieu de nuit, en hiver, en forêt de Saint-Quintin à Cagnac-les-Mines, sur le site de l'Association sportive de tir Albi-Cagnac (Astac). Empruntant l'ancienne voie ferrée Albi-Cagnac, «ce chemin noir» boueux, lugubre, paraît beaucoup plus long qu'en plein jour. Le trajet met dans l'ambiance et on est content de voir les véhicules bleu gendarme à l'arrivée, comme pris d'une peur irrationnelle. «La nuit, la perception est complètement différente», commente le capitaine Yannick Ultréras, adjoint du commandant de compagnie et directeur de tir. Cela fait aussi partie de l'exercice. «Le manque d'éclairage induit un stress. Le tir se fait à la seule lumière des gyrophares, dans les conditions réelles d'intervention nocturne, ce qui entraîne une montée d'adrénaline. Rien que le fait de saisir en aveugle son arme à la ceinture change», complète le capitaine Ultréras.
Chaque gendarme tire à une distance de 3 à 7 mètres sur la cible, comme en situation où il se trouve le plus souvent en état de légitime défense. Utilisant les trois armes de 9 et 12 mm en usage dans la gendarmerie, les tireurs expédient dans la cible dix cartouches.
L'effectif reste derrière une chaîne à l'écart du pas de tir, où seuls les tireurs, quatre à la fois, ont accès. L'adjudant-chef Stéphane Bertrand et le gendarme Luc Cruagnes, instructeurs au peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) d'Albi assurent le rôle de moniteur. Le commandant et son adjoint veillent aussi au grain pour la sécurité, renforcée on l'imagine. Il ne s'agit pas de prendre des risques, encore plus grands de nuit.
Les séances se font en début de soirée, pour ne pas importuner les riverains avec le bruit.
Chaque fois qu'un doigt appuie sur la gâchette, on aperçoit une flamme jaillir de l'arme, comme un chalumeau. C'est ce soir que j'ai compris l'expression «coup de feu».
http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/30/1547892-cagnac-les-mines-les-gendarmes-albigeois-s-exercent-au-tir-de-nuit.html
«Je souhaite à chaque gendarme de ne jamais avoir à sortir son arme durant sa carrière.» C'est le vœu du capitaine Thierry Damerval, commandant de la compagnie de gendarmerie d'Albi. Néanmoins, comme pour tout militaire, c'est une éventualité à laquelle il faut se préparer. «Une situation peut dégénérer très vite, surtout la nuit où les gens qui sont dehors ne sont pas toujours les mieux intentionnés. On s'entraîne pour agir. On agit comme on s'y est entraîné. C'est notre axiome», poursuit l'officier albigeois. Il l'applique en formant également les quelque 90 hommes - et femmes - sous ses ordres au tir de nuit. «La plupart n'en ont jamais fait. C'est une très bonne expérience», dit le capitaine. Les séances ont lieu de nuit, en hiver, en forêt de Saint-Quintin à Cagnac-les-Mines, sur le site de l'Association sportive de tir Albi-Cagnac (Astac). Empruntant l'ancienne voie ferrée Albi-Cagnac, «ce chemin noir» boueux, lugubre, paraît beaucoup plus long qu'en plein jour. Le trajet met dans l'ambiance et on est content de voir les véhicules bleu gendarme à l'arrivée, comme pris d'une peur irrationnelle. «La nuit, la perception est complètement différente», commente le capitaine Yannick Ultréras, adjoint du commandant de compagnie et directeur de tir. Cela fait aussi partie de l'exercice. «Le manque d'éclairage induit un stress. Le tir se fait à la seule lumière des gyrophares, dans les conditions réelles d'intervention nocturne, ce qui entraîne une montée d'adrénaline. Rien que le fait de saisir en aveugle son arme à la ceinture change», complète le capitaine Ultréras.
Chaque gendarme tire à une distance de 3 à 7 mètres sur la cible, comme en situation où il se trouve le plus souvent en état de légitime défense. Utilisant les trois armes de 9 et 12 mm en usage dans la gendarmerie, les tireurs expédient dans la cible dix cartouches.
L'effectif reste derrière une chaîne à l'écart du pas de tir, où seuls les tireurs, quatre à la fois, ont accès. L'adjudant-chef Stéphane Bertrand et le gendarme Luc Cruagnes, instructeurs au peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) d'Albi assurent le rôle de moniteur. Le commandant et son adjoint veillent aussi au grain pour la sécurité, renforcée on l'imagine. Il ne s'agit pas de prendre des risques, encore plus grands de nuit.
Les séances se font en début de soirée, pour ne pas importuner les riverains avec le bruit.
Chaque fois qu'un doigt appuie sur la gâchette, on aperçoit une flamme jaillir de l'arme, comme un chalumeau. C'est ce soir que j'ai compris l'expression «coup de feu».
http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/30/1547892-cagnac-les-mines-les-gendarmes-albigeois-s-exercent-au-tir-de-nuit.html
samedi 2 février 2013
"Les États-Unis admirent l’initiative de la France"
Quel bilan faites-vous de l’opération Serval?
En tant que responsable du Pentagone, je peux vous dire que très peu de pays dans le monde ont la capacité de prendre seuls une initiative sécuritaire de grande envergure, et la France est l’un de ceux-là. C’est ce que nous admirons et nous savons à quel point c’est dur. C’est vrai aussi que nous n’aimons jamais agir seuls et que l’on est plus fort avec d’autres. Voilà pourquoi nous sommes heureux d’aider notre vieil allié français dans ses efforts. Mon mot français préféré, c’est "audace".
En tant que responsable du Pentagone, je peux vous dire que très peu de pays dans le monde ont la capacité de prendre seuls une initiative sécuritaire de grande envergure, et la France est l’un de ceux-là. C’est ce que nous admirons et nous savons à quel point c’est dur. C’est vrai aussi que nous n’aimons jamais agir seuls et que l’on est plus fort avec d’autres. Voilà pourquoi nous sommes heureux d’aider notre vieil allié français dans ses efforts. Mon mot français préféré, c’est "audace".
Pourquoi, malgré tout, avoir attendu deux semaines pour envoyer des avions ravitailleurs afin d’aider l’armée de l’air française dans ses opérations au Mali?
Il n’y a aucune hésitation de notre côté pour savoir s’il fallait aider cette opération française. Nous sommes reconnaissants à la France de l’avoir entreprise et nous savons qu’il s’agissait d’une opération qui servait nos intérêts mutuels. Sauf que notre système de prise de décision repose sur de longues délibérations et que le Président doit respecter un certain nombre de procédures qui paraissent interminables. Or fournir une assistance en ravitaillement en vol équivaut pour nous à une participation à des opérations de guerre, qui nécessite de passer par un circuit d’autorisations élaboré dans lequel notre argumentaire doit être sans failles. Au Pentagone, comme à la Maison-Blanche, je le répète, il n’y a eu aucune hésitation, nous étions conscients de l’enjeu stratégique de cette affaire.
Il n’y a aucune hésitation de notre côté pour savoir s’il fallait aider cette opération française. Nous sommes reconnaissants à la France de l’avoir entreprise et nous savons qu’il s’agissait d’une opération qui servait nos intérêts mutuels. Sauf que notre système de prise de décision repose sur de longues délibérations et que le Président doit respecter un certain nombre de procédures qui paraissent interminables. Or fournir une assistance en ravitaillement en vol équivaut pour nous à une participation à des opérations de guerre, qui nécessite de passer par un circuit d’autorisations élaboré dans lequel notre argumentaire doit être sans failles. Au Pentagone, comme à la Maison-Blanche, je le répète, il n’y a eu aucune hésitation, nous étions conscients de l’enjeu stratégique de cette affaire.
Comment réagissez-vous au fait que les Européens aient été si peu nombreux à aider la France ou à offrir si peu d’aide?
C’est ce qui rend l’action de la France encore plus admirable! J’espère que, dans les années à venir, chacun aura à cœur de réfléchir sur ses besoins stratégiques – c’est toute l’utilité chez vous du Livre blanc – et sur ce que chaque nation peut faire en fonction de son budget. Les Français et les Américains doivent comprendre que la sécurité n’est pas gratuite, qu’elle a un coût, et que cela suppose des investissements conséquents pour agir avec efficacité.
C’est ce qui rend l’action de la France encore plus admirable! J’espère que, dans les années à venir, chacun aura à cœur de réfléchir sur ses besoins stratégiques – c’est toute l’utilité chez vous du Livre blanc – et sur ce que chaque nation peut faire en fonction de son budget. Les Français et les Américains doivent comprendre que la sécurité n’est pas gratuite, qu’elle a un coût, et que cela suppose des investissements conséquents pour agir avec efficacité.
Les pilotes de l'armée à l'épreuve du froid
Le personnel navigant apprend à survivre dans la neige en cas de crash en montagne...
Un peu plus loin, Sébastien et Chloé, deux élèves pilotes d'hélicoptère, ont pu se mettre à l'abri. Il faut occuper le temps. «Nous allons jouer au morpion», lance la jeune militaire. Car dans ces conditions, il est indispensable de s'occuper l'esprit. Peu avant la tombée de la nuit, l'exercice est interrompu à cause des fortes précipitations et des risques d'avalanche. «Dommage, même si en quelques heures seulement, on a déjà pu se rendre compte ce que c'était d'avoir froid», reconnaît Antony. Cet été, une partie d'entre eux partira à Djibouti pour survivre dans le désert.
http://www.20minutes.fr/societe/1089163-pilotes-armee-a-epreuve-froid
De notre envoyé spécial à Barèges
Survivre. Pour les pilotes de chasse, cela s'apprend. Les personnels navigants de l'armée de l'air suivent régulièrement des stages en pleine montagne pour acquérir les bons réflexes en cas de crash ou d'éjection sur des sommets enneigés. La semaine dernière, ils bravaient la tempête et ses températures négatives à Barèges (Hautes-Pyrénées). 20 Minutes les a suivis.>> Les images de ce stage de survie sont à voir par ici
Le scénario de l'exercice est catastrophique. Contraints de s'éjecter de leur Rafale, les pilotes atterrissent au beau milieu de la montagne avec comme seul allié, leur sac de survie. Construction de raquettes de fortune, d'abris, bain de neige pour se sécher, feu, utilisation d'un appareil de recherche de victimes d'avalanche (Arva)… Après avoir été formés par des instructeurs et des guides de haute montagne, les stagiaires doivent survivre pendant vingt-quatre heures. «La faim tue en quelques semaines, la soif en quelques jours, le froid en quelques heures et une mauvaise décision à cause de la peur en quelques secondes», a coutume de rappeler le lieutenant-colonel Sébastien Théoleyre, chef de l'école de survie. «L'idée est de leur apprendre les bons réflexes et savoir se protéger. Au cas où…», poursuit-il.«Nous allons jouer au morpion»
Seul dans la poudreuse, Antony, 24 ans, un élève pilote en pré-spécialisation chasse, creuse pour se constituer une cave à neige, dans laquelle il gonfle son canot de survie. «Il faut faire attention à ses habits. Ne pas trop se mouiller pour ne pas cailler quand la température descendra», préconise-t-il.Un peu plus loin, Sébastien et Chloé, deux élèves pilotes d'hélicoptère, ont pu se mettre à l'abri. Il faut occuper le temps. «Nous allons jouer au morpion», lance la jeune militaire. Car dans ces conditions, il est indispensable de s'occuper l'esprit. Peu avant la tombée de la nuit, l'exercice est interrompu à cause des fortes précipitations et des risques d'avalanche. «Dommage, même si en quelques heures seulement, on a déjà pu se rendre compte ce que c'était d'avoir froid», reconnaît Antony. Cet été, une partie d'entre eux partira à Djibouti pour survivre dans le désert.
http://www.20minutes.fr/societe/1089163-pilotes-armee-a-epreuve-froid