Depuis le 31 janvier 2013, les opérations aériennes françaises se sont poursuivies avec plus de 135 sorties aériennes dont près d’une trentaine dédiées à la chasse. Ces opérations ont permis le traitement de 25 d’objectifs, principalement des dépôts logistiques et des centres d’entrainement au Nord de Kidal, dans les zones d’Aguelhok et Tessalit. Ces frappes ont été réalisées par les avions de chasse mais également par les hélicoptères d’attaque.
Au sol, les forces françaises avec les forces africaines et les forces armées maliennes poursuivent le contrôle de la boucle du Niger et consolident le dispositif militaire sur les villes de Tombouctou et de Gao avec l’installation de plusieurs éléments de la MISMA et des FAM.
A Kidal, 1800 soldats de l’armée tchadienne sont entrés dans la ville afin de la sécuriser. Les français poursuivent quant à eux le contrôle de l’aéroport grâce au renfort de deux sections parachutistes du 1er RCP de Pamiers. .
Un S/GTIA blindé armé par le 1er RIMA d’Angoulême a renforcé le dispositif à Gao dans la journée du 2 février. Il était parti de Niamey au Niger la veille au soir. Il renforce ainsi les éléments français déjà présents.
Ainsi, ce sont près de 4 000 soldats français qui sont présents sur le sol malien. A leurs côtés, près de 3 800 soldats africains sont désormais présents au Mali, dont un peu plus de 2 000 soldats de la MISMA appartenant au Togo (640), au Burkina Faso (500), au Nigéria (240), au Niger (500), au Bénin (90) et au Sénégal (50). D’autres éléments sont attendus dans les semaines à venir.
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