Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
vendredi 30 novembre 2012
jeudi 29 novembre 2012
mercredi 28 novembre 2012
mardi 27 novembre 2012
Fermeture du 8e RA de Commercy : une rencontre pour rien
Paris. La semaine dernière, un appel de dernière minute du préfet de la Meuse Isabelle Dilhac leur annonçant une rencontre à Matignon avaient encouragé les élus, les syndicats et les commerçants de Commercy à renoncer à une manifestation devant l’Élysée pour dénoncer la dissolution du 8e régiment d’artillerie.
Cette rencontre s’est déroulée hier entre des conseillers techniques du Premier ministre, du ministre de la Défense et de l’Aménagement du territoire, le préfet de la Meuse et une délégation conduite par Bernard Muller, le maire de Commercy et le député Bertrand Pancher (élus, syndicalistes, commerçants).
Elle n’a rien donné. « Il n’y a pas eu d’annonce particulière sinon la confirmation de la suppression du régiment sans compensation immédiate et sans remplacement par une autre unité militaire. On doit se revoir en mars avril pour faire le point sur le contrat de développement économique. Je ne suis pas satisfait », constatait, désabusé, Bernard Muller.
Il veut prendre un peu de temps avant d’envisager la suite. « Nous devons débriefer. Nous avons demandé un deuxième plan de développement économique. Ils nous ont parlé du centre de formation de CMI pour les opérateurs de canons et de tourelles. On en saura plus au premier semestre. Selon eux, la dissolution est programmée depuis 2008 ». Ce centre de formation serait, selon certains connaisseurs du dossier dont Gérard Longuet, loin d’être acquis car soumis à la signature d’un contrat de vente de blindés à l’étranger. En marge de la réunion où il n’était pas, Christian Namy a demandé des précisions au préfet pour savoir ce n’est qu’un simple effet d’annonce.
Au cours des discussions de près de deux heures, les représentants du gouvernement sont restés sur la position annoncée en catimini par un général en août dernier : la dissolution du 8e RA interviendra le 1er juillet. Une pilule difficile à avaler pour Bernard Muller qui espérait autre chose d’un gouvernement, socialiste comme lui. Il aurait avoué vivement son incompréhension qu’un gouvernement soutenu par sa ville entérine la décision.
Évoquant les pertes d’activité avec le départ des soldats, les commerçants par la voix du président de l’UCIA, Serge Dupuis, ont réclamé un moratoire ou au moins une zone franche en attendant les 400 emplois de Safran et l’arrivée d’autres entreprises. Sans succès. « Je ne m’attendais à rien et je ne suis pas déçu », annonce Bertrand Pancher (UDI). « Ils nous ont répondu Non pour surseoir, Non pour un départ partiel. Ils font fi du développement du territoire. Les échanges ont été animés. Selon eux, le départ était programmé pour 2013, oubliant l’engagement de Nicolas Sarkozy. »
Le député de la Meuse envisage plus que jamais d’aller en justice. Il poursuit dès ce matin la bataille en posant une question au ministre de la Défense lors des questions au gouvernement à l’Assemblée. Sans attendre de miracle pour autant. Sur tous les fronts, le combat se complique.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/11/27/une-rencontre-pour-rien
Cette rencontre s’est déroulée hier entre des conseillers techniques du Premier ministre, du ministre de la Défense et de l’Aménagement du territoire, le préfet de la Meuse et une délégation conduite par Bernard Muller, le maire de Commercy et le député Bertrand Pancher (élus, syndicalistes, commerçants).
Elle n’a rien donné. « Il n’y a pas eu d’annonce particulière sinon la confirmation de la suppression du régiment sans compensation immédiate et sans remplacement par une autre unité militaire. On doit se revoir en mars avril pour faire le point sur le contrat de développement économique. Je ne suis pas satisfait », constatait, désabusé, Bernard Muller.
Il veut prendre un peu de temps avant d’envisager la suite. « Nous devons débriefer. Nous avons demandé un deuxième plan de développement économique. Ils nous ont parlé du centre de formation de CMI pour les opérateurs de canons et de tourelles. On en saura plus au premier semestre. Selon eux, la dissolution est programmée depuis 2008 ». Ce centre de formation serait, selon certains connaisseurs du dossier dont Gérard Longuet, loin d’être acquis car soumis à la signature d’un contrat de vente de blindés à l’étranger. En marge de la réunion où il n’était pas, Christian Namy a demandé des précisions au préfet pour savoir ce n’est qu’un simple effet d’annonce.
Au cours des discussions de près de deux heures, les représentants du gouvernement sont restés sur la position annoncée en catimini par un général en août dernier : la dissolution du 8e RA interviendra le 1er juillet. Une pilule difficile à avaler pour Bernard Muller qui espérait autre chose d’un gouvernement, socialiste comme lui. Il aurait avoué vivement son incompréhension qu’un gouvernement soutenu par sa ville entérine la décision.
Évoquant les pertes d’activité avec le départ des soldats, les commerçants par la voix du président de l’UCIA, Serge Dupuis, ont réclamé un moratoire ou au moins une zone franche en attendant les 400 emplois de Safran et l’arrivée d’autres entreprises. Sans succès. « Je ne m’attendais à rien et je ne suis pas déçu », annonce Bertrand Pancher (UDI). « Ils nous ont répondu Non pour surseoir, Non pour un départ partiel. Ils font fi du développement du territoire. Les échanges ont été animés. Selon eux, le départ était programmé pour 2013, oubliant l’engagement de Nicolas Sarkozy. »
Le député de la Meuse envisage plus que jamais d’aller en justice. Il poursuit dès ce matin la bataille en posant une question au ministre de la Défense lors des questions au gouvernement à l’Assemblée. Sans attendre de miracle pour autant. Sur tous les fronts, le combat se complique.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/11/27/une-rencontre-pour-rien
Cérémonie Sabres et Casoars à Coëtquidan
La cérémonie Sabres et Casoars a eu lieu le 17 novembre 2012, sous la
présidence du CEMAT et en présence du général Antoine Windeck, commandant les
écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, qui a rendu dans son ordre du jour, un hommage
au sous-lieutenant Jallal Hami, décédé le 30 octobre.
Ce moment traditionnel et primordial pour chacune des trois écoles, marque d’une part, l'entrée dans la communauté des officiers par la remise des sabres et d’autre part, dans la communauté des officiers saint-cyriens par la remise des casoars. Ces cérémonies marquent la cohésion des trois écoles, et par là, celle du corps des officiers.
Les 35 élèves officiers de la 3e promotion de l’école d’administration militaire, ont reçu leurs sabres et leurs épées, selon leur recrutement initial. Au cours de leur baptême, un nom a été donné à leur promotion, qui s’appellera désormais « officier comptable de première classe Jean-Pierre Ader », sous-adjudant projeté en Algérie en 1840 et administrateur dans la gestion de l’épidémie de choléra qui frappa les troupes coloniales.
De leur côté, les 165 élèves officiers -dont 24 élèves étrangers- du 3e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et les 12 sous-lieutenants recrutés sur titre de la promotion « chef de bataillon Bulle » ont reçu leur casoar, marquant leur entrée dans la famille saint-cyrienne.
Enfin, les 105 élèves officiers -dont 11 élèves étrangers- de la 2e brigade de l’école militaire interarmes ont été adoubés par leurs parrains. Ce moment, hérité des traditions de la chevalerie, se résume en trois gestes : le parrain pose le sabre sur l’épaule de son filleul, côté cœur et lame vers l’extérieur, puis il exécute le même geste sur l’autre épaule. Il remet ensuite le sabre dans les mains de son filleul avant d’entamer le chant de tradition de leur école, « la Prière », accompagnés par leurs anciens de la promotion Maréchal Bessières.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/ceremonie-sabres-et-casoars-a-coetquidan
Ce moment traditionnel et primordial pour chacune des trois écoles, marque d’une part, l'entrée dans la communauté des officiers par la remise des sabres et d’autre part, dans la communauté des officiers saint-cyriens par la remise des casoars. Ces cérémonies marquent la cohésion des trois écoles, et par là, celle du corps des officiers.
Les 35 élèves officiers de la 3e promotion de l’école d’administration militaire, ont reçu leurs sabres et leurs épées, selon leur recrutement initial. Au cours de leur baptême, un nom a été donné à leur promotion, qui s’appellera désormais « officier comptable de première classe Jean-Pierre Ader », sous-adjudant projeté en Algérie en 1840 et administrateur dans la gestion de l’épidémie de choléra qui frappa les troupes coloniales.
De leur côté, les 165 élèves officiers -dont 24 élèves étrangers- du 3e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et les 12 sous-lieutenants recrutés sur titre de la promotion « chef de bataillon Bulle » ont reçu leur casoar, marquant leur entrée dans la famille saint-cyrienne.
Enfin, les 105 élèves officiers -dont 11 élèves étrangers- de la 2e brigade de l’école militaire interarmes ont été adoubés par leurs parrains. Ce moment, hérité des traditions de la chevalerie, se résume en trois gestes : le parrain pose le sabre sur l’épaule de son filleul, côté cœur et lame vers l’extérieur, puis il exécute le même geste sur l’autre épaule. Il remet ensuite le sabre dans les mains de son filleul avant d’entamer le chant de tradition de leur école, « la Prière », accompagnés par leurs anciens de la promotion Maréchal Bessières.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/ceremonie-sabres-et-casoars-a-coetquidan
lundi 26 novembre 2012
Le Mont-Valérien est l'un des hauts lieux de la mémoire nationale, propriétés de l'Etat, placés sous la responsabilité du ministère de la défense (secrétariat général pour l'administration, direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) et gérés par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
Monuments nationaux symbolisant un aspect des conflits contemporains, les hauts lieux de la mémoire nationale sont des lieux de cérémonies, de journées nationales commémoratives et des espaces de visites.
VOIR CE SUPERBE SITE SUR CE LIEN ................ http://www.mont-valerien.fr/
Monuments nationaux symbolisant un aspect des conflits contemporains, les hauts lieux de la mémoire nationale sont des lieux de cérémonies, de journées nationales commémoratives et des espaces de visites.
VOIR CE SUPERBE SITE SUR CE LIEN ................ http://www.mont-valerien.fr/
Aurélie, Vauclusienne et secrétaire médicale à la frontière syrienne
La fraîcheur de l'étang de la Bonde et des ruelles ombragées de son village, Cabrières d'Aigues, sont loin pour Aurélie G.. 40º à l'ombre sans ombre dans le désert où les tempêtes de sable se succèdent, dans un camp à Za'atari, en Jordanie, à 10 km de la Syrie.
Cette jeune femme de 30 ans est au service des réfugiés syriens au sein d'une antenne chirurgicale et d'un centre médical du service de santé des armées parti le 9 août d'Istres. "J'ai déjà effectué des missions en Guyane et en Côte d'Ivoire et participé au Tchad à un groupement médico-chirurgical (GMC) du même type qu'ici, raconte-t-elle. Notre travail humanitaire est essentiel ici. La nuit, nous entendons le bruit des combats en Syrie."
Et cette secrétaire médicale affectée au régiment de Valbonne, près de Lyon, assiste à la prise en charge massive de blessés de guerre.Ils sont pris en charge par les 22 praticiens dont 2 médecins généralistes, un épidémiologiste, un chirurgien viscéraliste, un chirurgien orthopédique, un anesthésiste réanimateur, deux infirmiers spécialisés, cinq infirmiers en soins généraux, sept aides-soignants, un psychiatre et un vétérinaire (qui surveille les conditions d'hygiène, la qualité de l'eau, la nourriture et les maladies causées par les animaux).
Déjà 55 heures d'opérations chirurgicales
"Cette nuit, un Syrien nous a été amené par les Jordaniens, il avait trois blessures par balles. Au bloc, nous opérons régulièrement des réfugiés criblés de balles. Et des personnes touchées par des éclats sur tout le corps." Une autre membre de l'équipe raconte que les soldats syriens tirent sur les réfugiés au moment où ils passent la frontière. "D'autres ont été touchés par des éclats de bombes ou d'obus et parviennent tout de même à marcher jusqu'au camp de Za'atari."
Les praticiens de l'armée française ont déjà 55 heures d'opérations chirurgicales sur place et ils sont déjà intervenus 13 heures d'affilée. Au total, cela représente 22 opérations menées jour et nuit et quelque 650 consultations au poste médical dans le cadre de cette opération baptisée "Tamour" (datte en arabe).
Même si les "conditions sanitaires sont relativement correctes" dans le camp, la chaleur, les tempêtes de sable affectent les enfants, les adolescents qui sont nombreux parmi les quelque 20 000 réfugiés qui sont arrivés en quelques jours. "Ils n'étaient que 3 000 à notre arrivée", raconte Aurélie. Une véritable ville de la détresse qui se crée en plein désert jordanien et de plus en plus de travail pour Aurélie et les 80 membres du détachement français. "Les Syriens vivent quelque chose de très dur et il est essentiel de les assister dans le cadre de cette opération humanitaire. Pour moi, c'est une expérience très forte, un enrichissement."
Au téléphone, on entend hurler la sirène d'une ambulance. De nouveaux blessés arrivent.
http://www.laprovence.com/Marseille
Cette jeune femme de 30 ans est au service des réfugiés syriens au sein d'une antenne chirurgicale et d'un centre médical du service de santé des armées parti le 9 août d'Istres. "J'ai déjà effectué des missions en Guyane et en Côte d'Ivoire et participé au Tchad à un groupement médico-chirurgical (GMC) du même type qu'ici, raconte-t-elle. Notre travail humanitaire est essentiel ici. La nuit, nous entendons le bruit des combats en Syrie."
Et cette secrétaire médicale affectée au régiment de Valbonne, près de Lyon, assiste à la prise en charge massive de blessés de guerre.Ils sont pris en charge par les 22 praticiens dont 2 médecins généralistes, un épidémiologiste, un chirurgien viscéraliste, un chirurgien orthopédique, un anesthésiste réanimateur, deux infirmiers spécialisés, cinq infirmiers en soins généraux, sept aides-soignants, un psychiatre et un vétérinaire (qui surveille les conditions d'hygiène, la qualité de l'eau, la nourriture et les maladies causées par les animaux).
Déjà 55 heures d'opérations chirurgicales
"Cette nuit, un Syrien nous a été amené par les Jordaniens, il avait trois blessures par balles. Au bloc, nous opérons régulièrement des réfugiés criblés de balles. Et des personnes touchées par des éclats sur tout le corps." Une autre membre de l'équipe raconte que les soldats syriens tirent sur les réfugiés au moment où ils passent la frontière. "D'autres ont été touchés par des éclats de bombes ou d'obus et parviennent tout de même à marcher jusqu'au camp de Za'atari."
Les praticiens de l'armée française ont déjà 55 heures d'opérations chirurgicales sur place et ils sont déjà intervenus 13 heures d'affilée. Au total, cela représente 22 opérations menées jour et nuit et quelque 650 consultations au poste médical dans le cadre de cette opération baptisée "Tamour" (datte en arabe).
Même si les "conditions sanitaires sont relativement correctes" dans le camp, la chaleur, les tempêtes de sable affectent les enfants, les adolescents qui sont nombreux parmi les quelque 20 000 réfugiés qui sont arrivés en quelques jours. "Ils n'étaient que 3 000 à notre arrivée", raconte Aurélie. Une véritable ville de la détresse qui se crée en plein désert jordanien et de plus en plus de travail pour Aurélie et les 80 membres du détachement français. "Les Syriens vivent quelque chose de très dur et il est essentiel de les assister dans le cadre de cette opération humanitaire. Pour moi, c'est une expérience très forte, un enrichissement."
Au téléphone, on entend hurler la sirène d'une ambulance. De nouveaux blessés arrivent.
http://www.laprovence.com/Marseille
dimanche 25 novembre 2012
samedi 24 novembre 2012
Vannes. L'adieu des gendarmes à leur collègue tué lors d'un contrôle routier
Intense émotion ce samedi matin dans la cour d'honneur de la caserne Guillaudot à Vannes, où les gendarmes rendaient hommage à leur collègue décédé mercredi.
Sous une fine pluie persistante et sous les accents de la musique de la gendarmerie mobile venue de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), les gendarmes du Morbihan ont rendu un dernier hommage à leur collègue, l'adjudant Eric Thétio, décédé à l'âge de 39 ans, mercredi lors d'un contrôle routier à Saint-Nicolas-du-Tertre, près de La Gacilly.
Policiers, pompiers et élus
Recouvert du drapeau tricolore et porté par des gendarmes de l'escadron motorisé dont faisait partie le défunt, le cercueil a été placé au centre de la caserne, face à l'épouse, très digne, de l'adjudant Eric Thétio, à leurs deux jeunes enfants et à toute la famille, abrités de la pluie sous une tente. Des policiers, des pompiers, des élus et de nombreux représentants d'associations se sont joints aux gendarmes pour cet hommage.
Un combat sans répit
Dans son éloge funèbre, le général d'armées Laurent Müller s'est directement adressé à cette famille endeuillée : «C'est bien toute la gendarmerie qui partage votre peine et votre deuil. Le gendarme qui protège les usagers de la route est, lui aussi, vulnérable. L'adjudant Eric Thétio avait parfaitement intégré les valeurs de courage et de prudence de ces unités motocyclistes particulièrement exposées.»
Avant de rappeler que «ce combat sans répit contre le fléau de la violence routière ne doit pas fléchir. Nous devons avoir à l'esprit toutes les vies qui sont sauvées quotidiennement par l'action des unités de gendarmerie.»
En reconnaissance de «sa carrière et de sa manière exceptionnelle de servir», l'adjudant Eric Thétio a été élevé au grade d'adjudant-chef, a été fait chevalier de l'Ordre national du mérite et a reçu la médaille d'or de la Défense nationale.
En fin de matinée avait lieu un hommage religieux à l'église de Séné, commune où ce gendarme résidait.
vendredi 23 novembre 2012
jeudi 22 novembre 2012
Dernière relève pour l’Afghanistan
Verdun. « Notre mission sera de continuer à sécuriser le repli de nos troupes avant leur rapatriement vers la France. » Le lieutenant-colonel François Gérard s’apprête à prendre le commandement du bataillon d’hélicoptères Mousquetaire dans le cadre de son huitième mandat.
« Samedi 24 novembre à 22 h, nous embarquerons à Roissy pour mettre le cap sur Kaboul. » précise le lieutenant-colonel Gérard qui habituellement dirige en second le 3e Régiment d’hélicoptères de combat d’Etain-Rouvres (55) sous les ordres du colonel Frédéric Turquet. « Nous arriverons là-bas le 26 novembre et je prendrai le commandement du bataillon le 2 décembre. » Ainsi soixante-dix-huit soldats dont une vingtaine d’hommes du 3e RHC relèveront leurs 120 camarades de la mission VII et s’installeront au Nord de l’aéroport international de Kaboul. « C’est l’ultime relève de notre bataillon. Aujourd’hui, il reste encore 1.500 militaires français à Kaboul. » précise le lieutenant-colonel Gérard. « Tous ces hommes sont cantonnés maintenant dans la grande banlieue de Kaboul puisque depuis mardi, nos camarades ont définitivement quitté la Kapisa. Ils seront donc progressivement rapatriés en France et lorsque nous aurons achevé notre mission, dans le courant de l’été 2013, il ne restera plus que 300 militaires français sur Kaboul chargés de conseiller et de former les troupes afghanes. »
Hier matin, une cérémonie dirigée par le colonel Turquet et le lieutenant-colonel Gérard a eu lieu à la base d’Etain-Rouvres devant tous les militaires du 3e RHC dont la vingtaine d’hommes qui s’apprête à prendre la direction de Kaboul : « N’en doutez pas, cette mission sera particulièrement difficile à mener dans un environnement hostile où la moindre inattention peut être fatale. » a rappelé le colonel Turquet à ses hommes. L’émotion se lisait sur le visage du chef de corps, de son adjoint et de leurs hommes. Ils n’ont pas oublié le décès du capitaine Mathieu Gaudin, le 10 juin 2011 lors du précédent départ des militaires du 3e RHC en Afghanistan : « Il nous a quittés quelques jours après son arrivée en mai dans ce pays. Sachez garder à l’esprit la grandeur de son sacrifice et l’extrême prudence qui doit caractériser toutes vos actions. » a dit le colonel Turquet à ses hommes.
Ensuite, le régiment a accueilli les familles des vingt militaires sur le départ pour leur expliquer leur mission, mais surtout pour les rassurer.
http://www.estrepublicain.fr/defense/2012/11/21/derniere-releve-pour-l-afghanistan
« Samedi 24 novembre à 22 h, nous embarquerons à Roissy pour mettre le cap sur Kaboul. » précise le lieutenant-colonel Gérard qui habituellement dirige en second le 3e Régiment d’hélicoptères de combat d’Etain-Rouvres (55) sous les ordres du colonel Frédéric Turquet. « Nous arriverons là-bas le 26 novembre et je prendrai le commandement du bataillon le 2 décembre. » Ainsi soixante-dix-huit soldats dont une vingtaine d’hommes du 3e RHC relèveront leurs 120 camarades de la mission VII et s’installeront au Nord de l’aéroport international de Kaboul. « C’est l’ultime relève de notre bataillon. Aujourd’hui, il reste encore 1.500 militaires français à Kaboul. » précise le lieutenant-colonel Gérard. « Tous ces hommes sont cantonnés maintenant dans la grande banlieue de Kaboul puisque depuis mardi, nos camarades ont définitivement quitté la Kapisa. Ils seront donc progressivement rapatriés en France et lorsque nous aurons achevé notre mission, dans le courant de l’été 2013, il ne restera plus que 300 militaires français sur Kaboul chargés de conseiller et de former les troupes afghanes. »
Hier matin, une cérémonie dirigée par le colonel Turquet et le lieutenant-colonel Gérard a eu lieu à la base d’Etain-Rouvres devant tous les militaires du 3e RHC dont la vingtaine d’hommes qui s’apprête à prendre la direction de Kaboul : « N’en doutez pas, cette mission sera particulièrement difficile à mener dans un environnement hostile où la moindre inattention peut être fatale. » a rappelé le colonel Turquet à ses hommes. L’émotion se lisait sur le visage du chef de corps, de son adjoint et de leurs hommes. Ils n’ont pas oublié le décès du capitaine Mathieu Gaudin, le 10 juin 2011 lors du précédent départ des militaires du 3e RHC en Afghanistan : « Il nous a quittés quelques jours après son arrivée en mai dans ce pays. Sachez garder à l’esprit la grandeur de son sacrifice et l’extrême prudence qui doit caractériser toutes vos actions. » a dit le colonel Turquet à ses hommes.
Ensuite, le régiment a accueilli les familles des vingt militaires sur le départ pour leur expliquer leur mission, mais surtout pour les rassurer.
http://www.estrepublicain.fr/defense/2012/11/21/derniere-releve-pour-l-afghanistan
mercredi 21 novembre 2012
Alpes-Maritimes: treize militaires blessés
Treize militaires ont été légèrement blessés dans un accident de camion ce matin sur une route de montagne entre le village de Rigaud et la station de ski de Beuil, dans le nord des Alpes-Maritimes, a indiqué la gendarmerie venue organiser les secours. Les militaires du 21e régiment d'infanterie de marine de Fréjus suivaient un stage de formation dans la région. Leur pronostic vital n'est pas engagé mais ils ont été transportés à l'hôpital pour des examens, a souligné la gendarmerie.
Le conducteur du camion militaire, le seul qui a dû être désincarcéré, a perdu le contrôle du véhicule dans un virage pour une raison indéterminée. Le camion n'a toutefois pas quitté la route de montagne, provisoirement coupée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/21/97001-20121121FILWWW00419-alpes-maritimes-treize-militaires-blesses.php
Le conducteur du camion militaire, le seul qui a dû être désincarcéré, a perdu le contrôle du véhicule dans un virage pour une raison indéterminée. Le camion n'a toutefois pas quitté la route de montagne, provisoirement coupée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/21/97001-20121121FILWWW00419-alpes-maritimes-treize-militaires-blesses.php
mardi 20 novembre 2012
«Le blues» post-Afghanistan de l'armée de terre
En quittant mardi la Kapissa où elle affrontait les talibans depuis 2008, l'armée de terre française craint de ne plus avoir d'engagements à sa mesure.
Même si les communiqués officiels insistent sur les succès remportés par les forces françaises en Afghanistan et notamment en Kapisa, le départ des troupes laisse un goût d'amertume à l'armée de terre. Pas seulement parce que les soldats français quittent l'Afghanistan de façon anticipée, plus tôt que leurs homologues britanniques ou américains. Pas seulement parce qu'il n'est pas besoin de lunettes 3D pour savoir que la guerre a été perdue par les puissances occidentales et que les talibans, sitôt les talons des soldats occidentaux tournés, investiront sans doute à nouveau les provinces afghanes. Mais parce que ce type d'engagement à long terme risque d'être le dernier avant longtemps. Et que les nouveaux conflits annoncés par les stratèges ne feront pas la part belle aux Terriens.
La fin des opérations en Afghanistan ne sera pas sans conséquences sur le volume de l'armée de terre. Engagée en 2008, la politique de rationalisation des armées françaises, qui s'est traduite par une baisse de 55.000 hommes dans les effectifs, avait déjà fragilisé l'armée de terre. Celle-ci redoute d'être la grande perdante des nouvelles coupes qui seront décidées après la révision du Livre Blanc de la défense, à la fin de l'année. Une ou deux brigades pourraient ainsi être supprimées, ce qui ferait passer l'armée de terre, pour la première fois de son histoire depuis la Révolution, à moins de 100.000 hommes. Elle ne pourrait plus refaire aujourd'hui la guerre de contre insurrection en Algérie, qui avait mobilisé 400.000 hommes. Le malaise parmi les Terriens a été aggravé cet automne par l'affaire Louvois, le non versement des soldes, lié au dysfonctionnement d'un logiciel.
Le général Ract-Madoux, chef d'état-major............. lire la suite de l'article sur ce lien................http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/20/01016-20121120ARTFIG00525-le-blues-post-afghanistan-de-l-armee-de-terre.php
Une ou deux brigades pourraient être supprimées
Après l'enlisement en Irak et en Afghanistan, les puissances occidentales, soumises par ailleurs à de fortes contraintes budgétaires, ont décidé de privilégier les engagements plus courts, sans intervention terrestre afin de ne pas heurter les populations locales. Davantage que l'Irak ou l'Afghanistan, l'archétype de l'intervention contemporaine serait plutôt la Libye ou le Sahel. Un modèle d'action indirecte, avec formation des armées locales à l'arrière, appui de l'aviation, gros moyens en renseignement et utilisation de petits groupes de forces spéciales, dont l'empreinte au sol est peu visible.La fin des opérations en Afghanistan ne sera pas sans conséquences sur le volume de l'armée de terre. Engagée en 2008, la politique de rationalisation des armées françaises, qui s'est traduite par une baisse de 55.000 hommes dans les effectifs, avait déjà fragilisé l'armée de terre. Celle-ci redoute d'être la grande perdante des nouvelles coupes qui seront décidées après la révision du Livre Blanc de la défense, à la fin de l'année. Une ou deux brigades pourraient ainsi être supprimées, ce qui ferait passer l'armée de terre, pour la première fois de son histoire depuis la Révolution, à moins de 100.000 hommes. Elle ne pourrait plus refaire aujourd'hui la guerre de contre insurrection en Algérie, qui avait mobilisé 400.000 hommes. Le malaise parmi les Terriens a été aggravé cet automne par l'affaire Louvois, le non versement des soldes, lié au dysfonctionnement d'un logiciel.
«La guerre réelle n'est jamais la guerre rêvée»
Les contractions d'effectifs et de budgets risquent de provoquer, selon certains officiers, de nouveaux trous «capacitaires» au sein de l'armée de terre et de remettre en question, à terme, ses possibilités de projection hors des frontières. Or, soulignent généralement les responsables miliaires, personne ne sait de quoi seront faits les conflits de demain. «La guerre réelle n'est jamais la guerre rêvée» a coutume d'affirmer l'amiral Edouard Guillaud, le chef d'état-major des armées. Le désir d'engagements légers et courts pourrait bien être remis en cause par les prochaines surprises stratégiques.Le général Ract-Madoux, chef d'état-major............. lire la suite de l'article sur ce lien................http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/20/01016-20121120ARTFIG00525-le-blues-post-afghanistan-de-l-armee-de-terre.php
Journées nationales de l’infanterie 2012
Présidées par le général de corps d’armée Nicolas de Lardemelle, inspecteur de l’armée de terre, les journées nationales de l’infanterie (JNI) 2012 se dérouleront les 20 et 21 novembre à l’école de l’infanterie à Draguignan, en présence du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Bertrand Ract Madoux.
Manifestation annuelle de cohésion organisée dans la maison mère de l’arme, les JNI sont l’occasion de présenter un point de situation de l’infanterie au sein de l’armée de terre. Elles représentent l’opportunité de conduire des réflexions, de faire part de témoignages, et de diffuser des informations récentes, sur une arme largement représentée sur tous les territoires où nos armées sont déployées.
Totalement en phase avec les évolutions de l’armée de terre, l’infanterie est au cœur de la modernisation de notre outil de défense. Dans ce contexte, l’école de l’infanterie forme des chefs interarmes aptes d’emblée à leur premier emploi, en les préparant à un engagement opérationnelpossible dès leur prise de fonction en régiment, après une phase de mise en condition avant projection. Elle demeure un acteur majeur pour les sujets concernant l’évolution de la doctrine et des équipements des unités d’infanterie
L'armée française quitte la Kapisa
L'armée française a quitté aujourd'hui la Kapisa, dernière province d'Afghanistan où elle combattait et celle où elle a perdu le plus de soldats, dans le cadre de son retrait accéléré du pays.
Les 400 derniers militaires français déployés dans cette province instable située au nord-est de la capitale afghane ont commencé à partir à 10 heures, heure locale (05H30 GMT) en convoi de Nijrab, la dernière base qu'occupaient encore les Français en Kapisa, pour Kaboul, au terme d'une cérémonie d'adieux sur place.
Sur les quelque 2.200 soldats français encore présents en Afghanistan aujourd'hui, environ 700 rentreront dans leurs casernes respectives de France d'ici la fin de l'année, selon une source militaire.
Hormis 50 formateurs à l'oeuvre dans le Wardak (ouest de Kaboul), les 1.500 restants seront stationnés dans la capitale afghane.
Deux tiers d'entre eux s'emploieront dans les mois à venir à organiser le rapatriement des actifs français - soit 600 véhicules et 600 containers - d'Afghanistan. Ce millier de logisticiens partira à son tour d'ici "l'été 2013", selon Guillaume Leroy, porte-parole de l'armée française, basé à Kaboul.
Après cette échéance, et pour un nombre d'année à déterminer, la présence française en Afghanistan se limitera à 500 soldats, actifs dans des programmes de formation ou de coopération, selon la même source
lundi 19 novembre 2012
L’armée de Terre révolutionne ses capacités en zone urbaine
Le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) présentera aux parlementaires des commissions de Défense, au centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne (02), les capacités de combat en zones urbaines des forces terrestres
Cette démonstration des capacités en zone urbaine (DECAZUB), montrera, le 29 novembre 2012, un sous groupement tactique interarmes (SGTIA), à dominante infanterie, en exercice de combat.
Organisée en partenariat avec la Direction générale de l’armement (DGA), elle permettra de mettre en évidence les savoir-faire des forces terrestres, les gains capacitaires attendus du programme SCORPION et le pôle d’excellence que représente le CENZUB.
Les industriels de Défense exposeront à cette occasion, l’étendue de leur compétence et l’importance de l’industrie de défense terrestre.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/l-armee-de-terre-revolutionne-ses-capacites-en-zone-urbaine
Cette démonstration des capacités en zone urbaine (DECAZUB), montrera, le 29 novembre 2012, un sous groupement tactique interarmes (SGTIA), à dominante infanterie, en exercice de combat.
Organisée en partenariat avec la Direction générale de l’armement (DGA), elle permettra de mettre en évidence les savoir-faire des forces terrestres, les gains capacitaires attendus du programme SCORPION et le pôle d’excellence que représente le CENZUB.
Les industriels de Défense exposeront à cette occasion, l’étendue de leur compétence et l’importance de l’industrie de défense terrestre.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/l-armee-de-terre-revolutionne-ses-capacites-en-zone-urbaine
dimanche 18 novembre 2012
[Facebook] Inflexions lance sa page
Facebook vient d’accueillir une nouvelle page sur son réseau social, celle de la revue des sciences humaines et sociales Inflexions. Visant à favoriser les échanges entre civils et militaires, le magazine poste sur sa page des actualités invitant au débat. On peut voir notamment une vidéo sur les blessures invisibles ou la mention d’un séminaire sur « Les combattants de culture musulmane dans les armées européennes au XXe siècle ». Elle évoque également des événements culturels comme une exposition au musée d’Art moderne de Paris intitulée « L’Art en guerre, France 1938-1947, de Picasso à Dubuffet ».
>>> La page officielle de la revue Inflexions
http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/logo-revue-inflexions/2070660-1-fre-FR/logo-revue-inflexions.jpg
>>> La page officielle de la revue Inflexions
http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/logo-revue-inflexions/2070660-1-fre-FR/logo-revue-inflexions.jpg
Les cendres du général Bigeard transférées à Fréjus
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, présidera les cérémonies de transfert des cendres du général de corps d’armée Marcel Bigeard au Mémorial des guerres d’Indochine, situé à Fréjus. Un transfert qui fait suite à la demande de la famille et qui aura lieu le mardi 20 novembre 2012.
Décédé le 18 juin 2010 des suites d’une longue maladie à l’âge de 94 ans, le général Bigeard a commandé la 3e compagnie du bataillon autonome de Diên Biên Phu (devenu plus tard 1er bataillon Thaï) appelée « colonne Bigeard » de 1946 à 1947. Il retournera ensuite par deux fois en Indochine avant de prendre la tête du 3e régiment de parachutistes coloniaux (3e RPC) durant la guerre d’Algérie où il sera promu colonel en 1958 à l’âge de 41 ans. Il effectuera par la suite plusieurs missions en République centrafricaine, au Sénégal et à Madagascar, où il est promu général de corps d’armée en 1974. En février 1975, il est nommé secrétaire d’Etat à la Défense, poste duquel il démissionnera le 4 août 1976.
Lors de ses obsèques qui ont eu lieu aux Invalides le 22 juin 2010, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, l’avait décrit comme « la figure héroïque du combattant » et un « ardent patriote ».
En 2011, une fondation à son nom a été créée par son épouse, Gaby, et sa fille Marie-France. Elle a été placée sous la présidence d’honneur de Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République, et s’attache à promouvoir les valeurs de courage et de fierté de la patrie auprès des jeunes.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/les-cendres-du-general-bigeard-transferees-a-frejus
Décédé le 18 juin 2010 des suites d’une longue maladie à l’âge de 94 ans, le général Bigeard a commandé la 3e compagnie du bataillon autonome de Diên Biên Phu (devenu plus tard 1er bataillon Thaï) appelée « colonne Bigeard » de 1946 à 1947. Il retournera ensuite par deux fois en Indochine avant de prendre la tête du 3e régiment de parachutistes coloniaux (3e RPC) durant la guerre d’Algérie où il sera promu colonel en 1958 à l’âge de 41 ans. Il effectuera par la suite plusieurs missions en République centrafricaine, au Sénégal et à Madagascar, où il est promu général de corps d’armée en 1974. En février 1975, il est nommé secrétaire d’Etat à la Défense, poste duquel il démissionnera le 4 août 1976.
Lors de ses obsèques qui ont eu lieu aux Invalides le 22 juin 2010, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, l’avait décrit comme « la figure héroïque du combattant » et un « ardent patriote ».
En 2011, une fondation à son nom a été créée par son épouse, Gaby, et sa fille Marie-France. Elle a été placée sous la présidence d’honneur de Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République, et s’attache à promouvoir les valeurs de courage et de fierté de la patrie auprès des jeunes.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/les-cendres-du-general-bigeard-transferees-a-frejus
samedi 17 novembre 2012
Meuse : manifestation pour le 3e Régiment d'hélicoptères de combat
Environ 250 personnes se sont réunies sur le parvis de l’hôtel de Ville ce samedi matin à Etain pour manifester contre leur inquiétude quant à l'avenir du 3eRégiment d'hélicoptères de combat d'Etain. Le but était bien sûr de prévenir, plutôt que de guérir, comme l’a rappelé le maire de Commercy, Bernard Muller, venu soutenir son homologue Jean Picart, comme lui l’a fait à la mobilisation contre la disparition du 8e RA, décision déjà actée par le gouvernement.
« C’est le combat pour la survie de notre territoire. La base de défense de Verdun est menacée. A Commercy, on a commencé à nous affirmer il y a quelques années la main sur le cœur, que notre 8e RA n’était pas menacé… » Et puis, dit Bernard Muller, tout à coup, « subrepticement, il y a moins d’emplois. Moins de matériel. « Puis des canons en moins, et un jour on vous fait un audit et on vous dit que le régiment n’a plus de raison d’exister. Alors battez-vous ! » Car si Jean-Picart, le maire d’Etain, est si inquiet, c’est que les effectifs du 3e RHC ne cessent de baisser et qu’il n’a aucune réponse, bien qu’il ait écrit au ministère, quant à une livraison de nouveaux hélicoptères au régiment. Des signes loin d’être rassurants…
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/11/17/3erhc-le-combat-continue
« C’est le combat pour la survie de notre territoire. La base de défense de Verdun est menacée. A Commercy, on a commencé à nous affirmer il y a quelques années la main sur le cœur, que notre 8e RA n’était pas menacé… » Et puis, dit Bernard Muller, tout à coup, « subrepticement, il y a moins d’emplois. Moins de matériel. « Puis des canons en moins, et un jour on vous fait un audit et on vous dit que le régiment n’a plus de raison d’exister. Alors battez-vous ! » Car si Jean-Picart, le maire d’Etain, est si inquiet, c’est que les effectifs du 3e RHC ne cessent de baisser et qu’il n’a aucune réponse, bien qu’il ait écrit au ministère, quant à une livraison de nouveaux hélicoptères au régiment. Des signes loin d’être rassurants…
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/11/17/3erhc-le-combat-continue
[Livre] : de l’autre côté de l’eau, maintenant en version poche
, 1950-1952
Surplombée de trop haut par la tragédie de Diên Biên Phu, recouverte ensuite par le conflit algérien, la guerre d'Indochine est une guerre oubliée. Par la force de son récit, Dominique de La Motte, ancien militaire, nous la montre sans fard. Son regard singulier et intime est un témoignage intemporel sur la liberté et la guerre.
De février 1951 à juin 1952, le lieutenant Dominique de La Motte prend la direction du commando 12, une unité de supplétifs hébergée dans une plantation d'hévéas près de Câu Khoi, non loin de la frontière cambodgienne. Au milieu de ses partisans, le jeune officier est roi de guerre. Sa mission : créer une zone interdite au Viêt-minh. Son quotidien : la guerre des postes, faite de patrouilles incessantes, d'embuscades, de contrôle des populations, de chasse aux renseignements, de prises de butin... Et puis un jour, le commando passe "de l'autre côté de l'eau", au-delà de la rivière qui marque la limite de son territoire. Pour atteindre l'ennemi, pour tuer un autre roi de guerre.
Édition présentée, établie et annotée par Stéphane Audoin-Rouzeau
Général de cavalerie à la retraite, Dominique Gourlez de La Motte est Saint-Cyrien.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/livre-de-l-autre-cote-de-l-eau-maintenant-en-version-poche
Surplombée de trop haut par la tragédie de Diên Biên Phu, recouverte ensuite par le conflit algérien, la guerre d'Indochine est une guerre oubliée. Par la force de son récit, Dominique de La Motte, ancien militaire, nous la montre sans fard. Son regard singulier et intime est un témoignage intemporel sur la liberté et la guerre.
De février 1951 à juin 1952, le lieutenant Dominique de La Motte prend la direction du commando 12, une unité de supplétifs hébergée dans une plantation d'hévéas près de Câu Khoi, non loin de la frontière cambodgienne. Au milieu de ses partisans, le jeune officier est roi de guerre. Sa mission : créer une zone interdite au Viêt-minh. Son quotidien : la guerre des postes, faite de patrouilles incessantes, d'embuscades, de contrôle des populations, de chasse aux renseignements, de prises de butin... Et puis un jour, le commando passe "de l'autre côté de l'eau", au-delà de la rivière qui marque la limite de son territoire. Pour atteindre l'ennemi, pour tuer un autre roi de guerre.
Édition présentée, établie et annotée par Stéphane Audoin-Rouzeau
Général de cavalerie à la retraite, Dominique Gourlez de La Motte est Saint-Cyrien.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/livre-de-l-autre-cote-de-l-eau-maintenant-en-version-poche
vendredi 16 novembre 2012
LA HORGNE Remise de calots aux spahis
Selon une tradition désormais bien établie, les jeunes recrues des spahis sont venues, mardi soir, pour recevoir leur calot, gage de fin de stage d'instruction de deux mois au centre de formation de Dieuze et de leur intégration dans les Spahis.
Le capitaine Jacques-Antoine Hogard, commandant de la 11e compagnie du centre de formation initiale des militaires du rang de Dieuze, commandait le détachement avec sous ses ordres le major Bayche, commandant de la 9e section du 1er régiment de spahis de Valence, qui, l'après-midi, a effectué une marche de 20 km.
Le matin, ils avaient visité le musée de La Horgne et Georges Marchand, président du Burnous, leur a fait un exposé sur les combats de mai 40 à La Horgne. On notait également la présence du capitaine Olivero du bureau opération instruction du 1er régiment de spahis ainsi que le président des engagés volontaires. La remise des calots s'est déroulée au cimetière militaire de La Horgne devant les tombes des spahis morts pour la France lors des combats meurtriers de mai 40.
La cérémonie s'est terminée par le verre de l'amitié avant que les militaires ne rejoignent leur unité.
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/la-horgne-remise-de-calots-aux-spahis
Le capitaine Jacques-Antoine Hogard, commandant de la 11e compagnie du centre de formation initiale des militaires du rang de Dieuze, commandait le détachement avec sous ses ordres le major Bayche, commandant de la 9e section du 1er régiment de spahis de Valence, qui, l'après-midi, a effectué une marche de 20 km.
Le matin, ils avaient visité le musée de La Horgne et Georges Marchand, président du Burnous, leur a fait un exposé sur les combats de mai 40 à La Horgne. On notait également la présence du capitaine Olivero du bureau opération instruction du 1er régiment de spahis ainsi que le président des engagés volontaires. La remise des calots s'est déroulée au cimetière militaire de La Horgne devant les tombes des spahis morts pour la France lors des combats meurtriers de mai 40.
La cérémonie s'est terminée par le verre de l'amitié avant que les militaires ne rejoignent leur unité.
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/la-horgne-remise-de-calots-aux-spahis
jeudi 15 novembre 2012
[Vu dans la presse] Le caporal-chef Kévin Emeneya, son nouveau combat
Dans sa chambre de l’hôpital militaire des Invalides, à Paris, paralysé par une double hémiplégie, Kévin dégage une force et une douceur incroyables. « Mon crâne a été touché mais ma colonne vertébrale est intacte. Si je stimule mon cerveau, je peux remarcher. Je demande chaque jour à Dieu de m’aider à redevenir normal. ». Le caporal-chef Kévin Emeneya a été grièvement blessé le 2 juillet 2010, au cœur de la Kapisa, en Afghanistan. Ce jour-là, une balle a sectionné l’artère irriguant son cerveau. À son arrivée à l’hôpital militaire Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine), les médecins le donnent pour mort. Sa mère refuse qu’on le débranche. « Kévin est resté dix- sept jours dans le coma mais je m’accrochais obstinément au seul pic qui restait sur son électroencéphalogramme. Je ne lui avais pas donné la vie pour la reprendre. J’ai supplié Kévin de revenir parmi nous et j’ai prié sans relâche. » Et Kévin ouvre les yeux. Le lendemain, il suit sa maman du regard. Un jour, il lui sourit. Pourtant, chaque fois que sa mère appelle les infirmières, Kévin se renferme dans sa coquille et n’émet plus aucun signal. « Les médecins me croyaient folle. En désespoir de cause, j’ai appelé son chef de corps. Je lui ai demandé de se cacher et de témoigner. » Le gradé observe puis se montre à Kévin. « Quand j’ai vu mon colonel, je me suis mis au garde-à-vous. Enfin… j’ai fait un bond dans mon lit. Il a compris et m’a dit : “Repos, soldat”. »…
Extrait du Pèlerin Magazine
Retrouvez l’article complet dans le Pèlerin magazine aujourd’hui en kiosque
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/le-caporal-chef-kevin-emeneya-son-nouveau-combat
Extrait du Pèlerin Magazine
Retrouvez l’article complet dans le Pèlerin magazine aujourd’hui en kiosque
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/le-caporal-chef-kevin-emeneya-son-nouveau-combat
mercredi 14 novembre 2012
mardi 13 novembre 2012
lundi 12 novembre 2012
dimanche 11 novembre 2012
11/11: hommage «aux morts pour la France»
François Hollande a célébré aujourd'hui les cérémonies du 11 novembre à l'Arc de triomphe, en rendant pour la première fois hommage à la fois aux morts de la Grande guerre et "à tous les morts pour la France", à l'occasion du 94e anniversaire de l'armistice de 1918. Pour ce premier 11 novembre de son quinquennat, le chef de l'Etat a rendu un hommage particulier aux treize soldats français morts en Afghanistan depuis le 11 novembre 2011.
Entouré de deux enfants de soldats tués au combat, fille et garçon, il s'est recueilli devant la tombe du soldat inconnu, pendant qu'étaient énumérés les noms des treize militaires décédés. François Hollande s'est ensuite entretenu avec des membres de leurs familles.
Revenant à une forme un peu plus traditionnelle des cérémonies, le président de la République n'a pas prononcé de discours durant les commémorations à l'Arc de triomphe. "Le 11 novembre c'est l'évocation de la Grande guerre, nous ne devons jamais oublier tous ceux qui se sont sacrifiés pour que nous soyons ce que nous sommes aujourd'hui (...) Et puis, c'est vrai qu'une loi a été votée et qu'aujourd'hui nous célébrons aussi la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France", a-t-il simplement souligné dans une brève déclaration sur France3.
Le chef de l'Etat avait auparavant déposé une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau, dernier chef du gouvernement du conflit, avant de remonter l'avenue précédé de l'escorte à cheval de la Garde républicaine.
A l'issue des commémorations à l'Arc de triomphe, le chef de l'Etat a déposé une gerbe devant la plaque dédiée aux étudiants résistants de 1940, qui avaient bravé l'interdiction des autorités allemandes de commémorer l'armistice.
François Hollande a ensuite décoré de la Légion d'Honneur plusieurs anciens déportés et résistants de la Seconde Guerre mondiale, au palais de l'Elysée. Huit millions de Français, les fameux "poilus", ont été mobilisés durant la Première guerre mondiale, et 1,4 million d'entre eux ont été tués. Le conflit a fait au total environ 10 millions de morts.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/11/97001-20121111FILWWW00072-1111-hommage-aux-morts-pour-la-france.php
Entouré de deux enfants de soldats tués au combat, fille et garçon, il s'est recueilli devant la tombe du soldat inconnu, pendant qu'étaient énumérés les noms des treize militaires décédés. François Hollande s'est ensuite entretenu avec des membres de leurs familles.
Revenant à une forme un peu plus traditionnelle des cérémonies, le président de la République n'a pas prononcé de discours durant les commémorations à l'Arc de triomphe. "Le 11 novembre c'est l'évocation de la Grande guerre, nous ne devons jamais oublier tous ceux qui se sont sacrifiés pour que nous soyons ce que nous sommes aujourd'hui (...) Et puis, c'est vrai qu'une loi a été votée et qu'aujourd'hui nous célébrons aussi la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France", a-t-il simplement souligné dans une brève déclaration sur France3.
Le chef de l'Etat avait auparavant déposé une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau, dernier chef du gouvernement du conflit, avant de remonter l'avenue précédé de l'escorte à cheval de la Garde républicaine.
A l'issue des commémorations à l'Arc de triomphe, le chef de l'Etat a déposé une gerbe devant la plaque dédiée aux étudiants résistants de 1940, qui avaient bravé l'interdiction des autorités allemandes de commémorer l'armistice.
François Hollande a ensuite décoré de la Légion d'Honneur plusieurs anciens déportés et résistants de la Seconde Guerre mondiale, au palais de l'Elysée. Huit millions de Français, les fameux "poilus", ont été mobilisés durant la Première guerre mondiale, et 1,4 million d'entre eux ont été tués. Le conflit a fait au total environ 10 millions de morts.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/11/97001-20121111FILWWW00072-1111-hommage-aux-morts-pour-la-france.php
11 novembre : les héros et les oubliés
En France, pas une commune qui n'ait son monument aux Morts.
Jusque dans le plus petit des villages, on trouve encore aujourd'hui, gravée
dans la pierre ou dans le marbre, la liste de ceux qui sont morts lors de la
"Grande Guerre", assortie de cette inscription : "la commune à ses enfants morts
pour la France". Sur les 8 millions de Français engagés lors du conflit, 1,3
million furent tués et 4,2 millions blessés, parfois rendus invalides (ces
fameuses "gueules cassées" héritées des champs de bataille) : une saignée qui
laissa des traces durables dans la population et dans la société françaises.
Voilà pourquoi, en ce 11 novembre 2012, 94 ans après la fin de la Première
Guerre mondiale, la France s'apprête encore à commémorer l'armistice marquant le
terme officiel d'un massacre qui avait endeuillé toute l'Europe et fait au total
plus de dix millions de morts.
A Paris, François
Hollande doit assister à partir de 10h30 à la cérémonie militaire à
l'Arc de Triomphe. Mais à travers tout le pays, ce sont environ 800
commémorations qui sont prévues. Plus de 10.000 militaires sont mobilisés pour
cette journée d'hommage. Dans un contexte un peu particulier cette année : car
le 11 novembre est désormais une journée d'"hommage à tous les morts pour la
France", et non seulement à ceux de la Première guerre mondiale. C'est Nicolas
Sarkozy, alors président, qui avait annoncé le 11 novembre 2011,
depuis l'Arc de triomphe, son choix d'élargir la signification de cette journée
d'hommage. Suscitant alors de vives réactions : des associations d'anciens
combattants craignaient en effet de voir disparaître d'autres dates
commémoratives, comme le 8 mai célébrant la victoire des Alliés en 1945, ou les
journées d'hommage aux morts en Algérie ou en Indochine. Le Parlement a entériné
depuis cette décision, en précisant que "cet hommage ne se substitue pas aux
autres journées de commémorations nationales". Désormais, l'hommage du 11
novembre est donc rendu non seulement aux "poilus" morts dans les tranchées,
mais aussi, par exemple, aux militaires français morts lors "d'opérations
extérieures" - comme, récemment, en Afghanistan. Ainsi à Calvi, une plaque
portant les noms de quatre légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes
morts en Afghanistan sera inaugurée en présence de l'ambassadeur des Etats-Unis
en France.
Des réhabilitations au coup par coup
Mais si l'hommage du 11 novembre est désormais élargi à "tous
les morts pour la France", certains luttent encore, parmi les descendants de
"poilus", pour que leur souvenir soit associé à celui de tous ceux qui ont vu
leur nom inscrits sur un monument aux Morts. Il s'agit, notamment, des "fusillés
pour l'exemple". Ils furent environ 800. Parmi ces 800 suppliciés, plus de 650
soldats ont été passés par les armes après avoir été condamnés à mort par des
conseils de guerre pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance ou crimes de
droit commun. On connaît le cas des mutineries de 1917 ; mais en fait, selon une
étude du général André Bach, ex-chef du Service historique de l'armée de terre
(Shat) de Vincennes, 66% des exécutions eurent lieu dans les 17 premiers mois de
la guerre (qui a duré 52 mois). Une soixantaine de soldats avaient ainsi été
fusillés durant le seul mois d'octobre 1914.
Or la délicate question de la réhabilitation - collective ou
individuelle - des fusillés fait toujours débat. La Ligue des droits de l'Homme
exige la réouverture des dossiers des "fusillés pour l'exemple" en demandant "la
poursuite" de leur "réhabilitation". Le président de la Fédération nationale de
la libre pensée Marc Blondel, ancien secrétaire général de FO, demande une "loi
de réhabilitation collective".
Sur ce chapitre douloureux, le gouvernement progresse à petits
pas. En témoigne la décision, annoncée cette semaine, d'attribuer la mention
"Mort pour la France" à un soldat fusillé pour désertion en octobre 1914 : le
sous-lieutenant Jean-Julien-Marie Chapelant. Un drame devenu emblématique,
puisque son exécution avait inspiré "Les Sentiers de la gloire", le livre
d'Humphrey Cobb (1935), adapté dans le film éponyme de Stanley Kubrick en 1957.
Jusqu'à présent, la réhabilitation de soldats exécutés s'est faite au coup par
coup, dès les années de l'après-guerre, comme pour les sous-lieutenants Harduin
et Millan en 1926. Selon le général Bach, une cinquantaine de soldats fusillés
ont été au total réhabilités, dont une trentaine en 1934 par la Cour suprême de
justice militaire. Dans l'un de ses jugements, cette juridiction avait écrit :
"Attendu que si les nécessités impérieuses de la discipline commandent en temps
de guerre le sacrifice de la vie, ce sacrifice ne peut être imposé lorsqu'il
dépasse les limites des forces humaines".
Le jour où la guerre s’est arrêtée
L’armistice est signé ! C’est officiel. De quoi faire perdre aux Lyonnais leur réputation de réserve et de froideur.
Le pavoisement est général, les bazars manquent de drapeaux et les rues se remplissent de cortèges multiples. On se rend en groupe pour rendre hommage aux nations alliées, devant les consulats belge, serbe et américain. « La Marseillaise », « Le Chant du départ » ne sont interrompus que par les cloches de toutes les églises qui sonnent à toute volée.
A 16 heures, le canon se met à tonner au fort Saint-Irénée pour une grande salve de 101 coups. L’apothéose de cette liesse populaire commence vers 19 h 30 avec la retraite aux flambeaux qui sillonne, quatre heures durant, les grandes artères de la ville. La musique du « 158 e », les agents cyclistes, les sapeurs-pompiers et des pelotons de cavaliers, tous avancent à la cadence des refrains patriotiques. « Sambre-et-Meuse », « Les Allobroges » et « Madelon ».
Les officiels ont poussé leur discours. Le préfet Marty au grand balcon de la préfecture. A l’hôtel de ville, en l’absence d’Herriot, retenu à Paris, c’est l’adjoint Gorjus qui prononce un discours enflammé. A la faculté de droit, un télégramme d’hommage est adressé au « Tigre », Clemenceau.
Au Palais, les magistrats vont solennellement revêtir la robe rouge. A la bourse, on applaudit la nouvelle et l’on se dit quand même : « Après l’allégresse des cœurs, nous aurons celle de la cote ». Du coup le Crédit Lyonnais grimpe à 1 330 francs. Le directeur des Célestins offre pour le 12 novembre une représentation gratuite, « La Petite Mariée », de Charles Lecoq, avec des interprètes dont les noms sont bien oubliés aujourd’hui : Gina Féraud et Mary Théry. Le cinéma - quoique muet - n’est pas en reste : le Grolée projette, comme son concurrent, le Majestic, « L’entrée des Alliés à Lille » et une série à succès : « Le comte de Monte Cristo ». Mais il y a des absents, trop nombreux. On a beau se dire que « bientôt les foyers se pareront pour recevoir les poilus », que « la vie familiale renaîtra pour ces héros de la grande épopée », beaucoup ne reviendront jamais des champs de bataille…
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/11/11/le-jour-ou-la-guerre-s-est-arretee
Le pavoisement est général, les bazars manquent de drapeaux et les rues se remplissent de cortèges multiples. On se rend en groupe pour rendre hommage aux nations alliées, devant les consulats belge, serbe et américain. « La Marseillaise », « Le Chant du départ » ne sont interrompus que par les cloches de toutes les églises qui sonnent à toute volée.
A 16 heures, le canon se met à tonner au fort Saint-Irénée pour une grande salve de 101 coups. L’apothéose de cette liesse populaire commence vers 19 h 30 avec la retraite aux flambeaux qui sillonne, quatre heures durant, les grandes artères de la ville. La musique du « 158 e », les agents cyclistes, les sapeurs-pompiers et des pelotons de cavaliers, tous avancent à la cadence des refrains patriotiques. « Sambre-et-Meuse », « Les Allobroges » et « Madelon ».
Beaucoup ne reviendront jamais des champs de bataille
Les Lyonnais se congratulent avec des officiers serbes ou américains, oubliant le froid, et la grippe, qui n’est pas allemande mais… espagnole, et qui fait des ravages. Vers minuit, la ville se calme. Demain, de toute façon, beaucoup d’usines, d’ateliers et de commerces seront fermés.Les officiels ont poussé leur discours. Le préfet Marty au grand balcon de la préfecture. A l’hôtel de ville, en l’absence d’Herriot, retenu à Paris, c’est l’adjoint Gorjus qui prononce un discours enflammé. A la faculté de droit, un télégramme d’hommage est adressé au « Tigre », Clemenceau.
Au Palais, les magistrats vont solennellement revêtir la robe rouge. A la bourse, on applaudit la nouvelle et l’on se dit quand même : « Après l’allégresse des cœurs, nous aurons celle de la cote ». Du coup le Crédit Lyonnais grimpe à 1 330 francs. Le directeur des Célestins offre pour le 12 novembre une représentation gratuite, « La Petite Mariée », de Charles Lecoq, avec des interprètes dont les noms sont bien oubliés aujourd’hui : Gina Féraud et Mary Théry. Le cinéma - quoique muet - n’est pas en reste : le Grolée projette, comme son concurrent, le Majestic, « L’entrée des Alliés à Lille » et une série à succès : « Le comte de Monte Cristo ». Mais il y a des absents, trop nombreux. On a beau se dire que « bientôt les foyers se pareront pour recevoir les poilus », que « la vie familiale renaîtra pour ces héros de la grande épopée », beaucoup ne reviendront jamais des champs de bataille…
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/11/11/le-jour-ou-la-guerre-s-est-arretee
Hommage au sous-lieutenant Jallal Hami à Vincennes
En présence de sa famille et de ses proches, l’armée de Terre et les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC) ont rendu un dernier hommage au sous-lieutenant Hami avant son inhumation.
Ses camarades et la direction de Sciences Po Paris avait également fait le déplacement pour saluer sa mémoire.
Âgé de 24 ans, le sous-lieutenant Jallal Hami était travailleur et particulièrement doué dans ses études. En parallèle d’une scolarité exigeante, il s’engage comme réserviste au sein du 2e régiment de hussards (2e RH) d’Haguenau, où il affirme sa vocation pour le métier des armes.
Il réussit brillamment le concours d’entrée à l’école spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr par la voie Bac+5. Rejoignant le 1er bataillon de l’ESM en septembre 2012, au sein de la section d’officiers sur titre, il s’engage pleinement dans cette nouvelle voie. Caractère affirmé, mais sensible, exigeant envers lui-même, il a à cœur de se montrer toujours à la hauteur des attentes de la scolarité, tant physiquement qu’intellectuellement.
Dans son ordre du jour, le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) qui présidait la cérémonie, s’est adressé au sous-lieutenant en ces termes : « je voudrais donc tout particulièrement saluer votre sens de l’engagement alors que les études que vous aviez suivies vous auraient certainement permis de choisir un métier plus confortable que celui des armes. Mais vous vouliez, disiez-vous, rendre à la France, un peu de ce qu’elle vous avait donné. Votre parcours remarquable illustre en effet ce que notre beau pays peut offrir de mieux à tous ceux qui animés par une saine ambition se donnent les moyens de réussir ».
L’armée de Terre s’associe au deuil de sa famille, de ses proches, de ses camarades et les assure de son soutien sans faille.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/hommage-au-sous-lieutenant-jallal-hami-a-vincennes
Ses camarades et la direction de Sciences Po Paris avait également fait le déplacement pour saluer sa mémoire.
Âgé de 24 ans, le sous-lieutenant Jallal Hami était travailleur et particulièrement doué dans ses études. En parallèle d’une scolarité exigeante, il s’engage comme réserviste au sein du 2e régiment de hussards (2e RH) d’Haguenau, où il affirme sa vocation pour le métier des armes.
Il réussit brillamment le concours d’entrée à l’école spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr par la voie Bac+5. Rejoignant le 1er bataillon de l’ESM en septembre 2012, au sein de la section d’officiers sur titre, il s’engage pleinement dans cette nouvelle voie. Caractère affirmé, mais sensible, exigeant envers lui-même, il a à cœur de se montrer toujours à la hauteur des attentes de la scolarité, tant physiquement qu’intellectuellement.
Dans son ordre du jour, le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) qui présidait la cérémonie, s’est adressé au sous-lieutenant en ces termes : « je voudrais donc tout particulièrement saluer votre sens de l’engagement alors que les études que vous aviez suivies vous auraient certainement permis de choisir un métier plus confortable que celui des armes. Mais vous vouliez, disiez-vous, rendre à la France, un peu de ce qu’elle vous avait donné. Votre parcours remarquable illustre en effet ce que notre beau pays peut offrir de mieux à tous ceux qui animés par une saine ambition se donnent les moyens de réussir ».
L’armée de Terre s’associe au deuil de sa famille, de ses proches, de ses camarades et les assure de son soutien sans faille.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/hommage-au-sous-lieutenant-jallal-hami-a-vincennes
samedi 10 novembre 2012
Gendarmerie : un parc immobilier vétuste
Le parc immobilier de la gendarmerie nationale est vétuste et faute de crédits pour le rénover, il faudra fermer et vendre certaines casernes parfois insalubres, selon un rapport du député PS Daniel Boisserie, présenté samedi par les quotidiens régionaux du groupe Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra).
"Vous ne voudriez pas vivre dans certaines casernes. Les conditions sont inacceptables. Des gendarmes font eux-mêmes les travaux sur leurs temps de loisirs", dénonce le député de Haute-Vienne, auteur de ce rapport sur le programme "gendarmerie nationale" du projet de loi de finances pour 2013.
Selon lui, "une centaine de casernes domaniales" exigeraient des interventions urgentes. "L'état de dégradation de certaines gendarmeries pourrait aboutir au déclassement de logements pour insalubrité", assure le député pour qui "la solution serait ensuite un relogement sous le signe de l'urgence dans le parc locatif. Avec un coût important au final".
Lamure : le poilu oublié va retrouver la place qui lui est due, 65 ans après sa mort
Bernard Clermont, fils de Jacques-Henri Clermont, a enfin obtenu ce que sa mère et son frère aîné avaient en vain réclamé : la reconnaissance du rôle de son père, mort pour la France. L’aboutissement d’un combat.
Jacques-Henri Clermont est né le 9 décembre 1895 à Lamure, et y est décédé, le 19 juillet 1947, déclaré « mort pour la France ». Il gardera en effet les traumatismes de la Première Guerre mondiale qu’il a faite comme artilleur, trimbalant dans les tranchées les « crapouillots », petits canons mobiles qui lui ont valu d’être enterré vivant plusieurs fois sous les tirs des mêmes engins allemands. Il en est revenu malade, à moitié paralysé, tremblant convulsivement.
Atteint de la maladie de Parkinson consécutive à ses épreuves de poilu, il mourut en 1947. 65 ans après sa mort, sera dévoilée, ce dimanche 11 novembre, l’inscription sur le monument aux morts. Une obligation selon la loi du 28 février 2012 qui fixe au 11-Novembre, la commémoration de tous les morts pour la France lorsque la mention « mort pour la France » a été portée sur son acte de décès.
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/11/10/lamure-le-poilu-oublie-va-retrouver-la-place-qui-lui-est-due-65-ans-apres-sa-mort
Jacques-Henri Clermont est né le 9 décembre 1895 à Lamure, et y est décédé, le 19 juillet 1947, déclaré « mort pour la France ». Il gardera en effet les traumatismes de la Première Guerre mondiale qu’il a faite comme artilleur, trimbalant dans les tranchées les « crapouillots », petits canons mobiles qui lui ont valu d’être enterré vivant plusieurs fois sous les tirs des mêmes engins allemands. Il en est revenu malade, à moitié paralysé, tremblant convulsivement.
Atteint de la maladie de Parkinson consécutive à ses épreuves de poilu, il mourut en 1947. 65 ans après sa mort, sera dévoilée, ce dimanche 11 novembre, l’inscription sur le monument aux morts. Une obligation selon la loi du 28 février 2012 qui fixe au 11-Novembre, la commémoration de tous les morts pour la France lorsque la mention « mort pour la France » a été portée sur son acte de décès.
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/11/10/lamure-le-poilu-oublie-va-retrouver-la-place-qui-lui-est-due-65-ans-apres-sa-mort
94e anniversaire de l'Armistice : le Fort de la Pompelle ouvert gratuitement
11 novembre 1918, la Première Guerre mondiale prenait fin après quatre ans de conflit. Et, depuis, cet Armistice fait l'objet d'un hommage tout particulier.
Plusieurs cérémonies sont organisées à Reims à l'occasion du 94e anniversaire de l'Armistice de 1918 ce dimanche 11 novembre.
A 10 heures cérémonie au monument du Poilu du 132e, place Léon-Bourgeois ; à 10 h 15 au monument aux infirmières, place Aristide-Briand ; à 10 h 35 au monument aux héros de l'Armée noire, avenue du Général-Giraud ; à 10 h 50 au fort de la Pompelle, route nationale 44 au monument au corps expéditionnaire russe puis sur la stèle aux combattants de la Pompelle ; à 11 h 15 au cimetière du Nord, rue du Champ de Mars sur la tombe de la Légion d'honneur et des médaillés militaires, au carré 31 et au monument des sépultures militaires ; à 11 h 55 au monument aux morts, place de la République. A l'issue des cérémonies, une réception sera offerte dans les salons de l'hôtel de ville.
Fort de la Pompelle. A l'occasion du 11 novembre, la ville ouvrira gratuitement le musée Fort de la Pompelle dimanche de 10 à 17 heures.
Outre les richesses des collections, à découvrir ou à redécouvrir, les visiteurs pourront voir les travaux de réaménagement de la porte d'entrée du fort réalisée en pierre de taille qui sera restituée à l'identique de son aspect de 1918.
A noter qu'à 10 h 50 lors des cérémonies officielles, l'ambassadeur de Russie en France Alexandre Orlov, déposera une gerbe devant le monument aux morts commémoratif élevé en 2010 en souvenirs de ces hommes du Corps expéditionnaire russe qui défendirent la Pompelle et le secteur sud de Reims durant neuf mois de juillet 1916 à mars 1917.
Cheminots (Ancac). Dimanche 11 novembre à 10 h 45 l'association nationale des cheminots anciens combattants déposera une gerbe à 10 h 45 au pied de la plaque commémorative en gare SNCF de Reims.
La Neuvillette. Les anciens combattants donnent rendez-vous pour un dépôt de gerbes au monument aux morts de La Neuvillette à 10 heures. A 10 h 30 des enfants déposeront des bouquets sur les sépultures militaires de l'ancien cimetière. A 11 h 15 une réception sera organisée à la maison de quartier avec un vin d'honneur.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/94e-anniversaire-de-larmistice-le-fort-de-la-pompelle-ouvert-gratuitement
Plusieurs cérémonies sont organisées à Reims à l'occasion du 94e anniversaire de l'Armistice de 1918 ce dimanche 11 novembre.
A 10 heures cérémonie au monument du Poilu du 132e, place Léon-Bourgeois ; à 10 h 15 au monument aux infirmières, place Aristide-Briand ; à 10 h 35 au monument aux héros de l'Armée noire, avenue du Général-Giraud ; à 10 h 50 au fort de la Pompelle, route nationale 44 au monument au corps expéditionnaire russe puis sur la stèle aux combattants de la Pompelle ; à 11 h 15 au cimetière du Nord, rue du Champ de Mars sur la tombe de la Légion d'honneur et des médaillés militaires, au carré 31 et au monument des sépultures militaires ; à 11 h 55 au monument aux morts, place de la République. A l'issue des cérémonies, une réception sera offerte dans les salons de l'hôtel de ville.
Fort de la Pompelle. A l'occasion du 11 novembre, la ville ouvrira gratuitement le musée Fort de la Pompelle dimanche de 10 à 17 heures.
Outre les richesses des collections, à découvrir ou à redécouvrir, les visiteurs pourront voir les travaux de réaménagement de la porte d'entrée du fort réalisée en pierre de taille qui sera restituée à l'identique de son aspect de 1918.
A noter qu'à 10 h 50 lors des cérémonies officielles, l'ambassadeur de Russie en France Alexandre Orlov, déposera une gerbe devant le monument aux morts commémoratif élevé en 2010 en souvenirs de ces hommes du Corps expéditionnaire russe qui défendirent la Pompelle et le secteur sud de Reims durant neuf mois de juillet 1916 à mars 1917.
Cheminots (Ancac). Dimanche 11 novembre à 10 h 45 l'association nationale des cheminots anciens combattants déposera une gerbe à 10 h 45 au pied de la plaque commémorative en gare SNCF de Reims.
La Neuvillette. Les anciens combattants donnent rendez-vous pour un dépôt de gerbes au monument aux morts de La Neuvillette à 10 heures. A 10 h 30 des enfants déposeront des bouquets sur les sépultures militaires de l'ancien cimetière. A 11 h 15 une réception sera organisée à la maison de quartier avec un vin d'honneur.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/94e-anniversaire-de-larmistice-le-fort-de-la-pompelle-ouvert-gratuitement
Duteil rend hommage à Dreyfus, son grand-oncle
Alfred Dreyfus a servi dans l'artillerie sur le Chemin des Dames. A quelques jours du 94e anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, le chanteur Yves Duteil évoque son grand-oncle.
C'EST un homme simple qui s'exprime d'une voix mélodieuse. Yves Duteil se montre disponible et précis pour décrire avec émotion une personnalité au cœur de son histoire familiale. Alfred Dreyfus a servi comme commandant dans l'Aisne en 1917.Le chanteur-compositeur confie, avec gentillesse, son analyse sur un homme et son époque.
l'union : Vous avez comme grand oncle Alfred Dreyfus. Comment vivez-vous ce lien avec le symbole de l'injustice ?
Yves Duteil : Cela a dû m'insuffler un sentiment très profond de désir de justice. Il ne peut pas y avoir de transmission par le sang. Mais c'est une mission qui se transmet à travers une histoire aussi dense et profonde. Elle a mobilisé toute une époque et elle est très forte en symbole. Je me sens comme l'héritier de cette soif de vérité.
Le piège
Alfred Dreyfus s'est investi à la défense de Paris en 1914 et il a préparé l'offensive du Chemin des Dames en mars 1917. Est-ce que la mémoire familiale vous a retransmis son rôle à cette époque ?
Très franchement, pas sous cet aspect. Suite à notre premier contact, j'ai été sur Internet pour voir ce dont il s'agissait. Sa vie ressemble à un puzzle dont on découvre sans arrêt de nouvelles pièces. Je savais que c'était un patriote ardent et qu'il manifestait une loyauté inaltérable vis-à-vis de la France. Même au-delà de la condamnation, du calvaire qu'il a subi. Il n'avait de cesse de retourner au front, d'être un soldat actif pour défendre son pays. Mais je ne connaissais pas les épisodes du Chemin des Dames.
Il a ainsi écrit le 5 avril 1917 : « J'ai été voir le tir d'une pièce de 340, (27 km de portée) tirant sur la gare et les embranchements de Laon et des obusiers à 1500 mètres à l'ouest de notre bivouac. »
Oui, tout à fait, j'ai aussi découvert cette phrase. Dreyfus a beaucoup écrit. Il a rédigé en fait une sorte de testament de sa vie. Je crois qu'il avait aussi besoin d'exprimer une existence concrète. Il a quand même été enfermé et tenu au secret pendant bien des années, une période pendant laquelle il était le seul à ne pas pouvoir s'exprimer sur l'affaire Dreyfus. Il avait besoin de combler ce vide par une présence, peut-être symbolique des livres comme Cinq ans de ma vie ou des lettres échangées avec sa femme Lucie. Dans la famille, nous l'appelons l'épouse admirable. Certaines phrases de lui sont restées gravées dans la mémoire familiale comme celle où il parle de l'intangible souveraineté de l'âme. On sent qu'il a besoin de livrer sa part de vérité dans ce qui aura été un des dossiers les plus complexes du siècle où il y a eu autant de mensonges, de calomnies que de fausses pistes.
Vous avez évoqué l'épouse d'Alfred Dreyfus. J'ai vu qu'elle a été défendue par un avocat de Saint-Quentin, Me Henry Mornard. Cette personnalité est-elle connue de vous ?
Non, je connaissais les autres avocats qui ont défendu Dreyfus mais pas celui-là. C'est incroyable depuis que j'ai écrit cette chanson sur Dreyfus, j'ai reçu énormément de documents divers, étranges. Avec eux, on découvre un petit morceau de l'histoire… y compris une polémique sur le canon de 75 selon laquelle l'affaire Dreyfus serait un leurre pour cacher la construction de cette pièce d'artillerie. On a l'impression de lire des documents établis avec des preuves à l'appui et puis on sait, par les historiens que c'est totalement faux
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/duteil-rend-hommage-a-dreyfus-son-grand-oncle?xtcr=2&xtmc=yves duteil
C'EST un homme simple qui s'exprime d'une voix mélodieuse. Yves Duteil se montre disponible et précis pour décrire avec émotion une personnalité au cœur de son histoire familiale. Alfred Dreyfus a servi comme commandant dans l'Aisne en 1917.Le chanteur-compositeur confie, avec gentillesse, son analyse sur un homme et son époque.
l'union : Vous avez comme grand oncle Alfred Dreyfus. Comment vivez-vous ce lien avec le symbole de l'injustice ?
Yves Duteil : Cela a dû m'insuffler un sentiment très profond de désir de justice. Il ne peut pas y avoir de transmission par le sang. Mais c'est une mission qui se transmet à travers une histoire aussi dense et profonde. Elle a mobilisé toute une époque et elle est très forte en symbole. Je me sens comme l'héritier de cette soif de vérité.
Le piège
Alfred Dreyfus s'est investi à la défense de Paris en 1914 et il a préparé l'offensive du Chemin des Dames en mars 1917. Est-ce que la mémoire familiale vous a retransmis son rôle à cette époque ?
Très franchement, pas sous cet aspect. Suite à notre premier contact, j'ai été sur Internet pour voir ce dont il s'agissait. Sa vie ressemble à un puzzle dont on découvre sans arrêt de nouvelles pièces. Je savais que c'était un patriote ardent et qu'il manifestait une loyauté inaltérable vis-à-vis de la France. Même au-delà de la condamnation, du calvaire qu'il a subi. Il n'avait de cesse de retourner au front, d'être un soldat actif pour défendre son pays. Mais je ne connaissais pas les épisodes du Chemin des Dames.
Il a ainsi écrit le 5 avril 1917 : « J'ai été voir le tir d'une pièce de 340, (27 km de portée) tirant sur la gare et les embranchements de Laon et des obusiers à 1500 mètres à l'ouest de notre bivouac. »
Oui, tout à fait, j'ai aussi découvert cette phrase. Dreyfus a beaucoup écrit. Il a rédigé en fait une sorte de testament de sa vie. Je crois qu'il avait aussi besoin d'exprimer une existence concrète. Il a quand même été enfermé et tenu au secret pendant bien des années, une période pendant laquelle il était le seul à ne pas pouvoir s'exprimer sur l'affaire Dreyfus. Il avait besoin de combler ce vide par une présence, peut-être symbolique des livres comme Cinq ans de ma vie ou des lettres échangées avec sa femme Lucie. Dans la famille, nous l'appelons l'épouse admirable. Certaines phrases de lui sont restées gravées dans la mémoire familiale comme celle où il parle de l'intangible souveraineté de l'âme. On sent qu'il a besoin de livrer sa part de vérité dans ce qui aura été un des dossiers les plus complexes du siècle où il y a eu autant de mensonges, de calomnies que de fausses pistes.
Vous avez évoqué l'épouse d'Alfred Dreyfus. J'ai vu qu'elle a été défendue par un avocat de Saint-Quentin, Me Henry Mornard. Cette personnalité est-elle connue de vous ?
Non, je connaissais les autres avocats qui ont défendu Dreyfus mais pas celui-là. C'est incroyable depuis que j'ai écrit cette chanson sur Dreyfus, j'ai reçu énormément de documents divers, étranges. Avec eux, on découvre un petit morceau de l'histoire… y compris une polémique sur le canon de 75 selon laquelle l'affaire Dreyfus serait un leurre pour cacher la construction de cette pièce d'artillerie. On a l'impression de lire des documents établis avec des preuves à l'appui et puis on sait, par les historiens que c'est totalement faux
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/duteil-rend-hommage-a-dreyfus-son-grand-oncle?xtcr=2&xtmc=yves duteil
vendredi 9 novembre 2012
jeudi 8 novembre 2012
Commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918
A l’occasion de cette journée, une cérémonie en souvenir des 1,4 millions de morts de la Grande Guerre se tiendra de 9h30 à 12h à Paris à l'Arc de Triomphe. Seront notamment présents le Président de la République, M. François Hollande, le Premier ministre, M. Jean-Marc Ayrault, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants, M. Kader Arif, le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, et le Gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier.
10h55 : arrivée du Président de la République. Honneurs. Revue des troupes.
11h : Sonnerie du Cessez-le-feu. Appel des noms des soldats morts pour la France depuis novembre 2011. Dépôt de gerbe et ravivage de la flamme du Soldat inconnu par le Président. Sonnerie Aux morts. Minute de silence. Interprétation de La Marseillaise par le chœur de l’armée française.
11h30 : le Président assiste au départ des troupes et salue les familles des militaires morts pour la France au cours des douze derniers mois.
11h45 : dépôt de gerbe par le Président devant la plaque des étudiants résistants du 11 novembre 1940.
11h50 : départ du Président.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/commemoration-armistice-11-novembre-1918
Outre le traditionnel dépôt de gerbes et le ravivage de la flamme sur la tombe du Soldat inconnu, le Président de la République rendra cette année un hommage particulier aux treize soldats morts pour la France depuis les douze derniers mois et les emblèmes de leurs unités seront mis à l’honneur sous l’Arc de Triomphe.
La date du 11 novembre est la première à avoir fait l’objet d’une loi commémorative et est devenue progressivement la journée nationale d'hommage officiel à tous les morts pour la France.
Programme de la cérémonie à l'Arc de Triomphe
9h30-10h50 : dépôt de gerbes devant la plaque des étudiants résistants du 11 novembre 1940 et sur la tombe du Soldat inconnu par différentes autorités politiques. Arrivée successive d’autorités militaires.10h55 : arrivée du Président de la République. Honneurs. Revue des troupes.
11h : Sonnerie du Cessez-le-feu. Appel des noms des soldats morts pour la France depuis novembre 2011. Dépôt de gerbe et ravivage de la flamme du Soldat inconnu par le Président. Sonnerie Aux morts. Minute de silence. Interprétation de La Marseillaise par le chœur de l’armée française.
11h30 : le Président assiste au départ des troupes et salue les familles des militaires morts pour la France au cours des douze derniers mois.
11h45 : dépôt de gerbe par le Président devant la plaque des étudiants résistants du 11 novembre 1940.
11h50 : départ du Président.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/commemoration-armistice-11-novembre-1918
mercredi 7 novembre 2012
mardi 6 novembre 2012
lundi 5 novembre 2012
La gendarmerie du Var ouvre une page Facebook pour faire connaître son action
La gendarmerie du Var a ouvert au mois d'octobre une page sur le réseau social Facebook, pour faire connaître son action à la population et délivrer des messages de prévention, notamment en y communiquant une partie des contrôles de vitesse organisés dans le département.
Cette page, qui était lundi "aimée" - selon la terminologie du réseau social - par 1.860 personnes, a été créée à l'initiative du colonel Damien Choutet, commandant le groupement de gendarmerie du Var.
"Le but est d'apporter une information générale sur la gendarmerie, sur son activité dans le département et surtout de délivrer des messages de prévention et de sensibilisation sur la délinquance et sur l'insécurité routière" a-t-il expliqué.
Sur cette page, on trouve par exemple des informations sur le concours pour devenir officier de gendarmerie et sur les actions menées par les gendarmes, et un appel à la vigilance lancé aux conducteurs, alors que le soleil rasant de l'automne nuit à la visibilité.
"Nous serons bien sûr attentifs à la vitesse avec de nombreux contrôles comme aujourd'hui à Saint-Maximin, au Luc, à Roquebrune-sur-Argens ou encore à La Londe-les-Maures", ont "posté" les gendarmes du Var vendredi.
"Le but, c'est de montrer que la gendarmerie n'est pas là que pour réprimer mais qu'elle est surtout là pour assurer, par sa présence sur le réseau routier, une action de prévention", indique le colonel Choutet.
A travers la possibilité offerte aux internautes de laisser des commentaires, il souligne également l'aide qu'ils peuvent apporter aux gendarmes: "Certains appellent notre attention sur telle ou telle difficulté, ou certains secteurs dangereux. Cela nous permet aussi de déceler des endroits qu'on n'avait moins pris en compte, des phénomènes qu'on n'avait moins bien analysés et de pouvoir adapter notre politique de contrôle et notre présence sur le terrain".
http://www.lepoint.fr/insolite/la-gendarmerie-du-var-ouvre-une-page-facebook-pour-faire-connaitre-son-action-05-11-2012-1525018_48.php
Cette page, qui était lundi "aimée" - selon la terminologie du réseau social - par 1.860 personnes, a été créée à l'initiative du colonel Damien Choutet, commandant le groupement de gendarmerie du Var.
"Le but est d'apporter une information générale sur la gendarmerie, sur son activité dans le département et surtout de délivrer des messages de prévention et de sensibilisation sur la délinquance et sur l'insécurité routière" a-t-il expliqué.
Sur cette page, on trouve par exemple des informations sur le concours pour devenir officier de gendarmerie et sur les actions menées par les gendarmes, et un appel à la vigilance lancé aux conducteurs, alors que le soleil rasant de l'automne nuit à la visibilité.
"Nous serons bien sûr attentifs à la vitesse avec de nombreux contrôles comme aujourd'hui à Saint-Maximin, au Luc, à Roquebrune-sur-Argens ou encore à La Londe-les-Maures", ont "posté" les gendarmes du Var vendredi.
"Le but, c'est de montrer que la gendarmerie n'est pas là que pour réprimer mais qu'elle est surtout là pour assurer, par sa présence sur le réseau routier, une action de prévention", indique le colonel Choutet.
A travers la possibilité offerte aux internautes de laisser des commentaires, il souligne également l'aide qu'ils peuvent apporter aux gendarmes: "Certains appellent notre attention sur telle ou telle difficulté, ou certains secteurs dangereux. Cela nous permet aussi de déceler des endroits qu'on n'avait moins pris en compte, des phénomènes qu'on n'avait moins bien analysés et de pouvoir adapter notre politique de contrôle et notre présence sur le terrain".
http://www.lepoint.fr/insolite/la-gendarmerie-du-var-ouvre-une-page-facebook-pour-faire-connaitre-son-action-05-11-2012-1525018_48.php
Guerre de 14-18. Retrouvez vos chers disparus
Un million et demi de morts, trois millions de blessés, 600.000 invalides : la guerre de 14-18 fut un énorme cataclysme personnel pour les huit millions d'hommes mobilisés. Quels rôles y ont joué nos grands-pères, nos grands-oncles ? Comment oublier ce sacrifice indicible qui accoucha d'un séisme sociologique, politique, économique et culturel ? Une grande rupture comme il en existe peu dans l’Histoire...
> Grande guerre, grande saignée
> Les lieux de mémoire dynamisent les filière granitique
130.000 morts bretons. Un breton mobilisé sur cinq -22% contre 17% pour l'ensemble de la France- n'est pas revenu du front. Pourquoi tant de morts bretons ? Roger Laouénan, historien, livre un début de réponse : « Dans cette guerre de tranchées le Breton était vraiment l’archétype du soldat qui était recherché. On peut dire qu’il était fait pour cette guerre,
un homme de la terre qui avait l’habitude de vivre presque dans la terre, par tous les temps, pas exigeant, solide et en plus de ça têtu mais aussi discipliné et pas revendicatif. » Bref, de la « chair à canon idéale ». Qui s’est bien battue, d'abord pour son lopin de terre, ensuite pour l'honneur et la patrie.
Parmi ces combattants de l'extrême, vos grands-pères, arrière-grands-pères, grands-oncles. Quel enfer ont-ils vécu? Quelle histoire personnelle nous ont-ils laissée sans oser en parler ? Briser ce silence est encore possible, remonter la trace de leurs histoires tragiques et extraordinaires est réalisable. Suivons pour l'exemple Benjamin Cariou, mort en janvier 1918.
1. J'interroge le fichier en ligne de Mémoires des hommes pour retrouver un poilu mort pour la France
Quoi de plus émouvant que de découvrir l’acte de décès d’un arrière-grand-père au front ? Il suffit d’indiquer le nom de famille souhaité.
On obtient alors une liste de noms répondant à sa recherche, puis l'acte de décès comportant le matricule du mort pour la France.
Le site propose également tous les journaux de campagne des régiments, jour par jour, heure par heure.
2. Je me rends aux archives départementales [adresses ci-dessous]
Les archives départementales -service public gratuit désormais dépendant des conseils généraux- conservent la trace des centaines de milliers d’hommes ayant combattu pour la France depuis la Révolution. Il s'agit de fiches signalétiques indiquant les matricules des militaires, leurs liens familiaux, leur profession, leur niveau d'instruction, leurs caractéristiques physiques (couleur des yeux, taille, cheveux), les carrières militaires (blessures, mises en réserve, décorations, dates de décès...)
3. Je recherche un Poilu qui ne figure pas dans cette liste des Morts pour la France
Cette liste des 100.000 poilus "Non morts pour la France" comprend le nom, le prénom, la date et lieu de naissance et du décès. ...... LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE ET VOIR LES VIDEOS SUR CE LIEN.............http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/guerre-de-14-18-retrouvez-vos-chers-disparus-03-11-2012-1491303.php
> Grande guerre, grande saignée
> Les lieux de mémoire dynamisent les filière granitique
130.000 morts bretons. Un breton mobilisé sur cinq -22% contre 17% pour l'ensemble de la France- n'est pas revenu du front. Pourquoi tant de morts bretons ? Roger Laouénan, historien, livre un début de réponse : « Dans cette guerre de tranchées le Breton était vraiment l’archétype du soldat qui était recherché. On peut dire qu’il était fait pour cette guerre,
un homme de la terre qui avait l’habitude de vivre presque dans la terre, par tous les temps, pas exigeant, solide et en plus de ça têtu mais aussi discipliné et pas revendicatif. » Bref, de la « chair à canon idéale ». Qui s’est bien battue, d'abord pour son lopin de terre, ensuite pour l'honneur et la patrie.
Parmi ces combattants de l'extrême, vos grands-pères, arrière-grands-pères, grands-oncles. Quel enfer ont-ils vécu? Quelle histoire personnelle nous ont-ils laissée sans oser en parler ? Briser ce silence est encore possible, remonter la trace de leurs histoires tragiques et extraordinaires est réalisable. Suivons pour l'exemple Benjamin Cariou, mort en janvier 1918.
1. J'interroge le fichier en ligne de Mémoires des hommes pour retrouver un poilu mort pour la France
Quoi de plus émouvant que de découvrir l’acte de décès d’un arrière-grand-père au front ? Il suffit d’indiquer le nom de famille souhaité.
On obtient alors une liste de noms répondant à sa recherche, puis l'acte de décès comportant le matricule du mort pour la France.
Le site propose également tous les journaux de campagne des régiments, jour par jour, heure par heure.
2. Je me rends aux archives départementales [adresses ci-dessous]
Les archives départementales -service public gratuit désormais dépendant des conseils généraux- conservent la trace des centaines de milliers d’hommes ayant combattu pour la France depuis la Révolution. Il s'agit de fiches signalétiques indiquant les matricules des militaires, leurs liens familiaux, leur profession, leur niveau d'instruction, leurs caractéristiques physiques (couleur des yeux, taille, cheveux), les carrières militaires (blessures, mises en réserve, décorations, dates de décès...)
3. Je recherche un Poilu qui ne figure pas dans cette liste des Morts pour la France
Cette liste des 100.000 poilus "Non morts pour la France" comprend le nom, le prénom, la date et lieu de naissance et du décès. ...... LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE ET VOIR LES VIDEOS SUR CE LIEN.............http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/guerre-de-14-18-retrouvez-vos-chers-disparus-03-11-2012-1491303.php
dimanche 4 novembre 2012
samedi 3 novembre 2012
vendredi 2 novembre 2012
Jean-Yves Le Drian au Brésil. Visite de courtoisie sur fond de Rafales...
Jean-Yves Le Drian qui se rend en fin de semaine au Mexique et au Brésil pour renforcer le partenariat franco-brésilien amorcé par le précédent gouvernement en matière de défense, y rencontrera des industriels français. Environ 500 entreprises françaises sont présentes au Brésil où fin juillet, les principaux suspects des meurtres de deux militaires français tués le 27 juin lors d'une opération contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane avaient été interpellés. Paris souhaite également aider le Brésil à assumer ses responsabilités diplomatiques sur la scène internationale.
La rencontre prévue dimanche à Brasilia avec son homologue brésilien, Celso Amorim, sera le temps fort du déplacement du ministre de la Défense en Amérique latine. "Nous avons une coopération très étroite dans le domaine de l'armement, maintenant on regarde vers l'avenir", indique-t-on dans l'entourage du ministre, en soulignant qu'il s'agit d'abord de déterminer les priorités du Brésil en matière de défense.
En 2009, le groupe français de construction navale DCNS a signé un contrat de 6,7 milliards d'euros portant sur la construction en partenariat avec la marine brésilienne de cinq sous-marins, dont un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA). M. Le Drian doit notamment se rendre sur la future base sous-marine d'Itaguaï, à une centaine de km de Rio.
Un autre important contrat, signé en 2008, porte sur la production par Helibras, filiale brésilienne d'Eurocopter, de 50 hélicoptères militaires de transport EC725 (Caracal), qui seront fabriqués au Brésil.
Par ailleurs, le groupe Dassault est toujours en lice pour la fourniture au Brésil de plusieurs dizaines d'avions de combat Rafale, en concurrence notamment avec le F/A-18 de l'Américain Boeing. Brasilia a repoussé à 2013 toute décision sur ce contrat de plus de cinq milliards de dollars.
D'autres projets de coopération portent notamment sur la fourniture par la France de navires militaires de surface.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/jean-yves-le-drian-au-bresil-visite-de-courtoisie-sur-fond-de-rafales-01-11-2012-1893098.php
La rencontre prévue dimanche à Brasilia avec son homologue brésilien, Celso Amorim, sera le temps fort du déplacement du ministre de la Défense en Amérique latine. "Nous avons une coopération très étroite dans le domaine de l'armement, maintenant on regarde vers l'avenir", indique-t-on dans l'entourage du ministre, en soulignant qu'il s'agit d'abord de déterminer les priorités du Brésil en matière de défense.
En 2009, le groupe français de construction navale DCNS a signé un contrat de 6,7 milliards d'euros portant sur la construction en partenariat avec la marine brésilienne de cinq sous-marins, dont un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA). M. Le Drian doit notamment se rendre sur la future base sous-marine d'Itaguaï, à une centaine de km de Rio.
Un autre important contrat, signé en 2008, porte sur la production par Helibras, filiale brésilienne d'Eurocopter, de 50 hélicoptères militaires de transport EC725 (Caracal), qui seront fabriqués au Brésil.
Par ailleurs, le groupe Dassault est toujours en lice pour la fourniture au Brésil de plusieurs dizaines d'avions de combat Rafale, en concurrence notamment avec le F/A-18 de l'Américain Boeing. Brasilia a repoussé à 2013 toute décision sur ce contrat de plus de cinq milliards de dollars.
D'autres projets de coopération portent notamment sur la fourniture par la France de navires militaires de surface.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/jean-yves-le-drian-au-bresil-visite-de-courtoisie-sur-fond-de-rafales-01-11-2012-1893098.php
jeudi 1 novembre 2012
Le général Lemoine, inspecteur de l'armée de l'air
Le général de corps aérien Gilles Lemoine prend en ce 1er novembre ses fonctions d'inspecteur de l'armée de l'air. Il quitte donc la direction du Centre d'études stratégiques aérospatiales qu'il occupait depuis septembre 2010. Le choix s'est porté sur un officier très expérimenté, jovial, dynamique, intuitif et doté d'une forte expertise.
Il avait été présent sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims alors qu'il était chef du Service d'information et des relations publiques de l'armée de l'air, lors des présentations statiques des armées effectuées en terre rémoise et les démonstrations opérationnelles réalisées à Mourmelon.
Pilote de transport, il a, au début de sa carrière, été affecté à l'escadron « Touraine » de 1983 à 1986 et participé aux opérations Manta et Épervier avant de rejoindre le centre d'instruction des équipages de transport à Toulouse comme moniteur de 1986 à 1988 et d'effectuer sa formation sur C130 à Atlanta en Géorgie.
De 1988à 1994, il est affecté à l'escadron « Franche-Comté » où il exerce les fonctions de chef pilote, chef des opérations, commandant en second et commandant de l'escadron. Il est au cours de cette période impliqué dans les opérations « Daguet », « Épervier » et concourt au pont aérien humanitaire sur Sarajevo.
De 1994 à 1996 il gagne la base d'Orléans pour exercer les fonctions de numéro 2 de la 61e escadre de transport dont il prend ensuite le commandement avant de rejoindre le Collège interarmées de défense. De 1997 à 2000, il est nommé à l'état-major de planification interarmées.
De 2000 à 2001, il intègre la Mission militaire française auprès du commandant suprême des forces alliées en Europe à Mons en Belgique. De 2001 à 2003 il y est chef d'état-major. De 2003 à 2005, il commande les forces aériennes des Antilles et la BA365. Il est impliqué dans la coordination de l'opération Carbet en Haïti. De 2005 à 2006, il est chef du groupement air du collège interarmées de défense avant de prendre la direction du Sirpa-air de 2006 à 2008 puis d'occuper aux États-Unis à Tempa en Floride le poste de chef du détachement de liaison français.
Il est alors général de Brigade. De 2010 à 2012, il dirige le CESA, y obtient sa troisième étoile mais intervient au cours de l'opération « Harmattan » en étant détaché en Italie comme officier général français auprès du commandant de l'opération Unified Protector (août octobre 2011).
Le général Gilles Lemoine par son parcours a donc une vue très diversifiée sur l'armée de l'air mais aussi sur le fonctionnement de l'Otan. Il va travailler avec le général d'armée aérienne Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, Marnais, et ancien commandant de la BA112 de Reims.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-general-lemoine-inspecteur-de-larmee-de-lair
Il avait été présent sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims alors qu'il était chef du Service d'information et des relations publiques de l'armée de l'air, lors des présentations statiques des armées effectuées en terre rémoise et les démonstrations opérationnelles réalisées à Mourmelon.
Pilote de transport, il a, au début de sa carrière, été affecté à l'escadron « Touraine » de 1983 à 1986 et participé aux opérations Manta et Épervier avant de rejoindre le centre d'instruction des équipages de transport à Toulouse comme moniteur de 1986 à 1988 et d'effectuer sa formation sur C130 à Atlanta en Géorgie.
De 1988à 1994, il est affecté à l'escadron « Franche-Comté » où il exerce les fonctions de chef pilote, chef des opérations, commandant en second et commandant de l'escadron. Il est au cours de cette période impliqué dans les opérations « Daguet », « Épervier » et concourt au pont aérien humanitaire sur Sarajevo.
De 1994 à 1996 il gagne la base d'Orléans pour exercer les fonctions de numéro 2 de la 61e escadre de transport dont il prend ensuite le commandement avant de rejoindre le Collège interarmées de défense. De 1997 à 2000, il est nommé à l'état-major de planification interarmées.
De 2000 à 2001, il intègre la Mission militaire française auprès du commandant suprême des forces alliées en Europe à Mons en Belgique. De 2001 à 2003 il y est chef d'état-major. De 2003 à 2005, il commande les forces aériennes des Antilles et la BA365. Il est impliqué dans la coordination de l'opération Carbet en Haïti. De 2005 à 2006, il est chef du groupement air du collège interarmées de défense avant de prendre la direction du Sirpa-air de 2006 à 2008 puis d'occuper aux États-Unis à Tempa en Floride le poste de chef du détachement de liaison français.
Il est alors général de Brigade. De 2010 à 2012, il dirige le CESA, y obtient sa troisième étoile mais intervient au cours de l'opération « Harmattan » en étant détaché en Italie comme officier général français auprès du commandant de l'opération Unified Protector (août octobre 2011).
Le général Gilles Lemoine par son parcours a donc une vue très diversifiée sur l'armée de l'air mais aussi sur le fonctionnement de l'Otan. Il va travailler avec le général d'armée aérienne Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, Marnais, et ancien commandant de la BA112 de Reims.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-general-lemoine-inspecteur-de-larmee-de-lair
Mort du jeune Saint-Cyrien. Une enquête ouverte pour homicide involontaire
«La cause de la mort est connue: une noyade, sans aucune trace de violence ou d'intervention d'un tiers. Mais les nombreuses interrogations sur les conditions de sécurité de cet exercice nous conduisent à ouvrir une information judiciaire pour homicide involontaire», a justifié, hier soir, le procureur de Vannes, Thierry Phelippeau, qui a confié l'enquête à la section de recherches de la gendarmerie de Rennes, spécialisée dans les affaires militaires. «La procédure sera transmise dans les prochains jours au parquet de Rennes, seul compétent en la matière».
C'est un «mouvement de panique» qui serait à l'origine de la noyade survenue sur le site de Saint-Cyr Coëtquidan, l'école qui forme les futurs officiers de l'armée de Terre. Un premier groupe d'élèves peinait à s'extraire de l'étang lorsque celui de Jallal Hami, un sous-lieutenant âgé de 24 ans, originaire de la région parisienne, arrivait au bout de ses 50 mètres de traversée à la nage, en treillis et chaussures, vers minuit, dans la nuit de lundi à mardi. «Il y a eu un embouteillage et c'est à ce moment-là que l'accident se serait produit».
«Pas d'intention d'humilier»
Les recherches auraient été lancées immédiatement, alors que la victime manquait à l'appel. Des informations qui vont à l'encontre de la thèse de l'avocat de la famille, qui avançait, hier, un délai d'une heure. «Par ailleurs, la coupure de courant est postérieure à la noyade et ne peut donc pas en être la cause». Le procureur écarte la thèse d'un bizutage qui aurait mal tourné:«Il n'y a pas, ici, d'intention d'humilier ou de soumettre les élèves à des actes dégradants. Mais il ne s'agissait pas non plus d'une activité organisée par l'école».
L'encadrement en question
L'exercice était encadré uniquement par une dizaine d'élèves de deuxième année, dans le cadre d'un «cursus de transmission des valeurs et des traditions» qui leur est délégué par l'école. Mais, pour le procureur, «les mesures de sécurité n'étaient pas à la hauteur du risque de l'exercice».
Exercice ou bizutage?
L'Adefdromil, une association de défense des droits des militaires, a dénoncé, hier, ce qui relèverait «ni plus, ni moins d'un bizutage», appelé «bahutage» à Saint-Cyr. «Le franchissement de l'étang a eu lieu après une séance d'apprentissage de traditions saint-cyriennes: chants, vocabulaire,etc. À l'issue de cette séance, deux groupes de 25 élèves officiers ont été conduits au bord de l'étang sous la responsabilité des anciens de deuxième année et sans qu'on leur demande s'ils étaient volontaires». Georges Guéhenneux, président de l'Amicale des anciens du 3eRIMa, passé par Saint-Cyr, explique, lui, que «le bahutage se limite aux dortoirs, alors que l'exercice de nage en tenue de combat fait partie intégrante de l'instruction dans l'armée de Terre». Interrogé hier matin, le commandant Stéphane Simon, directeur de la communication des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, se bornait à dire que «le bizutage est interdit en France», et que «l'armée de Terre respecte la loi».
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/mort-du-jeune-saint-cyrien-une-enquete-ouverte-pour-homicide-involontaire-01-11-2012-1892265.php
C'est un «mouvement de panique» qui serait à l'origine de la noyade survenue sur le site de Saint-Cyr Coëtquidan, l'école qui forme les futurs officiers de l'armée de Terre. Un premier groupe d'élèves peinait à s'extraire de l'étang lorsque celui de Jallal Hami, un sous-lieutenant âgé de 24 ans, originaire de la région parisienne, arrivait au bout de ses 50 mètres de traversée à la nage, en treillis et chaussures, vers minuit, dans la nuit de lundi à mardi. «Il y a eu un embouteillage et c'est à ce moment-là que l'accident se serait produit».
«Pas d'intention d'humilier»
Les recherches auraient été lancées immédiatement, alors que la victime manquait à l'appel. Des informations qui vont à l'encontre de la thèse de l'avocat de la famille, qui avançait, hier, un délai d'une heure. «Par ailleurs, la coupure de courant est postérieure à la noyade et ne peut donc pas en être la cause». Le procureur écarte la thèse d'un bizutage qui aurait mal tourné:«Il n'y a pas, ici, d'intention d'humilier ou de soumettre les élèves à des actes dégradants. Mais il ne s'agissait pas non plus d'une activité organisée par l'école».
L'encadrement en question
L'exercice était encadré uniquement par une dizaine d'élèves de deuxième année, dans le cadre d'un «cursus de transmission des valeurs et des traditions» qui leur est délégué par l'école. Mais, pour le procureur, «les mesures de sécurité n'étaient pas à la hauteur du risque de l'exercice».
Exercice ou bizutage?
L'Adefdromil, une association de défense des droits des militaires, a dénoncé, hier, ce qui relèverait «ni plus, ni moins d'un bizutage», appelé «bahutage» à Saint-Cyr. «Le franchissement de l'étang a eu lieu après une séance d'apprentissage de traditions saint-cyriennes: chants, vocabulaire,etc. À l'issue de cette séance, deux groupes de 25 élèves officiers ont été conduits au bord de l'étang sous la responsabilité des anciens de deuxième année et sans qu'on leur demande s'ils étaient volontaires». Georges Guéhenneux, président de l'Amicale des anciens du 3eRIMa, passé par Saint-Cyr, explique, lui, que «le bahutage se limite aux dortoirs, alors que l'exercice de nage en tenue de combat fait partie intégrante de l'instruction dans l'armée de Terre». Interrogé hier matin, le commandant Stéphane Simon, directeur de la communication des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, se bornait à dire que «le bizutage est interdit en France», et que «l'armée de Terre respecte la loi».
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/mort-du-jeune-saint-cyrien-une-enquete-ouverte-pour-homicide-involontaire-01-11-2012-1892265.php