samedi 30 juin 2012

Militaires tués/Guyane: hommage mardi

Un hommage national sera rendu mardi aux deux militaires tués en Guyane dans une opération de lutte contre l'orpaillage illégal, lors d'une cérémonie aux Invalides présidée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé aujourd'hui son ministère. Deux militaires ont été tués mercredi et deux gendarmes grièvement blessés par balles pendant une opération conjointe armée/gendarmerie contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane, un épisode d'une violence inédite dans la lutte contre l'orpaillage illégal. "Un hommage leur sera rendu lors d'une cérémonie présidée par Jean-Yves Le Drian mardi 3 juillet à 17h00 dans la Cour des Invalides", annonce le ministère, précisant que le ministre des Outremer, Victorin Lurel, participerait aussi à cette cérémonie.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/29/97001-20120629FILWWW00739-militaires-tuesguyane-hommage-mardi.php

Nouveau dispositif internet pour les militaires en OPEX

Améliorer le quotidien des militaires projetés en opérations est une priorité pour l’Etat-major des armées (EMA). Leur donner les moyens de maintenir un lien avec l’extérieur et, plus particulièrement, leur famille, est une nécessité. Dans ce contexte, un nouveau dispositif d’accès internet a été mis au point pour les militaires en opérations extérieures (OPEX). Il débute son déploiement au mois de juin 2012 et succède au système « Passerel ». Il deviendra collectif sur tous les théâtres d’opération en septembre prochain.

De nouveaux services proposés


Ce dispositif définit une gamme de services plus étendue qu’auparavant. Il comprend un accès illimité et gratuit au service internet « standard », 45 mn de visioconférence par semaine et par utilisateur et aussi un équivalent de 180 mn par mois de téléphonie vers les postes fixes en France. La régulation des flux individuels sera améliorée pour une plus grande satisfaction des utilisateurs. Une évaluation permanente sera également faite pour permettre une optimisation du système. En cas de problèmes techniques, une équipe d’appui sera là pour y remédier.

Le CEMA, conscient des potentialités offertes par internet pour les soldats en OPEX, a décidé d’investir dans ce sens. En 2011, le budget consacré à la condition du personnel avoisinait les 6,6 millions d’euros. Cette année, il sera augmenté.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/nouveau-dispositif-internet-pour-les-militaires-en-opex

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vendredi 29 juin 2012

Hommage aux militaires tués et aux gendarmes blessés en Guyane

Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, à Cayenne, a déclaré que les assaillants «seront pourchassés et poursuivis devant les tribunaux»...
Un hommage a été rendu jeudi soir à Paris, lors du concert annuel de la gendarmerie au manège Battesti du quartier des Célestins (IVe), aux deux militaires tués et aux deux gendarmes grièvement blessés mercredi lors d'une opération conjointe armée/gendarmerie contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane. Un hommage a également été rendu aux deux femmes gendarmes tuées le 17 juin à Collobrières.
Jeudi en fin de matinée après l'annonce de l'épisode de violence qui a coûté la vie aux militaires en Guyane, François Hollande a fait part de sa «vive émotion», «condamné vigoureusement cette attaque contre des représentants des forces de l'ordre» et s'est «engagé à ce que tous les moyens soient mis en oeuvre afin de retrouver les auteurs de ces crimes».

«Ces criminels-là seront pourchassés et poursuivis devant les tribunaux»

Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, est arrivé dans l'après-midi à Cayenne pour, a-t-il dit au micro de Radio Guyane 1ère, «adresser un message de solidarité». «Ces auteurs-là, ces criminels-là seront pourchassés et poursuivis devant les tribunaux», a lancé le ministre au sujet des assaillants. Le ministre a notamment rencontré à huis clos la famille du caporal-chef Sébastien Pissot, 32 ans, qui laisse une compagne et un enfant. Les proches de l'autre militaire décédé mercredi, l'adjudant Stéphane Moralia, 28 ans, célibataire, sont eux dans l'Hexagone, selon Guyane 1ère.
Victorin Lurel a également rendu visite aux deux gendarmes blessés par balles et hospitalisés à Cayenne. «L'un est touché à l'abdomen, l'autre à un bras. Il est possible qu'ils soient évacués sur le plan sanitaire vendredi si leur état le permet», a déclaré à l'AFP une source médicale. Depuis Paris la ministre de la Justice Christiane Taubira, ex-députée de Guyane, a dit se tenir informée «heure par heure de la situation», en liaison notamment avec le parquet de Guyane.
Le procureur de la République de Cayenne Ivan Auriel a indiqué jeudi à la mi-journée à l'AFP ne pas encore avoir saisi de juge d'instruction dans cette affaire mais que les faits pourraient être qualifiés d'«assassinat et tentative d'assassinat en bande organisée». Les deux militaires tués faisaient partie du 9e Régiment d'infanterie de marine (RIMa) qui participe aux opérations «Harpie» contre les orpailleurs.

http://www.20minutes.fr/societe/962829-hommage-militaires-tues-gendarmes-blesses-guyane

jeudi 28 juin 2012

Guyane : décès de L’adjudant Stéphane Moravia et du caporal-chef Sébastien Pissot

Agé de 28 ans, l’adjudant Stéphane MORALIA s’est engagé à l’Ecole nationale des sous-officiers de Saint-Maixent le 1er mars 2002. Nommé sergent le 1er septembre suivant et il rejoint le Régiment de marche du Tchad (RMT) alors à Noyon le 4 novembre.
Chef de groupe infanterie AMX 10P puis chef de groupe anti-char courte portée, il est promu sergent-chef le 1er octobre 2006 puis adjudant le 1er octobre 2011.
Le remarquable parcours professionnel de ce jeune sous-officier est jalonné de nombreuses opérations extérieures. En 2003, il fait partie de l’opération LICORNE en République de Côte d’Ivoire. En 2005, 2007 et 2008 il part respectivement pour l’Afghanistan, le Kosovo et le Liban.
En 2009, il est pour la première fois sur le continent sud- américain, en Guyane, dans le cadre de la mission HARPIE.
Homme de terrain au charisme hors du commun, il brille par son exemplarité et par ses compétences techniques. Doué de remarquables qualités de chef, volontaire et motivé, il fait preuve d’un professionnalisme sans faille dans l’exercice de ses fonctions.


Le 1er août 2011, il est affecté en Guyane, au 9e Régiment d’infanterie de marine 9e RIMa – Cayenne), comme sous-officier adjoint au sein des Commandos de recherche et d’actions en jungle (CRAJ) et il est engagé plus particulièrement dans le cadre de l’opération de lutte contre l’orpaillage illégal HARPIE.

Le 27 juin 212, engagé dans le cadre de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage clandestin, dans le secteur de Dorlin, dans le Sud-ouest de la Guyane, l’adjudant MORALIA, chef d’élément commando de recherche et d’action en jungle, est grièvement blessé au cours d’un accrochage avec des tireurs embusqués.
Il est évacué par hélicoptère vers Maripasoula sur une structure médicale. L'adjudant MORALIA meurt des suites de ses blessures.


L’adjudant MORALIA est détenteur d’une citation du niveau régiment avec attribution de la croix de la valeur militaire, de la médaille d’outre-mer et de la médaille d’or de la Défense nationale avec citation à l’ordre du régiment.

Célibataire et sans enfant, l’adjudant Stéphane MORALIA a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Il aura servi la France pendant plus de neuf ans.

Agé de 33 ans, le caporal-chef Sébastien Pissot, s’engage au 1er Régiment d’infanterie de marine (1er RIMa – Angoulême) le 1er décembre 1998. En juillet 2004, il rejoint le 6e Bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) au Gabon, en tant que tireur sur véhicule blindé ERC 90.
En 2006, il rejoint à nouveau le 1er RIMa et devient adjoint chef de patrouille sur véhicule blindé léger en 2008, puis chef de patrouille en 2010.
Le remarquable parcours professionnel de ce militaire du rang est jalonné de nombreuses opérations et missions extérieures. En 1999, il est en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération LICORNE. En 2000, il est envoyé en mission à Djibouti. En 2001, il intervient au profit de la SFOR ONU en Ex-Yougoslavie. En 2002, 2004 et 2008, il part respectivement pour Mayotte, puis en Afghanistan puis pour Djibouti en 2008. En 2009, il participe à l’opération EPERVIER au Tchad.


Affecté depuis le 1er août 2011, à la compagnie de commandement et de logistique du 9e de Marine, le caporal-chef de 1ère classe Sébastien PISSOT est employé en qualité de chef d’équipe débarquée et d’auxiliaire sanitaire à la section de Commandos de recherche et d’actions en jungle (CRAJ). Particulièrement compétent et volontaire, il sert avec abnégation et montre une réelle maitrise des savoir-faire techniques et tactiques. Engagé régulièrement dans le cadre de l'opération HARPIE de lutte contre l’orpaillage illégal, il remplit toujours avec succès l’ensemble des missions en jungle qui lui sont confiées. Animé des plus belles qualités, il est apprécié de ses cadres et de tous ses camarades.

Le 27 juin 2012, engagé dans le cadre de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage clandestin, dans le secteur de Dorlin, dans le Sud-ouest de la Guyane, le caporal-chef de 1ère classe Sébastien PISSOT a été mortellement touché au cours d’un accrochage avec des tireurs embusqués, alors qu’il portait secours à un militaire blessé.

Il est titulaire de la médaille d’outre-mer et de la médaille d’or de la Défense nationale. Pacsé avec un enfant à charge, le caporal-chef de 1ère classe Sébastien PISSOT a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Il aura servi la France durant plus de treize ans.

Le 9e RIMa et l’ensemble de l’armée de Terre sont unis dans le deuil. Que leurs familles, leurs proches et les camarades de ces deux soldats soient assurés du soutien indéfectible de toute la communauté militaire. Nos pensées accompagnent également dans leur chemin vers la guérison les deux gendarmes blessés à leurs côtés.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/guyane-deces-de-2-militaires-francais hebergeur image

Guyane : 2 militaires français tués lors d’une opération de lutte contre l’orpaillage illégal

En début d’après-midi, les militaires avaient été mis en place par hélicoptères dans le secteur de Dorlin, au sud-ouest du département. Lorsque le groupe s’est déployé, les militaires ont été pris à partie par des tireurs embusqués.

Au cours de cet échange de tirs, un soldat a été mortellement touché et un autre est décédé des suites de ses blessures après son évacuation. Deux gendarmes ont également été gravement blessés.

Afin de sécuriser la zone et prendre en charge les blessés, un dispositif de réaction rapide et des hélicoptères ont été immédiatement envoyés sur les lieux de l’opération. Les blessés ont été évacués vers Maripasoula avant de rejoindre Cayenne dans la soirée.

Par ailleurs, dans la matinée, un hélicoptère de la gendarmerie avait essuyé des tirs et un gendarme avait été très légèrement blessé.

Les deux militaires tués (un caporal-chef et un adjudant) servaient au 9erégiment d’infanterie de marine de Cayenne.

Harpie est une opération de grande envergure, menée conjointement par les forces de gendarmerie et les forces armées en Guyane (FAG). Près d’un millier de militaires des FAG participent à cette mission. 350 militaires de FAG sont déployés en permanence sur les réseaux fluviaux pour neutraliser les flux logistiques des orpailleurs et en forêt pour démanteler les sites d’exploitation d’or illégaux.

Sources : EMA

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Guyane : 2 militaires tués dans une opération contre des chercheurs d'or clandestins

C'est un épisode d'une rare violence dans la lutte des forces de sécurité contre l'orpaillage. Mercredi, deux militaires ont été tués et deux gendarmes grièvement blessés dans une opération conjointe entre l'armée et la gendarmerie contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane.
Les deux militaires faisaient partie du 9e RIMa, qui participe aux opérations "Harpie" contre les orpailleurs. L'un est un caporal-chef de 32 ans, père d'un enfant, l'autre un adjudant de 29 ans. Le pronostic vital des deux gendarmes n'est pas engagé, selon le colonel Didier Laumont, commandant de gendarmerie de la région. Ils faisaient partie d'un groupe revenu à proximité des lieux où, un peu plus tôt, un hélicoptère de la gendarmerie avait essuyé des tirs, dans la région de Dorlin, qui se situe sur l'immense territoire de la commune de Maripasoula.

Cet hélicoptère participait à une opération de sécurisation de la zone devant permettre l'installation progressive d'une société minière légale dans cette région qui est un haut lieu isolé de l'orpaillage clandestin en Guyane depuis près de 20 ans, sans accès terrestre depuis le littoral. Des géologues devaient initialement se rendre sur place dès jeudi.

"Très vive émotion du gouvernement"
Vers 10h heure locale, l'hélicoptère a essuyé des tirs, blessant légèrement un gendarme à la cuisse. "C'est comme si quelqu'un avait vidé le chargeur de son pistolet sur l'hélicoptère", a rapporté un témoin. Il y a eu au moins six impacts de tir sur l'appareil. Vers 13h, les autorités décidaient de déposer à quelque 2 km de l'incident une douzaine de gendarmes et 18 à 20 militaires. Après avoir marché une centaine de mètres sur un sentier bordé de forêts, ils ont essuyé un feu nourri. "Ils sont tombés dans une embuscade", a assuré la préfecture. Les deux militaires et les deux gendarmes touchés étaient en tête du groupe.

Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, est attendu sur place jeudi matin pour "rendre hommage aux deux militaires tués et se rendre au chevet des blessés". Les ministres des Outre-mer, de l'Intérieur, Manuel Valls, et de la Défense, Jean-Yves Le Drian ont exprimé leur "très vive émotion" à la suite du décès de deux militaires. Les trois membres du gouvernement ont salué "l'engagement" des militaires décédés dans cette opération "ainsi que celui de tous les militaires dans la lutte contre l'orpaillage clandestin". Ils condamnent "avec la plus grande fermeté" cette attaque "contre des représentants de l'autorité républicaine".

4e prix de la plume et de l’épée

mercredi 27 juin 2012

Les artilleurs commémorent la bataille de Wagram

Chaque année, les élèves officiers et sous-officiers de l’école d’artillerie de Draguignan commémore l’anniversaire de la bataille de Wagram.
Cette bataille a opposé, les 5 et 6 juillet 1809, la grande armée française de Napoléon Ier à l’armée autrichienne de l’archiduc Charles. Elle s’est soldée par une victoire pour la France grâce, en particulier à l’engagement décisif de la « grande batterie ».


Pour le 203e anniversaire, la commémoration se déroule sur deux jours.

Le 3 juillet est consacré à l’artillerie. Après une remise des prix aux lieutenants et l’accueil des chefs de corps, un concert de la musique de l’artillerie de Rennes est organisé. Il aura lieu au parc Haussmann à Draguignan. Il sera également suivi d’une cérémonie au monument aux morts.

Le 4 juillet est une journée interarmes et interarmées. Le pôle équipements armements sera inauguré. Avant l’adieu aux armes du général de corps d’armée (GCA) Hervé Giaume, des conférences ainsi qu’une visite du musée de l’artillerie et une prise d’armes ouverte aux familles sont prévues.

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Le 3e RG de retour à la maison

A quelques jours de la prochaine passation de commandement du 3e génie entre les colonels Olivier Mériau et Brice Bertrand, le régiment carolo vit un moment doublement symbolique.

DEPUIS quelques jours, le 3e RG est enfin au complet, au terme d'un cycle de 24 mois d'engagement de ses militaires sur divers terrains d'opérations extérieures. « Environ 800 », rappelait hier le colonel Mériau lors d'une présentation récapitulant l'essentiel des missions devant les élus et la presse, « et sur pas moins de quinze théâtres d'opérations différents, mais dont les principaux restent l'Afghanistan, le Liban, le Sénégal et la Polynésie française ».
Néanmoins, 800 personnes « dehors » sur un effectif total d'environ 1 000 a constitué au fil de ces 24 derniers mois une situation inédite au sein du 3e RG. Les sapeurs partant désormais pour des missions de 4 à 6 mois - mais de plus en plus souvent pour 6 mois sans revenir - il est clair que la gestion de l'éloignement, pour le militaire concerné et pour sa famille, représente désormais une question de plus en plus délicate. « C'est pourquoi nous avons besoin du soutien des Ardennais… », a précisé le chef de corps. « Les articles dans le journal ou les chroniques sur les antennes locales rapportant les activités de nos sapeurs en opex (ndlr : opérations extérieures) sont toujours très appréciés par les familles ».

50 kg sur le dos

Théâtre d'opérations actuellement le plus dangereux de la planète : l'Afghanistan. Le dernier sapeur du 3 en est rentré le 11 juin dernier. Environ 200 y étaient partis en décembre dernier, dans deux provinces différentes.
D'abord en Surobi avec la 1re compagnie de combat du génie quasiment au complet pour des missions d'appui à la mobilité (ouverture d'itinéraires), de sécurisation des camps de l'ISAF (International Security Assistance Force) et, bien sûr, de neutralisation d'engins explosifs, le cœur de métier des Nedex du 3e génie.
Le colonel et quelques sous-officiers ont évoqué les conditions parfois très dures des missions en Afghanistan du fait du risque permanent d'attaques ciblées ou d'explosions d'engins - donc du stress engendré - avec, en plus, la nécessité de progresser avec 40 à 50 kg sur le dos en fonction de l'équipement de chacun (le seul gilet pare-balles pèse 23 kg !), et souvent dans des conditions d'oxygène réduites dans ces régions montagneuses à 2500 ou 3000 mètres d'altitude. « Une véritable épreuve », a résumé le colonel Mériau.
Les sapeurs carolos étaient aussi en Kapisa (la région plus connue des médias) avec le commandement de la Task Force La Fayette pour des missions confiées à des DOIP (détachement d'ouverture d'itinéraire piégé) nécessitant une « technicité supérieure ».
Des itinéraires à haute probabilité de piégeage.

Archéologie du danger

Un autre type de missions confiées à un autre genre de spécialistes du génie était celles des FOS (fouille opérationnelle spécialisée).
« Un peu l'équivalent de ce que l'on voit dans la série télé NCIS », a comparé le colonel Mériau, en ajoutant qu'il ne pouvait en dire plus sur ce genre de missions pour des raisons de confidentialité.
Ce sont les équipes FOS qui interviennent afin de trouver tous les indices possibles lorsqu'il est établi, par exemple, qu'un insurgé (taliban) a passé la nuit dans une maison.
Théoriquement plus calme (au moins depuis 2006), le Liban a accueilli également près de 300 sapeurs ardennais sous le mandat de la FINUL.
Là aussi, des missions de protection des camps des Casques Bleus par l'édification de bétonnages, de merlons ; des missions d'observation de la Blue Line (« frontière ») entre le Liban et Israël avec son lot de « provocations » régulières entre factions armées ; et enfin de déminage des accès à la Blue Line. « C'est une région de montagne et de cailloux où l'on a enterré des mines depuis plus de 50 ans », expliquait le colonel Mériau. « C'est un endroit unique au monde, une véritable archéologie du danger ! ».

Cérémonie de passation de commandement du 3e RG vendredi 29 juin à 10 heure


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-3e-rg-de-retour-a-la-maison

Espace et opérations militaires

Dans le cadre des ateliers de l’Ecole de guerre, l’Ecole militaire (Paris) accueillera le 27 Juin 2012 des ateliers de réflexion sur le thème « Espace et opérations, enseignements et perspectives ». Devenues un atout stratégique essentiel pour les opérations militaires, les technologies spatiales permettent également d’assurer la sécurité et la souveraineté de l’Etat sur la scène internationale.

Le temps d’une matinée, les participants entendront notamment le général de division aérienne Yves Arnaud, en charge du Commandement interarmées de l’espace (CIE) et le général de corps d’armée Didier Castres, sous-chef d’état-major opérations de l’Etat-major des armées. Deux tables rondes, « L'Espace en opérations : luxe ou nécessité ? » et « Dépendances et vides capacitaires », permettront d'échanger sur l’importance de l’Espace dans les opérations militaires modernes.

En mettant à profit les expériences passées sur les multiples applications du champ spatial, l’objectif du colloque est d’envisager les évolutions nécessaires à mettre en place pour répondre aux exigences des opérations futures.

lundi 25 juin 2012

Le 13e RG rend hommage à ses soldats tombés au combat

Chaque année, le 13e régiment du génie (13e RG) de Valdahon organise une cérémonie de commémoration de la bataille de Bir Hakeim. C’est également l’occasion de rendre hommage à ses soldats tombés au combat en invitant leurs familles.

Au musée des sapeurs de Leclerc (le musée du 13e RG), dans le quartier Gallieni du 13e RG, une plaque commémorative sera inaugurée en mémoire du caporal-chef Loïc Roperh, mort en Afghanistan le 10 mai 2011. Elle sera placée à côté de celle de l’adjudant Laurent Mosic, décédé le 6 juillet 2010.

Deux véhicules ont été baptisés pour l’occasion au nom des deux victimes. Un buffalo au nom de l’adjudant Mosic et un véhicule blindé hautement protégé (VBHP) au nom du caporal-chef Roperh.

Les compagnies respectives des deux soldats à l’honneur étaient présentes lors de cette cérémonie.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-13e-rg-rend-hommage-a-ses-soldats-tombes-au-combat

Le drone du génie Drogen

Le 35e RI de Belfort se prépare pour l’Afghanistan

Malgré le retrait progressif des troupes d’Afghanistan annoncé par le président de la République, il est toutefois prévu que des militaires partent encore cette année pour relever leurs camarades. En prévision, les soldats du 35e régiment d’infanterie de Belfort participent tout au long de la semaine à un exercice portant sur la médecine de guerre, sous la direction du colonel Bruno Debien, chef du service réanimation de l’hôpital d’instruction des armées Percy.
Hier, deux sections de combat du 35e, soit 76 hommes, ainsi que 18 soignants, dont 5 médecins, plus 16 militaires jouant le rôle des blessés étaient associés à un exercice grandeur nature. Le scénario prévoyait l’explosion d’un combattant suicide au cours d’une réunion dans un village afghan, aussitôt suivie d’une attaque de terroristes. Sous les tirs d’armes automatiques (à blanc !), les combattants devaient donc mettre les blessés à l’abri et sécuriser la zone. Pendant ce temps, les soignants secouraient les victimes, porteuses de blessures et de brûlures fictives simulées de façon très réaliste. De quoi appréhender les contingences de la médecine de guerre que le colonel Debien compare à la médecine d’urgence « mais en plus compliqué, car le personnel soignant risque sa vie ».

http://www.estrepublicain.fr/
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samedi 23 juin 2012

Le Tchad en ligne de mire pour les légionnaires orangeois

Dans la poussière du plus grand terrain d'entraînement de toute l'Europe de l'Ouest (Canjuers, dans le Var), les chars "Sagaie" foncent. Leur objectif : aller directement au contact des ennemis qui menacent d'envahir l'aéroport international de N'Djaména, la capitale du Tchad. Leur intervention sera courte, mais d'une incroyable précision. Dans ses jumelles d'observation, le capitaine Nicolas Allemand savoure.
Même s'il n'est pas homme à extérioriser impunément sa fierté, il a néanmoins du mal à dissimuler sa profonde satisfaction, celle de commander un escadron, le 3e du 1er Régiment étranger de cavalerie d'Orange. Depuis plusieurs mois, ces "Cavaliers" affinent leur entraînement entre Saumur, Canjuers et Puyloubier en vue d'un départ imminent pour la République du Tchad, dans le cadre du plan "Épervier".
Rappelons que l'Armée française est présente dans ce pays depuis 1978. À cette époque, on parlait de l'opération "Tacaud". Suivront ensuite l'opération "Manta", puis, depuis le milieu des années quatre-vingt, celle baptisée "Épervier". Ces noms de poissons des mers chaudes dans un univers fait de sable et de cailloux sous des températures extrêmes étonneront toujours. Pourtant cette présence de l'Armée française dans cette partie de l'Afrique semble prendre de plus en plus d'importance, eu égard simplement à l'évolution, sans cesse, croissante, d'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb Islamique), même si les autorités supérieures se défendent de vouloir engager d'importants moyens militaires dans cette région....
Sous le commandement du 21e Rima de Fréjus
"Les légionnaires orangeois rejoindront, d'ici le début de l'automne, le 21e Rima de Fréjus, explique le lieutenant Arnaud Fraysse, officier de communication du REC. Une fois placés sous le commandement du régiment de Marine, ils s'envoleront pour N'Djaména. Leur mission consistera à assurer la protection de l'aéroport. Toute cette semaine, ils effectuent des tirs en réel (les obus tirés touchent leur cible entre 1600 m et 1 800 m). Ils ont d'ailleurs la chance de pouvoir bénéficier de l'expérience de l'adjudant-chef Pellen qui a déjà connu le feu au Tchad".
Revenus au camp de base, les Cavaliers du 3e escadron du 1er REC vont pouvoir savourer quelques heures de repos, et surtout la "popote" qui, dit-on, est l'une des meilleures du quartier Labouche ! Ils les ont d'ailleurs bien méritées, d'autant que leurs tirs d'exercice ont fait chaque fois mouche et dans un temps record. Mais avant ces moments de détente, une tâche, peut-être moins excitante mais indispensable, les attend : briquer les chars "Sagaie".

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/le-tchad-en-ligne-de-mire-pour-les-legionnaires-orangeois
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Hommage national aux deux gendarmes tuées

Cinq jours après le meurtre dans l'exercice de leur mission de deux femmes gendarmes dimanche dans le village de Collobrières (Var), un hommage national leur sera rendu vendredi matin à Hyères, en présence du ministre de l'Intérieur Manuel Valls. La cérémonie des obsèques débutera à 08h45 à la caserne de gendarmerie Delort
Dans le même temps, pour la première fois, la population sera officiellement accueillie dans toutes les gendarmeries de France. Un message officiel identique sera lu dans chaque unité et une minute de silence observée.

Malgré la stricte obligation de réserve inhérente à la profession, des appels à la fermeture de brigades ainsi qu'au port d'un brassard ou bandeau noirs sur les écussons des uniformes ont été lancés sur internet, alors que les manifestations de ras-le-bol se sont multipliées ces derniers jours.

Marche blanche dans l'après-midi


Après l'hommage national en matinée, une marche blanche doit se tenir vendredi à 18h sur les lieux du drame à Collobrières, un village de 2 000 habitants enclavé dans le massif des Maures, où le meurtrier présumé venait de s'installer.

Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef et mère de famille de 35 ans, ont été tuées dimanche soir au cours d'une intervention à Collobrières pour un différend à la suite d'un vol.

Jeudi, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qualifiant ce drame d'"insupportable", s'était rendu dans la commune de Pierrefeu où étaient en poste les deux gendarmes, pour rencontrer les familles des victimes.

Interpellé lundi vers trois heures du matin, quelques heures après avoir abattu les militaires avec leur propre arme de service, Abdallah Boumezaar, qui a reconnu les faits, a été mis en examen et écroué mardi soir pour homicide volontaire et assassinat. Sa compagne est poursuivie pour "complicité et dissimulation de preuves".

Exercice Mojito de la 11e brigade parachutiste - juin 2012

jeudi 21 juin 2012

Gendarmes tués: hommage de Le Drian

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu ce matin, avant un déplacement à Toulon, à Cuers-Pierrefeu dans le Var où il a rencontré les familles des deux femmes gendarmes tuées à l'arme à feu dimanche soir à Collobrières.

"J'ai souhaité aller m'incliner devant leur corps, saluer les membres de la famille qui avaient pu venir, saluer aussi leurs collègues gendarmes", a-t-il ensuite déclaré à la presse, en marge de la visite de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul. "Je trouve que ce drame est insupportable et je voulais le faire savoir de la manière la plus discrète et intime possible", a ajouté Jean-Yves Le Drian.

Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef et mère de famille de 35 ans, ont été tuées dimanche soir alors qu'elles intervenaient à Collobrières pour un différend à la suite d'un vol. Leur meurtrier présumé, Abdallah Boumezar, 30 ans, qui a déjà purgé plusieurs peines de prison, a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour "homicide volontaire" sur Audrey Berthaut et "homicide volontaire commis avec préméditation" sur Alicia Champlon.

Jean-Yves Le Drian s'est interrogé sur le suivi judiciaire de cet homme. "La réalité, c'est comment se fait-il que ce personnage n'ait pas été identifié quand il est arrivé là ? C'est une question qu'il faudra se poser mais c'est l'enquête qui dira tout ça", a-t-il relevé


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/21/97001-20120621FILWWW00742-gendarmes-tues-le-drian-rend-hommage.php

Des commandos radios britanniques à Poitiers

Du 4 au 14 juin 2012, le quartier général de la 9e BLBMa s’est transformé en océan, en rivage puis en zone de manœuvre, au gré des étapes de l’exercice Blue Trial. Les deux échelons transmission des états-majors de la 3e UK Co RM et de la 9e BLBMa ont suivi la logique chronologique d’une intervention amphibie, telle qu’elle sera jouée par les deux unités lors de l’exercice Corsican Lion, en Méditerranée, du 17 au 26 octobre 2012.

Deux types de tests ont été conduits :

  • contrôle de la chaîne de transmission des ordres écrits entre échelons (émission, acheminement, réception),
  • contrôle de la bonne circulation des ordres sur les ondes, les liaisons « à la voix ».

« Le premier test d’interopérabilité est celui de la compréhension mutuelle via la maîtrise de l’anglais ou du français (toutes deux langues de l’OTAN) » s’amuse à dire le capitaine Stachowski, commandant d’unité de la 9e compagnie de commandement et de transmissions de marine (9e CCTMa). « Au-delà de la connaissance commune, nous avons pu identifier les limites en termes de liaison ». Cela implique, ajoute-t-il, « la création d’une équipe harpon d’interopérabilité munie d’une « French-UK Box » pour le suivi de la circulation des ordres et comptes-rendus à la voix entre chaque unité.

Corsican Lion est le premier exercice de validation de la montée en puissance de la composante amphibie du « combined joint expeditionary force » (CJEF) franco-britannique de réaction rapide. La 9e BLBMa y participe à double titre : pour la validation des modalités d’une planification commune et pour armer la force terrestre du groupement amphibie sous les ordres du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) d’Auvours.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/des-commandos-radios-britanniques-a-poitiers

mercredi 20 juin 2012

Le 402e RA a son rond-point

Aujourd'hui est jour de relève au quartier Corbineau. Le 1er Rama arrive quand le 402e RA est dissous. Hier, en l'honneur de ce dernier, un rond-point surplombé de six missiles Hawk a été inauguré.

LE rond-point sur lequel un bouquet de missiles a été érigé comme une preuve d'attachement a désormais une plaque et un nom : celui du 402e régiment d'artillerie qui est dissous aujourd'hui.
C'est donc en hommage à ce régiment qui a passé à Châlons 36 de ces 89 années d'existence que ce rond-point a été baptisé hier, giratoire installé sur une des portes de la cité ouvrant sur la rue du commandant Derrien. Un rond-point menant par ailleurs à Suippes et à son propre régiment d'artillerie.
L'occasion pour le maire Bruno Bourg-Broc de préciser que les missiles Hawk, armes sol-air emblématiques du 402, se dressant « fièrement » parmi les fleurs, ne doivent pas être perçus comme « des armes agressives ou d'attaque ». Mais « au contraire » comme des « outils indispensables aux missions de maintien de l'ordre et de paix accomplies par le 402e RA sur tous les continents » : Côte d'Ivoire récemment, mais aussi le Gabon, le Liban, la Bosnie, ou l'Afghanistan.
Et le maire d'appuyer la philosophie de son propos : « Ce sont ces missiles qui ont détruit le 7 septembre 1987, à 7 heures du matin, un avion ennemi qui menaçait N'Djaména. Un fait héroïque : ces missiles ont protégé la capitale Tchadienne et sa population ».

La force des liens

A l'heure de la relève aujourd'hui au quartier Corbineau entre le 402e et le 1er Rama (régiment d'artillerie de la Marine), Bruno Bourg-Broc a en outre mis en avant les « liens forts » tissés entre la ville et ses militaires : « La très bonne qualité de ses relations s'illustre lors des cérémonies et commémorations qui égrènent le calendrier du 14 juillet à la cérémonie de la Butte des fusillés, en passant par des manifestations publiques et populaires comme la foire-exposition ».
Et d'ajouter : « Quand des soldats meurent au combat, mêmes si les risques sont connus, et assumés par les militaires, c'est toute la ville et tous les Châlonnais qui sont touchés. Chaque militaire est d'abord un homme ou une femme, avec des amis, une famille, une vie civile et personnelle, une ville d'où il est originaire, ou d'adoption. Il y a un an et demi, la ville a été fortement touchée par le décès de deux des siens, le soldat Mathieu Toinette, issu du 402e RA, et un officier supérieur de la 1re brigade mécanisée, Fabrice Rouillier. Il y a quelques jours, la mort de quatre autres soldats dont trois issus du régiment de Suippes,- un régiment du pays de Châlons-, a créé la même émotion, la même tristesse ».
Au micro, le colonel Philippe Ogier, chef de corps du 402e RA s'est pour sa part montré sensible quant à la dénomination de ce rond-point et sa trace municipale écrite à l'encre du souvenir : « C'est un beau cadeau d'adieu ».


Eurosatory - juin 2012

mardi 19 juin 2012

Gendarmes tués : hommage vendredi

Une cérémonie nationale en hommage aux deux gendarmes abattues dimanche à Collobrières dans le Var se tiendra vendredi à Hyères, tandis que le tueur présumé et sa compagne devraient être déférés devant la justice mardi en fin de journée.

Le suspect, toujours placé en garde à vue ce matin, devrait être déféré en fin de journée devant la justice, avec sa compagne d'une vingtaine d'années dont le degré de complicité doit être défini.

Agé de 30 ans, le colosse d'1,80 m déjà connu de la justice, a reconnu hier durant sa garde à vue avoir tué Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef et mère de famille de 35 ans.

Dans le village de Collobrières, les lieux du crime ont été scellés, mais une cinquantaine d'enquêteurs de la gendarmerie continuaient leur travail d'exploitation des indices pour reconstruire la chronologie précise des faits.

Un hommage devrait être rendu aux deux gendarmes à 9h vendredi à Hyères, en présence du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a-t-on appris auprès de sources dans la gendarmerie. "La Nation aura sans doute l'occasion dans les jours qui viennent de rendre hommage à ces deux gendarmes, et de leur témoigner sa reconnaissance", avait annoncé lundi le ministre, lors d'une visite éclair à Collobrières.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/19/97001-20120619FILWWW00612-gendarmes-tues-hommage-vendredi.php

Tout le "8" saute du pont dans les eaux de l'Agout

Le colonel Éric Chasboeuf, chef de corps du 8e RPIMa, a réservé une drôle de surprise à ses hommes : à l'issue du lever des Couleur, derrière « leur chef », les troupes sont parties pour un petit footing, mais au milieu du parcours… ils ont effectué un saut « régimentaire » dans l'Agout ! Ce sont donc plus de 800 parachutistes qui, vers 8 heures, ont sauté depuis le pont Miredames en centre ville, sous les regards étonnés et amusés des passants. Un saut, sans parachute, dans les eaux de la rivière qui traverse la ville. Actuellement, le 8e RPIMa est presque au complet (seule la 4e compagnie en exercice Scorpion était absente). Peu avant de se précipiter tout habillé dans les tourbillons de cours d'eau, les gars du « 8 » ont eu droit à un arrosage à la lance à incendie. Pas question de risquer une hydrocution derrière l'effort physique consenti pour le footing.
Un moment quasiment de détente pour les gars du « 8 » avant de nouveaux rendez-vous… et ce dès lundi prochain avec l'exercice Panthère. Tout d'abord envisagé dans les Pyrénées ariégeoises, cet exercice se tient finalement à Castres (si les conditions météo sont favorables). 159 paras de la 2e compagnie du 8e RPIMa (Les Authentiques rentrés du Gabon en février) mais aussi des éléments du 17e RGP et du 35e RAP vont sauter pour la première fois en France avec l'équipement Félin (voile et matériels de combats) !
Il s'agira de mettre à terre environ 100 parachutistes de la 2e compagnie afin de permettre la « saisie » de l'aéroport de Castres. Au delà d'un entraînement tactique, l'objectif de cet exercice est donc de tester dans des conditions réelles l'utilisation du nouveau parachute EPC (Ensemble de parachutage du combattant) avec les équipements Félin. Il s'agit du premier saut avec ses équipements !
http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/19/1381206-tout-le-8-saute-dans-les-eaux-de-l-agout.html

Début d'évaluation réussie pour le Tigre HAD

Depuis 2005, le Tigre fait partie des équipements de l'armée de Terre.
La version appui-protection (HAP) de cet hélicoptère a d'abord équipé l'école franco-allemande (EFA) du Cannet des Maures puis le 5e régiment d'hélicoptères de combats (5e RHC) et le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS).


Les 37 appareils livrés à ce jour ont déjà prouvé leur efficacité, en journée comme de nuit, en Afghanistan et en Libye. Mais pour optimiser cette efficacité, le besoin opérationnel global sur ce type d'armes est de 40 Tigre HAP ainsi que 40 Tigre HAD.

L'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) se prépare donc à connaître une nouvelle évolution avec l'arrivée des premiers Tigre HAD dans ses unités à partir de fin 2012. Notamment pour reprendre les missions de destruction d'objectifs blindés, enterrés ou à forte valeur ajoutée. Mais avant, ils doivent être testés.

Un premier appareil a donc été mis à la disposition du groupement aéromobile de la section technique de l'armée de Terre (GAMSTAT) pour son évaluation technico opérationnelle (EVTO) d'une durée de huit semaines.
Pendant cette période, quatre campagnes de tirs vont être réalisées au centre d'essais de la direction générale de l'armement (DGA) sur l'île du Levant.


D'ailleurs, le 7 juin, devant une trentaine d'observateurs dont le général Pertuisel commandant l'ALAT, le Tigre HAD a réussi son premier tir opérationnel du missile air-sol Hellfire. Sa portée est de 8 km et le guidage par désignation laser.

A 11h59, un équipage mixte GAMSTAT/EFA composé du commandant Brunette (tireur) et du capitaine Espelding (pilote) a effectué ce tir à 4200 m. 15 secondes après son lancement, il a atteint sa cible. Une véritable réussite.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/debut-d-evaluation-reussie-pour-le-tigre-had

lundi 18 juin 2012

Var : "sans doute" un hommage de la nation "dans les jours qui viennent", annonce Valls

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est rendu dans le village de Collobrières, dans le Var, où deux femmes gendarmes ont été tuées froidement, dimanche soir, lors d'une intervention.

"Je souhaitais me rendre ici pour rendre hommage à ces deux gendarmes, ces deux femmes expérimentées", a-t-il déclaré tout en saluant "le travail accompli par les forces de l'ordre" qui a permis l'interpellation du suspect. "La nation aura sans doute l'occasion dans les jours qui viennent de rendre hommage à ces gendarmes", a-t-il annoncé. "Je suis là uniquement pour mieux comprendre ce qui s'est passé, faire part de ma solidarité et exprimer la solidarité de la nation au nom du président de la République", a-t-il ajouté, précisant que le procureur, qui doit tenir un point presse dans l'après-midi, devrait donner des détails sur l'enquête.

Pamiers. Liboustan : la guerre des six jours est finie

Après six jours de manœuvre dans l'Appaméen, le 1er RCP a terminé sa mission au sein de l'exercice Mojito de portée régionale. La guerre est bien finie.
Toute la semaine, Bonnac a vécu sous la botte, de part et d'autre du pont, des sentinelles, des obstacles sur la route. De temps à autre, une troupe qui traverse le village, au petit matin ou en pleine nuit, en silence, au pas rapide et aux mots chuchotés. Et puis, surgissant de nulle part, le vrombissement des hélicoptères au ras des toitures, l'odeur de kérosène brûlée, quelques tirs. Sur le pont, un drapeau tricolore qui flotte. Et jeudi soir, cet ultime passage des « ventilateurs » à l'heure où l'on se met à table. Un grand silence. C'est fini. La guerre est finie. Les ressortissants étrangers rassemblés à Bonnac qu'il fallait évacuer l'ont été. Ainsi s'achève l'intervention française au Liboustan. Le dernier acte sera en fait signé vendredi matin, autour de l'aérodrome de Pamiers-Les Pujols, où un dernier nid de résistance rebelle sera liquidé. Fin de l'exercice Mojito.
« C'est le premier exercice d'envergure auquel nous participons depuis notre retour d'Afghanistan, explique le chef de corps du 1er RCP, le colonel de Loustal, exercice qui en fait correspond au cœur de métier d'un régiment comme le nôtre. On a déployé tous nos effectifs excepté une compagnie qui se prépare à partir pour le Gabon ! »
Pamiers, et surtout l'aérodrome des Pujols, fut le cœur de cette manœuvre régionale Mojito. Le fait n'est pas anodin. D'abord il met en valeur les équipements dont dispose ici le régiment de l'Ariège, ensuite il souligne l'utilité de l'aérodrome pour cette unité.
D'autre part, explique le colonel « on a pu profiter pleinement du département, dont la topographie est la réplique parfaite des nombreux théâtres d'opérations où nous pouvons être appelés à intervenir à l'étranger. Nous avons tout ici : le relief, la zone de saut, l'aérodrome, dont je remercie d'ailleurs les responsables pour leur exceptionnelle collaboration et leur patience ! » L'aérodrome fut en fait la clé de voûte de cet exercice, qui s'est déroulé sans gros bobos, quelques bris de clôtures et blessures légères de saut. Cent soixante paras ont sauté durant cette semaine de guerre, tout autant ont été déversés dans le cadre de posers d'assauts. Bref, l'outil 1er RCP a pu donner toute sa mesure sur une mission d'intervention extérieure, le « job » pour lequel il est aujourd'hui reconnu.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/17/1380098-pamiers-liboustan-la-guerre-des-six-jours-est-finie.html

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dimanche 17 juin 2012

Hommage à Robert Galley

Vendredi 8 juin, Robert Galley est décédé. Le 15 juin une cérémonie d'hommage lui a été rendu aux Invalides en présence du ministre de la Défense.

Robert Galley était compagnon de la Libération. Il fut ministre durant quatorze ans sous les présidences du général de Gaulle, de Georges Pompidou et de Valéry Giscard d’Estaing.

François Hollande a rendu hommage à « un héros de la résistance française. Il fut aussi une figure importante de la vie politique, dans une fidélité constante au souvenir du général de Gaulle. Il avait le sens de l’intérêt général et était animé par la passion de la République ».

Né le 11 janvier 1921 à Paris, Robert Galley refuse la défaite dès juin 1940. Il quitte la France déguisé en soldat polonais pour rejoindre l’Angleterre. Il s’engage alors dans les Forces françaises libres comme chasseur de 2ème classe, à la 1èrecompagnie autonome de chars de combat. Il prend part à plusieurs opérations en Afrique avant d’être envoyé sur le front d’El Alamein en juillet 1942. Il est ensuite intégré à la 2ème division blindée du général Leclerc, dont il épousera la fille après la guerre, et participe à de nombreuses campagnes, dont la Libération de Paris et la campagne d’Allemagne.
Robert Galley reprend des études scientifiques après-guerre et entre en 1955 au Commissariat à l’énergie atomique (CEA). « Père du développement nucléaire, il est l’un des grands artisans de l’indépendanceénergétique de la France », a souligné François Baroin, actuel maire de Troyes, dans son hommage.

Il entame sa carrière politique en 1968, quand il devient député de l’Aube. Robert Galley a également été maire de Troyes de 1972 à 1995.

Robert Galley était Grand officier de la légion d’honneur et cité quatre fois pour la Croix de Guerre 39/45. Il avait également reçu la médaille coloniale.

http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/hommage-a-robert-galley

Le premier A400M livré à temps (Airbus)

Airbus Military, filiale militaire de l'avionneur Airbus, prévoit toujours de livrer le premier avion de transport militaire européen A400M autour de la fin de l'année, en dépit de problèmes techniques persistants. "Le programme se déroule comme prévu en vue d'une livraison du premier appareil au client (la France, ndlr) au tournant de 2012/2013", a déclaré à l'AFP une porte-parole, relevant que la livraison interviendrait avec un peu d'avance sur la date butoir stipulée dans le contrat (fin mars 2013).

"Nous expérimentons encore des problèmes de moteurs (...) mais ces problèmes ne devraient pas avoir d'impact sur le calendrier général et la date de livraison", a-t-elle ajouté, contrairement à ce qu'écrivait aujourd'hui le site internet La Tribune. La porte-parole a précisé que des investigations étaient en cours pour déterminer les causes de vibrations anormales sur un moteur, ainsi que sur la défaillance de la boîte de vitesse de l'hélice sur un autre appareil, constatées ce printemps.

Airbus Military pense obtenir prochainement la certification civile complète de l'avion de la part de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA), à l'issue de 300 heures de vols d'essais. La certification militaire est attendue au cours du second semestre.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/06/15/97002-20120615FILWWW00505-le-premier-a400m-livre-a-temps-airbus.php

samedi 16 juin 2012

Mont-Blanc: mort d'un légionnaire

Un légionnaire de 33 ans a fait une chute mortelle aujourd'hui à 3.600 mètres d'altitude dans le couloir du Goûter, une pente particulièrement dangereuse, menant au sommet du Mont-Blanc, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

La victime appartenait au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse). Il effectuait cette sortie seul et à titre privé et a dévissé pour une raison inconnue, a précisé le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix. Un guide de haute-montagne, qui empruntait ce couloir et a aperçu la chute, a donné l'alerte aux secours.

Passage obligé pour accéder par la voie normale au sommet du Mont-Blanc, le couloir du Goûter, baptisé "couloir de la mort", est un passage particulièrement dangereux en été en raison des nombreuses chutes de pierres. Dimanche dernier, sur le même itinéraire, un alpiniste de 65 ans qui venait de quitter le refuge du Goûter, était décédé à la suite d'une chute lors de la descente.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/16/97001-20120616FILWWW00497-mont-blanc-mort-d-un-legionnaire.php

La lyophilisation du plasma sanguin

vendredi 15 juin 2012

Hommage aux 4 soldats tués dans un attentat en Afghanistan

La cérémonie d’hommage national à ces 4 soldats morts pour la France était présidée par monsieur François Hollande, président de la République. Les membres du gouvernement, dont le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, et de nombreuses autorités civiles et militaires étaient à ses côtés pour saluer la mémoire de nos soldats. Autour de la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides, une foule recueillie et émue est venue rendre un dernier hommage à ces militaires tombés pour la France.

Promus au grade supérieur à titre posthume, le major Thierry Serrat, l’adjudant Stéphane Prudhom, le maréchal des logis-chef Pierre-Olivier Lumineau et le brigadier-chef Yoann Marcillan ont été fait chevaliers de la légion d’Honneur par le président de la République, au cours de cette cérémonie.

Le mercredi 13 juin, une cérémonie intime d’honneurs militaires s’était tenue aux Invalides, avec leurs familles et compagnons d’armes. Le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) leur avait alors remis la croix de la valeur militaire à l’ordre de l’armée et la médaille militaire.

Monsieur François Hollande, président de la République : « [Ces quatre hommes] sont morts pour des valeurs justes et hautes : celle de la paix, celle de la liberté, celle de la démocratie, celle de la souveraineté du peuple, les valeurs de la France. […]

Je m’incline avec respect devant chacun d’eux. Je veux leur dire au nom de la France notre gratitude. Aux Invalides, dans ce haut lieu de notre histoire militaire, ces cercueils, recouverts du drapeau tricolore, nous ramènent à l’essentiel, aux raisons de vivre et de mourir. […]

Quatre-vingt sept soldats français ont donné leur vie dans le conflit afghan. Ces hommes de toutes origines, de toutes conditions, de toutes confessions sont morts pour la France. Mourir pour la France, c’est vivre à jamais dans le cœur des Français. Nous ne les oublierons pas. […]

Je veux m’adresser aux familles de militaires qui acceptent une part considérable de l’engagement. […] C’est un courage discret, silencieux, intime même, que de voir un parent sous les drapeaux. […] Mes pensées vont vers nos cinq hommes blessés dans l’attaque du 9 juin, l’un est parmi nous. Mes pensées vont aussi à nos 700 compatriotes qui ont été frappés en Afghanistan. […]

La France, comme une famille endeuillée, se retrouve aujourd’hui rassemblée autour du cercueil de quatre de ses enfants. La France veillera sur leur souvenir. La France sera digne de leur mémoire. »

L’ensemble de l’armée de Terre, unie dans le deuil, salue la mémoire de ces soldats morts au combat. Que leurs proches et leurs camarades soient assurés de son indéfectible soutien. Nos pensées accompagnent également dans leur chemin vers la guérison les militaires blessés à leurs côtés
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/hommage-aux-4-soldats-tues-dans-un-attentat-en-afghanistan

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"Les Américains m'ont fait un grand honneur"

Le lieutenant Aurélie Lattés, officier communication du 8e RPIMa, vient de passer plus de 6 mois en Afghanistan, attachée auprès du commandement américain. Elle en revient avec des instants forts… et une haute distinction.
L'officier de communication du 8e RPIMa, le lieutenant Aurélie Lattés peut désormais afficher à son cursus professionnel deux séjours en Afghanistan. Le second vient tout juste de s'achever au sein de la base américaine de Bagram. Elle nous a livré ses sentiments à son retour.
Quelle était votre fonction en Afghanistan ?
Mon premier séjour en Afghanistan s'est effectué au sein du régiment durant plus de 4 mois fin 2008. Cette fois, j'ai été désignée pour un poste d'officier de liaison à Bagram, base américaine, pour une mission de six mois et demi. D'octobre 2011 à mi-avril 2012.
Vous étiez le seule femme sur le site ?
Il y avait un détachement de l'armée de L' Air avec quelques féminines. Mais, nous n'étions pas du tout localisées au même endroit. Quelque 33 000 personnes s'activent sur la base de Bragram. En terme aérien, il s'agit de la première base au monde. J'ai été très bien accueillie. Les Américains aiment bien les Français. Ensuite, être une fille facilite parfois les choses. Avec eux, la confiance se gagne. Ils sont très chaleureux, très accueillants dès le départ ; mais la vraie relation n'existe qu'au bout de 2 mois, au moins. Ensuite, je faisais partie de « la famille ». Je peux aller quand je veux au Texas ! Et puis, grand honneur exceptionnel : l'état-major US m'a décerné une décoration rare, The Bronze star metal, que seuls jusque-là au sein du « 8 » avaient reçu, en 2008, le chef de corps et le président des sous-officiers.
Quelles missions aviez-vous ?
J'ai eu la chance d'évoluer dans un environnement multinational. J'étais officier de liaison auprès de la First cavalry division qui a en charge toute la partie Est du pays, zone dont dépendent d'ailleurs la Kapisa et la Surobi où se trouvent les militaires français déployés. Au sein d'une équipe de neuf officiers de liaison français, mon travail consistait donc à faire le lien entre la Task force Lafayette, l'une des sept brigades de combat du Commandement régional Est, et la division US. J'avais plusieurs casquettes : effectuer la lecture et l'analyse des médias anglo-saxons évoquant le théâtre afghan, et ce au profit de mes supérieurs américains et français ; relayer auprès de la division américaine les actions menées par la Task force Lafayette… En marge de ce gros travail, j'ai pu mettre en place une opération vœux pour Noël : avec un cadreur américain, sur les différentes bases, nous avons enregistré des messages de soldats à l'intention des familles et nous les avons mis en ligne. C'était donc totalement différent de ma première mission : en 2008, j'étais physiquement sur un théâtre d'opération ; là, j'assistais en direct à tout ce qui se passait sur le théâtre d'opération Est, mais de manière virtuelle. Cela me permettait d'approcher et comprendre une stratégie globale. En terme militaire, j'ai appris énormément.
Qu'est ce qui été le plus dur durant ce séjour ?
Chaque fois que l'on apprenait un décès en direct. D'autant que les Américains organisent systématiquement une cérémonie, « fallen heroes ceremony ». Au quotidien, le plus dur ? : travailler sans cesse en anglais dans un environnement très bruyant, en particulier lorsqu'il faut utiliser des acronymes militaires en anglais. En audioconférence, croyez-moi, c'est difficile. Un avion ou un hélico décolle toutes les 10 secondes, un bruit permanent règne donc sur la base. Mais, on finit par s'y habituer. Le plus impressionnant reste les gros moyens logistiques déployés par les Américains… moyens qu'ils partagent. En particulier, 6 lieux de restauration énormes ouverts 24 heures sur 24. Mais, je ne vous parle pas de la nourriture (ndlr : rires !). J'étais contente de recevoir un fromage dans un colis ! Durant le séjour, l'hiver fut assez rude : jusqu'à moins 15. Du coup, en deux séjours, j'ai vu les deux saisons, qui sont extrêmes

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/14/1377767-castres-les-americains-m-ont-fait-un-grand-honneur.html
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François Hollande décore les quatre soldats français tués en Afghanistan

a présidé ce jeudi matin aux Invalides une cérémonie d'hommage aux quatre soldats tués samedi dernier en Afghanistan, en présence de l'ancien président Nicolas Sarkozy dont c'était la première sortie officielle depuis la passation de pouvoirs, le 15 mai dernier.
L'attentat-suicide en Kapisa (est de l'Afghanistan) a également fait cinq blessés, dont deux graves, dans les rangs français. Deux interprètes afghans ont également trouvé la mort. La cérémonie d'hommage a débuté peu après 9h30 par une cérémonie religieuse en la cathédrale Saint-Louis des Invalides.

De nombreuses personnalités politiques, dont les anciens présidents Nicolas Sarkozy et Valéry Giscard d'Estaing, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, plusieurs anciens chefs du gouvernement - Alain Juppé, Edith Cresson, Lionel Jospin, François Fillon, Dominique de Villepin -, de nombreux membres du gouvernement et de l'opposition assistent à cet hommage, aux côtés des familles des soldats tués samedi. Les quatre cercueils recouverts du drapeau tricolore et des photos des soldats morts dans un attentat-suicide ont été alignés dans le transept de la cathédrale.

La cérémonie religieuse, terminée, c'est la cérémonie militaire qui a débuté dans la cour d'honneur des Invalides. Après avoir passé en revue les troupes, le président Hollande a prononcé un éloge funèbre et procédé à la remise de décorations à titre posthume.

Des accents gaullistes dans le discours de François Hollande

«C'est la nation toute entière, qui est rassemblée» pour rendre hommage à ces quatre soldats a lancé le président Hollande. Ils sont morts pour des valeurs justes et hautes : la paix, la liberté, la démocratie, la souveraineté des peuples... les valeurs de la France». Le président a ensuite rappelé les raisons de l'engagement de la France en Afghanistan en 2001 au lendemain des attentats aux Etats-Unis avant de rappeler : «Le temps est venu de la transition... appelée de leurs voeux par les autorités afghanes elles-mêmes», soulignant que le président afghan Hamid Karzaï le lui avait confirmé «ces dernières heures». «Nos troupes combattantes entameront leur départ du sol d'Afghanistan dans les prochaines semaines», a confirmé François Hollande, qui s'est engagé à ce que le retrait se déroule «dans l'ordre et la sécurité».

Puis, François Hollande a poursuivi son hommage aux quatre militaires : «Je veux leur dire, au nom de la France notre gratitude... Mourir pour la France, c'est vire à jamais dans le coeur des Français.» Citant de Gaulle, le président a parlé de : «la flamme de la fierté nationale», celle qui symbolise «l'âme de la France éternelle», «c'est cette flamme qui animait ces soldats.» Puis, il a adressé un message de soutien aux familles des quatre homme, l'adjudant-chef Thierry Serrat, 46 ans, le maréchal des logis-chef Stéphane Prudhom, 32 ans, le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau, 27 ans, et le brigadier Yoann Marcillan, 24 ans. Ils appartenaient au 40ème régiment d'artillerie de Suippes (Marne) et au 1er Groupement interarmées des actions civilo-militaires de Lyon.

Puis, le président les a décorés à titre posthume de la légion d'honneur.

Tous les anciens présidents et Premiers ministres de la Ve République ont été invités à la cérémonie, comme le veut le protocole. Outre l'ancien président Sarkozy, seront notamment présents les anciens Premiers ministres Alain Juppé, Lionel Jospin, Dominique de Villepin et François Fillon. Laurent Fabius sera présent à la fois en tant qu'ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Le chef de l'Etat est également accompagné de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, et de plusieurs ministres: Jean-Yves Le Drian (Défense), Kader Arif (délégué aux Anciens combattants), Christiane Taubira (Justice) et Pierre Moscovici (Economie).

87 militaires français ont trouvé la mort en Afghanistan depuis le début de l'intervention occidentale en 2001, dont neuf au premier semestre 2012, parmi plus de 3.000 victimes de la force internationale.
Le retrait anticipé des troupes combattantes françaises d'Afghanistan débutera en juillet pour se terminer d'ici la fin décembre. Environ 3.500 militaires français sont actuellement en Afghanistan.
http://www.leparisien.fr/politique/hommage-aux-soldats-morts-en-afghanistan-14-06-2012-2048475.php
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Qualification de pilotes

mercredi 13 juin 2012

Hommage solennel aux soldats tués en Afghanistan : émission spéciale sur TF1

TF1 bouleverse ses programmes jeudi matin pour une émission spéciale consacrée à l'hommage national rendu par le Président de la Républiqueaux quatre soldats français tués samedi en Afghanistan. Un hommage solennel auquel François Hollande a voulu associer l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy (voir notre article : Soldats tués en Afghanistan : Sarkozy aux cotés de Hollande aux Invalides).   
Dès 9h10, la Direction de l'Information se mobilisera pour suivre en direct la cérémonie des Invalides. Autour de Gilles Bouleau, Michel Scott, chef du service Etranger - Défense, les envoyés spéciaux de la rédaction : Patricia Allémonière, Anne-Claire Coudray et Olivier Santicchi. Seront également présents sur le plateau de TF1 le Général Bernard Thorette, ancien chef d'Etat Major de l'Armée de Terre et le Général Christian Baptiste, directeur du Musée de l'Armée.

http://lci.tf1.fr/france/suivez-en-direct-sur-tf1-l-hommage-solennel-aux-soldats-tues-en-7356354.html

Visite du CEMAT chez les forces spéciales - juin 2012

L'armée ferme son centre de recrutement

Les cinq personnes œuvrant dans ces locaux seront mutées. L'équipe effectuait environ 80 recrutements par an. Le Cirfa de Reims reprendra les missions du Cirfa de Châlons à partir de vendredi.

«LA Marne était l'un des rares départements à avoir deux Cirfa » faisait valoir hier matin le capitaine Fredy Van de Walle, chef du Centre d'information et de recrutement des forces armées à Châlons. Une unité située sur l'avenue de Valmy, à quelques dizaines de mètres de l'entrée principale de la caserne Chanzy.

« Au plus près des jeunes »
La vitrine du bâtiment est déjà recouverte d'écriteaux indiquant l'adresse du Cirfa de Reims.
« Dans le cadre de la réforme du ministère de la Défense et afin de se rapprocher au plus près des jeunes marnais, nombreux à Reims et dans ses alentours, le Cirfa de Châlons-en-Champagne fermera définitivement ses portes le 15 juin » a expliqué le ministère de la Défense dans un bref communiqué. Reims « deviendra le grand pôle recrutement des armées de la région Champagne-Ardenne » ajoute le même texte.
Faute de « jeunes », le chef-lieu de région perd donc une nouvelle fois quelques précieux emplois.
Le processus de Révision générale des politiques publiques (RGPP) poursuit sa marche, enclenchée en 2008.


Les recrutements sont désormais effectués par des structures relevant à la fois de l'armée de l'Air, de la Marine nationale et de l'armée de Terre, afin de réaliser des économies de fonctionnement.
C'est pourquoi les Cirfa ont succédé aux Cirat, qui ne relevaient que de l'armée de Terre. À partir de vendredi, un seul centre concentrera les missions de recrutement et d'information des armées. À terme, l'objectif est de ne conserver qu'un Cirfa par région.
« Le Cirfa de Châlons ferme, mais le recrutement ne s'arrête pas ! » insiste le capitaine Van de Walle. Des permanences seront assurées une journée par semaine à la Mission locale, d'autres dispositifs de ce type sont d'ailleurs mis en place dans les différentes agglomérations marnaises. Car le recrutement reste primordial pour le ministère de la Défense. Un peu moins de 80 jeunes s'engageaient chaque année grâce au centre de Châlons, séduits par l'une des 400 spécialités proposées.
L'édifice de l'avenue de Valmy est rempli de cartons, le déménagement de ses services est en cours. Les quatre militaires constituant l'équipe seront rapidement mutés (dont un à Reims et un autre à Mourmelon-le-Grand). Le civil qui complétait l'effectif part à la retraite. Les locaux devraient rester vides jusqu'à l'aménagement de la future Zac, donc le lancement des travaux repose encore sur un calendrier mouvant.


Le discours du capitaine, affecté à Châlons depuis 2008, est bien rôdé. Sitôt la fermeture du Cirfa présentée, ses arguments de conseiller en recrutement reprennent le dessus. « Il y a aujourd'hui dans l'armée beaucoup plus de possibilités d'évolution qu'autrefois. 50 % des officiers sont issus des sous-officiers, et 70 % des sous-officiers proviennent du rang » avance-t-il, convaincu, avant d'ajouter qu'à ses yeux l'armée est plus un « escalier » qu'un « ascenseur » social, parce qu'il faut en gravir les marches une à une, via des concours ou des examens.
Les futures recrues, sensibles à ce discours, devront prendre la direction de Reims.


Cérémonie au 501e RCC / Lorsque les anciens se souviennent

Une cérémonie digne et émouvante s'est déroulée au 501e Régiment de chars de combat de Mourmelon à l'occasion de la journée des anciens d'Indochine, autour des membres de l'Union nationale des combattants, groupe Marne et Opex des camps de Champagne et de leurs invités du monde combattant.
Le président Alexandre Zentner a remercié le colonel pour l'organisation de cette journée en l'honneur d'appelés du contingent qui ont fait tout leur devoir : « Parfois beaucoup plus, dans des conditions matérielles qu'il est aujourd'hui difficile d'imaginer ». Un temps d'hommage a été consacré à tous les disparus, en particulier aux prisonniers que l'on n'a jamais revus et aux grands oubliés qu'ont été les Harkis « livrés aux égorgeurs ». L'accueil qui a été réservé à tous les vétérans présents s'est inscrit dans la tradition des armées, dans la fidélité à la devise : « servir et non se servir ». Plusieurs médailles militaires ont été remises à des anciens méritants.
Le colonel commandant le régiment a reçu pour son unité un fanion représentant le drapeau de la génération Opex. La médaille du Mémorial AFN-Marne érigé par l'UNC a été offerte en remerciement aux capitaines Gérard Grandjean et Michel Hebir. Le président Zentner a adressé ses félicitations au président Damien Ducroq à qui il revient désormais de prendre en charge toutes les générations combattantes.
Il lui a rappelé face aux difficultés qui l'attendent cette maxime : « Servir c'est n'être plus soi, c'est n'être plus à soi, c'est n'avoir presque plus de droits, c'est ne point connaître son intérêt propre, c'est en tout cas le sacrifier toujours à l'intérêt général. C'est penser, vouloir, agir, en fonction des autres ». Un beau message adressé par les anciens aux plus jeunes générations du feu mais qui dont la valeur civique est une boussole pour tous.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/ceremonie-au-501e-rcc-lorsque-les-anciens-se-souviennent
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mardi 12 juin 2012

Invité par Hollande, Sarkozy se rendra à l'hommage aux soldats tués en Afghanistan

Après le 8 mai, l'ancien et le nouveau vont se retrouver à nouveau lors d'une cérémonie officielle mais cette fois, les rôles seront inversés. a en effet été invité par à assister à l'hommage rendu jeudi à Paris aux quatre soldats français tués samedi en Afghanistan, révèle ce mardi BFM TV. Selon nos informations, l'ancien président français a prévu de répondre positivement à cette invitation et se rendra bien dans la cour des Invalides pour cet hommage.

Jeudi matin, le président François Hollande, présidera à partir de 09h30 un hommage solennel aux quatre militaires. Le chef de l'Etat sera accompagné de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et de Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants.

Dès demain mercredi, un hommage aux quatre soldats français morts samedi en Afghanistan aura lieu sur le pont Alexandre III à Paris, à l'appel d'associations et du gouverneur militaire de Paris. Le cortège funèbre transportant les dépouilles des quatre militaires doit passer mercredi entre 11h45 et 12 heures sur le pont.
Les quatre soldats français ont été tués samedi en Kapisa (est de l'Afghanistan) dans un attentat-suicide qui a également fait cinq blessés, dont deux graves, dans les rangs français. Deux de leurs interprètes afghans ont trouvé la mort dans l'attentat.
http://www.leparisien.fr/politique/invite-par-hollande-sarkozy-se-rendra-a-l-hommage-aux-soldats-tues-en-afghanistan-12-06-2012-2045420.php

Deux chasseurs bitchois blessés en Afghanistan

Deux chasseurs bitchois blessés en Afghanistan

Le lieutenant-colonel Houet, commandant en second du 16 e bataillon de chasseurs, au nom de l’État-major du bataillon, a donné des précisions suite à l’attentat suicide du 9 juin dans la province de la Kapisa en Afghanistan. Hier, l’avion a ramené les blessés « parmi lesquels le sergent Koren et le caporal-chef Depoulain, deux personnels du 16e au GTIA d’acier ». Blessés par des éclats à la jambe et au bras, ils ont été hospitalisés à l’hôpital Begin à Paris. Fatigués et encore sous le choc, ils doivent subir des interventions chirurgicales.
Pour la journée de jeudi, jour de l’hommage national aux quatre victimes, le drapeau du quartier Pagezy sera mis en berne. Une forte délégation du 16 e BC et toutes les unités de la 2 e brigade blindée seront présentes aux Invalides, à Paris, lors de l’hommage national de leurs camarades morts au champ d’honneur.

http://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers

Un concert pour les blessés

Le mardi 19 juin 2012, à la cathédrale Saint-André, à Bordeaux, se tiendra un concert caritatif au profit des blessés des armées et de la gendarmerie nationale.

Un concert gratuit caritatif sera organisé le mardi 19 Juin, à 20h30, en la cathédrale Saint-André à Bordeaux, place Pey-Berland. L’occasion d’entendre des œuvres classiques (Verdi, Berlioz, Debussy) mais aussi des compositions plus modernes, jouées par la Musique des forces aériennes de Bordeaux et la Musique parachutiste de Balma (Toulouse).
Les dons récoltés lors de ce concert seront reversés dans leur intégralité à Solidarité Défense, une association venant en aide aux soldats des armées et de la gendarmerie nationale blessés en opérations extérieures ainsi qu’à leur famille. Un effort essentiel pour nos soldats et militaires qui permet de passer un moment agréable tout en contribuant à cet élan de solidarité nationale.

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Les dépouilles des soldats rapatriées en France

Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian a présidé une cérémonie dédiée aux quatre soldats français, l'adjudant-chef Thierry Serrat, le maréchal des logis chef Stéphane Prudhom, le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau, le brigadier Yoann Marcillan, victimes d'un kamikaze taliban, samedi matin près de Nijrab.
Les dépouilles des militaires dont trois appartiennent au 40e régiment d'artillerie de Suippes ont été placées à bord d'un Airbus A340 de l'escadron 3/60 Esterel de la base aérienne de Creil pour être rapatriés à Paris où un hommage national de la Nation doit leur être rendu dans la cour des Invalides, jeudi à partir de 9 h 30.
« L'essentiel de ma démarche est de marquer respect, considération, solidarité à nos forces » a confié le ministre qui s'est entretenu hors la présence de la presse avec les militaires français engagés en Kapisa.
Sur la base opérationnelle avancée de Nijrab où il a été accueilli par le général Hauteclocque-Rayz, commandant la brigade La Fayette et successeur du général Palasset, commandant la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne le ministre s'est dit frappé « par la dignité et la détermination des soldats français ».
Avant de regagner la métropole, le ministre s'est entretenu avec le général John Allen commandant de l'ISAF et a eu un échange avec le président afghan Hamid Karzaï.
Dès son arrivée dimanche après-midi en Afghanistan accompagné du chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud et du chef d'état-major de l'armée de terre le général Bertrand Ract-Madoux, Jean-Yves Le Drian avait rencontré les personnels blessés.


lundi 11 juin 2012

Jean-Yves Le Drian part d'Afghanistan

L'avion du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a décollé de l'aéroport de Kaboul à 14H30 locale (10H00 GMT), a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'armée française.

Jean-Yves Le Drian, arrivé dimanche en Afghanistan, s'est rendu lundi en Kapisa, où sont morts samedi quatre soldats français dans un attentat suicide. Il a également rencontré durant son séjour le président Hamid Karzaï et le général John Allen, commandant de l'Isaf, la force de l'Otan en Afghanistan.

"L'essentiel de ma démarche" a été de marquer "respect", "solidarité" et "considération" envers "nos forces", a déclaré Jean-Yves Le Drian juste avant de quitter le pays lors d'une conférence de presse, durant laquelle il s'est dit "frappé par la dignité et la détermination" des soldats français.
Quatre d'entre eux ont été tués et cinq blessés, dont deux grièvement, lorsqu'un insurgé s'est fait exploser au milieu des militaires français, près de la base de Nijrab, en Kapisa (nord-est), une province sous contrôle français. Deux interprètes afghans ont également été tués dans l'explosion, selon le ministre.

"J'ai fait par (au général Allen, NDLR) de ma détermination à poursuivre le calendrier tel qu'établi par la France. Nous avons eu un long échange", a révélé Jean-Yves Le Drian. Quelque 2.000 soldats français des "troupes combattantes", sur un total de 3.500 hommes, doivent rentrer en France d'ici à la fin de l'année.

Le président François Hollande a confirmé samedi soir que le retrait des "troupes combattantes" françaises débutera en juillet et s'achèvera fin 2012. "Ce qui s'est passé ne change rien, n'accélère ni ne ralentit" le mouvement de retrait français, a souligné M. Hollande.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/11/97001-20120611FILWWW00553-jean-yves-le-drian-part-d-afghanistan.php

Les Bigors plient bagages

D'ICI un mois, il n'y aura plus personne sur le site du quartier Mangin de Laon-Couvron. Il subsistera, tout au plus, une société de gardiennage.
Depuis une semaine, on est entré dans le vif du sujet du côté du 1er régiment d'artillerie de Marine (RAMa). « Cela fait évidemment des années qu'on se prépare mais, depuis septembre, on étudie réellement le « cadencement » et les travaux à réaliser sur place là-bas », explique le commandant Menudier.


Ces derniers jours, le transfert a réellement commencé. Ce n'est une mince affaire. Environ 5 000 m3 de matériels vont être chargés dans des conteneurs, soit 160 conteneurs au total.
« Cinq mille autres mètres cubes obsolètes, du mobilier essentiellement, seront mis au rebut. Enfin, un dernier volume identique ira vers d'autres unités », poursuit le commandant Menudier.
Les véhicules et les canons partiront par la route, fin juin, en deux convois. « C'est toute une organisation, entre ce qui doit partir et ce que l'on doit garder pour continuer à fonctionner les derniers jours. » Il y a aussi les hommes, bien sûr. Une cinquantaine est en projection, dont une majorité en Afghanistan. Ils devraient être rentrés pour la mi-juin.
En fait, sur les 650 soldats que compte le régiment, 530 (dont deux civils) vont à Châlons-en-Champagne.
« Il y a des fins de contrat et des mutations. » À Châlons, ces 530 personnes seront renforcées par 300 autres, dont 170 du 42e régiment d'artillerie dissous, 70 correspondants à des métiers divers ainsi que l'arrivée de nouveaux ou de soldats mutés.
« Le 19 juin, une cérémonie d'accueil est prévue à Châlons-en-Champagne. Le 29 juin, nous dirons adieu à la ville de Laon lors d'une prise d'armes sur le parvis de la cathédrale. »


Une page se tourne
Pour les Laonnois, ce sera évidemment une page qui se tourne. Après avoir connu le plan Armée 2000, c'est une partie de plus de son histoire qui disparaît.
Beaucoup ici ont travaillé sur cette base de Couvron lorsque s'y trouvaient des Américains. Il y a eu des mariages et des Laonnoises sont parties vivre Outre-Atlantique.
Beaucoup de civils y avaient un emploi. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'une trentaine.
« Ce n'est jamais simple. La plupart ont été reclassés et pour ceux qui restent, c'est en train de se faire », confie le commandant Menudier. Désormais, ce sont les bolides Palmer qui sont attendus. La roue tourne comme un circuit.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-bigors-plient-bagages
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