Les hélicoptères de combat français embarqués à bord du bâtiment BPC Tonnerre sont prêts à intervenir "si nécessaire" au dessus de la Libye, a-t-on appris aujourd'hui auprès du ministère de la Défense.
"Nous sommes clairement dans une phase de planification. Ca peut se déclencher très vite, comme nous pouvons être dans l'expectative dans une semaine", a indiqué à l'AFP un responsable de l'état-major. Parti le 17 mai de Toulon, le BPC Tonnerre est sur zone et "si nécessaire, les hélicoptères pourraient intervenir sur des missions", a indiqué un autre officier supérieur. "Ils interviendront en complément d'avions de la coalition. Si nous pensons qu'un objectif doit être traité par des hélicoptères, il le sera", a-t-il ajouté.
Selon des responsables de l'Otan, quatre hélicoptères Tigre et une douzaine de Gazelle sont embarqués à bord du BPC Tonnerre et les Britanniques ont pour leur part mobilisé quatre hélicoptères Apache. Les hélicoptères de combat sont sensés donner une capacité supplémentaire aux forces sous commandement de l'Otan pour cibler des objectifs plus difficiles à détecter depuis les avions qui procèdent à haute altitude aux frappes contre les forces du colonel Kadhafi.
Le commandant en chef de l'opération de l'Otan, le général Charles Bouchard, avait indiqué vendredi que les hélicoptères français et britanniques entreraient en action en Libye dès que possible.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/31/97001-20110531FILWWW00574-libyefrance-helicopteres-prets-a-agir.php
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 31 mai 2011
lundi 30 mai 2011
La Marine à flux tendu
La Marine nationale, qui reçoit aujourd'hui à Brest et Landivisiau la visite du ministre de la Défense, est partout. Quelque 7.000 personnels et une cinquantaine de bâtiments sont à la mer. Un record d'activité battu avec l'opération au large de la Libye. Et elle est à flux tendu.
Tout le monde sur le pont! La Marine nationale déploie actuellement une cinquantaine de bâtiments sur toutes les mers du monde, et un tiers du personnel navigant est en activité permanente depuis au moins quatre mois. Les projecteurs sont braqués sur la Libye, où la France intervient dans le cadre de la résolution 1.973 de l'Onu. Notre pays continue à réaliser 20% des raids aériens effectués par la coalition et 30% des sorties d'attaque au sol. Le porte-avions Charles de Gaulle et ses 2.000 hommes et femmes travaillent en bande. Pas moins de trois frégates sont déployées à ses côtés, ainsi qu'un sous-marin d'attaque (SNA) et un pétrolier ravitailleur qui permet au groupe aéronaval de durer à la mer.
Un soutien logistique phénoménal nécessaire
Tout cela demande un soutien logistique phénoménal. «Les bateaux naviguent plus, s'usent plus. Il faut donc plus d'entretien, plus de pièces de rechange. On consomme plus de carburant, plus de vivres», explique-t-on rue Royale. Sur la Libye, on note encore une consommation exceptionnelle de munitions, celles tirées des Rafale et des Super Étendard catapultés du porte-avions à raison de 30 sorties par jour! Les marins font usage de leurs armes et tirent même au bon vieux canon de 100mm. Du jamais vu depuis près de trente ans au Liban! La frégate Courbet a montré ces jours derniers son savoir-faire pour tirer sur la terre. La Marine, c'est bien l'armée de mer.
Nouveau tournant en Libye
Le BPC Tonnerre (bâtiment de projection et de commandement) est maintenant annoncé sur zone, prêt à envoyer les Tigre, les hélicoptères de combat, sur les hommes de Kadhafi. La France vient de prendre un nouveau tournant et la pression militaire devrait encore s'accentuer dans les prochains jours. Certes, la France travaille avec la coalition. Mais elle est la seule à pouvoir le faire à partir d'un porte-avions. Le Charles de Gaulle, tant décrié, fait le job, sans problème, à un rythme effréné. «De quoi rendre les Anglais verts de rage!», commente un marin ironique. Le porte-avions peut tenir. Combien de temps? C'est toute la difficulté. On ne sait pas si cela va durer des jours ou des mois. Une règle cependant: au bout de quatre mois, le Parlement doit se prononcer sur la poursuite ou non des opérations extérieures. La mission a commencé le 19mars... Ajoutez quatre mois. Cela nous amène au 19juillet. Durer. Il faut certes penser aux matériels, mais aux hommes aussi. De la haute voltige. Les marins du porte-avions avaient déjà fait quatre mois de mer dans le cadre de la mission antiterrorisme Agapanthe. Trois semaines à quai, à Toulon, et on les a vus repartir vers la Libye. Depuis deux mois, pilotes, marins, soutiens travaillent nuit et jour. Durer jusqu'à l'été ne pose pas de problèmes. Mais après, ce sera plus compliqué. Les frégates, elles, peuvent être relevées. Mais le grand Charles est seul. «Ce n'est pas un secret, explique-t-on rue Royale. L'idéal, c'est cent à cent cinquante jours de mer par an pour un bâtiment. Au-delà, c'est plus difficile». Il y a des problèmes d'entretien. Et pour les avions aussi. C'est pourquoi Rafale et Super Étendard sont bichonnés à bord du porte-avions en permanence. Une prouesse... La Libye fait la une de l'actualité. Mais on n'y trouve qu'une partie des troupes engagées. La Marine fait moins de bruit avec ses sous-marins. Par définition, c'est la discrétion; on ne sait jamais où ils sont. Tous comme les commandos marine.
Piraterie, terrorisme...
La Marine est présente au large de l'Afrique, dans le Golfe de Guinée, dans le cadre de l'opération Corymbe. Dans l'océan Indien, sept bâtiments et près de 2.000 hommes sont engagés dans la lutte contre la piraterie et le terrorisme dans le cadre de l'opération Atalanta. Dix à 15 navires sont à la mer en Méditerranée pour des missions de surveillance et de renseignement. En Atlantique, plus de 20 bâtiments, patrouilleurs, transports de chalands de débarquement (TCD), frégates, contribuent à la sûreté des approches, à la surveillance des pêches, au sauvetage. Aux Antilles, on passe à la chasse aux narcotrafics. Dans l'océan Pacifique, des patrouilleurs sont aussi aux aguets. Missions civiles, armée de mer: la Marine est plongée dans des missions tous azimuts. À flux tendu. Pour les matériels et les hommes.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/defense-la-marine-a-flux-tendu-30-05-2011-1318602.php
Tout le monde sur le pont! La Marine nationale déploie actuellement une cinquantaine de bâtiments sur toutes les mers du monde, et un tiers du personnel navigant est en activité permanente depuis au moins quatre mois. Les projecteurs sont braqués sur la Libye, où la France intervient dans le cadre de la résolution 1.973 de l'Onu. Notre pays continue à réaliser 20% des raids aériens effectués par la coalition et 30% des sorties d'attaque au sol. Le porte-avions Charles de Gaulle et ses 2.000 hommes et femmes travaillent en bande. Pas moins de trois frégates sont déployées à ses côtés, ainsi qu'un sous-marin d'attaque (SNA) et un pétrolier ravitailleur qui permet au groupe aéronaval de durer à la mer.
Un soutien logistique phénoménal nécessaire
Tout cela demande un soutien logistique phénoménal. «Les bateaux naviguent plus, s'usent plus. Il faut donc plus d'entretien, plus de pièces de rechange. On consomme plus de carburant, plus de vivres», explique-t-on rue Royale. Sur la Libye, on note encore une consommation exceptionnelle de munitions, celles tirées des Rafale et des Super Étendard catapultés du porte-avions à raison de 30 sorties par jour! Les marins font usage de leurs armes et tirent même au bon vieux canon de 100mm. Du jamais vu depuis près de trente ans au Liban! La frégate Courbet a montré ces jours derniers son savoir-faire pour tirer sur la terre. La Marine, c'est bien l'armée de mer.
Nouveau tournant en Libye
Le BPC Tonnerre (bâtiment de projection et de commandement) est maintenant annoncé sur zone, prêt à envoyer les Tigre, les hélicoptères de combat, sur les hommes de Kadhafi. La France vient de prendre un nouveau tournant et la pression militaire devrait encore s'accentuer dans les prochains jours. Certes, la France travaille avec la coalition. Mais elle est la seule à pouvoir le faire à partir d'un porte-avions. Le Charles de Gaulle, tant décrié, fait le job, sans problème, à un rythme effréné. «De quoi rendre les Anglais verts de rage!», commente un marin ironique. Le porte-avions peut tenir. Combien de temps? C'est toute la difficulté. On ne sait pas si cela va durer des jours ou des mois. Une règle cependant: au bout de quatre mois, le Parlement doit se prononcer sur la poursuite ou non des opérations extérieures. La mission a commencé le 19mars... Ajoutez quatre mois. Cela nous amène au 19juillet. Durer. Il faut certes penser aux matériels, mais aux hommes aussi. De la haute voltige. Les marins du porte-avions avaient déjà fait quatre mois de mer dans le cadre de la mission antiterrorisme Agapanthe. Trois semaines à quai, à Toulon, et on les a vus repartir vers la Libye. Depuis deux mois, pilotes, marins, soutiens travaillent nuit et jour. Durer jusqu'à l'été ne pose pas de problèmes. Mais après, ce sera plus compliqué. Les frégates, elles, peuvent être relevées. Mais le grand Charles est seul. «Ce n'est pas un secret, explique-t-on rue Royale. L'idéal, c'est cent à cent cinquante jours de mer par an pour un bâtiment. Au-delà, c'est plus difficile». Il y a des problèmes d'entretien. Et pour les avions aussi. C'est pourquoi Rafale et Super Étendard sont bichonnés à bord du porte-avions en permanence. Une prouesse... La Libye fait la une de l'actualité. Mais on n'y trouve qu'une partie des troupes engagées. La Marine fait moins de bruit avec ses sous-marins. Par définition, c'est la discrétion; on ne sait jamais où ils sont. Tous comme les commandos marine.
Piraterie, terrorisme...
La Marine est présente au large de l'Afrique, dans le Golfe de Guinée, dans le cadre de l'opération Corymbe. Dans l'océan Indien, sept bâtiments et près de 2.000 hommes sont engagés dans la lutte contre la piraterie et le terrorisme dans le cadre de l'opération Atalanta. Dix à 15 navires sont à la mer en Méditerranée pour des missions de surveillance et de renseignement. En Atlantique, plus de 20 bâtiments, patrouilleurs, transports de chalands de débarquement (TCD), frégates, contribuent à la sûreté des approches, à la surveillance des pêches, au sauvetage. Aux Antilles, on passe à la chasse aux narcotrafics. Dans l'océan Pacifique, des patrouilleurs sont aussi aux aguets. Missions civiles, armée de mer: la Marine est plongée dans des missions tous azimuts. À flux tendu. Pour les matériels et les hommes.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/defense-la-marine-a-flux-tendu-30-05-2011-1318602.php
dimanche 29 mai 2011
Maitre de chien
La vie du caporal Benjamin Adji a basculé sur la route reliant Tagab à Nijrab, en février dernier. A 23 ans, il est amputé d'une jambe. Ce courageux maître-chien a retrouvé hier son berger belge malinois, avant de retourner à l'hôpital Percy.
La France a envoyé 19 hélicoptères vers la Libye
Le porte-hélicoptères Tonnerre, parti de Toulon en fin de semaine dernière, emporte précisément deux hélicoptères Tigre dans la version HAP, la seule en dotation à ce jour dans l'armée française, chacun équipé d'un canon de 30 mm. Ces engins de l'Alat (Aviation légère de l'armée de terre) sont accompagnés de treize hélicoptères Gazelle, dans trois versions. À savoir une machine de commandement "lisse", c'est-à-dire non armée, le reste de la dotation étant réparti entre des Gazelle munis d'un canon de 20 mm et des Gazelle équipés de missiles antichars Hot et d'une caméra thermique Viviane. Celles-là même qui ont puissamment contribué à la chute récente de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, à Abidjan.
Outre ces appareils de combat, le Tonnerre emporte quatre hélicoptères de transport Puma destinés à récupérer des pilotes qui auraient dû se poser - accident ou tir adverse - sur le sol libyen. Ces derniers appareils ne sont pas destinés à la mission CSAR (Combat Search and Rescue - Recherche et sauvetage au combat), confiée par les Français aux hélicoptères spécialisés Caracal embarqués sur le Charles de Gaulle, mais à la mission Imex (Immediate Extraction), moins technique.
Londres intensifie son engagement
Le président de la République a décidé l'envoi des hélicoptères après avoir constaté que les frappes conduites depuis le 19 mars exclusivement par des avions de combat étaient arrivées à une forme de butée. Elles ne paraissent plus produire d'effets décisifs sur les forces fidèles au colonel Kadhafi. Non seulement celles-ci ont-elles appris quand l'Otan conduit ses missions, en laissant de longues plages horaires régulières sans mission au-dessus du territoire libyen, mais elles ont également adapté leurs moyens.
Elles les ont "desserrés" en dispersant les équipements lourds dont elles disposent encore et elles ont acquis - notamment en réquisitionnant les stocks de véhicules neufs chez les concessionnaires - des quantités de pick-up. Très mobiles, très rapides, ceux-ci sont difficilement attaquables par les avions tirant à distance de sécurité, mais devraient être beaucoup plus vulnérables aux frappes d'hélicoptères. Leur avantage majeur par rapport aux avions de chasse réside dans la précision de leur tir, y compris dans des situations imbriquées, en raison de leur proximité des cibles. Ils peuvent agir dans des conditions météo dégradées (mais pas en cas de vents de sable) et sont typiquement les plus utiles dans l'appui des troupes au sol, singulièrement pour les dégager d'une emprise ennemie.
Les autorités françaises n'ont en rien précisé les conditions dans lesquelles les hélicoptères de l'Alat interviendraient, mais une chose paraît certaine : ils ne le feront pas tout seuls. Londres devrait annoncer aujourd'hui l'appareillage de son navire d'assaut HMS Ocean, avec quatre hélicoptères d'attaque Apache dotés de missiles antichars Hellfire. Ils auront pour mission de sécuriser, à partir de la mer, une zone de 30 kilomètres de diamètre autour de la ville de Misrata.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/la-france-a-envoye-19-helicopteres-vers-la-libye-26-05-2011-1335380_53.php
Outre ces appareils de combat, le Tonnerre emporte quatre hélicoptères de transport Puma destinés à récupérer des pilotes qui auraient dû se poser - accident ou tir adverse - sur le sol libyen. Ces derniers appareils ne sont pas destinés à la mission CSAR (Combat Search and Rescue - Recherche et sauvetage au combat), confiée par les Français aux hélicoptères spécialisés Caracal embarqués sur le Charles de Gaulle, mais à la mission Imex (Immediate Extraction), moins technique.
Londres intensifie son engagement
Le président de la République a décidé l'envoi des hélicoptères après avoir constaté que les frappes conduites depuis le 19 mars exclusivement par des avions de combat étaient arrivées à une forme de butée. Elles ne paraissent plus produire d'effets décisifs sur les forces fidèles au colonel Kadhafi. Non seulement celles-ci ont-elles appris quand l'Otan conduit ses missions, en laissant de longues plages horaires régulières sans mission au-dessus du territoire libyen, mais elles ont également adapté leurs moyens.
Elles les ont "desserrés" en dispersant les équipements lourds dont elles disposent encore et elles ont acquis - notamment en réquisitionnant les stocks de véhicules neufs chez les concessionnaires - des quantités de pick-up. Très mobiles, très rapides, ceux-ci sont difficilement attaquables par les avions tirant à distance de sécurité, mais devraient être beaucoup plus vulnérables aux frappes d'hélicoptères. Leur avantage majeur par rapport aux avions de chasse réside dans la précision de leur tir, y compris dans des situations imbriquées, en raison de leur proximité des cibles. Ils peuvent agir dans des conditions météo dégradées (mais pas en cas de vents de sable) et sont typiquement les plus utiles dans l'appui des troupes au sol, singulièrement pour les dégager d'une emprise ennemie.
Les autorités françaises n'ont en rien précisé les conditions dans lesquelles les hélicoptères de l'Alat interviendraient, mais une chose paraît certaine : ils ne le feront pas tout seuls. Londres devrait annoncer aujourd'hui l'appareillage de son navire d'assaut HMS Ocean, avec quatre hélicoptères d'attaque Apache dotés de missiles antichars Hellfire. Ils auront pour mission de sécuriser, à partir de la mer, une zone de 30 kilomètres de diamètre autour de la ville de Misrata.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/la-france-a-envoye-19-helicopteres-vers-la-libye-26-05-2011-1335380_53.php
samedi 28 mai 2011
Libye : point de situation n°27
Depuis le 19 mai 2011, le dispositif militaire français assure environ 30 sorties par jour, dont près de la moitié sont des missions de frappe au sol. Ces chiffres représentent plus de 20% des sorties de l’OTAN et 30% des sorties d’attaque au sol.
Entre le 19 mai 2011 06h00 et le 26 mai 2011 06h00, la France a réalisé plus de 200 sorties :
Entre le 19 mai 2011 06h00 et le 26 mai 2011 06h00, la France a réalisé plus de 200 sorties :
- 113 sorties attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000N et Mirage F1 CR / Rafale Marine et Super-Etendard modernisé)
- 40 sorties de reconnaissance (Rafale Air, Mirage F1 CR et Rafale Marine / Reco NG)
- 27 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis La Sude en coopération avec le Qatar)
- 11 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C Hawkeye)
- 21 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine)
En outre, depuis le 19 mai, les frappes des aéronefs français ont permis de neutraliser une trentaine d’objectifs, dont :
- plusieurs navires, parmi lesquels une frégate « Koni » et des patrouilleurs Combattante dans les ports de Tripoli et Syrte,
- une demi-douzaine de véhicules militaires, parmi lesquels un char de bataille, dans les zones de combat de Brega et de Tripoli,
- une station radar à l’ouest de Brega,
- une vingtaine de bâtiments de stockage de munitions ou de véhicules.
La semaine a également été marquée par le retrait de trois Rafale et d’un Mirage F1CR de Solenzara et le déploiement de deux Mirage 2000N supplémentaires à La Sude.
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan, nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-27
Sondage dimanche Ouest-France . Les Français restent favorables à l'intervention en Libye
Le soutien des Français à l'intervention de la coalition internationale en Libye se stabilise, avec 55% d'avis favorables contre 54% il y a un mois, selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France.
Quinze pour cent des personnes interrogées se déclarent «tout à fait favorables» et 40% «plutôt favorables» à l'intervention de la coalition contre les forces du colonel Kadhafi, composée notamment de la France, des Etats-Unis et du Royaume-Uni.
Elles sont 29% à se dire «plutôt pas favorables» et 16% «pas du tout favorables» à l'opération militaire internationale.
Dans une précédente enquête de l'Ifop, menée les 27 et 29 avril, 54% des personnes interrogées se disaient favorables à l'intervention internationale.
Les sondés étaient 66% à se déclarer en faveur de l'intervention les 29 et 31 mars, soit dix jours après le début de l'opération aérienne au-dessus de la Libye.
Sondage réalisé par internet du 24 au 26 mai auprès d'un échantillon de 1.006 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Chien gendarme. Une retraite bien méritée
C'est l'aventure peu banale d'un chien, élevé au grade de chevalier dans l'ordre du Mérite... canin. Toki, fraîchement retraité de l'équipe cynophile du PSIG (*) de Lannion (22), a reçu sa médaille de la Défense nationale, jeudi. Sa récompense couronne une belle carrière à la recherche des personnes disparues.
Sept ans de bons et loyaux services, soit, en annuités équivalent temps chien, 49 années sous les ordres de la gendarmerie nationale. C'est assez pour valoir à Toki une retraite à taux plein. Le berger belge malinois, qui a rendu ses insignes voici une quinzaine de jours, va bénéficier d'un régime très spécial pour couler des vieux jours paisibles. C'est, en effet, au château de Kerduel, près de Lannion, que Toki va pouvoir se remémorer ses actes de bravoure. Au total, 366missions dont61orientées défense: perquisitions en milieu hostile, mise en place de barrages routiers. Et surtout, 305 missions de recherche de personnes, sa spécialité de chien pisteur.
Nés sous la même étoile
Lors de la petite cérémonie organisée jeudi en son honneur, le capitaine Loïc Noyelle, commandant la compagnie de gendarmerie de Lannion, a justifié la récompense exceptionnelle décernée à Toki - la médaille de bronze de la Défense nationale - par le record de vies sauvées directement imputable au chien: «Dans23 cas identifiés, c'est bien Toki qui a permis d'orienter les recherches et de retrouver les personnes disparues». Enfants fugueurs, personnes âgées désorientées ou bien désespérés ayant absorbé des médicaments... «À chaque fois, on joue la course contre la montre». Un peu nerveux à l'heure des éloges, l'heureux récipiendaire laisse volontiers son interprète répondre à nos questions. Sylvain Robert (à gauche sur la photo), gendarme maître-chien, est d'autant plus enclin à le faire qu'il est celui qui connaît le mieux Toki. «On a été choisi l'un pour l'autre, quand Toki était encore un chiot. Pendant sept ans, je n'ai pas fait un pas hors de la caserne sans lui. Nous étions, il faut croire, prédestinés à faire équipe: Toki et moi sommes tous les deux nés un 24novembre...».
Un «go fast» mémorable
Une équipe cynophile de gendarmerie constitue un trinôme indissociable: le chien piste, son maître-chien et le suppléant de celui-ci (le chien, de service sept jours sur sept, n'a pas le droit au sien!). «C'est pendant ses quatre mois de formation au Centre national d'instruction de Gramat, dans le Lot, que le maître-chien se voit attribuer un animal, en fonction du caractère de l'homme et de la bête. «Le chien est débourré mais pas encore dressé. Il sait, par exemple, pister sur un terrain de foot mais pas forcément dans un village ou dans les bois. C'est notre travail de le faire évoluer dans sa technicité pour plus de performance...». Avec Toki, Sylvain Robert se souvient, avec émotion, avoir retrouvé une gamine échappée de sa famille d'accueil, dans le secteur de Lamballe(22). «C'était en plein hiver, en 2008. Le chien l'a repérée saine et sauve au milieu d'un champ de choux». Autre fait d'armes mémorable: l'interpellation, dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, en 2006, du conducteur d'une voiture «gofast» qui avait pris la fuite à travers champs, après avoir provoqué un accident sur la voie express. Le bip de Sylvain Robert retentit: il doit partir, une personne âgée a disparu de son foyer en Ille-et-Vilaine. Pas une urgence pour Toki, désormais à la retraite. C'est Elfic, son successeur berger allemand louvé, qui assure la relève...
* Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/chien-gendarme-une-retraite-bien-meritee-28-05-2011-1316866.php
Sept ans de bons et loyaux services, soit, en annuités équivalent temps chien, 49 années sous les ordres de la gendarmerie nationale. C'est assez pour valoir à Toki une retraite à taux plein. Le berger belge malinois, qui a rendu ses insignes voici une quinzaine de jours, va bénéficier d'un régime très spécial pour couler des vieux jours paisibles. C'est, en effet, au château de Kerduel, près de Lannion, que Toki va pouvoir se remémorer ses actes de bravoure. Au total, 366missions dont61orientées défense: perquisitions en milieu hostile, mise en place de barrages routiers. Et surtout, 305 missions de recherche de personnes, sa spécialité de chien pisteur.
Nés sous la même étoile
Lors de la petite cérémonie organisée jeudi en son honneur, le capitaine Loïc Noyelle, commandant la compagnie de gendarmerie de Lannion, a justifié la récompense exceptionnelle décernée à Toki - la médaille de bronze de la Défense nationale - par le record de vies sauvées directement imputable au chien: «Dans23 cas identifiés, c'est bien Toki qui a permis d'orienter les recherches et de retrouver les personnes disparues». Enfants fugueurs, personnes âgées désorientées ou bien désespérés ayant absorbé des médicaments... «À chaque fois, on joue la course contre la montre». Un peu nerveux à l'heure des éloges, l'heureux récipiendaire laisse volontiers son interprète répondre à nos questions. Sylvain Robert (à gauche sur la photo), gendarme maître-chien, est d'autant plus enclin à le faire qu'il est celui qui connaît le mieux Toki. «On a été choisi l'un pour l'autre, quand Toki était encore un chiot. Pendant sept ans, je n'ai pas fait un pas hors de la caserne sans lui. Nous étions, il faut croire, prédestinés à faire équipe: Toki et moi sommes tous les deux nés un 24novembre...».
Un «go fast» mémorable
Une équipe cynophile de gendarmerie constitue un trinôme indissociable: le chien piste, son maître-chien et le suppléant de celui-ci (le chien, de service sept jours sur sept, n'a pas le droit au sien!). «C'est pendant ses quatre mois de formation au Centre national d'instruction de Gramat, dans le Lot, que le maître-chien se voit attribuer un animal, en fonction du caractère de l'homme et de la bête. «Le chien est débourré mais pas encore dressé. Il sait, par exemple, pister sur un terrain de foot mais pas forcément dans un village ou dans les bois. C'est notre travail de le faire évoluer dans sa technicité pour plus de performance...». Avec Toki, Sylvain Robert se souvient, avec émotion, avoir retrouvé une gamine échappée de sa famille d'accueil, dans le secteur de Lamballe(22). «C'était en plein hiver, en 2008. Le chien l'a repérée saine et sauve au milieu d'un champ de choux». Autre fait d'armes mémorable: l'interpellation, dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, en 2006, du conducteur d'une voiture «gofast» qui avait pris la fuite à travers champs, après avoir provoqué un accident sur la voie express. Le bip de Sylvain Robert retentit: il doit partir, une personne âgée a disparu de son foyer en Ille-et-Vilaine. Pas une urgence pour Toki, désormais à la retraite. C'est Elfic, son successeur berger allemand louvé, qui assure la relève...
* Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/chien-gendarme-une-retraite-bien-meritee-28-05-2011-1316866.php
Gendarmes adjoints volontaires / Une entrée dans la vie (très) active
Certains deviendront gendarmes, d'autres pas, mais pour tous, être gendarme adjoint volontaire, c'est une marche importante dans la vie professionnelle. Rencontres.
EN Janvier, Emmanuelle Hoarau a quitté son île natale de la Réunion, et son soleil, pour la métropole. Dans un premier temps, direction l'école de gendarmes adjoints de Châteaulin (Finistère) pour trois mois de formation, tout à la fois théorique et pratique.
Le 5 mai, après ces douze semaines de découverte de l'institution militaire, de ses règles, de sa discipline, et des missions qu'elle allait effectuer, Emmanuelle a été affectée à la brigade territoriale de Soissons en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV).
« Quelque chose de carré »
À 19 ans, loin de chez elle et de sa famille, la jeune femme fait ses premiers pas dans la gendarmerie en terre picarde.
« Je n'avais pas envie de continuer mes études et je voulais être dans la vie active », confie Emmanuelle, qui a donc passé, avec succès, les épreuves d'admission à l'école de gendarmes adjoints, avec comme objectif affiché de « rentrer dans la gendarmerie » parce que « c'est un métier qui bouge » et qu'on y « découvre la vie des gens ».
Âgé de 24 ans, Julien Magnier a, lui, déjà un peu plus d'expérience. Au terme de sa préparation à l'école de Tulle (Corrèze), ce fils de policier saint-quentinois a fait ses armes de gendarme adjoint volontaire en brigade territoriale en Haute-Normandie avant d'être affecté à celle de Laon, puis de rejoindre le Psig (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Soissons en septembre dernier.
« Je suis rentré à l'école de Tulle en 2007, après avoir obtenu un bac pro commerce », explique Julien, qui reconnaît avoir été « attiré par la formation militaire, la discipline. J'ai grandi là-dedans. Je voulais quelque chose de carré. »
Pour le jeune gendarme adjoint, « on apprend tous les jours dans ce métier », mais il prend un plaisir tout particulier au sein du Psig, parce que « c'est assez sportif ».
40 à 50 % seront gendarmes
Sur le terrain, les GAV ne sont jamais seuls. « Nous avons toujours un gendarme de carrière avec nous, mais les gens ne font pas la distinction et s'attendent à la même qualité de service qu'avec un sous-officier », note Julien Magnier.
« C'est une bonne expérience. J'ai fait tant de choses », confie le jeune homme, qui a pourtant choisi de prendre une autre voie à l'issue de ces cinq années passées dans la gendarmerie, en devenant ambulancier.
Pour le capitaine Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de Soissons qui compte une quinzaine de gendarmes adjoints, c'est l'intérêt de ce dispositif : « 40 à 50 % deviennent gendarmes et 80 % trouvent un emploi après. On les valorise et on les aide à trouver un poste. Pour eux, la gendarmerie, c'est un label. »
http://www.lunion.presse.fr/article/societe/gendarmes-adjoints-volontaires-une-entree-dans-la-vie-tres-active
EN Janvier, Emmanuelle Hoarau a quitté son île natale de la Réunion, et son soleil, pour la métropole. Dans un premier temps, direction l'école de gendarmes adjoints de Châteaulin (Finistère) pour trois mois de formation, tout à la fois théorique et pratique.
Le 5 mai, après ces douze semaines de découverte de l'institution militaire, de ses règles, de sa discipline, et des missions qu'elle allait effectuer, Emmanuelle a été affectée à la brigade territoriale de Soissons en qualité de gendarme adjoint volontaire (GAV).
« Quelque chose de carré »
À 19 ans, loin de chez elle et de sa famille, la jeune femme fait ses premiers pas dans la gendarmerie en terre picarde.
« Je n'avais pas envie de continuer mes études et je voulais être dans la vie active », confie Emmanuelle, qui a donc passé, avec succès, les épreuves d'admission à l'école de gendarmes adjoints, avec comme objectif affiché de « rentrer dans la gendarmerie » parce que « c'est un métier qui bouge » et qu'on y « découvre la vie des gens ».
Âgé de 24 ans, Julien Magnier a, lui, déjà un peu plus d'expérience. Au terme de sa préparation à l'école de Tulle (Corrèze), ce fils de policier saint-quentinois a fait ses armes de gendarme adjoint volontaire en brigade territoriale en Haute-Normandie avant d'être affecté à celle de Laon, puis de rejoindre le Psig (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Soissons en septembre dernier.
« Je suis rentré à l'école de Tulle en 2007, après avoir obtenu un bac pro commerce », explique Julien, qui reconnaît avoir été « attiré par la formation militaire, la discipline. J'ai grandi là-dedans. Je voulais quelque chose de carré. »
Pour le jeune gendarme adjoint, « on apprend tous les jours dans ce métier », mais il prend un plaisir tout particulier au sein du Psig, parce que « c'est assez sportif ».
40 à 50 % seront gendarmes
Sur le terrain, les GAV ne sont jamais seuls. « Nous avons toujours un gendarme de carrière avec nous, mais les gens ne font pas la distinction et s'attendent à la même qualité de service qu'avec un sous-officier », note Julien Magnier.
« C'est une bonne expérience. J'ai fait tant de choses », confie le jeune homme, qui a pourtant choisi de prendre une autre voie à l'issue de ces cinq années passées dans la gendarmerie, en devenant ambulancier.
Pour le capitaine Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de Soissons qui compte une quinzaine de gendarmes adjoints, c'est l'intérêt de ce dispositif : « 40 à 50 % deviennent gendarmes et 80 % trouvent un emploi après. On les valorise et on les aide à trouver un poste. Pour eux, la gendarmerie, c'est un label. »
http://www.lunion.presse.fr/article/societe/gendarmes-adjoints-volontaires-une-entree-dans-la-vie-tres-active
vendredi 27 mai 2011
jeudi 26 mai 2011
Portes ouvertes au 35 e RI de Belfort sur fond de guerre en Afghanistan
35° RI Belfort.....J'étais jeune engagé de l'armée de terre dans ce beau régiment en 1968...de là bas j'ai effectué une carrière militaire de 35 ans riche en souvenirs et en expériences...publier cet article aujourd'hui est un hommage que je rend à ce régiment prestigieux qui m'a fait naitre militaire....
Pour le chef de corps du 35 e RI, Pierre-Yves Rondeau, « nos journées portes ouvertes ont pour objectif d’ouvrir le régiment à nos familles, amis mais aussi à la population belfortaine pour leur expliquer et leur faire comprendre les missions du 35 e régiment d’infanterie. Car nous vivons à Belfort au milieu de la population et nos personnels, pour la moitié, logent en ville, les autres au sein de la caserne. Au cours de ces deux journées, nous voulons montrer nos savoir-faire et faire le lien avec notre histoire. »
Véhicule phare du 35 e RI, le VBCI, véhicule blindé de combat de l’infanterie, que seul le régiment belfortain a en dotation en opérations extérieures, au Sud-Liban et en Afghanistan. Mais le 35 e RI, qui possède ce véhicule depuis 2008, tourne déjà une nouvelle page. En septembre, il sera en effet équipé de l’armement Félin (Fantassin à équipement et liaisons intégrées). Dans sa version actuelle, le Félin est un ensemble d’équipements qui doivent rendre le fantassin plus efficace. Il se compose d’un gilet pare-balles et d’un casque modernisés, d’un système électronique autonome permettant de localiser les membres d’une unité de combat, d’un système de caméra pour que le commandement ait une vision directe du champ de bataille et de suppléments pour l’arme optimisant sa portée et sa précision, notamment de nuit ou depuis un couvert lourd.
Dernièrement, une soixantaine de gaillards sont rentrés de ce pays et ils ont expliqué les accrochages qu’ils ont vécus avec les talibans.
Aux cours des journées portes ouvertes, samedi et dimanche, les fantassins belfortains exécuteront des démonstrations dynamiques à pied et en VBCI, de manière à montrer aux Belfortains leurs techniques des combats en Afghanistan. Les enfants pourront s’entraîner sur un mini-parcours du combattant après avoir revêtu la tenue de treillis du 35. Et ils pourront également effectuer des baptêmes en VBCI. D’autres animations ponctueront ces deux journées.
Le 35° RI sera à nouveau à l’honneur le 14 Juillet où il défilera à bord des VBCI. Au total 40 hommes sur huit VBCI seront présents sur les Champs-Élysées pour passer devant le chef de l’État. Ils seront intégrés au 126 e RI de Brives. Mais pour défiler « en ordre » et « au cordeau », les 40 fantassins belfortains s’entraîneront sur la base de Bretigny. À noter que le 35 a l’habitude des honneurs et que ce n’est pas la première fois qu’ils participent au défilé du 14 Juillet. En effet, en 2009, des VBCI défilaient déjà sous les couleurs du 35 e régiment d’infanterie.
http://www.lepays.fr/actualite/2011/05/25/portes-ouvertes-au-35-e-ri-de-belfort-sur-fond-de-guerre-en-afghanistan
Pour le chef de corps du 35 e RI, Pierre-Yves Rondeau, « nos journées portes ouvertes ont pour objectif d’ouvrir le régiment à nos familles, amis mais aussi à la population belfortaine pour leur expliquer et leur faire comprendre les missions du 35 e régiment d’infanterie. Car nous vivons à Belfort au milieu de la population et nos personnels, pour la moitié, logent en ville, les autres au sein de la caserne. Au cours de ces deux journées, nous voulons montrer nos savoir-faire et faire le lien avec notre histoire. »
Véhicule phare du 35 e RI, le VBCI, véhicule blindé de combat de l’infanterie, que seul le régiment belfortain a en dotation en opérations extérieures, au Sud-Liban et en Afghanistan. Mais le 35 e RI, qui possède ce véhicule depuis 2008, tourne déjà une nouvelle page. En septembre, il sera en effet équipé de l’armement Félin (Fantassin à équipement et liaisons intégrées). Dans sa version actuelle, le Félin est un ensemble d’équipements qui doivent rendre le fantassin plus efficace. Il se compose d’un gilet pare-balles et d’un casque modernisés, d’un système électronique autonome permettant de localiser les membres d’une unité de combat, d’un système de caméra pour que le commandement ait une vision directe du champ de bataille et de suppléments pour l’arme optimisant sa portée et sa précision, notamment de nuit ou depuis un couvert lourd.
Sur le terrain
Car le 35 e RI, c’est avant tout des hommes sur le terrain. Par exemple, la 4 e compagnie du capitaine Boisselet est partie hier pour le Sud-Liban sous les couleurs de la Finul (Force intérimaire des Nations Unies au Liban). Il s’agit d’un deuxième séjour pour le 35 dans cette zone de conflit aux frontières du Liban et d’Israël. Alors que 40 gaillards sont déjà en Afghanistan avec leur VBCI dans la vallée de la Kapisa, en renfort du 1 er RCP (régiment de chasseurs parachutistes), 40 autres militaires belfortains partiront à nouveau en Afghanistan, mais cette fois dans la vallée de Surobi aux côtés du 152 de Colmar. Il faut dire que seuls les Belfortains utilisent des VBCI dans cette zone de conflit. Les missions, précise le chef de corps, sont d’une durée de six mois. Ces détachements seront déployés au profit des Groupements tactiques interarmes (GTIA) Kapisa et Surobi, de la Task Force La Fayette.Dernièrement, une soixantaine de gaillards sont rentrés de ce pays et ils ont expliqué les accrochages qu’ils ont vécus avec les talibans.
Aux cours des journées portes ouvertes, samedi et dimanche, les fantassins belfortains exécuteront des démonstrations dynamiques à pied et en VBCI, de manière à montrer aux Belfortains leurs techniques des combats en Afghanistan. Les enfants pourront s’entraîner sur un mini-parcours du combattant après avoir revêtu la tenue de treillis du 35. Et ils pourront également effectuer des baptêmes en VBCI. D’autres animations ponctueront ces deux journées.
Le 35° RI sera à nouveau à l’honneur le 14 Juillet où il défilera à bord des VBCI. Au total 40 hommes sur huit VBCI seront présents sur les Champs-Élysées pour passer devant le chef de l’État. Ils seront intégrés au 126 e RI de Brives. Mais pour défiler « en ordre » et « au cordeau », les 40 fantassins belfortains s’entraîneront sur la base de Bretigny. À noter que le 35 a l’habitude des honneurs et que ce n’est pas la première fois qu’ils participent au défilé du 14 Juillet. En effet, en 2009, des VBCI défilaient déjà sous les couleurs du 35 e régiment d’infanterie.
http://www.lepays.fr/actualite/2011/05/25/portes-ouvertes-au-35-e-ri-de-belfort-sur-fond-de-guerre-en-afghanistan
Cérémonie d’hommage au caporal Cyril Louaisil
Les honneurs militaires ont été rendus mercredi 25 mai 2011 au caporal Cyril Louaisil, du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa), décédé en Afghanistan.
La cérémonie d’hommage national au caporal Louaisil , mort en opération en Afghanistan le 18 mai 2011, s’est déroulée mercredi 25 mai au 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) d’Auvours. Monsieur Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants, a présidé cette cérémonie. Le général d’armée Elrick Irastorza , chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), était à ses côtés pour saluer la mémoire de ce soldat, tué au service de la France.
Lors de cette cérémonie, le caporal Louaisil a été fait chevalier de l’ordre national du mérite par M. Longuet.
Un premier hommage lui avait été rendu lundi 23 mai en fin d’après-midi, aux Invalides, en présence de ses proches. Le CEMAT lui avait alors remis la croix de la valeur militaire étoile d’argent à l’ordre de la division, et une citation sans croix avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale. Le soldat de 1re classe Cyril Louaisil a également été promu à titre posthume au grade de caporal par le ministre de la Défense.
M. Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants : « Vous mesuriez, chaque jour, chaque nuit, durant vos interventions, lorsque vous vous portiez volontaire au devant des missions, lorsque vous étiez acheminé en véhicule blindé aux avant-postes des combats ou lorsque, sous les feux nourris, vous ripostiez pour protéger vos compagnons d’armes, vous mesuriez que l’engagement militaire peut avoir un prix . Et vous avez payé le prix le plus cher qui soit, celui de la vie ».
L’ensemble de l’armée de Terre s’associe au deuil des proches et des camarades du caporal Louaisil, et les assure de son indéfectible soutien. Nos pensées se tournent également vers ses 4 camarades blessés à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/la-vie-du-ministere/ceremonie-d-hommage-au-caporal-cyril-louaisil
La cérémonie d’hommage national au caporal Louaisil , mort en opération en Afghanistan le 18 mai 2011, s’est déroulée mercredi 25 mai au 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) d’Auvours. Monsieur Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants, a présidé cette cérémonie. Le général d’armée Elrick Irastorza , chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), était à ses côtés pour saluer la mémoire de ce soldat, tué au service de la France.
Lors de cette cérémonie, le caporal Louaisil a été fait chevalier de l’ordre national du mérite par M. Longuet.
Un premier hommage lui avait été rendu lundi 23 mai en fin d’après-midi, aux Invalides, en présence de ses proches. Le CEMAT lui avait alors remis la croix de la valeur militaire étoile d’argent à l’ordre de la division, et une citation sans croix avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale. Le soldat de 1re classe Cyril Louaisil a également été promu à titre posthume au grade de caporal par le ministre de la Défense.
M. Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants : « Vous mesuriez, chaque jour, chaque nuit, durant vos interventions, lorsque vous vous portiez volontaire au devant des missions, lorsque vous étiez acheminé en véhicule blindé aux avant-postes des combats ou lorsque, sous les feux nourris, vous ripostiez pour protéger vos compagnons d’armes, vous mesuriez que l’engagement militaire peut avoir un prix . Et vous avez payé le prix le plus cher qui soit, celui de la vie ».
L’ensemble de l’armée de Terre s’associe au deuil des proches et des camarades du caporal Louaisil, et les assure de son indéfectible soutien. Nos pensées se tournent également vers ses 4 camarades blessés à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/la-vie-du-ministere/ceremonie-d-hommage-au-caporal-cyril-louaisil
Exercice Toll pour la BRENS et les appuis-feux
Du 2 au 24 mai 2011 s’est tenu, à Canjuers, l’exercice Toll 2011. Il visait à préparer l’engagement opérationnel des capteurs du renseignement et des appuis-feux
La 4e édition de l’exercice Toll s’est déroulée sur le camp de Canjuers du 2 au 24 mai. Piloté par le bureau appui-feux du commandement des forces terrestres (CFT) de Lille et la brigade de renseignement (BRENS) de Haguenau, cet exercice visait à préparer à l’engagement opérationnel les états-majors et unités de la BRENS et du bureau appui-feux.
Exercice de coopération interarmes, interarmées et interalliés dans le domaine du renseignement, des appuis feux, et du contrôle dans la 3e dimension, Toll 2011 a permis de travailler les procédures communes entre différents acteurs appelés à travailler en étroite coordination en opération.
Les unités de renseignement, d’origine humaine, électronique et image, qui recherchent et identifient la cible, et les sections d’artillerie Mistral , Caesar ou mortiers, qui la traitent, n’ont pas si souvent l’occasion de se rencontrer sur le territoire national. Toll leur a permis de travailler ensemble de manière très concrète , sur différents scenarii, dans des conditions proches de la réalité sur le terrain.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/exercice-toll-pour-la-brens-et-les-appuis-feux
La 4e édition de l’exercice Toll s’est déroulée sur le camp de Canjuers du 2 au 24 mai. Piloté par le bureau appui-feux du commandement des forces terrestres (CFT) de Lille et la brigade de renseignement (BRENS) de Haguenau, cet exercice visait à préparer à l’engagement opérationnel les états-majors et unités de la BRENS et du bureau appui-feux.
Exercice de coopération interarmes, interarmées et interalliés dans le domaine du renseignement, des appuis feux, et du contrôle dans la 3e dimension, Toll 2011 a permis de travailler les procédures communes entre différents acteurs appelés à travailler en étroite coordination en opération.
Les unités de renseignement, d’origine humaine, électronique et image, qui recherchent et identifient la cible, et les sections d’artillerie Mistral , Caesar ou mortiers, qui la traitent, n’ont pas si souvent l’occasion de se rencontrer sur le territoire national. Toll leur a permis de travailler ensemble de manière très concrète , sur différents scenarii, dans des conditions proches de la réalité sur le terrain.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/exercice-toll-pour-la-brens-et-les-appuis-feux
mercredi 25 mai 2011
Licorne : désengagement des plots du service des essences des armées
L’amélioration significative de la situation sécuritaire et le déploiement des forces républicaines sur l’ensemble du pays ont amené la force Licorne à réduire aux stricts besoins opérationnels le volume des plots du Service des essences des armées déployés sur le théâtre.
Ces plots, situés dans des enceintes de l’ONUCI, étaient utilisés par les hélicoptères de la force pour avitailler lors de leurs missions à l’intérieur du pays. Ils sont composés de fûts de carburéacteur et d’un groupe moto pompe. Les mécaniciens navigants des aéronefs sont formés pour réaliser de manière autonome ce recomplètement.
Pour cette mission, le détachement du service des essences des armées a été principalement soutenu par les militaires du Bataillon Licorne. Le démontage des plots de Man et d’Odiene, dans le nord ouest du pays, a nécessité une importante logistique : un convoi ad-hoc a ainsi été mis en place pour escorter les engins spécifiques dédiés à la récupération des fûts.
Prochaine mission pour le service des essences de la force Licorne : le démontage du plot de Korhogo situé à proximité de la frontière du Burkina Faso.
Les FFDj accueillent les lieutenants d’artillerie
Les lieutenants en année d’application à l’école d’artillerie (EA) de Draguignan sont venus parfaire leur formation à Djibouti en avril-mai 2011.
54 cadres et stagiaires de la division d’application de l’ EA ont séjourné à Djibouti du 21 avril au 16 mai 2011. Ils se sont entraînés dans des conditions réalistes grâce aux structures et capacités opérationnelles interarmes et interarmées des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).
Les 37 officiers stagiaires, dont un Colombien et un Chinois, ont mis en application les savoir-faire du chef de section de tir ou de l’observateur avancé et conseiller feu auprès du chef interarmes.
Ils ont aussi mis en application des savoir-faire particuliers : raid artillerie, sécurisation de livraison par air et de poser d’assaut, reconnaissance et déclenchement de tirs d’artillerie à partir d’hélicoptère, guidage et la réalisation de missions avec les Mirage de jour et de nuit…
Comme l’année dernière, les bénéfices de ce partenariat sont remarquables . Les officiers stagiaires ont acquis une autre dimension dans leur approche de l’opérationnel et dans la compréhension de leurs fonctions.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/les-ffdj-accueillent-les-lieutenants-d-artillerie
54 cadres et stagiaires de la division d’application de l’ EA ont séjourné à Djibouti du 21 avril au 16 mai 2011. Ils se sont entraînés dans des conditions réalistes grâce aux structures et capacités opérationnelles interarmes et interarmées des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).
Les 37 officiers stagiaires, dont un Colombien et un Chinois, ont mis en application les savoir-faire du chef de section de tir ou de l’observateur avancé et conseiller feu auprès du chef interarmes.
Ils ont aussi mis en application des savoir-faire particuliers : raid artillerie, sécurisation de livraison par air et de poser d’assaut, reconnaissance et déclenchement de tirs d’artillerie à partir d’hélicoptère, guidage et la réalisation de missions avec les Mirage de jour et de nuit…
Comme l’année dernière, les bénéfices de ce partenariat sont remarquables . Les officiers stagiaires ont acquis une autre dimension dans leur approche de l’opérationnel et dans la compréhension de leurs fonctions.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/les-ffdj-accueillent-les-lieutenants-d-artillerie
mardi 24 mai 2011
Un Mirage français s'écrase en Afghanistan
Un Mirage 2000-D français s'est écrasé accidentellement mardi en Afghanistan, a annoncé l'armée française à Kaboul, précisant que l'équipage avait pu s'éjecter.
Selon le porte-parole de l'armée française en Afghanistan, le lieutenant-colonel Eric de Lapresle, l'accident s'est produit "à 5 km à l'ouest de Farah", dans l'ouest du pays. Il a exclu qu'un tir des insurgés soit à l'origine du crash, le premier d'un appareil militaire français depuis le début de l'engagement de la France en Afghanistan, fin 2001.
"L'équipage est en bonne santé et a été récupéré", a ajouté le lieutenant-colonel de Lapresle
Six avions de combat français déployés en Afghanistan
L'appareil, issu du détachement français d'avions de combat basé à Kandahar, intervenait en appui de troupes italiennes prises à partie par des insurgés, quand l'équipage a dû s'éjecter, a précisé l'armée française. Il est l'un des six avions de combat français - trois Mirage 2000-D et trois Mirage F1 - actuellement déployés en Afghanistan. Le Mirage 2000 accidenté appartenait à l'escadron Navarre basé à Nancy.
Début février, un hélicoptère français de combat Tigre avait été détruit et ses deux pilotes légèrement blessés lors d'un atterrissage d'urgence à l'est de Kaboul. L'armée française avait là aussi exclu un tir insurgé
Mutilé en Afghanistan, le caporal Benjamin Atgie retrouve Arion
Sa vie a basculé sur la route reliant Tagab à Nijrab, en février dernier. A 23 ans, il est amputé d'une jambe. Ce courageux maître-chien a retrouvé hier son berger belge malinois, avant de retourner à l'hôpital Percy.
IL semble seul dans le grand hall froid de l'hôpital d'instruction des armées, à Clamard. En jogging sur un fauteuil roulant, son visage est presque celui d'un enfant. L'armée de terre a décidé de le placer sur le devant de la scène hier, « pour montrer une réalité concrète », comme l'explique un officier. Cette réalité, c'est la guerre d'Afghanistan, dans laquelle la France est engagée depuis maintenant dix ans.
« Parce que c'est la procédure »
Benjamin Atgie se trouvait à bord d'un blindé (VAB) avec son chien Arion aux côtés de chasseurs alpins, le 19 février dernier, quelque part entre Tagab et Nijrab. Caporal au 132e Bataillon cynophile de Suippes, il est maître-chien. Arion, son berger belge malinois de 6 ans, est spécialisé dans la « détection humaine ». C'est en partie grâce à ces animaux spécialement dressés par le 132e que les armées peuvent repérer ceux qui déclenchent les engins explosifs à distance, avant qu'il ne soit trop tard. Mais le 19 février, le VAB dans lequel le caporal Atgie et son chien se trouvaient est atteint par une roquette tirée à très courte distance. Le blindage est transpercé, un chasseur alpin est tué dans l'explosion. « Mon premier réflexe a été de mettre la muselière à mon chien » raconte le jeune homme, « parce que c'est la procédure ».
Il ne se souvient pas de la suite. Transporté d'urgence jusqu'à l'hélicoptère, il sera acheminé en un temps record à l'hôpital Percy, en région parisienne. A 23 ans, il a frôlé la mort. La guerre lui a pris une jambe, mais n'a pas atteint son équilibre psychique. Il conserve d'ailleurs un optimisme qui ne semble pas feint. « Son seul objectif est de réintégrer le bataillon », constate son chef de corps, le lieutenant-colonel Mircher.
Trois mois après le drame, le caporal Atgie s'entraîne encore quotidiennement pour apprendre à se mouvoir avec un membre coupé en dessous du genou. « L'Afghanistan, ce n'est pas à prendre à la légère » a-t-il expliqué devant les caméras dans une clairière de Clamard où il a enfin pu retrouver son chien Arion.
« Une fois que c'est arrivé, il est trop tard »
Des retrouvailles organisées par l'armée de terre, qui a décidé de médiatiser la scène, avec l'accord du blessé. « Choisir de partir là-bas en opération, c'est un risque sérieux, même si on nous le dit sans cesse. Une fois que c'est arrivé, il est trop tard » répète Benjamin Atgie, avant d'ajouter : « mais, franchement, ça ne me dérangerait pas de retourner en Afghanistan ».
Le caporal, malgré son jeune âge, a déjà une solide expérience. Il fut envoyé au Liban en 2009 pendant quatre mois, ainsi qu'en Haïti en 2010, après le séisme dans lequel périrent plus de 200 000 personnes. Son projet est bien formé, il veut retrouver sa mission de maître-chien, coûte que coûte. Originaire de la région parisienne où il peut aujourd'hui retrouver régulièrement sa famille, Benjamin Atgie a reçu la visite régulière de ses frères d'armes du 132e bataillon de Suippes à l'hôpital Percy.
Les retrouvailles du caporal avec son chien ont été l'occasion pour l'armée de « donner un peu plus de visibilité aux blessés ». Mais il n'est pas dans les habitudes de la grande muette de médiatiser ainsi les victimes de conflits dans lesquels elle est encore engagée. Faut-il y voir le signe d'un changement de stratégie de la part de la France ? 58 soldats français ont été tués en Afghanistan et plus de 400 blessés depuis 2001. Près de 20 soldats sont actuellement pris en charge sur Paris suite à des blessures graves sur ce front.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/mutile-en-afghanistan-le-caporal-benjamin-atgie-retrouve-arion
IL semble seul dans le grand hall froid de l'hôpital d'instruction des armées, à Clamard. En jogging sur un fauteuil roulant, son visage est presque celui d'un enfant. L'armée de terre a décidé de le placer sur le devant de la scène hier, « pour montrer une réalité concrète », comme l'explique un officier. Cette réalité, c'est la guerre d'Afghanistan, dans laquelle la France est engagée depuis maintenant dix ans.
« Parce que c'est la procédure »
Benjamin Atgie se trouvait à bord d'un blindé (VAB) avec son chien Arion aux côtés de chasseurs alpins, le 19 février dernier, quelque part entre Tagab et Nijrab. Caporal au 132e Bataillon cynophile de Suippes, il est maître-chien. Arion, son berger belge malinois de 6 ans, est spécialisé dans la « détection humaine ». C'est en partie grâce à ces animaux spécialement dressés par le 132e que les armées peuvent repérer ceux qui déclenchent les engins explosifs à distance, avant qu'il ne soit trop tard. Mais le 19 février, le VAB dans lequel le caporal Atgie et son chien se trouvaient est atteint par une roquette tirée à très courte distance. Le blindage est transpercé, un chasseur alpin est tué dans l'explosion. « Mon premier réflexe a été de mettre la muselière à mon chien » raconte le jeune homme, « parce que c'est la procédure ».
Il ne se souvient pas de la suite. Transporté d'urgence jusqu'à l'hélicoptère, il sera acheminé en un temps record à l'hôpital Percy, en région parisienne. A 23 ans, il a frôlé la mort. La guerre lui a pris une jambe, mais n'a pas atteint son équilibre psychique. Il conserve d'ailleurs un optimisme qui ne semble pas feint. « Son seul objectif est de réintégrer le bataillon », constate son chef de corps, le lieutenant-colonel Mircher.
Trois mois après le drame, le caporal Atgie s'entraîne encore quotidiennement pour apprendre à se mouvoir avec un membre coupé en dessous du genou. « L'Afghanistan, ce n'est pas à prendre à la légère » a-t-il expliqué devant les caméras dans une clairière de Clamard où il a enfin pu retrouver son chien Arion.
« Une fois que c'est arrivé, il est trop tard »
Des retrouvailles organisées par l'armée de terre, qui a décidé de médiatiser la scène, avec l'accord du blessé. « Choisir de partir là-bas en opération, c'est un risque sérieux, même si on nous le dit sans cesse. Une fois que c'est arrivé, il est trop tard » répète Benjamin Atgie, avant d'ajouter : « mais, franchement, ça ne me dérangerait pas de retourner en Afghanistan ».
Le caporal, malgré son jeune âge, a déjà une solide expérience. Il fut envoyé au Liban en 2009 pendant quatre mois, ainsi qu'en Haïti en 2010, après le séisme dans lequel périrent plus de 200 000 personnes. Son projet est bien formé, il veut retrouver sa mission de maître-chien, coûte que coûte. Originaire de la région parisienne où il peut aujourd'hui retrouver régulièrement sa famille, Benjamin Atgie a reçu la visite régulière de ses frères d'armes du 132e bataillon de Suippes à l'hôpital Percy.
Les retrouvailles du caporal avec son chien ont été l'occasion pour l'armée de « donner un peu plus de visibilité aux blessés ». Mais il n'est pas dans les habitudes de la grande muette de médiatiser ainsi les victimes de conflits dans lesquels elle est encore engagée. Faut-il y voir le signe d'un changement de stratégie de la part de la France ? 58 soldats français ont été tués en Afghanistan et plus de 400 blessés depuis 2001. Près de 20 soldats sont actuellement pris en charge sur Paris suite à des blessures graves sur ce front.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/mutile-en-afghanistan-le-caporal-benjamin-atgie-retrouve-arion
Afghanistan : transfert d’autorité au détachement Epidote
Le 12 mai 2011 sur le camp de Warehouse. Les militaires français sont rassemblés sur la place d’armes. Le clairon sonne : le colonel Moores, commandant le contingent national français, préside la cérémonie de passation de commandement du détachement français de l’opération Epidote entre le colonel Vasseur et le colonel Lejeune.
Autour de lui, une centaine de militaires français qui vont, durant les six prochains mois, participer à la montée en puissance de l’Armée nationale afghane (ANA). Provenant essentiellement des écoles de formation militaires françaises, ils sont conscients de l’importance de leur mission.
Autour de lui, une centaine de militaires français qui vont, durant les six prochains mois, participer à la montée en puissance de l’Armée nationale afghane (ANA). Provenant essentiellement des écoles de formation militaires françaises, ils sont conscients de l’importance de leur mission.
Epidote est plus qu’une mission de tutorat, il s’agit d’un vrai partenariat avec les instructeurs afghans qui vise, par une formation adaptée et complète, à faire de l’ANA une armée pleinement autonome. La présence des officiers instructeurs afghans lors de cette passation de commandement témoigne ainsi des liens privilégiés développés depuis la création du détachement en 2002. La confiance et le respect mutuel constituent les deux piliers d’Epidote .
Sources : EMA
La France invitée d’honneur au Windsor Castle Royal Tattoo
L’armée de Terre représentait la France lors d’un spectacle réalisé du 12 au 15 mai 2011, dans les jardins privés du château de Windsor, en Grande-Bretagne.
Un véhicule blindé de combat de l'infanterie (VBCI) du 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) d'Epinal, une section FÉLIN du 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry et la musique de la légion étrangère ont franchi la Manche pour ce spectacle nocturne. Présidée pour la quatrième année consécutive par sa Majesté la Reine d’Angleterre Elizabeth II, le Windsor Castle Royal Tattoo a fait découvrir au public britannique les forces armées au travers de tableaux dynamiques, musicaux et équestres.
La participation de la France, invitée d’honneur de la Grande-Bretagne cette année, faisait suite au sommet franco-britannique du 2 novembre 2010, lors duquel un important traité bilatéral de coopération en matière de défense a été signé.
La fanfare du régiment de cavalerie de la Garde Républicaine, la musique des forces aériennes de Bordeaux et le bagad de Lann Bihoué étaient également à l’honneur et se sont produits devant les quelque 40 000 spectateurs .
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-france-invitee-d-honneur-au-windsor-castle-royal-tattoo
Un véhicule blindé de combat de l'infanterie (VBCI) du 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) d'Epinal, une section FÉLIN du 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry et la musique de la légion étrangère ont franchi la Manche pour ce spectacle nocturne. Présidée pour la quatrième année consécutive par sa Majesté la Reine d’Angleterre Elizabeth II, le Windsor Castle Royal Tattoo a fait découvrir au public britannique les forces armées au travers de tableaux dynamiques, musicaux et équestres.
La participation de la France, invitée d’honneur de la Grande-Bretagne cette année, faisait suite au sommet franco-britannique du 2 novembre 2010, lors duquel un important traité bilatéral de coopération en matière de défense a été signé.
La fanfare du régiment de cavalerie de la Garde Républicaine, la musique des forces aériennes de Bordeaux et le bagad de Lann Bihoué étaient également à l’honneur et se sont produits devant les quelque 40 000 spectateurs .
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-france-invitee-d-honneur-au-windsor-castle-royal-tattoo
lundi 23 mai 2011
La France envoie des Tigre et des Gazelle contre Kadhafi
Alors que la guerre en Libye contre Mouammar Kadhafi s'enlise, la France passe à l'étape supérieure. Après les bombardements aériens menés par les avions de chasse, elle va en effet envoyer des hélicoptères de combat pour lancer des frappes au sol "plus précises" dans le cadre des opérations de la coalition internationale. Selon Alain Juppé, les hélicoptères permettront "de mieux adapter nos capacités de frappe au sol avec des moyens de frappe plus précis".
Le chef de la diplomatie française souligne également que l'engagement d'hélicoptères de combat entre "exactement dans le cadre de la résolution" 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu qui a autorisé l'emploi de la force pour protéger les populations civiles en Libye et de la planification de l'Otan.
Le navire de guerre BPC Tonnerre, bâtiment de projection et de commandement combinant, sur une plate-forme unique, les fonctions de porte-hélicoptères, d'hôpital, de transport de troupes, de mise en oeuvre de moyens d'assaut amphibie et de commandement, a quitté Toulon le 17 mai. Selon Le Figaro, le Tonnerre a embarqué avec lui 12 hélicoptères de l'aviation légère de l'armée de terre (alat). Les BPC peuvent embarquer jusqu'à 750 combattants, seize hélicoptères Tigre ou NH 90 (classe 12 tonnes) ainsi qu'une soixantaine de véhicules blindés.
Le navire de guerre BPC Tonnerre, bâtiment de projection et de commandement combinant, sur une plate-forme unique, les fonctions de porte-hélicoptères, d'hôpital, de transport de troupes, de mise en oeuvre de moyens d'assaut amphibie et de commandement, a quitté Toulon le 17 mai. Selon Le Figaro, le Tonnerre a embarqué avec lui 12 hélicoptères de l'aviation légère de l'armée de terre (alat). Les BPC peuvent embarquer jusqu'à 750 combattants, seize hélicoptères Tigre ou NH 90 (classe 12 tonnes) ainsi qu'une soixantaine de véhicules blindés.
Atalante : le Nivôse intercepte un navire utilisé comme mothership
Dans l’après-midi du 13 mai 2011, la frégate française Nivôse , engagée dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante , a intercepté un navire piraté il y a un an et suspecté d’être utilisé depuis comme mothership par un groupe de pirates.
http://www.defense.gouv.fr/marine/a-la-une/atalante-le-nivose-intercepte-un-navire-utilise-comme-mothership
http://www.defense.gouv.fr/marine/a-la-une/atalante-le-nivose-intercepte-un-navire-utilise-comme-mothership
La France engage des hélicoptères en Libye
Les appareils embarqués à bord du «Tonnerre» vont participer aux combats. Un saut stratégique majeur.
Alors que le conflit en Libye vient d'entrer dans son troisième mois, la France engage pour la première fois dans les opérations de combat les hélicoptères de l'Alat, l'aviation légère de l'armée de terre. Selon les informations obtenues par Le Figaro, le BPC (bâtiment de projection et de commandement) Tonnerre a discrètement appareillé de Toulon le 17 mai au soir. Direction : les côtes libyennes.
Ce bateau de guerre polyvalent, le petit frère du Mistral, fleuron de la marine française après le porte-avions Charles-de-Gaulle, est capable de transporter un état-major embarqué, des troupes et des blindés, mais aussi des hélicoptères. Officiellement, l'état-major n'a pas encore communiqué sur le rôle qui sera imparti au BPC en Libye. Mais Le Figaro est en mesure d'affirmer qu'il a embarqué douze hélicoptères de l'Alat à son bord.
Dès le début de l'opération internationale contre les forces de Kadhafi, des responsables militaires avaient prévenu qu'on ne gagnait pas une guerre avec les seules frappes aériennes. Cette loi de la guerre moderne a pris davantage de sens avec l'imbrication des forces en présence et l'utilisation de véhicules civils par les troupes de Kadhafi, qui positionnent aussi leurs chars au milieu des zones habitées. Interrogé par Le Figaro fin mars sur l'opportunité d'utiliser des hélicoptères d'attaque contre certaines cibles - difficiles à atteindre depuis les avions sans prendre le risque de dégâts collatéraux -, l'état-major français avait répondu que la mise en œuvre de forces aéroterrestres ne pouvait s'envisager sans une présence au sol. Laquelle a été formellement exclue par tous les pays participant à l'opération.
Cette nouvelle étape dans la guerre marque un changement de stratégie de la coalition emmenée par l'Otan. Plusieurs responsables militaires européens ont récemment sous-entendu que l'Alliance atlantique devait élargir le champ de ses objectifs.
Sur le terrain, la situation est gelée. Les rebelles libyens peinent dans leur progression. Et les pays membres de la coalition estiment qu'il faut obtenir une victoire avant la fin du mois de juillet, le début du ramadan et les fortes chaleurs risquant de rendre les initiatives militaires des opposants à Kadhafi encore plus difficiles et aléatoires. En France, le gouvernement doit aussi, comme une loi récente l'y oblige, soumettre la prolongation d'une opération extérieure, lorsqu'elle excède quatre mois, à l'autorisation du Parlement. Dans le cas libyen, la date butoir est donc le 19 juillet.
Afin d'arriver au «point de rupture» qui permettrait la chute du régime, l'Otan a donc intensifié ses attaques. Huit navires de guerre de la marine libyenne ont été coulés vendredi à proximité des ports de Tripoli, de Syrte et de Homs. Samedi, l'Otan a mené des frappes près du complexe résidentiel du colonel Kadhafi. Les hélicoptères d'attaque français devraient entrer en action dans les prochains jours.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/22/01003-20110522ARTFIG00149-la-france-engage-des-helicopteres-en-libye.php
Ce bateau de guerre polyvalent, le petit frère du Mistral, fleuron de la marine française après le porte-avions Charles-de-Gaulle, est capable de transporter un état-major embarqué, des troupes et des blindés, mais aussi des hélicoptères. Officiellement, l'état-major n'a pas encore communiqué sur le rôle qui sera imparti au BPC en Libye. Mais Le Figaro est en mesure d'affirmer qu'il a embarqué douze hélicoptères de l'Alat à son bord.
Dès le début de l'opération internationale contre les forces de Kadhafi, des responsables militaires avaient prévenu qu'on ne gagnait pas une guerre avec les seules frappes aériennes. Cette loi de la guerre moderne a pris davantage de sens avec l'imbrication des forces en présence et l'utilisation de véhicules civils par les troupes de Kadhafi, qui positionnent aussi leurs chars au milieu des zones habitées. Interrogé par Le Figaro fin mars sur l'opportunité d'utiliser des hélicoptères d'attaque contre certaines cibles - difficiles à atteindre depuis les avions sans prendre le risque de dégâts collatéraux -, l'état-major français avait répondu que la mise en œuvre de forces aéroterrestres ne pouvait s'envisager sans une présence au sol. Laquelle a été formellement exclue par tous les pays participant à l'opération.
Gagner avant juillet
«Utiliser les hélicoptères du BPC Tonnerre, c'est un moyen de se rapprocher du sol», commente une source proche du dossier. Donc d'augmenter les chances d'obtenir rapidement une victoire. Depuis le début du conflit, des forces spéciales françaises sont à l'œuvre en Libye. Équipées de visées laser, elles repèrent les cibles et guident les chasseurs de la coalition. Elles pourraient bientôt, confie une source proche du dossier, être renforcées et effectuer le même travail de repérage et de guidage pour les hélicoptères du Tonnerre.Cette nouvelle étape dans la guerre marque un changement de stratégie de la coalition emmenée par l'Otan. Plusieurs responsables militaires européens ont récemment sous-entendu que l'Alliance atlantique devait élargir le champ de ses objectifs.
Sur le terrain, la situation est gelée. Les rebelles libyens peinent dans leur progression. Et les pays membres de la coalition estiment qu'il faut obtenir une victoire avant la fin du mois de juillet, le début du ramadan et les fortes chaleurs risquant de rendre les initiatives militaires des opposants à Kadhafi encore plus difficiles et aléatoires. En France, le gouvernement doit aussi, comme une loi récente l'y oblige, soumettre la prolongation d'une opération extérieure, lorsqu'elle excède quatre mois, à l'autorisation du Parlement. Dans le cas libyen, la date butoir est donc le 19 juillet.
Afin d'arriver au «point de rupture» qui permettrait la chute du régime, l'Otan a donc intensifié ses attaques. Huit navires de guerre de la marine libyenne ont été coulés vendredi à proximité des ports de Tripoli, de Syrte et de Homs. Samedi, l'Otan a mené des frappes près du complexe résidentiel du colonel Kadhafi. Les hélicoptères d'attaque français devraient entrer en action dans les prochains jours.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/22/01003-20110522ARTFIG00149-la-france-engage-des-helicopteres-en-libye.php
dimanche 22 mai 2011
samedi 21 mai 2011
Point de situation hebdomadaire du jeudi 19 mai 2011 n°26
Depuis le 12 mai 2011, le dispositif militaire français assure environ 30 sorties par jour, dont près de la moitié sont des missions de frappe au sol. Ces chiffres représentent environ 20% des sorties de l’OTAN et 30% des sorties d’attaque au sol.
Entre le 12 mai 2011 06h00 et le 19 mai 2011 06h00, la France a réalisé plus de 200 sorties :
Entre le 12 mai 2011 06h00 et le 19 mai 2011 06h00, la France a réalisé plus de 200 sorties :
- 112 sorties attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000N et Mirage F1 CR / Rafale Marine et Super-Etendard modernisé),
- 44 sorties de reconnaissance (Rafale Air, Mirage F1 CR et Rafale Marine / Reco NG),
- 17 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis La Sude en coopération avec le Qatar),
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C Hawkeye ),
- 22 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine).
En outre, depuis le 12 mai, les frappes des aéronefs français ont permis de neutraliser une trentaine d’objectifs, dont :
- près d’une dizaine de véhicules militaires, parmi lesquels plusieurs chars de bataille, dans les zones de combat de Brega et d’Adjabya,
- une demi-douzaine de pièces d’artillerie dont quatre lance-missiles dans les régions de Zlitan, de Misratah et de Syrte,
- deux sites de commandement, dans les régions de Syrte et de Tripoli,
- une douzaine de bâtiments de stockage de munitions ou de véhicules.
Par ailleurs, durant la semaine écoulée, la frégate Moncalm a relevé le Jean de Vienne .
La semaine a également été marquée par les interventions de la frégate Courbet, engagée au large des côtes libyennes. Le 12 mai, le Courbet est intervenu sur deux embarcations rapides tentant de s’infiltrer vers le port de Misratah. En fin de nuit le 16 mai, sur renseignement de la coalition, le Courbet a intercepté un groupe d'embarcations légères qui tentaient de s'infiltrer le long de la côte au large du port de Zreig. A l'arrivée du Courbet les embarcations ont pris la fuite en abandonnant l'une d'entre elles. L'embarcation qui contenait un important volume d'explosifs a été neutralisée par le détachement GRIP embarqué sur le Courbet . Dans la nuit du 17 au 18 mai, le Courbet , en coordination avec des unités de l’opération Unified Protector , a intercepté un raid de plusieurs embarcations à proximité de la ville Zlitan. Le Courbet a intercepté les deux embarcations et a ouvert le feu au canon de 100 mm, cassant la cinématique du raid et mettant en fuite les équipages des embarcations.
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan, nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
vendredi 20 mai 2011
Gérard Longuet à Pau au sein de la 11e brigade parachutiste
Démonstration d’évacuation de ressortissants, maîtrise d’une résistance isolée par une section d’infanterie, présentation de matériels étaient au programme de la visite de Gérard Longuet à Pau, jeudi 19 mai. La 11e brigade parachutiste (11e BP), quelques jours avant son départ pour l’Afghanistan, et la brigade des forces spéciales terrestres (BFST) ont montré leurs savoir-faire opérationnels.
Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants s’est rendu à Pau jeudi 19 mai. Accompagné du général d’armée Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT) le ministre a assisté à une présentation des capacités opérationnelles de la 11e brigade parachutiste (11e BP) et de la brigade des forces spéciales terrestres (BFST). Dans le cadre d’un scénario, les deux unités ont été engagées fictivement dans des opérations d’évacuation de ressortissants et de contre terrorisme.
Ces démonstrations ont eu lieu quelques jours avant le départ d’une partie de la 11e BP pour l’Afghanistan. Ces militaires doivent assurer la relève de certaines unités au sein de la Task Force La Fayette. Forte d’environ 2 600 hommes la TF La Fayette vient de changer de commandement. Le général Emmanuel Maurin a succédé au général Jean-François Hogard qui était à sa tête depuis octobre 2010.
La 11e brigade parachutiste compte environ 8 500 parachutistes. C’est une unité à dominante infanterie, spécialisée dans le combat aéroporté et l’assaut par air.
Composition de la 11e BP
La 11e BP comprend un état-major à Balma, près de Toulouse. La brigade est composée de huit régiments :
- 1er Régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers
- 1er Régiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes
- 1er Régiment de train parachutiste (1er RTP) de Toulouse
- 17e Régiment du génie parachutiste (17e RGP) de Montauban
- 2e Régiment étranger parachutistes (2e REP) de Calvi
- 3e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne
- 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres
- 35e Régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes
La journée des deux sergents au Chemin des Dames
Le sergent Paul Dumont est plus connu pour ses faits d'arme à Verdun. Samedi, hommage lui sera néanmoins rendu à Paissy, où il fut blessé en 1917.
LE Chemin des Dames a souvent vécu à l'ombre de Verdun, ville qui pour tous rappelle la Première Guerre mondiale.
Pourtant, ce samedi 21 mai, un homme sera le trait d'union entre ses deux symboles du conflit mondial. Il s'agit du sergent Paul Dumont, le héros de Douaumont. Ce simple ouvrier de Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis va voir son destin basculer un jour de 1916.
Il prend, de sa propre initiative, la tête de quatre soldats coloniaux. Avec eux, il entre en premier dans le fort, du côté de Verdun. Quatre officiers et vingt-quatre hommes sont capturés, c'est un tournant de la bataille. À seulement 21 ans, il obtient la Légion d'honneur. Il fait la une des magazines et reçoit deux cents lettres d'admiratrices, candidates pour être marraines de guerre !
Réconciliation
Lors de l'offensive Nivelle sur le Chemin des Dames, Dumont, cependant, est présent avec la deuxième compagnie du 19e bataillon du Génie. Une compagnie qui aura quatre tués et 26 blessés, dont Paul Dumont, qui recevra à ce titre une nouvelle citation.
C'est pourquoi la fédération nationale du génie a souhaité déposer une plaque en mémoire de ce héros au mémorial de Cerny-en-Laonnois en 2008.
Ce samedi, c'est à Paissy, où Dumont a été blessé, qu'un hommage lui sera rendu avec la plantation d'un nouvel arbre de Paissy. Une plaque commémorative sera aussi dévoilée et une exposition d'objets symboliques prêtés par les familles Dumont et Gernster.
Car cette journée associe aussi le souvenir allemand avec une famille d'outre-Rhin qui sera présente, celle d'Edgar Gernster, dont le grand père, Eduard Miles, sergent lui aussi, qui a disparu un jour de 1917 sur le Chemin des Dames. Une plaque E. Miles sera dévoilée au mémorial de Cerny-en-Laonnois.
Un symbole en écho au 8 juillet 1962 où ici le général de Gaulle et le chancelier Adenauer se sont recueillis ensemble sur la tombe d'un artilleur allemand.
En attendant, précisons encore que la 273e promotion de l'Ensoa (école nationale des sous-officiers d'active), celle de cette année, a été baptisée promotion « sergent Dumont ».
Le héros de Douaumont n'en attendait peut-être pas tant, lui qui très modeste avait repris simplement son travail d'ouvrier après la guerre, retombant très vite dans l'anonymat.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-journee-des-deux-sergents-au-chemin-des-dames
LE Chemin des Dames a souvent vécu à l'ombre de Verdun, ville qui pour tous rappelle la Première Guerre mondiale.
Pourtant, ce samedi 21 mai, un homme sera le trait d'union entre ses deux symboles du conflit mondial. Il s'agit du sergent Paul Dumont, le héros de Douaumont. Ce simple ouvrier de Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis va voir son destin basculer un jour de 1916.
Il prend, de sa propre initiative, la tête de quatre soldats coloniaux. Avec eux, il entre en premier dans le fort, du côté de Verdun. Quatre officiers et vingt-quatre hommes sont capturés, c'est un tournant de la bataille. À seulement 21 ans, il obtient la Légion d'honneur. Il fait la une des magazines et reçoit deux cents lettres d'admiratrices, candidates pour être marraines de guerre !
Réconciliation
Lors de l'offensive Nivelle sur le Chemin des Dames, Dumont, cependant, est présent avec la deuxième compagnie du 19e bataillon du Génie. Une compagnie qui aura quatre tués et 26 blessés, dont Paul Dumont, qui recevra à ce titre une nouvelle citation.
C'est pourquoi la fédération nationale du génie a souhaité déposer une plaque en mémoire de ce héros au mémorial de Cerny-en-Laonnois en 2008.
Ce samedi, c'est à Paissy, où Dumont a été blessé, qu'un hommage lui sera rendu avec la plantation d'un nouvel arbre de Paissy. Une plaque commémorative sera aussi dévoilée et une exposition d'objets symboliques prêtés par les familles Dumont et Gernster.
Car cette journée associe aussi le souvenir allemand avec une famille d'outre-Rhin qui sera présente, celle d'Edgar Gernster, dont le grand père, Eduard Miles, sergent lui aussi, qui a disparu un jour de 1917 sur le Chemin des Dames. Une plaque E. Miles sera dévoilée au mémorial de Cerny-en-Laonnois.
Un symbole en écho au 8 juillet 1962 où ici le général de Gaulle et le chancelier Adenauer se sont recueillis ensemble sur la tombe d'un artilleur allemand.
En attendant, précisons encore que la 273e promotion de l'Ensoa (école nationale des sous-officiers d'active), celle de cette année, a été baptisée promotion « sergent Dumont ».
Le héros de Douaumont n'en attendait peut-être pas tant, lui qui très modeste avait repris simplement son travail d'ouvrier après la guerre, retombant très vite dans l'anonymat.http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-journee-des-deux-sergents-au-chemin-des-dames
Baltic 2011: premier décollage sur alerte réelle pour les Mirage français
Le 12 mai 2011, deux Mirage 2000 RDI de la permanence opérationnelle ont décollé pour la première fois sur alerte réelle (Alpha Scramble ) depuis la base aérienne de Siauliai, en Lituanie, dans le cadre de l’opération Baltic 2011 de police du ciel au-dessus des pays baltes.
16h58 : la sirène retentit au Wings Operation Center (centre opérationnel aérien). Quatre minutes plus tard, deux Mirage 2000-C français décollent. Leur mission : intercepter un aéronef russe classé « douteux ». Concrètement, il s’agit d’un appareil entré dans l’espace aérien balte et qui ne répond pas à l'ensemble des critères définis dans les règles d'identification et de classification de l'OTAN. Les chasseurs vont donc identifier formellement l’appareil et procéder aux mesures actives de sûreté aériennes (MASA) qui leur seront ordonnées par le centre des opérations aériennes de l’OTAN de Uedem, en Allemagne.
Les chasseurs rallient rapidement l’appareil « douteux ». Visuellement, les pilotes identifient un Iliouchine 20 Coot-A, un avion de transport russe. Après vérification de tous les critères manquants, les Mirage 2000 reçoivent l’ordre d’escorter l’appareil soviétique sur quelques dizaines de miles nautiques et de rentrer à la base.
Sources : EMA / Armée de l'air http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-baltic-2011/actualites/baltic-2011-premier-decollage-sur-alerte-reelle-pour-les-mirage-francais
jeudi 19 mai 2011
Décès du soldat de 1re classe Cyril Louaisil
Le soldat de 1re classe Cyril Louaisil du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) d’Auvours est décédé en Afghanistan le 18 mai 2011.
Déployé en Afghanistan au sein du battle group Richelieu de la task force Lafayette, depuis décembre 2010, le 1re classe Cyril Louaisil a été mortellement touché par l’explosion accidentelle d’une munition, le 18 mai 2011. Il s’apprêtait à embarquer dans son véhicule blindé, pour partir en mission de contrôle de zone avec son unité dans le sud de la Kapisa. Quatre autres soldats du 2e RIMa ont été blessés par cette explosion.
Cyril Louaisil s’était engagé au 2e RIMa d’Auvours le 4 septembre 2007. Au cours de ses 4 années de service, il a servi en mission de courte durée en Guyane et en République du Sénégal dans le cadre d’un renfort à l’étranger.
Agé de 24 ans , célibataire, le 1re classe Cyril Louaisil est le 58e militaire français mort en Afghanistan depuis 2001.
Dès l’annonce de son décès, monsieur Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants, a adressé ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches et s’est associé pleinement à leur douleur. Il a adressé ses pensées aux soldats blessés et à leurs compagnons d'armes.
Unie dans la peine, l’armée de Terre partage le deuil des proches et des camarades de ce soldat mort au service de la France . Nos pensées accompagnent également les militaires blessés à ses côtés dans leur chemin vers la guérison.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/deces-du-soldat-de-1re-classe-cyril-louaisil
Déployé en Afghanistan au sein du battle group Richelieu de la task force Lafayette, depuis décembre 2010, le 1re classe Cyril Louaisil a été mortellement touché par l’explosion accidentelle d’une munition, le 18 mai 2011. Il s’apprêtait à embarquer dans son véhicule blindé, pour partir en mission de contrôle de zone avec son unité dans le sud de la Kapisa. Quatre autres soldats du 2e RIMa ont été blessés par cette explosion.
Cyril Louaisil s’était engagé au 2e RIMa d’Auvours le 4 septembre 2007. Au cours de ses 4 années de service, il a servi en mission de courte durée en Guyane et en République du Sénégal dans le cadre d’un renfort à l’étranger.
Agé de 24 ans , célibataire, le 1re classe Cyril Louaisil est le 58e militaire français mort en Afghanistan depuis 2001.
Dès l’annonce de son décès, monsieur Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants, a adressé ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches et s’est associé pleinement à leur douleur. Il a adressé ses pensées aux soldats blessés et à leurs compagnons d'armes.
Unie dans la peine, l’armée de Terre partage le deuil des proches et des camarades de ce soldat mort au service de la France . Nos pensées accompagnent également les militaires blessés à ses côtés dans leur chemin vers la guérison.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/deces-du-soldat-de-1re-classe-cyril-louaisil
Afghanistan : décès d’un militaire français
Le 18 mai 2011, en début de nuit, sur le poste de combat avancé (COP) 46, un militaire français est décédé et quatre autres ont été blessés par l’explosion accidentelle d’une munition.
L'explosion a eu lieu alors que les militaires, appartenant au 2e Régiment d’infanterie de Marine du Mans, se préparaient à embarquer dans leur véhicule blindé pour partir en patrouille de nuit dans le sud de la Kapisa, dans le cadre de l’opération Endurance. Cette opération, conduite en coordination avec les forces de sécurité nationales afghanes, vise à maintenir une présence permanente dans cette zone au profit des populations.
Un militaire du rang est décédé et quatre de ses camarades ont été blessés par l’explosion. Ils ont été immédiatement pris en charge et évacués vers l’hôpital militaire de Kaboul. Leurs jours ne sont pas en danger.
La prévôté a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident.
mercredi 18 mai 2011
Extraction d'otages en milieu hostile, l'OTAN s'entraîne à Estrée-Blanche
Les abords du château de Créminil à Estrée-Blanche (près de Bruay-La Buissière) se sont transformés hier après-midi en terrain d'entraînement pour une trentaine de militaires membres de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord). ...
Vers 15 h 30, trois hélicoptères italiens, deux AB-212 et un MI-24, ont survolé à basse altitude le secteur. L'exercice : extraire des otages retenus dans une ambassade en milieu hostile. C'est le château de Créminil qui faisait office d'ambassade pour l'occasion. Des militaires habillés en civil jouaient le rôle de VIP, des otages civils.
Après avoir repéré les lieux et « nettoyé » le secteur, les deux AB 212 se sont posés dans la pâture, des commandos des forces spéciales de l'armée de terre française sont sortis de l'appareil pour venir récupérer les six otages, pendant que le MI-24 survolait les lieux. Une opération en conditions réelles aussi spectaculaire que rapide pour les quelques riverains attirés par le bruit des engins militaires.
Ce type d'opération est important, il fait partie de la préparation des hommes. Ils peuvent ainsi visualiser les choses pour éviter les erreurs le jour J.
Aujourd'hui l'opération s'est déroulée parfaitement, toutes les règles ont été correctement appliquées », conclut le sergent-chef. À la fin de l'exercice, tous les militaires sont rentrés à la base de Cambrai pour un débriefing des opérations.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/05/18/article_extraction-d-otages-en-milieu-hostile-l.shtml
Après avoir repéré les lieux et « nettoyé » le secteur, les deux AB 212 se sont posés dans la pâture, des commandos des forces spéciales de l'armée de terre française sont sortis de l'appareil pour venir récupérer les six otages, pendant que le MI-24 survolait les lieux. Une opération en conditions réelles aussi spectaculaire que rapide pour les quelques riverains attirés par le bruit des engins militaires.
« Un exercice d'actualité »
Ce scénario militaire a été élaboré dans le cadre du Tiger Meet, des entraînements qui ont lieu cette année dans la région à partir de la base de Cambrai et qui rassemblent près de dix-sept nations. « L'extraction d'otages en milieu hostile est un exercice d'actualité surtout avec ce qu'il se passe en ce moment en Libye ou en Afghanistan, indique le sergent-chef Karine Guyou, leader au sol lors de cet entraînement.Ce type d'opération est important, il fait partie de la préparation des hommes. Ils peuvent ainsi visualiser les choses pour éviter les erreurs le jour J.
Aujourd'hui l'opération s'est déroulée parfaitement, toutes les règles ont été correctement appliquées », conclut le sergent-chef. À la fin de l'exercice, tous les militaires sont rentrés à la base de Cambrai pour un débriefing des opérations.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/05/18/article_extraction-d-otages-en-milieu-hostile-l.shtml
Cérémonie d’hommage au caporal-chef Loïc Roperh
La cérémonie d’hommage au caporal-chef Roperh , mort en opération en Afghanistan le 10 mai 2011, s’est déroulée mardi 17 mai au 13e régiment du génie (13e RG) de Valdahon. Monsieur Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants, a présidé cette cérémonie, en présence du général d’armée Elrick Irastorza , chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT). Le ministre a remis la Légion d’honneur au caporal-chef Roperh.
Un premier hommage lui avait été rendu aux Invalides lundi dans la matinée en présence de sa famille et de ses proches. Le CEMAT lui avait remis la médaille militaire et une citation avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme. Proposable au grade de caporal, le sapeur de 1re classe Loïc Roperh a été promu à titre posthume au grade de caporal-chef par le ministre de la Défense.
M. Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants : « Votre engagement était un choix mûrement réfléchi , vous étiez volontaire, téméraire et enthousiaste, vous démontriez des qualités de dynamisme et d’altruisme . Vous incarniez la patience méticuleuse des hommes de l’ombre qui ouvrent la voie à ceux qui suivent. Vous incarniez la devise du génie "Souvent construire, parfois détruire, toujours servir". [Le caporal-chef Loïc Roperh] est de ces figures qui savent faire oublier les peines et les chagrins . J’ai une pensée émue pour ses parents sa sœur et son neveu. […] Vous êtes allé au bout de votre engagement. Il n’est jamais banal de risquer et donner sa vie , votre exemple restera à jamais dans nos mémoires »
L’ensemble de l’armée de Terre s’associe au deuil des proches et des camarades de ce militaire qui a donné sa vie pour la France et les assure de son indéfectible soutien .
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/ceremonie-d-hommage-au-caporal-chef-loic-roperh
Un premier hommage lui avait été rendu aux Invalides lundi dans la matinée en présence de sa famille et de ses proches. Le CEMAT lui avait remis la médaille militaire et une citation avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme. Proposable au grade de caporal, le sapeur de 1re classe Loïc Roperh a été promu à titre posthume au grade de caporal-chef par le ministre de la Défense.
M. Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants : « Votre engagement était un choix mûrement réfléchi , vous étiez volontaire, téméraire et enthousiaste, vous démontriez des qualités de dynamisme et d’altruisme . Vous incarniez la patience méticuleuse des hommes de l’ombre qui ouvrent la voie à ceux qui suivent. Vous incarniez la devise du génie "Souvent construire, parfois détruire, toujours servir". [Le caporal-chef Loïc Roperh] est de ces figures qui savent faire oublier les peines et les chagrins . J’ai une pensée émue pour ses parents sa sœur et son neveu. […] Vous êtes allé au bout de votre engagement. Il n’est jamais banal de risquer et donner sa vie , votre exemple restera à jamais dans nos mémoires »
L’ensemble de l’armée de Terre s’associe au deuil des proches et des camarades de ce militaire qui a donné sa vie pour la France et les assure de son indéfectible soutien .
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/ceremonie-d-hommage-au-caporal-chef-loic-roperh
Afghanistan: nouveau général français
Le général Emmanuel Maurin a pris aujourd'hui le commandement de la Task Force Lafayette, la brigade française engagée en Afghanistan, a annoncé l'armée française à Kaboul.
Le général Jean-François Hogard, qui commandait la brigade depuis le 27 octobre 2010, a transmis ses pouvoir au général Maurin au cours d'une cérémonie à l'état-major de la brigade, sur la base opérationnelle avancée de Nijrab, dans la province de Kapisa, à une soixantaine de km au nord-est de Kaboul.
Le général Maurin commandait jusqu'ici la 11e Brigade parachutiste basée à Toulouse, dans le sud-ouest de la France.
Environ 4.000 soldats français sont déployés en Afghanistan, au sein de la coalition sous commandement de l'Otan, principalement dans la province de Kapisa et dans le district de Surobi, plus au sud (province de Kaboul).
La France a perdu 57 militaires en Afghanistan depuis le début du déploiement de ses troupes fin 2001.
Environ 130.000 soldats de l'Otan, aux deux-tiers américains, soutiennent le gouvernement de Kaboul face à l'insurrection menée par les talibans depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir fin 2001.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/17/97001-20110517FILWWW00658-afghanistan-nouveau-general-francais.php
Le général Jean-François Hogard, qui commandait la brigade depuis le 27 octobre 2010, a transmis ses pouvoir au général Maurin au cours d'une cérémonie à l'état-major de la brigade, sur la base opérationnelle avancée de Nijrab, dans la province de Kapisa, à une soixantaine de km au nord-est de Kaboul.
Le général Maurin commandait jusqu'ici la 11e Brigade parachutiste basée à Toulouse, dans le sud-ouest de la France.
Environ 4.000 soldats français sont déployés en Afghanistan, au sein de la coalition sous commandement de l'Otan, principalement dans la province de Kapisa et dans le district de Surobi, plus au sud (province de Kaboul).
La France a perdu 57 militaires en Afghanistan depuis le début du déploiement de ses troupes fin 2001.
Environ 130.000 soldats de l'Otan, aux deux-tiers américains, soutiennent le gouvernement de Kaboul face à l'insurrection menée par les talibans depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir fin 2001.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/17/97001-20110517FILWWW00658-afghanistan-nouveau-general-francais.php
mardi 17 mai 2011
Honneurs militaires funèbres pour Loïc Roperh
Le 13ème régiment du génie du Valdahon rend les honneurs militaires funèbres à son soldat tombé en Afghanistan
Le camp militaire du Valdahon rendra ce mardi 17 mai à 15 heures les honneurs militaires funèbres au caporal-chef Loïc ROPERH mort en opération en Afghanistan le 10 mai dernier. Gérard LONGUET, ministre de la Défense et des Anciens combattants présidera la cérémonie en présence du chef d’état-major de l’armée de Terre.
La population du Valdahon est invitée à rendre hommage au soldat. Un rassemblement est prévu aux monuments aux morts où le cortège funèbre doit passer à 13h45.
Tué dans l'explosion d'une mine artisanale
Il s'appelait Loïc Roperh. Ce célibataire avait 24 ans et s'était engagé en mars 2009. Il a trouvé la mort mardi en Afghanistan. Selon l'Etat Major, ce militaire du 13ème Régiment du génie du Valdahon a été tué dans l'explosion d'une mine artisanale peu après midi.
Les faits se sont produits dans la vallée de Tagab, dans l'Est de l'Afghanistan, où il opérait dans le cadre de la section de protection-dépollution du détachement d'ouverture d'itinéraire piégé. Il s'agit du 57e soldat français mort en Afghanistan depuis le déploiement des forces françaises dans ce pays, en 2001.
"Une explosion d'un engin explosif improvisé a visé les sapeurs du détachement
d'ouverture d'itinéraire piégés (DOIP), qui étaient engagés dans une mission d'ouverture
d'itinéraire préliminaire à une opération dans la vallée de Tagab", a annoncé le
ministre de la Défense, Gérard Longuet, dans un communiqué.
http://franche-comte.france3.fr/info/honneurs-militaires-funebres-pour-loic-roperh-68723160.html
Tué dans l'explosion d'une mine artisanale
Il s'appelait Loïc Roperh. Ce célibataire avait 24 ans et s'était engagé en mars 2009. Il a trouvé la mort mardi en Afghanistan. Selon l'Etat Major, ce militaire du 13ème Régiment du génie du Valdahon a été tué dans l'explosion d'une mine artisanale peu après midi.
Les faits se sont produits dans la vallée de Tagab, dans l'Est de l'Afghanistan, où il opérait dans le cadre de la section de protection-dépollution du détachement d'ouverture d'itinéraire piégé. Il s'agit du 57e soldat français mort en Afghanistan depuis le déploiement des forces françaises dans ce pays, en 2001.
"Une explosion d'un engin explosif improvisé a visé les sapeurs du détachement
d'ouverture d'itinéraire piégés (DOIP), qui étaient engagés dans une mission d'ouverture
d'itinéraire préliminaire à une opération dans la vallée de Tagab", a annoncé le
ministre de la Défense, Gérard Longuet, dans un communiqué.
http://franche-comte.france3.fr/info/honneurs-militaires-funebres-pour-loic-roperh-68723160.html
Remise de la Légion d’honneur à l’école militaire interarmes
Le ministre de la Défense et des anciens combattants a remis la croix de la Légion d’honneur au drapeau de l’école militaire interarmes (EMIA) le 14 mai 2011.
Le samedi 14 mai 2011, monsieur Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants a remis la croix de la Légion d’honneur au drapeau de l’ EMIA dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides à Paris. Cette distinction marque la reconnaissance de la nation pour les services et les sacrifices consentis pour la France par les officiers issus de cette école.
Créée le 13 décembre 1961 par le général de Gaulle, l’EMIA est un véritable facteur de promotion sociale pour les militaires de l’armée de Terre : elle assure la formation initiale des officiers recrutés par la voie interne, dans le corps des sous-officiers et des engagés volontaires de l’armée de Terre (EVAT).
L’EMIA forme des officiers destinés à encadrer les unités opérationnelles de l’armée de Terre, puis à assumer des responsabilités d’encadrement, conception et direction dans l’armée de Terre, la Défense et les états-majors multinationaux.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/remise-de-la-legion-d-honneur-a-l-ecole-militaire-interarmes
Le samedi 14 mai 2011, monsieur Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants a remis la croix de la Légion d’honneur au drapeau de l’ EMIA dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides à Paris. Cette distinction marque la reconnaissance de la nation pour les services et les sacrifices consentis pour la France par les officiers issus de cette école.
Créée le 13 décembre 1961 par le général de Gaulle, l’EMIA est un véritable facteur de promotion sociale pour les militaires de l’armée de Terre : elle assure la formation initiale des officiers recrutés par la voie interne, dans le corps des sous-officiers et des engagés volontaires de l’armée de Terre (EVAT).
L’EMIA forme des officiers destinés à encadrer les unités opérationnelles de l’armée de Terre, puis à assumer des responsabilités d’encadrement, conception et direction dans l’armée de Terre, la Défense et les états-majors multinationaux.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/remise-de-la-legion-d-honneur-a-l-ecole-militaire-interarmes
Hélicos palois pour les forces spéciales
Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales basé à Pau est une unité d'élite méconnue mais unique en France.
"Nulle part sans nous », telle est la devise du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) basé quartier de Rose, au nord de Pau. Devise qui fait ici sens : « Notre régiment a participé à toutes les opérations spéciales majeures menées par l'armée française depuis 1993 », note son commandant, le colonel Yann Poincignon.Le 4e RHFS, employé par le commandement des opérations spéciales (COS), est un régiment d'élite unique dans l'armée française, et se retrouve régulièrement sous le feu. « C'est une unité à très haute valeur ajoutée, parfaitement équipée et entraînée, prête à intervenir pour les missions les plus difficiles et les plus sensibles », précise le colonel Poincignon. Les escadrilles paloises sont par exemple mobilisées pour aller sauver des ressortissants français retenus à l'étranger.
Mais le commandement reste - « par souci de sécurité » - très discret sur les missions menées, tout en ayant la volonté de présenter au grand public les spécificités d'un régiment peu connu en Béarn.
« Une unité d'élite »
Seule formation aéromobile entièrement dédiée aux forces spéciales françaises, le 4e RHFS dispose d'une quarantaine d'hélicoptères - Gazelle, Puma, Cougar, Caracal et Tigre - et intervient « en synergie » avec les commandos des armées de terre, de mer, de l'air, mais aussi avec les gendarmes du GIGN ou les policiers du Raid. « Il y a un entraînement spécifique, très technique, notamment pour acquérir des automatismes dans l'action », explique le colonel Yann Poincignon. « Nos soldats sont par exemple ceux qui font le plus d'heures de vol. Et ce sont des heures de qualité, avec les commandos du COS ».
Les militaires du 4e RHFS sont recrutés (et sélectionnés) essentiellement au sein de l'Armée de Terre : ils sont volontaires pour rejoindre cette unité d'élite, font l'objet d'une évaluation très pointue (psychologique et physique) et suivent ensuite des formations spécialisées et des entraînements spécifiques. À la fin de leur première année au sein du régiment. ils sont « projetables », c'est-à-dire aptes à partir en mission au bout du monde. « Nous mettons la barre très haut », reconnaît le colonel Poincignon. « Mais nos militaires restent plus longtemps au sein du 4e RHFS que dans les autres régiments ».
« En alerte permanente »
Quatre des six escadrilles du 4e RHFS sont basées à Pau, où le régiment emploie environ deux cents personnes. Le 5e RHC voisin assure la maintenance des hélicoptères : le 4e RHFS se concentre donc sur ses missions opérationnelles, reconnues au niveau international. « Nous sommes en alerte permanente », résume le colonel Poincignon. Dans les escadrilles, les paquetages sont prêts. Et entre 30 % et 50 % des équipages sont tout au long de l'année en intervention dans des pays étrangers.
Une des autres forces du 4e RHFS est sa capacité à innover. A Pau se définissent des processus d'intervention, mais aussi des équipements nouveaux. Le régiment est également à la pointe de l'« intérarmisation » - c'est-à-dire le travail commun des différentes armées françaises - dans la lutte contre le terrorisme, ou encore dans les missions de sécurité intérieure. Là encore en totale discrétion, bien sûr.
===> REPÈRES
Dix-huit ans d'histoire. C'est en 1993 qu'est créée à Pau la première escadrille des opérations spéciales avec une dizaine d'hélicoptères. Elle est engagée pour la première fois en ex-Yougoslavie. Elle devient en 1997 le détachement ALAT des opérations spéciales (DAOS). Lequel devient le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales en 2009.
Opérations spéciales. Le 4e RHFS est une des unités de l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT). Il est subordonné à la brigade des forces spéciales terre (BFST) elle aussi basée quartier de Rose, et dépend d'un point de vue opérationnel du commandement des opérations spéciales (COS)
A Pau et Villacoublay. Quatre escadrilles du 4e RHFS sont basées à Pau, quartier de Rose. Les deux autres sont basées à Villacoublay (groupement interarmées d'hélicoptères), dans les Yvelines. Au total, le régiment emploie environ 300 personnes, dont environ 200 militaires à Pau. Il s'agit essentiellement de militaires de l'armée de terre. Mais les effectifs comptent également une vingtaine de militaires de l'armée de l'air et neuf civils.
Une flotte d'hélicoptères unique en France, prête à intervenir en tout lieu
Un quatrième Tigre viendra compléter cet été l'arsenal composé d'une quarantaine d'hélicoptères.
Le quatrième Tigre viendra compléter l'arsenal aéromobile du 4e RHFS d'ici l'été. Au total, le régiment dispose aujourd'hui d'une quarantaine d'hélicoptères. « L'hélicoptère est essentiel aux forces spéciales pour la mobilité, le renseignement et l'appui-feu lors des missions » note le colonel Yann Poincignon. « Et il apporte une liberté d'action et une puissance de feu efficaces lors des opérations « coup de poing »... ».
Le 4e RHFS dispose de cinq types d'hélicoptères complémentaires : 14 Gazelle, 7 Puma, 7 Cougar (évolution du Puma), 9 Caracal (dernière évolution du Cougar) et donc bientôt quatre Tigre. « Chacun de ces engins a des qualités propres », précise le colonel Poincignon. « Le Caracal, par exemple, est l'outil le plus moderne pour l'infiltration et le transport. Le Tigre est quant à lui une révolution : c'est le premier hélicoptère construit autour d'un système d'armes. Mais la grande force de notre régiment est de pouvoir travailler en modules complémentaires : les chefs d'escadrille peuvent mêler les différents types d'hélicoptères pour une mission ».
Dans les grands hangars du quartier de Rose, les hommes du 4e RHFS innovent, en ajoutant par exemple des armements spécifiques à leurs hélicoptères. Caméras thermiques, guidage de missiles, vision nocturne, augmentation des puissances feu... : nous trouvons ici toutes les dernières technologies militaires. A noter, enfin : c'est à Pau, au sein du 4e RHFS, que sont formés tous les pilotes de Caracal de l'armée de terre.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/05/11/helicos-palois-pour-les-forces-speciales,193791.php