Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
lundi 31 octobre 2016
Journée d'instruction à Folembray
CM 287 Folembray
Dans ce centre mobilisateur, j'étais trésorier, officier budget, responsable du point de cuisson, des matériels de couchage et d'habillement et des économies d'énergies... et des sports...ça faisait beaucoup !
Mais j'avais un autre responsabilité dont je n'ai jamais parlé car ce n'était pas tous les jours ... les soldats du CM sont des militaires.. ils doivent donc être instruits et doivent effectuer leur tir de combat régulièrement ... nous devions mettre à jour leur carnet d'instruction en vue de leur fin de service ... de plus ils devaient être en mesure de servir, comme on dit à l'armée.. "en tout temps et en tout lieu"
Quand il y avait un tir de programmé par le capitaine du bureau instruction de CM, j'étais mis à contribution... les tirs s'effectuaient au stand de tir lourd de Margival et comme entrainement j'emmenais les soldats en marche de Folembray à Margival ...Nous ne prenions pas la route bien sur .. tout se passait dans les forêts et sur des pistes.
De Folembray nous allions jusqu'au Rond d'Orléans à 4 kms et de là nous nous enfoncions dans la forêt de Saint Gobain ... quand il saisait beau ça allait ...mais quand il pleuvait c'était plus pénible ... moi j'avais l'habitude des ces marches avec toutes celles que j'ai effectuée au cours de ma carrière ...
De la forêt de Saint Gobain nous rattrapions Coucy la ville, Leuilly sous Coucy puis Terny Sorny pour la descente sur Margival.. la ferme de Montgarny et enfin le stand de tir...
Nous étions attendus par le capitaine qui était le directeur de tir...
Il y a un principe que j'ai toujours adopté pour ces journées d'instruction... ne jamais laisser les soldats inactifs... mais pendant un tir les soldats qui ne sont pas au pas de tir ... attendent leur tour et sont inactifs... Je devais donc leur donner une occupation ... le programme était donc : lancement de grenades et démontage, remontage des armes ... Chacun devait savoir démonter, nettoyer et remonter le FAMAS...
Pendant le tir, il me fallait aussi veiller au ramassage des étuis de tirs.. en tant qu'ancien munitionnaire je savais que nous n'avions pas le droit d'en perdre ....
Et à la fin du tir... il fallait comptabiliser les munitions restants et les étuis ramassés ... ça durait parfois longtemps car il fallait chercher encore quand il en manquait trop ...
Avant de repartir sur Folembray, je m'amusais à passer da s le village de Margival ... histoire de sentir mon village de l'époque et de peut être rencontrer un camarade... un jour j'ai croisé Jeannot mais il était sur son tracteur et était pressé ... Il m'a fait juste un signe de la main en nous croisant ...
Nous devions rentrer à pied ... donc je pressais le pas pour rentrer de bonne heure à CM...
20 kms à pied pour des militaires, c'est rapidement effectué... nous ne devions pas non plus oublier de nous arrêter pour manger nos rations ...
A l'arrivée, c'était ce que l'on appelle "remise en condition" c'est à dire douche et nettoyage des armes ... le capitaine passait la revue d'armes .. j'étais dispensé de cette tâche car le travail de trésorier m'attendais .. je devais préparer mon signataire et aller faire signer mon courrier au chef de centre ...
Ces journées revenaient une fois par mois .. et en tant que moniteur commando j'étais désigné d'office !!!!
dimanche 30 octobre 2016
Les zodiaques de Collioures
CNEC (Centre National d'Entrainement Commando) Collioures
Le stage de Collioures doit durer deux semaines .. ensuite nous rejoindrons Mont Louis pour deux mois ... mais les deux semaines vont nous mettre dans l'ambiance ... et nous allons passer nos 15 jours à être mouillés...
Entre les tyroliennes au dessus d'une mer déchainée et des roulettes toujours plus nombreuses, des escalades de murs nous plongions sans cesse dans le port... la mer commençait à me sortir des yeux et des membres ... j'avais le visage buriné par les embruns ...
Tous les matin nous nous dirigions à pieds vers le port de Collioures... il nous fallait gonfler les zodiaques et partir en mer ... une vedette venait nous rejoindre et nous montions sur le bateau avec nos zodiques ... et un zodiaque c'est lourd ... départ vers la haute mer ...
Arrivée hors de vue de Collioures, la vedette tournait en rond en actionnait sa sirène .. nous devions jeter les zodiaques à la mer et plonger pour aller les rechercher avec nos pagaies (à ne pas perdre) ...
Une fois montés dans les embarcations, nous attendions les ordres au haut parleur ...
"Désallez !!!" nous nous mettions debouts sur les bords du zodiaque en plaçant notre pagaie dans une poignée de portage et nous nous laissions tomber en arrière ... sous l'eau il ne fallait pas boire la tasse... nous étions habillés avec le treillis et les rangers ... puis il fallait récupérer le zodiaque, remonter et attendre de nouveau les ordres ... nous étions chaque jour trempés au retour au fort ...
La semaine mouillée je l'ai appelée ...
Dernier exercice du stage de Collioures avant de partir sur Mont Louis ... une course en mer et en kayacs...le parcours ... Collioures-Cerbères .. 20 kms à pagayer ... les trois derniers bateaux rentreront à pied ... alors chacun à mis du cœur à l'ouvrage ... nous étions deux par kayacs ... et mon partenaire souquait ferme également ... nous n'étions pas les derniers encore mais il fallait ne pas se laisser dépasser ... mes mains étaient en sang... les mouvements de la pagaie arrachaient la peau entre le pouce et l'index ... mais nous sommes arrivés dans les premiers ...
Sur la plage de Cerbère ... je me suis affalé ... content d'en avoir terminé ... j'allais pouvoir monter dans le camion et repartir sur Collioures ... Dans ma tête j'avais encore notre course et nos encouragements ... mon camarade battait la mesure, à chaque coup de rame, il criait "2" ça faisait ""2...2...2...2" pendant 20 kms comme ça ... saoulé !
Les camions nous ont ramenés au fort ... après un excellent repas au cercle, nous nous sommes couchés au sec... et le lendemain les mêmes camions nous transportaient jusqu'à Mont Louis .. un autre fort .. le fort de mes futures souffrances ... mais j'avais choisi ce métier et je voulait devenir moniteur commando .. alors à moi de jouer ...
samedi 29 octobre 2016
La piscine de Collioures
CNEC (Centre National d'Entrainement Commando) Collioures
Il faut que je revienne sur ce stage de moniteur commando qui a vraiment marqué un tournant dans ma carrière ... j'y ai acquis toute la confiance nécessaire pour effectuer toutes les tâches qui allaient m'être confiées dans mes différentes affectations...
Nous étions une quarantaine de sous officiers arrivés d'horizons différents pour devenir moniteurs commandos et la première semaine était réservée aux tests... il fallait que nos instructeurs voient ce que l'on avait "dans le ventre"
Pas d'ordres juste une consigne ... toujours être habillés en treillis et porter une musette remplie du matériel nécessaire pour se changer et d'un casque lourd ...
Premier jour rassemblement ... marche commando de 8 kms ... pas de trainards !!! ça tombait bien la devise de mon régiment (35°RI) était "tous gaillards, pas de trainards!!!"
Il a donc fallu courir et suivre le lieutenant qui était rompu à ce genre d'exercice ... et il courait vite !!!
J'étais sportif et cet exercice n'a pas été un problème pour moi, je suis même arrivé assez frais aux 8 kms ... certains transpiraient et soufflaient fortement ... à peine terminée la marche .. nous étions devant le mur du fort.. une grosse corde nous attendait .. là ce fut plus difficile pour moi, j'ai souffert pour arriver à la monter ... je savais que si j'échouais c'était le retour forcé à Belfort sans effectuer le stage ... et là .. adieu mon brevet de moniteur et les moqueries de mes camarades à Belfort .. J'ai monté ma corde .. ouf !!!
Après une douche rapide ... roulette à la mer ... du haut d'une douve, un cable descendait jusqu'à un rocher en contre bas ... il fallait descendre en roulette et lacher la roulette avant de s'écraser sur le rocher ... un moniteur nous criait "GO !!!" au moment de lacher la roulette... et nous tombions à vitesse grand V dans la mer ... Personne ne s'est écrasé sur le rocher ...
L'après midi a été réservé à la visite des installations ...
Nous étions en février, il gelait sur Collioures .. le lendemain matin le lieutenant nous dis prenez vos affaires de bain ... 50 m nage libre à la piscine de Collioures ... il était 7 h00 du matin quand nous sommes arrivés sur le port de la ville ... le lieutenant nous a dit " je vous présente la piscine de Collioures "
Nous devions nager tout habillés en rangers avec la musette sur le dos jusqu'à une balise située à 25m du bord et revenir toucher les murs du port ...
Une barque suivait chaque concurrent ... le gars qui coulait était repêché ave une barre en ferraille ...
Tout le monde a réussi tant bien que mal ... mais quel bain glacial !!! il gelait !!!
Au bout de deux jours j'avais un aperçu de ce qui m'attendait ... la suite dans une autre histoire ...
vendredi 28 octobre 2016
you speak english ?
Etat major de la DMNSE Mostar
Je dois revenir sur cette période de ma vie militaire ... j'aurais beaucoup raconté mais je n'ai pas expliqué mes difficultés liées à l'emploi que l'on m'avait donné ...
Le SICF je connaissais mais dans la forme dont je me servais à la division ... ou je mettais les cartes numérisées à jour avec des logos OTAN de compagnies ou de régiments ... à Mostar c'était des incidents que je devais positionner sur la carte ... il me fallait trouver des logos interactifs qui simulait des incendies ou des accidents pour que le message que j'expédiais chaque soir à l'OTAN soit bien renseigné... j'ai trouvé en cherchant bien dans le base de données ..
Autre difficulté ... je ne savais pas que j'étais désigné pour rédiger le CRQ... lors du camp d'adaptation, cet emploi avait été donné à un lieutenant colonel .. donc au départ je n'étais pas prévu pour cette tâche journalière ... pendant le camp je travaillais sur le SICF (on ne m'avait pas expliqué les incidents précédemment racontés) à côté du lieutenant colonel B. qui transpirait tant la rédaction du CRQ lui semblait compliquée... je l'avais laissé faire ...
Surprise à mon arrivée à Mostar .. cette tâche m'incombait ... faire le correspondant de guerre ne me dérangeait pas ... je recevais les comptes rendu des unités sous notre responsabilité en français ... amis les SITREP des divisions voisines étaient rédigées en anglais et je devais en faire une synthèse dans le CRQ. Je n'ai pas fait d'anglais ni au collège ni au lycée... je n'avais fait que de l'allemand ... mes parents disaient que pour le marché commun l'allemand était très important ! L'Angleterre n'était pas encore dans l'Union à l'époque ... mais à l'OTAN, la langue officielle c'est l'anglais !!!
J'ai cru que j'allais faire un vol bleu !!! (le vol bleu c'est le départ d'un militaire dont on se sépare car il ne rempli pas ses missions correctement car il en est incapable) donc comme je ne savais pas traduire l'anglais je me suis dit que j'allais être renvoyé ...
Mais j'avais ma fierté.. je me suis appliqué...j'ai lu et relu les comptes rendus en anglais et grâce à les connaissances en allemand et à mes connaissances en chanteurs anglais je me suis débrouillé ... il y a des mots anglais qui ressemblent un peu à des mots allemands.. et des mots anglais qui peuvent être compris avec des mots français ... à l'époque où nous parlons anglais en français ...des chansons des Beatles ont des mots que je comprenais ...par exemple Yellow Submarine c'est un sous marin jaune! ... donc quand un sous marin américain arrive dans l'Adriatique je peux traduire... l'Area (pour le français aire) est une zone ... donc quand une zone est sécurisée c'est simple à traduire ... et petit à petit je me suis pris au jeu de la traduction par déduction... et je n'ai jamais eu de problèmes ...
Il faut s'adapter ... mes chefs connaissaient mes difficulté smais ils m'ont laissé travailler discrètement ...
Quand ce fut la fin du séjour, le chef du CO m'a convoqué pour me lire ma notation... il m'a dit qu'il me rédigeait une lettre de félicitation eu égard au travail réalisé car il avait le droit d'en faire deux ... je l'ai arrêté tout de suite et lui ai demandé de rédiger une lettre plutôt à un de mes jeunes engagés qui en avait plus besoin que moi pour la suite de sa carrière, moi déjà major je n'avais plus rien à attendre ... Et c'est un des nos deux engagés du CO qui a eu sa lettre de félicitations .. je n'ai jamais su si c'était Sandra ou L. !
jeudi 27 octobre 2016
Les prestations de week end à Noyon
8° Régiment d'Infanterie Quartier Berniquet Noyon
Je suis arrivé à Noyon et aout et déjà à l'ordinaire nous sommes pris par des activités extérieures ...
La marée noire causée par l'Amoco Cadiz doit être combattue ...Le pétrolier Amoco Cadiz s'est échoué au large des côtes de la Bretagne, en France. La totalité de sa cargaison de pétrole brut s'est déversé dans l'océan, provoquant la plus grande marée noire jamais enregistrée... les forces armées françaises seront mises à contribution et quand je suis arrivé l'ordinaire avait eu à nourrir les soldats sur les côtes bretonnes .. c'est mon collègue les sergent chef P. qui avait été chargé de monter un ordinaire en Bretagne pour nourrir les "gars" du 8 qui travaillaient là bas... Mais je n'étais pas oublié ... le week end en septembre, il fallait donner des vivres aux motards de l'association Noyon moto verte qui s'entrainaient sur le terrain militaire de Crisolles ... et à chaque fois on faisait jouer mon expérience d'homme de terrain pour effectuer cette mission... le terrain militaire allait servir encore longtemps pour les civils... car l'année suivante, en avril, c'était la course cycliste Paris Roubaix et cette course pat tous les ans de Compiègne... chaque année une association de cyclotouristes effectue le parcours de la célèbre course la veille du départ le samedi... et cette association, nous demandait de leur fournir un encas le matin lors de leur passage sur le terrain militaire de Crisolles ... j'étais concerné chaque année ...
Il fallait que la prestation soit réussie ... donc j'y mettais tout mon cœur ...
Mais ma relation avec la société civile ne s'arrêtait pas là ... je découvrais les prestations demandées quand elles arrivaient ... là j'étais convoqué par le chef des services administratifs auprès de qui je prenais les ordres..
Cette fois c'était un repas d'anciens combattants... et ces personnes ne déjeunaient pas à la chaine mais à table comme au restaurant .. c'était un vrai banquet avec 150 convives ... je devais organiser bien longtemps à l'avance ... Réunion avec le responsable ...propositions de menus, commandes et fabrication... Comme cela se déroulait un dimanche et j'étais bien sur à chaque fois désigné d'office car je n'ai jamais rechigné à travailler le dimanche ...
Cette année là, nous avions fait fort... car notre prestation au chef cuisinier et à moi avait été saluée et les anciens combattants avaient tenu à nous féliciter devant toute l'assemblée ... ma timidité en a pris un coup ... je suis un travailleur de l'ombre .. l'homme invisible mais qui œuvre derrière pour que tout se passe conformément aux désirs des convives ...
Et le soir je reprenais la route pour rentrer chez moi à Margival !
Vous voyez qu'à l'armée on ne nourrit pas que des militaires et qu'on travaille les samedis et dimanches ...
mercredi 26 octobre 2016
La tente de Monsieur Minetto
CEC Margival
Voici ma première mission effectuée au CEC ...
J'étais affecté au magasin du corps adjoint à l'adjudant chef L. Officier du matériel et j'étais également munitionnaire du camp..
L'adjudant chef m'appelle un vendredi matin et me dit "cet après midi tu vas prendre une tente 56 et un camion va t'amener à Villeneuve Saint Germain ... là bas tu vas chez monsieur Minetto (les meubles) et tu devras monter une grande tente pour son exposition ..."
Jeune sergent des chars, je n'avais jamais monté de tente .. comment on monte ça? J'ai déjà dormi sous ces tentes mais les monter, je n'avais jamais fait !
J'étais donc chez monsieur Minetto en début d'après midi ... il me guida avec le camion jusqu'à un grand pré.. où je devais monter cette tente...
J'ai du lui paraître bien niais de ne pas savoir faire ... il m'a aidé .. heureusement.. il fallait assembler des tubes ... quel tube va avec quel tube ? on a cherché longtemps et j'étais seul comme militaire pour le faire... l'adjudant chef aurait pu venir avec moi ... le CEC rendait service à un commerçant mais c'était moi, arrivé depuis 15 jours qui devait effectuer ce travail pour lequel je n'étais pas qualifié ... on m'aurait demandé de démonter le ventilateur d'un AMX 13 j'aurais fait sans problèmes ...
Le soir allait tomber et nous n'avions pas terminé .. une tente pourtant ça aurait du être simple !!!
Enfin nous avons réussi, j'ai pu rentrer chez moi ... le conducteur avait rentré le camion à Margival !
Cette expérience allait me servir pour plus tard... non pas pour monter une tente mais pour me servir d'un matériel militaire au profit de civils ...
J'avais fait des amis dans le village de Margival ... et nous avions décidé d'organiser un arbre de Noel pour les enfants du village ... il nous fallait une salle ... je suis allé demander au curé qui était aussi l'aumonier militaire de nous prêter sa salle servant au cathéchisme... il me l'a prêtée sans difficultés...
J'ai pris contact aussi avec le secrétaire de mairie qui était l'instituteur du village pour savoir ce qu'il préconisait comme animation...Il m'a dit qu'il pouvait avoir un film mais qu'il n'avait pas de projecteur ...
Je suis donc allé demander un projecteur à mon adjudant chef ... avoir monté sa tente valait bien le prêts d'un projecteur ... J'ai eu ce que je demandais et les enfants de Margival ont eu leur Noel avec le film "sous le plus grand chapiteau du monde"
J'étais content car cette après midi était le prélude à la création d'une association de villageois pour animer le village ... MLD (Margival Loisirs Détente) allait naitre ... comme quoi on peut être militaire et animer une association civile ...
Le déploiement du Charles-de-Gaulle prolongé
La mission du groupe aéronaval français constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle, engagé dans la reprise de la ville de Mossoul, fief du groupe État islamique (EI) en Irak, sera prolongée "jusqu'à mi-décembre", a annoncé aujourd'hui la présidence française.
Un Conseil de défense, réuni aujourd'hui, "a passé en revue les enjeux militaires, humanitaires, politiques et sécuritaires qui accompagnent la reconquête de Mossoul". Le président François Hollande a "décidé de prolonger l'activité du groupe aéronaval, qui contribue à cette opération, jusqu'à mi-décembre", a indiqué l'Élysée dans un communiqué.
Le porte-avions avait quitté Toulon le 19 septembre dernier, afin de participer aux opérations pour la reprise de la ville irakienne au groupe État islamique (EI)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Un Conseil de défense, réuni aujourd'hui, "a passé en revue les enjeux militaires, humanitaires, politiques et sécuritaires qui accompagnent la reconquête de Mossoul". Le président François Hollande a "décidé de prolonger l'activité du groupe aéronaval, qui contribue à cette opération, jusqu'à mi-décembre", a indiqué l'Élysée dans un communiqué.
Le porte-avions avait quitté Toulon le 19 septembre dernier, afin de participer aux opérations pour la reprise de la ville irakienne au groupe État islamique (EI)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
mardi 25 octobre 2016
La Neretva en allant à Mostar ... superbe !
Batgen IFOR Rajovac...
Je suis l'adjoint du directeur des services financiers ... le commissaire B. me fait une entière confiance .. après notre couscous copieux chez nos amis marocains, des liens se sont tissés ... nous avons fait enfin connaissance ... mais un autre commissaire aurait aimé me voir... il est à Mostar et c'est mon commissaire de Chalons en Champagne qui est en OPEX là bas ... il s'en est ouvert au commissaire B. qui me demande un jour d'aller en mission à Mostar pour y accompagner le trésorier du Bataillon ...
Affaire réglée.. le seul problème est que je ne dispose pas d'hélicoptère disponible pour le voyage ... donc ça se fera par la route ... superbe !!!
Nous sommes en guerre, mais voyager dans ces paysages de rêve est vraiment une expérience enrichissante ... Vous allez voir des photos en bas de l'article...
Qui dit route, dit armement et P4 Blindée... nous voyageons en zone d'insécurité donc il nous faut nous méfier à chaque virage, ne jamais s'arrêter et dépasser les paysans et leurs charrettes tirées par des ânes très rapidement ... le moindre véhicule croisé est suspect...
Nous sommes arrivés à "bon port" j'avais les yeux émerveillés par les paysages traversés ...
Mon commissaire de Chalons m'attendait ... à voir son grand sourire à ma vue, je me suis aperçu de son attachement ...
Nous avons discuté longuement dans son bureau ... il m'a donné des nouvelles de Chalons que je n'avais pas et m'a invité dans un endroit que je fréquenterais souvent à mon séjours à Mostar deux ans plus tard...
Cet endroit était "la Mechta" un petit chalet de bois avec un petit bar et avec Semra qui deviendra la serveuse de mes cocas glacés par la suite ...
Les bonnes choses ont toujours une fin ... j'ai vu aussi lors de mon passage au camp de Mostar, mon camarade Henri qui m'a fait visiter un petit marché local à la sortie du camp...
Je suis donc reparti triste de quitter mes amis de Chalons ...
Cet épisode bosniaque devait vous être raconté ... regardez la Neretva qui coule entre Sarajevo et Mostar ... quelle couleur !!!
Je suis l'adjoint du directeur des services financiers ... le commissaire B. me fait une entière confiance .. après notre couscous copieux chez nos amis marocains, des liens se sont tissés ... nous avons fait enfin connaissance ... mais un autre commissaire aurait aimé me voir... il est à Mostar et c'est mon commissaire de Chalons en Champagne qui est en OPEX là bas ... il s'en est ouvert au commissaire B. qui me demande un jour d'aller en mission à Mostar pour y accompagner le trésorier du Bataillon ...
Affaire réglée.. le seul problème est que je ne dispose pas d'hélicoptère disponible pour le voyage ... donc ça se fera par la route ... superbe !!!
Nous sommes en guerre, mais voyager dans ces paysages de rêve est vraiment une expérience enrichissante ... Vous allez voir des photos en bas de l'article...
Qui dit route, dit armement et P4 Blindée... nous voyageons en zone d'insécurité donc il nous faut nous méfier à chaque virage, ne jamais s'arrêter et dépasser les paysans et leurs charrettes tirées par des ânes très rapidement ... le moindre véhicule croisé est suspect...
Nous sommes arrivés à "bon port" j'avais les yeux émerveillés par les paysages traversés ...
Mon commissaire de Chalons m'attendait ... à voir son grand sourire à ma vue, je me suis aperçu de son attachement ...
Nous avons discuté longuement dans son bureau ... il m'a donné des nouvelles de Chalons que je n'avais pas et m'a invité dans un endroit que je fréquenterais souvent à mon séjours à Mostar deux ans plus tard...
Cet endroit était "la Mechta" un petit chalet de bois avec un petit bar et avec Semra qui deviendra la serveuse de mes cocas glacés par la suite ...
Les bonnes choses ont toujours une fin ... j'ai vu aussi lors de mon passage au camp de Mostar, mon camarade Henri qui m'a fait visiter un petit marché local à la sortie du camp...
Je suis donc reparti triste de quitter mes amis de Chalons ...
Cet épisode bosniaque devait vous être raconté ... regardez la Neretva qui coule entre Sarajevo et Mostar ... quelle couleur !!!
Attentat du «Drakkar» : le souvenir tenaille encore les témoins du drame
Au rond-point de la route de Belpech, les anciens du 9e RCP, ceux du 1er RCP, se sont retrouvés pour célébrer le souvenir de l'attentat de 1983, qui a coûté la vie à 58 parachutistes, tués dans l'explosion de l'immeuble «Drakkar» à Beyrouth.
C'était le 23 octobre 1983. Jour pour jour, mais voilà 33 ans, le monde combattant s'est souvenu de la tragédie de l'attentat qui a frappé à Beyrouth, en 1983, l'immeuble «Drakkar» où se trouvaient les parachutistes français, ceux de nos régiments, le 1er RCP et le 9e RCP. Les anciens du régiment, regroupés au sein de l'amicale, les paras du 1er RCP, se sont recueillis longuement dimanche matin, au rond-point du Drakkar, route de Belpech, devant les plaques commémoratives qui rappellent cet attentat, survenu presque simultanément à un autre qui pulvérisait, toujours à Beyrouth, l'immeuble où se trouvaient les militaires américains.
Trente-trois ans après, ces explosions résonnent toujours dans l'esprit et le cœur des témoins. Comme Thierry Balussou ou Edouard Tabaca, anciens du 9e RCP, qui se trouvaient sur place ce jour fatidique. Par chance détachés du «9» vers une autre unité, ils logeaient dans l'immeuble qui faisait face au «Drakkar».
Avec ses copains de l'amicale, avec son président Daniel Jean, avec les élus de Pamiers (les adjoints réunis autour de G.Dejean) et J.Laffargue, conseiller départemental, avec tous ceux des associations patriotiques, il s'est souvenu de ce jour terrible. «Son souvenir évoque une immense émotion, un de ces points forts de l'Histoire, qui en rappelle d'autres. Cela rappelle aussi que la guerre peut être sournoise, et qu'assurément elle tue à chaque fois !» observait Daniel Jean, avant d'inviter ses camarades à déposer les gerbes, sur la stèle du Drakkar. Un geste fort pour rappeler ce drame vieux de 33 ans, mais toujours présent dans la mémoire de ceux qui y étaient !
http://www.ladepeche.fr/communes/pamiers,09225.html
Trente-trois ans après, ces explosions résonnent toujours dans l'esprit et le cœur des témoins. Comme Thierry Balussou ou Edouard Tabaca, anciens du 9e RCP, qui se trouvaient sur place ce jour fatidique. Par chance détachés du «9» vers une autre unité, ils logeaient dans l'immeuble qui faisait face au «Drakkar».
«Nous avons sorti les premiers morts !»
Edouard Tabaca se souvient comme si c'était hier : «On était juste en face, il était 6 heures du matin, j'avais entendu une explosion, je m'étais levé, rendu sur le balcon de l'immeuble, et de là j'ai vu une colonne de fumée qui s'élevait depuis l'aéroport. J'ai su plus tard que c'était l'incendie qui suivait l'explosion de l'immeuble où se trouvaient les Américains !» Le temps de voir les résultats de ce premier attentat, Edouard Tabaca est tout à coup soufflé par une autre explosion, celle, en face de l'immeuble Drakkar. «On n'a pas été blessés, simplement jetés à terre. Quand je me suis relevé, du Drakkar il n'y avait plus rien ! Un monceau de décombres ! Nous avons été parmi les premiers à nous rendre sur les lieux ! Nous avons sorti les premiers morts !» Une vision d'horreur, qui passe encore dans son regard.Avec ses copains de l'amicale, avec son président Daniel Jean, avec les élus de Pamiers (les adjoints réunis autour de G.Dejean) et J.Laffargue, conseiller départemental, avec tous ceux des associations patriotiques, il s'est souvenu de ce jour terrible. «Son souvenir évoque une immense émotion, un de ces points forts de l'Histoire, qui en rappelle d'autres. Cela rappelle aussi que la guerre peut être sournoise, et qu'assurément elle tue à chaque fois !» observait Daniel Jean, avant d'inviter ses camarades à déposer les gerbes, sur la stèle du Drakkar. Un geste fort pour rappeler ce drame vieux de 33 ans, mais toujours présent dans la mémoire de ceux qui y étaient !
http://www.ladepeche.fr/communes/pamiers,09225.html
lundi 24 octobre 2016
CAT 2 de la 10°DB
Etat Major de la 10°Division Blindée Chalons en Champagne
Organisation du CAT2 au profit des caporaux chefs de la Divisions
Le CAT2 (certificat d'aptitude technique N°2) permet aux caporaux chef de pouvoir renouveler leurs contrats plus facilement afin de poursuivre leur carrière plus longtemps... et il leur donne une prime de qualification d'un montant de 10% de la solde.
L'examen : QCM, épreuve de français et de mathématiques, un tir au FAMAS, un test de cooper, un grimper de corde et 50 m nage libre.... il leur fallait donc être performants sur le plan sportif
La préparation se déroule sur 8 mois ... j'ai organisé un examen à blanc au premier jour ... qui dit examen, dit personnel d'encadrement et de surveillance ... dans ma note d'organisation je désigne un régiment pilote et des régiments associés... chaque partie aura sa mission ... certains doivent fournir des moniteurs de sport et des moyens de santé (médecins, infirmiers et ambulance) pour les épreuves sportives... d'autre devront fournir des instructeurs pour la période bloquée ... ces instructeurs seront surveillants pour les examens blancs ...
Je réunis tout ce petit monde à l'état major, je donne mes consignes et on se donne rendez vous à Mourmelon pour le premier examen blanc.
Les épreuves écrites ont été préparées par un régiment selon mes consignes ...
Chaque régiment doit accompagner ses candidats et me les présenter à Mourmelon .. l'examen se déroule dans une salle du mess de garnison ...les tables sont prêtes avec les noms des candidats sur les étiquettes ...
Alors que j'avais dit que chaque régiment devait accompagner ses caporaux chefs ... ceux de la garnison de Mourmelon sont arrivés un par un, en voiture et en klaxonnant ... je n'ai rien dit ...
Le premier examen s'est bien passé ... les examinateurs ont effectués les corrections et je les ai fournis aux régiments ...
Les candidats sont repartis dans leurs régiments pour continuer leur préparation...
Dès mon retour, j'ai rédigé une fiche compte rendu à mon général, j'ai insisté sur le fait que certains candidats s'étaient seuls et non accompagnés par leur régiment... après c'est aux chefs de faire respecter les notes de service qu'ils ont signées...
Arrive la période bloquée .. dans un quartier au 10°RCS et servant habituellement à la préparation militaire... j'avais choisi une période libre ...
90 caporaux chefs sont donc présentés le premier jour au colonel chef d'état major de la 10°DB ... devant le mat des couleurs du quartier ...
Le premier jour sera réservé à un deuxième concours blanc intermédiaire pour voir les progrès effectués depuis le premier examen...
A partir du deuxième jour ce sera une préparation intensive .. avec une cérémonie aux couleurs chaque matin et des déplacements toujours en courant pour se rendre dans les salles de cours ... les soirs seront réservés à l'étude ... comme des internes dans un collège ...
Le journées seront denses, sport, cours et travaux d'équipe...
Au dernier jour ce sera un dernier examen blanc où chacun pourra mesurer ses forces ...
15 jours après la période bloquée, les candidats étaient convoqués pour leur examen... j'étais pilote de cette affaire pour la Champagne Ardennes...
J'ai tout organisé également comme pour le CM2 des Sous officiers ...
J'ai fait corriger les épreuves dès la fin de la journée, j'ai tout récapitulé sur des grands tableaux que j'ai expédié le soir même à la Région à Metz...
Le CAT2 était terminés pour moi (enfin ce CAT2... j'en ai eu d'autres a organiser les années suivantes)
J'ai attendu les résultats fébrilement ... 95% de réussite et les félicitations de mes chefs pour l'organisation et la réussite ... NOUS AVONS BATTU LA FAR ...
Verdun: Le Drian salue la "bravoure" des troupes
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a salué aujourd'hui la "bravoure" et le "sacrifice" des troupes d'outre-mer lors de la Première Guerre mondiale, à l'occasion du centenaire de la reprise du fort de Douaumont (Meuse).
"Le front de Verdun a vu se succéder plus des deux tiers de l'armée française. Mais la reprise du fort de Douaumont témoigne plus spécialement de l'action héroïque des troupes venues d'outre-mer", a déclaré le ministre lors d'un discours sous une pluie battante, en présence de militaires représentant les pays d'où venaient ces combattants. Le fort de Douaumont fut repris aux Allemands, le 24 octobre 1916, par le Régiment d'infanterie coloniale du Maroc, le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, le 321e régiment d'infanterie, le 1er bataillon de tirailleurs somalis et le 43e bataillon de tirailleurs sénégalais.
Originaires des colonies françaises d'alors, situées au Maghreb, en Afrique noire et à Madagascar, ils furent au total près de 600.000 tirailleurs, goumiers et spahis à être envoyés au combat pour la France pendant le premier conflit mondial. C'est à ces troupes "que la France veut rendre hommage aujourd'hui, pour leur bravoure et leur sacrifice, ici à Douaumont", a dit M. Le Drian,
De février à décembre 1916, le déluge de feu qui s'abattit sur le front de Verdun tua plus de 300.000 soldats, passant dans la mémoire collective comme synonyme de "boucherie".
Plus tard, au fil de la réconciliation franco-allemande, le champ de bataille est devenu un symbole de paix, a aussi rappelé le ministre. Une paix "que nous avons le devoir de défendre", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
"Le front de Verdun a vu se succéder plus des deux tiers de l'armée française. Mais la reprise du fort de Douaumont témoigne plus spécialement de l'action héroïque des troupes venues d'outre-mer", a déclaré le ministre lors d'un discours sous une pluie battante, en présence de militaires représentant les pays d'où venaient ces combattants. Le fort de Douaumont fut repris aux Allemands, le 24 octobre 1916, par le Régiment d'infanterie coloniale du Maroc, le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, le 321e régiment d'infanterie, le 1er bataillon de tirailleurs somalis et le 43e bataillon de tirailleurs sénégalais.
Originaires des colonies françaises d'alors, situées au Maghreb, en Afrique noire et à Madagascar, ils furent au total près de 600.000 tirailleurs, goumiers et spahis à être envoyés au combat pour la France pendant le premier conflit mondial. C'est à ces troupes "que la France veut rendre hommage aujourd'hui, pour leur bravoure et leur sacrifice, ici à Douaumont", a dit M. Le Drian,
De février à décembre 1916, le déluge de feu qui s'abattit sur le front de Verdun tua plus de 300.000 soldats, passant dans la mémoire collective comme synonyme de "boucherie".
Plus tard, au fil de la réconciliation franco-allemande, le champ de bataille est devenu un symbole de paix, a aussi rappelé le ministre. Une paix "que nous avons le devoir de défendre", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Crash à Malte : des militaires Français étaient à bord de l'avion
L'aéroport de Malte a été fermé ce matin, lundi 24 octobre, après qu'un avion s'est crashé à proximité de la commune de Luqa, dans le centre de l'île. L'accident se serait produit quelques secondes après son décollage vers 7 h 20. Selon des témoins, l'avion aurait fortement penché vers la droite peu après sa sortie de piste.
L'appareil dont on a d'abord cru qu'il faisait partie de la flotte opérée par l'agence de surveillance européenne Frontex s'apprêtait à effectuer une mission de reconnaissance en Libye. L'information a été rapidement démentie par Frontex
D'après les pompiers, les cinq passagers seraient morts: trois militaires français et les deux pilotes. Toutes les victimes seraient de nationalité française. Les services de secours poursuivent leurs recherches. Tous les vols au départ ou à destination de l'aéroport international de Malte ont été annulés.
Philippe Chapleau, journaliste spécialisé dans les questions de défense a été le premier à révéler que l'avion, un Merlin IV, était affrété par la France. Et que ce bimoteur appartient à la société CAE Aviation Luxembourg, société qui travaille régulièrement pour le compte de la Direction du renseignement militaire (DRM) et de la Direction générale pour la surveillance extérieure (DGSE), deux services de renseignements français.
Après avoir affirmé qu'il s'agissait de douaniers, l'Agence France-Presse a d'ailleurs indiqué que le ministère de la Défense confirmait que l'appareil effectuait "des missions de reconnaissance en Méditerranée". Le ministère a ajouté, dans son communiqué, que trois des victimes relevaient "du ministère de la Défense" sans mention de leur arme d'appartenance. Une reconnaissance implicite de leur statut de personnel du renseignement.
http://www.lepoint.fr/monde/
L'appareil dont on a d'abord cru qu'il faisait partie de la flotte opérée par l'agence de surveillance européenne Frontex s'apprêtait à effectuer une mission de reconnaissance en Libye. L'information a été rapidement démentie par Frontex
D'après les pompiers, les cinq passagers seraient morts: trois militaires français et les deux pilotes. Toutes les victimes seraient de nationalité française. Les services de secours poursuivent leurs recherches. Tous les vols au départ ou à destination de l'aéroport international de Malte ont été annulés.
Philippe Chapleau, journaliste spécialisé dans les questions de défense a été le premier à révéler que l'avion, un Merlin IV, était affrété par la France. Et que ce bimoteur appartient à la société CAE Aviation Luxembourg, société qui travaille régulièrement pour le compte de la Direction du renseignement militaire (DRM) et de la Direction générale pour la surveillance extérieure (DGSE), deux services de renseignements français.
Après avoir affirmé qu'il s'agissait de douaniers, l'Agence France-Presse a d'ailleurs indiqué que le ministère de la Défense confirmait que l'appareil effectuait "des missions de reconnaissance en Méditerranée". Le ministère a ajouté, dans son communiqué, que trois des victimes relevaient "du ministère de la Défense" sans mention de leur arme d'appartenance. Une reconnaissance implicite de leur statut de personnel du renseignement.
http://www.lepoint.fr/monde/
dimanche 23 octobre 2016
Chef de section à Chalons !!!
Etat Major 10° Division Blindée Chalons en Champagne bureau logistique ...
J'étais chef de la cellule stage de l'état major de la 10°Divison Blindée... le chef du bureau Logistique, le lieutenant colonel M. m'appelle dans son bureau et il m'apprend une super nouvelle ... Le chef d'état major a décidé de changer la dénomination de mon poste .. je serais désormais chef de la section cours et stage de l'état major... Il y a un grande différence entre cellule et section... je suis devenu chef de section au même titre que le commandant chef de la section effectifs et que le lieutenant colonel chef de section transports ... Je suis de toutes les réunions des chefs de sections de l'état major de tous les bureaux ... Cette promotion m'a été donnée eu égard à le rédaction de mes fiches d'analyse et d'organisation ... cette promotion me donne une nouvelle responsabilité et je ne dois pas décevoir ceux qui m'ont nommé ! et moi même je me dit "ils vont voir ce qu'ils vont voir"
Et je ne le décevrais pas !
Un matin, le général me fait venir dans son bureau ... c'est toujours inquiétant d'être convoqué par le général ... on se demande toujours "à quelle sauce on va être mangé "
Cette fois le général me dit "vous obtenez de très bons résultats avec les examens de sous officiers et d'officiers... j'aimerais qu'il en soit de même avec les caporaux chefs et le CAT2, La Force d'Action Rapide (FAR) obtient de très bons résultats pour ses engagés ..il faudrait qu'il en soit de même pour la DB"
Le général aimerait et les désirs d'un général sont des ordres ... j'ai toujours aimé recevoir des ordres comme ça... là on ne me dit pas "je veux, ya qu'à " on me dit "j'aimerais" et il serait bon de ... "
J'ai compris, je décide de téléphoner à l'état major de la FAR pour avoir des renseignements sur leur manière de fonctionner en matière d'examens pour leurs engagés ...
J'ai au téléphone un capitaine qui m'explique bien gentiment comment il organise des périodes bloquées ... il me dit tout ... et à la fin de l'entretien me dit qu'il était avant au 3°RG de Charleville ... donc un régiment de la 10°DB...
A partir de là je prépare mon organisation de l'examen du CAT 2 pour les caporaux chefs... Je pense à tout ...examen blanc initial puis intermédiaire et final un peu avant l'examen ...Initial pour que le candidat se rende compte de son niveau, intermédiaire pour qu'il juge de ses progrès et final pour qu'il sache s'il est prêt !
Je rédige ma note d'organisation... dates et lieux des concours blancs...lieu de la période bloquée...
Il faut prendre des contacts avec les chefs de corps du 10°RCS et du 501/503° RCC pour les locaux ...
et désigner des cadres pour l'encadrement et la surveillance des examens blanc... un gros travail ...
La période bloquée durera 10 jours durant lesquels les candidats seront plongés dans un quartier militaire qui nous sera réservé... ils seront en immersion complète...
Demain, je vous raconterais le déroulement de cette préparation ... et je vous donnerzis les résultats obtenus ... et surtout les difficultés rencontrées ...
samedi 22 octobre 2016
Drakkar - Beyrouth - 23 Octobre 1983
J'ai très bien connu le capitaine Thomas avec lequel j'ai servi au CEC de Margival ... n'oublions pas ...je ne les oublie pas
Il y a 20 ans, le 40e RA intervenait sur le Mont Igman
En 1995, la 10 Division Blindée a présenté l'armée de Terre au premier ministre de l'époque Monsieur Alain Juppé ... j'étais à la cellule conduite du CO de la 10°DB... Le premier ministre était assis près de moi lors de la présentation ...
Le colonel commandant le 40°RA a téléphoné au CO depuis le Mont Igman et nous lui avons passé le premier ministre ..
La conversation a été très technique et a porté sur les frappes des AUF1 du 40° RA ;;
Voici l'histoire ...
Bosnie, 1995. Les milices serbes, fidèles à l’unité de la Yougoslavie, affrontent les Bosniaques et les Croates pro-indépendance dans un conflit sanglant. Compte tenu de la violence des actions, une force de réaction rapide (FRR) de l’OTAN est envoyée sur le territoire. C’est dans ce cadre que le 40e régiment d’artillerie (40e RA) intervient avec ses canons AUF1 sur le Mont Igman. Le 15 juin 1995, la FRR de l’OTAN est déployée en Bosnie pour pallier les agissements des Serbes et briser le siège de Sarajevo. Cette force est composée de 2000 soldats français, 1500 britanniques et 500 néerlandais. Deux unités d’infanterie, le 2e régiment étranger d’infanterie et le Devon and Dorset Battalion, ainsi qu’une batterie de 105 mm anglaise s’implantent sur le Mont Igman situé à l’ouest de Sarajevo. Ils sont rejoints le 20 août par le groupe d’artillerie Leclerc composé de huit AUF1 du 40e RA. Le 30 août, l’opération VULCAIN est déclenchée. Les alliés entament une campagne de bombardement intensif. Une coordination précise permet d’alterner les créneaux de tir d’artillerie, les passages de l’aviation d’attaque au sol et l’arrivée des missiles tactiques tirés depuis l’Adriatique. Les AUF1 du 40e RA et leurs canons de 155 mm prennent en compte tous les objectifs situés au-delà de 10 km de distance. Dès la première nuit, le centre de commandement du corps serbe et ses dépôts majeurs à Lukavika sont détruits. Les jours suivants, tout le dispositif ennemi est traité dans la profondeur. En deux jours, les AUF1 tirent plus de 300 obus. L’opération VULCAIN est un succès et l’adversaire quitte ses positions. Après 134 jours d’opération, le 40e RA est relevé. L’utilisation de l’AUF1 aura été un facteur déterminant dans la force de frappe de la communauté internationale. Aujourd’hui, les artilleurs du 40e RA perpétuent cette capacité de réactivité face à l’imprévu. Leur compétence unique sur trois matériels différents que sont l’AUF1, le CEASAR et le mortier de 120 mm rayé-tracté apporte une réelle souplesse aux forces armées terrestres.
Le colonel commandant le 40°RA a téléphoné au CO depuis le Mont Igman et nous lui avons passé le premier ministre ..
La conversation a été très technique et a porté sur les frappes des AUF1 du 40° RA ;;
Voici l'histoire ...
Bosnie, 1995. Les milices serbes, fidèles à l’unité de la Yougoslavie, affrontent les Bosniaques et les Croates pro-indépendance dans un conflit sanglant. Compte tenu de la violence des actions, une force de réaction rapide (FRR) de l’OTAN est envoyée sur le territoire. C’est dans ce cadre que le 40e régiment d’artillerie (40e RA) intervient avec ses canons AUF1 sur le Mont Igman. Le 15 juin 1995, la FRR de l’OTAN est déployée en Bosnie pour pallier les agissements des Serbes et briser le siège de Sarajevo. Cette force est composée de 2000 soldats français, 1500 britanniques et 500 néerlandais. Deux unités d’infanterie, le 2e régiment étranger d’infanterie et le Devon and Dorset Battalion, ainsi qu’une batterie de 105 mm anglaise s’implantent sur le Mont Igman situé à l’ouest de Sarajevo. Ils sont rejoints le 20 août par le groupe d’artillerie Leclerc composé de huit AUF1 du 40e RA. Le 30 août, l’opération VULCAIN est déclenchée. Les alliés entament une campagne de bombardement intensif. Une coordination précise permet d’alterner les créneaux de tir d’artillerie, les passages de l’aviation d’attaque au sol et l’arrivée des missiles tactiques tirés depuis l’Adriatique. Les AUF1 du 40e RA et leurs canons de 155 mm prennent en compte tous les objectifs situés au-delà de 10 km de distance. Dès la première nuit, le centre de commandement du corps serbe et ses dépôts majeurs à Lukavika sont détruits. Les jours suivants, tout le dispositif ennemi est traité dans la profondeur. En deux jours, les AUF1 tirent plus de 300 obus. L’opération VULCAIN est un succès et l’adversaire quitte ses positions. Après 134 jours d’opération, le 40e RA est relevé. L’utilisation de l’AUF1 aura été un facteur déterminant dans la force de frappe de la communauté internationale. Aujourd’hui, les artilleurs du 40e RA perpétuent cette capacité de réactivité face à l’imprévu. Leur compétence unique sur trois matériels différents que sont l’AUF1, le CEASAR et le mortier de 120 mm rayé-tracté apporte une réelle souplesse aux forces armées terrestres.
Le Larzac, terrain d'opération séduction pour Jean-Yves Le Drian
Le Larzac, terrain d'opération séduction pour Jean-Yves Le Drian
Il fut beaucoup question d'histoire, hier, lors du déplacement de Jean-Yves Le Drian au camp de La Cavalerie. Le ministre de la Défense n'a, en effet, pas manqué de la convoquer lors de chacune de ses interventions, comme s'il avait souhaité prendre le passé à témoin afin de mieux garantir l'avenir. De la création de la treizième demi-brigade de la Légion étrangère, ici même, sur le plateau du Larzac, en 1940, et de son départ, dans la foulée, pour aller combattre l'ennemi nazi, jusqu'à son retour «chez elle», comme il l'a souligné, aujourd'hui, l'occupant de l'hôtel de Brienne a passé en revue toutes les pages qui la composent, sans omettre celles, froissées, qui constituent le chapitre de la «Lutte du Larzac».
«Les relations entre le Larzac et l'institution militaire ont été particulières, a-t-il déclaré avec précaution, comme si ses paroles, prononcées à l'intérieur du camp, avaient eu vocation à résonner bien au-delà de ses limites. Au vu de cette histoire, l'installation pérenne d'un régiment ne semblait pas aller de soi, mais cette rencontre entre un territoire unique par son patrimoine et ses engagements, et une unité qui l'est tout autant, est riche de sens et devrait offrir une alchimie magique.»
«Cette installation qui paraissait impossible est devenue possible grâce à la volonté manifestée localement et au plus haut niveau de l'État de réconcilier ce territoire, ses habitants et l'armée, a souligné Alain Fauconnier, président du Parc naturel régional des Grands Causses, avec qui Jean-Yves Le Drian a signé une convention-cadre ayant trait au respect de l'environnement. Des hommes et des femmes se sont battus, il y a quarante ans, pour défendre un modèle de développement rural et agricole qui a démontré sa pertinence. Aujourd'hui, ce modèle n'est en rien remis en cause, bien au contraire.»
Un développement doublement durable
Venu dans l'Aveyron pour procéder à l'installation «officielle» de la 13e DBLE, Jean-Yves Le Drian a rappelé la volonté qui était sienne d'inscrire l'ensemble du projet dans son environnement immédiat et dans la durée, projet auquel il décida, il y a un an, de donner vie, après avoir consulté «beaucoup d'acteurs locaux et ne pas avoir senti la moindre opposition de leur part».
«Le ministère de la Défense s'inscrit comme acteur du développement économique local, a-t-il insisté au moment de la signature de la convention-cadre. Je sais qu'il y a des attentes fortes en termes d'économie et d'emploi et je souhaite que l'on avance de façon étroite avec les entreprises locales. Il faut que l'implantation de ce régiment soit exemplaire dans tous les domaines.» Une exigence qui a été matérialisée dans le contenu de l'accord paraphé avec le maire de Saint-Affrique, qui formalise l'engagement de l'armée à préserver la qualité de l'eau, la biodiversité, les paysages et les espaces, et à valoriser le mode de chauffage au bois dans les actions de réhabilitation et de construction des bâtiments du camp. «Cela prouve que nous pouvons être en tête de la dynamique autour du développement durable», a souligné celui qui est également président de la région Bretagne, qui s'est dit «convaincu qu'il y aura entre les habitants et la Légion un échange fécond autour de valeurs communes, comme l'ancrage territorial».
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/22/2444221-larzac-terrain-operation-seduction-jean-yves-drian.html#TxlSrHj6fwGPKgb5.99
Tout ce que vous voulez savoir sur le service militaire volontaire
Le centre du Service militaire volontaire (SMV) de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, incorporera ses premiers jeunes en janvier. Le tour du dispositif, de la logistique au financement, en six points.
1 - LE SMV, C’est quoi ?
Le Service militaire volontaire (SMV) n’est pas un retour du service militaire obligatoire. C’est un dispositif militaire d’insertion professionnelle qui s’adresse aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, peu ou pas diplômés, et en difficultés sociales ou scolaires. Un centre ouvrira ses portes à Châlons en janvier, pour accueillir 100 personnes dans le cadre d’une expérimentation nationale.
2 - Quelle sélection ?
« Pour avoir 100 candidats, il nous faut environ 250 dossiers », explique le commandant Christophe Goergie, chef du centre châlonnais. Car il y aura forcément un tri. Par groupes de 5 ou 10, les jeunes auront une journée de sélection à Mourmelon. Après une visite médicale, ils passeront un test d’illettrisme, un entretien de motivation et un autre « sécuritaire », en vérifiant notamment leur casier judiciaire. Celui-ci ne doit pas forcément être vierge, mais son contenu sera pris en compte.
3 - ça fonctionne comment ?
Les futures recrues auront un statut militaire, explique le général Vianney Pillet, qui gère le SMV au niveau national. Elles seront logées dans la caserne Février, un ancien bâtiment de l’armée, par chambrée de quatre. « Ils vivront en caserne et feront des activités en uniforme, continue le général, ils seront mis en situation d’inconfort, pour découvrir le mode de vie en collectivité. » Mais avec une permission le week-end.
4 - Quelle sera la formation ?
Entourés exclusivement par des cadres d’activité, officiers ou sous-officiers avec au moins 10 ans d’expérience, les néoconscrits auront d’abord quatre mois de théorie. « Ils apprendront le savoir-vivre, savoir-être, auront une remise à niveau scolaire, passeront un brevet de secourisme », énumère Vianney Pillet. Ensuite, place à la pratique : deux à six mois de formation professionnelle, avec les organismes civils locaux. Si elles ne sont pas encore définies, une dizaine de filières seront proposées.
Après le SMV, les jeunes auront « toutes les clés » pour (re)trouver un emploi. Ils seront aussi suivis par l’armée pendant six mois.
5 - Combien ça coûte ?
La caserne est actuellement en travaux, pour accueillir les dortoirs, un état-major, un lieu d’instruction et un ordinaire. Un chantier qui a un coût, « en cours de chiffrage ». À titre d’exemple, l’installation d’un centre en Lorraine avait nécessité une lourde réfection et coûté plus de 5 millions d’euros. À cela, il faut ajouter le coût de la formation, entre 20 et 25 000 € par jeune, 2 à 2,5 millions d’euros au total. Sans oublier le salaire des formateurs, les frais de fonctionnement... Combien ? « C’est une expérimentation, nous n’avons pas le coût exact pour le moment . »
6 - Qui paye quoi ?
Le ministère de la Défense a débloqué 40 millions pour financer l’année 2016-2017, mais ensuite ? En mai, le gouvernement avait laissé entendre qu’à partir de la deuxième année, les collectivités financeraient le dispositif. Les élus du territoire châlonnais étaient montés au front pour protester. En septembre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian leur a répondu. Il explique qu’une étude en cours doit « proposer d’autres sources de financement », comme les fonds européens ou le ministère du Travail. Pour le conseiller départemental Rudy Namur, c’est une bonne chose : « Nous attendons un financement équitablement réparti, la collectivité n’a pas à financer intégralement un dispositif de l’armée . »
http://www.lunion.fr/node/825407
1 - LE SMV, C’est quoi ?
Le Service militaire volontaire (SMV) n’est pas un retour du service militaire obligatoire. C’est un dispositif militaire d’insertion professionnelle qui s’adresse aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, peu ou pas diplômés, et en difficultés sociales ou scolaires. Un centre ouvrira ses portes à Châlons en janvier, pour accueillir 100 personnes dans le cadre d’une expérimentation nationale.
2 - Quelle sélection ?
« Pour avoir 100 candidats, il nous faut environ 250 dossiers », explique le commandant Christophe Goergie, chef du centre châlonnais. Car il y aura forcément un tri. Par groupes de 5 ou 10, les jeunes auront une journée de sélection à Mourmelon. Après une visite médicale, ils passeront un test d’illettrisme, un entretien de motivation et un autre « sécuritaire », en vérifiant notamment leur casier judiciaire. Celui-ci ne doit pas forcément être vierge, mais son contenu sera pris en compte.
3 - ça fonctionne comment ?
Les futures recrues auront un statut militaire, explique le général Vianney Pillet, qui gère le SMV au niveau national. Elles seront logées dans la caserne Février, un ancien bâtiment de l’armée, par chambrée de quatre. « Ils vivront en caserne et feront des activités en uniforme, continue le général, ils seront mis en situation d’inconfort, pour découvrir le mode de vie en collectivité. » Mais avec une permission le week-end.
4 - Quelle sera la formation ?
Entourés exclusivement par des cadres d’activité, officiers ou sous-officiers avec au moins 10 ans d’expérience, les néoconscrits auront d’abord quatre mois de théorie. « Ils apprendront le savoir-vivre, savoir-être, auront une remise à niveau scolaire, passeront un brevet de secourisme », énumère Vianney Pillet. Ensuite, place à la pratique : deux à six mois de formation professionnelle, avec les organismes civils locaux. Si elles ne sont pas encore définies, une dizaine de filières seront proposées.
Après le SMV, les jeunes auront « toutes les clés » pour (re)trouver un emploi. Ils seront aussi suivis par l’armée pendant six mois.
5 - Combien ça coûte ?
6 - Qui paye quoi ?
http://www.lunion.fr/node/825407
vendredi 21 octobre 2016
jeudi 20 octobre 2016
Studio Gabriel à Mostar
MOSTAR (Bosnie) Etat Major de la DMNSE (Division Multi Nationale Sud Est) G3 CO
Les journées sont bien remplies au CO ... c'est une attention de toutes les minutes ... je me souviens que dès mon réveil, après la douche, je me dirigeais vers le Centre Opérationnel ... pas le temps à 5h30 du matin d'aller prendre mon petit déjeuner à la salle à manger ... Quand j'arrivais, le lieutenant Colonel M. était déjà là ... il m'attendait chaque matin comme ça .. content de me voir ... nous étions tous les deux de l'état major de Chalons alors forcément ça crée des liens ... j'allais dans la petite salle de repos où se trouvait la machine à café et je faisais deux cafés ... un pour moi, et je demandais de loin au colonel s'il en voulait un ... son signe de tête était un acquiescement ... le rituel était le même chaque matin ... nous buvions notre café avant que les autres cadres arrivent ... nous étions chacun dans notre emploi .. je savais quoi faire et lui avait un travail gigantesque .... la présentation matinale des travaux du CO au général commandant la DMNSE ! C'était une "grande messe" à laquelle je n'assistais pas ... son travail préparé, il s'enfermait avec l'adjudant Ch. qui lui préparait un PPS qu'il mettait en réseau pour la présentation au Général ... ça aussi c'était le rituel chaque matin ... et nous les rédacteurs du CO nous attendions fébrilement le retour de notre colonel et de l'adjudant pour connaître les directives du Général ...
Tout le monde était au travail ... entre les communications du G2 (renseignements) des vidéos des agents sur le terrain filmant des mouvements de foule dans des villes hostiles à l'OTAN... entre les incendies, les accidents ou les visites d'autorités civiles (députés, sénateurs, généraux français commandant des Divisions) J'ai eu aussi à recevoir des journalistes de presse locales françaises qui venaient rendre compte de la vie en OPEX des unités de proximité de leur titre ... j'ai donc reçu une fois des journalistes de l'Union de Reims et de l'Ardennais... et j'ai eu la bonne surprise de voir que je les connaissais car ils étaient venus nous voir à Sarajevo quand j'étais au Batgen... ils étaient également là à Bitche quand j'avais été décoré de la médaille militaire...
Donc les journée et les soirées étaient denses ... mais je me réservais le mardi soir ... mon colonel le savait et il me laissait la permission de m'éloigner ces soirs là ...
Pourquoi le mardi soir ?
Ces soir là j'allais chez les transmetteurs au studio Gabriel ... Les Transmissions assurent la liaison entre les différents Corps et Armes de l'Armée. Elles ont pour patron un messager célèbre : Saint Gabriel. Celui-ci fut choisi par Dieu pour descendre sur terre et annoncer à Marie : "Tu enfanteras un fils et il sera appelé le fils du "très haut". " C'est le Pape Pie XII qui a confié, en 1951, le patronage des Transmissions à Saint Gabriel eu égard à la mission d'annonciateur céleste de ce dernier
Et c'est pour cela que la grande tente des transmissions s'appelait "le studio Gabriel" Il se déroulait là bas tous les mardis soir un super karaoké au cours duquel on chantait et on dansait pour décompresser...La chancelière Florence m'accompagnait et la petite Florence m'entrainait sur la piste dès qu'un titre l'inspirait ... et c'était "major on se le danse ?" c'était gentil ... et comme je n'ai jamais su danser ... elle me guidait .. quoique dans un slow pas besoin de savoir danser ... les transmetteurs nous connaissaient et ils annonçaient le titre en lançant " pour le G3
CO!!!" J'avais compris ... les titres du groupe "il était une fois" sortaient tous les mardis soir ... c'était les préférés de Florence ...
Ces soirées me permettaient aussi, en tant que président des sous officiers de sentir la température des troupes ... car beaucoup de sous officiers de l'état major se retrouvaient là ...
On se quittait en pleine nuit en se disant à mardi prochain ... car en semaine on ne se voyait pas beaucoup ...
mercredi 19 octobre 2016
Le messager du bonheur...
Bataillon du Génie IFOR Rajovac
J'ai été désigné par le 3° régiment de Génie car je faisais partie de l'état major de la 10° DB... Mon fonction était adjoint au Directeur des services financiers (Commissaire du Bataillon) et vaguemestre.
On m'avait demandé de choisir à Chalons parmi les secrétaire de l'état major, le soldat que j'aimerais emmener avec moi pour m'aider dans ces fonctions ...
J'avais choisi un petit gars (petit par la jeunesse mais grand par la taille!) sympathique ... le Soldat Grenier m'a donc accompagné à Rajovac et dès le départ, je l'ai branché sur le travail de vaguemestre.. je lui ai expliqué le travail et je lui ai donné ses missions... le courrier arrivé (lettres et colis ) je gardais le courrier départ et tous ce qui était financier .. j'étais responsable de la caisse quand même et moi seul avait la combinaison du coffre ...
Il s'est acquitté de sa mission parfaitement bien et je n'ai eu qu'à me louer de l'avoir pris avec moi ...
J'allais chaque matin au bureau postal militaire (BPM) pour mes achats de timbres, de cartons de colis et discuter avec le capitaine receveur ... j'y retournais l'après midi pour déposer les livret de caisse d'épargne des soldats qui avaient fait un dépôt d'argent ou demandé un retrait ... c'était quand même un gros travail car nous étions 500 sur le site et j'étais le vaguemestre des ces 500 personnes .
Tous les soir Grenier m'amenait le courrier à distribuer .. nous devions triller les lettres par compagnie et vers 18h00, les adjudants de compagnie venaient chercher le courrier et le distribuait à leurs soldats... certains, comme notre aumonier Chassaigne venaient me voir au bureau ..; "pas de courrier Major ?" je lui répondais avec un sourire "non votre fiancée ne vous a pas écrit mon père " ça le faisait toujours rire et me répondait " j'attends une lettre d'une paroissienne !"
J'avais le sentiment de faire plaisir aux soldats en leur donnant les lettres embaumées de parfum ... et à voir leur visage s'éclairer j'étais heureux de leur bonheur ... le courrier est très important en OPEX... il contribue au moral des troupes ...
C'est pour celà que je repérais les noms des soldats ne recevant pas de lettres... et je me devais de prévenir discrètement leur capitaine pour qu'ils sachent et veillent ...
La vente des timbres me rapportait un centime de pourcentage (on était en francs encore à cette époque) ... on appelait ça le 1% timbres! Et le peu que je gagnais me servait à acheter des timbres que j'utilisais pour écrire à des soldats qui ne recevaient pas de courrier ... juste un mot "le vaguemestre pense à vous ! bonne journée !" ça leur faisait du bien d'être appelés par l'adjudant de compagnie ... devant les copains c'est bien de recevoir du courrier ...
J'avais aussi des cartes de téléphone gratuites avec la ventes des cartes ... (on était alimentés par les américains qui détenaient les droits téléphoniques car le satellite leur appartenait... ils me donnaient un carte gratuite pour 20 vendues ... Parfois je mettais donc les cartes gratuites dans la lettre aux soldats "malheureux" ...
On peut être militaire et avoir du cœur ... et moi... j'étais le messager du bonheur...
mardi 18 octobre 2016
Dernière mission d'Adjudant Chef
Etat Major du 2° Corps d'Armée Baden Baden
Je suis malade ... grosse fièvre ... il est temps que l'exercice Magenta se termine ...
Nous sommes à Treves et le FINEX est sonné ... ça crie dans tout le Centre Opérationnel FINEX !!! FINEX !!!
On va remballer nos affaires... et on va enfin partir .. j'ai du mal à y croire .. nous sommes en Décembre et il fait très froid ... un car va nous ramener vers Baden ...
Minuit passé nous entrons dans la cour du quartier de Lattre de Tassigny ... direction l'armurerie pour rendre nos PA...
L'armurier prend mon PA, note son numéro en face de mon nom et me dit "Mon Adjudant chef , le chef d'état major veut vous voir dans son bureau !" A cette heure ? il est presque 1 heure du matin ... je suis étonné que le général veuille me voir à cette heure là ! ... J'ai fait une bêtise ? il y a un problème à mon domicile ?
Je me dirige vers "la passerelle" et je monte au premier étage pour aller au bureau du général ... je frappe fébrilement ...
Le général m'accueille avec un grand sourire ... et me lance ..." toutes mes félicitations vous êtes reçu au concours des majors !!! " je le remercie et je prends congé réglementairement ... je connaissais cette nouvelle .. enfin moi seul le savais ... mais cette fois c'était officiel ... le 15 juillet je serais major !
Les majors concours sont tous nommés le 15 juillet après la fête nationale ... pourquoi ? mystère ...
Et le 14 juillet l'Etat Major va me réserver une belle surprise pour ma dernière mission d'Adjudant Chef !
Au début du mois de Juillet, je reçois dans mon courrier, au bureau, une note de service d'organisation des festivités du 14 juillet à Baden...
Je suis destinataire "pour action" Je suis désigné pour accompagner les veuves de guerre invitées pour l'Etat Major aux festivités de la fête nationale ...
Je dois les convoyer dans un car .. et les emmener aux différents endroits désignés par la note de service ... ça commence par le petit déjeuner d'accueil, puis le défilé des troupes devant les autorités et les personnalités civiles ..et un enfin un déjeuner au mess de La Tour d'Auvergne...
Mon épouse a été autorisée à m'accompagner pour cette mission et à nous deux nous avons été aux petits soins pour ces dames âgées... elles étaient ravies d'être en présence de militaires ...
Arrivés à l'emplacement du défilé le mati ... on nous a installé dans la tribune d'honneur ... nous avons aidé les dames à s'installer et à gravir les gradins ...
Tout le monde assis nous avons assisté à la revue des troupes et au défilé du 14 juillet de Baden ...
Certaines dames pleuraient de voir, comme elle le disaient, des beaux soldats ... un d'elles m'a soufflé entre deux sanglots "mon mari était comme ça avant de mourir" A cet instant j'ai mesuré toute l'importance de cette dernière mission ... ces maris étaient morts pour que nous soyons libres ... ils avaient donné leur vie à la nation laissant des veuves et des enfants ...
N'oublions jamais ces soldats morts pour la France ....
lundi 17 octobre 2016
Période bloquée EMIA
Etat Major de la 10° Division Blindée Chalons en Champagne
J'ai quitté l'OMA où je n'étais vraiment pas à ma place ... je n'avais aucunes compétences informatiques et je travaillais selon ce que l'on m'avait appris sur le terrain ... il ne faut pas confondre informatique et bureautique !!!
Je suis affecté au bureau logistique depuis le 1° janvier et déjà les premières missions arrivent .. je dois être performant pour faire oublier mes défauts en informatiques ... je sais ce que je vaut et "je vais leur montrer !!!"
Mission : organisation de la période bloquée des candidats au concours EMIA (Ecole Militaire Inter Armes) ... J'ai une trentaine de candidats qui vont recevoir des cours pendant une semaine ... Nous avons choisi de nous installer au 501°/503° Régiment de chars ce combat à Mourmelon pour les salles de cours et les candidats qui sont issus de tous les régiments de Champagne Ardennes seront logés au camp de Mourmelon ...
Il me faut prendre en compte les chambres et installer les salles de cours ... dans ma note de service d'organisation j'ai demandé à ce que le 40° RA de Suippes qui est à deux pas de Mourmelon me fournisse un sous officier pour m'aider dans ma tâche ... C'est un sergent chef qui a été désigné ... je lui donne les consignes et je ne le reverrais qu'à la fin de la semaine ... Un major et un sergent chef ça devrait faire l'affaire ...
Je dois loger aussi les professeurs qui vont donner les cours (mathématiques, technologie, Histoire et Géographie et langues )
C'est une grosse organisation ... mais je suis jeune dans ce métier d'organisateur de périodes bloquées et je vais me faire avoir ...
La semaine se passe parfaitement ... les candidats (des sergents, sergent chef et lieutenant sous contrat) sont heureux de pouvoir se perfectionner afin de passer leur concours dans les meilleurs conditions possibles ... certains prendront de la hauteur et pour vous dire ... quelques année plus tard j'en ai revu que étaient lieutenant colonel prêts à aller commander un régiment ... ils sont tous venus me saluer et surtout me remercier de les avoir aidé dans leur préparation ...
La semaine se termine... il me faut faire la visite des chambres ... nous sommes vendredi et je dois les rendre aux personnels civils responsables des casernements l'après midi ...
Le matin, je suis surpris de ne pas voir le Chef de Suippes ... je l'appelle au téléphone .. il arrive péniblement et manifestement sur bouclé par le travail qu'il a dans son régiment ... je luis dit que c'est bon et que je me débrouillerais sans lui ... après tout rendre des chambres ce n'est pas sorcier .. tout le monde est parti, je reste seul à attendre le civil qui reprend les chambres ...
Il arrive et tout de suite me dit qu'il ne reprend rien ... il y a des traces de cirage sur les tabourets et qu'il ne reprendra que quand ce sera propre ... Comment enlever ces traces ? il me conseille l'alcool à brûler ... Je cours en ville dans une épicerie , j'achète de l'alcool à brûler ... j'ai plein de tabourets à nettoyer ! et je jure qu'on ne m'y reprendra plus ... me voilà ... major en train de faire le ménage des chambres comme un simple soldat ... j'ai fait ce que j'ai pu et quand le civil est revenu pour voir il m'a repris les chambres ... j'ai eu le papier signé ("certificat de bien vivre" que l'on appelait ça )
OUF !!!
Les périodes bloquées suivantes (CM2 et CAT2) j'ai rédigé mes notes de services différemment ... je ne prenais plus les chambres en compte et je désignais un régiment responsable de cette logistique .. je m'en suis bien mieux porté !!!
J'ai quitté l'OMA où je n'étais vraiment pas à ma place ... je n'avais aucunes compétences informatiques et je travaillais selon ce que l'on m'avait appris sur le terrain ... il ne faut pas confondre informatique et bureautique !!!
Je suis affecté au bureau logistique depuis le 1° janvier et déjà les premières missions arrivent .. je dois être performant pour faire oublier mes défauts en informatiques ... je sais ce que je vaut et "je vais leur montrer !!!"
Mission : organisation de la période bloquée des candidats au concours EMIA (Ecole Militaire Inter Armes) ... J'ai une trentaine de candidats qui vont recevoir des cours pendant une semaine ... Nous avons choisi de nous installer au 501°/503° Régiment de chars ce combat à Mourmelon pour les salles de cours et les candidats qui sont issus de tous les régiments de Champagne Ardennes seront logés au camp de Mourmelon ...
Il me faut prendre en compte les chambres et installer les salles de cours ... dans ma note de service d'organisation j'ai demandé à ce que le 40° RA de Suippes qui est à deux pas de Mourmelon me fournisse un sous officier pour m'aider dans ma tâche ... C'est un sergent chef qui a été désigné ... je lui donne les consignes et je ne le reverrais qu'à la fin de la semaine ... Un major et un sergent chef ça devrait faire l'affaire ...
Je dois loger aussi les professeurs qui vont donner les cours (mathématiques, technologie, Histoire et Géographie et langues )
C'est une grosse organisation ... mais je suis jeune dans ce métier d'organisateur de périodes bloquées et je vais me faire avoir ...
La semaine se passe parfaitement ... les candidats (des sergents, sergent chef et lieutenant sous contrat) sont heureux de pouvoir se perfectionner afin de passer leur concours dans les meilleurs conditions possibles ... certains prendront de la hauteur et pour vous dire ... quelques année plus tard j'en ai revu que étaient lieutenant colonel prêts à aller commander un régiment ... ils sont tous venus me saluer et surtout me remercier de les avoir aidé dans leur préparation ...
La semaine se termine... il me faut faire la visite des chambres ... nous sommes vendredi et je dois les rendre aux personnels civils responsables des casernements l'après midi ...
Le matin, je suis surpris de ne pas voir le Chef de Suippes ... je l'appelle au téléphone .. il arrive péniblement et manifestement sur bouclé par le travail qu'il a dans son régiment ... je luis dit que c'est bon et que je me débrouillerais sans lui ... après tout rendre des chambres ce n'est pas sorcier .. tout le monde est parti, je reste seul à attendre le civil qui reprend les chambres ...
Il arrive et tout de suite me dit qu'il ne reprend rien ... il y a des traces de cirage sur les tabourets et qu'il ne reprendra que quand ce sera propre ... Comment enlever ces traces ? il me conseille l'alcool à brûler ... Je cours en ville dans une épicerie , j'achète de l'alcool à brûler ... j'ai plein de tabourets à nettoyer ! et je jure qu'on ne m'y reprendra plus ... me voilà ... major en train de faire le ménage des chambres comme un simple soldat ... j'ai fait ce que j'ai pu et quand le civil est revenu pour voir il m'a repris les chambres ... j'ai eu le papier signé ("certificat de bien vivre" que l'on appelait ça )
OUF !!!
Les périodes bloquées suivantes (CM2 et CAT2) j'ai rédigé mes notes de services différemment ... je ne prenais plus les chambres en compte et je désignais un régiment responsable de cette logistique .. je m'en suis bien mieux porté !!!
dimanche 16 octobre 2016
L'adjudant de Mourmelon
8° Régiment d'Infanterie Noyon ...
Je suis adjoint à l'officier d'ordinaire depuis un an ... j'ai bien pris en compte mon emploi ... il faut s'habituer à de nouveaux collègues, à de nouvelles règles données par notre officier et aux nouvelles techniques de fabrication des plats (commandes, réceptions, conservation ... )
Mais l'ordinaire d'un régiment ne se résume pas à être un restaurant au quartier ... ce doit être aussi un point de restauration quand le régiment part en camp... Et cette fois le régiment doit partir à Mourmelon .. pour nous c'est toute une expédition... un mois avant il faut faire un plan d'approvisionnement en fonction des effectifs que nous aurons à nourrir au camp et passer les commandes aux fournisseurs .. leur demander de nous livrer quand nous seront présents à Mourmelon ... Il ne faut pas oublier ceux qui restent à Noyon (tout le monde ne part pas )
Je suis donc désigné pour aller à Mourmelon avec mon Lieutenant ... l'autre sergent chef (je suis encore chef ) restera en base arrière pour s'occuper des soldats qui ne partent pas en camp... L'ordinaire sera coupé en deux pendant les 3 semaine d'exercices ...
Cette fois nous allons innover... dans nos salles à manger nous avons passé un marché avec la société Coca Cola qui nous a installé gratuitement des distributeurs de boissons au bout de nos chaines de distribution... il y a des fanta, des coca, de la bière et de l'eau plate ... Il suffit au soldat d'appuyer sur un bouton et son verre se rempli automatiquement de la boisson qu'il a choisie... ça évite toutes les manipulations de cannettes !
Pour le camp, le représentant de Coca nous propose les même distributeurs qu'il nous installera dans nos locaux à Mourmelon .. nous acceptons et ça nous délivre du poids des cannettes à transporter ...
Au camp, ce n'est pas de tout repos ... il n'y a pas de nuits ... ce sont des nuits blanches... j'ai un lit picot installé dans le bureau et je gère en fonction des arrivées des soldats qui viennent manger à toute heure ... c'est "le guerre"
Au bout d'une semaine je suis sur les genoux ... et il me faut encore tenir deux semaines ... nous avons quand même 800 soldats à nourrir par repas !
Ma fatigue va être récompensée .... ça fait 7 années que je suis sergent chef ... et je ne suis toujours pas inscrit au tableau d'avancement ... pour être désigné il me faudrait passer mon CM2 et comme je l'ai expliqué par ailleurs il ne fallait plus me parler d'examens... La seule possibilité pour moi serait de passer à l'ancienneté et non à la notation ... pour passer à l'ancienneté il faut vraiment être ancien ... et je me doutais que ce serait très long pour moi ...
Un matin le lieutenant colonel P. colonel adjoint du régiment est venu nous voir aux cuisines ... c'est un évènement de le voir en plein exercice ... Il m'appelle de loin et me dit "vous êtes encore caché derrière un fourneau !" Il s'approche de moi et me dégrade ... mes galons de Chef ne sont plus sur mon treillis... à la place il y met un galon d'adjudant et me fait l'accolade pour me féliciter ... "vous venez de passer adjudant à l'ancienneté" !!!
Hourra !!! pour moi !!! 7 ans que j'attends !
La fin du camp sera léger pour moi... adjudant dans un régiment c'est quand même quelque chose ... je me souviens du petit Francis qui est arrivé à Verdun 12 ans plus tôt et qui ne savait même pas qu'un adjudant ça existait !!! que de chemin parcouru !!!
samedi 15 octobre 2016
RMT, un régiment qui recrute
Vous avez servi une première fois au Régiment de marche du Tchad entre 2010 et 2012 comme chef des opérations. Comment avez-vous trouvé ce régiment à votre retour en tant que chef de corps ?C’est un régiment d’infanterie moderne, qui a beaucoup évolué à la fois dans ses infrastructures, qui se sont adaptées, mais aussi sur le plan opérationnel. Aujourd’hui, le RMT est l’un des régiments d’infanterie les plus modernes, doté du VBCI (le véhicule blindé de combat d’infanterie), des outils de simulation et du système Felin (fantassin à équipements et liaisons intégrés). Il a aussi vu la création d’une cinquième compagnie.
C’est un régiment d’un millier d’hommes qui a le vent en poupe et qui participe à la restructuration de l’Armée de terre, dont les effectifs vont remonter en puissance. C’est un effort sans précédent depuis 1974, et notre régiment y apportera sa contribution. L’objectif pour le RMT est en effet d’incorporer plus de 500 jeunes d’ici la fin de l’année 2017. Son effectif total sera ainsi porté à environ 1200 hommes. Cette politique d’incorporation a été engagée dès le mois d’août et va s’étaler sur la durée, à la fois au niveau de l’active que de la réserve.
L’incorporation de 500 jeunes
Vos prédécesseurs comme chefs de corps ont eu à gérer notamment le déménagement et l’installation du RMT en Alsace, les arrivées du VBCI et du système Felin, l’aménagement d’outils de simulation et d’infrastructures d’entraînement… Quels sont les projets que vous allez porter ?Il y a le recrutement, dont nous venons de parler, et l’aspect opérationnel. Le régiment est engagé dans l’opération Sentinelle et, cet été, après l’attentat de Nice, ce sont 200 de ses hommes qui ont été rappelés, dont certains qui rentraient de Centrafrique, pour participer à ce dispositif. Aujourd’hui, l’équivalent de deux compagnies est présent en région parisienne dans le cadre de Sentinelle, et cet effort va perdurer.
En ce qui concerne les opérations extérieures, nos hommes sont rentrés de Centrafrique, de Guyane et du Sud-Liban à la fin de l’été, et il n’est pas prévu que le régiment soit à nouveau projeté sur des opérations extérieures avant la fin de l’année 2017.
Cela va nous laisser un an pour recruter, assurer l’instruction de ces jeunes, et pour reprendre un cycle de préparation et d’entraînement sur le site et en terrain libre dans la région, dans la perspective des prochaines missions qui nous seront confiées.
Maintenant il faut bien se dire qu’une mission comme Sentinelle est très proche d’une mission extérieure.
Six ans après l’arrivée du RMT en Alsace, en provenance de Noyon, comment appréciez-vous l’intégration du RMT dans la région ?C’est un axe d’effort très important pour moi que de maintenir et de continuer à renforcer les liens qui unissent le régiment et la région. L’accueil est excellent ici en Alsace, chaque compagnie est jumelée avec des communes de la région et le régiment est jumelé avec la Ville de Mulhouse. Depuis un an, le régiment a été très sollicité par les missions dans lesquelles il a été engagé, mais nous allons nous efforcer de renouer les contacts avec nos interlocuteurs locaux. Avec les élus, avec les entreprises de la région aussi pour envisager avec elles le reclassement de ceux qui nous quittent et les accompagner dans leur sortie de l’armée.
Quels sont les autres projets du régiment ?Le programme Scorpion (*) ne concernera pas le régiment dans un premier temps. Nous allons continuer à travailler à la maîtrise du VBCI et du système Felin. Sinon, au niveau des infrastructures, un nouveau bâtiment a été réalisé pour l’accueil de la cinquième compagnie, et un autre nouveau bâtiment est en projet avec 98 nouvelles places d’hébergement ; le chantier devrait démarrer dans un an. Le régiment poursuit par conséquent son installation.
(*) Intégré dans le projet Armée de terre 2020, Scorpion vise à renouveler, à compter de 2018, les capacités du combat de contact autour de deux plateformes : le VBMR (Véhicule blindé multi rôle) Griffon et l’EBRC (Engin blindé de reconnaissance et de combat) Jaguar. Ce projet cible également l’unique système d’information du combat Scorpion (Sics) pour la mise en réseau de tous les systèmes produisant un effet tactique sur le terrain. Scorpion intègre également la rénovation du char Leclerc et prend en compte d’emblée le système de préparation opérationnelle (simulation) et le soutien.
Un jour ordinaire au CO
Mostar Etat Major de la DMNSE G3 CO ...
Je reviens sur mon mandat de Mostar ... Non je n'ai pas fait le commando, mon arme était à l'armurerie et mes munitions dans le coffre de mon chef de CO ... mais j'avais l'impression d'être sur le terrain avec mon armement tant les "choses" bougeaient en Bosnie dans le secteur surveillé pas la DMNSE...
Moi qui étais à l'écoute de toutes les informations pour pouvoir remplir ma mission de compte rendu journalier ... je voyais tout, j'entendais tout, je rendais compte de tout ...
Une maison brûle dans le secteur... nous nous ruons sur la carte d'état major pour connaître la zone de responsabilité de quelle brigade ... cette fois c'était sous la responsabilité de la brigade espagnole ... les officiers du CO rédigent un FRAGORDER (FRAGO).. c'est adressé à la brigade espagnole qui recevra les ordres nécessaires à l'envoi de forces ... il faut protéger les habitant car il semble que l'incendie soit criminel ... guerre ethnique ... de mon côté je mets à jour mon CRQ .... l'échelon supérieur .. état major de l'OTAN, ministère de la défense française seront servis pour le soir même ... j'imagine les états majors supérieurs travailler sur ces comptes rendus et les points de situation faits aux généraux commandant les armées et l'OTAN...
Plus tard une jeune enfant est renversée par un véhicule blindé italien ... branle bas de combat ... où se situe l'accident ? nous n'avons pas la couverture cartographique installée ... je dois aller chercher les cartes .. les assembler et les accrocher au mur du CO ... les officiers du CO se ruent sur la carte ... on dessine dessus, on y met le logo de l'accident, on prend les coordonnées exactes et on rédige un FRAGO qui donnera l'autorisation aux italiens d'intervenir... on fait déplacer un hélicoptère médicalisé pour l'évacuation de l'enfant ... Et le CO attend les comptes rendus ...
Pour ma part je mets à jour ma carte sur le SICF (je suis aussi opérateur SICF du CO ) je place l'incendie et l'accident sur ma carte numérisée et ce soir ces élément figureront sur le message SICF du CO ...
Je dois être à l'affut de tout ce qu'il passe ... on inaugure ce matin la ligne de train entre Sarajevo et Mostar .. le premier train est parti de bonne heure ... malheureusement il écrase un berger serbe sur son passage .. ce dernier ne savait pas qu'un train devait passer ce jour là ...
Encore des comptes rendus ... le général de la DMSE devra rendre compte de cet accident lors de la vidéo conférence du jour ... tout doit être parfait pour cette VTC...
On se renseigne aussi sur les opérations en cours .... une opération nommée " CHICO" est en cours ... cette opération consiste à enlever un obus figé dans un mur d'immeuble ... il faut sécuriser les alentours pendant l'opération... nous attendons le compte rendu de fin d'opération par les démineurs ...
Un avion en difficulté demande à atterrir sur l'aéroport de Mostar qui se trouve dans le camp... il nous fait gérer cet incident ...
La journée ne se terminera qu'à la nuit tombée quand tous les compte rendu seront expédiés ...
Le lendemain sera un autre jour avec l'arrestation de criminels de guerre et autres opérations ...
vendredi 14 octobre 2016
Cauchemar en Argonne
Etat Major de la 10°Division Blindée Chalons en Champagne
Mon affectation à l'EM de Chalons avait été décidée depuis longtemps ! Le colonel L. chef d'état major m'avait téléphoné chez moi en Allemagne pour m'interroger sur ma carrière et mes motivations pour avoir demandé cette mutation... à la fin de l'entretien il m'a demandé si je n'avait rien contre l'informatique et à ma réponse négative il m'a répondu "vous êtes vendu" ce qui signifiait que j'étais accepté à l'EM 10°DB.
Je n'avais rien contre l'informatique .. je suis pour le progrès mais je ne pensais pas que c'était si difficile ... entre se servir d'un ordinateur et être sous officier système dans un état major c'est différent... j'étais donc affecté à l'OMA!
Pour commencer j'ai été envoyé à Auch pour un stage de 15 jour .. pour apprendre et maitriser le SATEM... Le SATEM était un logiciel d'aide aux travaux d'état major ... (Système d'Aide aux Travaux d'état Major ) C'était office adapté à l'armée ... Tous les ordinateur de bureau de l'état major étaient reliés et fonctionnaient avec ce logiciel !
Mais à l'OMA, il n'y avait pas que le SATEM... il y avait aussi le SICF...(Système d'Information du Commandement des Forces)
Et le SICF, lui sortait sur le terrain pour les exercice ...Pour simplifier mon explication c'était des ordinateurs avec des cartes numérisées sur lesquelles on posait des logos des rorces en présences sur le terrain et à l'aide de cette carte on pouvait créer un message qui retransmettait la position des forces et ainsi rendre compte à l'échelon supérieur qui d'un clic avait devant lui la carte identique à celle du CO de l'état major ...
Mais sur le terrain il fallait tous installer, tout cabler avec de cables RVB et autres ... relier les ordinateurs ensemble avec des branchements ethernet.
Un matin d'automne j'ai participé à mon premier exercice de sous officier système SICF...
J'avais un camion avec tous mon matériel informatique ... un groupe électrogène pour faire fonctionner le système sur le terrain ...La nuit était noire en forêt d'Argonne ... et mes ordinateurs installés et cablés dans le CO, il me fallait alimenter le tout ... quand j'ai mis en marche le groupe électrogène, j'ai vu une grande lumière bleue au "cul" du camion système ... tout avait disjoncté !!!
J'étais malheureux .. seul dans le noir et personne pour me conseiller ou me donner un coup de main ... heureusement les transmetteurs avaient le rita (Le téléphone portable avant qu'il n'existe chez les civils) J'ai pu téléphoner à mon capitaine qui était à l'emplacement de l'autre CO... ce dernier est venu me dépanner ... il a passé une partie de la nuit à réparer le boitier à fusible du camion ... et vers 4h du matin, tout marchait ! ouf !!! et ce n'était pas fini car le SICF fonctionne sous Unix ... et il me fallait maitriser ce langage ... je ne suis pas informaticien !
Imaginez un major de l'armée française presqu'en pleurs car il ne parvenait pas à accomplir sa mission dans une forêt noire ... Ce fut pour moi le pire de mes cauchemars à l'armée ... j'en ai eu mais comme celui ci .. jamais ... Et je me suis aperçu que je n'étais pas doué pour l'informatique ... car derrière l'écran il y a de la technique, de l'électronique et des fusibles et tout et tout ... pauvre de moi à cette époque ... !!!
jeudi 13 octobre 2016
Six soldats français légèrement blessés au Mali
Six mois après la mort de trois soldats français au Mali suite à l’explosion d’une mine, le même scénario funeste a bien failli se répéter. Six soldats français ont été légèrement blessés dimanche dans la région d’Abeïbara au nord du Mali par une mine ou un engin explosif artisanal (IED), a annoncé jeudi le porte-parole des armées, le colonel Patrick Steiger. « Deux véhicules blindés ont sauté [sur] ou déclenché […] un IED ou une mine. Il y a eu six soldats légèrement blessés », a-t-il déclaré lors du point de presse hebdomadaire de la Défense.
>> A lire aussi : Deux soldats français morts des suites de leurs blessures après l'explosion d'une mine au Mali
« Ils ont été pris en charge. Leur bilan est aujourd’hui rassurant », a ajouté la porte-parole du ministère de la Défense, Valérie Lecasble, sans plus de précisions. Les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en ont été en grande partie chassés à la suite de l’intervention militaire française Serval en 2013
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et de l’ONU (Minusma). Un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes a été signé en mai-juin 2015, mais son application accumule les retards.
L’opération française Barkhane contre les djihadistes, qui s’étend sur cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), va procéder à une « montée en gamme » avec la fin de la saison des pluies, a déclaré le colonel Patrick Steiger. Elle va recevoir des hélicoptères de combat, quatre avions de chasse supplémentaires à N’Djamena - où trois sont déjà stationnés - et des canons d’une portée de 40 kilomètres.
« Nous sommes à la fin de la saison des pluies, avec une reprise de la mobilité sur le théâtre qui peut être exploitée par tous », a souligné Patrick Steiger. « Ceci génère un surcroît d’activité pour Barkhane et ses partenaires afin de maintenir la stabilité dans la région et de permettre d’asseoir l’accord de paix et de réconciliation. »
Selon lui, « il y a des avancées objectives » dans la mise en œuvre de cet accord, avec notamment le début de patrouilles mixtes, appuyées par Barkhane, entre forces maliennes, groupes armés progouvernementaux et ceux de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg).
http://www.20minutes.fr/dossier/mali
>> A lire aussi : Deux soldats français morts des suites de leurs blessures après l'explosion d'une mine au Mali
« Ils ont été pris en charge. Leur bilan est aujourd’hui rassurant », a ajouté la porte-parole du ministère de la Défense, Valérie Lecasble, sans plus de précisions. Les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en ont été en grande partie chassés à la suite de l’intervention militaire française Serval en 2013
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et de l’ONU (Minusma). Un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes a été signé en mai-juin 2015, mais son application accumule les retards.
L’opération française Barkhane contre les djihadistes, qui s’étend sur cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), va procéder à une « montée en gamme » avec la fin de la saison des pluies, a déclaré le colonel Patrick Steiger. Elle va recevoir des hélicoptères de combat, quatre avions de chasse supplémentaires à N’Djamena - où trois sont déjà stationnés - et des canons d’une portée de 40 kilomètres.
« Nous sommes à la fin de la saison des pluies, avec une reprise de la mobilité sur le théâtre qui peut être exploitée par tous », a souligné Patrick Steiger. « Ceci génère un surcroît d’activité pour Barkhane et ses partenaires afin de maintenir la stabilité dans la région et de permettre d’asseoir l’accord de paix et de réconciliation. »
Selon lui, « il y a des avancées objectives » dans la mise en œuvre de cet accord, avec notamment le début de patrouilles mixtes, appuyées par Barkhane, entre forces maliennes, groupes armés progouvernementaux et ceux de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg).
http://www.20minutes.fr/dossier/mali
Challenge du sport à Baden Baden
Etat Major du 2° Corps d'Armée Bade Baden
Bureau Finances Budget
Je suis arrivé dans ce bureau car mon ancien chef de corps du 8°RI (le colonel R.) m'a recruté à Baden...
Il était à l'époque sous chef d'état major ORG/LOG et quand il est passé à la DPMAT pour le plan annuel des mutations, il a vu que j'étais l'un des cadres ayant demandé à être affecté à Baden Baden ... il a tout de suite accepté ma mutation au Corps d'Armée.. Dommage pour moi, quand je suis arrivé, le colonel R. étais parti vers une autre affectation...
Donc j'ai été accueilli par son successeur et c'est là que je me suis aperçu que j'étais précédé par une solide réputation d'homme de budget !
Mais les finances à Baden ce n'était pas que des chiffres... c'était le sport .. ce bureau avait la réputation d'étre le bureau le plus sportif de l'état major et les colonels chefs du bureau successifs entretenaient cette réputation... donc, nous nous devions d'être très en forme et nous entrainer régulièrement ... 3 matins par semaine dans une ambiance conviviale ...
Cette réputation de bureau sportif était évalué une fois par an au challenge sportif de l'état major ... trois épreuves... un cross, une course d'orientation et un tournoi de volley ball...
Pour le cross seuls les militaires du bureau participaient ... et nous nous en sortions toujours avec les honneurs .. nous avions un capitaine féminin très forte qui battait les hommes sur ces parcours vallonnés... même moi j'étais battu mais nous la connaissions, elle était vraiment forte...
Pour la course d'orientation, on courrait par binôme ... j'avais choisi de courir avec madame D. l'employée civile de la 2° section ... c'était l'épouse d'un major à la retraite et, elle même n'était pas loin de le rejoindre... elle courrait bien et nous avons terminé premier binôme mixte de la compétition ... (j'ai appris dernièrement que le mari de mon ancienne collègue, le major D. état décédé ... j'adresse ici à madame D. Françoise mes plus sincère condoléances ... nous nous sommes perdus de vue...)
Enfin nous avons participé au tournoi de volley ... ce n'est pas un sport que je pratiquais ... moi c'était plutôt football et handball ... mais j'ai eu des souvenirs de mes parties de volley lors de mes vacances sur les plages de l'Atlantique (au Pyla ) et j'étais un spécialiste des engagements ... j'engageais comme un tennisman ... si bien qu'en face il fallait être fort pour récupérer mes ballons ...
Nous avons gagné tous nos match dont un mémorable contre l'antenne logistique au cours duquel j'ai pris un malin plaisir à faire souffrir un de mes camardes de cours des majors ...
Ce sont des petit plaisirs comme ça qu'on s'offre en sport ... battre un camarade ... ça entretient l'amité la compétition !!!
Je suis resté quatre ans au Corps d'Armée et le bureau Finances Budget, avec de colonels chefs de bureau différents, a gagné le challenge quatre fois ... je n'ai donc pas failli à la mission que m'avaient donnée mes chefs de bureau ...
Après mon départ, le bureau a du éclater car la réorganisation de l'armée de terre supprimait les FFA et l'était major devenait celui des FFSA et n'avait plus les mêmes missions ...
Bureau Finances Budget
Je suis arrivé dans ce bureau car mon ancien chef de corps du 8°RI (le colonel R.) m'a recruté à Baden...
Il était à l'époque sous chef d'état major ORG/LOG et quand il est passé à la DPMAT pour le plan annuel des mutations, il a vu que j'étais l'un des cadres ayant demandé à être affecté à Baden Baden ... il a tout de suite accepté ma mutation au Corps d'Armée.. Dommage pour moi, quand je suis arrivé, le colonel R. étais parti vers une autre affectation...
Donc j'ai été accueilli par son successeur et c'est là que je me suis aperçu que j'étais précédé par une solide réputation d'homme de budget !
Mais les finances à Baden ce n'était pas que des chiffres... c'était le sport .. ce bureau avait la réputation d'étre le bureau le plus sportif de l'état major et les colonels chefs du bureau successifs entretenaient cette réputation... donc, nous nous devions d'être très en forme et nous entrainer régulièrement ... 3 matins par semaine dans une ambiance conviviale ...
Cette réputation de bureau sportif était évalué une fois par an au challenge sportif de l'état major ... trois épreuves... un cross, une course d'orientation et un tournoi de volley ball...
Pour le cross seuls les militaires du bureau participaient ... et nous nous en sortions toujours avec les honneurs .. nous avions un capitaine féminin très forte qui battait les hommes sur ces parcours vallonnés... même moi j'étais battu mais nous la connaissions, elle était vraiment forte...
Pour la course d'orientation, on courrait par binôme ... j'avais choisi de courir avec madame D. l'employée civile de la 2° section ... c'était l'épouse d'un major à la retraite et, elle même n'était pas loin de le rejoindre... elle courrait bien et nous avons terminé premier binôme mixte de la compétition ... (j'ai appris dernièrement que le mari de mon ancienne collègue, le major D. état décédé ... j'adresse ici à madame D. Françoise mes plus sincère condoléances ... nous nous sommes perdus de vue...)
Enfin nous avons participé au tournoi de volley ... ce n'est pas un sport que je pratiquais ... moi c'était plutôt football et handball ... mais j'ai eu des souvenirs de mes parties de volley lors de mes vacances sur les plages de l'Atlantique (au Pyla ) et j'étais un spécialiste des engagements ... j'engageais comme un tennisman ... si bien qu'en face il fallait être fort pour récupérer mes ballons ...
Nous avons gagné tous nos match dont un mémorable contre l'antenne logistique au cours duquel j'ai pris un malin plaisir à faire souffrir un de mes camardes de cours des majors ...
Ce sont des petit plaisirs comme ça qu'on s'offre en sport ... battre un camarade ... ça entretient l'amité la compétition !!!
Je suis resté quatre ans au Corps d'Armée et le bureau Finances Budget, avec de colonels chefs de bureau différents, a gagné le challenge quatre fois ... je n'ai donc pas failli à la mission que m'avaient donnée mes chefs de bureau ...
Après mon départ, le bureau a du éclater car la réorganisation de l'armée de terre supprimait les FFA et l'était major devenait celui des FFSA et n'avait plus les mêmes missions ...