lundi 31 octobre 2016

Journée d'instruction à Folembray

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CM 287 Folembray
Dans ce centre mobilisateur, j'étais trésorier, officier budget, responsable du point de cuisson, des matériels de couchage et d'habillement et des économies d'énergies... et des sports...ça faisait beaucoup !
Mais j'avais un autre responsabilité dont je n'ai jamais parlé car ce n'était pas tous les jours ... les soldats du CM sont des militaires.. ils doivent donc être instruits et doivent effectuer leur tir de combat régulièrement ... nous devions mettre à jour leur carnet d'instruction en vue de leur fin de service ... de plus ils devaient être en mesure de servir, comme on dit à l'armée.. "en tout temps et en tout lieu"
Quand il y avait un tir de programmé par le capitaine du bureau instruction de CM, j'étais mis à contribution... les tirs s'effectuaient au stand de tir lourd de Margival et comme entrainement j'emmenais les soldats en marche de Folembray à Margival ...Nous ne prenions pas la route bien sur .. tout se passait dans les forêts et sur des pistes.
De Folembray nous allions jusqu'au Rond d'Orléans à 4 kms et de là nous nous enfoncions dans la forêt de Saint Gobain ... quand il saisait beau ça allait ...mais quand il pleuvait c'était plus pénible ... moi j'avais l'habitude des ces marches avec toutes celles que j'ai effectuée au cours de ma carrière ...
De la forêt de Saint Gobain nous rattrapions Coucy la ville, Leuilly sous Coucy puis Terny Sorny pour la descente sur Margival.. la ferme de Montgarny et enfin le stand de tir...
Nous étions attendus par le capitaine qui était le directeur de tir...  
Il y a un principe que j'ai toujours adopté pour ces journées d'instruction... ne jamais laisser les soldats inactifs... mais pendant un tir les soldats qui ne sont pas au pas de tir ... attendent leur tour et sont inactifs... Je devais donc leur donner une occupation ... le programme était donc : lancement de grenades et démontage, remontage des armes ... Chacun devait savoir démonter, nettoyer et remonter le FAMAS...
Pendant le tir, il me fallait aussi veiller au ramassage des étuis de tirs.. en tant qu'ancien munitionnaire je savais que nous n'avions pas le droit d'en perdre ....
Et à la fin du tir... il fallait comptabiliser les munitions restants et les étuis ramassés ... ça durait parfois longtemps car il fallait chercher encore quand il en manquait trop ...
Avant de repartir sur Folembray, je m'amusais à passer da s le village de Margival ... histoire de sentir mon village de l'époque et de peut être rencontrer un camarade... un jour j'ai croisé Jeannot mais il était sur son tracteur et était pressé ... Il m'a fait juste un signe de la main en nous croisant ...
Nous devions rentrer à pied ... donc je pressais le pas pour rentrer de bonne heure à CM...
20 kms à pied pour des militaires, c'est rapidement effectué... nous ne devions pas non plus oublier de nous arrêter pour manger nos rations ...
A l'arrivée, c'était ce que l'on appelle "remise en condition" c'est à dire douche et nettoyage des armes ... le capitaine passait la revue d'armes .. j'étais dispensé de cette tâche car le travail de trésorier m'attendais .. je devais préparer mon signataire et aller faire signer mon courrier au chef de centre ...
Ces journées revenaient une fois par mois .. et en tant que moniteur commando j'étais désigné d'office !!!!

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