mercredi 30 avril 2014

Centrafrique : la force de l'UE déployée à Bangui

La force de l'Union européenne en Centrafrique a été déclarée mercredi opérationnelle et a commencé à assurer la sécurité de l'aéroport de Bangui, a-t-on appris de source européenne. Les soldats de la mission Eufor-RCA ont pris le relais de ceux de la force française Sangaris, jusqu'à présent chargés de la protection de l'aéroport M'Poko, le seul de la capitale centrafricaine. Eufor-RCA est actuellement composée d'environ 150 hommes, essentiellement des militaires français issus de Sangaris et de soldats du contingent estonien.

800 hommes dépêchés

La force montera progressivement en puissance jusqu'à compter en juin 800 hommes, dépêchés notamment par la Géorgie et plusieurs pays de l'UE comme l'Espagne, la Finlande ou l'Italie. La France y joue un rôle prépondérant en étant sa "nation-cadre", avec plusieurs centaines d'hommes dont le commandant, le général Philippe Pontiès, présent à Bangui mercredi. Eufor-RCA est d'abord chargée de sécuriser la zone de l'aéroport M'Poko, qui accueille un vaste camp de personnes déplacées par le conflit, avant d'élargir ses missions à deux quartiers de la capitale. Son mandat a été fixé à six mois.
La formation de cette force, annoncée en décembre, a été plus longue que prévu en raison de la réticence de nombreux États européens à y participer alors que se déclenchait la crise en Ukraine. Le général Pontiès avait appelé début avril les 28 pays de l'UE à un effort supplémentaire afin que les effectifs atteignent un millier d'hommes.

"Environnement stable et sécurisé"

Il avait indiqué que la mission était compliquée à mettre sur pied sur le plan logistique en raison de la situation géographique enclavée de la Centrafrique et du manque d'infrastructures pour loger les soldats. Eufor-RCA a été lancée dans le cadre de la résolution 2134 du Conseil de sécurité des Nations unies et vise, en appui de la Misca, la force de l'Union africaine , à contribuer au "rétablissement d'un environnement stable et sécurisé" à Bangui.
Son déploiement intervient alors que les violences persistent avec des attaques de villages et des embuscades visant la population musulmane. L'ONU a autorisé début avril le déploiement d'environ 12 000 Casques bleus mais celui-ci ne devrait pas intervenir avant septembre.

http://www.lepoint.fr/afrique/actualites/centrafrique-la-force-de-l-ue-deployee-a-bangui-30-04-2014-1818045_2031.php

Camerone : Des étrangers au service de la liberté

Aujourd'hui célébration du 151e anniversaire de Camerone
Le combat de Camerone s’est déroulé le 30 avril 1863 dans le cadre de l’intervention française au Mexique. Au cours de ce combat, 65 légionnaires se sont trouvés opposés à une armée de 2 000 mexicains. Après onze heures d’une résistance acharnée, seuls, un officier et cinq légionnaires, formant le dernier carré, étaient encore en état de combattre. À court de munitions, encerclés de to...
utes parts, ils ont encore trouvé la force de charger l’ennemi à la baïonnette. Héroïques, les légionnaires se sont sacrifiés une journée durant pour permettre à un convoi logistique transportant 3 millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions, de ravitailler les forces françaises à Puebla. La mission a été remplie.
Considéré comme le fait d’armes le plus célèbre de la Légion étrangère, ce combat symbolise la force d’intégration de la Légion étrangère et ses valeurs qui sont le caractère sacré de la mission, la fidélité à la parole donnée au service de la France et la communauté de destin choisie et acceptée par tous.
Alors que la France commémore le centenaire de la Grande Guerre, la Légion étrangère entend rendre hommage à tous les étrangers qui, dès 1914, se sont engagés dans ses rangs pour combattre dans le camp de la liberté et écrire des pages magnifiques d’héroïsme.

Val-de-Marne : Thierry Marx régale les légionnaires à Fontenay-sous-Bois

Avez-vous déjà goûté le «Hamburger Thierry-Marx» ? Il est servi en ce moment même au Fort de Nogent, à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Alors que les légionnaires fêtent le 151 e anniversaire de la Bataille de Camerone, le grand chef , juré star de l’émission Top chef, leur prépare une spécialité : «Un burger à base de viande AOC et de pain fait maison. 
» De quoi régaler les soldats et leur famille, jusqu’à jeudi soir, mais aussi tous les visiteurs. Comptez 10 € pour une formule avec boisson et dessert (une tarte tropézienne). «C’est légion, c’est super bon», jure un Képi blanc en pleine dégustation.

Thierry Marx, qui a passé son adolescence à Champigny-sur-Marne avant d’intégrer la Légion étrangère pour trois ans, ne boude pas son plaisir : «C’est un grand moment de camaraderie, on est entre nous ici ! Il faut absolument faire découvrir cet univers exceptionnel.» C’est la raison pour laquelle le Groupement de recrutement de la Légion étrangère ouvre ses portes deux jours durant à Fontenay. Parcours commando, exposition de timbres, jeux olympiques miniatures, chasses aux trésors ou chamboule-tout : il y en a pour tous les goûts.
Le bal du légionnaire débutera à 22 heures ce mercredi. Les plus chanceux auront peut-être droit à une danse avec la toute nouvelle Miss képi blanc. La belle de l’année doit être élue à 19 h 30.
Jusqu’à 21 heures jeudi. Boulevard du 25-Août-1944 à Fontenay-sous-Bois. Entrée libre

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/thierry-marx-regale-les-legionnaires-a-fontenay-sous-bois-30-04-2014-3807237.php

Tous les chefs d'état-major européens présents à la Légion

Événement imprévu à la cérémonie de Camerone de la Légion : autour du chef d'état-major de l'Armée de Terre, le général d'armée Ract Madoux qui évoque actuellement le combat des 65 légionnaires morts héroïquement il y a 151 ans, sont réunis huit chefs d'état-major des armées de terre des pays européens dont quatre vont être décorés avec des légionnaires blessés au combat. Ils étaient réunis en session de travail à Marseille et ont été invités

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/2859894/tous-les-chefs-detat-major-europeens-presents-a-la-legion.html

Défense. Quatre cents marins russes attendus le 1er juin à Saint-Nazaire

Ils se formeront au maniement d'un porte-hélicoptères en construction chez STX. Le contrat signé avec la Russie s'applique, malgré les tensions internationales.

En pleine tension diplomatique entre la Russie et l'Occident, Saint-Nazaire se prépare à voir débarquer 400 marins russes. Leur arrivée est en effet annoncée pour le 1er juin. Du simple matelot à l'officier, ces deux équipages au complet rejoindront le port, à bord d'un navire-école de 138 mètres de long, venu de Kronstadt près de Saint-Pétersbourg, le Smolny.Un bateau qui leur servira d'hôtel pour de nombreux mois : ces marins devraient rester jusqu'à l'automne, pour se former à la manipulation du BPC Vladivostok, un porte-hélicoptères de type Mistral dont la construction est en train de s'achever au chantier naval STX.

http://www.ouest-france.fr/defense-quatre-cents-marins-russes-attendus-le-1er-juin-saint-nazaire-2490419

A l’Est de l’Europe, la "police de l’air" est française

Les Rafale ont décollé mardi pour la première fois en Pologne, dans le cadre de la mission de surveillance de l’espace aérien balte que la France vient de débuter, sur fond de crise ukrainienne.
Près du grand hangar de la base militaire de Malbork, au nord de la Pologne, le Rafale fait office de décor, derrière le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Avec une soixantaine de soldats, quatre de ces avions de chasse sont arrivés cette semaine sur le sol polonais pour participer à une mission de surveillance de l’espace aérien des pays baltes – Estonie, Lettonie et Lituanie. Deux des appareils ont même décollé mardi pour la première fois à l’occasion de la venue du ministre.
Si l’Otan coordonne cette "police de l’air" depuis dix ans dans ces trois Etats, dépourvus de défense aérienne, la crise ukrainienne a changé la donne. Face à la pression du voisin russe, l’Alliance transatlantique a demandé un renforcement de ses positions à l’Est du continent. La France a répondu présente au mois de mars pour une mission qui doit durer quatre mois, du 1er mai au 31 août. Au total, ce sont une quinzaine d’appareils des membres de l'Otan qui seront déployés, quatre fois plus qu’en temps normal.

"On n’est pas là pour se battre contre les Russes!"

L’Europe connaît "la crise la plus importante depuis la fin de la guerre froide", a justifié Jean-Yves Le Drian, en présence des soldats français et polonais, du président Bronislaw Komorowski et de son homologue à la Défense Tomasz Siemoniak. Pour la France, il s’agit ainsi d’une opération de "réassurance" pour témoigner de sa solidarité à l’égard de ses partenaires orientaux. Mais aussi de "dissuasion", afin "d’éviter toute intervention néfaste de la Russie" voisine, selon le ministre français de la Défense. A Malbork, l’enclave russe de Kaliningrad n’est en effet située qu’à une heure de route.
Et même si les Occidentaux n’ont officiellement enregistré aucune intrusion récente des forces de Moscou dans le ciel de la Pologne et des pays Baltes, le déploiement de ces renforts fait passer un message au Kremlin. "Nous sommes dans un fonctionnement militaire normal d’appui à des pays situés à côté d’une zone de crise. Nos alliés ont besoin d’avoir un sentiment de sécurité", explique-t-on dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian.
"On n’est pas là pour se battre contre les Russes!", prévient néanmoins le chef d’état-major de l’armée de l’air, Denis Mercier. "Le contexte géopolitique a changé, ce qui fait que nos hommes sont d’autant plus vigilants, mais la mission reste exactement la même". "En ce sens, notre présence n’est en rien une provocation", complète le lieutenant Yann Malard, chef du détachement air et également l’un des cinq pilotes présents mardi à la base de Malbork.

"Le souhait de la désescalade"

Dès cette semaine, lui et les Rafale seront prêts à intervenir 24h/24, à la moindre alerte dans le ciel des pays baltes. Chaque sortie s’effectuera avec deux avions de chasse, pour une patrouille d’1h à 1h30. Le reste du temps durant lequel ils ne composeront pas la "police de l’air", les appareils participeront à des exercices d’entraînement au-dessus de la Pologne. Le coût de la mission est estimé selon le ministère de la Défense "à quelques millions d’euros", bien loin des dépenses des opérations Serval et Sangaris en Afrique.
La France a par ailleurs complété son renfort en Europe de l’Est avec l’avion-radars Awaks, qui effectue depuis deux semaines des vols au-dessus de la Pologne et Roumanie. Paris serait également sollicité par les Etats-Unis et les pays de la région pour mobiliser des moyens supplémentaires, notamment maritimes. Une nouvelle dégradation de la situation ukrainienne pourrait forcer les autorités à revoir rapidement leurs plans. "Nous n’en sommes pas là", a toutefois évacué mardi Jean-Yves Le Drian. "Dans cette affaire, il faut allier fermeté et responsabilité. La fermeté, ce sont les sanctions et la présence militaire que nous manifestons ici. La responsabilité, c’est le souhait de la désescalade, ce qui veut dire notamment la libération des observateurs de l’OSCE", retenus depuis la semaine dernière à Slaviansk, un des bastions des rebelles pro-russes de l’Est ukrainien.
Les Occidentaux espèrent désormais que l’élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai puisse se dérouler dans de bonnes conditions. Dans l’entourage du ministre de la Défense, on reconnait le caractère "imprévisible du déroulé des événements". Tout en soupçonnant Moscou maintenir une situation de tension jusqu’à cette échéance électorale.
 

Mai arrive

30 Avril 1968 Belfort
Le soldat engagé volontaire Francis Praira a terminé son peloton de caporal (CA1)
Les notes qu'il a obtenues sont flatteuses...il faut dire qu'il sort de 5 mois de classes intenses...il passera bientôt caporal ... enfin...il espère...
Attention,  MAI 68 arrive et il va vivre cette période de notre histoire de France de l'intérieur ...Les soldats du 35° RIMéca  seront exemplaires .... par leur tenue ....et leur comportement citoyen...
Vous me suivrez durant ce mois de MAI 68 .... La France a souffert ...nous aussi ... mais nous sommes fiers!!!

Soutenons ensemble les orphelins de la Défense, à Metz, les 31 mai et 17 juin

Une action de soutien aux orphelins de la Défense se déroulera les 31 mai et 17 juin à Metz. Ce double évènement a pour objectif de récolter des fonds qui permettront de financer 150 bourses d’études au profit des orphelins de la Défense.
Organisée sous l’autorité du Gouverneur Militaire de Metz, le général de corps d’armée Patrick Ribayrol, cette manifestation se déroulera en deux temps :
- Tout d’abord une journée de solidarité sera organisée le samedi 31 mai sur la place de la République au cœur de la ville de Metz, de 9h à 20h. Elle se présentera en partie sous forme de présentations statiques et dynamiques sur le thème du "parcours du blessé", avec le soutien d'unités militaires de Lorraine. Des équipements dont le système FELIN (Fantassin à équipements et liaisons intégrés) et le VBCI (Véhicule blindé de combat d’infanterie), seront également exposés au public.
- Ensuite, en point d’orgue à cette opération de solidarité, la musique de l’Arme Blindée Cavalerie se produira le mardi 17 juin à 20h à l’Arsenal de Metz. Ce concert sera un hommage à Adolphe SAX et, en cette année de commémoration de la Grande Guerre, aux poilus de 1914–1918. Une loterie caritative, avec de nombreux lots à gagner, sera également organisée à cette occasion.
 

FILAIN (02). Hommage aux Chasseurs à pied ou Alpins

Une cérémonie est organisée samedi 3 mai en mémoire des chasseurs à pied ou alpins tombés au Chemin des dames
Voici le programme de cet hommage :
10h30 : rendez-vous devant la chapelle Sainte Berthe. Cette cérémonie rendra hommage aux bataillons de Chasseurs, rappel historique des combats des observatoires des 19ème et 27ème bataillons de Chasseurs
11h05 : Malval devant le monument du 2ème BCP hommage aux 2ème et 4ème bataillon de Chasseurs.
11h40 : mémorial de Cerny en Laonnois Hommage à l’ensemble des combattant


http://www.lunion.presse.fr/region/filain-02-hommage-aux-chasseurs-a-pied-ou-alpins-ia231b0n339067

Centrafrique: 22 morts dans une attaque

Vingt-deux personnes dont trois humanitaires de Médecins sans frontières ont été tuées dans l'attaque d'un hôpital à Nanga Boguila, à 450 km au nord de Bangui, par des hommes armés soupçonnés d'appartenir à l'ex-rébellion Séléka, a déclaré lundi un officier de la force africaine Misca.

"Des hommes armés assimilés aux ex-Séléka et aux Peuls ont attaqué samedi en fin d'après-midi un hôpital soutenu par MSF dans la région de Nanga Boguila, tuant au moins 22 personnes, parmi lesquelles trois centrafricains employés de MSF et faisant près d'une dizaines de blessés", a déclaré l'officier à l'AFP. MSF Pays-Bas a confirmé la mort de ses trois collaborateurs.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/28/97001-20140428FILWWW00063-centrafrique-22-morts-dans-une-attaque.php

samedi 26 avril 2014

Centrafrique : accrochage entre soldats français et hommes armés, sept morts

Un accrochage violent entre des soldats français de l'opération Sangaris et un groupe armé jeudi dans un quartier musulman de Bangui a fait sept morts, a indiqué la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) qui n'a pas fait part du nombre de blessés
Trois maisons de la zone ont été «presque complètement endommagées», a fait savoir l'ONU, pour qui la communauté musulmane du 5e arrondissement de Bangui, où l'incident s'est produit, est «très remontée contre les Français» suite à cette riposte «très musclée». La Minusca, qui a pu déterminer la chronologie précise de l'accrochage, confirme que Sangaris a «violemment riposté» durant des échanges de tirs de «toutes sortes de calibres» avec «des éléments non identifiés» et qu'un «soutien aérien» avait été mobilisé. L'armée française n'a pu être jointe pour commenter le rapport onusien.

Vendredi, une source proche de Sangaris avait déclaré que l'armée française, prise à partie, avait riposté. Les combats avaient duré plus de quatre heures, selon un source au sein de la force africaine Misca. Pour le porte-parole de la communauté musulmane du PK5, Abakar Moustapha, l'accrochage avait fait «cinq morts et plusieurs blessés»parmi les habitants du quartier. «Des soldats français inspectaient une maison suspectée d'abriter des armes au quartier camerounais (du PK5) quand ils ont été pris à partie par des jeunes manifestant leur colère», avait-il relaté. «Cette
a dégénéré en échange de tirs entre les Français et certains jeunes armés», avait expliqué le porte-parole.

http://www.leparisien.fr/international/centrafrique-accrochage-entre-soldats-francais-et-hommes-armes-sept-morts-26-04-2014-3797207.php

Saint-Germain-du-Bel-Air. Des brigades de gendarmerie menacées de fermeture

Les brigades de gendarmerie de Saint-Germain-du-Bel-Air mais aussi celles de Salviac ou de Cazals sont menacées de fermeture à moyen terme. Les élus bourians montent au créneau pour infléchir ce mouvement.
Pétitions, motions, mobilisation, pression. Le cocktail est connu. Il est resservi à la sauce bouriane. Plusieurs élus s'émeuvent de l'annonce, à peine voilée, de possibles fermetures de brigades de gendarmerie en Bouriane. Selon nos informations, la brigade de Saint-Germain-du-Bel-Air pourrait fermer ses portes avant le 1er janvier. Un choix serait fait, pour une nouvelle fermeture, entre Salviac et Cazals . C'est non pour les élus. Alain Faucon, nouveau maire de Salviac, ne veut pas en entendre parler : «Après Gourdon, nous sommes la commune la plus peuplée de Bouriane avec 1 300 habitants, rappelle l‘élu. Nous avons une école, des collèges, 250 résidences secondaires. Nous ne nous battons pas contre Cazals mais nous réclamons de la cohérence.»
Le ton est assez semblable du côté de Saint-Germain où la menace semble plus précise. Dans une motion votée jeudi soir, à l'unanimité des élus municipaux de la commune, qui sera proposée aux autres mairies du canton, les termes sont clairs : «Cette évolution est inacceptable. Les conseillers sont surpris de l'absence de concertation en amont de cette annonce, et s'interrogent sur les critères retenus pour envisager cette décision. Ils soulignent que l'absence de forces de sécurité sur le canton traduirait un recul du service public accentuant les inégalités territoriales. Les élus estiment au contraire nécessaire le maintien de la gendarmerie, en particulier pour un besoin de sécurité, avec : une population qui s'accroît régulièrement, plus particulièrement en période estivale avec l'arrivée des résidents secondaires et l'occupation des campings ; et la présence d'écoles et de centre de loisirs sur plusieurs communes du canton.»

Rassemblement aujourd'hui

Les élus citent aussi un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, une vie associative active, des commerces de proximité répartis sur tout le canton, un habitat dispersé, une population majoritairement âgée, une circulation croissante, y compris de poids lourds, vers la RD 820 et les deux accès autoroutiers en direction de Paris et Toulouse, et en sens inverse vers la Dordogne.
Les élus rappellent que «depuis la création de la gendarmerie à Saint-Germain, les gendarmes et leurs familles sont membres à part entière de la vie locale.» Des arguments que le colonel Thiry, le patron des gendarmes lotois, a déjà entendus lors d'un entretien début avril.
Le mouvement prendra un nouveau tour, ce samedi, avec un rassemblement d'élus à 17 heures devant la brigade de Saint-Germain. Mais les gendarmes locaux n'ont rien à craindre. C‘est juste pour leur dire qu'on tient à eux…

«Être encore plus efficace»

Pour Christophe Saint-Sulpice, directeur de cabinet du préfet du Lot, en charge des questions de sécurité, la réflexion en cours vise à «être encore plus efficace en termes de sécurité. Nous devons faire aussi bien en adaptant l'arme de la gendarmerie au maillage du territoire. Nous voulons mettre en place une force qui soit capable de vite se projeter sur tout le territoire. C'est mieux qu'un gendarme assis dans une brigade ouverte quelques heures par jours. Il y a aujourd'hui des endroits plus stratégiques que d'autres. Nous devons tenir compte par exemple des flux de circulation. Mais la décision n'a rien à avoir avec le redécoupage cantonal ou la carte intercommunale.»

Le chiffre : 380

GENDARMES >Dans le Lot. Le chiffre fluctue entre 370 et 380 gendarmes aujourd'hui en mission dans le département. Il est stable depuis quelques années.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/26/1870854-cahors-ils-veulent-tous-garder-leurs-gendarmes.html

AIN. Le brigadier Manaudou à l'honneur à La Valbonne

Florent Manaudou a renouvelé ce vendredi son contrat au 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne
C’est en 2009 que le champion olympique du 50 mètres nage libre aux JO de Londres, originaire d’Ambérieu-en-Bugey, avait signé avec l’armée un premier bail de cinq ans.
Comme la centaine de sportifs de haut niveau de la Défense, Florent Manaudou doit être présent plusieurs fois par an sur le camp militaire.
Remise en condition, parcours du combattant, tir au fusil sont alors au programme de journées presque similaire à celle d’un soldat ordinaire. A ceci près que le nageur n’effectue pas tous les exercices afin de ne pas risquer la blessure.

http://www.leprogres.fr/ain/2014/04/25/le-brigadier-manaudou-a-l-honneur-a-la-valbonne

jeudi 24 avril 2014

Centrafrique: des soldats français tuent 5 hommes

Des soldats français ont tué cinq hommes armés et en ont blessé deux autres dimanche lors d'une opération en Centrafrique, consécutive à une attaque contre des musulmans, a fait savoir aujourd'hui le ministère de la Défense.

Les soldats déployés dans le cadre de l'opération Sangaris sont intervenus à Grimari, une ville située sur la route vers l'est de la Centrafrique, après qu'une dizaine d'habitations ont été incendiées dimanche en début de matinée.

"Les militaires français (...) ont décelé des groupes d'hommes armés, une vingtaine au total, qui les ont pris à partie à plusieurs reprises, de façon coordonnée et à partir de différentes positions", dit le communiqué du ministère. "Ils ont systématiquement riposté à ces attaques et ont permis un retour au calme vers midi", faisant cinq morts et deux blessés parmi les hommes armés.

La République centrafricaine, où la France a lancé l'opération
Sangaris en décembre pour y rétablir la sécurité aux côtés des forces armées locales et faciliter la transition politique, est en proie depuis plusieurs mois à de fortes violences intercommunautaires.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a approuvé le déploiement d'une mission de 12.000 casques bleus d'ici septembre, les 6.000 soldats de la paix dépêchés par l'Union africaine et les 2.000 militaires français déployés ayant échoué à rétablir l'ordre dans le pays.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/24/97001-20140424FILWWW00407-centrafrique-des-soldats-francais-tuent-5-hommes.php

Armée : Pas de clap de fin pour l’opération Serval au Mali

La fin de l'opération militaire visant les groupes djihadistes au Sahel n'est pas à l'ordre du jour...
Pas de compte à rebours pour les troupes françaises engagées au Sahel contre les groupes djihadistes. L’information diffusée ce jeudi matin par RMC selon laquelle l’opération Serval s’achèverait en mai, avant le lancement d’une nouvelle opération, a été démentie ce jeudi après-midi à 20 Minutes par l’état-major des armées. «Je ne vois pas d’où cette information sort, rien n’a été annoncé», s’est étonné son porte-parole, le colonel Gilles Jaron.
Les troupes françaises sont engagées au Mali depuis le 11 janvier 2013, sous mandat de l’ONU. Elles y ont stoppé les colonnes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) du nord du pays, celles-ci s'apprêtant à déferler sur le sud et la capitale malienne Bamako. «4.500 soldats français ont été envoyés sur place au plus fort de la crise, il y en a 1.600 aujourd’hui, dont environ 1.000 au Mali», précise le colonel Gilles Jaron. Hors du Mali, les militaires français sont stationnés à Ndjamena (Tchad), où sont positionnés les avions français, et au Niger où sont basés les drones.

>> Un an après le déclenchement de l’opération, quel bilan?  

Une opération multinationale

L’état-major des armées souligne que cette opération Serval est «régionale», avec la montée en puissance des armées africaines dans ce dispositif, parallèlement à la baisse progressive des effectifs français depuis le début de la crise. «Après le blocage de l’offensive djihadiste en janvier-mars 2013, puis la réduction des poches terroristes, nous sommes, depuis les élections législatives maliennes [tenues en novembre-décembre 2013 ndlr] dans une troisième phase avec un transfert à nos partenaires régionaux», souligne le colonel Gilles Jaron.

>> Le rapport d'information de l'Assemblée nationale sur l'opération Serval, daté du 18 juillet 2013

Un transfert militaire aux forces africaines à l’image de l’inflexion voulue par le ministère de la Défense. Dans un discours du 24 janvier 2014 à Washington, le ministre Jean-Yves Le Drian a souligné que «la résolution des crises en Afrique passe par l’africanisation de la gestion de ces crises». Appelant à une «approche régionalisée» du dispositif militaire français au Sahel, le ministre a précisé que le volume des forces au nord-Mali «sera naturellement appelé à décroître pour atteindre un millier d’hommes avant l’été prochain». «Mais nous resterons en appui des forces maliennes et des casques bleus de la Minusma [la mission de maintien de la paix des Nations unies ndlr] et mènerons des actions ponctuelles dans la zone», a-t-il ajouté.
>> Interview: «Les forces de la Minusma ne sont pas capables de fonctionner seules»
Deuxième point de l’évolution du dispositif militaire française en Afrique: La mise en place de deux «bases opérationnelles avancées» à Abidjan (Côte d’Ivoire) et à Djibouti, et «deux pôles opérationnels de coopération» à Dakar (Sénégal) et à Libreville (Gabon). A la fin de l’année 2014, 3.000 militaires français seront ainsi mobilisés dans cette zone. Ces forces seront «commandées depuis Ndjamena (Tchad) par un commandant unique», indique un communiqué de l’état-major des armées. 

http://www.20minutes.fr/monde/mali/1359897-20140424-clap-fin-loperation-serval-mali

Rencontre avec des apprentis soldats en action

CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Une vingtaine de jeunes se sont immergés dans le quotidien de l’armée. Le major Bernard Duterque nous en dit plus.
Le dispositif est peu connu, mais prisé. Cette semaine, une vingtaine de jeunes se sont immergés dans l’univers militaire dans le cadre de la préparation militaire découverte. Dans les habits d’un soldat ils ont vécu au sein de la caserne Dumerbion à Charleville-Mézières, à la mode militaire, histoire de tester leur vocation sur le terrain avec en moment fort : le fameux bivouac (voir galerie photos ci-dessous). Rencontre avec le major Bernard Duterque, militaire réserviste qui encadre la formation.
Qu’est-ce que la préparation militaire découverte, dite PDM ?
Il s’agit d’un dispositif national qui permet à des jeunes de découvrir l’univers militaire au sein de régiments partout en France. C’est gratuit, ils sont nourris et logés dans les locaux. Cela dure une semaine, cinq jours ouvrables précisément, au cours desquels ils vont découvrir la vie militaire. Cela s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, mais la plupart des participants ont entre 17 et 19 ans.
Concrètement, quelles activités sont proposées aux participants ?
Il s’agit surtout de leur faire découvrir la vie au quotidien d’un militaire, d’ailleurs ils portent l’uniforme. Le lever à 6 heures, toilette, petit-déjeuner et servitudes jusqu’à 8 heures puis ateliers. La marche au pas, des exercices, mais aussi la découverte du matériel qui ici au génie est assez diversifié. Ils visitent des musées notamment du déminage, puis découverte des métiers : plongeurs, démineurs, maîtres-chiens… Et puis, il y a le terrain. Après une marche de deux heures, installation du bivouac sur le camp d’entraînement du Bois-Fortant, et là il y aura manipulation du Famas (arme d’assaut, NDLR), et même tir avec une munition à blanc.
Quels sont les principaux enseignements sur lesquels vous insistez durant le stage ?
La cohésion et l’esprit de camaraderie. La cohésion c’est la base de tout dans l’armée. Et ça s’apprend très vite. Le premier jour, il y en a un qui a oublié sa casquette, tout le monde est rentré parce qu’il l’avait oubliée. Et des pompes pour tout le monde ! On ne laisse jamais tomber un camarade, un camarade tombe, je l’aide à se relever et à avancer. Après bien sûr, il y a la vie de militaire. Les ordres, la discipline. La rigueur surtout. On se lève le matin, on se lave et se rase. Tous les jours.
Et l’effort physique, le dépassement de soi ?
Oui bien sûr, c’est important. D’ailleurs, on le voit, certains étaient tentés mais ils voient qu’ils sont en dessous des autres à ce niveau-là et que ça marchera pas. Mais rien n’est insurmontable, ils peuvent pendant un an se prendre en main, faire du sport, et revenir. Maintenant, je maintiens que l’esprit collectif c’est fondamental.
La PMD est ouverte à tous ?
Oui, il suffit de s’adresser au centre d’information et de recrutement des forces armées Cirfa (centre d’information et de recrutement des forces armées, NDLR). Ce sont surtout des jeunes qui ont la vocation, et qui veulent avant tout vérifier si leur attirance pour l’armée peut se concrétiser. Mais on a aussi des jeunes qui sont juste curieux. De toute façon, on s’adapte à tous. L’objectif n’est pas non plus de les dégoûter et de les assommer. Oui, on est un peu en opération séduction. Mais ils ont souvent la vocation. D’ailleurs sur ma dernière PMD, sur 30 participants, 17 se sont engagés.

La cohésion avant tout. Lors d’un stage de préparation militaire découverte (PMD) à Charleville-Mézières, une vingtaine de jeunes originaires des Ardennes et de toute la France, ont participé à une immersion au sein de l’armée le temps d’une semaine à la caserne Dumerbion du 3e Régiment du Génie. Moment-clef de cette expérience de la vie militaire in vivo : le bivouac installé sur le terrain militaire du Bois-Fortant. L’occasion de manier armement et découvrir un mode de vie mettant l’accent sur l’esprit de camaraderie, fondamental sur le terrain des opérations, au-delà du dépassement de soi et de l’effort physique.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/photos-rencontre-avec-des-apprentis-soldats-en-action-ia0b0n337129

La logistique de l'opération Serval au Mali se prépare au camp des Garrigues... à Nîmes

Soixante-dix hommes du 4e RMAT seront projetés au Mali dans un mois.
Une averse copieuse, de la gadoue et dix degrés au thermomètre. De telles conditions, mardi matin au camp des Garrigues, n’évoquent pas vraiment le Mali où depuis janvier 2013 les forces françaises sont engagées pour combattre les groupes djihadistes.
Quoique... En juillet prochain, en plein engagement dans l’opération Serval, ce sera le début de la saison des pluies. Mais bon, "toujours avec 50 degrés", rigole un officier.
De régiments divers
Depuis quinze jours, le bataillon Salamandre, composé d’hommes issus d’une quinzaine de régiments français, se prépare quoi qu’il en soit aux "rustiques conditions maliennes" auquel il sera confronté de juin à octobre. Le 4e Régiment du matériel (4e RMAT), basé à Nîmes, y aura une place prépondérante, avec 70 hommes sur les 262 projetés à Gao, et avec la charge de commander ce bataillon.
Bataillon Salamandre
La logistique comprend les domaines du transport, de la maintenance, de la santé, du carburant, des munitions, du soutien du combattant (hygiène, alimentation, eau). Les différentes composantes du bataillon Salamandre se sont retrouvées deux semaines durant sur les hauteurs de Nîmes pour se préparer au théâtre d’opération malien, pour apprendre à travailler ensemble et se coordonner.
Exercices spécifiques
En réalisant des exercices spécifiques, soit une quinzaine de modules : dépannage, tirs, gestion de convoi en cas d’attaque, etc. Hier, au terme de cette première phase de préparation (qui sera suivie d’une deuxième à Canjuers en mai), un exercice de synthèse a été mis en œuvre : d’un bivouac à l’autre, un convoi a été formé dans un scénario où des insurgés attaquent et où il s’agit de se défendre. "Nous sommes des logisticiens, mais avant tout des soldats", souligne le colonel Olivier Vialade, chef de corps du 4e RMAT et commandant du bataillon Salamandre.
"C’est aussi lourd que l’Afghanistan"
"Le Mali est un théâtre d’opération dur, explique le colonel Vialade. C’est aussi lourd que l’Afghanistan." En 2009, le 4e RMAT avait d’ailleurs été engagé en Afghanistan : là-bas, comme au Mali, les itinéraires sont à haut risque. Le bataillon Salamandre se prépare à faire face aux tirs de roquettes et aux engins explosifs improvisés - les IED dans le jargon militaire - sur les pistes maliennes et alors même que les convois autour de Gao seront incessants afin de soutenir les troupes françaises.
Un physique irréprochable
"Le Mali est grand comme deux fois la France, les distances sont longues et le matériel s’use beaucoup, explique le colonel Vialade. Cela représente beaucoup de travail et il faut savoir réparer très vite." Le tout dans une chaleur extrême, 45 voire 50 degrés. Et une poussière incessante. La condition physique doit donc être irréprochable. Cela fait aussi partie de la préparation du bataillon Salamandre.

http://www.midilibre.fr/2014/04/22/la-logistique-de-serval-se-prepare-aux-garrigues,851817.php

mardi 22 avril 2014

Gendarmerie: mort de l'officier le plus décoré

Le général Louis Beaudonnet, l'officier le plus décoré de la gendarmerie dont il était une grande figure très respectée, est décédé la semaine dernière à l'âge de 90 ans à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, selon le site des Amis de la gendarmerie.
Ses obsèques ont été célébrées mardi matin dans la cour d'Honneur de l'Hôtel national des Invalides. Il avait commandé dans la gendarmerie mobile et dans la prévôté (police militaire accompagnant les déplacements de forces armées françaises à l'étranger).

Né le 25 octobre 1923, engagé volontaire en 1941, puis élève gendarme en 1943, Louis Beaudonnet a mené sa carrière en Indochine, au Togo, puis à nouveau en Indochine et en Algérie jusqu'en 1966. Il servit ensuite en gendarmerie mobile à Bron, près de
Lyon, puis au sein des forces françaises à Fribourg (Allemagne), comme commandant de la prévôté. Il termina sa carrière en 1981, à la tête du 2ème groupement de gendarmerie mobiles à Maisons-Alfort (Val-de-Marne).

Le général Beaudonnet était grand officier de l'ordre de la Légion d'honneur et grand'croix de l'ordre national du Mérite. Croix de guerre 1939-45, Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieure et de la Croix de la Valeur militaire, il avait été cité à dix reprises. Il portait également de nombreuses décorations françaises et étrangères.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/22/97001-20140422FILWWW00237-mort-de-l-officier-le-plus-decore-de-la-gendarmerie.php

Trois femmes militaires interpellent Le Drian

Trois femmes militaires victimes d'agressions sexuelles demandent à être reçues par Jean-Yves Le Drian et souhaitent que la Défense "prenne réellement ses responsabilités", après l'annonce d'un plan de lutte contre les violences et le harcèlement dans les armées. "Nous aimerions que l'institution prenne réellement ses responsabilités : nous entendons parler de transparence et nous voudrions croire que ce n'est pas une éphémère entreprise de communication", écrivent-t-elles dans un texte signé de leurs seuls prénoms paru dans Le Monde daté de mercredi.

S'adressant au ministre de la Défense, les trois signataires affirment "que le dispositif d'accompagnement des victimes prévu n'est sans doute pas adapté" et qu'"il faut le faire évoluer". "La dénonciation resterait une nouvelle fois en interne, alors que les victimes devraient, selon nous, pouvoir se confier à un organisme civil et indépendant", écrivent-elles : "Peut-on imaginer qu'une femme qui a été violée sur son lieu de travail par un frère d'arme ou un supérieur va appeler un numéro auquel va répondre un militaire ?" "La confiance n'est plus là", affirment les signataires, dont deux ont quitté l'armée après avoir été victimes de viols ou d'agression. "Et puis, tout se sait dans l'armée (...), une militaire agressée aurait trop peur de compromettre sa carrière. Pour que les paroles se libèrent, il faut nous écouter", poursuivent-elles.

La Défense a annoncé le 15 avril un plan d'action contre les violences sexuelles et le harcèlement dans les armées, avec pour objectif "la tolérance zéro", tout en affirmant l'importance de poursuivre la féminisation des armées


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/22/97001-20140422FILWWW00190-trois-femmes-militaires-interpellent-le-drian.php

Centrafrique : les soldats français accusés d'avoir tué des civils

Un barrage sommaire, confectionné de bric et de broc, empêche ce lundi les soldats français de passer à Grimari (Centrafrique), au nord-est de la capitale Bangui. Quelques jours plus tôt, c'est pourtant un blindé léger de l'opération Sangaris qui assurait la protection de la population. «On pensait que Sangaris était venue nous aider, mais ils assassinent nos enfants», accuse une vieille femme en pleurs
Près d'elle, cinq cadavres sont recouverts d'une couverture. Selon les chrétiens de cette bourgade du centre, les forces françaises ont tué ces civils. L'armée tricolore, elle, invoque la légitime défense.

Depuis une semaine, près de 5 000 chrétiens se terrent dans la paroisse de Grimari, alors que l'ex-rébellion Séléka (pro-musulmans, au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014) et les milices anti-balaka s'affrontent, avec la force française comme pacificateur. Mais ils sont désormais en rage contre l'armée française. Sur les cinq personnes abattues, «les Sangaris ont tué deux innocents», affirme Maxime Gbolo-Kouzou, le chef du quartier. Selon les habitants réfugiés dans la paroisse, les deux morts n'étaient pas des anti-balaka. «Le premier est mon fils, l'autre son ami. Ils dormaient à la paroisse», dit Jean-Pierre Bongo,un vieil homme aux bras ballants.

«Ce n'est pas une bavure»

L'armée française donne une version bien différente des faits. «La force a fait une riposte à des tirs effectués par des anti-balaka», assure le capitaine Daniel, aux commandes de la force française dans la petite ville. «Si une personne a une arme et qu'elle nous tire dessus, la riposte est immédiate. C'est de la légitime défense», défend-t-il. Et de réfuter toute idée d'accident concernant les deux civils présumés. «Ce n'est aucunement une bavure. Les
(des anti-balaka) sont là. Il y en a pléthore», assure le soldat français.
http://www.leparisien.fr/international/centrafrique-les-soldats-francais-accuses-d-avoir-tue-des-civils-21-04-2014-3784363.php

Centrafrique: les troupes tchadiennes sont parties

Le premier ministre tchadien a annoncé aujourd'hui que toutes les troupes tchadiennes avaient désormais quitté la République centrafricaine.

"Le dernier soldat a traversé la frontière le 13 avril à 20 heures", a déclaré lors de la cérémonie le chef du contingent tchadien auprès de la Misca, le colonel Souleyman Adam, en présence du Premier ministre qui s'est félicité d'un retrait "ordonné et discipliné".

Début avril, le Tchad avait annoncé vouloir retirer ses troupes du contingent de la Misca (la mission africaine en Centrafrique), lassé des accusations contre ses soldats. Le Tchad était le principal allié de la France dans cette formation militaire sur le sol centrafricain.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/16/97001-20140416FILWWW00209-centrafrique-les-troupes-tchadiennes-sont-parties.php

La force de l'UE envoyée en Centrafrique fin avril

Le commandant de la mission Eufor-RC est à la recherche de moyens supplémentaires...
La force de l'Union européenne en Centrafrique sera prête à opérer à partir de la fin avril, a indiqué mardi son commandant, le général Philippe Pontiès, à la recherche de moyens supplémentaires pour assurer pleinement sa mission. «Le calendrier est en passe d'être tenu», a déclaré le général français après avoir fait le point de la mission Eufor-RC avec les ministres de la Défense de l'UE réunis à Luxembourg.

800 militaires d'ici juin

Fin avril, la force devrait prendre en charge la sécurité de l'aéroport M'Poko de Bangui, avant d'élargir ses missions aux deux quartiers de la capitale qui lui ont été confiés. Elle devrait compter d'ici juin environ 800 militaires, déployés par la France, la nation-cadre de l'opération, la Géorgie et plusieurs pays de l'UE comme l'Estonie, l'Espagne, la Finlande ou l'Italie.
La formation de cette force, annoncée en décembre, a été plus longue qu'initialement prévu mais «nous avons désormais les moyens pour remplir la mission qu'on nous a confiée», s'est félicité le général Pontiès. Néanmoins, il prévoit de demander aux Etats un effort supplémentaire car «il manque encore des capacités de combat», soit environ 200 militaires supplémentaires permettant d'atteindre un effectif total de 1.000 hommes.
Eufor-RCA est par ailleurs compliqué à mettre sur pied sur le plan logistique en raison de la situation géographique enclavée de la Centrafrique. «Tout vient par avion, ce qui prend plus de temps et coûte plus cher», a relevé le général Pontiès. Les troupes seront notamment convoyées par des appareils de transport mis à disposition par des Etats de l'UE comme la Grande-Bretagne ou l'Allemagne, qui ne déploieront pas de soldats. De plus, Bangui manque cruellement de bâtiments pour loger plusieurs centaines de soldats pour six mois, la durée prévue de Eufor-RCA, a souligné le général.

http://www.20minutes.fr/societe/1352677-la-force-de-l-ue-envoyee-en-centrafrique-fin-avril

Trois femmes dans un sous-marin dès 2015

La marine française a décidé l'affectation à titre expérimental de trois femmes officiers à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), une première qui pourrait conduire à terme à l'ouverture pérenne de la filière sous-marine au personnel féminin.

La formation débutera en 2015 pour ces trois officiers, qui devraient pouvoir embarquer en 2017 à bord d'un SNLE, a annoncé mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Les femmes n'étaient jusqu'ici pas autorisées dans les équipages des sous-marins.

M. Le Drian s'exprimait à l'occasion de la remise du rapport sur la prévention des risques de harcèlement sexuel et moral dans les armées, après des cas dénoncés dans un livre-enquête paru fin février.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/04/15/97002-20140415FILWWW00166-trois-femmes-dans-un-sous-marin-des-2015.php

Mali: l'UE prolonge sa mission militaire

L'Union européenne a lancé mardi une nouvelle mission pour renforcer la police et la gendarmerie du Mali, et a prolongé pour deux ans sa mission de formation de l'armée, lancée après l'intervention française de janvier 2013.

Approuvée par les ministres de la Défense de l'UE, la mission Eucap Sahel Mali dispensera "des conseils stratégiques et des formations à l'intention des trois forces de sécurité intérieure", la police, la gendarmerie et la Garde nationale, a indiqué l'UE.

"Eucap oeuvrera à une solution durable pour les défis sécuritaires du Mali", a commenté Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'UE, qui y voit "une preuve supplémentaire de l'engagement de l'UE à soutenir les réformes" dans ce pays francophone d'Afrique de l'ouest.

Le mandat de la mission, basée à Bamako, aura une durée initiale de deux ans. Un budget de 5,5 millions d'euros a été alloué pour la phase de démarrage, prévue sur neuf mois.

Sa création s'inscrit dans la stratégie mise en place par l'UE pour remettre sur pied des institutions maliennes laminées en 2012 par l'offensive de la rébellion touareg et de groupes djihadistes dans le nord.

L'urgence avait été d'abord de lancer en 2013 la mission EUTM-Mali de formation et de réorganisation de l'armée, que les ministres ont décidé mardi de prolonger pour deux ans, jusqu'à mai 2016.

Cette prolongation permettra aux quelque 560 experts de l'UE déployés sur place de former quatre nouveaux bataillons d'environ 650 hommes dans le camp de Koulikoro pour un coût estimé de 27,7 millions d'euros, selon l'UE.

EUTM-Mali, commandée par le général français Marc Rudkiewicz, forme actuellement son quatrième bataillon depuis son lancement. La France et l'Allemagne ont récemment décidé d'y déployer des membres de la brigade franco-allemande, pour la première fois en Afrique


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/15/97001-20140415FILWWW00139-mali-l-ue-prolonge-sa-mission-militaire.php

Gap: le 4e RCh, enraciné dans l'environnement local

Il y a trente ans, la caserne Guillaume était inaugurée. La ville de Gap et le 4e régiment de chasseurs ont depuis noué des liens étroits. « Il y a trente ans, Gap nous a accueillis chaleureusement », commente le colonel Armel Dirou, « et aujourd’hui, nous sommes profondément enracinés dans notre environnement local ».
Pour le chef de corps du 4e RCh, il y a « des apports mutuels » entre Gap et le régiment. Celui-ci avance quelques chiffres pour souligner le poids économique et démographique du “4” : « 32 millions d’euros de masse salariale, 520 enfants de 0 à 18 ans, soit une vingtaine de classes. »

« La montagne nous apporte énormément »

Le régiment bénéficie ici d’un terrain de jeu exceptionnel : « La spécificité montagne est un atout pour nous, poursuit le colonel Dirou. C’est une école d’aguerrissement, de volonté, de commandement, d’entraide et de solidarité. La montagne nous apporte énormément. » Selon lui, il y a donc « une vraie symbiose avec la ville, et même le département ». Et de citer en exemple la Gapencimes, trail coorganisé par le “4” et la municipalité.
Le maire de Gap, Roger Didier, est sur la même longueur d’ondes. « Nous avons actuellement plus de 1 000 militaires. Ça a apporté des Gapençais et des Gapençaises qui jouent un rôle dans la vie économique et sociale de notre ville. Ils participent à tout ce qui peut se faire au niveau sportif et culturel. » Le maire précise d’ailleurs, comme signe de l’importance accordée à ces relations, que le conseil municipal compte un élu délégué spécialement aux relations avec l’armée.

http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/04/14/enracines-dans-notre-environnement-local

Ravitaillement Caracal EC725 par un Hercules C130J



lundi 14 avril 2014

[Préparation opérationnelle] Préparer son alerte

Le centre d’entraînement des postes de commandement (CEPC) a proposé au CFT de concevoir et conduire un exercice au profit des états-majors prenant l’alerte. L’objectif est de leur permettre de travailler les procédures, revoir les savoir-faire tactiques fondamentaux et se préparer intellectuellement à une projection sur très court préavis. La montée en puissance du Guépard s’inscrit dans une démarche de préparation opérationnelle générique, orientée en fonction des engagements les plus probables au moment de la désignation.
Configuration intellectuelle
Aboutissement de la mise en condition du Guépard, l’exercice MONCLAR1 du CEPC restitue au mieux la réalité et la complexité des engagements actuels. « Les scénarii sont écrits en s’inspirant directement des RETEX dont dispose le centre. En effet, le CEPC capitalise sur sa connaissance des théâtres d’opérations actuels, acquise par le biais des exercices des mises en condition avant projection (Afghanistan, Liban, RCI, Mali, RCA). Enfin, nous intégrons les éléments structurants que nous fournit l’état-major opérationnel Terre (EMOT) : les forces pré-positionnées, la prise en compte de l’interarmées et la conduite d’opérations conjointes entre les forces conventionnelles et les forces spéciales », explique le lieutenant-colonel Renaud Rondet, chef du bureau entraînement et responsable de la conception des thèmes puis de la conduite de l’animation.  L’objectif final pour l’état-major entraîné est de roder ses procédures, prendre en compte l’intégration des renforts (forces aériennes, renseignement, forces spéciales, logistique) et de se mettre dans une configuration intellectuelle d’engagement opérationnel. Cet exercice comprend trois phases qui couvrent la majorité des actions envisagées pour une unité d’alerte Guépard : le renforcement des forces pré positionnées par les unités d’alerte, une RESEVAC2 au plus près de la réalité des engagements actuels et une action de coercition pour garantir la qualité de l’entraînement, en travaillant les savoir-faire fondamentaux de la manœuvre interarmes.
Les premiers jours s’organisent autour d’un cycle de conférences sur les zones probables de crise, d’un rappel sur les modalités de déclenchement et de préacheminement du Guépard et d’une présentation sur l’emploi de fonctions opérationnelles spécifiques qui n’appartiennent pas organiquement à la brigade (logistique avec le bataillon logistique, renseignement avec les sous-groupements de renseignement multi-capteurs, groupement aéromobile). Dans ces domaines, des experts de tous niveaux et d’origines variées sont amenés à intervenir pour donner au futur détachement les connaissances nécessaires à une prise d’alerte efficace. « Cet entraînement permet de perfectionner des procédures internes déjà bien rodées dans un exercice clé en main. Il nous a également permis de tester le centre opérations (CO) GUEPARD 72 h, à effectif contraint, lors d’un scénario de type RESEVAC (évacuation de ressortissants), avec un nombre important d’incidents simultanés », précise le lieutenant-colonel Denis Bretaudeau, chef CO depuis le mois d’août 2013. « Le rythme de l’exercice est très dense. Il faut faire preuve de souplesse et s’adapter très vite à ce nouvel environnement », souligne l’adjudant-chef Steve Chabrol du régiment médical (RMED) de la Valbonne.
« La finalité du dispositif Guépard est de mettre à la disposition du commandement une force constituée, apte à faire campagne en tout lieu et pour tout type de mission, sur très court préavis. Sa montée en puissance s’inscrit donc, par essence, dans le cadre de la préparation opérationnelle générique. » Directive du CFT sur la mise en condition Guépard du 11 juin 2013.

http://www.defense.gouv.fr/terre/dossiers/preparation-operationnelle-les-evolutions/preparation-operationnelle-preparer-son-alerte

dimanche 13 avril 2014

Un soldat français blessé au Mali

Un soldat français a été légèrement blessé hier dans le nord du Mali quand le véhicule qui le transportait a sauté sur un engin explosif, a appris l'AFP de sources militaires. "Un véhicule de l'armée française a sauté samedi sur un engin explosif, dans les environs de Tessalit (nord). Un soldat français, légèrement blessé, est actuellement en observation dans un centre de santé" de cette localité, située près de la frontière entre le Mali et l'Algérie, a déclaré à l'AFP une source militaire française. Elle n'a pas précisé si l'engin explosif était une mine.

L'information sur l'accident a été confirmée par une source militaire tchadienne basée dans la région de Kidal (nord-est du Mali). "Ce sont les terroristes d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui ont posé les mines. Ils ont posé beaucoup de mines" dans le nord du Mali, a indiqué cette source militaire tchadienne.

Les jihadistes qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012 ont été affaiblis par les interventions internationales mais sont toujours actifs dans cette région, où ils mènent régulièrement des attaques meurtrières


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/13/97001-20140413FILWWW00177-un-soldat-francais-blesse-au-mali.php

Sangaris en images

L’opération Turquoise au Rwanda – vingt ans après

Message aux armées de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
Le 6 avril 1994, un drame, parmi les plus terribles que le vingtième siècle ait connus, commençait au Rwanda. Ce drame appartient à notre mémoire collective, celle de nos soldats qui se sont engagés dans ce pays pour tenter de mettre fin à l’horreur du génocide.
Vingt ans après, la France contribue au devoir de mémoire, dans le respect de la dignité du peuple rwandais, le souvenir des victimes et des récits, terribles pour la conscience humaine, des rescapés du génocide.
Ce respect que nous devons au Rwanda et aux indicibles souffrances que ce pays a traversées, c’est aussi celui de la vérité. A cet égard, les mots ont un sens et, dans ces circonstances, certaines accusations ne peuvent rester sans réponse.
L’honneur de la France et de ses armées, c’est d’avoir, avant d’autres, réagi au drame qui se déroulait sous le regard d’une communauté internationale paralysée.
Elle l’a fait dès le mois de mai 1994, en étant la première, par la voix courageuse d’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, à reconnaître dans ces tueries un génocide et à réclamer un sursaut de la communauté internationale.
Elle l’a également fait en incarnant elle-même ce sursaut. Au terme d’un intense combat diplomatique et d’un défi logistique considérable, l’armée française était déployée à Goma, aux portes du Rwanda, pour déclencher l’opération Turquoise dans le cadre d’un mandat des Nations unies. Cette opération, conçue dès l’origine pour une durée limitée à deux mois,  répondait à un but et un seul, celui de créer sur une partie du territoire rwandais, une zone humanitaire sûre, qui allait permettre de sauver des dizaines de milliers de vies humaines. Tel était l’ordre d’opération de Turquoise et telle fut la mission exécutée.
En demandant puis en portant ce mandat, la France, à l’initiative du Président François Mitterrand et  à travers son armée, a assumé un risque qu’aucun autre pays ne souhaitait alors prendre. Sauver un maximum de vies sans prendre parti dans la lutte pour le pouvoir qui était alors engagée : c’est le défi que beaucoup jugeaient impossible et  que les troupes françaises de Turquoise ont pourtant relevé. Cette action, au milieu d’événements tragiques, est à porter au crédit de la France.
Vingt ans après, nous assumons pleinement cette Histoire. Nous l’assumons d’autant mieux que la France ne s’est pas dérobée à son devoir d’introspection critique. La mission d’information sur le Rwanda de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, présidée par le député Paul Quilès, a questionné sans tabou, en 1998, les motivations et la réalité de l’engagement français au Rwanda. Les conclusions de la mission, indépendante et pluraliste, ne laissent aucune place aux accusations inacceptables qui ont été proférées à l’encontre de l’armée française ces derniers jours. En outre, depuis lors, le ministère de la Défense a fait preuve d’une transparence exemplaire lors des procédures judiciaires engagées à la suite du génocide : au total, ce sont plus de 1100 documents qui ont été déclassifiés.
Notre devoir de mémoire trouve aujourd’hui ses prolongements dans l’action, face au risque que l’Histoire se répète. L’armée qui est courageusement intervenue il y a vingt ans, c’est celle-là même qui a délivré le peuple malien de la violence terroriste, et qui s’engage aujourd’hui, aux côtés des Africains, et notamment de soldats rwandais, pour prévenir une nouvelle tragédie en Centrafrique.
Voilà l’honneur de la France et de ses armées que je continuerai à défendre.
 

48 réservistes au pas de course !

Dans le cadre des activités relatives à la journée nationale du réserviste 2014, le conseil supérieur de la réserve militaire a organisé le Trophée des réserves, une course à pieds de 12 km, le dimanche 6 avril 2014.
Cette épreuve inédite s’adressait spécifiquement aux réservistes, qu'ils soient opérationnels ou citoyens et issus de toutes les armées. La course, effectuée sur une partie du parcours du marathon de Paris, a rassemblé au total 121 participants, dont 48 de l’armée de Terre qui représentaient l’effectif le plus important.
Organisée autour des valeurs du sport, du dépassement de soi et de la citoyenneté, il s’est agi d’une vraie activité de cohésion pour les réservistes.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/48-reservistes-au-pas-de-course

Militaires en exercice à Loudéac. La ville prise d'assaut !

« Caïman 2 ». C’est le nom de l’exercice mené ce samedi dans les rues de Loudéac par les élèves militaires des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.

Drôle de rencontre dans la forêt de Loudéac, ce samedi matin pour les promeneurs et les vététistes. Armés, barbouillés et en combinaison treillis, 250 militaires ont envahi les lieux depuis quelques heures.
Les camions et voitures garés à proximité de la forêt alertent les habitants qui sortent les yeux écarquillés de chez eux. Cela fait une semaine que ces élèves militaires des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sont en exercice en Centre-Bretagne.
"C'est la quatrième année consécutive que le secteur de Loudéac est choisi pour cet exercice de synthèse marquant la fin des deux années de formation de ces futurs lieutenants issus du corps des sous-officiers", explique le capitaine Royet.
17 h : Pan, pan, pan ! Sous les yeux des badauds et surtout de nombreux enfants, les tirs pleuvent. Les plus grands regardent la scène les yeux grands ouverts, les plus petits se cachent et mettent les mains sur les oreilles. Au vélodrome et à la gare de Loudéac, c'est branle-bas de combat. Des insurgés ont pris possession des lieux. Les élèves militaires doivent sauver les ressortissants. À chaque coin de rue, un militaire est embusqué. 

http://www.ouest-france.fr/militaires-loudeac-la-ville-prise-dassaut-2151847

Les élèves militaires de Saint-Cyr Coetquidan... par OuestFranceFR

Le 21 e RIMa en alerte Guépard

Le 21e régiment d’infanterie de marine de Fréjus est d’alerte guépard depuis le 28 mars et jusqu'au 12 mai.
Cette mise en alerte signifie que le régiment est capable d’intervenir partout dans le monde sous de très brefs délais si une crise se déclenche et que l’envoi de troupes est décidé.
Le régiment, rôdé, à ce type d'alerte  a procédé à un exercice de déclenchement d'alerte pour un départ immédiat en Afrique.  
 

Rwanda: Le Drian défend l'armée française

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, défend dans un message aux armées, diffusé aujourd'hui, le rôle et l'"honneur" de l'armée française lors de l'opération Turquoise en 1994 au Rwanda, après les accusations de complicité de génocide du président rwandais, Paul Kagame.

"Les mots ont un sens et, dans ces circonstances, certaines accusations ne peuvent rester sans réponse", écrit Le Drian, sans mentionner le nom du chef de l'Etat rwandais. Selon le ministre, "l'honneur de la France et de ses armées, c'est d'avoir, avant les autres, réagi au drame qui se déroulait sous le regard d'une communauté internationale paralysée".

Le 22 juin 1994, la France avait alors lancé seule l'opération Turquoise sous mandat de l'ONU, avec pour objectif affirmé de protéger les populations civiles des massacres en cours dans le pays. "Sauver un maximum de vies sans prendre parti dans la lutte pour le pouvoir qui était alors engagée: c'est le défi que beaucoup jugeaient impossible et que les troupes françaises de Turquoise ont pourtant relevé", poursuit le ministre près d'une semaine après les accusations lancées par le président Kagame.

La France "ne s'est pas dérobée à son devoir", affirme Jean-Yves Le Drian, rappelant les conclusions de la Mission d'information de la Commission de la défense de l'Assemblée nationale, alors présidée par Paul Quilès (PS), lui-même ancien ministre de la Défense. "Les conclusions de la mission, indépendante et pluraliste, ne laissaient aucune place aux accusations inacceptables qui ont été proférées à l'encontre de l'armée française ces derniers jours", insiste-t-il, en soulignant que "plus de 1.100 documents" ont été déclassifiés en vingt ans par le ministère de la Défense, dans le cadre des procédure judiciaires.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/11/97001-20140411FILWWW00125-rwanda-le-drian-defend-l-armee-francaise.php

Les Hussards de Haguenau en mode furtif

Les soldats du 2e régiment de Hussards de Haguenau terminent demain un exercice dans la région de Chaumont auquel participent également d'autres unités de la brigade de renseignement
Seuls quatre de ses collègues de promotion ont choisi la voie militaire. Le capitaine Vincent, treillis sur le dos depuis 2008, est Polytechnicien. L’officier  de 28 ans ne se voyait pas passer sa journée dans un bureau. Il a préféré la rusticité de l’armée de terre et la vie, souvent cachée, des soldats du 2e régiment de Hussards (RH), ces spécialistes des missions de reconnaissance, d’infiltration et de surveillance. Ils sont également les seuls à pouvoir mener, au sein de l’armée de terre, des interrogatoires.
Ce régiment, fort de 850 personnes, appartenant à la brigade de renseignement, également installée à Haguenau, termine demain un vaste exercice menée dans la région de Chaumont avec les autres unités de la brigade. Le patron du 2e RH, le colonel Haicault de la Regontais, ne connaît pas de problème de recrutement. Chaque année, il accueille 70 nouveaux engagés volontaires qui vont suivre 20 semaines de formation avant d’être opérationnels. « Ils partiront en opération extérieure au bout d’une année en moyenne », indique l’officier qui, insiste-t-il, « fidélise pas mal » ses soldats. L’autonomie, la prise d’initiative et la maîtrise de matériels de haute technologie sont les principales qualités que les cadres du 2e RH mettent en avant.
 
 
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Opération Hannibal, un exercice d'une ampleur unique sur le Rhône

Depuis lundi 7 avril, et jusqu’à la fin de la semaine, c’est un exercice d’une ampleur inédite qui se déroule, principalement à L’Ardoise et Saint-Geniès-de-Comolas (poste de commandement). Car, "tous les moyens de franchissement de l’armée de Terre y ont été réunis", a expliqué mercredi le chef de corps du 1er Reg, le colonel Alexandre Coulet, lors de la présentation de l’opération au préfet du Gard et aux journalistes, au côté du colonel Laurent Kolodziej, commandant de la 6e Brigade légère blindée (1er Reg de Laudun-l’Ardoise, 1er Rec d’Orange, 2e REI de Nîmes, 21e Rima de Fréjus et 3e Régiment d’artillerie de marine de Canjuers). 
Trois franchissements dont un de nuit
Si la conquête de Rome n’est plus d’actualité, le franchissement de coupures humides (ou sèches) en terrain de guerre ou civil le reste bien, par exemple sur le fleuve Niger au Mali : "C’est la raison pour laquelle on s’entraîne", assure colonel Alexandre Coulet. Lors d’inondations aussi comme en 2002 et 2003 en Gard rhodanien. Avec deux exigences majeures : la sécurité des militaires et la coordination des différents acteurs. 
Rapatrier un bataillon de l'ONU
L’exercice tactique devait se dérouler en trois temps suivant un scénario de conflit entre le pays “pourpre” expansionniste envers le pays “jaune” au sous-sol très riche. La situation entre les deux pays s’étant dégradée, les forces de l’alliance de deux démocraties “Vert” et “Azur” avait pour objectif d’exfiltrer un bataillon de l’ONU (à Orange) jusqu’en pays Azur (au quartier général Rollet de l’Ardoise) de l’autre côté du Rhône.
Appuyés par la défense sol-air du 3e Rama, les hommes du 1er Reg avaient pour mission mardi de permettre au 2e REI et au 1er Rec de rejoindre depuis L’Ardoise, le bataillon ONU à Orange (franchissement offensif). Mercredi, ils devaient permettre le repli de ce bataillon jusqu’à L’Ardoise. Et dans la nuit, un nouveau franchissement vers l’Est devait lancer la contre-attaque


http://www.midilibre.fr/2014/04/09/operation-hannibal-700-legionnaires-franchissent-le-rhone,846696.php

[Préparation opérationnelle] Tout commence au régiment

Dépollution de site, franchissement, combat en zone urbaine, durcissement d’infrastructures, ouverture d’itinéraires : ces savoir-faire ont été contrôlés, du 17 au 21 février 2014, par le 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP), au cours d’un rallye régimentaire. Placée sous la responsabilité pleine et entière du chef de corps, évaluée par sa brigade d’appartenance, la préparation opérationnelle décentralisée (POD) consiste en l’acquisition et la maîtrise de savoir-faire individuels et collectifs jusqu’au niveau unité élémentaire (UE) et état-major tactique (EMT) de GTIA, avec un effort particulier sur le niveau de la section. « Les exercices pédagogiques ont pour objectif d’évaluer le niveau de compétences à un instant T. Les chefs de section et leurs hommes y sont confrontés à de nombreux incidents, tous inspirés des opérations actuelles et donc extrêmement réalistes », explique le commandant Thierry Casimiro, du bureau opérations et instruction du régiment. La POD n’est qu’une étape dans l’acquisition d’une compétence opérationnelle, mais elle en constitue le socle sur lequel se construisent les phases suivantes de la PO. Son objectif est simple : il s’agit pour les unités élémentaires d’atteindre le niveau qui leur permet de se présenter dans les meilleures conditions dans les centres d’entraînement spécialisé, lieux de la POC. Des bases solides sont la garantie d’un entraînement interarmes de qualité. C’est à ce prix que les forces terrestres relèveront les défis opérationnels de demain.
La POD se déroule au quartier de la formation, dans les espaces collectifs d’instruction de niveau 1 (ECI 1) et dans les espaces d’entraînement de niveau 2 (EE 2). Le recours au terrain libre, chaque fois que cela est possible, est privilégié. Les unités élémentaires peuvent ainsi mener une instruction collective progressive, avant de s’entraîner en interarmes dans les espaces d’entraînement de niveau 3 (pôles Champagne et Provence).


http://www.defense.gouv.fr/terre/dossiers/preparation-operationnelle-les-evolutions/preparation-operationnelle-tout-commence-au-regiment

mercredi 9 avril 2014

Centrafrique: des gendarmes de la force européenne à Bangui

Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, tandis que des affrontements entre groupes armés ont fait 30 morts dans l'intérieur du pays.
Ces gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne Eufor, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, encadrés par des soldats français de l'opération Sangaris, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Il s'agit de leurs premières sorties" dans la capitale centrafricaine, "55 gendarmes sont arrivés", a expliqué le colonel (bien colonel) François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.
Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l'opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d'Eufor, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne.
Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.
L'opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission.
Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l'intervention française en décembre, même si les explosions de violences restent courantes.
Parallèlement, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait adopter jeudi matin une résolution autorisant le déploiement en septembre d'environ 12.000 Casques bleus pour rétablir l'ordre dans le pays, ont indiqué des diplomates.
Le texte prévoit l'envoi de 10.000 soldats et 1.800 policiers censés assurer la relève des 6.000 militaires africains de la Misca, la force de l'Union africaine oeuvrant en Centrafrique au côté des 2.000 militaires français.
Le déploiement effectif de ces Casques bleus est fixé au 15 septembre mais la nouvelle mission pourra recevoir immédiatement une aide logistique (génie, moyens de transport).
- Une majorité de civils tués -
Le temps presse, selon le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. 20 après le génocide du Rwanda, il avait appelé samedi, au cours d'une visite à Bangui, la communauté internationale à se mobiliser pour empêcher la réédition d'un drame similaire en Centrafrique, livrée à "une épuration ethnico-religieuse".
Car exactions, pillages et meurtres n'ont pas cessé, surtout en province, et visent principalement la minorité musulmane, malgré le déploiement progressif des forces internationales dans l'ouest et l'est du pays.
Mardi, au moins 30 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées dans des affrontements entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka dans la région de Dékoa, à 300 km au nord de Bangui, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie locale.
"Les anti-balaka ont attaqué tôt le matin les positions des ex-Séléka (...) Mais les ex-Séléka ont fait appel à leurs compagnons d'armes basés à Kaga Bandoro qui sont arrivés dans quatre véhicules pour les appuyer. La plupart des victimes sont des civils fauchés par des balles perdues", a expliqué cette source.
"Les affrontements ont duré plus de quatre heures, faisant fuir les trois quarts des habitants" vers les localités voisines, a-t-elle précisé.
Largement affaiblis par l'intervention de l'armée française, une grande partie des ex-rebelles Séléka, mouvement majoritairement musulman au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014, se sont depuis repliés dans les provinces du nord et de l'est de la Centrafrique, dont beaucoup sont originaires.
Quant aux milices armées "anti-balaka", au départ formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les Séléka sur la population centrafricaine (composée à 80% de chrétiens), elles mènent des attaques répétées contre les anciens rebelles et les civils musulmans, qui fuient le pays en masse.
Selon l'ONU, la proportion des musulmans a chuté de 15% à 2% de la population totale de la Centrafrique depuis le début du conflit il y a un an.

http://www.lepoint.fr/monde/centrafrique-des-gendarmes-de-la-force-europeenne-a-bangui-09-04-2014-1811597_24.php