samedi 31 mars 2012

« L’armée »… expliquée aux enfants

C’est quoi, un soldat ? Qui est le chef des armées ? Où vivent les soldats ? Prennent-ils des vacances ? Doit-on aller à l’école pour être soldat ? Faut-il être soldat pour porter l’uniforme ? Les enfants aussi se posent des questions sur l’armée française. Pour aider les parents à y répondre, Alexia Delrieu et Sophie de Menthon signent « L’armée », un ouvrage concret, pédagogique et ludique de la collection « Le monde d’aujourd’hui expliqué aux enfants ».

Missions, organisations, vie quotidienne, traditions, etc. Sur une soixantaine de pages et dans un jeu de questions-réponses les enfants découvrent, en toute simplicité, le rôle et le fonctionnement de nos armées. Chaque explication est enrichie d’anecdotes. Les enfants apprennent ainsi que les régiments du génie ne sont pas des unités de surdoués mais de spécialistes en infrastructure, que la brigade des sapeurs-pompiers de Paris fait partie de l’armée de Terre et que le camouflage a été inventé pendant la Première Guerre mondiale.

Des jeux et des conseils clôturent ce bel ouvrage, illustré par Henri Fellner et dédié aux enfants des soldats français, partout dans le monde.

>>> L’armée
Alexia Delrieu et Sophie de Menthon
Le monde expliqué aux enfants, Gallimard Jeunesse, octobre 2011


vendredi 30 mars 2012

Dernier hommage à l'officier du 93 ème RAM tué en Afghanistan

Marc Laffineur, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des anciens combattants a présidé, ce vendredi après-midi à la base terre de Varces, à l'hommage au chef d'escadron Christophe Schnetterle, blessé en Afghanistan et mort en début de semaine à l'hôpital du Val de Grâce à Paris.
Christophe Schnetterle, officier du 93 ème Régiment d'artillerie de montagne, avait été très gravement blessé le 20 janvier en Kapisa par un tireur portant l'uniforme de l'armée afghane. Quatre de ses camarades avaient été tués sur le coup, Nicolas Sarkozy présidant quelques jours plus tard la cérémonie organisée en leur hommage à Varces. Le chef d'état major de l'armée de terre, le général Ract-Madoux, et le général Wattecamps, commandant la 27 ème Brigade d'infanterie de montagne, étaient présents à cet hommage national.
Le commandant Schnetterle a été fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/03/30/dernier-hommage-a-l-officier-du-93-eme-ram-tue-en-afghanistan
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Liban : L’armée de Terre engagée dans l’exercice amphibie Cèdre bleu

Arrivées au large du Liban, les forces françaises embarquées à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ont participé à l’exercice Cèdre bleu organisé par les forces armées libanaises (FAL).

Les forces françaises ont engagé dans l’exercice amphibie un sous groupement tactique interarmes (SGTIA) armé par les soldats de la 9e brigade légère blindée de marine (9e BLBMa), sur véhicule de l’avant blindé. Les soldats ont rejoint les côtes au moyen d’un engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) et de deux chalands de transport de matériel (CTM) de la Marine. Le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqué à bord du Dixmude a pris part à la manœuvre en engageant deux hélicoptères Gazelle.

Le 17 mars, les unités se sont entraînées ensemble au débarquement. Premiers débarqués pour reconnaître la plage : les commandos marines libanais, transportés par embarcations légères et hélicoptères. Les troupes sont ensuite arrivées à bord d’engins de débarquement français et libanais.

Tout au long de la manœuvre, le dispositif terrestre a été appuyé par les hélicoptères des deux nations.

250 soldats de la 9e BLBMa et de l’aviation légère de l’armée de Terre sont engagés dans la mission Jeanne d’Arc 2012, à bord du BPC Dixmude. Après des manœuvres en Corse et au Liban, ils séjourneront à Djibouti jusqu’à fin avril pour un entraînement en zone désertique
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/liban-l-armee-de-terre-engagee-dans-l-exercice-amphibie-cedre-bleu

Exercice Cold Response 2012 : dernière phase - mars 2012

jeudi 29 mars 2012

Afghanistan : fin de la 3e phase de désengagement français

Fin février, courant mars, un détachement drone Harfang avait été désengagé avec une quarantaine de militaires. Aujourd’hui, environ 160 autres militaires français les ont suivis. Il s’agit d’une compagnie principalement armée par le 1er régiment d’infanterie et des appuis du 1er régiment de spahis, du 1er régiment d’artillerie de marine et du 3e régiment du génie.

Cette compagnie a été engagée dans sa dernière opération en appui de l’armée afghane du 13 au 16 mars, en vallée d’Uzbeen, avant de procéder au colisage de son équipement dès le 17 mars.

Avant le départ de ses hommes, le colonel Didier Gros, commandant le BG Picardie, a tenu à leur rendre un dernier hommage au cours d’une cérémonie. A cette occasion, il a souligné qu’après près de 4 mois de présence sur le territoire et leur engagement dans une trentaine d’opérations, ils avaient « jour après jour, contribué en appui des forces afghanes, en opérations comme à l’instruction à la stabilisation du district de Surobi ». Le colonel Didier Gros a terminé en précisant que leur départ « c’est aussi le signe tangible de nos progrès, car c’est grâce à ce travail que la transition en Surobi se concrétise aujourd’hui ».

Ce départ clôture la 3e phase du désengagement français après le premier retrait de 200 militaires en octobre, qui armaient également une compagnie de combat en Surobi, et le deuxième retrait de 200 militaires également en novembre et décembre et qui armaient une partie du détachement chasse de Kandahar et des unités de la brigade La Fayette.

Au total, depuis octobre 2011, 600 militaires français ont été désengagés. Environ 800 autres doivent l’être d’ici fin 2012.

La France est engagée en Afghanistan depuis 2001 dans les opérations de la coalition. Aujourd’hui, environ 3 400 militaires français restent engagés dans les opérations en Afghanistan. Ils participent, en soutien des forces de sécurité afghanes, à la sécurisation de la Surobi et de la Kapisa et soutiennent la montée en puissance de l’armée nationale afghane en conduisant des missions de formation, principalement à Kaboul, et en accompagnant les unités afghanes sur le terrain.
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Le Mans. Un militaire du Régiment d’infanterie de marine tué en exercice

Des militaires du Régiment d’infanterie de marine de Champagné, près du Mans, étaient « en exercice habituel » la nuit dernière dans le secteur de Fatines, commune située à quelques kilomètres de leur camp de base d’Auvours.
Un groupe de quelques hommes longeait à pied une route départementale, lorsqu’il a été heurté par une camionnette. Le bilan est lourd selon les pompiers et le service communication du RIMa : un militaire a été tué sur le coup, deux autres sont blessés. Ils sont hospitalisés au Mans.

mercredi 28 mars 2012

33 avions et plus de 500 militaires internationaux à l'exercice Serpentex

L’exercice Serpentex se déroule, du 26 mars au 6 avril 2012, sur la base aérienne de Solenzara, en Corse. Cet entraînement opérationnel est un véritable succès au vu du nombre et de la variété de ses participants
Véritable préparation opérationnelle pour un déploiement sur un théâtre d'opérations extérieures (Afghanistan, Tchad), Serpentex a pour objectif de réaliser des missions de Close Air Support (CAS- appui aérien rapproché) en environnement interallié et interarmées.

Cet exercice international réunit cette année près de 550 militaires internationaux. Des équipages de JTAC (Joint Tactical Attack Controller - équipes de contrôle et d’appui aérien) américaines, anglaises, espagnoles, italiennes, allemandes et belges s’entraînent aux côtés des aviateurs des trois commandos parachutistes de l’air (CPA n°10, n°20 et n°30) et des militaires de l’armée de terre française.

La variété est aussi de mise côtés moyens aériens puisque l’exercice voit la participation de neuf types d’aéronefs différents sur une totale de 33. Huit Mirage 2000 D, cinq Rafale, trois Mirage F1, trois Mirage 2000 N, un C 160 et deux Hawk de la Royal Air Force décollent depuis la plateforme de Solenzara. De plus, quatre F-18 espagnols, quatre Tornado et deux AM-X italiens réaliseront des missions au profit de Serpentex depuis leur propre base aérienne d’appartenance.

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Le 28e groupe géographique sur la base aéronavale de Hyères

Les topographes du 28e GG ont rejoint, pour 15 jours, la base aéronavale de Hyères, pour la mission « Base aérienne ». Objectif : localiser, en liaison avec les autorités locales, l’ensemble des obstacles hauts de la base. Les topographes définissent des éléments essentiels à la direction de la circulation aérienne militaire (DIRCAM) pour les protocoles d'atterrissages et de décollages d'aéronef.

Cette mission sur le territoire national, qui peut également être réalisée sur les plateformes aéroportuaires des théâtres extérieurs, permet de cultiver le savoir-faire indispensable des topographes. La rigueur des levés effectués est primordiale et doit répondre à la précision définie dans le cahier de charges de la mission. « Les compétences du 28e GG sont intéressantes pour l’armée de l’Air, mais aussi pour toutes les unités de la Défense nationale », confie le chef d’escadron Franck Dole, chef de section travaux géographiques au 28eGG. « Elle est en effet la seule unité à avoir cette compétence de topographie, en termes de matériel spécifique et de personnel formé à cet emploi. »

En février 2012, les topographes du 28e GG avaient déjà effectué des levés sur la base aérienne 126 de Solenzara. Ils repartiront, en août, sur la base aérienne 116 de Luxeuil.

Souvent engagé au profit de l’interarmées, le 28e groupe géographique appuie 3 à 4 fois par an la DIRCAM dans sa mission d’expertise des bases aériennes et des bases aéronavales.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/le-28e-groupe-geographique-sur-la-base-aeronavale-de-hyeres
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mardi 27 mars 2012

Décès du capitaine Christophe Schnetterle

Grièvement blessé en Kapisa lors de l’attaque d’un groupe de soldats français le 20 janvier 2012, le capitaine Schnetterle est décédé le 27 mars 2012 à l’hôpital du Val de Grâce à Paris. Ce jour là, sur la base avancée de Gwan, 4 de ses camarades avaient succombé sous les balles d’un soldat de l’armée nationale afghane (ANA), alors que 14 autres militaires étaient blessés dans l’attaque.

Âgé de 45, le capitaine Christophe Schnetterle était marié et père de deux jeunes filles de 16 et 21 ans. Engagé en 1986, il entre à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent et servira en tant que sous-officier aux 53e et 54e régiments d’artillerie. Devenu officier, sa carrière se prolongera au 93e RAM.

Il avait rejoint début septembre 2011 une équipe de conseillers insérée au sein d’un bataillon afghan (OMLT). C’était sa 2e mission en Afghanistan. Le capitaine Christophe Schnetterle a été blessé dans l’accomplissement de sa mission et est mort pour la France.

L’armée de Terre présente à sa famille et ses proches ses plus sincères condoléances. Tout comme ses camarades tombés sur le sol afghan, nous ne l’oublierons pas
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/deces-du-capitaine-christophe-schnetterle
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lundi 26 mars 2012

Afghanistan: un homme en uniforme afghan tue deux soldats de l'Otan

Un homme portant un uniforme de l'armée afghane a tiré lundi sur des soldats de la force de l'Otan et tué deux d'entre eux dans le sud de l'Afghanistan, a indiqué l'Isaf qui n'a pas précisé la nationalité des victimes. L'assaillant a été tué, a indiqué le Major Jason Waggoner, un porte-parole de la force internationale (Isaf). Les meurtres de militaires étrangers par des soldats afghans se multiplient ces derniers mois.

D'après une source sécuritaire afghane haut placée, l'incident est intervenu à l'intérieur d'un camp de l'Equipe de reconstruction provinciale (PRT) de la province du Helmand, sous contrôle américain. Une «équipe conjointe afghane et de l'Isaf» enquête sur l'incident, a indiqué l'Isaf dans un communiqué.

D'après un décompte de l'AFP, c'est la treizième victime d'un tir «vert sur bleu», selon l'expression anglaise usitée, soit le treizième soldat étranger tué par un de ses compagnons d'armes afghan en 2012, sur un total de 90 victimes au sein de l'Isaf cette année.

Dimanche neuf soldats, dont un de l'Otan, ont été tués par une mine artisanale dans la province de Kandahar, bastion taliban du sud de l'Afghanistan, a-t-on appris dimanche auprès du gouvernement local.
 
http://www.leparisien.fr/international/afghanistan-un-homme-en-uniforme-afghan-tue-deux-soldats-de-l-otan-26-03-2012-1924446.php

JANUS au service de l’entraînement tactique

Au centre de simulation tactique des écoles militaires de Draguignan, un après-midi de novembre. À l’étage, le centre opérationnel du groupement tactique interarmes (GTIA), dirigé par le 92e régiment d’infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand, est en pleine effervescence. Aux murs, des cartes satellites de la Surobi. Dans un coin, les radios crachent leurs flots d’informations, d’ordres et de comptes-rendus relevés par le "battle captain". Au centre, les officiers d’Etat-major, concentrés, conduisent les opérations, chacun dans son domaine. Soudain, la tension monte. « Bravo est tombé sur un IED (engin explosif improvisé) ! Son déplacement est arrêté. Il faut sécuriser la zone ! »

Par la fenêtre, seules les collines varoises rappellent que le 92e RI est en exercice. Le lieutenant-colonel Luc Rosier, chef des opérations, s’échappe un instant, laissant son équipe régler la question de l’IED, pour présenter le scénario en cours. Au programme : contre-insurrection et transfert d’autorité des forces françaises à l’armée nationale afghane (ANA). « Il est similaire à la posture nouvelle que nous devrons adopter en Surobi. L’ANA va progressivement récupérer toutes les provinces afghanes et faire face, en autonomie, aux situations qu’elle rencontre. Nous allons arriver dans une phase de changement, comme toujours très délicate, et nous devons nous y préparer avec un maximum de réalisme. »

Du réel au virtuel


À l’étage inférieur du centre de simulation tactique, l’ambiance est toute autre. Dans des alvéoles, face à des écrans d’ordinateurs, les commandants d’unité dirigent leurs compagnies… virtuelles. C’est à ce niveau que la simulation se joue, sur Janus. « Le centre opérationnel du GTIA est réel, il réagit aux incidents générés par la simulation », précise le commandant Christophe Van Den Bogarde, chef du centre tactique Janus infanterie. « Le commandant d’unité a besoin de l’environnement subordonné pour s’entraîner. C’est celui-ci qui sera simulé. »

Pour cela, les EMD bénéficient d’opérateurs dédiés qui, via le logiciel Janus, positionnent sur des cartes numérisées les troupes, selon les ordres donnés par les commandants d’unité. De la même manière, sont déployés virtuellement des moyens d’appui, comme les groupes génie ou les hélicoptères d’attaque, mais aussi les forces ennemies. « Il y a quinze ans, il aurait fallu dix mois pour monter un tel exercice et trouver les effectifs nécessaires », précise le général de division Patrick Ribayrol, commandant les EMD. « Aujourd’hui, il suffit de quelques semaines pour offrir aux troupes un exercice au plus près de leurs attentes, pour un coût dérisoire et en mobilisant uniquement les personnes concernées par ce type d’entraînement. »

Préparer les engagements à venir


Le logiciel américain Janus est utilisé par l’armée de Terre dès les années 1990. En 2002, la France se dote de sa propre version du logiciel, qu’elle développe depuis. Janus est destiné à créer des exercices de sous-groupement et groupement tactique interarmes (SGTIA et GTIA) et à former plus spécifiquement les commandants d’unité.

Il est majoritairement déployé dans les centres de formation de l’armée de Terre. Les écoles militaires de Draguignan disposent ainsi de deux plateformes Janus au sein de leur centre de simulation tactique, utilisées tant pour la formation de leurs stagiaires que pour l’entraînement des forces. C’est dans ce cadre que le 92e RI a bénéficié, fin novembre 2011, d’une semaine d’exercice sur Janus pour préparer sa projection en Afghanistan en juin prochain.

Dans les mois à venir, Janus sera également déployé au sein des régiments, dans les espaces d’instruction collective à la numérisation de l’espace de bataille (EIC NEB Simu). Ils pourront y travailler tout type de scénarios et se préparer, au mieux, aux engagements à venir.

La simulation constructive


Interview du colonel Philippe COSTE, commandant la division de la simulation et de la recherche opérationnelle (DSRO)

http://www.defense.gouv.fr/terre/contenus-des-dossiers/dossier-simulation-operationnelle/janus-au-service-de-l-entrainement-tactique
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samedi 24 mars 2012

Réserviste : patron la semaine, militaire le week-end

Chefs d'entreprise dans le BTP ou les espaces verts, informaticien ou professeur de droit… Stéphane, Éric, Joachim et Maurice ont déjà une vie bien remplie. Les quatre hommes qui ont tous la quarantaine, ont pourtant fait le choix d'être réserviste dans l'armée. Ils appartiennent tous à la compagnie de réserve du 31e régiment du génie. Dirigée par le capitaine Soyeux, cadre chez Renault dans le civil, elle compte 70 hommes. « Sans eux, nous certifie le patron des sapeurs castelsarrasinois, le colonel Francis Contamin, je ne pourrais garantir mon contrat opérationnel (notamment la dizaine de mission Vigipirate). »
Cette deuxième vie après leur travail et la famille est toutefois loin d'être une sinécure. « Ce choix ne peut être qu'une vocation », insiste Stéphane Delherm, 42 ans, et déjà derrière lui vingt ans de service dans la réserve. Les réservistes devant obligatoirement participer à des manœuvres et des journées de formation. « On passe au moins un week-end par mois à la caserne», certifie Éric Cottin, 42 ans, et vingt ans de réserve. « Il faut une grosse disponibilité. Ce qui n'est pas toujours évident à expliquer à nos épouses lorsqu'il faut prendre des congés sans soldes au lieu de partir en week-end avec notre famille », assure Stéphane Delherm qui, vingt ans plus tôt, se rêvait pilote d'hélicoptère. Des réservistes qui ont pris depuis peu une nouvelle envergure depuis la mise en place du plan Guépard 800. « Dans les 48 heures, la compagnie peut être mobilisée pour intervenir sur le théâtre d'une catastrophe naturelle, un grave incident, voire même pour assurer en renfort le maintien de l'ordre », confirme Éric Cottin. De quoi donner un peu plus de poids à leur mission et qui fait dire à Stéphane Delherm : « On n'est pas des civils avec un uniforme, on est vraiment des militaires à part entière. » Un point sur lequel le colonel Contamin n'a jamais douté en utilisant toutes les compétences de ces militaires à mi-temps. Ainsi Maurice Betin, le prof de droit, est régulièrement réquisitionné en qualité de juriste au sein de la cellule d'aide aux familles pour aider l'officier juriste de la caserne Marescot.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/24/1313812-reserviste-patron-la-semaine-militaire-le-week-end.html
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Jacques Perrin rend hommage à son ami Pierre Schoendoerffer


vendredi 23 mars 2012

Amputé, il revient en héros d'Afghanistan

Le blindé patiente aux côtés de deux autres véhicules kaki. Du capot ouvert se dégage une silhouette dont la tête est plongée dans les entrailles mécaniques de la bête. Le maréchal des logis-chef Camel a repris sa place dans l'atelier régimentaire du 1er RHP. Ici, rien ne le distingue de ses camarades. Et pourtant, à tout juste 26 ans, dont sept années dans la garnison tarbaise, Erwann revient de loin. De l'enfer même.
Le 26 juin 2010, alors que sa mission en Afghanistan s'achève quelques jours plus tard, son ultime opération le mène sur une route du Sud-Tagab, près de la Kapisa. Une terre connue puisque le maréchal des logis-chef boucle là sa deuxième mission afghane. « Nous étions en reconnaissance de nuit. À chaque fois, on essuyait des tirs sur notre droite. Une semaine avant, c'était des roquettes. Avec les optiques de nuit, le conducteur n'a pas vu un virage. » Le véhicule fait une terrible embardée. Erwann se retrouve coincé sous le tas de ferraille, sa jambe arrachée. Il est évacué vers l'hôpital de Kaboul. « Je n'aurais même pas dû survivre au transport. J'avais perdu 6 l de sang sur 7. J'ai eu des opérations régulières pendant une vingtaine de jours. J'ai été amputé au niveau du tibia. » Puis devant l'impossibilité de récupérer son articulation, décision est prise, à l'hôpital militaire de Percy, d'une nouvelle amputation au-dessus du genou. « On m'avait dit que j'en aurais pour quinze jours. Mais avec l'infection, les semaines ont passé, sans que je sache combien de temps ça allait durer. »
Proches, camarades du régiment, se succèdent auprès d'Erwann qui entame sa rééducation fin avril, dix mois après le drame. L'Isérois d'origine rattrape alors le temps perdu. Six semaines et le voilà sur pied. « Je voulais tellement sortir, retrouver une vie normale. Ma nouvelle prothèse électronique m'a permis de diminuer le handicap. » Jusqu'à ce 5 décembre où Erwann retrouve son équipe mécanique au sein de l'atelier régimentaire. « J'ai ça dans le sang, témoigne ce fils de gendarme. ça a été un grand soulagement de revenir. Ici, le regard des autres est plus simple. Là, je reprends mes marques après deux ans loin du 1er RHP. J'ai envie de me réinsérer, même s'il y a des choses que je ne peux plus faire. D'autres gestes du quotidien deviennent des victoires lorsque je les accomplis. Je veux retrouver ma place, repartir en mission. »
Ce goût de l'aventure l'a conduit récemment en Californie, où se tenait un challenge international handisport. Une compétition qui servait de cadre aux sélections américaines pour les Jeux de Londres. Sans préparation ni appétence particulières pour la natation, Erwann Camel s'en est brillamment tiré sur 50 mètres nage libre, puisqu'il a terminé deuxième, juste derrière le champion paralympique. « Et même devant des valides, sourit-il. Après un an et demi de galère, c'est une superbe victoire. C'est un message. Il y a encore beaucoup à faire. C'est valorisant et ça permet de se fixer des objectifs. » Le maréchal des logis-chef Camel, qui va se plonger avec davantage d'assiduité dans les bassins, en dégage déjà deux : ressauter en parachute et participer aux Jeux de Rio.
Erwann Camel a perdu une jambe en Afghanistan. Après 18 mois d'enfer, il a retrouvé le 1er RHP où il avait laissé un grand vide. Un retour d'autant plus remarquable que le jeune a terminé 2e d'un challenge international handisport. Un exemple pour tous.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/23/1313401-tarbes-ampute-il-revient-en-champion.html
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Exercice Cold Response - mars 2012


jeudi 22 mars 2012

Parrainage du Chevalier Paul avec la ville de Nantes


Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux trois militaires abattus

Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux trois soldats abattus les 11 et 15 mars derniers à Toulouse et Montauban, lors d'obsèques militaires à la caserne du 17e RGP de Montauban.
Le président de la République, en compagnie de François Fillon, Premier ministre, et de Gérard Longuet, ministre de la Défense, a salué les familles et les proches des victimes du "tueur au scooter". Devant les trois cercueils, le chef de l'Etat a fait l'éloge funèbre des trois hommes. "Les soldats ont pour mission de défendre la France, ses habitants, son sol, son indépendance, a déclaré Nicolas Sarkozy. Ils ont pour mission de défendre la république, sa liberté, ses droits. Ils ont pour missions de défendre les droits des gens dans le monde quand la France reçoit un mandat intenational", a-t-il ajouté.

"Une exécution terroriste"

"Un soldat sait, a poursuivi le président de la République, qu'il peut mourir pour la France, pour ses valeurs. Il connaît le sens du mot sacrifice, car il connaît la signification du mot devoir. Il connaît la mort". "La mort que nos hommes ont rencontrée n'est pas celle à laquelle ils étaient préparés, pas celle des champs de batailles. C'est une exécution terroriste", a martelé Nicolas Sarkozy.
"C'était bien des soldats que le tireur voulait tuer car ils étaient dans l'armée française. Sa cible était l'armée de la République." "L'armée est un alliage de la République", a encore ajouté le chef de l'Etat. "Je veux rendre hommage à l'armée. La nation française lui doit beaucoup. A ces soldats assassinés, je veux rendre l'hommage qu'il mérite, a insisté Nicolas Sarkozy. Je veux présenter le soutien et l'hommage de la Nation". "Soldats, a lancé le président de la République, c'est toute la nation qui est à vos côtés".

"Ne pas céder à l'amalgame"

"Ces crimes ne resteront pas impunis, a également prévenu Nicolas Sarkozy, ajoutant que "nous avons un devoir" vis-à-vis de ces trois militaires : "l'unité nationale". "La France rassemblée a donné une magnifique image. La France a été plus forte que cet homme qui a donné la mort", a-t-il dit.
"Il ne faut pas céder à l'amalgame et à la vengeance. Nous le devons à toutes le victimes, nous le devons à notre pays", a conclu le président de la République.
Nicolas Sarkozy a ensuite salué les cercueil des trois militaires.
Dimanche 11 mars, Imad Ibn-Ziaten, un militaire du 1er RTP, a été abttu d'une balle dans la tête par un homme qui s'est enfui à scooter. Quatre jours plus tard, le jeudi 15 mars, le même homme, circulant également à scooter, a tiré sur trois militaires du 17e RGP, à Montauban. Deux parachutistes ont été tués, un troisième grièvement blessé.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/21/1311656-montauban-nicolas-sarkozy-est-arrive-a-la-caserne-du-17e-rgp.html

Discours de Nicolas Sarkozy en hommage aux... par publicsenat

Cérémonie d’hommage national aux trois soldats tués à Toulouse et Montauban

Le président de la République, monsieur Nicolas Sarkozy, accompagné du ministre de la Défense, monsieur Gérard Longuet, présidera aujourd’hui à 15 h dans la caserne de Montauban, une cérémonie d’hommage national dédiée aux trois soldats tués les 11 et 15 mars derniers à Toulouse et Montauban.

Le maréchal des logis chef Imad Ibn Ziaten, né le 29 juillet 1981, appartenait au 2e escadron de livraison par air du 1er RTP de Toulouse. Entré en service le 1er mars 2004, il avait été engagé sur plusieurs théâtres d’opérations extérieures dont le Tchad et la République de Côte d’Ivoire. Il était divorcé et sans enfants.

Le caporal Abel Chennouf, né le 3 décembre 1986, appartenait à la compagnie d’appui du 17e RGP de Montauban. Entré en service le 6 février 2007, il avait été engagé en Afghanistan et au Sénégal. Il était pacsé d’une amie enceinte.

Le 1re classe Mohamed Farah Chamse-Dine Legouade, né le 5 mai 1988, appartenait à la compagnie d’appui du 17e RGP de Montauban. Entré en service le 1er juin 2010, il avait effectué une mission en Nouvelle-Calédonie. Il était célibataire.

L’ensemble de l’armée de Terre, unie dans le deuil, adresse à la famille, aux proches et aux camarades du maréchal des logis chef Ibn Ziaten, du caporal Chennouf, du 1re classe Legouade, ses plus sincères condoléances.

L’armée de Terre associe à cet hommage les quatre victimes lâchement assassinées le 19 mars devant l’école d’Ozar Ha Torah. Elle partage également la douleur de leurs proches.

L’armée de Terre conserve une pensée particulière pour l’ensemble des blessés graves militaires et civils de ces deux tragédies.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/ceremonie-d-hommage-national-aux-trois-soldats-tues-a-toulouse-et-montauban
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Les obsèques militaires des trois parachutistes ont lieu aujourd’hui

Les obsèques militaires des trois parachutistes tués par le tueur à scooter auront lieu aujourd’hui à 16 h 45 dans la caserne du 17e RGP de Montauban (Tarn-et-Garonne).
Les candidats UMP, Nicolas Sarkozy, et PS, François Hollande, ont annoncé leur participation aux obsèques. Tout comme François Bayrou (MoDem), Eva Joly (EELV) ou encore Marine Le Pen (FN) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République).

Des soldats aguerris

Le maréchal des logis chef Imad Ibn Ziaten, 30 ans, du 1 er Régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal, a été tué le 11 mars à Toulouse. Engagé dans l’armée en mars 2004, il avait notamment participé à l’opération Épervier en 2008-2009 et 2011 au Tchad.
Engagé en février 2007, le caporal Abel Chennouf, 25 ans, du 17 e Régiment du génie parachutiste basé à Montauban, a servi en 2008 en Afghanistan et en 2011 au Sénégal. Sa compagne est enceinte de sept mois.
Enfin, le soldat de 1 re classe Mohammed Legouade, 23 ans, du 17 e RGP également, comptait près de deux ans de service, durant lesquels il a été déployé en Nouvelle-Calédonie en 2011. Tous deux ont été tués le 15 mars à Montauban, devant leur caserne, où un de leur camarade a également été grièvement blessé.
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2012/03/20/les-obseques-militaires-des-trois-parachutistes-ont-lieu-aujourd-hui-a-montauban
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Margival / ASW2 Visites guidées du camp allemand

Thierry Depret, le président de l'ASW2, a proposé les services de son association aux offices de tourisme de la région afin qu'ils inscrivent la visite guidée du camp, à leur programme de tourisme historique.
L'association, qui réhabilite le camp de Margival, véritable forteresse de la Seconde Guerre mondiale, construite par les Allemands de 1942 à 1944, sur une superficie de 90 km2, propose une visite commentée de l'ancien quartier général allemand, dans lequel se sont joués la réussite du débarquement allié et le sort de la ville de Paris.
Les visiteurs découvrent le bunker n°1, celui du Führer, l'emplacement de son chalet, la piscine, le rôle du tunnel de la ligne SNCF, la conférence du 17 juin 1944. Une visite passionnante qui a conquis les membres de la section culturelle du club sportif et artistique de la base aérienne de Creil, de passage au camp, lors d'une visite culturelle organisée dans la région par son président, le général en retraite Patrick Jelensperger.
Les associations ou les groupes intéressés par cette visite peuvent prendre contact avec l'office départemental du tourisme ou directement avec l'association : Association ASW2, 1, place Cholon, 02880 Laffaux. Internet :
www.asw2.new.fr.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/margival-asw2-visites-guidees-du-camp-allemand
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mardi 20 mars 2012

Gérard Longuet sur la base de Saint-Dizier

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants rencontre cet après-midi des pilotes de Rafale de l'armée de l'air, de l'aéronavale et des personnels de soutien pour le premier anniversaire de l'intervention en Libye.

La visite est symbolique. Elle est une volonté de Gérard Longuet. Un an après le début de l'engagement des forces aériennes françaises dans le ciel libyen, le ministre a choisi de se rendre sur la BA 133 « commandant Henry-Jeandet » de Nancy et sur la BA 113 « commandant Antoine-de-Saint-Exupéry » de Saint-Dizier pour rappeler la mise en application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu.
Ces deux bases ont respectivement engagé leurs Mirage 2000 D et leurs Rafale en application des ordres reçus. Ce déplacement est l'opportunité de redire combien la maîtrise du facteur temps a été l'une des clés du succès de l'opération Harmattan.
L'armée de l'air a été en capacité de s'impliquer sur un nouveau théâtre aux exigences stratégiques et tactiques lourdes. Elle a attesté sa pleine capacité opérationnelle et s'est inscrite dans le tempo politique.
Trente-six heures séparent le vote de la résolution de l'Onu qui instaure une zone d'exclusion aérienne, le 18 mars 2011, à l'engagement des premiers aviateurs français dans le ciel libyen aux commandes de Rafale de l'escadron 1/7 Provence équipés du Pod Reco NG (Nacelle de reconnaissance nouvelle génération). L'état-major avait besoin en complément des observations satellitaires d'un état immédiat de la situation sur le théâtre que cet équipement était en capacité de donner.
Il était nécessaire de connaître les mouvements des forces s'en prenant aux populations civiles pour les stopper puis les déstructurer, d'interrompre les communications des centres de commandements, de décider des frappes utiles pour paralyser les moyens de l'adversaire.
Il y avait une conviction partagée, celle que le colonel Kadhafi ne suspendrait pas ses attaques contre les insurgés dont il avait décidé d'anéantir les périmètres de résistance.
Tout est mis en place pour s'inscrire dans la durée et cette précaution est essentielle puisque la campagne qui s'en suit dure près de quatre fois celle du Kosovo en 1999 et plus de cinq fois celle de la première guerre du Golfe en 1991.
Ce qui est demandé aux aviateurs est le strict respect de la résolution 1973. Pour cela, la qualité et la polyvalence des équipements engagés en particulier les Rafale ont été déterminantes pour garantir une cohérence permanente au dispositif déployé.
La perpétuelle capacité d'adaptation de l'armée de l'air a été un atout et les résultats obtenus avec l'engagement de l'aéronavale et des hélicoptères de combat ont montré non seulement le potentiel de la France mais sa capacité à intégrer une force internationale et combinée grâce au professionnalisme de ses militaires et à la valeur ajoutée qu'ils ont apportée dans la diversité de leurs compétences sur le théâtre.
Les performances alors enregistrées ont été d'autant plus remarquables qu'elles ont été réalisées sans que soit remis en cause le rythme des réductions de format des armées en application du Livre blanc.
Hervé Chabaud
La maîtrise du facteur temps
« Des rapports en dents de scie durant 50 ans »

http://www.lunion.presse.fr/article/region/longuet-sur-la-base-de-saint-dizier
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Obsèques mercredi des militaires tués à Montauban en présence de Sarkozy

Les obsèques militaires des deux parachutistes du 17e RGP tués jeudi par un tireur en deux-roues auront lieu mercredi à 16 H 45 dans la caserne du régiment à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne. Le chef de l'Etat pourrait participer à cette cérémonie. a lui-même déclaré lundi qu'il «aurait l'occasion d'aller à Montauban», sans plus de précision. Par ailleurs, la députée-maire () de Montauban, Brigitte Barèges, a indiqué qu'elle prévoyait d'organiser au moment des obsèques officielles une cérémonie d'hommage à laquelle pourra participer le public, au monument aux morts du Foucault, un parc arboré situé en face de la caserne. A cette occasion, les commerces devraient être fermés à la demande de la mairie. Les drapeaux mis en berne, a indiqué Brigitte Barèges. Par ailleurs, des registres de condoléances ont été ouverts à la mairie. «Beaucoup de Montalbanais veulent manifester leur soutien aux militaires tués», a expliqué l'élue de Montauban. Ainsi ils pourront exprimer «leur compassion, leur incompréhension et leur colère», a-t-elle ajouté.

Un doute plane cependant encore sur l'organisation de cette cérémonie municipale. «Tout dépendra des consignes de sécurité qui seront données, en fonction des personnalités qui participeront à la cérémonie dans la caserne», a indiqué Brigitte Barèges.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/obseques-mercredi-des-militaires-tues-a-montaubon-en-presence-de-sarkozy-19-03-2012-1913550.php

dimanche 18 mars 2012

Les militaires du 13e RG peuvent être aussi sapeurs-pompiers volontaires

Une convention entre le 13erégiment du génie (13e RG) de Valdahon et le service départemental d’incendie et de secours 25 (SDIS) a été signée le 11 mars au centre de secours de Valdahon. Elle permet aux militaires du 13eRG par ailleurs sapeurs pompiers volontaires de participer à des interventions sur le département, durant les heures de service.

Un bon moyen pour les 6 militaires concernés (pour le moment) de perfectionner leurs savoir-faire et de bénéficier de formations de qualité, qu’ils seront à même de dispenser à leur tour, au régiment.

Pour le sergent Vincent Neny, militaire/sapeur pompier volontaire au 13e RG, « le fait d’être sapeur pompier volontaire en parallèle de notre métier de militaire est une forme de continuité. Nous sommes au service de la population et de notre pays dans les deux cas ».

Un accord officiel renforcé par une belle initiative personnelle : « Qui plus est, cette démarche nous permet de contribuer à soutenir nos blessés, leurs familles et celles de nos camardes morts au combat en reversant nos vacations à Terre Fraternité », ajoute le sergent Neny. Comme ses 5 camarades militaires/sapeurs pompiers volontaires, il a décidé de reverser les indemnités reçues lors de ses interventions à l’association.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/les-militaires-du-13e-rg-peuvent-etre-aussi-sapeurs-pompiers-volontaires
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Paras français et britanniques s’entraînent au CENZUB

Du 5 au 15 mars 2012, le 1errégiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes était engagé dans un exercice bilatéral aux côtés d’une unité britannique : le 3rd parachute regiment (3e PARA) de la 16th air assault brigade de Colchester. Ils ont formé deux sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA), aux prises avec la force adverse (FORAD) du centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne :

- les 160 soldats du SGTIA britannique, armé par la compagnie Alpha du 3e PARA, renforcés par un peloton Leclerc du 12e régiment de cuirassiers (12e RC) d’Olivet.

- le SGTIA français, à dominante blindée, majoritairement armé par le 1er RHP. Il était renforcé par une section d’infanterie du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers, des éléments génie du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) de Montauban et artillerie du 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes.

Après une semaine d’entraînement technique, les 2 unités ont restitué les connaissances acquises. Immergés en zone urbaine durant 72 heures, de jour comme de nuit, les commandants d’unités français et britannique ont du développer des procédures communes pour faire face aux difficultés de ce milieu bien particulier.

Pour le colonel de Montgros, chef de corps du 1er RHP, cet exercice était « une belle opportunité de développer l’interopérabilité entre parachutistes des deux pays, prélude indispensable à la prochaine prise d’alerte commune ». Car cet exercice commun est une étape vers l’un des objectifs définis lors des accords de Lancaster du 2 novembre 2010 : disposer d’une force composée d’éléments de brigades françaises et britanniques, placée sous le commandement d’un état-major binational.

Les premières prises d'alertes communes franco-britanniques sont prévues dès 2013.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/paras-francais-et-britanniques-s-entrainent-au-cenzub
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samedi 17 mars 2012

Militaires: cérémonie prévue à Montauban

Une cérémonie en hommage aux parachutistes tués à Montauban aura lieu mardi ou mercredi dans la caserne du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban en présence du Premier ministre et, peut-être, du président de la République, a annoncé aujourd'hui la maire de Montauban. "Nous attendons pour fixer la date de connaître les disponibilités des uns et des autres. Le premier ministre, François Fillon, et le ministre de la Défense, Gérard Longuet, seront présents, et peut-être même le président de la République", a déclaré la maire UMP, Brigitte Barèges.

Elle invite "toutes celles et ceux qui souhaitent se joindre à ce dernier hommage" à un rassemblement au monument aux morts, proche de la caserne, avant la cérémonie.

Le régiment a perdu deux de ses hommes jeudi quand un homme a ouvert le feu sur un groupe de trois parachutistes devant un distributeur de billets. Le troisième, grièvement blessé, est entre la vie et la mort dans un hôpital de
Toulouse. "Nous voulons manifester à nouveau toute notre compassion à l'égard de leurs familles et de ce régiment déjà durement éprouvé en Afghanistan: ces deux morts s'ajoutent aux quatre soldats tombés au champ d'honneur en 2011", a ajouté la maire de Montauban dans un communiqué
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/17/97001-20120317FILWWW00367-militaires-ceremonie-prevue-a-montauban.php

Tarbes. Appel à la vigilance après le drame de Montauban

La fusillade de Montauban, jeudi, à 14 h 15, où trois soldats du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) ont été atteints par des balles à la tête par un individu qui circulait à scooter, tuant deux d'entre eux et blessant grièvement le troisième, a-t-elle un lien avec l'exécution d'un autre soldat, dimanche, à Toulouse, non loin de la cité de l'Espace, par un homme également à scooter ? Si les enquêteurs en charge de ces deux affaires sensibles ne dressent, à l'heure actuelle, aucune conclusion, il n'empêche que la répétition des faits, le mode opératoire et la similitude du calibre utilisé, ne peuvent laisser indifférents, au point qu'un appel à la vigilance a été lancée à tous les militaires de l'Hexagone. Ainsi au 35e RAP de Tarbes : « Lors de la première réunion d'unités au sein du 35e, hier matin, nous avons fait circuler l'information avec un rappel des faits qui se sont déroulés jeudi à Montauban, pour que chacun ait bien conscience de ce qui s'est passé. Il a été rappelé qu'une enquête est en cours par la police judiciaire. Même s'il n'est pas établi qu'il y a une répétition des faits, un appel à la vigilance a été recommandé auprès des militaires du 35e RAP, les appelant à limiter leurs mouvements en tenue dans la ville, sans pour autant verser dans la psychose », indique le lieutenant Karim Moumen, chargé de communication au 35e RAP. Parallèlement, « un renforcement de la vigilance a été diffusé auprès du personnel de garde autour du quartier ».
Les mêmes consignes de vigilance ont été données aux militaires du 1er RHP : « Il a été simplement demandé à tout à un chacun, personnel militaire, d'être vigilant », souligne le lieutenant Ludivine Jaunac, officier communication au 1er RHP. Choqués par ce drame, les deux régiments se disent « solidaires » du 17e RGP.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/17/1308279-appel-a-la-vigilance-apres-le-drame-de-montauban.html
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Les opérations : nouvel acteur des réseaux sociaux Défense

Retrouvez en exclusivité des vidéos et des photos inédites, des témoignages de militaires engagés sur le terrain et des contenus à télécharger.

Découvrez par exemple, la rétrospective 2011 et revivez un an d’engagement de nos forces armées en opération, en images et en vidéos (rubrique webdocumentaire).

Rejoignez-les en opération sur leur page www.facebook.com/armeefrancaise.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/les-operations-nouvel-acteur-des-reseaux-sociaux-defense
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vendredi 16 mars 2012

Toulouse/militaires: vigilance renforcée

Des mesures de vigilance renforcée ont été prises pour les militaires stationnés dans la région de Toulouse, à qui l'on a demandé de ne pas porter l'uniforme hors des enceintes militaires, au lendemain de l'assassinat de deux d'entre eux à Montauban, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'Armée de terre.

"Des consignes de vigilance ont été données, notamment à l'entrée des enceintes militaires", a indiqué un porte-parole du Sirpa Terre: "il leur a notamment été demandé de ne pas porter l'uniforme hors des enceintes". Ces mesures concernent l'ensemble de la zone où est stationnée la 11e Brigade parachutiste, notamment à Toulouse, Montauban, Pamiers, Tarbes.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/16/97001-20120316FILWWW00468-toulousemilitaires-vigilance-renforcee.php

Ils sont gendarmes en second métier

Deux à trois mois par an, Audrey Duton est gendarme et cela, depuis maintenant six années. Elle coiffe la casquette, enfile la tenue et part renforcer les brigades du département. À 25 ans, la jeune femme vient d'obtenir un master 2 en droit et gestion de l'environnement et développement durable. C'est un renfort t estival de la Garde républicaine à cheval qui a donné l'envie à la jeune femme, cavalière confirmée, de signer pour intégrer la réserve de la gendarmerie. Ce qui lui plaît ? « C'est le sentiment de se sentir utile », confie-t-elle avant de poursuivre avec « les missions différentes, les perspectives de progression, les responsabilités : nous ne sommes pas des pots de fleurs », précise-t-elle tout sourire.
Comme Audrey, ils sont aujourd'hui 28 000 hommes et femmes à appartenir à la réserve de la gendarmerie en France et 210 pour le département de l'Aude. « Avec un turnover important notamment chez les jeunes issus de la préparation militaires de la gendarmerie puisqu'ils restent, chez nous, trois années en moyenne. Pour nous, ils sont un sacré relais », précise le colonel Simon, conseiller réserve du lieutenant-colonel Guisset, commandant le groupement de gendarmerie de l'Aude. Ce sont des renforts ponctuels précieux. Ils participent à toutes nos missions », confirme l'adjudant Lacroux, adjoint à l'adjudant-chef Nicolas, commandant la brigade chaurienne.
«La réserve, c'est aussi, l'occasion pour ces jeunes de découvrir le métier et parfois de choisir de l'exercer. C'est le cas d'Ivan Dauphiné qui y songe sérieusement. Pour l'instant, le jeune homme est étudiant en « fac » d'Histoire à Toulouse ; et comme Audrey, c'est le renfort estival de la Garde républicaine qui a été le « déclic ». Depuis, pendant les vacances et les week-ends, il endosse la tenue. « Cela me permet de ne pas avoir à chercher de petits boulots et en plus, c'est passionnant. L'esprit militaire m'a fait beaucoup de bien et m'a aidé à mûrir quand j'ai quitté ma famille et me suis installé à Toulouse. Et le fait de porter une arme vous fait prendre conscience de vos responsabilités ». Les contraintes ? « On s'y fait ». « Quand on part sur une intervention, on sait quand ça commence mais pas quand cela finit mais on le sait », abonde Émeline Clabaud, à Salles-sur-l'Hers, ce week-end. Il y a bien les accidents de la circulation… « On finit par s'y habituer même si l'on n'est pas insensible», pour Antonio Dinnematin, en renfort à la brigade chaurienne. Quand il n'est pas gendarme, lui, est coordinateur des opérations industrielles au groupe Uccoar, deux métiers qu'il parvient parfaitement à concilier. Il parle d'enrichissement personnel et, extrême diversité des missions, du regard sur l'institution qui change: « Il y a notamment plus de missions de prévention qu'on ne l'imagine vu de l'extérieur où l'on ne voit que bleu et répression ».
Aujourd'hui, c'est la Journée nationale de la réserve dédiée, cette année, aux jeunes. Rencontre avec des réservistes de la gendarmerie en mission à Castelnaudary, Salles-sur-l'Hers ou Bram.
« Ces jeunes sont pour nous un sacré relais en terme d'image »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/15/1306527-ils-sont-gendarmes-en-second-metier.html

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Exercice interarmes Montauban - mars 2012


jeudi 15 mars 2012

Militaires tués par balles à Montauban : «vive émotion» de Longuet

Deux militaires ont été abattus froidement et à bout portant jeudi à proximité d'un distributeur de billets dans un quartier paisible de Montauban par un tireur en scooter.Un troisième militaire, annoncé dans un premier temps, est grièvement blessé. Son pronostic vital est engagé. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a exprimé «sa plus vive émotion» dans un communiqué. La député-maire de Montauban Brigitte Barèges, «bouleversée et scandalisée», a dénoncé un «assassinat qui ressemble à une véritable exécution sommaire».

D'après les premiers éléments de l'
, les trois militaires en tenue se trouvaient vers 14h10 tout près d'un distributeur de billets et de divers commerces, dans un quartier tranquille de Montauban, tout proche du Tarn, lorsqu'ils ont été pris pour cible. Un homme à scooter, portant un casque à visière, est descendu de son deux-roues et a tiré à bout portant sur les trois hommes avant de prendre la fuite. Un important dispositif de policiers et de gendarmes a été mobilisé pour le retrouver.

Un autre militaire tué dimanche à Toulouse

Les enquêteurs du SRPJ de Toulouse, chargés de l'enquête, s'affairaient en fin d'après-midi à relever des indices sur les lieux du drame, rue du 1er bataillon de choc, à deux pas du siège du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) auquel appartiennent les trois militaires. Les enquêteurs ont trouvé sur les lieux une quinzaine de douilles, selon une source policière, ajoutant qu'a priori, le meurtrier aurait agi seul. Selon une source policière, les deux victimes, âgées de 26 et 24 ans, ont été tuées sur le coup. Le pronostic vital du troisième militaire, âgé de 28 ans, «est engagé» selon le ministère de la Défense.

Dimanche à Toulouse, un militaire de 30 ans, membre du 1er Régiment du train parachutiste de Francazal (Haute-Garonne), a été tué d'une balle en pleine tête par un meurtrier en deux-roues, affaire également suivie par le SRPJ de Toulouse. Les enquêteurs n'établissent pas de lien pour le moment entre ces deux drames, mais le procureur de Toulouse, Michel Valet a indiqué qu'ils se posaient des «questions sérieuses», en raison de «ressemblances ne serait-ce que par la qualité des victimes». «Nous avons la chance que les deux affaires soient suivies par le même service d'enquête, les deux parquets sont en liaison très étroite», a-t-il ajouté.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/montauban-deux-militaires-tues-par-balle-en-pleine-rue-15-03-2012-1907054.php

Toul (54) : le 516e RT sur le départ pour l'Afghanistan

Ils ne reviendront pas avant le mois d’octobre. Au total, 480 soldats français, dont 184 Toulois, partent dès le 26 mars, direction l’Afghanistan.
Leur but : le rapatriement du matériel présent sur place. Ce bataillon logistique (BatLog), baptisé « Voie Sacrée », coordonné au départ du 516e Régiment du Train de Toul se déploiera dès son arrivée dans la région de Kaboul. Avec pour base le camp de Warehouse, à 10 km à l’est de la capitale afghane.
Durant un peu plus de six mois, les soldats achemineront le matériel, de la province de Kapisa (nord est de Kaboul) et du district de Surobi (est), vers la base, afin de charger les gros-porteurs.

Le risque des bombes artisanales

« Au total, cela représente 1 700 conteneurs et 1 300 véhicules », détaille le capitaine Damien Warlop, officier supérieur adjoint du 516e RT.
Pour transporter ce matériel, l’armée utilise les plus gros porteurs au monde. A l’intérieur de chaque avion cargo, rentrent… six camions.
Autant dire qu’en cette période de campagne électorale, ceux qui prévoient le retrait de toutes les forces françaises d’ici la fin de l’année 2012 ne sont pas pris bien au sérieux ici. « C’est tout simplement impossible », confirme-t-on au 516e RT, précisant aussi la nécessité de la réaffirmation des forces de sécurité afghane sur le terrain.
Afin de mener à bien cette manœuvre logistico-technique, une préparation de six mois a donc été nécessaire : « Nous avons débuté en septembre et octobre ce qu’on appelle la préparation individuelle décentralisée, qui valide chaque soldat opérationnel pour partir sur ce théâtre. En novembre durant trois semaines, dans la Creuse, s’est déroulée la préparation opérationnelle collective, c’est-à-dire un entraînement collectif avec convoi logistique », détaille le capitaine.
Fin janvier début février, le « Batlog » a achevé sa préparation, sur un camp du Var. Là, les soldats ont simulé une semaine entière d’opération dans des conditions géographiques quasi équivalentes à celles de l’Afghanistan. Une simulation validée par le général de brigade Jean-Luc Jacquement.
« Nos convois logistiques sont équipés de véhicules blindés et de brouilleurs : sur place, la principale menace provient des engins explosifs improvisés [des bombes artisanales. NDLR] », explique Damien Warlop.
Trois mille six cents soldats français sont encore présents en Afghanistan. Les 26, 29 mars et le 1er avril, les 480 hommes du Batlog les rejoindront.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/03/14/le-516e-rt-sur-le-depart
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Lancement du projet de monument aux morts en OPEX

Le ministre de la Défense et des anciens combattants a demandé en avril 2011 la réalisation d’un monument commémoratif national dédié aux soldats morts au service de la France en opération extérieure.

Le 1er mars 2012, Christian Léourier , administrateur civil hors classe, a été nommé directeur du projet, auprès de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense et des anciens combattants.

Pour piloter ce chantier, il s’appuiera sur les conclusions du rapport du général Thorette , ancien chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT) et président de l’association Terre Fraternité, qui avait été chargé en avril 2011 par le ministre de conduire un groupe de travail sur la réalisation de ce monument.

Remis le 10 octobre 2011, ce rapport insistait sur l’importance d'ériger ce monument sur un site parisien prestigieux et d'y inscrire les noms des soldats. D'autres suggestions, comme la mise en ligne d'un monument "virtuel" sur Internet, la création d'une stèle à proximité du monument pour rendre hommage aux blessés ou encore l'importance d'un relais communal sur les monuments aux morts existants, seront étudiées.

A travers la mise en œuvre de ce projet, le ministre assure que « la Nation n'oublie pas ceux qui sont tombés, dont le sacrifice ultime témoigne de la valeur de leur engagement de soldat ».
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/lancement-du-projet-de-monument-aux-morts-en-opex
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mardi 13 mars 2012

Le quotidien des gendarmes c'est notre vie

Le braquage d'une station service, ou celui d'une poste comme à Daumazan, les gendarmes ont chaque jour à relever des défis inattendus. C'est le quotidien d'une brigade, comme ici à Mirepoix. Une vigilance qui ne s'arrête jamais !
Léran. Des gendarmes à toutes les entrées du village. De l'alcoolémie dans l'air ? Non, loin de là, une opération visant à créer l'insécurité… chez les cambrioleurs. Depuis quelques temps la zone est appréciée des monte-en-l'air. Et cela irrite le major Barrabes et ses douze hommes de la brigade de Mirepoix. D'ailleurs les atteintes aux biens ont progressé sur le territoire de la brigade en 2 011. C'est donc une question d'actualité. « On organise des contrôles inopinés sur les zones concernées, on contrôle systématiquement tout ce qui circule, sous réquisition du procureur bien entendu ! » explique le « patron » de la brigade. Même topo sur Mirepoix, au même moment. Il faut se faire voir. C'est simple mais évidemment dissuasif, car le cambrioleur goûte peu le képi. La vision du gendarme, c'est déjà une forme de dissuasion. Pour certains, l'air devient aussitôt irrespirable… Voilà une tranche de vie de cette brigade rurale, qui doit garder l'œil sur 30 communes, 25 527 hectares, 10 000 habitants. Tout ici est réglé comme un papier à musique : chacun connaît sa partition, on fonctionne en binôme, avec un effectif plancher en dessous duquel on ne peut descendre sans affecter la bonne marche de la maison : cinq personnels toujours d'attaque.

La vie en direct

Leur quotidien, c'est notre vie, ou plutôt la face obscure de la « force » comme dirait Dark Vador, tout ce qui en fait, ne va pas bien. En dix jours, l'inventaire à la Prévert est éloquent : cambriolage à Mirepoix, des affaires de mœurs, un accident à Coutens, un incendie de maison à Lapenne, un cambriolage à Léran, un autre encore à Mirepoix, un aigrefin qui écoule des chèques volés et que l'on attrape au volant alors.. qu'il n'a pas le permis, une alcoolique qui débarque à pleine charge au volant de sa voiture… à la brigade ! Un vol au collet marseillais à Mirepoix, des consommateurs de joints, des vols dans des cabanes de jardins mirapiciennes, dans des véhicules à La bastide sur l'Hers, et le florilège des tapages nocturnes et autres conflits de voisinage dans lesquels doit intervenir l'équipe des « premiers à marcher », ceux qui sont droits dans leurs bottes à tout moment. « Sous vapeur » comme on dit dans la Royale… Et là dessus vous ajoutez la cerise sur le gâteau tant redoutée des conducteurs, le contrôle de vitesse et d'infractions au code de la route. N'oublions pas enfin, les visites aux commerçants, cibles privilégiées de la cambriole, comme chez Didier et Germaine, en plein Mirepoix. « C'est notre rôle, on s'informe, on recueille les appréciations des uns et des autres, et nous ajustons nos missions » ajoute le major Barrabès. A la brigade le téléphone sonne, u n voisin en veut à mort à un autre, un binome sort pour patrouiller, on tappe des rapports, des «premiers à marcher» s'engoufrent dans la voiture et foncent vers un accident. Il n'y a ni nuit, ni jour. C'est le quotidien d'une brigade, où le temps n'est jamais suspendu. Conclusion d'un gendarme: «A quinze heures, tout est tranquille, cinq minutes après, tout part en vrille et y'en a pour la nuit!»
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/13/1304587-le-quotidien-des-gendarmes-c-est-notre-vie.html
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lundi 12 mars 2012

Le Dixmude, nouveau fleuron de la marine nationale

La Russie a commandé deux navires de guerre de ce type et le Brésil pourrait être intéressé...
Nom de code, «Pélican 126». Objectif, extraire des ressortissants français pris au piège en Corse. Même s’il s’agit d’un exercice au scénario fictif, les conditions sont proches du réel: débarquement à 6h du matin, repérage des positions ennemies, sécurisation de la zone.
Mercredi dernier, la plage de la base aérienne de Solenzara en Corse a pris des allures de champ de bataille. Sous la protection, au large, d’un véritable immeuble flottant long de 199m sur 32m de large. Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude effectuait sa première sortie d’envergure sous les commandes de la marine nationale.
«Vitrine du savoir-faire»
Intégré à la mission «Jeanne d’Arc», dans laquelle les futurs officiers de la marine nationale sont formés, le bateau est en mer jusqu’à juillet prochain. «Le Dixmude, c’est la vitrine du savoir-faire français en matière de haute technologie», se félicite Marc Laffineur, secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants. Le Dixmude peut appareiller jusqu’à 110 véhicules blindés,16 hélicoptères et embarquer 650 hommes, à qui sont distribués 270 kg de viande chaque jour.
«C’est en quelque sorte le couteau suisse de la marine», précise le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, commandant du Dixmude. Il peut faire office de poste de commandement pour l’état-major, d’hôpital militaire avec 69 lits, deux salles d’opération et une de radiologie, ou encore de pont d’envol pour 6 hélicoptères.
La Russie et le Brésil intéressés
Commandé à hauteur de 420 millions d’euros dans le cadre du plan de relance de 2009, le Dixmude se hisse au niveau de ses grands frères, le Tonnerre ou le Mistral. Et la marine espère se doter d’un quatrième BPC d’ici 2020. Pour cela, il faudrait que les cotraitants industriels DCNS et STX, qui fabriquent ces vaisseaux, en vendent à d’autres pays. «Cela permettrait de baisser les coûts de production et donc d’en acheter un quatrième pour nous», explique un gradé.
Deux BPC, commandés par la Russie, sont déjà en construction à Saint-Nazaire. Par ailleurs, le Brésil pourrait être intéressé pour en acheter un. D’ailleurs, le Dixmude poursuivra sa mission de navire école en se rendant à la fin du printemps à Rio de Janeiro. Opération séduction ? «Non, nous ne sommes pas le service commercial de la direction générale de l’armement», assure un officier de la marine.
http://www.20minutes.fr/societe/895897-dixmude-nouveau-fleuron-marine-nationale
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Le ministère de la Défense au 32e Salon du Livre

Pilote de la politique éditoriale du ministère, la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (SGA/DMPA) sera présente, du 16 au 19 mars 2012, au Salon du Livre. À ses cotés, le Service historique de la Défense (SHD) et l’Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).

Une offre éditoriale riche et variée

Après un retour remarqué en 2011 qui avait vu le stand de la DMPA accueillir un large public (enseignants, journalistes, professionnels de l’édition, chercheurs, étudiants, retraités, etc.), l’édition 2012 sera l’occasion pour le ministère de présenter à nouveau les principaux acteurs de la politique éditoriale du ministère et de rappeler ses objectifs. Une offre riche et variée, dans sa forme et son contenu, qui vient en accompagnement de l’actualité commémorative, tout en valorisant les fonds du ministère et son patrimoine.
La Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (SGA/DMPA) a mis en place, il y a plusieurs années, une politique originale de publications qui se traduit aujourd’hui par la conclusion de contrats de coédition avec des acteurs privés de l’édition. Il s’agit de développer des projets autour de thématiques stratégiques pour la Défense (mémoire, histoire de conflits contemporains, mise en valeur du patrimoine militaire, esprit de Défense) et pour la valorisation des fonds issus de son patrimoine.
Le Service historique de la Défense (SHD), quant à lui, est le centre des archives du ministère. À la tête d’une des bibliothèques spécialisées les plus riches de France, il est également chargé d’homologuer, de répertorier et des rassembler les éléments de la symbolique militaire tels que les emblèmes ou les insignes.
Enfin l’ Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) proposera aux visiteurs et aux passionnés d’histoire de tous âges une grande diversité de productions culturelles, grâce à un fonds d’archives audiovisuelles sans cesse enrichi depuis 1915.
Le stand piloté par la DMPA présentera ainsi aux visiteurs les ouvrages édités et coédités par ces trois entités.

Deux conférences

Vendredi 16 mars de 15h00 à 16h00
Pavillon 1 / Mezzanine Espace 2000 / Salle Pégase
Rencontre sur la thématique des OPérations EXtérieures d’hier et d’aujourd’hui, dites "OPEX"

> 15h – 15h30 : Présentation par la DMPA, de l’ouvrage Les OPEX , préfacé par Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, paru chez Nane Editions. Réalisé en collaboration avec le Bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI), il se veut un outil pédagogique à destination de la jeunesse. Cet ouvrage, qui mêle textes, photographies et parfois dessins, est destiné à être exploité par les enseignants dans le cadre de leurs cours d’histoire au collège. Il se veut aussi une source d’informations utile et accessible pour tout public intéressé par ce sujet d’actualité. Pour l’occasion, deux classes de troisième seront présentes. Les élèves, qui auront travaillé en amont avec leurs professeurs sur le contenu de l’ouvrage, pourront ainsi rencontrer quelques militaires ayant participé aux OPEX et souhaitant apporter de vive voix leur témoignage.
> 15h30 – 16h00 : Dominique Guillemin, chargé d’études Division études, enseignement du SHD, présentera les opérations extérieures depuis la décolonisation à travers l’exemple de la marine nationale . Cette communication permettra d’apporter un éclairage sur les opérations maritimes effectuées au large des côtes africaines. Enfin, l’ECPAD dévoilera son premier webdocumentaire intitulé "La conquête d’As Salman". Consacré à la grande aventure de la division Daguet, il sera présenté par son réalisateur Frédéric Bouquet, en compagnie du Général Hubert Ivanoff. Conçu en collaboration avec de nombreux acteurs (autorités militaires, documentalistes, associations d’anciens combattants etc.), il permet aux spectateurs une approche historique, géographique et thématique de cet évènement. Avec plus de cinq heures d’entretiens et d’images d’archives inédites, c’est un véritable coffret DVD qui est proposé, directement accessible depuis un ordinateur, une tablette numérique ou un Smartphone. Preuve que les équipes de l’ECPAD ont investi le domaine des nouvelles technologies et confirment leur capacité à innover. Ce webdocumentaire est en ligne sur le site www.ecpad.fr.

Des signatures des auteurs de la Marine et de l’Air

Samedi 17 mars à partir de 12h00
Pavillon 1 / Mezzanine Espace 2000 / Salle Pégase
Rencontres avec les auteurs de la Marine et de l’Air

Le ministère de la Défense et des Anciens Combattants vous donne rendez-vous samedi 17 mars à partir de 12h00 pour une séance de signatures avec :
> Le capitaine de frégate Christine Allain, auteur de "Une femme sur l’eau", publié aux Éditions Broché ;
> Le capitaine de frégate de réserve Philippe Metzger pour son ouvrage "Sentinelle des mers", publié aux Éditions Marines Éditions ;
ainsi que :
> Patrick Facon auteur de "Du Golfe à la Libye", co-édité par l’ECPAD, EDITEAL et l’Armée de l’Air ;
> Charline Redin pour son ouvrage "Afghanistan, regards d’aviateurs", co-édité par l’ECPAD et le SIRPA AIR.
Parc des expositions de la Porte de Versailles, Paris
> Stand du SGA, allée K, carré 41
> Stand du SIRPA Terre, allée K, carré 44


http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/le-ministere-de-la-defense-au-32e-salon-du-livre
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Exercice combat pour les soldats du 519e GTM

Depuis le 1er juillet 2011, le 519e GTM est le seul régiment de la base navale militaire de Toulon. Cette unité de l’armée de Terre a pour particularité de compter des marins et aviateurs dans ses rangs. Il est le moyen unique des armées pour lui permettre d’entrée en premier par voie maritime sur un théâtre.

Pour se tenir prêts à exercer leur spécialité dans un environnement exigeant, les hommes et femmes du 519e GTM accélèrent leur maîtrise des fondamentaux du métier de soldat.

Les 22 et 23 février 2012, le scénario de l’exercice mené par ces militaires déclinait les missions communes de l’armée de Terre (MICAT). Le but : préparer l’engagement du régiment sur toutes les entrées maritimes potentielles du globe.

Cette mise en condition opérationnelle a débuté par un débarquement de troupes sur une plage à l’aide de chalands de transport maritime (CTM), moyens amphibies de la marine nationale.

Un exercice tactique en terrain montagneux constituait le cadre de l’entraînement où embuscades, progression et manœuvres combinant le feu et le mouvement se sont multipliés.

Une marche de près de 40km sur 700m de dénivelé a clôturé l’exercice et validé le niveau de préparation du régiment.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/exercice-combat-pour-les-soldats-du-519e-gtm
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samedi 10 mars 2012

Le treillis FELIN T4 arrive au Kosovo

Mi-février 2012, les militaires de l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI), basés au nord du Kosovo, ont reçu leur nouvel équipement individuel : le treillis FELIN T4.

242 vestes et pantalons de treillis, 121 paires de chaussures Goretexe type grand froid et 121 paires de gants leur ont été livrés par le centre interarmées de coordination de la logistique des opérations (CICLO) et le centre d’expertise du soutien du combattant et des forces (CESCOF).

Les militaires du 1er escadron du 3e régiment de hussards (3e RH), qui arment l’EEI depuis novembre 2011, pourront ainsi poursuivre leurs missions au sein de la KFOR (Kosovo force) dans les meilleures conditions, malgré des conditions météorologiques difficiles.

Le treillis FELIN T4 fait partie de la gamme des nouveaux équipements étudiés pour mieux répondre aux conditions extrêmes dans lesquelles les soldats sont parfois engagés.

300 soldats français sont actuellement engagés au Kosovo : une centaine au sein du battle group multinational Est (BGMN-Est), environ 175 au sein de l’élément de soutien national, les autres étant insérés au sein de l’état-major de la KFOR.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/le-treillis-felin-t4-arrive-au-kosovo
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jeudi 8 mars 2012

8 mars : Journée internationale des femmes

La Journée de la femme trouve son origine dans les grandes manifestations d’ouvrières et de partisanes du droit de vote des femmes, du début du XXe siècle aux Etats Unis et en Europe.
La "Journée internationale des femmes" est officialisée par les Nations Unies en 1977 et en 1982 en France.


Les femmes et la Défense

Notre institution s’est ouverte au fil du temps aux femmes. Comme dans tous corps de métiers, les femmes ont su faire reconnaître leurs compétences.
Aujourd’hui bien intégrées, le nombre de femmes est en constante progression dans les rangs des armées.
Voici quelques données pour mieux cerner la place des femmes au sein du ministère de la Défense et des Anciens combattants.
[Sources : Sous-direction du pilotage des RH militaires et civiles, Direction des ressources humaines du ministère de la Défense et des anciens combattant (DRH-MD)]
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une2/8-mars-journee-internationale-des-femmes

>> Les femmes militaires : leur place dans l'histoire

>> Les femmes miitaires aujourd'hui

>> Personnel civil : présence des femmes

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