samedi 31 décembre 2011

Le ministre français de la Défense Gérard Longuet en Afghanistan

Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, est arrivé samedi matin à Kaboul pour une visite de deux jours auprès des forces françaises en Afghanistan à l'occasion des fêtes de fin d'année, a constaté un journaliste de l'AFP.
Au cours de sa visite, M. Longuet doit notamment s'entretenir samedi avec le président afghan, Hamid Karzaï, et avec le ministre afghan de la Défense, le général Abdul Rahim Wardak.
Gérard Longuet arrive en Afghanistan deux jours après la mort de deux légionnaires français, tués jeudi par un soldat de l'Armée nationale afghane (ANA) en Kapisa (nord-est), où sont notamment déployées les troupes françaises. A son arrivée à l'aéroport de Kaboul, il devait assister à la cérémonie de levée des corps des deux soldats avant leur rapatriement vers la France.
Le ministre devait également s'entretenir brièvement avec le général américain John Allen, qui commande la force internationale en Afghanistan (Isaf). Gérard Longuet se rendra ensuite sur plusieurs positions des forces françaises et réveillonnera samedi soir avec les militaires.
Les deux nouvelles victimes portent à 78 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de la force internationale, fin 2001. La France compte actuellement 3.600 soldats dans le pays, après le retrait de 400 de ses militaires depuis le mois d'octobre.
Les forces françaises ont enregistré en 2011 leurs plus lourdes pertes depuis le début du conflit afghan, avec 26 soldats tués en opérations, dont cinq dans un attentat-suicide le 13 juillet.
Après la décision annoncée fin novembre par le président Karzaï de transférer aux forces afghanes le district de Surobi (est de Kaboul), les Français concentrent leurs efforts en Kapisa, où ils ont subi la totalité de leurs pertes en 2011. Ils sont également fortement impliqués dans la formation de l'armée afghane, qui doit prendre le relais de l'Otan après le départ de la force internationale, programmée pour 2014.
Après la mort des deux soldats français, tués délibérément jeudi dans la vallée de Tagab par un soldat afghan, la France a réaffirmé sa volonté de participer au développement de l'armée afghane, en soulignant que "cet incident isolé" ne remettra "en aucun cas en cause le processus de transition initié".
http://www.lepoint.fr/societe/le-ministre-francais-de-la-defense-gerard-longuet-en-afghanistan-31-12-2011-1414058_23.php
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Gérard Longuet arrive en Afghanistan deux jours après la mort de deux légionnaires français, tués jeudi par un soldat de l'Armée nationale afghane (ANA) en Kapisa (nord-est), où sont notamment déployées les troupes françaises. A son arrivée à l'aéroport de Kaboul, il devait assister à la cérémonie de levée des corps des deux soldats avant leur rapatriement vers la France

Hommage au sergent Zingarelli

Le légionnaire jurassien, tué jeudi matin en Afghanistan, sera rapatrié en France lundi. Élevé au grade de sergent-chef à titre posthume, Damien Zingarelli va recevoir les honneurs de la Nation, de ses frères d’armes et de sa famille. Son frère Steven voudrait qu’on garde de lui le souvenir « d’un type bien »
Steven, le frère de Damien Zingarelli, l’un des deux légionnaires disparus jeudi en Afghanistan, se rendra à Paris, lundi. « Ce que je voudrais aujourd’hui, c’est que l’on n’oublie pas mon frère trop vite. Je sais que cela sera le cas à Saint-Claude, mais il est du devoir des plus hautes instances du pays de faire vivre la mémoire de ses enfants tombés pour la France», souligne Steven Zingarelli. Et la notion de devoir est loin d’être vague pour le frère de Damien. Désormais retiré de la Légion étrangère, il a lui aussi connu les théâtres d’opérations extérieures en Afghanistan, mais quelques années avant son frère.
Une cérémonie aux Invalides, à Paris
L’adjudant-chef El Gharrafi et le sergent Damien Zingarelli vont, lundi, recevoir l’hommage de la Nation dans la cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides à Paris. Une cérémonie qui pourrait être présidée par Nicolas Sarkozy. Le lendemain, à Saint-Christol, le 2e Régiment Etranger de Génie procédera aux honneurs militaires funèbres, en présence de Gérard Longuet. Le corps de Damien Zingarelli sera rendu à sa famille, jeudi. Les obsèques auront lieu à la cathédrale de Saint-Claude, vendredi 6 janvier, à partir de 15 heures.
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/12/30/hommage-au-sergent-zingarelli
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Le lourd tribut de l'armée française

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Deux légionnaires français ont été tués, hier, en Afghanistan, par «le tir délibéré d'un soldat afghan» , une attaque sans précédent.
La mort de soldats en opérations n'est jamais une fatalité. Et celle des deux légionnaires français tués, hier, en Afghanistan, l'un adjudant-chef et l'autre sergent, ne l'est pas davantage que les autres. Ces deux sous-officiers du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse) se sont trouvés piégés dans une situation inédite pour l'armée française, présente depuis dix ans sur le sol afghan, puisqu'ils ont été littéralement abattus par un soldat en uniforme de l'armée nationale afghane. Cet événement est d'autant plus paradoxal que ces militaires français de la Task Force La Fayette, déployée dans la province de Kapisa, étaient venus rejoindre, sur une position d'observation, la 3e brigade afghane, engagée dans l'opération Hunting Spear 2 en vallée de Tagab. Les choses auraient dû être claires, puisque l'armée française est alliée à l'armée afghane, comme les autres troupes étrangères appartenant à l'Isaf.

«Incident isolé»

L'état-major des armées, à Paris, a pu évoquer, à juste titre, une «action lâche et choquante.» Le ministre de la défense Gérard Longuet a souhaité, quant à lui, minimiser la portée de cet événement en estimant qu'il s'agit d'un « incident isolé qui ne remet en aucun cas en cause le processus de transition initié, visant à confier les responsabilités de sécurité à l'Armée nationale afghane. » Les 4.000 soldats français présents en début d'année en Afghanistan ont été, comme prévu, réduits de 10 % et ne sont donc plus que 3.600 déployés sur place. Cet effectif sera ramené à 3.000 à la fin de 2012, avant un retrait complet à la fin de 2014. Tels sont, à tout le moins, les prévisions actuelles. Si François Hollande a fait part de ses « sentiments attristés » après la mort des légionnaires, Martine Aubry a rappelé que le Parti socialiste demande le « retrait des soldats français avant la fin de l'année 2012. Leur présence n'est aujourd'hui plus justifiée, car la stratégie en Afghanistan n'est désormais plus militaire, mais civile et diplomatique. »

Le cours de l'Histoire inchangé

Force est de constater que les dizaines de milliers de soldats étrangers présents sur le sol afghan depuis dix ans n'ont pas renversé le cours de l'Histoire : la guerre civile n'a jamais cessé entre les Afghans, chefs de guerre ou potentats corrompus, dont les talibans ne sont qu'une composante agitée notamment par le Pakistan voisin. Contrainte à cette présence militaire par ses engagements internationaux, la France ne se trouve nullement piégée dans le pays des aigles. Mais il est grand temps que cette guerre trouve un terme et que les Afghans prennent seuls leur destin en mains.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=le%20lourd%20tribut%20de%20l'arm%C3%A9e&source=newssearch&cd=1&ved=0CC4QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.letelegramme.com%2Fig%2Fgenerales%2Ffrance-monde%2Fcommentaires%2Fafghanistan-le-lourd-tribut-de-l-armee-francaise-30-12-2011-1551602.php&ei=WqD9TvL7FYqV8QPs7LzOAQ&usg=AFQjCNHU5t9kbuNzJiu_8PhNMBJ0WYb25A&sig2=zpY1MKfvdhFsDQUSbomKfQ

vendredi 30 décembre 2011

Militaires tués : une cérémonie mardi

Les honneurs militaires funèbres seront rendus mardi à Saint-Christol (Vaucluse) aux deux légionnaires français tués jeudi en Afghanistan, au cours d'une cérémonie présidée par le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a annoncé le service de presse des armées.
L'adjudant-chef Mohammed El Gharrafi et le sergent Damien Zingarelli, du 2ème Régiment étranger de génie (REG), ont été tués délibérément par un soldat de l'Armée nationale afghane (ANA) dans la province de Kapisa (nord-est). Il s'agit du premier incident de ce type impliquant des militaires français.
Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract Madoux, assistera mardi après-midi à la cérémonie d'hommage, au 2e REG. 78 soldats français sont morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de la force internationale, fin 2001. La France a commencé en octobre à réduire ses effectifs et compte actuellement 3.600 soldats dans le pays.

L'un des deux légionnaires tués en Afghanistan était originaire de Saint-Claude

C’est la première fois depuis le début de l’intervention occidentale il y a dix ans que les Français sont victimes de l’attaque d’un soldat afghan infiltré. La fusillade a eu lieu à Tagab, dans l’instable province de Kapisa, située au nord-est de la capitale Kaboul, où sont déployés une partie des quelque 3700 soldats français servant sous la bannière de l’Otan en Afghanistan.
«Au cours d’une mission d’appui au profit de l’armée nationale afghane (ANA) en vallée de Tagab, ces deux sous-officiers ont été mortellement touchés par le tir délibéré d’un soldat afghan de l’ANA», a indiqué la présidence français. La force de l’Otan en Afghanistan (Isaf) avait auparavant indiqué qu’un assaillant vêtu d’un uniforme de l’armée afghane avait «retourné son arme contre deux soldats de l’Isaf» et les avait «tués tous les deux», sans préciser leur nationalité.
L’assaillant faisait partie d’un «détachement permanent de l’ANA» posté sur une montagne de Kapisa et qui avait été rejoint par les militaires français à l’occasion d’une opération conjointe d’appui et de soutien. Les soldats française tués sont deux légionnaires du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (sud). L'un des deux est originaire de Saint-Claude.
Ces deux nouvelles victimes portent à 78 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis la fin 2001 et à 563 le nombre de soldats de l’Otan morts en 2011.
L’attaque a été immédiatement revendiquée par les rebelles talibans qui avaient indiqué, avant même l’Elysée, qu’elle avait eu lieu en Kapisa. Les talibans ont affirmé que trois soldats français, et non deux, avaient été tués et que l’assaillant avait été abattu juste après avoir ouvert le feu. Selon un porte-parole des rebelles, Zabihullah Mujahid, l’assaillant, prénommé Ibrahim, «avait rejoint l’armée (afghane) dans ce but et a atteint son objectif». «Il a été tué en martyr par les envahisseurs», a-t-il ajouté.
Si les motivations des meurtriers ne sont pas toujours établies, elles laissent craindre une infiltration croissante des forces afghanes par les rebelles, chassés du pouvoir par les Occidentaux à la fin 2001 et qui mènent depuis une sanglante guérilla contre le gouvernement et ses alliés de l’Otan.
Une perspective inquiétante, les forces afghanes étant censées prendre le relais de celles de l’Otan et sécuriser elles-mêmes le pays à la fin 2014.
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/12/29/l-un-des-deux-legionnaires-tues-en
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Visite du CEMAT au Liban pour Noël


jeudi 29 décembre 2011

L’adjudant-chef El Gharrafi et son compagnon d’armes morts en Afghanistan

Le 29 décembre 2011 en début de matinée, alors que la Task Force La Fayette (TFLF) et la 3e brigade afghane sont engagées en vallée de Tagab, il est mortellement touché en compagnie d’un autre sous-officier du groupe commando montagne (GCM) de son régiment.

Âgé de 39 ans, marié et père de quatre enfants, l’adjudant-chef Mohammed El Gharrafi aura servi la France durant 19 années.

Il rejoint les rangs de la Légion étrangère en 1992. Il effectue sa formation initiale au 4e régiment étranger (4e RE) de Castelnaudary où il se fait d’emblée remarquer par sa motivation et sa rusticité. Il sert ensuite au 1er régiment étranger de génie (1er REG) de Laudun.

En 1996, il est désigné à sa demande pour servir au 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI) en Guyane française pour un séjour de deux ans.

En 1999, il se porte volontaire pour servir au 2e REG, en cours de création, et s’investit dans toutes les formations montagne et groupe commando montagne. Il est promu adjudant-chef le 1er décembre 2011.

Il effectue trois opérations extérieures avant 2011 (Ex-Yougoslavie, Tadjikistan), une mission de courte durée en Guyane française, des renforts temporaires à l’étranger en République de Djibouti, au Liban et deux missions au Tadjikistan et au Liban.

En septembre, il est envoyé en Afghanistan, en Kapisa, au sein des operational mentoring and liaison teams (OMLT) auprès du kandak 33 de l’armée nationale afghane (ANA).

L’adjudant-chef Mohammed El Gharrafi et son compagnon d’armes ont été tués dans l’accomplissement de leur mission au service de la France.

Dès l’annonce de ces décès, monsieur Nicolas Sarkozy, président de la République, a présenté à leurs familles et à leurs proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Le chef de l'État a exprimé, à nouveau, la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement.

Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants a réaffirmé tout son soutien et sa confiance aux forces françaises engagées sur ce théâtre d’opérations. Il salue leur courage et leur détermination à poursuivre leur action pour rétablir la paix en Afghanistan.

L’ensemble de l’armée de Terre s’associe au deuil des proches et des camarades de ces soldats qui ont donné leur vie pour la France et les assure de son indéfectible soutien. Selon le choix de la famille, l’anonymat du deuxième militaire décédé au côté de l’adjudant-chef Mohammed El Gharrafi a été respecté.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/l-adjudant-chef-el-gharrafi-et-son-compagnon-d-armes-morts-en-afghanistan
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Un faux soldat afghan tue deux légionnaires français


Les talibans ont revendiqué l'attaque dans laquelle deux soldats français ont trouvé la mort. L'année 2011 est la plus meurtrière depuis le début de l'engagement français en 2001.

Deux légionnaires français ont perdu la vie, jeudi en Afghanistan, dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. L'Elysée avait d'abord dénoncé dans un communiqué «le tir délibéré d'un soldat afghan». Mais peu de temps après, les talibans ont revendiqué cette attaque. Selon Zabihullah Mujahid, porte-parole des rebelles, l'assaillant, prénommé Ibrahim, «avait rejoint l'armée dans ce but et a atteint son objectif». Ce dernier a été abattu après avoir ouvert le feu.
Le décès des deux légionnaires du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse) porte à 78 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis fin 2001. Et l'année 2011 est la plus meurtrière depuis le début de l'engagement français dans ce pays.Les deux hommes ont été abattus au cours d'une mission d'appui menée au profit de l'Armée nationale afghane en vallé de Tagab. Les talibans affirment avoir tué trois soldats français au cours de cette opération mais aucune information ne permet de recouper cette affirmation.

Pas de remise en cause de la mission française

Après avoir présenté ses condoléances aux familles des deux soldats, le président de la République a de nouveau exprimé «la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement».
Dans un communiqué séparé, le premier ministre François Fillon a «salué solennellement le courage, le dévouement et le professionnalisme sans faille de nos militaires agissant aux côtés de leurs camarades afghans». Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a, quant à lui, réaffirmé «les liens de confiance qui existent entre les soldats français et afghans et la volonté de la France de participer au développement de l'Armée nationale afghane».
http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/29/01003-20111229ARTFIG00286-deux-legionnaires-francais-tues-en-afghanistan.php
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Communiqué de presse de monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants

Ce matin, au cours d’une mission d’appui au profit de l’armée nationale afghane engagée dans une opération de contrôle de zone en vallée de Kapisa, deux sous-officiers du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol, ont été mortellement touchés par le tir délibéré d’un soldat afghan présent sur leur position.

Gérard Longuet exprime sa plus vive émotion aux familles et aux proches des défunts et s’associe pleinement à leur douleur. Ses pensées vont également aux compagnons d’armes de ces militaires.

Gérard longuet condamne cet acte lâche. Il réaffirme les liens de confiance qui existent entre les soldats français et afghans et la volonté de la France de participer au développement de l’armée nationale afghane. Cet incident isolé, ne remet en aucun cas en cause, le processus de transition initié, visant à confier les responsabilités de sécurité à l’armée nationale afghane (ANA).

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants réaffirme tout son soutien et sa confiance aux forces françaises engagées sur ce théâtre d’opérations.

Il salue leur courage et leur détermination à poursuivre leur action pour rétablir la paix en Afghanistan.

http://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/ministre/communique-de-presse-de-monsieur-gerard-longuet-ministre-de-la-defense-et-des-anciens-combattants

Afghanistan : 2 sous-officiers français tués par un soldat de l’ANA

Le 29 décembre 2011 en début de matinée, alors que la Task Force La Fayette (TFLF) et la 3e brigade afghane étaient engagées dans l’opération Hunting Spear 2 en vallée de Tagab (Kapisa), deux militaires français ont été mortellement touchés par le tir délibéré d’un soldat de l’armée nationale afghane (ANA).

Les deux sous-officiers de la légion étrangère étaient déployés au sein du groupe de commandos montagne du Battle Group Tiger . Ils étaient engagés au sein d’un détachement de liaison d’appui et de soutien (DLAS), armé conjointement par des forces françaises et afghanes, dont le rôle est d’appuyer les unités de l’ANA. Héliporté pendant la nuit, le DLAS a pris position sur les reliefs surplombant le poste de Jangali, tenu par l’ANA.
Les deux militaires français terminaient l’aménagement de leur poste de combat quand un soldat de l’ANA a ouvert le feu sur eux. Le tireur a immédiatement été neutralisé.
L’opération Hunting Spear 2 conduite par la 3e brigade afghane vise à neutraliser la menace insurgée dans la vallée de Tagab en Kapisa. Hunting Spear 2 s’inscrit dans le cadre d’une opération d’envergure dont la première phase avait été menée avec succès du 16 au 20 décembre 2011.
L’action de ce soldat de l’ANA, aussi lâche et choquante soit-elle, ne remet pas en cause le lien de confiance profond et durable qui s’est forgé entre soldats français et afghans qui tous les jours risquent leurs vies côte à côte dans l’accomplissement de leur mission.
Sources : EMA http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/afghanistan-2-sous-officiers-francais-tues-par-un-soldat-de-l-ana
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Afghanistan : deux légionnaires français tués

Si l'année 2011 a été moins meurtrière que 2010 pour l'ensemble de la coalition militaire présente en Afghanistan, elle l'aura en revanche été beaucoup plus pour l'armée française.
Jeudi, deux légionnaires, sous-officiers du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse), ont en effet été tués à Tagab, dans la vallée de la Kapisa. Cela porte à 26 le nombre de soldats français tués cette année (contre 16 en 2010). Au total, 78 ont perdu la vie dans le pays depuis le début de l'intervention en 2001 (plus de 2.800 pour la coalition).

Les circonstances du décès des deux légionnaires sont encore troubles : selon l'Elysée, ils ont été tués par "le tir délibéré d'un soldat afghan de l'Armée nationale afghane" (Ana). Mais les talibans, qui ont revendiqué l'attaque, affirme qu'un de leurs hommes avait en fait revêtu l'uniforme de l'Ana.

Nicolas Sarkozy "exprime, à nouveau, la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement."

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Deux légionnaires français tués par un soldat afghan

Deux légionnaires français ont été tués jeudi par un soldat afghan qui a délibérément ouvert le feu sur eux lors d'une mission d'appui dans la vallée de Tagab, située dans la province de Kapisa, annonce jeudi l'Elysée.
Les victimes, des sous-officiers du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse), sont les 77e et 78e soldats français tués en Afghanistan depuis 2001.
Dans un communiqué, la présidence indique qu'"au cours d'une mission d'appui au profit de l'armée nationale afghane (ANA), en vallée de Tagab, ces deux sous-officiers ont été mortellement touchés par le tir délibéré d'un soldat afghan de l'ANA."
Dans ce communiqué, Nicolas Sarkozy "exprime, à nouveau, la détermination de la France à continuer d'ouvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement."
Un autre légionnaire du même régiment avait déjà trouvé la mort dans la vallée de Tagab le 14 novembre.
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/deux-legionnaires-francais-tues-par-un-soldat-afghan-29-12-2011-1413344_240.php

Deux légionnaires français tués en Afghanistan

Deux légionnaires français ont été tués ce jeudi en Afghanistan par "le tir délibéré d'un soldat afghan de l'Armée nationale afghane (ANA)", selon un communiqué de l'Elysée.
Peu auparavant, la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf), avait annoncé dans un communiqué que deux de ses soldats avaient été tués "par un homme vêtu d'un uniforme de l'armée afghane" dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, région très infiltrée par la rébellion des talibans.


Plus d'informations à suivre....

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/29/97001-20111229FILWWW00262-deux-legionnaires-francais-tues-ce-jeudi-en-afghanistan.php

La formation à l’appontage


mercredi 28 décembre 2011

Les hommes du 1er R.E.C. préparent de belles crèches

Ce sont des héros costauds semblant, soudain, avoir de petites mains lorsqu'ils installent des soldats en plastique qui font le bonheur des garçons en bas âge. Attentifs, concentrés, soigneux, ils oublient ainsi les heures de garde, de trajets dans des engins de toute sorte et, parfois, de bataille "là-bas". Les légionnaires du 1er R.E.C. , comme dans les autres régiments, attachent une... immense importance à la fabrication de crèches pour le fameux concours du 24. Hier, la presse locale a eu le privilège de découvrir deux des "projets" confectionnés par de véritables artisans. Le capitaine Hugo Mair, 28 ans de Légion, qui "ferma les portes" à Djibouti, avec le départ de la 13e D.B.L.E., en présence du sous-lieutenant Sicet, nous a servi de guide, au sein de l'escadron de commandement et de logistique.
L'occasion de découvrir que chaque crèche recèle, parfois de manière cachée derrière un décor qui soudain, la met en lumière, une "Nativité". "Les légionnaires racontent ce qu'ils ont vécu au cours de l'année", souligne le capitaine, ajoutant : "il y a des crèches de toutes sortes, avec l'utilisation de multimédias." Et, pour la réalisation de ces "joyaux" entre aussi en compte "l'ingéniosité, le système D du légionnaire... avec trois fois rien, on fait quelque chose". Au total, 15 crèches pourront être admirées par le public demain. "La bonne crèche, c'est celle qui fait pleurer les mamans", ajoute le capitaine. Au jury et au public de décider
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/les-hommes-du-1er-rec-preparent-de-belles-creches-le-concours-de-creches-bat-son-pl

Afghanistan: 3 soldats de l'Otan tués

Trois militaires de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) ont été tués dans l'est du pays par une bombe artisanale, l'arme favorite des insurgés talibans, a annoncé mercredi l'Isaf. Conformément à sa politique, l'Isaf n'a précisé ni la nationalité des militaires tués, ni le lieu de l'explosion, ni la présence d'éventuels blessés. L'attentat a eu lieu mardi. "Trois militaires de l'Isaf ont été tués dans l'explosion d'une bombe artisanale dans l'est de l'Afghanistan, hier", a indiqué l'Isaf dans un communiqué.

L'Afghanistan compte actuellement sur son sol quelque 130.000 soldats étrangers, dont 90.000 Américains. L'insurrection des talibans, chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, s'est intensifiée ces dernières années et étendue à la quasi-totalité du pays.

L'Otan, Etats-Unis en tête, a entamé cette année le retrait progressif d'Afghanistan de l'ensemble de ses troupes de combat, censé s'achever fin 2014, date à laquelle la coalition envisage d'avoir remis la responsabilité de la sécurité sur l'ensemble du territoire aux forces afghanes.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/28/97001-20111228FILWWW00152-afghanistan-3-soldats-de-l-otan-tues.php

Expo photos à Nîmes sur le quotidien des soldats en Afghanistan

Du 6 au 12 janvier 2012 la 6e brigade légère blindée (6e BLB) organise à Nîmes une exposition sur les soldats déployés en Afghanistan. Une quarantaine de photos et des vidéos plongeront les visiteurs dans le quotidien de ces hommes et de ces femmes : leur entraînement et les combats, mais aussi les repas, la vie sur le camp, les activités physiques, la préparation des unités... Une véritable immersion dans la vie en opération extérieure (OPEX).

Les membres du SIRPA Terre Image de Nîmes, qui ont réalisé l'essentiel de ces photos et vidéos, seront présents avec d'autres militaires de la 6e BLB pour témoigner des conditions de vie sur place et pour parler du sens de l’engagement et des missions réalisées par ces militaires.

Cette exposition sera aussi l'occasion pour les visiteurs qui le souhaitent de faire des dons à l'association Terre Fraternité, en soutien aux blessés et aux familles de disparus.

>>> Le quotidien des militaires en Afghanistan
du 6 au 12 janvier 2012 de 10h à 18h
H
ôtel de l'artillerie, 9 boulevard Gambetta
30 000 Nîmes
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/expo-photos-a-nimes-sur-le-quotidien-des-soldats-en-afghanistan
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mardi 27 décembre 2011

La gendarmerie recrute du personnel à Guise

Si vous êtes de nationalité française, âgé de plus de 17 ans et de moins de 26 ans, vous pouvez rejoindre le corps de la gendarmerie nationale. Bien sûr, il faut être apte physiquement et répondre à plusieurs autres conditions requises.
Six rendez-vous sont prévus
Une réunion d'information se tenait dernièrement en mairie de Guise. D'autres séances, préalables à un éventuel recrutement, sont prévues les 9 janvier, 13 février, 12 mars, 16 avril, 14 mai et 18 juin.
Sur place, les postulants peuvent faire connaissance avec le métier de gendarmes, poser des questions, remplir les dossiers d'inscriptions et se renseigner sur la nature des épreuves.
Une formation est assurée avant de pouvoir être affecté sur l'ensemble du territoire français. La rémunération mensuelle oscille entre 809 à 996 euros, suivant le grade. L'hébergement est gratuit et une allocation d'alimentation de 200 euros sera versée à tous.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-gendarmerie-recrute-du-personnel-a-guise
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lundi 26 décembre 2011

Tchad : les Mirage F1 relèvent les Mirage 2000

Les 4 Mirage F1 étaient arrivés deux jours plus tôt de France, de l’escadron de reconnaissance 02.033 Savoie de Mont-de-Marsan.
Ils ont donc relevé les 3 Mirage 2000 C RDI qui étaient déployés au Tchad depuis le 11 juin 2010 et qui auront réalisé en 18 mois de présence, environ 2 250 heures de vol en appui des forces terrestres d’Epervier.
Les Mirage F1, déjà présents sur le théâtre tchadien de 1983 à 2010, complètent le groupement aérien d’Epervier qui compte également 3 avions de transport (2 C160 Transall , un Casa 235), un avion ravitailleur C135 et 4 hélicoptère Puma .

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dimanche 25 décembre 2011

Incendie à Saint-Etienne: les archives de l'Armée de terre touchées

La grande muette va-t-elle perdre sa mémoire ? Un important incendie touchant une entreprise de Saint-Etienne s'est propagé samedi soir au centre national d'archivage de l'Armée de Terre, entraînant le déploiement d'environ 150 pompiers.

"Un bâtiment (du centre d'archivage, ndlr) est déjà atteint par le feu", a expliqué le commandant du Codis de la Loire, précisant que les secours tentaient de "stopper la propagation" de l'incendie. L'Etablissement d'impression, de diffusion et d'archives du Commissariat de l'Armée de Terre (Ediacat), qui emploie 156 personnes à Saint-Etienne, est installé depuis début 2010 dans la zone industrielle de Molina-la-Chazotte, où il forme un cube de 32.000 m2 sur trois niveaux. Une plate-forme de courrier de la Poste située à proximité a quant à elle été plus légèrement atteinte par les flammes.
 En début de soirée, environ 150 sapeurs-pompiers et une quarantaine de véhicules étaient déployés pour lutter contre le sinistre, qui s'est déclaré peu après 17H00. Le foyer de cet incendie d'origine indéterminée est une usine de conditionnement d'une superficie de 7.500 mètres carrés, entièrement détruite par les flammes, qui contient d'importantes quantités de carton et de film plastique.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/incendie-a-saint-etienne-les-archives-de-l-armee-de-terre-touchees-6895440.html

vendredi 23 décembre 2011

4e édition du Gala Handicirque

Le 5 janvier, l'association Handicirque et le Cirque Pinder organisent à Paris le 4e Gala Handicirque. Unique au monde, ce gala rassemblera sous le chapiteau des athlètes de haut niveau handisport et des artistes du Cirque Pinder pour des numéros étonnants.

Les bénéfices du gala seront intégralement reversés à des associations d'aide aux personnes handicapées, dont Terre Fraternité , qui soutient les militaires blessés en opération et les familles des disparus.

Organisée pour la première fois en 2009, cette soirée est un hommage aux champions handisports, mais aussi l'occasion de sensibiliser le public aux personnes à mobilité réduite, de dépasser la vision du handicap pour célébrer les performances de ces sportifs.

Réservation : François Cabrera, handicirque@hotmail.fr 06 08 30 22 54

>>> Gala Handicirque organisé au Cirque Pinder, pelouse de Reuilly à Paris 12e, le 5 janvier 2012 à 19h.

http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/4e-edition-du-gala-handicirque
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Exercice étoile verte - décembre 2011


jeudi 22 décembre 2011

François Fillon "salue le courage" des soldats

François Fillon a effectué hier soir une visite discrète à l'hôpital Percy de Clamart (Haut-de-Seine), comme il le fait "régulièrement" affirme-t-il, afin de saluer le courage de soldats blessés en Afghanistan, et leur dire, à l'approche de Noël, "l'admiration" des Français.

"Ce soir, après un déplacement au commissariat du XXe arrondissement de Paris, je suis allé à l'Hôpital militaire Percy de Clamart, rendre visite aux militaires blessés, pour la plupart en Afghanistan, comme je le fais régulièrement", écrit François Fillon
sur son blog.

Dans ce billet intitulé "des hommes qui forcent le respect", le chef du gouvernement, très impliqué de longue date sur les questions de Défense, souligne revenir à "chaque visite (...) avec le même sentiment". Après avoir rendu hommage à "leurs qualités humaines", le premier ministre dit souhaiter que "Noël soit pour eux un moment chaleureux, entourés par leurs familles qui les soutiennent".

L'hôpital Percy de Clamart s'est spécialisé depuis le début du conflit afghan dans la prise en charge des blessures de guerre. 135 blessés graves y ont été transférés en 2011, une année noire au cours de laquelle 24 soldats français ont été tués dans le pays.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/22/97001-20111222FILWWW00312-fillon-salue-le-courage-des-soldats.php

Livre : soldat, un engagement singulier

Le journaliste-écrivain Daniel Guardian consacre un livre aux soldats du 17 e régiment de génie parachutiste (17e RGP). Il les a suivis, ainsi que leurs familles, avant et pendant leur projection en Afghanistan.

Que représente pour eux leur engagement ? Comment se préparent-ils au départ ? Comment vivent-ils l’éloignement ? Dans cet ouvrage abondamment illustré, à lire comme un roman, l’auteur tente de décrypter les sentiments de ces soldats.

Ses propos sont mis en images par la photographe Christine Alègre-Rouziès . Elle a suivi ces démineurs, chuteurs, ingénieurs, pilotes… dans leur travail au quotidien, au sein du quartier Doumerc comme sur le terrain.

>>> Soldat : un engagement singulier, de Daniel Guardian et Christine Alègre-Rouziès.

Editions ADE Midi-Pyrénées.

Préface du général Thierry Cambournac.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/livre-soldat-un-engagement-singulier
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Afghanistan Les sapeurs du 3e Génie ouvrent la route

Ils sont actuellement en première position. Les 29 sapeurs de la 2e compagnie du 3e Génie, qui font partie de la section protection dépollution du DOIP (détachement d'ouverture d'itinéraire piégé) ont une mission essentielle en Afghanistan.
Avant chaque mission sensible, avant chaque convoi sur les itinéraires principaux de la Kapisa, les sapeurs carolos progressent avec leurs véhicules spécialisés. Avec le Souvim, ils peuvent détecter en sécurité un IED (engin explosif improvisé), avec le Buffalo et son bras de travail, ils peuvent extraire du sol une mine ou un IED détecté. Et pour assurer la sécurité des sapeurs, les véhicules Aravis permettent le transport et la protection du personnel grâce à un blindage plus important.
La mission de la 2e compagnie est de contrôler l'absence d'IED pour que les véhicules civils et militaires circulent en toute sécurité. Et malgré le stress, tout le détachement conserve un moral au beau fixe. La cohésion entre les sapeurs ardennais et ceux du 13e régiment du Génie (qui arment une partie du DOIP) est en effet des plus solides. Au quartier, ils profitent de chaque moment libre pour se reposer et entretenir leur condition physique. De plus, le soleil brille tous les jours en Afghanistan et les lettres et les colis que les sapeurs reçoivent de leur famille les aident à garder un moral d'acier.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/afghanistan-les-sapeurs-du-3e-genie-ouvrent-la-route
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mercredi 21 décembre 2011

Gendarmerie : la Réserve recrute cinquante jeunes

Le groupement de gendarmerie départementale des Ardennes recrute des réservistes opérationnels qui auront pour mission de renforcer les unités du département dans toutes leurs missions quotidiennes.
Il s'agit, pour le responsable des réservistes de la gendarmerie des Ardennes, le lieutenant-colonel Jean-Yves Lagneaux, de compléter l'effectif existant de 250 réservistes par une cinquantaine de jeunes.
« Les réservistes représentent 4.000 à 4.500 jours de renforts répartis dans toutes les unités de gendarmerie des Ardennes. Dans la réserve, toutes les couches de la société sont représentées. On trouve des étudiants, des personnes actifs, mais aussi des gendarmes à la retraite. Les réservistes sont indemnisés pour les services qu'ils assurent », souligne le patron de la Réserve.


Préparation militaire
La campagne de recrutement, lancée la fin du mois de novembre, concerne essentiellement des jeunes qui devront faire obligatoirement une préparation militaire gendarmerie de deux semaines avant de signer un contrat d'engagement.
Le candidat volontaire devra être de nationalité française, avoir un casier judiciaire vierge, être apte physiquement, avoir effectué sa journée d'appel de préparation à la défense, pour ensuite, donc, pouvoir effectuer sa préparation militaire gendarmerie (PMG)
« Cette formation initiale sera suivie par une formation de perfectionnement lui permettant d'être assermenté et d'évoluer vers les grades supérieurs. La formation initiale est centrée sur l'apprentissage des missions élémentaires des agents de la force publique et la maîtrise de l'arme de dotation », a encore expliqué le colonel.
Les candidats volontaires doivent prendre contact avec la brigade de leur domicile afin de remplir un dossier de candidature.
Ils seront convoqués pour effectuer les tests de sélection qui se dérouleront à la caserne de gendarmerie du Dubois-Crancé à Charleville-Mézières
Ils y passeront aussi la visite médicale ; le médecin militaire statuera sur l'aptitude ou pas du volontaire.
Les sessions de PMG sont organisées sur deux week-ends au groupement de gendarmerie des Ardennes à Charleville-Mézières
Elles sont suivies d'une période bloquée de treize jours pendant les vacances scolaires dans une enceinte militaire.
Les stagiaires sont soumis au régime du contrôle continu au cours de la formation PMG et à un examen final.
À l'issue de cette formation, les stagiaires brevetés ont la possibilité de signer un contrat d'engagement à servir dans la réserve.
Une carte de réserviste de la gendarmerie leur est alors remise.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/gendarmerie-la-reserve-recrute-cinquante-jeunes

mardi 20 décembre 2011

Remise des prix de "L’Honneur en action" aux Invalides

Le 12 décembre 2011 a eu lieu la cérémonie de remise des prix de l’ « Honneur en action », à l’Institut National des Invalides, organisée par la Société d’entraide des membres de la Légion d’honneur.

L'hôpital où les blessés d'Afghanistan se reconstruisent

Les militaires français blessés en Afghanistan sont évacués en urgence vers l'hôpital Percy de Clamart, dans les Hauts-de-Seine, qui s'est spécialisé depuis le début du conflit afghan dans la prise en charge des blessures de guerre.
135 blessés graves y ont été transférés en 2011, une année noire au cours de laquelle 24 soldats français ont été tués dans le pays. Avec le ratio habituel d'environ six blessés pour un mort en opération.
"Nous avons été amenés à prendre en charge des militaires blessés par IED, les engins explosifs improvisés. C'est un autre métier que de gérer des accidents de la circulation", souligne le médecin général Christian Plotton, qui dirige l'hôpital. Un ensemble de bâtiments clairs, fonctionnels, également ouvert aux civils, conçu dans les années 1970 sur le site de l'ancien établissement.
Les soldats blessés en opérations extérieures sont rapatriés en moyenne deux jours après avoir été atteints. Et les derniers en date sont arrivés en 24 heures.
Dès l'instant où un soldat est gravement blessé, une course contre la montre s'engage pour lui donner les meilleures chances de survie, note le général Plotton. De la prise en charge sur le terrain par les premiers secours à leur arrivée aux urgences de Percy.
Deux autres hôpitaux militaires parisiens, Bégin et le Val-de-Grâce, accueillent également des blessés, en fonction de leurs traumatismes.
"On a établi un parcours pour tenter de comprendre très vite s'il y aura un handicap. Qu'elle sera son importance ? Comment est-ce qu'on va pouvoir amener ce militaire à se reconstruire et à se réinsérer ?", explique le médecin général.
En juillet, sept soldats gravement blessés ont été évacués d'un coup sur Percy, après un accrochage sévère en Afghanistan.
Près des trois quarts des blessés présentent des plaies ouvertes, dont un quart sont des plaies par balles, selon les statistiques de l'hôpital. 28% d'entre eux ont été victimes de bombes artisanales et 16% blessés dans des accidents ou victimes de brûlures.
L'hôpital les prend en charge pour des séjours qui peuvent durer des mois. Des locaux ont été aménagés pour accueillir leurs familles et un "hôtel des familles" doit être créé prochainement sur le site.
Certains, comme ceux dont les blessures nécessitent une amputation, poursuivront leur rééducation à l'Institution national des Invalides à Paris, qui dispose d'une unité de rééducation fonctionnelle et d'une piscine thérapeutique.
"On vient de revoir trois militaires avec des séquelles importantes, des amputations, qui ont repris une activité dans leur régiment. Certains sont heureux de retrouver une place dans le milieu militaire", se réjouit le général Plotton.
Le colonel Jean-Claude Rigal-Sastourne, dirige le service d'ophtalmologie de Percy. Dans sa spécialité, la prévention des blessures par le port de lunettes spéciales et de masques de protection revêt une importance cruciale.
"En début d'année en Afghanistan, on a dû prendre en charge des démineurs chargés de désamorcer un IED", raconte-t-il : "Le détonateur de l'engin leur a explosé au visage et un des démineurs qui ne portait pas de protection a perdu un oeil et a eu l'autre multiperforé. Les trois autres portaient leurs protections et n'ont eu que des blessures légères".
Le soldat gravement atteint a aussitôt été évacué sur Percy où les médecins sont parvenus à sauver son oeil blessé.
http://www.lepoint.fr/societe/l-hopital-ou-les-blesses-d-afghanistan-se-reconstruisent-17-12-2011-1409604_23.php

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dimanche 18 décembre 2011

Ces jeunes élèves officiers de Saint-Cyr qui rêvent d'Afghanistan, de commander sous le feu

Mourir à 20 ans ? Drôle de question, que les élèves officiers de l'armée de terre des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan se posent. ...

En s'entraînant comme des fous dans la forêt de Brocéliande à 50 km de Rennes, en bûchant pendant trois ans, ils pensent tous à « l'Afgha », comme ils disent ils veulent tous s'y rendre, au premier rang, dans l'infanterie ou le génie ils en connaissent les risques.
Il y a quinze ans, en sortant de Guer (l'école est située sur la commune...), leurs aînés n'avaient pas de pression équivalente. Au mieux, ils espéraient une mission de maintien de la paix, le casque bleu et l'interdiction de tirer.
Depuis 2001, qu'on le veuille ou non, la France fait la guerre en Afghanistan. Certes, c'est le métier du soldat. Le pays en paye le lourd prix : soixante-seize morts, dont vingt-quatre cette année.

Pas de la science-fiction

Jérémy Bellot, élève de deuxième année de 20 ans, a ouvert pour de bon les yeux quand il a rencontré des blessés d'Afghanistan, quatre marsouins de Vannes : « C'était très enrichissant de les rencontrer, deux touchés physiquement et deux souffrant d'un syndrome post-traumatique. Quand on prépare le concours, cette réalité paraît lointaine. Le sujet n'est pas tabou, mais c'est presque de la science-fiction. On découvre un autre monde, réel.
La vision de l'engagement n'est plus la même ça ajoute quelque chose. » Ce futur lieutenant, tête et corps bien faits, réalise un mémoire de groupe au thème évocateur : « La réinsertion des soldats blessés en service. » Le retour au régiment - « Trois, quatre ans plus tard, plus personne ne les connaît. On les regarde comme des blessés, plus comme des héros » -, les syndromes post-traumatiques difficiles à accepter et à reconnaître, les problèmes d'assurances... Jérémy Bellot n'élude rien : « On a tendance à méditer, à réfléchir à notre engagement. » Au début de la formation de trois ans, les élèves officiers passent un mois et demi à peser cet enjeu lors d'une session intitulée « Sacrifice, honneur et conflits contemporains ».
« On y aborde le sujet de notre mort, celle de nos soldats, car nous sommes appelés à commander, et aux conséquences que cela entraîne sur les familles, l'entourage », explique l'élève officier Alexis Guégan, 22 ans. Ce ne sont pas tout à fait des jeunes comme les autres.
« Les opérations extérieures, l'Afghanistan, on y pense tout le temps, on en rêve, avoue Alexis Guégan.
J'ai encore une petite chance d'y aller. Mais je n'ai pas d'inquiétude, il y aura d'autres conflits. Attention, je ne parle pas d'un jeu vidéo, mais de commander sous le feu, au combat, trente bonshommes et leur transmettre un message. Le risque de mourir ou d'être blessé renforce l'engagement, lui donne un sens. »
http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2011/12/17/article_ces-jeunes-eleves-officiers-de-saint-cyr.shtml
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samedi 17 décembre 2011

Les militaires de Couvron font un don conséquent à la Croix-Rouge Le Père Noël était en kaki

C'était Noël avant l'heure, mardi, à la Croix-Rouge. Les militaires du 1er Rama de Couvron ont fait un don de 80 couvertures neuves et de dizaines de jouets.
«JE savais bien que le Père Noël existait, quelque part… » Pour Nadine Locqueneux, la vice-présidente de la Croix-Rouge laonnoise, ce quelque part est à Couvron. Le Père Noël a troqué son bel habit rouge contre un uniforme kaki. Mardi après-midi, deux militaires du 1er Rama sont venus les bras chargés de « cadeaux » pour les bénéficiaires.
« Quand j'ai fait l'état des lieux de nos locaux, je me suis aperçu qu'il y avait beaucoup de choses dont nous n'avions plus l'utilité. On m'a dit que je n'avais qu'à tout jeter », se souvient le sergent-chef Sébastien Bienfait, coordinateur du « Bureau environnement humain » (BEH) au 1er Rama, un peu l'équivalent d'un comité d'entreprise.
Hors de question pour le militaire, qui a une tout autre idée en tête. Une fois l'accord de ses supérieurs obtenu, il se met en quête d'une association à qui faire plaisir. « Je n'avais pas de préférence particulière. J'ai passé des coups de fil en me disant, le premier qui répond a gagné. »
À ce petit jeu, c'est donc la Croix-Rouge qui a raflé la mise : quatre-vingts couvertures neuves mais réformées - « ce qui signifie qu'elles devaient être découpées et brûlées » précise le sergent-chef Bienfait - et une quinzaine de cartons contenant jouets, vêtements, livres et fournitures scolaires.
« Comme nous avions des hommes en mission au Tchad, nous avons lancé un appel à la générosité au sein du régiment pour la population locale. Nous avons fait trois envois, il nous en restait un à effectuer mais, entre-temps, les collègues sont rentrés, alors ces cartons nous sont restés sur les bras. Autant que cela serve à d'autres. »
Colis de Noël
La présidente de l'association, Josiane Boulanger, est d'autant plus ravie qu'elle ne s'attendait pas à un tel don. « Je savais qu'on aurait des couvertures mais je n'avais aucune idée de leur état, ni de la quantité. C'est vraiment une bonne surprise, sans parler des jouets car nous sommes en pleine distribution des colis de Noël. Cela ne pouvait pas mieux tomber. »
Les militaires sont tout aussi ravis car, en plus de faire une bonne action, ils préparent leur déménagement : ce sera toujours ça de moins à empaqueter ! Leur générosité pourrait bien ne pas s'arrêter en si bon chemin : les couvertures et les cartons à peine stockés dans les locaux de la Croix-Rouge, on parlait déjà de rations alimentaires et de réchauds transportables.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/les-militaires-de-couvron-font-un-don-consequent-a-la-croix-rouge-le-pere-noel-
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Les bénévoles de la Croix-Rouge ne s'attendaient pas à un don d'une telle ampleur.

Formation à l'appontage : « touch and go » en hélico

Sur la base d'aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic, en Bretagne, des stagiaires issus de toutes les armées suivent une formation à l’appontage. Elle est dispensée par l’Ecole de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE) de la Marine. Durant quinze jours, les stagiaires apprennent à se poser sur la petite plate-forme d'un bateau.

Aperçu de cette formation depuis le cockpit d’une Alouette III



vendredi 16 décembre 2011

3e RIMa. La moitié du régiment va partir en mission

D'ordinaire, les Vannetais aiment rendre hommage à leurs Marsouins. Mais hier, sous une pluie battante, ils n'étaient qu'une poignée, en plus des officiels, à avoir bravé les dures conditions météo. Cette prise d'armes, organisée dans les jardins des remparts, était l'occasion pour le chef de corps du 3eRégiment d'Infanterie de Marine (RIMa), Patrik Steiger, de faire une revue des troupes avant le départ pour des missions à l'étranger. Près de la moitié du régiment, soit 500hommes, est concernée. En janvier, la première compagnie se rendra en Guyane française pour lutter contre les trafics, l'orpaillage clandestin en particulier. Une mission de quatre mois et demi, «délicate» selon le colonel Steiger, avec un retour programmé à la mi-juin. La même durée pour la quatrième compagnie, qui ira auTchad (opération Épervier) accompagnée du chef de corps, à partir de février. Troisième mission, d'une durée de six mois à partir d'avril: la Côte d'Ivoire, destination de la troisième compagnie. Pour ces trois missions extérieures, les Marsouins ont dû suivre «six à huit mois de préparation», incluant une connaissance du territoire. Le régiment sera à nouveau complet en octobre. Les deux unités qui ne partent pas «continueront à se perfectionner pour le plan Vigipirate:elles doivent être prêtes en octobre, et assureront l'alerte».
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/3e-rima-la-moitie-du-regiment-va-partir-en-mission-16-12-2011-1536435.php
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7e réunion des ministres de la défense des Etats membres de l'Initiative "5+5 Défense"

Le dimanche 11 décembre 2011, les ministres de la défense des 10 États membres de l’Initiative « 5+5 Défense » se réunissent à Nouakchott, sous la présidence de la Mauritanie, pour la signature formelle du Plan d’action 2012 et de la déclaration ministérielle conjointe.


Initiée en 2004, l’Initiative « 5+5 Défense » a pour objectif premier la prise en compte, en commun, des problèmes de sécurité dans la zone de Méditerranée occidentale. Présidé à tour de rôle par l'un des pays de l'Initiative, l'exercice annuel de l'Initiative « 5+5 Défense » se termine par une réunion ministérielle clôturant l'année écoulée et validant le plan d'actions de l'année suivante.

Cette 7ème réunion constitue le point d'orgue d'un programme dense d'activités incluant des exercices, des sessions de formation ainsi que des rencontres de haut niveau survenues au cours de l’année 2011 (réunion des Chef d’État-major des Armées en septembre, réunion des Chefs d’État-major de la Marine et réunion des Chefs d’État-major de l’Armée de l’Air en octobre et deux Comités directeurs en mars et novembre).

Les domaines d'intérêt partagés sont : la surveillance et sécurité maritime, la sûreté aérienne, les contributions des forces armées à la protection civile, la formation et la recherche.

L'exercice 2011 restera marqué par les événements liés au « Printemps arabe » mais cette transition n'altère en rien la présence de tous les États membres à Nouakchott le 11 décembre
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Les militaires réclament leurs soldes

Plus de 10.000 militaires seraient privés de leurs soldes depuis plusieurs mois, écrit Le Parisien/Aujourd'hui en France aujourd'hui.

La raison de ce non-paiement des soldes seraient un bug informatique qui touche
l'armée de terre. Selon le ministère, le problème est "marginal" et ne touche que 1387 militaires. Mais l'association de défense des droits des militaires récuse ce chiffre et parle de 13.087 militaires touchés, soit 10% des membres de l'armée de terre.

Les femmes de ces militaires, qui sont tenus au devoir de réserve, ont décidé de se faire entendre à laplace de leurs maris. L'absence de paiement pose des problèmes dans leur vie quotidienne, expliquent plusieurs d'entres elles au journal. Les primes de mission dangereuse ne sont pas payées, ce qui représente un important manque à gagner.

Le service informatique de l'armée invoque un problème dans le passage de l'ancien système informatique de paiement au nouveau: "Mais à l'heure actuelle, tous les cas problématiques ont été identifiés, ils seront régularisés au plus vite", assure le ministère.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/15/97001-20111215FILWWW00274-les-militaires-reclament-leurs-soldes.php
Communiqué du blogueur :
Surtout, mesdames, ne manifestez pas... l'armée a toujours payé ses ayants droit.... et vous savez qu'en   cas de difficultés majeures les trésoriers des unités sont là pour aider et donner des avances sur solde....mais ne manifestez pas.
En 1968, alors que toutes les banques étaient en grève et que les soldes n'étaient pas versées sur les comptes, les trésoriers des unités ont fait des avances de soldes... soyez militaires, soyez solidaires contre l'adversité. Les problèmes d'aujourd'hui ne resteront qu'un souvenir quand tout sera remis en  place, comme pour nous en 68 !
Le militaire et sa famille sont soumis au devoir de réserve... et votre action ne pourra que nuire à l'institution. Croyez un ancien comme moi.... je pense à ceux qui ont des problèmes actuellement et j'espère de tout coeur que la situation va s'arranger au plus vite ! courage !

Le ministre de la Défense décore deux emblèmes d'unités de la gendarmerie

Vendredi 9 décembre 2011, à 18 heures, la traditionnelle cérémonie de remise des sabres aux élèves-officiers de la 118e promotion de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) a été présidée par monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants. Lors de cette importante cérémonie, le drapeau du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et le fanion de l'Escadron de gendarmerie mobile (EGM) 23/7 de Sélestat ont été décorés.

La cérémonie s'est déroulée sur la place d'armes de l'École des officiers de la gendarmerie nationale à Melun (Seine-et-Marne) en présence du général d'armée Jacques Mignaux, directeur général de la gendarmerie nationale.
La remise des sabres marque solennellement l'entrée des aspirants dans le corps des officiers. Cette cérémonie marque l’un des moments forts dans la vie des promotions.
À l'occasion de cet événement, le drapeau du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et le fanion de l’escadron de gendarmerie mobile 23/7 de Sélestat (Bas-Rhin) ont été décorés de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze par le ministre de la Défense et des anciens combattants.
Le libellé des citations accompagnant cette remise de décoration rappelle les circonstances à la faveur desquelles ces unités se sont illustrées :
- pour le GIGN : « Unité d'élite engagée en 2011 sur l'ensemble des opérations extérieures de la France, a montré de belles qualités militaires en réalisant ses missions dans les contextes les plus sensibles et dangereux. Déployant son savoir-faire aussi bien dans la lutte antiterroriste que dans la protection des intérêts français à l'étranger, a fait preuve d'un professionnalisme remarquable et d'un sens élevé du devoir au cours de nombreuses actions de feu. [...] Pour son action déterminante, mérite d'être citée en exemple.»
- pour l'EGM 23/7 : « Unité engagée en Afghanistan du 11 novembre 2010 au 30 avril 2011 dans le cadre de l'opération Pamir, a participé, aux côtés des forces françaises et alliées de la Task Force Lafayette, déployées dans la province de Kapisa, au contrôle de l'axe Vermont, à la formation et à l'encadrement des unités de l'Afghan National Police (ANP) sur les districts de Nijrab et Tagab. [...] A fait preuve d'un professionnalisme et d'un courage dignes d'éloges, permettant aux forces françaises engagées d'atteindre les objectifs militaires ambitieux fixés par la coalition. Par sa conduite exemplaire, digne des valeurs et de la réputation de sa subdivision d'arme, a fait honneur à la gendarmerie nationale. »
Toujours au cours de cette cérémonie, monsieur Gérard Longuet a remis la médaille de la gendarmerie nationale au général d’armée Marc Watin-Augouard, inspecteur général des armées-gendarmerie, au général de corps d'armée Bernard Mottier, inspecteur général de la gendarmerie nationale, et au général de corps d'armée Laurent Muller, major-général de la gendarmerie nationale.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/le-ministre-de-la-defense-decore-deux-emblemes-d-unites-de-la-gendarmerie
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mercredi 14 décembre 2011

La musique des parachutistes en concert au profit des blessés

La 11 e brigade parachutiste (11e BP) de Toulouse organise le 15 décembre 2011 au sein de la cathédrale Saint-Etienne, un concert au profit des blessés de l’armée de Terre, de leurs familles et de celles des disparus. L’intégralité des bénéfices sera reversée à l’ Entraide Parachutiste et Terre Fraternité , qui en complément de l’action de la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), apportent un soutien matériel et financier, mais aussi moral, aux blessés et à leurs proches.

Essentiel pour nos soldats, cet élan de solidarité est aussi l’occasion de passer un moment agréable lors d’un concert de grande qualité. La musique parachutiste de Balma vous proposera ainsi un répertoire varié, entre musique classique et compositions modernes.

Le soutien aux blessés en chiffres :

Chaque année :

-750 soldats de l’armée de Terre, en moyenne, sont blessés chaque année en service.

-300 d’entre eux nécessitent un suivi dans la durée.

-250 blessés sont suivis au quotidien.

Depuis le début 2010 :

-250 blessés ont été rapatriés d’un théâtre d’opérations.

-100 familles de blessés graves ont été accueillies à Paris.

-126 000 € d’aides ont été distribués par Terre Fraternité.

>>> Concert organisé au sein de la cathédrale Saint-Etienne, à Toulouse, le 15 décembre 2011.

Réservation : 05 62 57 34 25.

Vente à l’entrée à partir de 20h.

Adulte : 15 € / Enfants et étudiants : 7 €.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-musique-des-parachutistes-en-concert-au-profit-des-blesses

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Saint-Dizier / François Fillon : « Votre réactivité a été exemplaire »

Le Premier ministre a décoré lundi deux escadrons et plusieurs officiers, valorisé le Rafale et redit la fierté de la France d'avoir tenu son rang sur les théâtres extérieurs.

«Aux yeux de la communauté internationale, vous avez démontré que la France disposait d'une armée de l'air de premier rang. » Ainsi s'est exprimé hier le Premier ministre François Fillon sur la BA 113 « commandant Saint-Exupéry » de Saint-Dizier.
Le chef du gouvernement qui était accompagné du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Gérard Longuet, du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Luc Chatel, et le général Jean-Paul Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air avait auparavant remis sur le fanion de l'escadron de chasse 1/7 « Provence » et sur celui de l'escadron de drones 1/33 « Belfort » la croix de la valeur militaire avec palme. La citation de la première unité stationnée sur la base haut-marnaise est claire : « Engagé en Libye dès les premières heures de l'opération Harmattan, a fait preuve des plus belles qualités militaires et d'un courage remarquable durant la campagne aérienne au cours de laquelle il a effectué plus de 500 missions de guerre, contribuant de manière décisive à la victoire de la coalition ».


Le Belfort a lui été décoré pour son engagement depuis février 2009 dans l'opération « Pamir » menée en Afghanistan où les drones « Harfang » ont réalisé plus de cinq cents sorties sur ce théâtre. Leurs observations ont été déterminantes pour neutraliser plusieurs actions de groupes d'insurgés. De son côté l'escadron de soutien technique « Haute-Marne » a été cité à l'ordre de la brigade aérienne pour ses aptitudes pendant les opérations conduites en Libye.
Très en forme, le Premier ministre a d'abord insisté sur la place de la France et redit que l'opération « Harmattan » a démontré « notre aptitude à mener des opérations complexes qui engagent tout l'éventail de nos capacités ».

Une réorganisation qui se poursuit

Et de poser ce constat autour de la réactivité exemplaire observée à tous les niveaux : « Votre dévouement et votre professionnalisme ont permis au chef de l'État et au gouvernement de disposer dès les premières heures d'un outil militaire moderne, endurant, parfaitement adapté aux objectifs politiques que nous nous étions fixés ». Et d'insister : « C'est l'honneur de l'action militaire de la France que de concrétiser les engagements pris par le pays devant les autres nations du monde ». De fait, le 19 mars, deux heures après la déclaration du président de la République à la Conférence de Paris, les forces aériennes françaises parties notamment de Saint-Dizier, intervenaient pour empêcher les troupes du colonel Kadhafi de frapper Benghazi.
François Fillon estime que si la France a pu prendre l'initiative à la tête d'une coalition en cours de constitution et si l'armée de l'air a maintenu un niveau d'attaque proportionnel à ses objectifs politiques : « C'est grâce à ses moyens performants et polyvalents tels que le Rafale » (Il a assisté à une démonstration de l'appareil). Une manière de répondre aux détracteurs de cet appareil toute mission et tout temps. Le Premier ministre a redit la volonté française de développer les savoir-faire de défense avec des partenaires stratégiques « qui partagent avec la France une ambition pour leur outil de défense. C'est le sens de nos efforts avec le Brésil, les Émirats arabes unis, l'Inde ». Il a été tout aussi ferme sur la question de l'exportation de ce fleuron de technologie : « La France ne veut pas exporter le Rafale comme on exporte une simple machine ! ». François Fillon a ainsi confirmé la stratégie française qui est fondée sur la construction de partenariats à long terme pour porter avec les pays intéressés une ambition technologique, industrielle et de défense. Le Premier ministre a insisté sur la cohérence de l'outil militaire de la France pour qu'elle puisse garantir sa souveraineté et tenir sa place sur la scène internationale. L'occasion pour lui de tacler les agences de notation qui n'ont pas à décider à la place d'un pays de son rang. Si l'armée de l'air tient son rang, elle poursuit sa réorganisation. D'ici 2015, ses effectifs auront été réduits de 54 000 hommes et femmes et 22 % de ses sites auront été fermés.


« Cette réforme garde intacte notre capacité à défendre nos intérêts vitaux et nos valeurs. » François Fillon a alors encore salué l'implication des aviateurs. « À vous, aux vôtres, à vos enfants, je veux dire combien la Nation vous est reconnaissante. » Avant de conclure : « La France a confiance en vous et cette confiance est méritée car je sais que rien ne vous détourne jamais de vos devoirs ».http://www.lunion.presse.fr/article/francemonde/saint-dizier-francois-fillon-votre-reactivite-a-ete-exemplaire
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mardi 13 décembre 2011

Baptême de la promotion CBA BAREK-DELIGNY


Deux cents millions d'euros pour protéger des vies

Sissonne ne cesse d'attirer de nouvelles troupes venues s'exercer dans une ville spécialement construite pour simuler le combat urbain. Nous avons suivi, hier, des soldats écossais dans cette nouvelle cité, qui a déjà coûté une centaine de millions d'euros.

C'EST la guerre. Des armes automatiques résonnent. Une section de fantassins écossais se prépare à conquérir l'ancien village de Beauséjour, au camp de Sissonne. Un soldat porte une petite échelle métallique pour mieux se précipiter dans des ouvertures de bâtiments. Une cornemuse lointaine rythme leurs efforts.
Cette scène, nimbée de la fumée grise de fumigènes, s'est déroulée hier après-midi. Elle se répète, jour et nuit, pendant soixante-douze heures jusqu'à jeudi matin. Elle est pleine de réalisme, entrecoupée d'attente et de mouvements, de silence et de vacarme. Ce bruit est martelé par le jaillissement d'un hélicoptère Gazelle ou du passage des chenilles d'un blindé, solitaire et menaçant. Comme les Poilus avant eux, les troupes de sa très gracieuse majesté, cantonnée dans le Kent (1), se glissent dans une tranchée, utilisent le moindre abri pour se protéger et avancer.


Des tirs à balles réelles

Des observateurs filment le moindre mouvement des troupes, associant trois cent cinquante combattants.
Le Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) ne cesse d'attirer les uniformes de plusieurs pays. « Il y a eu 9.700 combattants en 2010 et 11.000, cette année », observe le colonel Hubert Legrand, le chef de corps.
Aux côtés des Anglais et des Allemands, il y aura même, en mai, deux cents hommes des Émirats arabes unis, équipés de blindés.
Le village de combat de Jeoffrecourt est unique en Europe. Il s'étend sur un kilomètre carré et abrite les installations d'une ville de cinq mille habitants. Un terrain de football, des immeubles, une grande surface, un cimetière, un commissariat forment un ensemble convaincant. Une réussite en béton, reliée par des rues goudronnées jalonnées d'abris à bus, qui a déjà coûté une centaine de millions d'euros et devrait en coûter le double jusqu'à 2020.
Sissonne ne cesse de s'étoffer, d'être plus près de la réalité d'un conflit en ville.


« C'est là que nous avons le plus de pertes. C'est un milieu cloisonné. Il y a en plus l'obscurité, les réverbérations, la fatigue », indique le colonel.
Dès la première semaine de janvier, un complexe de tirs à balles réelles va fonctionner. Des cibles télécommandées vont apparaître pour surprendre, aguerrir, nourrir des expériences.
« Le travail que nous faisons ici, c'est pour éviter que des nouveaux noms soient inscrits sur les monuments aux morts », souligne le colonel Legrand. Il insiste : « Ceux qui sont partis en Afghanistan nous disent que c'est à Sissonne qu'ils ont appris le mieux. »
La guerre n'exige pas seulement du courage, mais aussi des connaissances.

(1) Les Écossais sont près d'une centaine à combattre jusqu'à jeudi.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-cents-millions-deuros-pour-proteger-des-vies
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Livre : Afghanistan, mission Task Force La Fayette

José Nicolas et Christophe Gautier publient aux éditions l’Esprit de tous les combats un livre-album sur l’engagement des troupes françaises en Afghanistan : « Afghanistan : mission Task Force La Fayette ».

Après les attentats du 11 septembre 2001, la France décide de rejoindre la coalition de l’OTAN qui intervient en Afghanistan . Mais qui sont ces hommes et femmes qui composent la Brigade La Fayette ? Que font-ils concrètement dans les districts de Surobi et la province de Kapisa? Quelles sont les missions des 2 groupements tactiques interarmes ? Des compagnies d’infanterie ? Des éléments d’appui artillerie, de génie et de cavalerie ? Du bataillon d’hélicoptères ? Quelle est la vie quotidienne sur la base opérationnelle avancée ?
Les éditions « l’esprit de tous les combats » consacrent un livre-album à la Task Force La Fayette. Des textes de Christophe Gautier, illustrés par les images du reporter-photographe José Nicolas, montrent la diversité et la complexité de cette mission , et témoignent de la réalité de l’engagement des unités de l’armée de terre française en Afghanistan.
Un livre pour rendre hommage au dévouement de ces milliers de soldats, et aussi pour honorer la mémoire de ceux qui laissé leur vie là bas.
>>> Afghanistan : mission Task Force La Fayette, de José Nicolas et Christophe Gautier
Éditions l’esprit de tous les combats

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/livre-afghanistan-mission-task-force-la-fayette
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lundi 12 décembre 2011

Attentat au Liban : Damas dément

Les autorités syriennes ont démenti aujourd'hui toute implication dans l'attentat perpétré vendredi dans le sud du Liban contre des Casques bleus français de la Force intérimaire de l'ONU (Finul).

"La Syrie n'a aucun lien avec cette action que nous dénonçons", a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères Jihad Makdessi dans un communiqué, en critiquant les propos "manquant de preuves" du chef de la diplomatie française Alain Juppé qui a dit que
la Syrie est "sans doute" derrière l'attentat.

"Les déclarations d'Alain Juppé et d'autres sont faites dans le cadre des accusations françaises préméditées pour falsifier les réalités concernant la Syrie", a-t-il ajouté. "Le ministre français applique maintenant la théorie du complot dont il accusait les autres". L'attentat au moyen d'un engin explosif actionné au passage d'une patrouille a blessé à Tyr cinq Casques bleus français et deux civils.

«La Syrie utilise le Hezbollah»

La Syrie est "sans doute" derrière l'attentat, a déclaré dimanche Alain Juppé. "Nous avons de fortes raisons de penser que cet attentat vient de là", a-t-il ajouté, jugeant que la Syrie utilise le Hezbollah libanais pour ce genre d'attaque. "Je n'en ai pas la preuve", mais "c'est son bras armé, si je puis dire, et nous avons à nouveau appelé le gouvernement libanais à protéger la Finul", a précisé le ministre.
Saad Hariri, ancien premier ministre libanais et fils de Rafic Hariri assassiné en 2005, a lui aussi mis en cause la Syrie dans l'attentat de vendredi.

La France compte 1300 soldats
au sein de la Finul (12.100 hommes au total), créée en 1978 afin de surveiller la frontière entre le Liban et Israël.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/12/97001-20111212FILWWW00315-attentat-au-liban-damas-dement.php

François Fillon sur la base de Saint-Dizier

SAINT-DIZIER (Haute-Marne) Le Premier ministre remet ce matin, en terrain bragard, la croix de la valeur militaire avec palmes à deux unités engagées sur les théâtres libyen et afghan.

LA base aérienne 113 « commandant Saint-Exupéry » de Saint-Dizier est aujourd'hui à l'honneur. Le Premier ministre, François Fillon, accompagné du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Gérard Longuet, et du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Luc Chatel, y préside une cérémonie d'hommage de la nation et de reconnaissance des mérites des unités engagées dans les opérations extérieures, en Libye et en Afghanistan.
Le choix de Saint-Dizier n'est pas un hasard. Il s'agit de la première base de l'armée de l'air qui a accueilli le Rafale, un appareil dont la polyvalence et les performances de très haut niveau ne sont contestées par personne. C'est depuis cette base que, le 19 mars dernier, des Rafale sont intervenus en Libye pour y effectuer les premières frappes françaises dans le strict respect de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies.


Le 1/7 « Provence », qui dépend du commandement des forces aériennes, est stationné en Haute-Marne depuis 1973 et est devenu en 2006 la première unité de l'armée de l'air sur Rafale. Il a hérité de la mission d'assaut conventionnel qui était auparavant assurée par les Jaguar, dont on se souvient de l'implication dans la première guerre du Golfe.
Le fait d'associer aux côtés de l'escadron de chasse 1/7 « Provence » celui de drones 1/33 « Belfort » témoigne de l'adaptation de l'armée de l'air aux nouvelles technologies de reconnaissance, de surveillance et d'accumulation de renseignements, et de la complémentarité des missions commandées. Cette finalité du « Belfort » est récente puisque lors de la fermeture de la BA 124 de Strasbourg-Entzheim, les deux escadrons de reconnaissance qui s'y trouvaient avaient été transférés sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims. Il s'agissait du « Belfort » et du Savoie ».
Le « Belfort », arrivé dans la Marne en mai 1994 et équipé de Mirage F1 CR, a été dissous en juin 2010 au cours d'une cérémonie présidée par le général Joël Martel, major général de l'armée de l'air.
Il a été recréé pour être l'unité accueillant les quatre drones « Harfang » de l'armée de l'air. Il est stationné sur la BA 709 « commandant Ménard » de Cognac. Deux de ces appareils sont régulièrement utilisés en Afghanistan. Un troisième a été mis en service depuis la base sicilienne de Sigonella du 24 août à la fin des opérations sur le théâtre libyen.
Le Premier ministre assistera également à une présentation au sol et à une démonstration en vol du Rafale. Il rencontrera des équipages qui ont été impliqués dans l'opération « Harmattan » ainsi que leurs familles.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/francois-fillon-sur-la-base-de-saint-dizier