Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, souligne dans un entretien au Journal du dimanche que la France "s'inscrit dans la durée" en ce qui concerne ses opérations en Libye et qu'elle "ne relâchera pas la pression" contre le colonel Muammar Kadhafi. "Si Kadhafi a le moindre sentiment que le temps joue pour lui, il usera de cette carte à fond", estime le ministre dans cette interview au JDD. "Nous nous inscrivons dans la durée et, par ce biais, nous facilitons une solution négociée. Nous disons à Kadhafi que nous ne relâcherons pas notre pression et à ses opposants que nous ne les abandonnerons pas", poursuit-il. Interrogé sur les conditions d'une chute du régime du colonel Kadhafi, le ministre de la Défense estime qu'"il faut que les choses bougent davantage à Tripoli".
"Pour dire les choses clairement, il faut que la population se soulève", précise-t-il. Pour Gérard Longuet, la France engage dans ce conflit "des opérations conséquentes mais à la hauteur de l'enjeu". "Certes, l'intervention a un coût, mais il nous en coûterait bien davantage de ne pas aller jusqu'au bout", fait-il valoir. "La France et la Grande-Bretagne ne sont pas seules" impliquées en Libye, poursuit Gérard Longuet. "Mais il est vrai que la France souhaite que ses partenaires de l'Union européenne - je pense à l'Espagne, à l'Allemagne, à la Pologne, aux nations du nord de l'Europe - l'accompagnent davantage", reconnaît le ministre. "Plus nous serons nombreux à démontrer que rien n'est possible avec Kadhafi, plus nous parviendrons à son isolement total, plus vite cette guerre prendra fin", conclut-il.
http://www.lepoint.fr/monde/gerard-longuet-la-france-s-inscrit-dans-la-duree-en-libye-31-07-2011-1358187_24.php
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
dimanche 31 juillet 2011
Libye : point de situation n°36
Entre le 21 juillet 2011 06h00 et le 28 juillet 2011 06h00, la France a réalisé près de 190 sorties :
- 103 sorties d’attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000D, Mirage 2000N, Rafale Marine et Super Etendard Modernisé (SEM))
- 46 sorties de reconnaissance (Rafale Air et Rafale Marine / Reco NG)
- 9 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C)
- 14 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine et SEM)
- 14 sorties pour le groupe aéromobile
En outre, depuis le 21 juillet, les frappes navales et aériennes françaises ont permis de neutraliser plus d’une cinquantaine d’objectifs, dont :
une vingtaine de véhicules militaires (chars, véhicules armés et de transport de troupe) dans la région de Brega ;
une trentaine d’infrastructures militaires (poste de commandement et de combat, installations techniques, dépôt de véhicules armés) dans les régions de Zlitan et Brega;
une demi-douzaine de pièces d’artillerie et lance roquettes multiples dans la région de Brega.
- 46 sorties de reconnaissance (Rafale Air et Rafale Marine / Reco NG)
- 9 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C)
- 14 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine et SEM)
- 14 sorties pour le groupe aéromobile
En outre, depuis le 21 juillet, les frappes navales et aériennes françaises ont permis de neutraliser plus d’une cinquantaine d’objectifs, dont :
une vingtaine de véhicules militaires (chars, véhicules armés et de transport de troupe) dans la région de Brega ;
une trentaine d’infrastructures militaires (poste de commandement et de combat, installations techniques, dépôt de véhicules armés) dans les régions de Zlitan et Brega;
une demi-douzaine de pièces d’artillerie et lance roquettes multiples dans la région de Brega.
Parallèlement, les bâtiments de la TF 473 ont participé au contrôle de zone maritime et aérienne et ont réalisé des frappes contre terre (notamment les frégates Lavallée , Chevalier Paul et Georges Leygues ).
Enfin, le détachement des deux Atlantique 2, jusqu’alors déployé sur la base de Sigonella en Sicile, s’est redéployé à compter du 28 juillet 2011 à La Sude en Crête.
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
Sources : EMA http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-36
samedi 30 juillet 2011
Gérard Longuet sur la base de Sigonella
Gérard Longuet, ministre de la Défense, s’est rendu mercredi 27 juillet sur la base aérienne italienne de Sigonella, située en Sicile, d’où prennent leur départ une partie des avions de l’Otan qui participent aux opérations en Libye.
Après avoir visité les installations et les équipements de la base, notamment les avions de chasse Rafale déployés par la France, le ministre a de la Défense a félicité les militaires pour leur engagement, le ministre a rappelé qu’il n’existe pas « de solution pour le colonel Kadhafi qui puisse reposer sur l'extermination de ses adversaires ».
Celle-ci doit se traduire par « le départ du colonel Kadhafi », a-t-il précisé, ajoutant que, sur le terrain, « c’est aux Libyens d’apporter la réponse ».
La base aérienne de Sigonella accueille environ 200 militaires français, ainsi que des militaires de la coalition : américains, canadiens, danois, suédois et turcs. En fin d'après-midi, le ministre a rencontré son homologue italien Ignazio La Russa à Rome
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/gerard-longuet-sur-la-base-de-sigonella.
Après avoir visité les installations et les équipements de la base, notamment les avions de chasse Rafale déployés par la France, le ministre a de la Défense a félicité les militaires pour leur engagement, le ministre a rappelé qu’il n’existe pas « de solution pour le colonel Kadhafi qui puisse reposer sur l'extermination de ses adversaires ».
Celle-ci doit se traduire par « le départ du colonel Kadhafi », a-t-il précisé, ajoutant que, sur le terrain, « c’est aux Libyens d’apporter la réponse ».
La base aérienne de Sigonella accueille environ 200 militaires français, ainsi que des militaires de la coalition : américains, canadiens, danois, suédois et turcs. En fin d'après-midi, le ministre a rencontré son homologue italien Ignazio La Russa à Rome
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/gerard-longuet-sur-la-base-de-sigonella.
vendredi 29 juillet 2011
Saint-Cyr Coëtquidan : le Triomphe des écoles
Moment fort dans la vie des écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan : le Triomphe, fête traditionnelle qui clôt les cycles de scolarité des élèves en dernière année. Le 23 juillet dernier la célébration s’est déroulée en présence de Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants.
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Gérard Longuet a rendu visite samedi 23 juillet 2011 aux Ecoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan, dans le Morbihan. Accompagné par Marc Laffineur, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants et du général d'armée Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée de terre, le ministre s’est fait présenter les activités des écoles. Il a également visité les stands du Festival international du livre militaire, organisé pour la seconde année consécutive.
Puis, en soirée Gérard Longuet a assisté au Triomphe, cette fête traditionnelle des Ecoles de Coëtquidan. Le Triomphe trouve son origine dans une visite du Duc d'Orléans à Saint-Cyr, le 27 juillet 1834. Aujourd'hui,le Triomphe clôt les cycles de scolarité des élèves en dernière année (Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, Ecole militaire interarmes et Ecole militaire du corps technique et administratif) tout en y associant les autres recrutements. C'est enfin à cette occasion que les nouvelles promotions reçoivent solennellement leur nom de baptême.
C'est également une fête commune à l'ensemble des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (élèves, personnels civils et militaires du cadre), consolidant ainsi le lien armée-nation.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/le-triomphe-des-ecoles
Puis, en soirée Gérard Longuet a assisté au Triomphe, cette fête traditionnelle des Ecoles de Coëtquidan. Le Triomphe trouve son origine dans une visite du Duc d'Orléans à Saint-Cyr, le 27 juillet 1834. Aujourd'hui,le Triomphe clôt les cycles de scolarité des élèves en dernière année (Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, Ecole militaire interarmes et Ecole militaire du corps technique et administratif) tout en y associant les autres recrutements. C'est enfin à cette occasion que les nouvelles promotions reçoivent solennellement leur nom de baptême.
C'est également une fête commune à l'ensemble des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (élèves, personnels civils et militaires du cadre), consolidant ainsi le lien armée-nation.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/le-triomphe-des-ecoles
Les démineurs du 3e Génie en action
JEUDI dernier, les démineurs du groupe régional d'intervention Nedex* du 3e Génie sont partis pour le terrain militaire de Moronvilliers (Pontfaverger), dans la Marne, pour traiter une dizaine de munitions (de la grenade à la bombe de tranchée) françaises et allemandes, datant toutes de la Première Guerre mondiale.
Il s'agissait de la 15e intervention de l'année pour le groupe. L'équipe de déminage a commencé par les rassembler dans un « fourneau » (une cavité creusée pour l'occasion) avant d'entamer un travail délicat de brossage, destiné à identifier et à enregistrer chaque munition.
Dès que l'équipe a été certaine que le lot ne contenait pas de munitions chimiques, le processus de destruction a été lancé.
Neuf kilos d'explosif ont été mis en place et c'est à une distance de sécurité d'un kilomètre que l'explosion a été déclenchée.
Quelques minutes plus tard, une dernière vérification a permis de constater qu'aucune munition n'avait résisté. Le travail de dépollution des 7.000 hectares du camp de Moronvilliers est loin d'être terminé. La zone a été un lieu de combat de 1914 à 1917. Des centaines de munitions sont neutralisées chaque année, de la simple cartouche à l'obus de 200 millimètres.
Ces munitions remontent à la surface avec le temps ou sont trouvées lors de travaux. Le groupe régional d'intervention Nedex du 3e RG est en charge de la neutralisation, de l'enlèvement et de la destruction de tout engin explosif, sur l'ensemble des sites militaires du Nord-Est de la France.
En 2010, il a détruit douze tonnes de munitions. Les douze démineurs qui composent le groupe sont en alerte sept jours sur sept et 24 heures sur 24, par binôme, et interviennent dans les huit départements qui composent leur zone de responsabilité, afin de neutraliser les munitions qui jonchent les sols suite aux différents conflits armés du XXe siècle.
Travail de longue haleine, si on considère que pas moins de 38 millions d'obus ont été tirés côté français rien que pendant la Première Guerre mondiale.
* Neutralisation, enlèvement, destruction d'engins explosifs.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/les-demineurs-du-3e-genie-en-action
Il s'agissait de la 15e intervention de l'année pour le groupe. L'équipe de déminage a commencé par les rassembler dans un « fourneau » (une cavité creusée pour l'occasion) avant d'entamer un travail délicat de brossage, destiné à identifier et à enregistrer chaque munition.
Dès que l'équipe a été certaine que le lot ne contenait pas de munitions chimiques, le processus de destruction a été lancé.
Neuf kilos d'explosif ont été mis en place et c'est à une distance de sécurité d'un kilomètre que l'explosion a été déclenchée.
Quelques minutes plus tard, une dernière vérification a permis de constater qu'aucune munition n'avait résisté. Le travail de dépollution des 7.000 hectares du camp de Moronvilliers est loin d'être terminé. La zone a été un lieu de combat de 1914 à 1917. Des centaines de munitions sont neutralisées chaque année, de la simple cartouche à l'obus de 200 millimètres.
Ces munitions remontent à la surface avec le temps ou sont trouvées lors de travaux. Le groupe régional d'intervention Nedex du 3e RG est en charge de la neutralisation, de l'enlèvement et de la destruction de tout engin explosif, sur l'ensemble des sites militaires du Nord-Est de la France.
En 2010, il a détruit douze tonnes de munitions. Les douze démineurs qui composent le groupe sont en alerte sept jours sur sept et 24 heures sur 24, par binôme, et interviennent dans les huit départements qui composent leur zone de responsabilité, afin de neutraliser les munitions qui jonchent les sols suite aux différents conflits armés du XXe siècle.
Travail de longue haleine, si on considère que pas moins de 38 millions d'obus ont été tirés côté français rien que pendant la Première Guerre mondiale.
* Neutralisation, enlèvement, destruction d'engins explosifs.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/les-demineurs-du-3e-genie-en-action
jeudi 28 juillet 2011
Libye : Fin de la pause opérationnelle pour le Charles de Gaulle
Le porte-avions Charles de Gaulle , déployé au large de la Libye depuis le 22 mars 2011 dans le cadre de l’opération Harmattan (résolution 1973 des Nations Unies), a fait une escale technique du 15 au 21 juillet 2011 au port de La Sude, situé au nord-ouest de la Crète. Une escale nécessaire, pour le matériel comme pour les hommes, après plus de 115 jours de déploiement et 62 jours de mer consécutifs.
Une cure de jouvence
Un mouvement de personnel important
Une cure de jouvence
Le 15 juillet 2011 à 9h, dès l’accostage dans le port OTAN, sécurisé par des barrages flottants et des contrôles systématiques aux abords des bâtiments en escale, les mouvements logistiques et les opérations de maintenance ont débuté. Après une utilisation aussi intense, les matériels avaient besoin d’être contrôlés afin de garantir une sécurité optimale et une disponibilité maximale pour la suite des opérations.
Pour l’occasion, 20 containers, soit 150 tonnes de pièces, notamment aéronautiques, et d'outillages spécifiques ont été acheminés depuis le port de Toulon. Le matériel rassemblé provenait de la France entière pour pouvoir reconstituer un stock de rechanges permettant la réalisation de tous les travaux programmés durant cette escale.
Ainsi, des vérifications et de légères corrections techniques se sont succédées, notamment sur les catapultes, éléments essentiels qui permettent l’envoi des Super Etendard , Rafale et Hawkeye au dessus du sol libyen, sur les radars ou encore sur les pompes incendie. Cette régénération du potentiel technique s’est déroulée en quelques jours grâce à l’action conjointe d’une soixantaine de personnel de DCNS et des marins de bord.
Un mouvement de personnel important
Cette bonne disponibilité du matériel ne serait rien sans les hommes et les femmes qui servent tous les jours, chacun dans leur domaine de compétence, et ce, même éloignés de leurs familles depuis 4 mois.
La mission se poursuivant, les relèves sont nécessaires. Tous ont effectué leur travail avec une motivation sans faille depuis le début, l’apport de sang neuf dans un univers clos tel qu’un bateau en opération, permet au porte-avions de se maintenir sereinement sur le théâtre des opérations. Ainsi, 340 marins ont quitté le bâtiment pour rejoindre leurs familles et leurs futures affectations en France et 340 ont rejoint les 1500 autres officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots du bord qui pendant ce temps « ont soufflé un peu » en visitant la Crète.
Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé le 21 juillet 2011 et rejoint les autres bâtiments de la Task Force 473, le Georges Leygues , le Chevalier Paul , le Mistral et le sous-marin nucléaire d’attaque. Il a déjà repris les activités aériennes destinées à protéger les populations civiles libyennes des attaques des forces pro-Kadhafi.
mercredi 27 juillet 2011
Héphaïstos 2011 : l’armée de Terre sur le front des incendies
Tous les ans, le ministère de la Défense participe à la lutte contre les feux de forêt en zone méditerranéenne. Le plan Héphaïstos mobilise des moyens militaires essentiellement de l’armée de Terre de fin juin à mi-septembre, dans 15 départements du sud de la France.
Ce plan est conçu pour faire face à une aggravation des risques feux de forêt l’été dans les régions Provence Alpes Côtes d’azur, Languedoc-Roussillon, Corse et les départements de la Drôme et de l’Ardèche.
Pour la campagne 2011, près de 300 militaires, 140 véhicules et 3 hélicoptères participent aux côtés des forces de la protection civile à la lutte contre les incendies, à la protection et à l’évacuation des personnes menacées.
Renfort des UIISC
3 sections militaires intégrées (SMI) sont mises à la disposition de l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°7 (UIISC 7) de Brignoles et de l’UIISC 5 de Corte. Après 3 jours de formation, elles sont déployées en Corse. Elles y assurent des missions de contrôle et de surveillance de secteurs par des patrouilles constantes. Elles sont en mesure d’intervenir en soutien, par des attaques de flanc sur des feux maîtrisés, voire des coupe-feux.
Le groupe du génie intégré (GGI) dispose de moyens lourds de terrassement et de travaux publics pour entretenir ou créer les pistes forestières. Sur un foyer déclaré, il peut lui aussi assurer une attaque de flanc et valoriser une ligne d’appui feu.
Unités d’alerte
Les unités d’alerte, ou modules adaptés de surveillance (MAS), sont prêtes à intervenir à tout instant sur demande du préfet de zone de défense et de sécurité.
12 MAS (14 militaires et 7 véhicules chacun) assurent des missions de contrôle de zone par des patrouilles permanentes , accompagnés d'un sapeur-pompier, d’agents de l'Office national des forêts, de gendarmes ou d’agents de la police nationale. Les MAS participent à des campagnes d’information du public sur les risques d’incendies et surveillent les foyers maîtrisés pour éviter toute reprise de feu ou malveillance.
Le détachement d’intervention héliporté (DIH) est composé de 3 hélicoptères en alerte au Luc-en-Provence.
Une Gazelle assure des missions de reconnaissance au profit des pompiers (départs de feux, zones de poser possibles…). Également poste de commandement (PC) volant, elle permet au commandement de diriger les secours au plus près des zones de feux .
Chacun des 2 Puma permet de transporter 2 tonnes de matériel ou 19 pompiers militaires. Ils déposent les soldats du feu dans des zones difficiles d’accès . Ils assurent aussi les évacuations sanitaires d’urgence de pompiers et de personnes sinistrées.
(titre 2) Unités de l’armée de Terre engagées dans Héphaïstos 2011
> Sections militaires intégrées :
41e régiment de transmissions (41e RT) de Douai
1er régiment étranger de génie (1er REG) de Laudun
1er régiment spahis (1er RS) de Valence
2e régiment de hussards (2e RH) d’Haguenau
2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol
12e régiment de cuirassiers (12e RC) d’Olivet
> Groupe du génie intégré :
19e régiment du génie (19e RG) de Besançon
> Détachement d’intervention héliporté :
5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau
3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) d’Étain
> Modules adaptés de surveillance
Régiment de marche du Tchad (RMT) de Colmar-Meyenheim
1er régiment de chasseurs d’Afrique (1er RCA) de Canjuers
1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes
1er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Toulouse
1er RS de Valence
2e REG de Saint-Christol
2e régiment étranger parachutistes (2e REP) de Calvi
3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne
4e régiment de chasseurs (4e RCh) de Gap
8e régiment parachutiste d’infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres
12e RC d’Olivet
13e bataillons de chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry
13e régiment du génie (13e RG) de Valdahon
27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy
28e régiment de transmissions (28e RT) d’Issoire
35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes
40e régiment d’artillerie (40e RA) de Suippes
40e régiment de transmissions (40e RT) de Thionville
48e régiment de transmissions (48e RT) d’Agen
53e régiment de transmissions (53e RT) de Lunéville
501e régiment de chars de combat (501e RCC) de Mourmelon
École de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) de Le-Luc-en-Provence
Écoles militaires de Draguignan (EMD)
Ce plan est conçu pour faire face à une aggravation des risques feux de forêt l’été dans les régions Provence Alpes Côtes d’azur, Languedoc-Roussillon, Corse et les départements de la Drôme et de l’Ardèche.
Pour la campagne 2011, près de 300 militaires, 140 véhicules et 3 hélicoptères participent aux côtés des forces de la protection civile à la lutte contre les incendies, à la protection et à l’évacuation des personnes menacées.
Renfort des UIISC
3 sections militaires intégrées (SMI) sont mises à la disposition de l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°7 (UIISC 7) de Brignoles et de l’UIISC 5 de Corte. Après 3 jours de formation, elles sont déployées en Corse. Elles y assurent des missions de contrôle et de surveillance de secteurs par des patrouilles constantes. Elles sont en mesure d’intervenir en soutien, par des attaques de flanc sur des feux maîtrisés, voire des coupe-feux.
Le groupe du génie intégré (GGI) dispose de moyens lourds de terrassement et de travaux publics pour entretenir ou créer les pistes forestières. Sur un foyer déclaré, il peut lui aussi assurer une attaque de flanc et valoriser une ligne d’appui feu.
Unités d’alerte
Les unités d’alerte, ou modules adaptés de surveillance (MAS), sont prêtes à intervenir à tout instant sur demande du préfet de zone de défense et de sécurité.
12 MAS (14 militaires et 7 véhicules chacun) assurent des missions de contrôle de zone par des patrouilles permanentes , accompagnés d'un sapeur-pompier, d’agents de l'Office national des forêts, de gendarmes ou d’agents de la police nationale. Les MAS participent à des campagnes d’information du public sur les risques d’incendies et surveillent les foyers maîtrisés pour éviter toute reprise de feu ou malveillance.
Le détachement d’intervention héliporté (DIH) est composé de 3 hélicoptères en alerte au Luc-en-Provence.
Une Gazelle assure des missions de reconnaissance au profit des pompiers (départs de feux, zones de poser possibles…). Également poste de commandement (PC) volant, elle permet au commandement de diriger les secours au plus près des zones de feux .
Chacun des 2 Puma permet de transporter 2 tonnes de matériel ou 19 pompiers militaires. Ils déposent les soldats du feu dans des zones difficiles d’accès . Ils assurent aussi les évacuations sanitaires d’urgence de pompiers et de personnes sinistrées.
(titre 2) Unités de l’armée de Terre engagées dans Héphaïstos 2011
> Sections militaires intégrées :
41e régiment de transmissions (41e RT) de Douai
1er régiment étranger de génie (1er REG) de Laudun
1er régiment spahis (1er RS) de Valence
2e régiment de hussards (2e RH) d’Haguenau
2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol
12e régiment de cuirassiers (12e RC) d’Olivet
> Groupe du génie intégré :
19e régiment du génie (19e RG) de Besançon
> Détachement d’intervention héliporté :
5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau
3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) d’Étain
> Modules adaptés de surveillance
Régiment de marche du Tchad (RMT) de Colmar-Meyenheim
1er régiment de chasseurs d’Afrique (1er RCA) de Canjuers
1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes
1er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Toulouse
1er RS de Valence
2e REG de Saint-Christol
2e régiment étranger parachutistes (2e REP) de Calvi
3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne
4e régiment de chasseurs (4e RCh) de Gap
8e régiment parachutiste d’infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres
12e RC d’Olivet
13e bataillons de chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry
13e régiment du génie (13e RG) de Valdahon
27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy
28e régiment de transmissions (28e RT) d’Issoire
35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes
40e régiment d’artillerie (40e RA) de Suippes
40e régiment de transmissions (40e RT) de Thionville
48e régiment de transmissions (48e RT) d’Agen
53e régiment de transmissions (53e RT) de Lunéville
501e régiment de chars de combat (501e RCC) de Mourmelon
École de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) de Le-Luc-en-Provence
Écoles militaires de Draguignan (EMD)
Droits : Armée de Terre 2011
Le 3e sous-marin Barracuda s’appellera TOURVILLE
Le troisième sous-marin nucléaire d’attaque, issu du programme Barracuda, porte désormais un nom. Il s’appellera Tourville .
La première tôle a été découpée le 28 juin 2011 à Cherbourg, où se poursuit l’assemblage des coques des deux premiers sous-marins du programme Barracuda, le Suffren et le Duguay-Trouin .
Après la Provence et la Bretagne, c’est donc la Normandie qui est à l’honneur à travers le choix de ce marin d’exeption, Anne Hilarion de Costentin, comte de Tourville , vice-amiral et Maréchal de France au XVIIIe siècle, un fin stratège ouvert à l’innovation.
mardi 26 juillet 2011
Liban: cinq soldats français blessés (mise à jour)
Cinq Casques bleus français au Liban ont été blessés dans une explosion qui visait leur véhicule dans la ville côtière de Saïda, dans le sud du pays, a affirmé le porte-parole de la force de l'ONU.
Sur les cinq militaires, trois ont été hospitalisés. "Les enquêteurs de la Finul sont sur place et se coordonnent avec l'armée libanaise pour déterminer les circonstances de l'incident", a t-il précisé. L'explosion s'est produite alors que le véhicule circulait le long de la route côtière, près de l'entrée sud de la ville, a déclaré un responsable des services de sécurité sous couvert de l'anonymat. La charge explosive était placée en bord de route, selon un porte-parole de l'armée. L'un des soldats a eu le visage brûlé et son oeil a reçu des éclats de bombe, selon une source médicale à hôpital Hammoud de Saïda. Un deuxième a été blessé à l'oeil gauche, selon la même source. L'explosion, qui a été entendue à travers la ville de Saïda, a endommagé l'avant du véhicule de transport de troupes, ainsi que certaines voitures stationnées tout près. Des parties du véhicule de la Finul étaient éparpillées à une vingtaine de mètres du lieu de l'explosion, et l'armée a bouclé la zone. La Finul compte autour de 13.000 hommes, depuis que ses effectifs ont été étoffés après l'adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a mis un terme à la guerre entre le Hezbollah et l'armée israélienne dans le sud du Liban à l'été 2006.
Sur les cinq militaires, trois ont été hospitalisés. "Les enquêteurs de la Finul sont sur place et se coordonnent avec l'armée libanaise pour déterminer les circonstances de l'incident", a t-il précisé.
Un véhicule français de la Finul a été visé par une explosion sur la route du sud au Liban
L'explosion, qui a été entendue à travers la ville de Saïda, a endommagé l'avant du véhicule de transport de troupes, ainsi que certaines voitures stationnées tout près. Des parties du véhicule de la Finul étaient éparpillées à une vingtaine de mètres du lieu de l'explosion, et l'armée a bouclé la zone.
La Finul compte autour de 13.000 hommes, depuis que ses effectifs ont été étoffés après l'adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a mis un terme à la guerre entre le Hezbollah et l'armée israélienne dans le sud du Liban à l'été 2006.
Trois Casques bleus français au Liban ont été blessés dans une explosion qui visait leur véhicule dans la ville côtière de Sidon (Saïda), dans le sud du pays. L'explosion s'est produite à l'entrée sud de la ville, a précisé un porte-parole de l'armée.
Etablie depuis 1978, la force d'interposition internationale avait réaffirmé ses objectifs après la guerre des 33 jours en 2006 entre le Hezbollah et Israël.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/liban-trois-soldats-francais-blesses_1015328.html
Etablie depuis 1978, la force d'interposition internationale avait réaffirmé ses objectifs après la guerre des 33 jours en 2006 entre le Hezbollah et Israël.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/liban-trois-soldats-francais-blesses_1015328.html
Clément Kovac repose auprès des siens
C’est tout un village qui a accompagné le jeune brigadier âgé de 22 ans, mort en Afghanistan, jusqu’au petit cimetière de Villers-Carbonnel. Il y repose désormais pour toujours.
Il est un peu plus de 14 heures ce lundi. Plus de 1 000 personnes ont pris place dans et autour de la petite église de Villers-Carbonnel.
Le silence s’installe, rompu par le bruit, sur le sol, des chaussures des six soldats qui portent le cercueil recouvert du drapeau tricolore.
Devant, un soldat porte le portrait du brigadier Kovac, derrière le cercueil deux autres militaires portent son képi et ses décorations, dont la Légion d’honneur, remise à titre posthume par Nicolas Sarkozy.
La famille, du jeune brigadier de 22 ans, suit le cortège funèbre entourée par tout le village qui vient ainsi rendre hommage à l’un des siens. Ce petit Clément taquin que tout le monde connaissait ici.
À 16 h 20 l’office religieux vient de se terminer. Les frères d’armes de Clément Kovac, saluent son cercueil et le suivent jusqu’au petit cimetière situé à la sortie de la localité.
Une phrase résonnera sans doute longtemps dans la mémoire de celles et ceux qui, hier, ont assisté aux obsèques du jeune militaire mort pour la France. Elle a été prononcée par le prêtre au cours de la cérémonie : « On n’élève pas son enfant pour qu’il meure avant vous. »
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Clement-Kovac-repose-aupres-des-siens
Exposition photo sur la BSPP aux Invalides
Pour le bicentenaire de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) se tient depuis le 13 juillet 2011 une exposition de photographies aux Invalides.
Pour fêter les 200 ans de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, le général de corps d’armée Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, le général de division Joël Prieur, commandant la BSPP, ont inauguré à l’Hôtel national des Invalides le mercredi 13 juillet 2011 une exposition de photographies consacrée aux sapeurs-pompiers de Paris.
Fixée sur 22 panneaux, ces photographies ont été prises sur le vif lors des interventions par les photographes du bureau information relations publiques de la BSPP. Elles vous permettront de découvrir le travail quotidien des 8500 hommes et femmes qui vous portent secours, tous les jours, depuis 200 ans.
Venez nombreux !
>>> Expo photo dans les douves Nord de l’Hôtel national des Invalides, coté esplanade. Entrée libre et gratuite jusqu’au 1er octobre 2011.
lundi 25 juillet 2011
Les réservistes orangeois ont été présentés au drapeau
Les réservistes de la base aérienne 115 ont reçu les honneurs des Piolençois
Le ton était solennel. La circonstance le requérait. Et pour cause, hier, peu avant midi, avait lieu la présentation au drapeau des jeunes réservistes de la base aérienne 115 d'Orange. Le tout dans la cour Corsin de Piolenc, devant les yeux de plus d'une centaine de spectateurs. Ce sont donc 39 jeunes filles et garçons d'Orange et de sa région qui sont passés "sous le drapeau", symbole de la clôture de leur première phase de préparation. Ils ont tous entre 17 et 20 ans exceptée une jeune femme de 27 ans et ont décidé de se mettre au service de l'armée de l'air.
Pour ce qui est, comme l'explique le colonel Éric Charpentier, commandant de la base aérienne 115, "un choix et un engagement militaire". Dans une cérémonie qui a duré en tout et pour tout une demi-heure, les différents orateurs ont remercié l'investissement des forces armées déployées dans le monde entier. Les propos de Louis Driey, maire de Piolenc, sont d'ailleurs emblématiques des discours des uns et des autres: "C'est une journée de recueillement après l'année la plus meurtrière pour nos soldats, symboles même des valeurs républicaines". "Un honneur d'accueillir l'armée à Piolenc" Cette réception de l'armée de l'air à Piolenc est en grande partie due à la volonté du maire, Louis Driey qui fait de cette venue "un honneur de les accueillir". La commune a donc fait la demande préalable à l'organisation de cet événement annuel à l'armée il y a de ça un an.
La dernière fois que Piolenc a reçu cette cérémonie, c'était il y a douze ans. Il y a un an, elle avait lieu à Bollène. "C'est un privilège qui nous est fait de pouvoir recevoir ces jeunes soldats qui .........LIRE LA FIN DE L'ARTICLE SUR ........... http://www.laprovence.com/article/orange/les-reservistes-orangeois-ont-ete-presentes-au-drapeau
Le ton était solennel. La circonstance le requérait. Et pour cause, hier, peu avant midi, avait lieu la présentation au drapeau des jeunes réservistes de la base aérienne 115 d'Orange. Le tout dans la cour Corsin de Piolenc, devant les yeux de plus d'une centaine de spectateurs. Ce sont donc 39 jeunes filles et garçons d'Orange et de sa région qui sont passés "sous le drapeau", symbole de la clôture de leur première phase de préparation. Ils ont tous entre 17 et 20 ans exceptée une jeune femme de 27 ans et ont décidé de se mettre au service de l'armée de l'air.
Pour ce qui est, comme l'explique le colonel Éric Charpentier, commandant de la base aérienne 115, "un choix et un engagement militaire". Dans une cérémonie qui a duré en tout et pour tout une demi-heure, les différents orateurs ont remercié l'investissement des forces armées déployées dans le monde entier. Les propos de Louis Driey, maire de Piolenc, sont d'ailleurs emblématiques des discours des uns et des autres: "C'est une journée de recueillement après l'année la plus meurtrière pour nos soldats, symboles même des valeurs républicaines". "Un honneur d'accueillir l'armée à Piolenc" Cette réception de l'armée de l'air à Piolenc est en grande partie due à la volonté du maire, Louis Driey qui fait de cette venue "un honneur de les accueillir". La commune a donc fait la demande préalable à l'organisation de cet événement annuel à l'armée il y a de ça un an.
La dernière fois que Piolenc a reçu cette cérémonie, c'était il y a douze ans. Il y a un an, elle avait lieu à Bollène. "C'est un privilège qui nous est fait de pouvoir recevoir ces jeunes soldats qui .........LIRE LA FIN DE L'ARTICLE SUR ........... http://www.laprovence.com/article/orange/les-reservistes-orangeois-ont-ete-presentes-au-drapeau
Mourmelon-le-Grand / Préparation militaire Ils découvrent le 501e RCC
Pendant une semaine, 28 jeunes des environs de Mourmelon ont suivi avec attention une préparation militaire de découverte. Entre l'instruction au fusil d'assaut, le combat au corps à corps, le sport, les 24 heures de terrain et la vie régimentaire, ils n'ont pas perdu de temps.
Mais ce stage n'aurait pas eu le même intérêt sans la découverte du char Leclerc. En effet, les jeunes ont pu assister à une démonstration dynamique de ce monstre d'acier. Les trois postes (chef de char, pilote et tireur) leur ont été expliqués par les cadres du régiment.
Nul doute que ce stage leur a ouvert les yeux sur le monde militaire, avec l'espoir, pour les formateurs, que certains d'entre eux rejoignent les rangs de l'armée dans quelque temps.
Le 501e RCC de Mourmelon organise plusieurs sessions annuelles de découverte. Toute personne intéressée pour suivre ce stage de 6 jours doit être âgée de plus de 16 ans, être apte physiquement et avoir été recensée.
Pour plus d'informations, joindre la cellule recrutement du régiment au 03.26.63.81.74.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/mourmelon-le-grand-preparation-militaire-ils-decouvrent-le-501e-rcc
Mais ce stage n'aurait pas eu le même intérêt sans la découverte du char Leclerc. En effet, les jeunes ont pu assister à une démonstration dynamique de ce monstre d'acier. Les trois postes (chef de char, pilote et tireur) leur ont été expliqués par les cadres du régiment.
Nul doute que ce stage leur a ouvert les yeux sur le monde militaire, avec l'espoir, pour les formateurs, que certains d'entre eux rejoignent les rangs de l'armée dans quelque temps.
Le 501e RCC de Mourmelon organise plusieurs sessions annuelles de découverte. Toute personne intéressée pour suivre ce stage de 6 jours doit être âgée de plus de 16 ans, être apte physiquement et avoir été recensée.
Pour plus d'informations, joindre la cellule recrutement du régiment au 03.26.63.81.74.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/mourmelon-le-grand-preparation-militaire-ils-decouvrent-le-501e-rcc
AFGHANISTAN Le soldat Clément Kovac inhumé aujourd'hui
Les obsèques du soldat Clément Kovac, victime d'un «tir accidentel » dans la région de Tagab, en Afghanistan, le 11 juillet, seront célébrées cet après-midi à 14 h 30 à l'église de Villers-Carbonnel, petite commune à quelques kilomètres de Péronne (Somme).
Clément Kovac, 22 ans, était parti en Afghanistan en juin avec le 1er régiment de chasseurs de Thierville (Meuse), dont de nombreux membres devaient être présents cet après-midi. La famille de ce natif de Péronne vit toujours à Villers-Carbonnel, son père travaillant au collège Béranger et sa mère étant aide-soignante. La semaine dernière aux Invalides, Clément Kovac a été décoré de la Légion d'honneur à titre posthume par le président de la République Nicolas Sarkozy, comme les six dernières autres victimes françaises en Afghanistan.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Le-soldat-Clement-Kovac-inhume-aujourd-hui
Clément Kovac, 22 ans, était parti en Afghanistan en juin avec le 1er régiment de chasseurs de Thierville (Meuse), dont de nombreux membres devaient être présents cet après-midi. La famille de ce natif de Péronne vit toujours à Villers-Carbonnel, son père travaillant au collège Béranger et sa mère étant aide-soignante. La semaine dernière aux Invalides, Clément Kovac a été décoré de la Légion d'honneur à titre posthume par le président de la République Nicolas Sarkozy, comme les six dernières autres victimes françaises en Afghanistan.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Le-soldat-Clement-Kovac-inhume-aujourd-hui
Afghanistan : l’opération Shamshir aux côtés des afghans
Du 1er au 11 juillet 2011, les forces de sécurité afghanes et le Task Force La Fayette ont mené en vallée d’Alasay une vaste opération nommée Shamshir visant à affaiblir l’insurrection. Cette nouvelle action intervient après la reconnaissance offensive Quantum of Mercy, conduite du 30 mai au 2 juin derniers dans la même zone par le Battle Group Raptor . De niveau brigade, cette opération a mobilisé près de 700 soldats et policiers afghans et autant de militaires français
La première phase de l’opération se déroule sans encombre, les unités afghanes et françaises ne rencontrant que peu de résistance lors de leur mise en place. Appuyés au sud par les éléments du Battle Group Quinze-Deux , le Battle Group Raptor et les forces de sécurité afghanes progressent en basse vallée.
10 jours consécutifs d’opération. 10 jours et 9 nuits constitués de fouilles, de ratissages, de patrouille. S’inscrire dans la durée et occuper le terrain dans une région très disputée par l’insurrection, tel était l’objectif premier de cette mission au cœur de la Kapisa.
La première phase de l’opération se déroule sans encombre, les unités afghanes et françaises ne rencontrant que peu de résistance lors de leur mise en place. Appuyés au sud par les éléments du Battle Group Quinze-Deux , le Battle Group Raptor et les forces de sécurité afghanes progressent en basse vallée.
Très vite, le rythme des fouilles et des patrouilles s’intensifie. Dans les villages de la zone verte, de nombreuses caches d’armes sont découvertes et plusieurs interpellations sont réalisées par la police afghane. Autant de prises affaiblissant le réseau insurgé dans cette zone qu’il considérait comme refuge.
Exploitant la moindre opportunité de porter un coup d’arrêt à l’insurrection, les forces de sécurité afghanes et les soldats français poussent leurs patrouilles plus en profondeur dans la vallée. Ils manœuvrent librement jusqu’aux villages d’Adizai et d’Etaman, là où le Battle Group Raptor avait rencontré de vives résistances en début de mandat il y a deux mois.
Les accrochages se multiplient mais la présence prolongée et ininterrompue de la force permet le réussite de l’opération. Une quarantaine d’insurgés sont neutralisés, une dizaine d’autres sont blessés. L’un d’eux est fait prisonnier par la police.
L’opération Shamshir reflète également le franchissement d’un cap dans les relations entre militaires français et afghans. La compagnie A du Battle Group Raptor et le Kandak 33 de la 3e Brigade de l’armée nationale afghane (ANA) ont manœuvré ensemble sur le terrain, au coude à coude. Co-localisées, les deux unités binômes ont traités les mêmes objectifs, en parfaite coordination.
Ce partenariat ouvre la voie d’une coopération d’une nouvelle dimension entre l’ANA et la coalition, marquant un pas de plus pour les forces de sécurités afghanes vers l’autonomie.
dimanche 24 juillet 2011
« Forces terrestres », un nouveau magazine dédié à l'armée de terre Un numéro spécial sur le 3e génie
Voici deux bonnes raisons de parler de ce nouveau mensuel : son prochain numéro traite du 3e génie et il a été conçu par un ancien correspondant de notre journal.
NOUS les avions croisés au début du mois de juillet, alors que le colonel Meriau, chef de corps du 3e génie présentait les opérations extérieures à venir pour ses sapeurs (notre édition du 7 juillet) : Francis Cany, carnet de note en main et Jonathan Cany, appareil photo vissé à l'œil.
Encore un journal concurrent dans les Ardennes ? Pas du tout. Tous deux étaient là pour une toute nouvelle revue créée durant l'hiver 2010 et consacrée à l'armée de terre : Forces terrestres. À la tête de « ce magazine des hommes et du matériel de l'armée française », le sparnassien Francis Cany lui-même.
Ce tout nouveau rédacteur en chef a décidé de fonder « par passion » ce très beau mensuel d'une soixantaine de pages. Couverture sur papier glacé, mise en page et photos soignées, articles documentées et techniques, cette revue est idéale « pour les collectionneurs ».
Au Valdahon
L'armée de terre l'a toujours botté ; il aurait même voulu en faire son métier. Mais la vie en a décidé autrement et c'est finalement au volant d'un camion d'une société de champagne que ce chauffeur routier a passé la plupart de son temps. Jusqu'à ce qu'il soit licencié à 50 ans.
Pas facile de retrouver du travail alors. Mais battant de nature et audacieux, il décide d'assouvir sa passion d'une façon très originale. Déjà familiarisé au journalisme, puisqu'il a été correspondant pour l'édition sparnassienne du journal l'Union il y a quelques années, il décide de créer son propre magazine consacrée à l'armée et n'oublie pas d'embarquer dans l'aventure, ses fils, Jonathan et David. Les débuts sont difficiles : la revue est vendue sur commande par internet. Mais les lecteurs mordent à l'hameçon ; quelques centaines d'exemplaires se vendent chaque mois. De quoi laisser le temps à Forces terrestres de se faire ses lettres de noblesse. Car petit à petit, de caserne en régiment, de reportage en édito, le magazine s'est fait un nom au sein de l'armée française et auprès de ses lecteurs. Depuis le mois de juin, il est vendu en kiosque.
Et les voilà quelques mois plus tard au sein de la caserne Dumerbion en plein préparatif du n° 9 dont le dossier central sera consacré au 3e génie. « Un régiment très intéressant », car polyvalent et présent sur de nombreux terrains. Francis et Jonathan Cany les ont suivis pendant plusieurs jours notamment au Valdahon où les soldats préparaient leur départ en Afghanistan ou dans la Marne en plein exercice sur les ponts flottants.
En plus du 3e génie, les amateurs trouveront de nombreux autres articles sur le musée des blindés de Saumur, le camp militaire de Sissone, l'école de la magistrature de Paris, etc. Les premières pages sont aussi consacrées à la mémoire des soldats décédés.
Forces terrestres n°9 « Le 3e Régiment du Génie s'approprie le pont flottant motorisé », disponible en kiosque, tarif : 5,90 euros ; (65 euros les 12 numéros). www.forcesterrestres.fr
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/forces-terrestres-un-nouveau-magazine-dedie-a-larmee-de-terre-un-numero-special
NOUS les avions croisés au début du mois de juillet, alors que le colonel Meriau, chef de corps du 3e génie présentait les opérations extérieures à venir pour ses sapeurs (notre édition du 7 juillet) : Francis Cany, carnet de note en main et Jonathan Cany, appareil photo vissé à l'œil.
Encore un journal concurrent dans les Ardennes ? Pas du tout. Tous deux étaient là pour une toute nouvelle revue créée durant l'hiver 2010 et consacrée à l'armée de terre : Forces terrestres. À la tête de « ce magazine des hommes et du matériel de l'armée française », le sparnassien Francis Cany lui-même.
Ce tout nouveau rédacteur en chef a décidé de fonder « par passion » ce très beau mensuel d'une soixantaine de pages. Couverture sur papier glacé, mise en page et photos soignées, articles documentées et techniques, cette revue est idéale « pour les collectionneurs ».
Au Valdahon
L'armée de terre l'a toujours botté ; il aurait même voulu en faire son métier. Mais la vie en a décidé autrement et c'est finalement au volant d'un camion d'une société de champagne que ce chauffeur routier a passé la plupart de son temps. Jusqu'à ce qu'il soit licencié à 50 ans.
Pas facile de retrouver du travail alors. Mais battant de nature et audacieux, il décide d'assouvir sa passion d'une façon très originale. Déjà familiarisé au journalisme, puisqu'il a été correspondant pour l'édition sparnassienne du journal l'Union il y a quelques années, il décide de créer son propre magazine consacrée à l'armée et n'oublie pas d'embarquer dans l'aventure, ses fils, Jonathan et David. Les débuts sont difficiles : la revue est vendue sur commande par internet. Mais les lecteurs mordent à l'hameçon ; quelques centaines d'exemplaires se vendent chaque mois. De quoi laisser le temps à Forces terrestres de se faire ses lettres de noblesse. Car petit à petit, de caserne en régiment, de reportage en édito, le magazine s'est fait un nom au sein de l'armée française et auprès de ses lecteurs. Depuis le mois de juin, il est vendu en kiosque.
Et les voilà quelques mois plus tard au sein de la caserne Dumerbion en plein préparatif du n° 9 dont le dossier central sera consacré au 3e génie. « Un régiment très intéressant », car polyvalent et présent sur de nombreux terrains. Francis et Jonathan Cany les ont suivis pendant plusieurs jours notamment au Valdahon où les soldats préparaient leur départ en Afghanistan ou dans la Marne en plein exercice sur les ponts flottants.
En plus du 3e génie, les amateurs trouveront de nombreux autres articles sur le musée des blindés de Saumur, le camp militaire de Sissone, l'école de la magistrature de Paris, etc. Les premières pages sont aussi consacrées à la mémoire des soldats décédés.
Forces terrestres n°9 « Le 3e Régiment du Génie s'approprie le pont flottant motorisé », disponible en kiosque, tarif : 5,90 euros ; (65 euros les 12 numéros). www.forcesterrestres.fr
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/forces-terrestres-un-nouveau-magazine-dedie-a-larmee-de-terre-un-numero-special
Afghanistan. Des obsèques émouvantes pour Laurent Marsol
Les militaires, qui ont récité d'une seule voix la prière du parachutiste, ont rempli à eux seuls la moitié de l'église Saint-Jean de Muret hier matin pour un ultime adieu à Laurent Marsol, tué en Afghanistan. Sous-préfet, maire, élus, gendarmes, autorités civiles et collègues de travail, simples anonymes apportaient également leur soutien à la famille. Sur le cercueil, recouvert du drapeau tricolore, un portrait souriant du soldat, ses décorations et son béret rouge. Derrière l'autel, surmontés d'un crêpe noir, les drapeaux des associations patriotiques. Au cours de la cérémonie religieuse, le père Venard, en tenue militaire, avec une étole violette, a lu la liste des morts en Afghanistan depuis le 1er juin. « Comme eux tous, Laurent est un héros. Tous sont partis remplir leur devoir de militaire jusqu'au sang s'il le fallait. Pour que l'amour renverse la haine ». Puis Gisèle Feuillerat, la mère de Laurent Marsol, a salué l'énergie, l'humour et le parcours de son fils : « Tu as été notre fierté. Ce pays hostile où tu as laissé la vie t'a laissé humble. Cette force tranquille qui te caractérisait œuvrait pour la paix. Ton étoile brillera au-dessus de nous. » Pour le lieutenant-colonel Lasarte du 1er RCP qui recevait le soutien de Gérald, le frère aîné de Laurent : « C'est un aurevoir et pas un adieu. Il n'aurait pas voulu que ce jour soit triste. Il connaissait les risques. Il est tombé pour que nous puissions vivre en toute sécurité ». La sonnerie aux morts a retenti. La haie formée de militaires et d'anciens combattants a accompagné la sortie du cercueil. Hugo, 9 ans, neveu de Laurent, a reçu le béret et les décorations de son parrain.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/23/1133642-des-obseques-emouvantes-pour-laurent-marsol.html
Sa mère : « Je n'ai aucune rancœur »
« J'ai pu voir mon fils. Une gaze recouvrait la partie blessée de son visage. C'est important pour faire mon deuil ». C'est le plus fort souvenir de Gisèle, la mère de Laurent, après la journée hommage vécue à Paris mardi. « Le chef de l'État a reçu les familles à l'Élysée. il a su trouver les mots justes. Il nous a laissé nous exprimer. Je lui ai redit que je n'avais aucune rancœur, que c'était le choix de mon fils. Il en connaissait les conséquences. En septembre il nous invitera à nouveau. Il a même dit que si des familles le souhaitaient, elles pourraient être accompagnées en Afghanistan. Je ne le souhaite pas. J'en avais discuté avec mon fils après l'attentat qui avait coûté la vie à dix soldats. Il estimait que c'était faire courir des risques supplémentaires aux familles et aux soldats qui les protégeaient. L'armée nous a très bien entourés ».http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/23/1133642-des-obseques-emouvantes-pour-laurent-marsol.html
samedi 23 juillet 2011
Libye : point de situation n°35
Depuis le 14 juillet 2011, le dispositif militaire français assure une vingtaine de sorties par jour, dont plus de 60% sont des missions de frappe au sol. Ces chiffres représentent près de 20% des sorties de l’OTAN et plus d’un quart des sorties d’attaque au sol.
Le 15 juillet, dans le cadre du redéploiement du dispositif, les Mirage 2000-5 ont été désengagés de La Sude et rapatriés en Métropole. Du 15 au 21 juillet, le porte-avions Charles de Gaulle a fait relâche à La Sude pour régénérer le potentiel du bâtiment et du groupe aéronaval.
Entre le 14 juillet 2011 06h00 et le 21 juillet 2011 06h00, la France a réalisé près de 150 sorties :
En outre, depuis le 14 juillet, les frappes navales et aériennes françaises ont permis de neutraliser une cinquantaine d’objectifs, dont :
Parallèlement, les bâtiments de la TF 473 ont participé au contrôle de zone maritime et aérienne et ont réalisé des frappes contre terre (notamment les frégates La Fayette et Georges Leygues
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan, nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-35
Le 15 juillet, dans le cadre du redéploiement du dispositif, les Mirage 2000-5 ont été désengagés de La Sude et rapatriés en Métropole. Du 15 au 21 juillet, le porte-avions Charles de Gaulle a fait relâche à La Sude pour régénérer le potentiel du bâtiment et du groupe aéronaval.
Entre le 14 juillet 2011 06h00 et le 21 juillet 2011 06h00, la France a réalisé près de 150 sorties :
- 89 sorties d’attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000D, Mirage 2000N et Rafale Marine )
- 30 sorties de reconnaissance (Rafale Air et Rafale Marine / Reco NG )
- 2 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis La Sude en coopération avec le Qatar)
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F)
- 19 sorties de ravitaillement (C135)
En outre, depuis le 14 juillet, les frappes navales et aériennes françaises ont permis de neutraliser une cinquantaine d’objectifs, dont :
- une vingtaine de véhicules militaires (chars, véhicules armés et de transport de troupes) dans les régions de Misratah, Syrte et Brega ;
- une demi-douzaine d’infrastructures militaires (poste de commandement et de combat, installations techniques, dépôt de véhicules armés) dans les régions de Tripoli et Brega;
- une vingtaine de pièces d’artillerie et lance roquettes multiples dans la région de Brega et Misratah.
Parallèlement, les bâtiments de la TF 473 ont participé au contrôle de zone maritime et aérienne et ont réalisé des frappes contre terre (notamment les frégates La Fayette et Georges Leygues
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan, nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-35
vendredi 22 juillet 2011
Futurs drones MALE :Gérard Longuet annonce le début des négociations avec Dassault Aviation
Gérard Longuet vient d’annoncer l’entrée en négociations avec la société Dassault Aviation en vue de fournir un nouveau système de drones MALE (moyenne altitude-longue endurance) aux armées françaises, en 2014.
Lors du Comité ministériel d’investissement (CMI) du 20 juillet 2011, Gérard Longuet ministre de la Défense et des Anciens combattants a annoncé l’entrée en négociations avec Dassault Aviation pour fournir un nouveau système de drones MALE. Cette acquisition est destinée à remplacer le système de drones actuellement utilisé par l'armée de l'air (le système Harfang) en attendant l'entrée en service, à l'horizon 2020, d'une nouvelle génération d'appareils, développée dans le cadre de l'accord de coopération franco-britannique de novembre 2010.
Dassault Aviation propose une version francisée et évolutive du Heron TP en coopération avec la société israélienne IAI. Le développement de la solution F-Heron TP impliquera, autour de Dassault Aviation, plusieurs entreprises françaises au travers d'activités de haute valeur ajoutée, générant emplois et transferts de savoir-faire sur le territoire national. L'implication de ces entreprises va permettre de commencer à structurer une filière industrielle en préparation du futur système de drones MALE franco-britannique.
Les drones, avions pilotés à distance, sont devenus des capacités indispensables à tout système de défense. Leur endurance assure la permanence de la surveillance des théâtres d'opération, sans engager de vie humaine. Leur large spectre d'emploi permet le recueil de renseignement de toute nature ou le ciblage d'objectifs. Leur système de communication raccourcit les boucles de décision et leur furtivité diminue leur vulnérabilité. Ils s'inscrivent parfaitement dans la mission de connaissance et d'anticipation, définie par le Livre blanc comme l'une des cinq fonctions stratégiques dont les forces de défense et de sécurité doivent avoir la maîtrise.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/futurs-drones-male-la-france-retient-dassault-aviation-pour-ses-futurs-drones
Dassault Aviation propose une version francisée et évolutive du Heron TP en coopération avec la société israélienne IAI. Le développement de la solution F-Heron TP impliquera, autour de Dassault Aviation, plusieurs entreprises françaises au travers d'activités de haute valeur ajoutée, générant emplois et transferts de savoir-faire sur le territoire national. L'implication de ces entreprises va permettre de commencer à structurer une filière industrielle en préparation du futur système de drones MALE franco-britannique.
Les drones, avions pilotés à distance, sont devenus des capacités indispensables à tout système de défense. Leur endurance assure la permanence de la surveillance des théâtres d'opération, sans engager de vie humaine. Leur large spectre d'emploi permet le recueil de renseignement de toute nature ou le ciblage d'objectifs. Leur système de communication raccourcit les boucles de décision et leur furtivité diminue leur vulnérabilité. Ils s'inscrivent parfaitement dans la mission de connaissance et d'anticipation, définie par le Livre blanc comme l'une des cinq fonctions stratégiques dont les forces de défense et de sécurité doivent avoir la maîtrise.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/futurs-drones-male-la-france-retient-dassault-aviation-pour-ses-futurs-drones
Les sapeurs du 31e RG saisissent de l'or illégal
Durant tout l'été, au cœur de l'Amazonie, 160 sapeurs du 31e régiment du génie sont à pied d'œuvre pour lutter contre les orpailleurs clandestins. En appui des gendarmes, ils luttent aussi contre la criminalité que génère ce trafic.
Avec le retour, cette semaine, de Brétigny-sur-Orge des derniers véhicules militaires du 31e régiment du génie qui ont participé au défilé du 14-Juillet sur les Champs-Élysées (nos éditions des 13, 14 et 15 juillet), on aurait pu croire que les hommes du colonel Contamin bénéficieraient tous de la trêve estivale. Si, en effet, la caserne Marescot fonctionne au ralenti jusqu'après le pont du 15 août, les 160 sapeurs de la 2e compagnie de combat du génie partis renforcer, fin mai, les marsouins du 9e régiment d'infanterie de marine en Guyane, n'auront pas les pieds en éventail cet été. Loin de là! Les militaires castelsarrasinois ont, depuis leur arrivée, fort à faire au cœur de la forêt amazonienne. Parmi leur principale mission, la lutte contre les «garimpeiros», ces chercheurs d'or illégaux brésiliens qui profitent du fleuve Maroni pour passer clandestinement les frontières poreuses entre le Suriname, le Brésil et la Guyane française. «Pour ce faire, nos militaires, en appui des gendarmes, ont mis en place des barrages fluviaux afin d'empêcher ces orpailleurs d'acheminer la logistique nécessaire à l'installation de leur campement illégal», indique le lieutenant Adeline Surzur, responsable de la communication du régiment de Castelsarrasin. Des patrouilles de surveillance que les sapeurs, forts de leur savoir-faire, ont commencé à renforcer. De véritables postes de contrôles fluviaux. «Composés de barbelés, de bois et de barils, ces barrages (des tétraèdres) flottants permettent d'enrayer la progression des pirogues des «garimpeiros». Au cœur de l'enfer vert (jungle guyanaise), le travail des militaires castelsarrasinois, qui bivouaquent souvent dans des conditions spartiates, n'en ait que plus harassant. Reste que la mission des sapeurs tarn-et-garonnais, qui répond à l'opération interministérielle «harpie» lancée depuis février 2008, semble porter ses fruits avec la saisie de près de 17,5 kg d'or et de 300 kilos de mercure depuis fin mai. Des prises qui ne sont pas prêtes de décroître avec le record atteint hier, à la bourse de New York, de l'once d'or à 1 600 $ (soit 1 125 € pour 31 grammes d'or).
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/21/1131724-les-sapeurs-du-31e-rg-interceptent-le-butin-des-orpailleurs-en-guyane.html
Avec le retour, cette semaine, de Brétigny-sur-Orge des derniers véhicules militaires du 31e régiment du génie qui ont participé au défilé du 14-Juillet sur les Champs-Élysées (nos éditions des 13, 14 et 15 juillet), on aurait pu croire que les hommes du colonel Contamin bénéficieraient tous de la trêve estivale. Si, en effet, la caserne Marescot fonctionne au ralenti jusqu'après le pont du 15 août, les 160 sapeurs de la 2e compagnie de combat du génie partis renforcer, fin mai, les marsouins du 9e régiment d'infanterie de marine en Guyane, n'auront pas les pieds en éventail cet été. Loin de là! Les militaires castelsarrasinois ont, depuis leur arrivée, fort à faire au cœur de la forêt amazonienne. Parmi leur principale mission, la lutte contre les «garimpeiros», ces chercheurs d'or illégaux brésiliens qui profitent du fleuve Maroni pour passer clandestinement les frontières poreuses entre le Suriname, le Brésil et la Guyane française. «Pour ce faire, nos militaires, en appui des gendarmes, ont mis en place des barrages fluviaux afin d'empêcher ces orpailleurs d'acheminer la logistique nécessaire à l'installation de leur campement illégal», indique le lieutenant Adeline Surzur, responsable de la communication du régiment de Castelsarrasin. Des patrouilles de surveillance que les sapeurs, forts de leur savoir-faire, ont commencé à renforcer. De véritables postes de contrôles fluviaux. «Composés de barbelés, de bois et de barils, ces barrages (des tétraèdres) flottants permettent d'enrayer la progression des pirogues des «garimpeiros». Au cœur de l'enfer vert (jungle guyanaise), le travail des militaires castelsarrasinois, qui bivouaquent souvent dans des conditions spartiates, n'en ait que plus harassant. Reste que la mission des sapeurs tarn-et-garonnais, qui répond à l'opération interministérielle «harpie» lancée depuis février 2008, semble porter ses fruits avec la saisie de près de 17,5 kg d'or et de 300 kilos de mercure depuis fin mai. Des prises qui ne sont pas prêtes de décroître avec le record atteint hier, à la bourse de New York, de l'once d'or à 1 600 $ (soit 1 125 € pour 31 grammes d'or).
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/21/1131724-les-sapeurs-du-31e-rg-interceptent-le-butin-des-orpailleurs-en-guyane.html
jeudi 21 juillet 2011
Libye : « Le bâtiment de projection et de commandement Mistral relève le Tonnerre»
Du 12 au 14 juillet 2011, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a relevé le BPC Tonnerre engagé depuis le 3 juin dans l’opération Unified Protector au large de la Libye.
En 24 heures seulement, des hélicoptères de manœuvre et des chalands de transport de matériel (CTM) de la Marine ont transféré à bord du BPC Mistral la totalité du poste de commandement et de mise en œuvre (PCMO), le soutien et la logistique. Les hélicoptères de combat du groupement aéromobile (GAM) se sont également redéployés à bord du Mistral .
A cette occasion, les hélicoptères Caracal de l’armée l’Air, embarqués jusque là sur le porte-avions, ont également rejoint le BPC Mistral .
A cette occasion, les hélicoptères Caracal de l’armée l’Air, embarqués jusque là sur le porte-avions, ont également rejoint le BPC Mistral .
Agissant au sein du groupe aéronaval (GAN), une vingtaine d’hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre (Gazelle , Puma et Tigre ) et de l’armée de l’Air (Caracal ) pourront ainsi être déployés depuis le BPC Mistral , au large de la Libye.
Grâce aux bâtiments de projection et de commandement de la Marine nationale, la composante aérocombat de l’armée de Terre déployée au large de la Libye conserve sa pleine capacité opérationnelle et complète les autres moyens navals et aériens engagés. Elle reste en mesure d’accentuer la pression sur les forces du colonel Kadhafi en opérant des frappes de jour comme de nuit sur des objectifs militaires dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU) visant en particulier à protéger les populations civiles.
Exercice Precise Response au Canada
Du 11 au 29 juillet 2011, un exercice international majeur Precise Response se tient sur le camp de Suffield au Canada. Huit pays y participent dont la France qui a décidé l’envoi d’une délégation de l’armée de l’air.
L’objectif est de s’entraîner, dans des conditions réelles, à lutter contre des menaces de nature nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique et explosif (NRBC-E). Une vingtaine d'aviateurs font partie du détachement français effectuant le déplacement, sous le commandement du commandant Antoine Moulias, chef de la division NRBC-E du commandement des forces aériennes, et du commandant Bruno Roturier, coordinateur du détachement air. Une équipe qualifiée Sampling Identifcation of Biological Chemical and Radiological Agent (SIBCRA) de la section d’intervention du centre de formation des techniciens de la sécurité de l’armée de l’air compose le détachement. Ils sont accompagnés de spécialistes en neutralisation, enlèvement et destruction d'explosifs (NEDEX) dépendant du groupe régional d’intervention des bases aériennes de Cazaux et de Salon-de-Provence. Une équipe médicale réduite ainsi qu’un binôme d’officiers de police judiciaire les accompagnent.
Les phases pratiques se déroulent du 18 au 22 juillet puis du 25 au 29 juillet. L’exercice vise en particulier à mettre chaque délégation en situation de travail sous agents réels NRBC. Le réalisme des scénarios abordés teste la concentration de ses membres dans le temps et la qualité du soutien apporté par la nation hôte. Sous les ordres d’une structure de commandement, chacun doit montrer son savoir-faire de manière coordonnée au niveau national, puis interallié. L’objectif pour l’armée de l’air est de valider les procédures communes de reconnaissance, de sécurisation et d’intervention entre les équipes SIBCRA et NEDEX. C’est également l’occasion d’harmoniser l’interopérabilité dans un cadre multinational.
http://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/exercice-precise-response-au-canada
L’objectif est de s’entraîner, dans des conditions réelles, à lutter contre des menaces de nature nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique et explosif (NRBC-E). Une vingtaine d'aviateurs font partie du détachement français effectuant le déplacement, sous le commandement du commandant Antoine Moulias, chef de la division NRBC-E du commandement des forces aériennes, et du commandant Bruno Roturier, coordinateur du détachement air. Une équipe qualifiée Sampling Identifcation of Biological Chemical and Radiological Agent (SIBCRA) de la section d’intervention du centre de formation des techniciens de la sécurité de l’armée de l’air compose le détachement. Ils sont accompagnés de spécialistes en neutralisation, enlèvement et destruction d'explosifs (NEDEX) dépendant du groupe régional d’intervention des bases aériennes de Cazaux et de Salon-de-Provence. Une équipe médicale réduite ainsi qu’un binôme d’officiers de police judiciaire les accompagnent.
Les phases pratiques se déroulent du 18 au 22 juillet puis du 25 au 29 juillet. L’exercice vise en particulier à mettre chaque délégation en situation de travail sous agents réels NRBC. Le réalisme des scénarios abordés teste la concentration de ses membres dans le temps et la qualité du soutien apporté par la nation hôte. Sous les ordres d’une structure de commandement, chacun doit montrer son savoir-faire de manière coordonnée au niveau national, puis interallié. L’objectif pour l’armée de l’air est de valider les procédures communes de reconnaissance, de sécurisation et d’intervention entre les équipes SIBCRA et NEDEX. C’est également l’occasion d’harmoniser l’interopérabilité dans un cadre multinational.
http://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/exercice-precise-response-au-canada
mercredi 20 juillet 2011
Dieuze : les bleus remplacent les « rouges
ÀDieuze, treize banderoles imaginées par le maire Fernand Lormant ornent toujours le décor. Dessus, on peut y lire « À nos Dragons, notre affection. À saint Michel, leur protection », signe de l’attachement des habitants à un 13 e RDP ayant plié paquetage depuis un bon mois.
Dans les quartiers Lyautey et Fabert, pourtant, le ballet des camions de déménagement a laissé la place à un autre, plus modeste, mais pas moins symbolique. Celui du nouveau locataire des lieux, ayant officiellement signé son bail au 1 er juillet, mais qui n’en est encore qu’au stade de l’installation des lignes téléphoniques : le CFIM (Centre de formation initiale des militaires du rang).
Le nouveau chef de la place militaire de Dieuze a profité de sa première sortie publique pour faire un point sur la question ô combien épineuse dans le Saulnois des effectifs de ce CFIM, que le maire Fernand Lormant espérait à la hauteur du précédent régiment : « En novembre, on aura quasiment atteint notre effectif maximum de 400 recrues. Il convient d’ajouter à cela une centaine d’encadrants tournants pour accompagner les recrues. Au total, près de 600 personnes pourront être présentes en même temps au CFIM », indique le chef de corps dont le comptage inclut aussi la centaine d’encadrants permanents.
Le lieutenant-colonel Muller précise : « Pour ce qui est des stagiaires, ils seront en permission un week-end sur deux et en instruction dix jours sur deux semaines. Mais le programme d’instruction est dense et ne leur laissera pas beaucoup de temps à la garnison. »
La date du vendredi 21 octobre a été retenue pour une cérémonie militaire marquant l’arrivée du CFIM. Assez loin pour permettre aux nouveaux engagés de préparer une prise d’armes et un défile en bonne............ LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE SUR... http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/07/20/les-bleus-remplacent-les-rouges
Dans les quartiers Lyautey et Fabert, pourtant, le ballet des camions de déménagement a laissé la place à un autre, plus modeste, mais pas moins symbolique. Celui du nouveau locataire des lieux, ayant officiellement signé son bail au 1 er juillet, mais qui n’en est encore qu’au stade de l’installation des lignes téléphoniques : le CFIM (Centre de formation initiale des militaires du rang).
Les Dragons hantent les lieux
Cette unité faisant office de corps est placée sous le commandement d’un Vosgien de 44 ans, le lieutenant-colonel Pascal Muller. L’homme veillera à la formation de ceux que l’on appelait autrefois « les bleus", mais que la fin des appelés du Contingent a transformée en « stagiaires ». À charge du CFIM de leur faire « acquérir les savoirs militaires de base : l’entraînement sportif, la marche au pas (même si ce n’est pas une finalité en soi et que cela permet l’apprentissage d’une certaine cohésion de groupe), le tir au fusil, l’utilisation d’un poste de transmission, etc. », note le lieutenant-colonel Muller. Les recrues proviendront, selon l’officier, « de la 1 ère Brigade mécanisée, dont l’état-major est basé à Châlons-en-Champagne. Cela représente six régiments pour l’instant, auxquels il faut rajouter Lunéville et Thionville. »Le nouveau chef de la place militaire de Dieuze a profité de sa première sortie publique pour faire un point sur la question ô combien épineuse dans le Saulnois des effectifs de ce CFIM, que le maire Fernand Lormant espérait à la hauteur du précédent régiment : « En novembre, on aura quasiment atteint notre effectif maximum de 400 recrues. Il convient d’ajouter à cela une centaine d’encadrants tournants pour accompagner les recrues. Au total, près de 600 personnes pourront être présentes en même temps au CFIM », indique le chef de corps dont le comptage inclut aussi la centaine d’encadrants permanents.
Le lieutenant-colonel Muller précise : « Pour ce qui est des stagiaires, ils seront en permission un week-end sur deux et en instruction dix jours sur deux semaines. Mais le programme d’instruction est dense et ne leur laissera pas beaucoup de temps à la garnison. »
La date du vendredi 21 octobre a été retenue pour une cérémonie militaire marquant l’arrivée du CFIM. Assez loin pour permettre aux nouveaux engagés de préparer une prise d’armes et un défile en bonne............ LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE SUR... http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/07/20/les-bleus-remplacent-les-rouges
Grièvement blessé en Afghanistan, un soldat témoigne
Le sergent Jocelin Truchet du 13ème bataillon de Chasseurs alpins, gravement blessé à la jambe en Afghanistan, a réussi à retrouver une vie normale malgré son amputation.
mardi 19 juillet 2011
Hommage aux soldats tués en Afghanistan
Ils se sont "sacrifiés pour une grande cause" a déclaré le chef de l'Etat lors de l'hommage national rendu aux sept militaires morts en Afghanistan. La cérémonie a eu lieu ce mardi 19 juillet aux Invalides en présence des membres du gouvernement, de nombreux élus, des familles des victimes, des détachements de leurs régiments.
La cérémonie d'hommage national aux sept soldats morts en Afghanistan a débuté par un office religieux oecuménique en l'église Saint-Louis des Invalides. "C'est pour la France que nous mourons ici, ailleurs, au bout du monde" a déclaré Monseigneur Luc Ravel, évêque aux armées, "être militaire, c'est appartenir à la Nation ".
Devant les cercueils rassemblés dans la cour d'honneur des Invalides, le président de la République, chef des armées a prononcé un éloge funèbre au cours duquel, il s'est adressé directement aux familles et aux défunts "vous n'êtes pas morts pour rien car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause. Vous avez défendu les valeurs de notre pays .(...) "vous avez combattu dans une guerre juste engagée contre une tyrannie qui emprisonnait tout un peuple".
Les militaires ont été faits chevaliers de la Légion d'honneur et ont été élevés au grade supérieur à titre posthume.
- Brigadier-chef Clément Kovac du 1er régiment de chasseurs de Verdun, décédé accidentellement.
- Capitaine Thomas Gauvin et à l'adjudant-chef Laurent Marsol, du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, Adjudants-chefs Jean-Marc Gueniat et Emmanuel Techer du 17ème régiment du génie parachutiste de Montauban, Sergent Sébastien Vermeille du Sirpa Terre Image centre de Lyon morts lors d'un attentat en Kapisa
- Maître Benjamin Bourdet du commando Jaubert, tué au cours d'une opération dans la vallée d'Alassaï
- http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/hommage-aux-soldats-tues-en-afghanistan
Nicolas Sarkozy aux soldats tués en Afghanistan : "Vous n'êtes pas morts pour rien"
Un hommage national a été rendu mardi aux Invalides, à Paris, aux sept soldats français tués la semaine dernière en Afghanistan en présence de Nicolas Sarkozy, de François Fillon et d'une bonne partie de la classe politique unie pour l'occasion. Sous une pluie battante, le président Sarkozy est arrivé aux Invalides à 11 heures, précédé des familles des sept soldats qu'il a reçues à l'Élysée. Lundi soir, en compagnie du Premier ministre, il avait assisté à l'aéroport d'Orly à l'arrivée des corps et s'était déjà longuement entretenu avec les proches, dans la plus stricte intimité.
En l'église Saint-Louis des Invalides, les cercueils des sept soldats recouverts du drapeau tricolore avaient été alignés sous le dôme, portés par des camarades d'unité. Quelques dizaines de personnes, pompiers ou badauds munis de drapeaux et rassemblés sur le pont Alexandre-III, les ont salués à leur passage. Après la cérémonie religieuse et avant de décorer les soldats tués, le chef de l'État leur a rendu hommage dans un discours, citant chacun des sept noms avec leur grade. "Vous n'êtes pas morts pour rien, car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause. Vous avez défendu les plus belles valeurs de notre pays", a déclaré Nicolas Sarkozy.
"Être militaire, c'est appartenir à la nation"
Lors de la cérémonie, à laquelle assistaient une bonne partie du gouvernement, les présidents des deux assemblées, mais aussi François Bayrou (MoDem) et les socialistes Harlem Désir, François Hollande et Bertrand Delanoë, Monseigneur Luc Raval, évêque aux armées, a rappelé : "Être militaire, c'est appartenir à la nation, exister et agir pour elle, vivre et mourir pour elle. Alors que certains s'interrogent sur l'opportunité d'aller mourir pour les Afghans, voire, nous l'avons entendu, mourir pour rien, nous répondons inlassablement : c'est pour la France que nous mourons."
Les 7 militaires honorés ont été tués la semaine dernière, en l'espace de quatre jours, portant à 70 le nombre total des tués depuis le début de l'engagement militaire français en Afghanistan, fin 2001. Cinq d'entre eux ont été victimes, le 13 juillet, d'un attentat-suicide dans la vallée de Tagab, en Kapisa (nord-est de Kaboul), le plus grave revers infligé à la France en Afghanistan depuis la mort de dix soldats dans une embuscade tendue par les talibans, à Uzbin, en août 2008. Un a été tué lundi 11, victime "d'un tir accidentel" d'un militaire français, et le septième, jeudi 14, lors d'un accrochage avec des insurgés talibans. La mort des sept militaires la semaine du 14 juillet a relancé en France la controverse sur la présence française en Afghanistan et le calendrier de leur retrait.
L'opposition "s'incline"
Lors d'un déplacement éclair le 12 juillet, Nicolas Sarkozy a annoncé que les unités combattantes tricolores auraient toutes quitté le territoire afghan en 2014. Il a promis le départ d'un quart des 4 000 hommes, actuellement déployés, d'ici à la fin 2012, conformément au mouvement annoncé par le président Barack Obama pour les troupes américaines. Il a également promis de renforcer la sécurité du contingent pendant cette période de transition.
Les principaux responsables de la gauche ont, eux, souhaité un retrait accéléré des troupes françaises. Mais, côté socialiste, on voulait mettre mardi entre parenthèses la controverse, au nom de la nécessaire "unité" du pays aux côtés des familles. "Ces enfants sont morts pour une mission accomplie au nom de la France. (...) Ce n'est pas le moment d'évoquer les différends qu'on peut avoir sur la pertinence de cette guerre", a déclaré Bertrand Delanoë. Harlem Désir, au nom du PS dont il est premier secrétaire par intérim, a tenu à s'incliner "devant le courage et l'abnégation de ces hommes qui ont payé de leur vie le service de la patrie", selon un communiqué. Absente de Paris, la candidate à la primaire socialiste Martine Aubry devait déposer une gerbe au monument aux morts de Nîmes, à la mi-journée.http://www.lepoint.fr/societe/sarkozy-aux-soldats-tues-en-afghanistan-vous-n-etes-pas-morts-pour-rien-19-07-2011-1353933_23.php
En l'église Saint-Louis des Invalides, les cercueils des sept soldats recouverts du drapeau tricolore avaient été alignés sous le dôme, portés par des camarades d'unité. Quelques dizaines de personnes, pompiers ou badauds munis de drapeaux et rassemblés sur le pont Alexandre-III, les ont salués à leur passage. Après la cérémonie religieuse et avant de décorer les soldats tués, le chef de l'État leur a rendu hommage dans un discours, citant chacun des sept noms avec leur grade. "Vous n'êtes pas morts pour rien, car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause. Vous avez défendu les plus belles valeurs de notre pays", a déclaré Nicolas Sarkozy.
"Être militaire, c'est appartenir à la nation"
Lors de la cérémonie, à laquelle assistaient une bonne partie du gouvernement, les présidents des deux assemblées, mais aussi François Bayrou (MoDem) et les socialistes Harlem Désir, François Hollande et Bertrand Delanoë, Monseigneur Luc Raval, évêque aux armées, a rappelé : "Être militaire, c'est appartenir à la nation, exister et agir pour elle, vivre et mourir pour elle. Alors que certains s'interrogent sur l'opportunité d'aller mourir pour les Afghans, voire, nous l'avons entendu, mourir pour rien, nous répondons inlassablement : c'est pour la France que nous mourons."
Les 7 militaires honorés ont été tués la semaine dernière, en l'espace de quatre jours, portant à 70 le nombre total des tués depuis le début de l'engagement militaire français en Afghanistan, fin 2001. Cinq d'entre eux ont été victimes, le 13 juillet, d'un attentat-suicide dans la vallée de Tagab, en Kapisa (nord-est de Kaboul), le plus grave revers infligé à la France en Afghanistan depuis la mort de dix soldats dans une embuscade tendue par les talibans, à Uzbin, en août 2008. Un a été tué lundi 11, victime "d'un tir accidentel" d'un militaire français, et le septième, jeudi 14, lors d'un accrochage avec des insurgés talibans. La mort des sept militaires la semaine du 14 juillet a relancé en France la controverse sur la présence française en Afghanistan et le calendrier de leur retrait.
L'opposition "s'incline"
Lors d'un déplacement éclair le 12 juillet, Nicolas Sarkozy a annoncé que les unités combattantes tricolores auraient toutes quitté le territoire afghan en 2014. Il a promis le départ d'un quart des 4 000 hommes, actuellement déployés, d'ici à la fin 2012, conformément au mouvement annoncé par le président Barack Obama pour les troupes américaines. Il a également promis de renforcer la sécurité du contingent pendant cette période de transition.
Les principaux responsables de la gauche ont, eux, souhaité un retrait accéléré des troupes françaises. Mais, côté socialiste, on voulait mettre mardi entre parenthèses la controverse, au nom de la nécessaire "unité" du pays aux côtés des familles. "Ces enfants sont morts pour une mission accomplie au nom de la France. (...) Ce n'est pas le moment d'évoquer les différends qu'on peut avoir sur la pertinence de cette guerre", a déclaré Bertrand Delanoë. Harlem Désir, au nom du PS dont il est premier secrétaire par intérim, a tenu à s'incliner "devant le courage et l'abnégation de ces hommes qui ont payé de leur vie le service de la patrie", selon un communiqué. Absente de Paris, la candidate à la primaire socialiste Martine Aubry devait déposer une gerbe au monument aux morts de Nîmes, à la mi-journée.http://www.lepoint.fr/societe/sarkozy-aux-soldats-tues-en-afghanistan-vous-n-etes-pas-morts-pour-rien-19-07-2011-1353933_23.php
L'hommage à nos soldats morts en Afghanistan en direct
Hommage national aux soldats morts la semaine dernière en Afghanistan
Le dernier hommage de la Nation leur sera rendu ce mardi aux Invalides en présence des plus hautes autorités de l’État. Aujourd'hui, le président de la République et le premier ministre sont présents auprès des familles au moment de l'arrivée des corps des soldats tués en Afghanistan.
Après une première cérémonie militaire organisée à Kaboul, les corps des sept soldats tués en Afghanistan entre le 11 et le 14 juillet sont rapatriés en France ce lundi 18 Juillet. Ils seront accueillis dans l'intimité à Paris-Orly par les familles en présence du Président de la République et du Premier Ministre.
Une cérémonie nationale d'honneurs militaires est prévue dans la cour d'Honneur de l'Hôtel des Invalides ce mardi 19 Juillet à 11h pour rendre hommage au brigadier-chef Clément Kovac du 1er régiment de chasseurs de Verdun, décédé accidentellement, au capitaine Thomas Gauvin et à l'adjudant-chef Laurent Marsol, du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, aux adjudants-chefs Jean-Marc Gueniat et Emmanuel Techer du 17ème régiment de parachutiste de Montauban, au sergent Sébastien Vermeille du Sirpa Terre Image centre de Lyon, morts lors d'un attentat en Kapisa ainsi qu'au maître Benjamin Bourdet du commando Jaubert, tué au cours d'une opération dans la vallée d'Alassaï.
L'hommage national sera précédé d'une cérémonie oecuménique présidée par Nicolas Sarkozy en l'église Saint-Louis des Invalides, et en présence des familles, de membres du gouvernement, de parlementaires, d'élus, d'associations patriotiques, d'anciens combattants et de leurs compagnons d'armes.
Depuis 2004, 70 militaires français sont décédés en Afghanistan
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/hommage-national-aux-soldats-morts-la-semaine-derniere-en-afghanistan
Après une première cérémonie militaire organisée à Kaboul, les corps des sept soldats tués en Afghanistan entre le 11 et le 14 juillet sont rapatriés en France ce lundi 18 Juillet. Ils seront accueillis dans l'intimité à Paris-Orly par les familles en présence du Président de la République et du Premier Ministre.
Une cérémonie nationale d'honneurs militaires est prévue dans la cour d'Honneur de l'Hôtel des Invalides ce mardi 19 Juillet à 11h pour rendre hommage au brigadier-chef Clément Kovac du 1er régiment de chasseurs de Verdun, décédé accidentellement, au capitaine Thomas Gauvin et à l'adjudant-chef Laurent Marsol, du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, aux adjudants-chefs Jean-Marc Gueniat et Emmanuel Techer du 17ème régiment de parachutiste de Montauban, au sergent Sébastien Vermeille du Sirpa Terre Image centre de Lyon, morts lors d'un attentat en Kapisa ainsi qu'au maître Benjamin Bourdet du commando Jaubert, tué au cours d'une opération dans la vallée d'Alassaï.
L'hommage national sera précédé d'une cérémonie oecuménique présidée par Nicolas Sarkozy en l'église Saint-Louis des Invalides, et en présence des familles, de membres du gouvernement, de parlementaires, d'élus, d'associations patriotiques, d'anciens combattants et de leurs compagnons d'armes.
Depuis 2004, 70 militaires français sont décédés en Afghanistan
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/hommage-national-aux-soldats-morts-la-semaine-derniere-en-afghanistan
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lundi 18 juillet 2011
Arrivée à Paris de l'avion transportant les corps des soldats français tués en Afghanistan
L'avion transportant les corps de soldats tués la semaine dernière en Afghanistan s'est posé lundi peu avant 19H00 à l'aéroport d'Orly, a-t-on appris de source aéroportuaire.
Une cérémonie d'accueil à huis clos était prévue un peu plus tard au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Orly, à laquelle doivent assister Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon.
Le chef de l'Etat présidera mardi aux Invalides une cérémonie d'hommage national à ces soldats "tombés dans l'accomplissement de leur devoir en Afghanistan", a annoncé l'Elysée.
Sept militaires français ont été tués la semaine dernière en Afghanistan : un lundi, victime "d'un tir accidentel" d'un soldat français, cinq mercredi dans un attentat-suicide, et le septième jeudi, lors d'un accrochage avec des insurgés talibans.
L'hommage débutera à 11H00 avec une cérémonie religieuse en l'église Saint-Louis des Invalides, suivie à 11H45 d'une cérémonie militaire. Après avoir passé les troupes en revue, M. Sarkozy y prononcera un éloge funèbre et décorera les soldats à titre posthume.
Avant cette cérémonie, le président de la République doit s'entretenir à l'Elysée, à huis clos, avec les familles des militaires décédés.
Depuis le début de l'intervention française en Afghanistan, fin 2001, 70 soldats français ont péri dans le cadre des opérations en Afghanistan, dont 17 depuis le début 2011, déjà l'année la plus meurtrière pour l'armée française en Afghanistan.
Près de 4.000 soldats français sont déployés en Afghanistan, sous le commandement de l'Otan.
http://www.lepoint.fr/societe/arrivee-a-paris-de-l-avion-transportant-les-corps-des-soldats-francais-tues-en-afghanistan-18-07-2011-1353860_23.php
Une cérémonie d'accueil à huis clos était prévue un peu plus tard au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Orly, à laquelle doivent assister Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon.
Le chef de l'Etat présidera mardi aux Invalides une cérémonie d'hommage national à ces soldats "tombés dans l'accomplissement de leur devoir en Afghanistan", a annoncé l'Elysée.
Sept militaires français ont été tués la semaine dernière en Afghanistan : un lundi, victime "d'un tir accidentel" d'un soldat français, cinq mercredi dans un attentat-suicide, et le septième jeudi, lors d'un accrochage avec des insurgés talibans.
L'hommage débutera à 11H00 avec une cérémonie religieuse en l'église Saint-Louis des Invalides, suivie à 11H45 d'une cérémonie militaire. Après avoir passé les troupes en revue, M. Sarkozy y prononcera un éloge funèbre et décorera les soldats à titre posthume.
Avant cette cérémonie, le président de la République doit s'entretenir à l'Elysée, à huis clos, avec les familles des militaires décédés.
Depuis le début de l'intervention française en Afghanistan, fin 2001, 70 soldats français ont péri dans le cadre des opérations en Afghanistan, dont 17 depuis le début 2011, déjà l'année la plus meurtrière pour l'armée française en Afghanistan.
Près de 4.000 soldats français sont déployés en Afghanistan, sous le commandement de l'Otan.
http://www.lepoint.fr/societe/arrivee-a-paris-de-l-avion-transportant-les-corps-des-soldats-francais-tues-en-afghanistan-18-07-2011-1353860_23.php
Morts en Afghanistan L'hommage retransmis en direct
TF1 a bouleversé ses programmes, pour proposer une émission spéciale présentée par Jacques Legros, avec Michel Scott. L'émission "Secret Story" initialement prévue a été annulée.
France 2 prendra l'antenne en direct à 10H30 pour retransmettre l'évenement présidé par Nicolas Sarkozy, avec une émission spéciale de la rédaction présentée par Marie Drucker et Pierre Servent. La série "Foudre" et le jeu "Les Z'amours" seront déprogrammés.
L'hommage débutera à 11H00 avec une cérémonie religieuse en l'église Saint-Louis des Invalides, suivie à 11H45 d'une cérémonie militaire. Après avoir passé les troupes en revue, le chef de l'Etat prononcera un éloge funèbre et décorera les soldats à titre posthume. Les honneurs militaires leur seront rendus. Avant cette cérémonie, le président de la République recevra à l'Elysée, à huis clos, les familles des militaires décédés.
http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/morts-en-afghanistan-l-hommage-retransmis-en-direct-18-07-2011-1374561.php
Afghanistan: Petraeus passe le relais
Le chef des forces de l'Otan en Afghanistan, le général américain David Petraeus, en a transmis officiellement aujourd'hui le commandement à son successeur le général américain John Allen, lors d'une cérémonie à Kaboul. Le général Petraeus quitte l'Afghanistan après un an à la tête de la coalition pour prendre la tête de la CIA, l'agence américaine de renseignement, où il remplacera Leon Panetta, devenu secrétaire à la Défense.
Le général Petraeus n'a pas pu enrayer la spirale des violences dans le pays, où deux proches du président Hamid Karzaï ont été assassinés ces derniers jours.
Il part à un moment critique pour l'Afghanistan, au lendemain du lancement dimanche du processus dit "de transition", par lequel l'Otan doit transmettre progressivement la responsabilité le la sécurité du pays aux forces afghanes.
La coalition a parallèlement entamé le retrait de ses forces combattantes, censé comme la transition, s'achever fin 2014, alors que nombre d'experts doutent de la capacité des forces afghanes à assurer seules la sécurité du pays.
Environ 130.000 soldats de l'Otan sont actuellement déployés en Afghanistan pour soutenir le gouvernement du président Hamid Karzaï face à l'insurrection menée par les talibans depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir fin 2001.
Partisan d'un durcissement de la guerre
Considéré comme l'artisan de la stratégie gagnante des Etats-Unis en Irak, David Petraeus avait remplacé en juin 2010 à la tête de la coalition en Afghanistan le général Stanley McChrystal, révoqué après la publication dans la presse de propos critiques à l'égard du président Barack Obama. Le général Allen était lui jusqu'ici commandant en second du Centcom, le commandement américain au Moyen Orient et en Asie centrale.
David Petraeus, partisan d'un durcissement de la guerre, voire d'un renforcement supplémentaire du contingent américain, faisait partie des responsables militaires désavoués ces derniers mois par le président Obama.
Son bilan en Afghanistan, inspiré de ses succès en Irak et de ses théories sur la contre-insurrection, apparaît pour le moins mitigé. L'Otan affirme avoir brisé l'élan des talibans dans leurs bastions du sud du pays. Mais les experts notent que les talibans sont loin d'être battus dans les régions méridionales et soulignent que l'insurrection s'est renforcée dans ses autres bastions de l'est et continue de gagner du terrain sur le reste du territoire.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/18/97001-20110718FILWWW00222-afghanistan-petraeus-passe-le-relais.php
Le général Petraeus n'a pas pu enrayer la spirale des violences dans le pays, où deux proches du président Hamid Karzaï ont été assassinés ces derniers jours.
Il part à un moment critique pour l'Afghanistan, au lendemain du lancement dimanche du processus dit "de transition", par lequel l'Otan doit transmettre progressivement la responsabilité le la sécurité du pays aux forces afghanes.
La coalition a parallèlement entamé le retrait de ses forces combattantes, censé comme la transition, s'achever fin 2014, alors que nombre d'experts doutent de la capacité des forces afghanes à assurer seules la sécurité du pays.
Environ 130.000 soldats de l'Otan sont actuellement déployés en Afghanistan pour soutenir le gouvernement du président Hamid Karzaï face à l'insurrection menée par les talibans depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir fin 2001.
Partisan d'un durcissement de la guerre
Considéré comme l'artisan de la stratégie gagnante des Etats-Unis en Irak, David Petraeus avait remplacé en juin 2010 à la tête de la coalition en Afghanistan le général Stanley McChrystal, révoqué après la publication dans la presse de propos critiques à l'égard du président Barack Obama. Le général Allen était lui jusqu'ici commandant en second du Centcom, le commandement américain au Moyen Orient et en Asie centrale.
David Petraeus, partisan d'un durcissement de la guerre, voire d'un renforcement supplémentaire du contingent américain, faisait partie des responsables militaires désavoués ces derniers mois par le président Obama.
Son bilan en Afghanistan, inspiré de ses succès en Irak et de ses théories sur la contre-insurrection, apparaît pour le moins mitigé. L'Otan affirme avoir brisé l'élan des talibans dans leurs bastions du sud du pays. Mais les experts notent que les talibans sont loin d'être battus dans les régions méridionales et soulignent que l'insurrection s'est renforcée dans ses autres bastions de l'est et continue de gagner du terrain sur le reste du territoire.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/18/97001-20110718FILWWW00222-afghanistan-petraeus-passe-le-relais.php