Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
jeudi 31 mars 2016
mercredi 30 mars 2016
Tarn-et-Garonne : 10 parachutistes blessés au camp de Caylus
Une dizaine de militaires du 3ème RPIMA de Carcassonne (Aude) et de l'Etat-Major de la 11ème Brigade Parachutiste a été victime d'un accident collectif de saut en parachute dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris auprès de l'Etat-Major de la 11ème BP basée à Balma, près de Toulouse.
L'exercice se déroulait de nuit sur le camp militaire de Caylus en Tarn-et-Garonne. On ignore les circonstances et notamment l'influence des conditions météo qui ont conduit à cet accident qui s'est produit au moment de l'atterrissage.
Selon la 11ème BP, trois militaires ont été touchés au bassin. D'autres ont été touchés plus légèrement. Au moins neuf d'entre eux ont été hospitalisés, notamment à Montauban. Ce mercredi à la mi-journée, seuls deux militaires étaient encore hospitalisés.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/tarn-et-garonne/montauban/tarn-et-garonne-10-parachutistes-blesses-au-camp-de-caylus-963487.html
L'exercice se déroulait de nuit sur le camp militaire de Caylus en Tarn-et-Garonne. On ignore les circonstances et notamment l'influence des conditions météo qui ont conduit à cet accident qui s'est produit au moment de l'atterrissage.
Selon la 11ème BP, trois militaires ont été touchés au bassin. D'autres ont été touchés plus légèrement. Au moins neuf d'entre eux ont été hospitalisés, notamment à Montauban. Ce mercredi à la mi-journée, seuls deux militaires étaient encore hospitalisés.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/tarn-et-garonne/montauban/tarn-et-garonne-10-parachutistes-blesses-au-camp-de-caylus-963487.html
Commando Kieffer: décès à 94 ans d'un des derniers survivants
Louis Bégot, 94 ans, l'un des derniers survivants du commando Kieffer qui débarqua en Normandie en juin 1944, est décédé mardi à Lorient, révèle aujourd'hui la mairie. Louis Bégot, né le 7 mai 1921 à Vannes, quartier-maître de 1ère classe, faisait partie des 177 Français libres qui débarquèrent le 6 juin 1944 sous les ordres du commandant Philippe Kieffer. Avec sa mort, ils ne sont aujourd'hui plus que sept commandos toujours vivants, selon le Musée des fusiliers marins et commandos de Lorient.
Louis Bégot était matelot sur le croiseur Duguay-Trouin en rade d'Alexandrie en Égypte lorsqu'il a appris l'armistice de 1940. Le 1er septembre, il a déserté son bâtiment pour s'engager dans la France Libre, selon le musée qui diffuse un portrait sur sa page Facebook. Il est arrivé en Angleterre en 1941 et le 5 décembre 1942, il a rejoint la 1ère compagnie de fusiliers marins commandos de Kieffer. Il a débarqué le 6 juin en Normandie.
"Lors de la violente contre-attaque allemande du 10 juin, il est grièvement blessé par l'éclat d'un obus de 88mm tiré par un blindé allemand qui lui arrache toute la partie inférieure du visage", rappelle le musée. Il a été évacué vers un hôpital anglais où il a passé deux ans, subissant 32 opérations chirurgicales, précise le musée.
Louis Bégot était Grand invalide de guerre et avait été élevé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur en 2014. Médaillé militaire, Croix de guerre 39-45 avec palme, médaillé de la Résistance, il était aussi médaillé de la France libre, selon l'avis de décès publié dans la presse locale par sa famille qui annonce ses obsèques vendredi prochain. Les 177 fusiliers marins des Forces françaises libres du commando Kieffer, intégré au Royal Marine Commando N° 4, sont les seuls Français en uniforme à avoir participé au débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944.
Portant le nom du capitaine de corvette Philippe Kieffer, qui a constitué ce groupe de volontaires, le commando, entraîné en Écosse, a débarqué le 6 juin 1944 à Sword Beach.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Louis Bégot était matelot sur le croiseur Duguay-Trouin en rade d'Alexandrie en Égypte lorsqu'il a appris l'armistice de 1940. Le 1er septembre, il a déserté son bâtiment pour s'engager dans la France Libre, selon le musée qui diffuse un portrait sur sa page Facebook. Il est arrivé en Angleterre en 1941 et le 5 décembre 1942, il a rejoint la 1ère compagnie de fusiliers marins commandos de Kieffer. Il a débarqué le 6 juin en Normandie.
"Lors de la violente contre-attaque allemande du 10 juin, il est grièvement blessé par l'éclat d'un obus de 88mm tiré par un blindé allemand qui lui arrache toute la partie inférieure du visage", rappelle le musée. Il a été évacué vers un hôpital anglais où il a passé deux ans, subissant 32 opérations chirurgicales, précise le musée.
Louis Bégot était Grand invalide de guerre et avait été élevé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur en 2014. Médaillé militaire, Croix de guerre 39-45 avec palme, médaillé de la Résistance, il était aussi médaillé de la France libre, selon l'avis de décès publié dans la presse locale par sa famille qui annonce ses obsèques vendredi prochain. Les 177 fusiliers marins des Forces françaises libres du commando Kieffer, intégré au Royal Marine Commando N° 4, sont les seuls Français en uniforme à avoir participé au débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944.
Portant le nom du capitaine de corvette Philippe Kieffer, qui a constitué ce groupe de volontaires, le commando, entraîné en Écosse, a débarqué le 6 juin 1944 à Sword Beach.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
L'opération militaire française en Centrafrique prendra fin cette année
Je peux vous confirmer la fin de l'opération Sangaris dans le courant de l'année 2016", a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors d'un déplacement mercredi à Bangui.
Clap de fin pour Sangaris. La France va cesser opération militaire en Centrafrique d'ici la fin de l'année, estimant sa mission de restauration de la sécurité accomplie après trois ans de sanglants affrontements intracommunautaires, a annoncé mercredi le ministre de la Défense.
"Je peux vous confirmer la fin de l'opération Sangaris dans le courant de l'année 2016", a déclaré Jean-Yves Le Drian à Bangui, affirmant que "la force Sangaris a réussi à ramener le calme et à empêcher l'inacceptable", même si "tout n'est pas résolu".
mardi 29 mars 2016
lundi 28 mars 2016
dimanche 27 mars 2016
samedi 26 mars 2016
vendredi 25 mars 2016
jeudi 24 mars 2016
mercredi 23 mars 2016
Un centre d'entraînement au combat de rue offert aux militaires du 3e Génie
Nom de code : ACIER. Ce projet, élaboré en secret, vise à construire un centre flambant neuf de formation au combat en milieu urbain, pour le 3 e RG mais aussi pour les pompiers. Coûtde l’opération : 2 millions
Conçu par et pour l'armée, financé par le Département, espéré en 2016, ce projet resté confidentiel jusqu’ici prévoit la construction d’une « plateforme de formation au combat en milieu urbain ». Cet outil flambant neuf, qui verra le jour sur les terrains militaires du Bois-Fortant, servira aux militaires du 3, mais aussi aux pompiers ardennais. Voire, à terme, à d’autres régiments, ainsi qu’aux forces de police et de gendarmerie.
Baptisé ACIER, élaboré par le colonel Charles Michel, chef de corps du 3, Michel Gouriou, directeur de cabinet du préfet, et des cadres du conseil départemental, trouve son origine dans l'abandon d’un équipement sur la Meuse à Nouvion-sur-Meuse.
http://www.lunion.fr/node/689127
Conçu par et pour l'armée, financé par le Département, espéré en 2016, ce projet resté confidentiel jusqu’ici prévoit la construction d’une « plateforme de formation au combat en milieu urbain ». Cet outil flambant neuf, qui verra le jour sur les terrains militaires du Bois-Fortant, servira aux militaires du 3, mais aussi aux pompiers ardennais. Voire, à terme, à d’autres régiments, ainsi qu’aux forces de police et de gendarmerie.
Baptisé ACIER, élaboré par le colonel Charles Michel, chef de corps du 3, Michel Gouriou, directeur de cabinet du préfet, et des cadres du conseil départemental, trouve son origine dans l'abandon d’un équipement sur la Meuse à Nouvion-sur-Meuse.
http://www.lunion.fr/node/689127
mardi 22 mars 2016
lundi 21 mars 2016
dimanche 20 mars 2016
[À L'HONNEUR] 3 militaires mettent fin à l'agression d'une jeune femme
Jeudi 10 mars 2016, vers 19h, une patrouille Sentinelle du 121e régiment du Train se dirige, en véhicule, vers la gare de Rouen. Alors qu'ils arrivent au centre-ville, les militaires aperçoivent deux hommes qui agressent physiquement une femme.
Le conducteur arrête alors le véhicule à quelques mètres des individus et klaxonne avec insistance. Immédiatement, sur ordre du chef de trinôme, les soldats débarq...uent du véhicule et demandent aux individus de lâcher la femme que l’un d’entre eux tenait. Ceux-ci se s'exécutent en précisant « qu’il n’y a rien » ; la femme conteste et ajoute « si, il y a quelque chose ! ». Alors qu'ils s’apprêtent à alerter les forces de l'ordre, un véhicule de police arrive. Le chef de trinôme présente alors aux policiers les deux individus qui sont immédiatement pris en compte. Après avoir rendu compte à son chef de section, le trinôme reprend sa mission initiale pour aller relever une autre équipe à la gare.
La rapidité et la qualité de l’intervention du trinôme ont certainement évité que l’agression ne dégénère et a permis aux forces de police d’intervenir facilement.
samedi 19 mars 2016
vendredi 18 mars 2016
La réserve monte en puissance face aux menaces
Les attaques jihadistes de 2015 à Paris en témoignent. Concernant l'utilisation des forces armées sur le territoire national, «L'offensive terroriste sans précédent dont la France a fait l'objet (147 morts, des centaines de blessés), avec deux séries d'attentats majeurs, a transformé la donne», a résumé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, en présentant cette semaine au Parlement la nouvelle doctrine sur l'emploi des forces armées à l'intérieur des frontières.
De fait, aujourd'hui, il ne s'agit plus «d'apporter un concours supplémentaire ponctuel, épisodique, marginal aux forces de sécurité intérieures. Nous sommes bel et bien entrés dans un ère nouvelle», a souligné le ministre. Et les chiffres sont là...
L'armée de Terre mobilise en permanence 7 000 à 10 000 personnels sur le territoire national pour la surveillance des sites sensibles dans le cadre de l'opération Sentinelle, une situation sans précédent depuis la guerre d'Algérie. Comparée aux 3 000 hommes de Barkhane, dans la bande sahélo-saharienne et au 3 500 de Chammal mobilisés pour le théâtre Irak/Syrie, «la première opération de nos armées en nombre de militaires engagés se déroule aujourd'hui sur le territoire national», a rappelé le ministre.
Et face à la militarisation de la menace terroriste dont la stratégie est de porter la guerre en Europe, il faut donc s'adapter. Les militaires devraient bientôt quitter les gardes statiques pour avoir plus d'initiative et utiliser aussi leurs savoir-faire tels que drones, hélicoptères et forces spéciales en métropole, contre cette menace, sachant cependant qu'ils resteront strictement sous la responsabilité du ministère de l'Intérieur, avec les mêmes règles d'emploi de la force que policiers et gendarmes.
Mais autant d'objectifs qui passeront aussi par un renforcement de la réserve pour alléger la charge des régiments. «Une nouvelle réserve pour une nouvelle menace» : c'est d'ailleurs l'intitulé de la Journée nationale du réserviste dont les différentes actions se déroulent jusqu'au 2 avril prochain. Car l'objectif affiché par le ministre de la Défense est clair : forte actuellement de 28 000 réservistes dans les trois armes, la réserve opérationnelle doit passer à 40 000 d'ici fin 2018, Terre-Air-Mer devant être en mesure d'engager chaque jour un millier de personnes sur le territoire national, dans le cadre de leurs missions de protection sur le terrain... mais aussi dans le cyberespace puisqu'une unité de réserve lui sera aussi désormais dédiée.
Une montée en puissance des effectifs qui concernera directement notre région, base de la 11e Brigade parachutiste, régulièrement mobilisée sur tous les fronts.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/18/2306791-la-reserve-monte-en-puissance-face-aux-menaces.html
L'armée de Terre mobilise en permanence 7 000 à 10 000 personnels sur le territoire national pour la surveillance des sites sensibles dans le cadre de l'opération Sentinelle, une situation sans précédent depuis la guerre d'Algérie. Comparée aux 3 000 hommes de Barkhane, dans la bande sahélo-saharienne et au 3 500 de Chammal mobilisés pour le théâtre Irak/Syrie, «la première opération de nos armées en nombre de militaires engagés se déroule aujourd'hui sur le territoire national», a rappelé le ministre.
Et face à la militarisation de la menace terroriste dont la stratégie est de porter la guerre en Europe, il faut donc s'adapter. Les militaires devraient bientôt quitter les gardes statiques pour avoir plus d'initiative et utiliser aussi leurs savoir-faire tels que drones, hélicoptères et forces spéciales en métropole, contre cette menace, sachant cependant qu'ils resteront strictement sous la responsabilité du ministère de l'Intérieur, avec les mêmes règles d'emploi de la force que policiers et gendarmes.
Mais autant d'objectifs qui passeront aussi par un renforcement de la réserve pour alléger la charge des régiments. «Une nouvelle réserve pour une nouvelle menace» : c'est d'ailleurs l'intitulé de la Journée nationale du réserviste dont les différentes actions se déroulent jusqu'au 2 avril prochain. Car l'objectif affiché par le ministre de la Défense est clair : forte actuellement de 28 000 réservistes dans les trois armes, la réserve opérationnelle doit passer à 40 000 d'ici fin 2018, Terre-Air-Mer devant être en mesure d'engager chaque jour un millier de personnes sur le territoire national, dans le cadre de leurs missions de protection sur le terrain... mais aussi dans le cyberespace puisqu'une unité de réserve lui sera aussi désormais dédiée.
Une montée en puissance des effectifs qui concernera directement notre région, base de la 11e Brigade parachutiste, régulièrement mobilisée sur tous les fronts.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/18/2306791-la-reserve-monte-en-puissance-face-aux-menaces.html
jeudi 17 mars 2016
mercredi 16 mars 2016
mardi 15 mars 2016
L'armée de Terre prête à recruter 170 Audois en 2016
Objectif national : 15 000 postes à travers une centaine de métiers. Les jeunes sont invités à postuler sur sengager.fr Employeur de référence pour les jeunes et 4e recruteur en France, l'armée de Terre vient de lancer sa 9e campagne de recrutement, avec 15 000 postes à pourvoir au niveau national pour cette année 2016, à travers une centaine de spécialités proposées aux jeunes de 17 à 30 ans (*).
"Cette nouvelle campagne, 'Votre volonté. Notre fierté' est axée sur la fierté d'être soldat et la volonté d'accomplir de grandes choses. Aussi, l'armée de Terre tend à nouer une relation plus forte et plus durable avec les jeunes, pour attirer les plus motivés, quels que soient leur domaine de compétences et leur niveau académique", insiste le major Thierry, chef du centre de recrutement de Carcassonne.
En 2015, ce sont 150 recrutements de jeunes qui ont été recensés dans l'Aude par les deux Centres d'informations et de recrutements des forces armées (Cirfa) de Carcassonne et Narbonne. Et depuis janvier 2016, ce sont 31 jeunes à Carcassonne et 15 à Narbonne qui ont d'ores et déjà été recrutés dans le département. "Nous tablons sur un potentiel de 170 candidats recrutés dans l'Aude à la fin de cette année", souligne le major Thierry, de concert avec son homologue du Cirfa de Narbonne, l'adjudant-chef Pascal. Et de préciser qu'"à notre niveau nous sommes une force de propositions, et que c'est Paris qui décide ensuite…"
En moyenne, le parcours de recrutement d'un jeune dure de 4 à 5 mois, en sachant que 10 % des candidats arrivent au bout après les entretiens, ainsi que les évaluations médicales, psychotechniques et sportives. Un parcours qui n'est pas encore celui du combattant, mais nécessaire pour être soldat avant tout.
(*) www.sengager.fr
http://www.lindependant.fr/2016/03/15/l-armee-de-terre-prete-a-recruter-170-audois-en-2016,2170400.php
"Cette nouvelle campagne, 'Votre volonté. Notre fierté' est axée sur la fierté d'être soldat et la volonté d'accomplir de grandes choses. Aussi, l'armée de Terre tend à nouer une relation plus forte et plus durable avec les jeunes, pour attirer les plus motivés, quels que soient leur domaine de compétences et leur niveau académique", insiste le major Thierry, chef du centre de recrutement de Carcassonne.
En moyenne, le parcours de recrutement d'un jeune dure de 4 à 5 mois, en sachant que 10 % des candidats arrivent au bout après les entretiens, ainsi que les évaluations médicales, psychotechniques et sportives. Un parcours qui n'est pas encore celui du combattant, mais nécessaire pour être soldat avant tout.
(*) www.sengager.fr
http://www.lindependant.fr/2016/03/15/l-armee-de-terre-prete-a-recruter-170-audois-en-2016,2170400.php
lundi 14 mars 2016
dimanche 13 mars 2016
Fabuleuses au foyer : et Dieu créa la femme… de militaire
Courage, débrouillardise, détermination : rencontre avec les fabuleuses de l'armée ! Il y a 25 ans, Karine a uni sa destinée à un pilote de chasse. À chaque mutation de son conjoint, elle abandonne une tranche de vie : « Certaines ont un sens du devoir plus développé. Moi, j'ai beaucoup de mal à tout laisser en plan pour reprendre ailleurs à zéro. Edmond Haraucourt le dit mieux que moi : Partir, c'est mourir un peu, c'est mourir à ce qu'on aime ; on laisse un peu de soi-même, en toute heure et en tout lieu. »
Pendant les « opex » (opérations extérieures) et les innombrables missions en France auxquelles participent leur conjoint, ces dames s'organisent : « J'ai la chance d'être assez indépendante de caractère et d'avoir relativement bien vécu ces absences prolongées, si ce n'est qu'elles n'ont pas toujours été faciles à gérer auprès des enfants et que c'est toujours quand nos hommes sont absents que tout lâche : voiture, machine à laver, santé… » confie Karine. « Être celle qui reste, c'est usant. Mais après le départ tant redouté, la vie quotidienne reprend le dessus », confie Marie-Armelle, jeune maman d'un nourrisson, qui dit pourtant souffrir d'une appréhension terrible quant à la « première longue absence » de son conjoint, qui sera en opex d'avril à août. Clarisse, mariée à son « héros maréchal des logis-chef », tente de positiver : « La première fois, j'en avais profité pour réfléchir à notre relation, me ressourcer, penser à moi, faire des trucs de filles... Paradoxalement, c'est presque un bol d'oxygène, car, pendant ces périodes, je pense moins à l'armée. »
« J'essaie d'oublier ce mot, explique Marie-Armelle. Je ne m'autorise l'attente que le jour du retour. C'est d'ailleurs suffisamment pénible ! Bien souvent, on s'appelle entre copines pour faire passer le temps. » Ou bien, à trépigner d'impatience, on fait « quinze fois le ménage le jour J », comme Emmanuela, maman de deux enfants. Estelle renchérit : « Je n'attends pas mon mari, je vis. Je vis avec lui quand il est là. Je vis sans lui quand il est loin. »
Armée, je t'aime moi non plus
Emmanuela, originaire du Cap-Vert, s'intéresse assez au métier de son mari pour connaître le jargon militaire au point qu'on lui demande souvent si elle n'est pas de l'armée elle aussi. Mais si elles ont un grand respect pour leurs hommes en kaki qui servent leur pays, les épouses de militaire considèrent l'armée à la fois comme un cocon et comme un étouffoir. Karine se confie : « Pour être honnête, j'en veux à l'armée de n'avoir aucune reconnaissance pour nous et pour les sacrifices que nous faisons en épousant un militaire... Je me dis souvent qu'en termes de dommages et intérêts, ça irait chercher très loin ! » « Nous faisons partie intégrante de la réussite des missions de nos époux, renchérit Clarisse. Sans une base arrière solide, les militaires ne peuvent pas faire leur métier ! Ils doivent se consacrer entièrement à leur mission et nous sommes là pour tout porter sur nos épaules en leur absence. »
Au moment du premier départ de son conjoint qu'elle a très mal vécu, Emmanuela a bénéficié du soutien physique et matériel de la cellule d'aide aux familles : « Je n'avais personne à qui passer le relais afin de me reposer un peu ou prendre soin de moi. J'ai pu par exemple bénéficier de quelques heures en halte-garderie pour ma fille. » Les réseaux de femmes de militaires comme l'Anfem (Association nationale des femmes de militaires) ont une importance primordiale pour permettre à chacune de se confier à des femmes en mesure de comprendre leurs défis. « Cela dit, explique Marie-Armelle, on n'ose pas trop se plaindre les unes aux autres, car on ne connaît pas toujours la situation de notre interlocutrice, qui est peut-être encore plus pénible que la nôtre. Le peu de plaintes des femmes de militaires m'impressionnera toujours. »
Patience, détermination, dépassement de soi, force, amour, sens des priorités et de l'organisation, débrouillardise… et un maître mot : adaptation ! Conjointes de l'armée, on ne le vous dit pas assez, alors je vous le dis aujourd'hui : vous êtes fabuleuses et ce pays est bienheureux de vous compter dans ses rangs !
http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/
Être celle qui reste
Estelle, maman de 4 enfants, tous nés dans une ville différente, tempère : « En 20 ans de mariage, nous avons déménagé 8 fois, ce qui n'est qu'une petite moyenne... Sauf à déprimer seule chez soi, il faut très vite aller vers les autres, s'engager dans des associations pour se faire des connaissances. On est obligées de se forcer un peu à s'ouvrir et, finalement, c'est très riche. »Pendant les « opex » (opérations extérieures) et les innombrables missions en France auxquelles participent leur conjoint, ces dames s'organisent : « J'ai la chance d'être assez indépendante de caractère et d'avoir relativement bien vécu ces absences prolongées, si ce n'est qu'elles n'ont pas toujours été faciles à gérer auprès des enfants et que c'est toujours quand nos hommes sont absents que tout lâche : voiture, machine à laver, santé… » confie Karine. « Être celle qui reste, c'est usant. Mais après le départ tant redouté, la vie quotidienne reprend le dessus », confie Marie-Armelle, jeune maman d'un nourrisson, qui dit pourtant souffrir d'une appréhension terrible quant à la « première longue absence » de son conjoint, qui sera en opex d'avril à août. Clarisse, mariée à son « héros maréchal des logis-chef », tente de positiver : « La première fois, j'en avais profité pour réfléchir à notre relation, me ressourcer, penser à moi, faire des trucs de filles... Paradoxalement, c'est presque un bol d'oxygène, car, pendant ces périodes, je pense moins à l'armée. »
Faire avec l'absence
Certaines sont contraintes de (re)découvrir l'amour épistolaire, ce qu'elles ne voient pas d'un mauvais oeil : pour Karine, « ces départs pimentent la vie de couple. Ils sont souvent l'occasion de mesurer son attachement et de se dire ou s'écrire des choses plus profondes ». « Quand on se quitte, on se dit à tout à l'heure, parce qu'il y aura toujours une lettre. Et peut-être même un coup de fil ! Dix minutes au téléphone tous les dix jours… c'est déjà beaucoup ! » sourit Clarisse, qui regrette d'avance l'absence du père de sa fille entre son cinquième et son neuvième mois sur terre. Pour Estelle, l'essentiel est de ne pas se laisser aller à la peur de l'accident : « Il faut que la famille continue de vivre dans les meilleures conditions. Et puis, si je me laisse aller, mon conjoint s'en rendra compte et vivra mal, de son côté, son départ et sa mission. Donc on avale et on passe à autre chose. »« J'essaie d'oublier ce mot, explique Marie-Armelle. Je ne m'autorise l'attente que le jour du retour. C'est d'ailleurs suffisamment pénible ! Bien souvent, on s'appelle entre copines pour faire passer le temps. » Ou bien, à trépigner d'impatience, on fait « quinze fois le ménage le jour J », comme Emmanuela, maman de deux enfants. Estelle renchérit : « Je n'attends pas mon mari, je vis. Je vis avec lui quand il est là. Je vis sans lui quand il est loin. »
Retrouvailles explosives
« Mon grand-père était également militaire, raconte Karine. Lui qui avait fait la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine et l'Algérie disait toujours que les civils n'avaient pas la chance de connaître la joie des retrouvailles. Il y a toutefois une période de réadaptation à la vie familiale qui n'est pas toujours facile à négocier : place et autorité à retrouver auprès des enfants, se plier aux contraintes de la vie de famille, etc. » Des retrouvailles explosives en joie, en rires et en tendresse, comme une seconde, troisième, quatrième lune de miel… en faisant abstraction, rappelle Marie-Armelle, de l'énorme sac de linge sale et de la paire de rangers immondesArmée, je t'aime moi non plus
Emmanuela, originaire du Cap-Vert, s'intéresse assez au métier de son mari pour connaître le jargon militaire au point qu'on lui demande souvent si elle n'est pas de l'armée elle aussi. Mais si elles ont un grand respect pour leurs hommes en kaki qui servent leur pays, les épouses de militaire considèrent l'armée à la fois comme un cocon et comme un étouffoir. Karine se confie : « Pour être honnête, j'en veux à l'armée de n'avoir aucune reconnaissance pour nous et pour les sacrifices que nous faisons en épousant un militaire... Je me dis souvent qu'en termes de dommages et intérêts, ça irait chercher très loin ! » « Nous faisons partie intégrante de la réussite des missions de nos époux, renchérit Clarisse. Sans une base arrière solide, les militaires ne peuvent pas faire leur métier ! Ils doivent se consacrer entièrement à leur mission et nous sommes là pour tout porter sur nos épaules en leur absence. »
Ne pas rester seule
« Tu le savais en l'épousant » est certainement la pire chose que vous puissiez dire à une épouse de militaire. « Souligner son courage, la valoriser, serait déjà un bon début ! » On peut aussi lui prêter main-forte en l'absence de son mari (garde d'enfants, courses, conduites...) ou quand elle arrive dans un nouveau lieu de mutation (bonnes adresses, notamment médicales). « Et vous, femmes de militaires, si personne ne vous félicite, rappelez-vous que si votre conjoint vous a choisie, c'est parce qu'il vous trouve exceptionnelle et qu'il sait que vous êtes la seule compagne capable de l'accompagner sur ce chemin ! »Au moment du premier départ de son conjoint qu'elle a très mal vécu, Emmanuela a bénéficié du soutien physique et matériel de la cellule d'aide aux familles : « Je n'avais personne à qui passer le relais afin de me reposer un peu ou prendre soin de moi. J'ai pu par exemple bénéficier de quelques heures en halte-garderie pour ma fille. » Les réseaux de femmes de militaires comme l'Anfem (Association nationale des femmes de militaires) ont une importance primordiale pour permettre à chacune de se confier à des femmes en mesure de comprendre leurs défis. « Cela dit, explique Marie-Armelle, on n'ose pas trop se plaindre les unes aux autres, car on ne connaît pas toujours la situation de notre interlocutrice, qui est peut-être encore plus pénible que la nôtre. Le peu de plaintes des femmes de militaires m'impressionnera toujours. »
Patience, détermination, dépassement de soi, force, amour, sens des priorités et de l'organisation, débrouillardise… et un maître mot : adaptation ! Conjointes de l'armée, on ne le vous dit pas assez, alors je vous le dis aujourd'hui : vous êtes fabuleuses et ce pays est bienheureux de vous compter dans ses rangs !
http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/
samedi 12 mars 2016
Le Languedoc-Roussillon veut recruter 300 réservistes dans les mois à venir
C'était la semaine nationale des réservistes.
Les réservistes sont ces civils qui donnent de leur temps libre à la France. Armée de terre, armée de l'air, ou gendarmerie.
A cette occasion, Jean-Yves Le Drian a annoncé, jeudi, souhaiter recruter 1.000 réservistes par jour, d'ici à 2018.
Exemple lors d'un contrôle routier à Gigean dans l'Hérault
Le discours, les gestes, le travail sont identiques, la tenue aussi. Sur le terrain, rien ne distingue Adrien des autres gendarmes. Mais le jeune homme est réserviste.
Une passante vient de signaler un accident de la route. La patrouille d'Adrien se précipite sur les lieux à une centaine de mètres de là. Le brigadier prend les premières mesures.
Chauffeur poids-lourds dans le civil, Adrien Olivier renforce les brigades sur son temps libre.
Les réservistes sont ces civils qui donnent de leur temps libre à la France. Armée de terre, armée de l'air, ou gendarmerie.
A cette occasion, Jean-Yves Le Drian a annoncé, jeudi, souhaiter recruter 1.000 réservistes par jour, d'ici à 2018.
Exemple lors d'un contrôle routier à Gigean dans l'Hérault
Le discours, les gestes, le travail sont identiques, la tenue aussi. Sur le terrain, rien ne distingue Adrien des autres gendarmes. Mais le jeune homme est réserviste.
Une passante vient de signaler un accident de la route. La patrouille d'Adrien se précipite sur les lieux à une centaine de mètres de là. Le brigadier prend les premières mesures.
Chauffeur poids-lourds dans le civil, Adrien Olivier renforce les brigades sur son temps libre.
J'ai toujours voulu être gendarme, alors réserviste, j'aime bien, ça me change du contact avec la population" déclare-t-il
Mobilisés une trentaine de jours par an. Les réservistes sont indemnisés de la même manière que les gendarmes professionnelles. Ils partagent aussi les mêmes missions.
Ca peut être le plus souvent, la lutte contre des atteintes aux biens, aux personnes, des interventions sur des cambriolages, des accidents, ou plus généralement empêcher des faits délictueux".
Jeudi, c'est à l'occasion d'une patrouille de routine que cette brigade de gendarlerie a interpellé le tireur présumé de la fusillade de la clinique Saint-Jean.
L'effet post attentats suscite des vocations parmi les citoyens mais augmente aussi les besoins : la gendarmerie lance d'ailleurs une nouvelle campagne de recrutement.
Il faut être âgé d'au moins 17 ans, mais de moins de 30 ans, vouloir s'engager, être en bonne condition physique, en conformité avec la journée défense et citoyenneté. Il faut aussi faire un stage de formation de15 jours et ensuite on peut être engagé comme réserviste.
300 nouvelles recrues devraient être engager dans les mois à venir. Ce qui portera à 1.500, le nombre de réservistes en Languedoc-Roussillon.http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/herault/montpellier/le-languedoc-roussillon-veut-recruter-300-reservistes-dans-les-mois-venir-950022.html
vendredi 11 mars 2016
jeudi 10 mars 2016
Un sous-marin nucléaire russe repéré dans le Golfe de Gascogne
Un sous-marin russe, porteur de têtes nucléaires, aurait été repéré début janvier dans les eaux du Golfe de Gascogne, révèle ce jeudi un journaliste de L’Obs.
Le journaliste cite un haut responsable français et souligne que le cabinet du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’a pas démenti cette information
L’Obs précise que le vaisseau proviendrait de la base de SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) de Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie. Ce dernier n’aurait toutefois pas franchi la limite des eaux internationales. Il demeure qu’une telle manœuvre, au-delà de l’Atlantique Nord, n’aurait pas eu lieu depuis la fin de la Guerre Froide.
>> A lire aussi : Les Etats-Unis redoutent le retour à une Guerre froide avec la Russie
Cette manœuvre est analysée par le magazine comme faisant partie « de la nouvelle posture militaire russe, dont le but serait à la fois de tester la défense des pays occidentaux et de réaffirmer la puissance militaire de Moscou dans le monde. »
http://www.20minutes.fr/dossier/defense
Le journaliste cite un haut responsable français et souligne que le cabinet du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’a pas démenti cette information
Une manœuvre inédite depuis la Guerre-Froide
Cette révélation intervient alors que deux bombardiers russes TU-160 ont été interceptés à moins de 100 km du Touquetle 17 février dernier.L’Obs précise que le vaisseau proviendrait de la base de SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) de Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie. Ce dernier n’aurait toutefois pas franchi la limite des eaux internationales. Il demeure qu’une telle manœuvre, au-delà de l’Atlantique Nord, n’aurait pas eu lieu depuis la fin de la Guerre Froide.
>> A lire aussi : Les Etats-Unis redoutent le retour à une Guerre froide avec la Russie
Cette manœuvre est analysée par le magazine comme faisant partie « de la nouvelle posture militaire russe, dont le but serait à la fois de tester la défense des pays occidentaux et de réaffirmer la puissance militaire de Moscou dans le monde. »
http://www.20minutes.fr/dossier/defense
mercredi 9 mars 2016
28e groupe géographique
http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/rhone/lyon/lyon-metropole/deux-morts-par-arme-feu-craponne-pres-de-lyon-945903.html
mardi 8 mars 2016
Un militaire se tue lors d'une plongée à Toulon
Un fusilier-marin de 26 ans est mort hier pendant une plongée d'entraînement à Saint-Mandrier, dans le Var, a indiqué la Marine Nationale. L'accident a eu lieu au cours d'une plongée à 15 mètres sur le plan d'eau d'entraînement situé à proximité de l'école de plongée de la Marine nationale, a-t-on précisé, confirmant une information de Nice Matin. La gendarmerie maritime a été chargée de l'enquête judiciaire.
"Le militaire a été vu faire son tour d'horizon à 3 mètres de profondeur (une manoeuvre destinée à s'assurer que personne ne se situe au-dessus de soi quand on remonte à la surface, NDLR) mais il a été récupéré inconscient à la surface", a précisé un porte-parole de la préfecture maritime de Toulon, qui signale que le taux d'encadrement était hier d'un moniteur par plongeur et que deux médecins militaires, ainsi que le Samu, sont intervenus immédiatement.
"La marine s'associe à la douleur de la famille", a indiqué ce représentant, ajoutant que tous les militaires en formation de "plongeur de bord" à Saint-Mandrier sont des volontaires. Il s'agit du premier accident de plongée mortel pour cette école de plongée qui, créée en 1860, a vu passer plus de 10.000 militaires et forme chaque année 450 personnes
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
"Le militaire a été vu faire son tour d'horizon à 3 mètres de profondeur (une manoeuvre destinée à s'assurer que personne ne se situe au-dessus de soi quand on remonte à la surface, NDLR) mais il a été récupéré inconscient à la surface", a précisé un porte-parole de la préfecture maritime de Toulon, qui signale que le taux d'encadrement était hier d'un moniteur par plongeur et que deux médecins militaires, ainsi que le Samu, sont intervenus immédiatement.
"La marine s'associe à la douleur de la famille", a indiqué ce représentant, ajoutant que tous les militaires en formation de "plongeur de bord" à Saint-Mandrier sont des volontaires. Il s'agit du premier accident de plongée mortel pour cette école de plongée qui, créée en 1860, a vu passer plus de 10.000 militaires et forme chaque année 450 personnes
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
SUR LCI : 3 jours en Immersion sur le porte-avions Charles de Gaulle
Deux journalistes de LCI ont passé plusieurs jours à bord du porte-avions Charles de Gaulle parti soutenir les forces alliées dans leur lutte contre Daech. Vie à bord, objectif militaire et une séquence filmée de l'intérieur de catapultage... LCI vous donne rendez-vous sur son antenne aujourd'hui pour des reportages exclusifs.
Le Porte-Avions Charles de Gaulle, fleuron de la Marine Nationale, a quitté son port d'attache en novembre dernier, quelques jours après les attentats de Paris. Sa mission ? Rejoindre les forces de la coalition pour combattre Daesch.
Pendant trois jours, l'équipage du bateau a accueilli deux journalistes de LCI, leur a ouvert ses portes et permis de vivre au rythme des hommes et du bâtiment. Le pont d'envol, le hangar, le poste de commandement, les pilotes, les armuriers, l'Amiral qui commande la flotte... nos journalistes ont pu rencontrer ces hommes et ces femmes qui forment la "mission Chammal".
L'équipe de LCI, constituée de Bénédicte Le Chatelier et Hélène Bonnet, a embarqué à Abu Dhabi, après une « escale famille » (ces moments où le bateau est à quai, et pendant lesquels les marins peuvent retrouver leurs proche), et ont été débarquées quelques jours plus tard , par avion, à Barhein.
Un débarquement exceptionnel, puisque c'est un avion de l'US Navy qui est venu les chercher, pour les catapulter depuis le pont d'envol. Une première pour des civils sur cette mission !
Des images exclusives.....
Pendant trois jours, l'équipage du bateau a accueilli deux journalistes de LCI, leur a ouvert ses portes et permis de vivre au rythme des hommes et du bâtiment. Le pont d'envol, le hangar, le poste de commandement, les pilotes, les armuriers, l'Amiral qui commande la flotte... nos journalistes ont pu rencontrer ces hommes et ces femmes qui forment la "mission Chammal".
L'équipe de LCI, constituée de Bénédicte Le Chatelier et Hélène Bonnet, a embarqué à Abu Dhabi, après une « escale famille » (ces moments où le bateau est à quai, et pendant lesquels les marins peuvent retrouver leurs proche), et ont été débarquées quelques jours plus tard , par avion, à Barhein.
Un catapultage à revivre comme si on y était
Un débarquement exceptionnel, puisque c'est un avion de l'US Navy qui est venu les chercher, pour les catapulter depuis le pont d'envol. Une première pour des civils sur cette mission !
Des images exclusives.....
Ce mardi 8 mars, rendez-vous toute la journée sur l'antenne de LCI pour découvrir les nombreux reportages consacrés au porte-avions Charles de Gaulle et à son équipage.
lundi 7 mars 2016
dimanche 6 mars 2016
samedi 5 mars 2016
vendredi 4 mars 2016
jeudi 3 mars 2016
Les combats de Verdun
3 mars 1916 « À Verdun, les combats se poursuivent autour du saillant de Fresnes et du village de Douaumont, tandis que les Français progressent légèrement dans le secteur de la cote du Poivre. Les Allemands font exploser une mine de 20 tonnes d’explosifs sous la butte de Vauquois ».
Le village de Douaumont est le théâtre de très violents combats, il change de mains plusieurs fois et finit par être perdu par les défenseurs français. Le capitaine Charles de Gaulle est fait pri...sonnier.
En savoir plus : http://bit.ly/PlylstVERDUN
Dans son carnet où il relate soigneusement ce qu’il vit, l’abbé Thellier de Poncheville note à la date du 3 mars 1916 alors qu’il se trouve dans la région fortifiée de Verdun : « Nous approchons. Les résonances de la bataille descendent au-devant de nous dans la vallée où le canon a pris possession de l’air qu’il ne laisse plus un instant en repos. Sa fureur devient formidable. Parfois ses longs hurlements, comme fous de rage, se précipitent en un tumulte de clameurs énormes, terrifiantes, dépassant ce que l’oreille peut contenir. Des battements d’émotion lui font écho dans nos coeurs. La peur de mourir? Non pas, le poilu se laisse aller à son destin, chaque jour, sans réfléchir plus loin. « On s’en sortira bien une fois encore! ».
[...] Et d’insister encore : « Les deux artilleries ennemies tendent à profusion sur les côtes de Meuse leurs éclairs qui strient en tous sens l’obscurité. Des centaines de pièces toujours ardentes, jettent leurs flammes rapides, à demi voilées par les gouttelettes de pluie dont l’air est saturé. Ces lueurs lointaines courent en tournoyant semblables aux larges traînées lumineuses dans les phares à feux mobiles balaient la mer, au seuil des grands ports. Mais l’océan, ici, est fait de vagues de sang humain que soulève une tempête de mort ».
Extrait du blog d'Hervé Chabaud (http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.fr/)
Dans son carnet où il relate soigneusement ce qu’il vit, l’abbé Thellier de Poncheville note à la date du 3 mars 1916 alors qu’il se trouve dans la région fortifiée de Verdun : « Nous approchons. Les résonances de la bataille descendent au-devant de nous dans la vallée où le canon a pris possession de l’air qu’il ne laisse plus un instant en repos. Sa fureur devient formidable. Parfois ses longs hurlements, comme fous de rage, se précipitent en un tumulte de clameurs énormes, terrifiantes, dépassant ce que l’oreille peut contenir. Des battements d’émotion lui font écho dans nos coeurs. La peur de mourir? Non pas, le poilu se laisse aller à son destin, chaque jour, sans réfléchir plus loin. « On s’en sortira bien une fois encore! ».
[...] Et d’insister encore : « Les deux artilleries ennemies tendent à profusion sur les côtes de Meuse leurs éclairs qui strient en tous sens l’obscurité. Des centaines de pièces toujours ardentes, jettent leurs flammes rapides, à demi voilées par les gouttelettes de pluie dont l’air est saturé. Ces lueurs lointaines courent en tournoyant semblables aux larges traînées lumineuses dans les phares à feux mobiles balaient la mer, au seuil des grands ports. Mais l’océan, ici, est fait de vagues de sang humain que soulève une tempête de mort ».
Extrait du blog d'Hervé Chabaud (http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.fr/)
mercredi 2 mars 2016
mardi 1 mars 2016
12 militaires blessés dans un accident
Douze militaires du 1er Régiment des chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège) ont été blessés, dont trois sérieusement, dans un accident de camion à Saint-Projet en Tarn-et-Garonne, selon la gendarmerie et des pompiers.
Pour une raison non déterminée, le camion avec seize militaires à l'arrière et trois dans la cabine a quitté la route à un rond point et s'est renversé dans un petit ravin. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident des soldats en formation au camp militaire de Caylus (Tarn-et-Garonne).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Pour une raison non déterminée, le camion avec seize militaires à l'arrière et trois dans la cabine a quitté la route à un rond point et s'est renversé dans un petit ravin. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident des soldats en formation au camp militaire de Caylus (Tarn-et-Garonne).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php