dimanche 31 janvier 2016

Attentats: Le dispositif Sentinelle sera maintenu à 10.000 hommes «autant que nécessaire»

Jean-Yves Le Drian ne compte pas alléger le dispositif de surveillance militaire «Sentinelle» mais bien, au contraire, le maintenir «tant que nécessaire». Ce dispositif de 10.000 hommes a été mis en place après les attentats de Charlie Hebdo.
«C'est une opération militaire, de protection, elle est indispensable. Ils sont là et ils resteront le temps qu'il faudra», a expliqué le ministre de la Défense lors de l'émission Le Grand Jury sur RTL/LCI/Le Figaro.  Ce dispositif de surveillance des lieux de culte et de centaines de cibles potentielles pour des attaques terroriste comprend actuellement 10.000 hommes, un chiffre qui ne sera donc pas diminué, malgré les contraintes importantes que cela fait peser sur l'armée française.

Autant de militaire déployés en France qu'à l'extérieur

En 2015, plus de 70.000 soldats de l'armée de Terre se sont succédé dans des missions Sentinelle, une situation sans précédent depuis la guerre d'Algérie, certains ayant cumulé jusqu'à cinq ou six déploiements. Au total, autant de militaires français sont déployés en France (10.000 depuis les attentats de novembre) que dans les opérations extérieures.
Ce niveau de mobilisation, exceptionnel depuis la professionnalisation en 1997 des armées, pèse sur le temps d'entraînement des soldats, passé à 64 jours seulement, alors que l'objectif est de 90 jours. L'armée va continuer à adapter les conditions d'hébergement des militaires, souvent précaires notamment en région parisienne, a assuré le ministre de la Défense. «Nous sommes en train d'y remédier, ça se fait progressivement», a-t-il assuré.
En revanche, Jean-Yves le Drian a dit souhaiter mettre fin à son opération militaire Sangaris en Centrafrique en 2016. « L'objectif c'est que l'opération Sangaris en tant que telle s'arrête. Je souhaite que cela soit fait au cours de l'année 2016 et qu'il reste sur le territoire de Centrafrique de petites unités comme c'était le cas auparavant », a-t-il déclaré.

http://www.20minutes.fr/societe/1776803-20160131-attentats-dispositif-sentinelle-maintenu-10000-hommes-autant-necessaire

samedi 30 janvier 2016

Paris : 2 militaires hors service agressés

Deux militaires en civil et hors service ont été agressés cet après-midi par une vingtaine de personnes en marge de la manifestation à Paris pour la levée de l'état d'urgence.

L'enquête devra notamment s'attacher à déterminer s'ils ont été visés en raison de leur qualité de militaire ou s'ils ont pu être pris pour des militants d'extrême-droite, selon une source proche de l'enquête.

Les agresseurs étaient vêtus de noir, masqués et cagoulés, selon la préfecture de police. L'un des deux militaires a été blessé à l'arcade sourcilière et soigné sur place par les pompiers.

Le téléphone de l'un des deux militaires, mobilisés à Paris dans le cadre du plan Vigipirate, a également été dérobé. Les agresseurs ont réussi à prendre la fuite.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

jeudi 28 janvier 2016

Deux militaires du 1er RHP décorés pour acte de courage et de dévouement

hebergement d'image Mercredi 27 janvier, Madame Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfet de Tarbes, a remis la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement au lieutenant Armand et au maréchal des logis Arnaud du 1er RHP, pour avoir sauvé la victime d’une agression puis permis l’interpellation des principaux agresseurs.
Les événements se sont déroulés dans la soirée du 11 décembre, place Verdun à Tarbes. Témoins de l’agression très violente d’une personne par un groupe d’individus violents, nos deux hussards paras ont eu le réflexe d’appeler immédiatement la police malgré les menaces reçues. Battue par plusieurs agresseurs pour avoir tenté de récupérer son portable volé par le groupe, la victime blessée était à terre sans défense. Nos deux militaires s’interposant, le groupe s’en est aussi pris à eux les blessant légèrement. Leur courage et leur savoir-faire en combat leur aura permis d’en maîtriser une partie permettant les interpellations.

Leur acte de courage a surtout permis de sauver la victime.
Le 1er RHP est fier de leur action.
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mardi 26 janvier 2016

«Garde à vous»: la téléréalité tournée au fort de Charlemont à Givet diffusée à partir du 16 février

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M6 diffusera à partir du 16 février les aventures de dix-neuf jeunes qui ont accepté d’expérimenter le service militaire tel qu’il était dans les années 1970…
En juin et juillet 2015, les caméras de M6 avaient pris leur quartier d’été – dans le plus grand secret – au fort de Charlemont, à Givet, dans les Ardennes. Ce site qui domine la vallée de la Meuse était le lieu stratégique de la nouvelle émission de M6. À l’époque, la production de l’émission n’avait pas voulu dévoiler le concept de ce nouveau programme, qu’elle ne considérait « pas comme une émission de téléréalité ». Il s’agirait « d’une immersion réelle en milieu militaire. Cette expérience n’est donc pas un jeu et ne comporte aucune élimination dans son déroulement », précisait-elle sommairement.
Cette nouvelle émission baptisée « Garde à vous » sera incarnée par Marius, le personnage central de cette nouvelle émission de téléréalité. Cet ancien instructeur des commandos marine charismatique a pour mission d’encadrer dix-neuf garçons – âgés de 18 à 25 ans – qui ont accepté de vivre l’expérience du service militaire des années 1970 pendant trois semaines. Sans aucune pause hors caméras. « On va voir comment se comportent les enfants d’aujourd’hui dans le service militaire d’autrefois. Certains disent qu’ils regrettent le service militaire, on va donc les remettre dans des conditions similaires pour voir », avait dévoilé le président de M6 Nicolas de Tavernost.
Pendant trois semaines, la vie de ces 19 jeunes a été rythmée par la discipline, les exercices physiques corsés, les dortoirs spartiates, des parcours éprouvants, des pompes, des douches de trois minutes, toilettes à « la turque », menus peu ragoûtants, couvertures qui grattent, vie en collectivité et zéro confort. Et bien sûr, plus de smartphone. Le dur quotidien du militaire, tel qu’on l’imagine, prend vie à l’écran. Ces images « du réel » seront entrecoupées d’archives « pour montrer à quoi ça ressemblait à l’époque ».
L’objectif de « Garde à vous » ? Frédéric de Vincelles, directeur général des programmes de M6, évoque le service militaire comme un « outil d’intégration » et une manière de s’approprier les « valeurs républicaines ». Tout au long du programme, Marius souligne l’importance de la solidarité, du dépassement de soi, de la persévérance. Certaines recrues n’ont pas tenu le choc.
Mais pourquoi ces jeunes ont-ils accepté de s’infliger ça ? « Mes parents m’y ont poussé. Je veux prouver que je peux être un adulte », explique l’un des garçons. Un autre souhaite « découvrir ce qui m’a été raconté par mes oncles ». Une maman glisse à son rejeton, quelques secondes avant de le laisser filer (droit) : « Ça t’apprendra la vie. Ça t’apprendra que tout n’est pas acquis. », rapporte 20Minutes.
Ce concept d’émission qui se rapprocherait, dans le genre, du « Pensionnat de Chavagne », est adapté de l’émission britannique Lad’s army. M6 a annoncé ce mardi que le premier épisode serait diffusé le mardi 16 février, dès 20h55.

http://www.lunion.fr/node/648151

lundi 25 janvier 2016

décès d'un sixième légionnaire du 2e REG

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L'Armée de Terre a la douleur d'apprendre le décès d'un sixième légionnaire du 2e REG suite à l'avalanche de Valfréjus.
Engagé avec sa compagnie pour réaliser une formation d’adaptation montagne hiver dans la région de Modane du 11 au 28 janvier 2016, le légionnaire de 1re classe David HETENYI est grièvement blessé dans une avalanche le lundi 18 janvier après-midi, dans le cadre d’un entraînement alpin. Évacué vers une structure hospitalière le jour même, il décède des suites de ses blessures le 25 janvier 2016. Il était célibataire sans enfant.
L'armée de Terre s'associe à la douleur de ses proches et de ses frères d'armes.

dimanche 24 janvier 2016

Quatre militaires du 7e bataillon de chasseurs alpins ont sauvé un enfant de 4 ans en arrêt cardiaque.

hebergement d'image Ce 9 janvier après-midi, à Grenoble, les chasseurs commandés par le sergent Ludovic constatent un attroupement près d’un parc aventure pour enfants. Au sol, un enfant de 4 ans est victime d’un arrêt cardiaque suite à une chute. La foule est paniquée.
Les militaires gèrent aussitôt...
l’attroupement tandis que le caporal Alexandre prodigue avec sang-froid et efficacité, les premiers soins, amorçant un massage cardiaque. Il est ensuite relayé par les pompiers qui arrivent rapidement.

Par leur action altruiste, ces soldats ont fait preuve d'un sens civique exemplaire et méritent d'être mis à l'honneur

Au cœur de Sentinelle, les Spahis veillent sur Paris

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Le dispositif Sentinelle rayonne sur Paris avec 6500 soldats, et 3500 dans le reste de la France. Les Français, on pourrait presque dire pour une fois, sont touchés et se montrent reconnaissants envers leurs militaires.

« Monsieur, votre métier je le kiffe ! » Cour d’honneur du Palais-Royal à Paris. Un ado d’une quinzaine d’années apostrophe avec bienveillance un Spahi. Une scène qui aurait paru presque surréaliste, il y a encore quelques mois. Sous leur treillis félin, avec gilet de combat, radio, Famas et casque lourd, les soldats du dispositif Sentinelle sont en première ligne de la lutte anti-terroriste, au contact de la population.
Depuis le 27 décembre 2015, ils sont ainsi 150 Spahis, du 1er régiment basé à Valence dans la Drôme, à avoir suivi leur chef de corps le lieutenant-colonel Maxime Do Tran, placé à la tête du dispositif au cœur de la capitale.
« Notre mission est de rassurer et protéger les Parisiens par notre présence » explique le lieutenant Alexis. Il patrouille ce jour-là autour du Louvre, avec trois de ses hommes. « Les gens s’arrêtent pour nous remercier. On nous sourit, on nous offre des cafés. On a une bonne cote de popularité. C’est agréable d’assurer la sécurité de personnes qui nous soutiennent. On sait pourquoi on est là, et on est content d’être là ».
Même les demandes de selfies se bousculent ! Propositions qu’ils déclinent poliment.
« Nous sommes là pour éloigner la menace, en apportant également un soutien aux forces de sécurité intérieure. »
Une mission qui ressemble à de nombreuses “Opex” qu’ils ont déjà assurées en Côte d’Ivoire, en Centre Afrique, en Nouvelle-Calédonie ou ailleurs de par le monde. Avec des conditions d’hébergement qui s’améliorent au fil des semaines et qui ne semblent pas les déranger. « On a connu bien pire » confient-ils toujours dans un sourire…
Un soutien que la mairie de Paris, reconnaissante, accompagne, en offrant télévisions et consoles de jeux pour les garnisons, entrées gratuites dans les musées, facilités pour assister aux spectacles… Quand les soldats sont en repos, leurs familles peuvent également leur rendre visite, mais en respectant des horaires stricts.
Seules les jeunes recrues avouent être un peu frustrées et ne cachent pas leur désir d’exotisme. Leurs aînés, eux, sont fiers : « Avant on veillait aux intérêts de la France, là on veille sur la population française ».

Des patrouilles aléatoires pour lutter contre la routine

IXe arrondissement. Le lieutenant Jérémy propose un parcours devant les grands magasins, sans jamais perdre de vue l’opéra Garnier, cœur de mission. « Les itinéraires de nos patrouilles sont toujours aléatoires. Déjà pour lutter contre la routine, puis pour ne pas être une cible. » Tout est scruté : « Les lieux, les gens, les regards, les mains, les sacs… ». Les soldats de Sentinelle ne sont pas concernés par les dispositions de l’état d’urgence et ne peuvent intervenir qu’en cas de légitime défense. Quand on évoque la peur, ils ne jouent pas les durs : « Oui, on a peur, mais elle nous sert. Il faut la maîtriser afin qu’elle nous soit bénéfique. Chez nous, la gestion du danger fait partie de notre entraînement, c’est le drill, comme on dit ! ».

Des cibles “privilégiées”

Ces Spahis, leur chef en est fier. Le lieutenant-colonel Maxime Do Tran, commandant de la base de défense de Valence et délégué militaire départemental de la Drôme, gère actuellement des unités venant de toute la France. Bien plus que les effectifs de son régiment ! Au fort de Vincennes, dans son bureau parisien pour six semaines, on se croirait presque à la caserne Baquet. Le toug, symbole de son commandement, a même fait le voyage… « Mon rôle est tactique , détaille le chef de corps. Je fais tout pour que les soldats assurent dans de bonnes conditions leurs missions. Ils sont répartis par zone dans Paris en fonction des réquisitions du préfet de police. Des sites emblématiques comme l’Hyper Cacher, ou le Bataclan sont effectivement objets d’une attention particulière. » De détails nous n’en aurons pas, secret de l’opération oblige. Une mission qu’il reconnaît être exigeante physiquement : « La préparation en régiment prend ici tout son sens ».
Tous les deux jours, le lieutenant-colonel tient d’ailleurs à se rendre sur le terrain. « Les gens ne savent pas que je suis le chef, ils voient juste un calot et me lancent des “Merci pour votre présence.” Des insultes ? Ça reste marginal. » En de tels cas, la réponse est intransigeante avec dépôt de plainte immédiat. Les soldats n’en demeurent pas moins une cible “privilégiée” : « Vous savez, quand on voit du kaki cela a un effet dissuasif. On essaie de préserver la vie de nos concitoyens alors oui, le risque est présent, mais surtout pour nos ennemis ».

http://www.ledauphine.com/france-monde/2016/01/23/au-coeur-de-sentinelle-les-spahis-veillent-sur-paris

Service militaire volontaire: A Brétigny, l'Armée se bat sur le front de l'emploi jeune

Mercredi, 5h et des poussières, à Brétigny-sur-Orge (Essonne). Dans la nuit noire et glaciale, les premiers néons s’éclairent un à un sur la base militaire de la ville, au sud de Paris. A l’intérieur d’un bâtiment, des gamins en treillis s’étirent, se frottent les yeux et donnent du « mes respects, caporal chef » au premier gradé qu’ils croisent. Les petits bleus ont l’air des engagés tout juste majeurs venus apprendre le maniement des armes afin de défendre les intérêts de la France aux quatre coins du monde. Mais eux ne sont pas là pour combattre…
Depuis le 3 novembre, ces jeunes de 18 à 25 ans participent au Service militaire volontaire (SMV), un programme voulu par François Hollande au lendemain des attentats de janvier. Ils sont 91 (cinq sont partis depuis le lancement), garçons ou filles (30 % des effectifs) et ont, pour seul point commun, un passé tumultueux et souvent parsemé d’échecs. Sans diplôme ou tout simplement sans perspectives dans le métier qu’ils s’étaient choisi, ils ont demandé un coup de main. Les militaires leur ont tendu la leur avec une promesse : leur donner toutes les clés pour trouver un emploi. A condition de suivre les règles imposées par l’armée durant six ou douze mois.

« J’ai appris à faire mon lit tous les jours »

Réveil à l’aube, extinction des feux à 22h. Cheveux ras pour les garçons, chignon pour les filles. Les chambres sont non mixtes, quoi qu’il arrive, et le lit au carré est de rigueur. Quant à l’alcool et aux stupéfiants, ils sont évidemment interdits. « La seule grande différence avec les engagés, c’est qu’ils ne s’entraînent ni au tir ni au combat », clarifie le lieutenant-colonel Laurent Guéguen, qui gère le centre de Brétigny, l’un des trois sites d’expérimentation du SMV (avec La Rochelle et Montigny-lès-Metz).
« Au début, lors de la formation initiale qui dure un mois, c’était dur », témoigne Bounour, 24 ans, encore marqué par la nuit passée sous une tente dans la forêt et le parcours inspiré des stages commandos. « Mais je me suis habitué à la discipline militaire », complète le jeune homme, l’un des premiers à table pour le petit-déjeuner ce matin-là.
Qu’ils soient partis de chez papa et maman ou qu’ils aient quitté la rue, tous racontent un apprentissage difficile, mais aussi leur satisfaction d’avoir tenu le choc. « Avant d’arriver ici, je vivais chez mes parents, j’étais perdue, j’avais du mal à travailler… souffle Véronique, 19 ans. L’école était trop laxiste pour moi ; au moins, au SMV, on a un cadre, même si je ne pensais pas que ce serait aussi disciplinarisé. » « Ici, j’ai appris à faire mon lit tous les jours, ce que je ne faisais jamais chez moi, sourit de son côté Silla, 20 ans. J’ai carrément changé et j’ai pris confiance en moi. » L’un des objectifs des militaires qui les encadrent.

Permis de conduire gratuit

« Les recruteurs ne veulent pas forcément des gens qualifiés, mais des jeunes qui vous regardent dans les yeux, qui sont à l’heure, rigoureux, capables de travailler en groupe, et qui savent se placer dans une hiérarchie », assure le lieutenant-colonel Guéguen. Un profil que l’armée s’est fait une spécialité de façonner. La grande muette fait ce qu’elle sait faire : enseigner la discipline, via les corvées ou le sport par exemple, vomme elle le fait avec ses engagés. « Elle permet aussi l’apprentissage du permis de conduire », ajoute Curtys, 24 ans, qui ne cache pas que ce détail a joué un rôle dans son volontariat. « Pour trouver du travail, c’est important. »
Les 48 encadrants du SMV se sont aussi adaptés à ce nouveau public. A Brétigny-sur-Orge, les volontaires prennent des cours de français, d’anglais et de maths, dispensés depuis peu par des professeurs de l’Education nationale, travaillent leur CV et leur lettre de motivation… Plus original : ils participent également à des missions citoyennes, dans des hôpitaux par exemple, et à des cérémonies, comme le 11 novembre à Bougival et Viry-Châtillon.
Pour Bounour, ce mercredi, ce sera travaux d’intérêt général (en l’occurrence, rangement et nettoyage de la chambre avant inspection), renforcement musculaire, puis cours de français, dans l’après-midi. Pour Véronique, 19 ans, natation et déplacement à la préfecture de l’Essonne pour représenter le SMV avec ses camarades.

Nouvelles recrues en septembre

Dans quelques semaines, tous auront entamé la phase de formation professionnelle. Deux sections se prépareront spécifiquement à différents métiers de la SNCF, une autre à ceux de Disneyland et à la sécurité, et la dernière au BTP. Certains en stage, d’autres en alternance. Un premier moment de vérité face à leurs futurs employeurs partenaires de l’armée. Pourtant, le lieutenant-colonel Guéguen ne s’inquiète pas. « Quand nos jeunes ont rencontré des dirigeants de la SNCF, ils les ont impressionnés, se réjouit-il. Les représentants des ressources humaines nous ont dit qu’ils les avaient trouvés motivés, polis et respectueux. »
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Monté en quelques semaines à partir de rien -les bâtiments eux-mêmes étaient abandonnés-, le SMV est encore en rodage. Quant aux troupes, elles retrouvent parfois de mauvaises habitudes adolescentes, entre retards, petits accrochages et attentisme. Comme ce petit groupe sortant de la piscine, à qui un formateur lance : « Séchez-vous bien les cheveux, vous allez attraper froid ! » « Certains se reposent en effet encore trop sur nous, confirme Eric*, le directeur général de la formation. Mais le plus important, pour moi, c’est qu’on voit qu’ils ont tous envie de s’en sortir. »
« Ce qu’on espère, c’est qu’après le SMV, ils retiennent ce qu’on leur a appris et qu’ils aient une influence sur leur entourage », explique le lieutenant-colonel Guéguen. Et, pourquoi pas, qu’ils en parlent autour d’eux pour convaincre leurs amis, leurs frères ou leurs cousins de tenter le coup… D’ici à septembre 2017, 1.000 jeunes devront avoir expérimenté le SMV sur les trois sites nationaux. En septembre, 100 nouvelles recrues arriveront ainsi à Brétigny, puis 50 autres suivront en novembre. Ce qui ne devrait pas poser de problème… Sur son bureau, le lieutenant-colonel Guéguen dispose déjà de près de 200 candidatures.

http://www.20minutes.fr/societe/1770771-20160122-service-militaire-volontaire-bretigny-armee-bat-front-emploi-jeune

jeudi 21 janvier 2016

Décès du général Jean-Philippe Douin

François Hollande a annoncé ce jeudi le décès du général Jean-Philippe Douin, 75 ans, ancien chef d'état-major des Armées (1995-1998) et Grand Chancelier de l'Ordre de la Légion d'honneur, dans un communiqué publié par l'Elysée. Entré à l'Ecole de l'Air en 1961, Jean-Philippe Douin a joué un grand rôle dans la modernisation de l'Armée de l'air.

"Son apport fut essentiel dans la mise au point du système d'armes du Mirage 2000 puis comme pilote d'essai du Mirage F1", souligne le président de la République. Né en 1940 à Saint-Florentin dans l'Indre, pilote de chasse totalisant 6.000 heures de vol, le général Douin a notamment élaboré la mise au point de diverses organisations interarmes. Il a exercé diverses fonctions de haut niveau avant d'accéder aux postes de chef d'état-major de l'armée de l'air (1994), puis de chef d'état-major des armées.

François Hollande salue aussi "un grand soldat et un homme d'honneur qui a dédié toute sa vie au service de la France".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

lundi 18 janvier 2016

Cinq de ses membres sont morts dans l'avalanche en Savoie : quelles sont les missions du 2e REG ?

En stage d'entraînement en Savoie, le 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol a été endeuillé lundi par la mort de cinq de ses membres dans une avalanche à Valfréjus. Quelles sont ses missions ? À quelles opérations a-t-il participé ? Réponses.
Alors que cinq de ses membres ont été tués lundi dans une avalanche à Valfréjus, le 2e régiment étranger de génie (REG) de Saint-Christol est en deuil. Les victimes ont été emportées tandis qu'elles effectuaient, avec leurs collègues légionnaires, un stage d'aguerrissement préalables à des opérations, a-t-on indiqué au ministère de la Défense.

Créé en 1999, le 2e REG est le plus jeune des régiments étrangers. Basé dans le
Vaucluse, il appartient à la 27e brigade d'infanterie de montagne, regroupant les troupes alpines françaises.

Un régiment habitué à opérer en milieu montagneux

"Ses missions sont sensiblement identiques à celles du 1er Régiment Etranger de Génie (1er REG) : appui au combat et aide au déploiement des unités de la brigade, mais avec la particularité très marquante d'avoir à opérer au profit d'une brigade d'infanterie de montagne", peut-on lire sur le site internet de l'Armée de Terre. "Appuyer des chasseurs alpins impose de les suivre (et parfois de les précéder...) partout où ils se déplacent. Tous les légionnaires du 2e REG passent donc les brevets d'alpinistes et de skieurs
militaires."

Habitué à opérer en milieu montagneux et sous conditions climatiques difficiles, ce régiment avait pourtant déjà été endeuillé en février 2012, à Valloire (
Savoie), dans les mêmes circonstances. Une avalanche y avait emporté cinq légionnaires,  dont un était décédé.

Actuellement, certains militaires de Saint-Christol se trouvent en Guyane dans le cadre de la lutte contre l'orpaillage (exploitation d'or, ndlr) clandestin. L'Armée de Terre souligne également qu'"en quatre ans d'existence, le 2e REG s'est déjà forgé une belle expérience opérationnelle : Bosnie, Afghanistan, Kosovo
 

Cinq militaires meurent dans une avalanche à Valfréjus (Savoie)

Vers 13h50, ce lundi 18 janvier, un groupe de militaires a été emporté par une coulée de neige dans le secteur hors-piste du Petit Argentier, à Valfréjus (Savoie). Selon un premier bilan, cinq hommes sont morts, quatre sont légèrement blessés et deux en état d'hypothermie. 
Un groupe de 52 militaires du 2e Régiment étranger de génie, de Saint-Christol (84), évoluait sous le Col du Petit Argentier en début d'après-midi quand l'avalanche s'est déclenchée.

Dans la foulée, la CRS Alpes a envoyé 3 hélicoptères (Choucas 73, Choucas 05, SAF de Courchevel) avec sept secouristes et trois maîtres chiens. Aidés des militaires qui avaient pu se dégager et des pisteurs de la station de Valfréjus, les sauveteurs ont rapidement pu retrouver une dizaine d'hommes, mais il était trop tard pour cinq d'entre eux qui étaient en arrêt cardio-respiratoire. Quatre autres ont été redescendus blessés à la base de Modane, un Malgache et un Ukrainien ont aussi été victimes d'une sévère hypothermie.
Ces militaires étaient en stage au Centre national d'aguerrissement en montagne de Modane. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/savoie/des-militaires-emportes-par-une-avalanche-valfrejus-en-savoie-907099.html

Des militaires emportés par une avalanche à Valfréjus, en Savoie

Vers 13h50, ce lundi 18 janvier, un groupe de militaires a été emporté par une coulée de neige dans le secteur hors-piste du Petit Argentier, à Valfréjus (Savoie). Six ont été récupérés dont deux en état d'hypothermie, selon un premier bilan. 
Un groupe d'une cinquantaine de militaires du 2e Régiment étranger du Génie, de Saint-Christol (83), évoluait sous le Col du Petit Argentier en début d'après-midi quand l'avalanche s'est déclenchée. Dans la foulée, la CRS Alpes a envoyé 3 hélicoptères (Choucas 73, Choucas 05, SAF de Courchevel) avec sept secouristes et trois maîtres chiens. Aidés des militaires qui avaient pu se dégager et des pisteurs de la station de Valfréjus, les sauveteurs ont rapidement pu dégager six hommes, dont deux était en état d'hypothermie. A 15h15, on recherchait toujours une personne ensevelie. 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/savoie/des-militaires-emportes-par-une-avalanche-valfrejus-en-savoie-907099.html

Les militaires Français en opération

Depuis le 1er août 2014, l'opération Barkhane combat les jihadistes dans le cadre du «G5 Sahel» réunissant le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, Ouagadougou occupant une place très importante dans le dispositif des forces françaises en Afrique de l'ouest. C'est en effet la base du Commandement des opérations spéciales (COS) dans la région depuis l'automne 2010, les forces spéciales ayant été envoyées sur place dès cette époque (Sabre) face à la montée du risque islamiste. Elles ont ainsi été les premières à intervenir pour bloquer la progression vers Bamako des colonnes jihadistes lors du lancement de l'opération Serval au Mali, le 11 janvier 2013. Renseignement, action directe ou modelage de l'environnement : leurs différentes unités (Commandos marine, commando de l'air CPA 10 et Brigade des Forces Spéciales Terre basée en Aquitaine avec le 1er RPIMa de Bayonne, le 13e RDP de Souge et le 4e RHFS de Pau) se relayent donc depuis longtemps dans la région mais restent par vocation très discrètes, sauf à devoir intervenir dans l'urgence comme cela a été le cas vendredi et samedi à Ouagadougou.
Au-delà, les forces conventionnelles françaises sont quant à elles engagés depuis trois ans dans la bande sahélo-saharienne avec les forces africaines et l'ONU contre les groupes terroristes islamiques d'Ansar Dine, du Mujao, des Signataires par le sang ou d'Aqmi et d'al-Mourabitoune désormais alliés. Un peu plus de 3 000 militaires français — dont la 11e Brigade parachutiste et les unités de notre région ont fourni l'ossature principale en 2015- sont ainsi déployés sur une zone pratiquement grande comme l'Europe de l'ouest. Une zone où les sanctuaires jihadistes ont été détruits... mais que les terroristes, fuyant l'affrontement direct, veulent désormais “afghaniser” en créant un climat d'insécurité constante.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/17/2257560-les-militaires-francais-en-operation.html

mardi 12 janvier 2016

Blessé dans les Ardennes, ce militaire tétraplégique lance un appel à François Hollande

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En 2011, Julien Leroux était démineur dans l’armée de terre. Au cours d’un entraînement dans les Ardennes, il est grièvement blessé. A 32 ans, un mois après son mariage, il devient tétraplégique. Cinq ans après son accident, il n’a toujours pas touché de dédommagement.
Obligé de s’endetter pour vivre dignement, il lance un appel à François Hollande. Il témoigne auprès de nos confrères de France Bleu Isère  : "Le gros problème, c’est que le handicap n’est pas donné. Il faut faire de la gymnastique 24h/24, avec des auxiliaires, des infirmières. J’ai des soins kinés très réguliers et la moindre adaptation coûte tout de suite des sommes faramineuses ", explique-t-il.
En juin 2015, après quatre longues années de procédure, Julien Leroux et son avocate Maitre Marie-Christine Hartman pensent enfin obtenir gain de cause. Le tribunal de Troyes qui suit l'affaire valide un accord avec l'Etat. Julien Leroux doit percevoir une provision. Sauf que le Préfet de l'Aube multiplie les procédures pour ne pas payer.
Dernière proposition  : il consentirait à ne verser qu'un cinquième de la provision. Pour son avocate, c’est tout simplement scandaleux : « Aujourd’hui, nous pas possibilité d’exécuter par voie forcée cette provision qui était allouée. »
Après son accident, lors de sa convalescence, Julien Leroux avait reçu la visite de François Hollande à l’hôpital  : « Il nous a dit qu’il serait toujours là auprès des blessés, qu’il nous aiderait tout le temps. Et le problème c’est que c’était juste des mots, il n’y a rien de plus. On est toujours dans l’attente d’une reconnaissance. On a servi son pays (…) on s’est battu, on a fait notre travail. Et là seule reconnaissance qu’on a c’est entre blessés. »
En décembre dernier, le militaire tétraplégique a reçu un courrier de la Présidence  : « En raison de l’indépendance de la justice, il ne saurait intervenir dans un dossier qui fait l’objet d’une procédure judiciaire » dit le courrier.
Son dernier espoir reste pourtant une intervention présidentielle. Son épouse doit accoucher dans quelques semaines  : il aimerait pouvoir accueillir dignement leur enfant.

http://www.lunion.fr/636422/article/2016-01-12/blesse-dans-les-ardennes-ce-militaire-tetraplegique-lance-un-appel-a-francois-ho

jeudi 7 janvier 2016

Des militaires du régiment médical sauvent une vie

hebergement d'image Le samedi 19 décembre 2015, une patrouille de ‪#‎Sentinelle‬, composée de quatre militaires du régiment médical (RMED) de La Valbonne, aperçoit un homme victime d’un malaise aux abords du Centre Commercial de la Part-Dieu : Officiel à Lyon.
Âgé de près de 70 ans, l'homme tombe et sa tête heurte violemment le sol. Un militaire qualifié sauveteur au combat de niveau 2 le prend immédiatement en charge et surveille...
ses constantes vitales, pendant que ses camarades contactent les pompiers et sécurisent la zone. « Ils ont naturellement mis en œuvre les savoir-faire des secouristes du régiment médical. Les premiers soins et l’élaboration d’un bilan médical ont permis de faciliter la prise en charge de la victime par les pompiers, arrivés rapidement sur les lieux » souligne leur commandant d’unité.
Après l'incident, la patrouille a repris sa mission initiale.

mercredi 6 janvier 2016

Les militaires de l'opération Sentinelle tentent de «garder la patate»

Mercredi, un an jour pour jour après l’attentat contre Charlie Hebdo, François Hollande présente ses vœux aux forces engagées dans l’opération Sentinelle. Cette opération militaire, déclenchée au lendemain des attaques de janvier 2015, mobilise environ 10.000 soldats pour prévenir des attentats en France. Sous l’uniforme, hommes et femmes protègent de nombreux points sensibles du territoire, alors que la menace est considérée comme élevée et durable. Plusieurs militaires racontent à 20 Minutes leur quotidien au sein de Sentinelle…
Civils ou militaires, les attaques du début janvier 2015 révulsent. Comme Anthony*, maréchal des Logis de 29 ans engagé dans le 2e régiment du matériel à Bruz (Ille-et-Vilaine) : « Ce n’est pas normal ce qui s’est passé. Cette attaque contre notre pays, c’est comme un 11 septembre en France ». Sa compagnie est rapidement mobilisée. Le jeune homme ressent la « fierté de porter le treillis, d’être là, d’agir
Depuis janvier 2015, Anthony a enchaîné deux missions, alternant des patrouilles mobiles et des positions statiques devant des édifices religieux. « C’est pas toujours évident mais il faut garder la patate », souffle Anthony. Question logistique, les conditions d’hébergement et d’équipement « vont mieux » qu’au début des déploiements de janvier, assure l’armée de terre. Les temps de transports restent parfois longs en région parisienne, mais le logement s’est amélioré, ajoute-t-on.
Participer à Sentinelle, c’est avoir les yeux à l’affût de la menace potentielle, être prêt à réagir. Repérer les colis suspects, faire le lien avec les démineurs… Et même quand on se gèle les pieds. « Le froid, c’est dans la tête », sourit le caporal Radian*, 27 ans, du 1er Régiment de Génie.
« Il n’a pas fait très froid jusqu’à maintenant. Mais à la fin de la patrouille, on est content de se réchauffer avec un café », continue le militaire d’origine roumaine. Béret vert des légionnaires vissé sur la tête, Radian apprécie « le sérieux de la mission. On n’est pas là pour les photos, on est là pour assurer. La plupart des gens sont indifférents, mais certains nous remercient, et il y en a d’autres, des touristes surtout, qui nous demandent des informations ». Mobilisé un temps devant Notre-Dame-de Paris, le jeune homme confie aussi « voir du pays », en plein centre de l’Hexagone.
« S’adapter en permanence » est le maître mot du capitaine Philippe*, du 92e régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand. A 30 ans et à la tête de 60 militaires, l’officier enchaîne sa troisième mission à Paris, après avoir été déployé à Lyon et à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. « Que l’on soit en France ou en Opex [opération extérieure], la règle d’or du commandement est la même : S’adapter au lieu et à la mission », rappelle ce capitaine.
Pendant six semaines, ce militaire commande ses troupes. Des hommes et des femmes qui, en période de fêtes de fin d’année, peuvent souffrir de l’éloignement de leurs foyers. « On est à quelques centaines de kilomètres mais d’eux mais on n’est pas là. Pour certains, c’est peut-être plus dur que si on était déployés au Mali », ajoute Philippe.
Quant aux familles, « on essaie de ne pas leur faire vivre notre stress », explique-t-il. Parmi les petites attentions qui font chaud au cœur, il y a ces lettres de lycéens de Clermont-Ferrand, où est basé son régiment. « On a reçu ces lettres, ces jeunes qui nous disaient merci, bravo, courage… Cela fait quelque chose, on ressent l’utilité de la mission. On sert à cela. »

http://www.20minutes.fr/societe/1760911-20160106-militaires-operation-sentinelle-garder-patate

Légionnaires à l'honneur

hebergement d'image Le caporal Valentin L., légionnaire servant au 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), a été décoré de la croix de la valeur militaire. Engagé de juin à octobre 2015 comme chef d’équipe de combat d’infanterie, il s’est particulièrement distingué le 27 septembre à Bangui au cours d’affrontements intercommunautaires particulièrement violents. Alors qu’il intervenait avec sa section au profit d’un élément du groupement encerclé par près de 600 personnes hostile...s, il a agi avec sang-froid et discernement en effectuant plusieurs tirs de sommation afin de repousser la foule. Au moment où il embarquait dans son véhicule blindé pour rejoindre le camp de la force SANGARIS, il a été pris à partie par des tireurs dissimulés parmi la population. Alors qu’il ripostait sur l’un de ses assaillants, il a été blessé à l’épaule.
Le légionnaire de 1re classe Danijel B., servant lui aussi au 2e REI, a été décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile d’argent. Engagé de juin à octobre 2015 comme tireur au fusil mitrailleur, il s’est particulièrement distingué le 29 septembre à Bangui. Au cours d’un assaut de l’adversaire contre les forces de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), il a riposté afin d’empêcher l’ennemi de rompre le contact, ce qui a concouru à sa neutralisation grâce à l’armement du véhicule blindé. Le 11 octobre, il s’est une nouvelle fois illustré au cours de l’opération Parthica en s’infiltrant à pied en direction des positions de l’ennemi. Repérant un trinôme ennemi lourdement armé, il a ouvert le feu et appuyé ses camarades par des tirs de saturation avec un sang-froid remarquable.
Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération ‪#‎SANGARIS‬ vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle. C’est dans ce cadre que se sont illustrés deux légionnaires du GTIA Centurion qui avaient relevé les tirailleurs du GTIA Turco afin d’appuyer la MINUSCA dans sa mission de sécurisation de la capitale. Tous deux ont été décorés par le général Pierre Gillet, commandant la 6e brigade légère blindée.
L’engagement opérationnel de l’armée de Terre concerne 21 000 personnels (soit près d’1/3 de la force opérationnelle terrestre) : 10 000 hors du territoire métropolitain et 11 000 sur le territoire national dans le cadre de l’opération ‪#‎SENTINELLE‬. L’opération #SANGARIS en République centrafricaine mobilise environ 800 hommes de l’armée de Terre aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA, dont la mission consiste à maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

Bretagne: François Hollande présentera ses vœux aux armées à Coëtquidan

Après son allocution télévisée du 31 décembre, le marathon des vœux démarre pour François Hollande. Après la réception des membres du Gouvernement lundi et ses vœux aux forces de sécurité jeudi à la préfecture de police de Paris, le président de la République se rendra le jeudi 14 janvier à l’école d’officiers de Saint-Cyr Coëtquidan dans le Morbihan pour ses traditionnels vœux aux armées.
François Hollande devrait être accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et président de la région Bretagne. Le président de la République connaît bien Saint-Cyr Coëtquidan, une école où il avait fait ses classes d’officier en 1977. L’an dernier, les vœux aux armées de François Hollande s’étaient déroulés sur le porte-avions Charles de Gaulle
http://www.20minutes.fr/rennes/1758499-20160103-bretagne-francois-hollande-presentera-vux-armees-coetquidan

Le général Charles Morel, résistant du Vercors, est décédé

Le général Charles Morel, résistant du Vercors, est décédé mercredi à l'âge de 99 ans à l'hôpital de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie).
Ses obsèques se dérouleront mercredi à 14h30 en l'église Notre-Dame de l'Assomption à Evian-les-Bains, avec les honneurs militaires, a indiqué un de ses fils, le général Jacques Morel, confirmant des informations du Républicain Lorrain et du site spécialisé L'Essor de la gendarmerie nationale.

Libération de Lyon

Né en 1916, pendant la Grande Guerre, Charles Morel était entré dans la gendarmerie en 1939, indique Le Républicain Lorrain, où travaille un autre de ses fils, Christian Morel. En 1944, il prend le maquis dans le Vercors avec une quarantaine de gendarmes, dont cinq seront exécutés par les Allemands.
Il devient le numéro deux du bataillon des Chambarans, qui participe à la libération de Lyon. Après la Libération, il occupe plusieurs postes de commandement, notamment à Grenoble, à Bourges, puis en Algérie. Il était titulaire de la médaille d'honneur de la Résistance, de la Croix de Guerre et s'était vu décerner les insignes de Grand officier de la Légion d'honneur par le président Jacques Chirac en 2001
http://www.20minutes.fr/societe/1758287-20160101-general-charles-morel-resistant-vercors-decede

vendredi 1 janvier 2016

Valence: Un homme fonce en voiture sur un militaire posté devant une mosquée

Que s’est-il passé à Valence ? La préfecture révèle qu’un homme a foncé, ce vendredi après-midi avec sa voiture, sur un militaire posté devant la grande mosquée de Valence (Drôme). Ce dernier s’est défendu en tirant à deux reprises. Ces tirs ont blessé grièvement l’assaillant.

Un passant blessé

Vers 15h, l’homme a dirigé délibérément sa Peugeot 307 break rouge sur un militaire de l’opération Sentinelle, qui a riposté à l’aide de son arme, le touchant à un bras et à une jambe. Une balle perdue a également blessé un passant, touché à un mollet, qui a été transporté à l’hôpital.
Le militaire a été touché par le véhicule et blessé au genou et au tibia. Son pronostic vital n’est pas engagé. Selon la préfecture, la grande mosquée de Valence est un lieu très calme, « où le culte se passe de manière apaisée ».
Quatre militaires de l’opération Sentinelle étaient en faction ce vendredi aux abords du bâtiment, à la périphérie de la ville, a précisé la préfecture. Le procureur de la République à Valence s’est rendu sur place. L’homme, dont la voiture était immatriculée en Savoie, a agi seul. A ce stade de l’enquête, ses motivations sont inconnues
http://www.20minutes.fr/societe/1758263-20160101-valence-homme-fonce-voiture-militaire-poste-devant-mosquee

Nouvelles frappes de la France contre l'EI en Syrie

L'armée française a mené tôt vendredi de nouvelles frappes contre des sites pétroliers près de Rakka, "capitale" de l'Etat islamique en Syrie, a annoncé Jean-Yves Le Drian.

"J'ai eu le retour des opérations qui ont été menées cette nuit contre des sites pétroliers et cette logique-là, nous devons la poursuivre", a dit le ministre de la Défense devant les militaires français de la "base avant projetée" (BAP) de Jordanie d'où sont partis en début de nuit les deux Mirage 2000.

Il s'agit des premières frappes françaises de 2016 contre l'EI dans le cadre de l'opération Chammal, a-t-on précisé de source militaire française sur la base. Deux autres Mirage 2000 ont également mené une mission de cinq heures tôt vendredi matin dans la région de Sinjar, en Irak, sans procéder à des tirs.

Depuis les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis revendiqués par l'EI, la France a intensifié ses opérations militaires contre l'organisation djihadiste tout en poursuivant son soutien aérien aux forces irakiennes et kurdes.

Ainsi quelque 110 sorties ont été réalisées: des vols de renseignement et de surveillance, des frappes planifiées et des frappes d'opportunité.


Au total, depuis le début de l'opération anti-EI Chammal en septembre 2014, l'armée française a mené plus de 388 frappes et a détruit plus de 711 objectifs, selon l'état-major de l'armée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php