Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
samedi 31 octobre 2015
vendredi 30 octobre 2015
Défense: Un fusil d'assaut étranger pour remplacer le Famas
Son temps est presque révolu. Après quarante ans de bons et loyaux services, le Famas prendra sa retraite en 2017. Ce fusil d’assaut de fabrication française, après avoir accompagné les troupes françaises sur différents théâtres d’opérations en Centrafrique, au Mali ou encore en Afghanistan, va être remplacé. Mais pas par un modèle fabriqué dans l’hexagone.
Pour succéder au Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Etienne, conçu dans les années 70, l’entreprise sélectionnée devra se plier aux quelque 600 exigences du cahier des charges. Des exigences d’ordre technique portant sur le fusil d’assaut et ses munitions, mais aussi d’ordre logistique pour l’entreprise, qui devra livrer jusqu’à 16.000 armes par an et en assurer le service après-vente pendant trente ans.
Mais pour certains, il n’y a pas lieu de s’en émouvoir outre mesure. « C’est vrai qu’en termes de symbole, c’est fort, mais en pratique, la France n’est plus dotée d’une industrie d’armement léger de taille suffisante », explique Jean-Pierre Maulny. Or « cette arme équipera les forces françaises pendant une trentaine d’années. D’où l’importance de choisir une entreprise pérenne capable d’assurer la capacité d’approvisionnement et le service après-vente », poursuit-il.
« Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 précise que l’armement léger ne relève pas des matériels stratégiques, précise le spécialiste. La DGA a donc toute latitude pour acheter ses fusils d’assaut "sur étagères", auprès de pays européens qui ont conservé une industrie d’armement léger ».
http://www.20minutes.fr/economie/1720667-20151030-defense-fusil-assaut-etranger-remplacer-famas
Renouveler les équipements
Mai 2014, la Direction générale de l’armement (DGA), qui relève du ministère de la Défense, lance une procédure d’appel d’offres pour acquérir 90.000 « AIF » (armes individuelles du futur), des fusils d’assaut de nouvelle génération destinés à équiper dès 2017 les forces combattantes françaises. « Le Famas a fait son temps, l’heure est venue de renouveler les équipements, estime Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’Iris et spécialiste des questions liées à la politique de défense et l’industrie de l’armement. Quarante ans, c’est déjà une longue durée de vie pour un équipement militaire ».Pour succéder au Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Etienne, conçu dans les années 70, l’entreprise sélectionnée devra se plier aux quelque 600 exigences du cahier des charges. Des exigences d’ordre technique portant sur le fusil d’assaut et ses munitions, mais aussi d’ordre logistique pour l’entreprise, qui devra livrer jusqu’à 16.000 armes par an et en assurer le service après-vente pendant trente ans.
Le candidat français écarté
Autre critère spécifié dans l’appel d’offres, et pas des moindres, les candidats doivent avoir les reins solides sur le plan économique. Ainsi, pour avoir une chance de remporter ce marché évalué entre 300 et 400 millions d’euros, les entreprises doivent réaliser un chiffre d’affaires annuel d’au moins 80 millions d’euros et ce depuis plus de trois ans. De quoi écarter le seul candidat français, la société Verney-Carron. Avec ses 12 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, la firme française spécialisée dans la fabrication d’armes de chasse et de Flash-Ball n’a pas fait le poids. Au grand dam de certains parlementaires, qui déplorent que ce futur fusil ne soit pas Made in France.Mais pour certains, il n’y a pas lieu de s’en émouvoir outre mesure. « C’est vrai qu’en termes de symbole, c’est fort, mais en pratique, la France n’est plus dotée d’une industrie d’armement léger de taille suffisante », explique Jean-Pierre Maulny. Or « cette arme équipera les forces françaises pendant une trentaine d’années. D’où l’importance de choisir une entreprise pérenne capable d’assurer la capacité d’approvisionnement et le service après-vente », poursuit-il.
Un remplaçant européen
Résultat des courses, en 2016, la France devra faire son choix dans sa short list de cinq offres, toutes européennes : Beretta Defense Technologies (Italie), FN Herstal (Belgique), Heckler und Koch (Allemagne), HS Produkt (Croatie) et Swiss Arms (Suisse). A partir de 2017, le Famas sera donc progressivement remplacé par un successeur européen.« Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 précise que l’armement léger ne relève pas des matériels stratégiques, précise le spécialiste. La DGA a donc toute latitude pour acheter ses fusils d’assaut "sur étagères", auprès de pays européens qui ont conservé une industrie d’armement léger ».
http://www.20minutes.fr/economie/1720667-20151030-defense-fusil-assaut-etranger-remplacer-famas
jeudi 29 octobre 2015
mercredi 28 octobre 2015
Mourmelon, dans la peau du «scribe» au 501e régiment de chars de combat
Le brigadier-chef Steeve, appartenant au peloton de ravitaillement et de transport (PRT) de l’escadron de commandement et de logistique (ECL), exerce le rôle de scribe. Que veut dire scribe ? « Tous les véhicules doivent avoir une fiche détaillée avec son type, l’année de conception, le kilométrage, etc. Lorsque nous faisons le plein des véhicules sur une zone d’entrainement ou au quartier, d’autres données sont répertoriées notamment le carburant que contient le véhicule et le carburant perçu etc., pour un suivi et une distribution sécurisée », explique le brigadier-chef Steeve.
Toutes les données sont ensuite informatisées et comptabilisées au niveau du bureau opérations et instructions pour un suivi numérique des véhicules, du carburant etc.
« Dès que les militaires des escadrons de combat sortent sur le terrain, nous sommes présents pour assurer le soutien logistique. Il n’y a pas d’horaire, c’est au coup de sifflet de jour comme de nuit, il nous faut nous tenir prêts à toute intervention, à tout ravitaillement. Il y a néanmoins des créneaux horaires qui sont identifiés mais lorsqu’un besoin s’annonce, on se doit d’y répondre dans les plus brefs délais », insiste le brigadier-chef Steeve.
Les tâches et missions au PRT sont diverses, cela passe de la garde au soutien carburant en passant par l’entretien des véhicules sans oublier de préserver les actes élémentaires du combattant par le tir, le sport etc., car « nous sommes avant tout des combattants, amenés à aller sur un théâtre d’opération ».
http://www.lunion.com/node/582097
Toutes les données sont ensuite informatisées et comptabilisées au niveau du bureau opérations et instructions pour un suivi numérique des véhicules, du carburant etc.
« Dès que les militaires des escadrons de combat sortent sur le terrain, nous sommes présents pour assurer le soutien logistique. Il n’y a pas d’horaire, c’est au coup de sifflet de jour comme de nuit, il nous faut nous tenir prêts à toute intervention, à tout ravitaillement. Il y a néanmoins des créneaux horaires qui sont identifiés mais lorsqu’un besoin s’annonce, on se doit d’y répondre dans les plus brefs délais », insiste le brigadier-chef Steeve.
Les tâches et missions au PRT sont diverses, cela passe de la garde au soutien carburant en passant par l’entretien des véhicules sans oublier de préserver les actes élémentaires du combattant par le tir, le sport etc., car « nous sommes avant tout des combattants, amenés à aller sur un théâtre d’opération ».
http://www.lunion.com/node/582097
mardi 27 octobre 2015
lundi 26 octobre 2015
L'hommage du régiment au caporal Guern Bryan, mort dans un accident
C'est sur la place d'armes du quartier Doumerc à Montauban, vendredi, que la grande famille du 17e Régiment de génie parachutiste (17e RGP) s'est rassemblée dans une émotion partagée pour saluer solennellement le caporal Guern Bryan et soutenir fraternellement sa famille et ses proches. Le caporal Guern Bryan s'était engagé au «17» en octobre 2011. Soldat exemplaire, devenu caporal en mai 2015, il s'est illustré par son professionnalisme, son sens de la mission et son esprit de camaraderie. Parachutiste hors pair il avait reçu depuis 2013 la «croix de la valeur militaire avec étoile de bronze».
Dans son allocution à l'occasion de la cérémonie d'hommage, le colonel Tricand de la Goutte chef de corps du 17e RGP rappela que «le caporal Guern Bryan impressionnait par son charisme et sa personnalité chaleureuse. Doté de grandes valeurs, il dégageait une force intérieure qui lui garantissait l'adhésion de tous». Ses qualités au cours de missions opérationnelles ont été mises à l'honneur en ces termes : «Il a démontré avec force et abnégation, le meilleur esprit parachutiste».
Remarqué pour ses excellents états de service et appelé à une belle carrière, il s'apprêtait à devenir sous-officier et rejoindre l'école nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) à Saint Maixent début novembre. Père de deux enfants, le caporal a trouvé la mort le 18 octobre à Reynies, laissant sa famille, ses amis de Corbarieu et ses frères d'armes du «17» dans une profonde tristesse.
dimanche 25 octobre 2015
samedi 24 octobre 2015
vendredi 23 octobre 2015
1er RCP : l'émotion intacte au souvenir du «Drakkar»
C'était il y a 32 ans : le 23 octobre 1983, à Beyrouth un attentat détruisait un immeuble de plusieurs étages. À l'intérieur les militaires, dans leur mission de paix au Liban, dont les hommes du 1er RCP et du 9e RCP : 55 morts au 1er RCP, 3 au 9e RCP ! Tués à leur poste de combat. Hier au quartier Beaumont, des survivants, les parachutistes du régiment, les anciens combattants, les associations patriotiques, les familles, se sont retrouvés une fois de plus pour célébrer le souvenir de cet attentat, qui a succédé quelques minutes plus tard à une attaque du même genre frappant cette fois, les Américains.
Autour du sous-préfet M.Gilléry, des élus locaux et départementaux, des membres des associations patriotiques et de toute la famille du 1er RCP, le colonel Vidal, chef de corps a rappelé dans son ordre du jour la portée d'un tel drame et d'un tel sacrifice. Celui des hommes «de la 4e génération du feu», qui succèdent, dans leur douleur et leur témoignage, à ceux de 14-18, de 39-45, d'Indochine et d'Algérie. Victimes, comme d‘autres sous d'autres cieux, de ces missions extérieures qui constituent l'engagement contemporain des forces Françaises. Sans compter les engagements multiformes contre la menace terroriste.
«Il est normal - déclarait après la cérémonie le colonel Vidal - de commémorer cette date qui symbolise tous ces sacrifices consentis par nos soldats depuis la fin des grands conflits !»
Geste symbolique s'il en est, après les dépôts de gerbes, c'est au cœur du quartier Beaumont qu'un grand cèdre a été planté hier, rappelant l'engagement du régiment au Liban, régulièrement, et les liens du sang qui unissent finalement ce pays au nôtre à travers tous ceux qui sont morts là-bas, ou qui souffrent encore dans leur chair, en France, pour œuvrer au rétablissement de la paix.
La 3e compagnie du régiment prend part cette semaine à Paris aux célébrations nationales liées au souvenir de cet attentat meurtrier.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/23/2202909-1er-rcp-l-emotion-intacte-au-souvenir-du-drakkar.html#zFjqeqwjV7Ol0gpl.99
jeudi 22 octobre 2015
mercredi 21 octobre 2015
mardi 20 octobre 2015
lundi 19 octobre 2015
Un militaire du 17e RGP perd le contrôle de son quad et se tue à Reyniés
L'accident de quad que nous avons relaté dans notre édition du Tarn-et-Garonne, ce matin, a eu de dramatiques conséquences. Le jeune qui était aux commandes est décédé des suites de ses blessures. Il s'agit d'un militaire du 17e RGP âgé de 29 ans. Le soldat circulait sur la RD 94, en direction de Saint-Nauphary, aux alentours de 19 heures, quand il a perdu le contrôle de son engin qui a basculé dans le fossé. Malheureusement pour lui, dans sa chute, il a percuté une fontaine. Une collision fatale. Dans son régiment, c'est l'émotion qui domine ce matin.
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=59324&WS=291720_2501986&WA=13962
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=59324&WS=291720_2501986&WA=13962
Afghanistan: des soldats bouleversés racontent la guerre sans cliché
Des soldats ayant participé à la guerre en Afghanistan ont été invités à partager leur expérience sur le site Reddit. Le résultat, en plus d'offrir un regard "de l'intérieur", est passionnant.
"Aux soldats qui ont combattu en Afghanistan: quelles étaient vos idées préconçues qui ont été balayées à l'épreuve du terrain?" Le fil de discussion, marqué du sceau "Sérieux", a été l'un des plus commentés sur le site communautaire américain Reddit ces derniers jours et a été largement salué.
Arrêtez tout et allez lire ce fil de discussion avec des confessions de soldats en Afghanistan. Bouleversant.
Et pour cause, de nombreux soldats anonymes ont partagé leurs expériences. Captivantes, troublantes, elles offrent un panel de regards personnels et variés permettant de "vivre cette guerre de l'intérieur", loin des clichés et des idées préconçues sur les militaires qui la font et surtout sur les Afghans et leur pays. Si vous pouvez découvrir l'intégralité sur Reddit (en anglais), L'Express vous en propose une sélection traduite.
"M_k88", qui était "en Afghanistan de juillet 2009 à juillet 2010 en tant que médecin du bataillon d'infanteries 1-17", précise-t-il à L'Express, s'est rendu compte que la plupart des gens ne voulaient pas plus des Américains que des Talibans. "En fait, il voulait juste qu'on les laisse tranquilles pour qu'ils puissent vivre leur vie", écrit-il. Plus loin, il précise sa pensée: "Je ne m'attendais absolument pas à ce que les gens nous accueillent à bras ouverts, même si une bonne partie d'entre eux l'a fait, parce que ce sont des hôtes remarquables. Mais je pensais soit qu'on nous détesterait, soit qu'on nous adulerait. Mais dans les parties les plus rurales d'Afghanistan, la plupart des gens n'avaient pas la moindre putain d'idée de ..... la suite sur ce lien ............. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/afghanistan-des-soldats-bouleverses-racontent-la-guerre-sans-cliche_1724125.html
"Aux soldats qui ont combattu en Afghanistan: quelles étaient vos idées préconçues qui ont été balayées à l'épreuve du terrain?" Le fil de discussion, marqué du sceau "Sérieux", a été l'un des plus commentés sur le site communautaire américain Reddit ces derniers jours et a été largement salué.
Stop what you're doing and read this reddit thread with soldiers' stories from Afghanistan. Devastating. https://t.co/JakQzcu0UJ— David Atkins (@DavidOAtkins) October 8, 2015
Du racisme à la compassion
L'un des témoignages les plus marquants est probablement celui de "CatsRppl2", affecté aux morgues en 2008, lors de son premier déploiement en Afghanistan. "Je n'avais absolument aucune idée de ce dans quoi je m'embarquais. Je ne prenais jamais part aux combats, mais je voyais tous les jours ce qui restait de soldats de 18/22 ans qui avaient explosé en morceaux ou avaient brûlé vivants. Voir tous ces camarades et compatriotes tués aussi brutalement m'a transformé en un raciste convaincu très rapidement. Je détestais la religion musulmane, les Afghans, et j'adhérais à la mentalité 'il faut tous éradiquer à coup de bombes nucléaires'. Un jour, on a été appelé à l'hôpital de la base pour emmener un civil mort, un local, à la morgue. C'était une petite fille de trois ans qui avait été abattue par un AK-47 à courte portée. Le père nous a suivis à la morgue -nous avions besoin de sa permission- et il n'avait pas l'air particulièrement marqué par le meurtre de sa fille. Mais quand on l'a placée dans un cercueil en bois fait main (un sergent et moi étions restés toute la nuit à le fabriquer même si nous ne savions pas pourquoi nous faisions ça) et que nous l'avons enroulée dans un drapeau afghan, il a montré ses sentiments. Quand on a chargé le cercueil dans le camion pour le transporter hors de la base, il a craqué et s'est écroulé sur le cercueil (...). Il a agrippé le drapeau et le cercueil et s'est mis à gémir et hurler comme jamais je n'avais entendu. Je ne sais pas si vous avez déjà vu un homme véritablement pleurer, comme s'il avait tout perdu, mais ça vous touche au plus profond de vous. Là, j'ai compris à quel point je me trompais sur tout. Je me suis senti vraiment con.""Ils voulaient juste qu'on les laisse tranquilles"
dimanche 18 octobre 2015
La gendarmerie se réorganise pour mieux servir la population
Le chef d'escadron Guimond Christophe, commandant la compagnie de gendarmerie de Condom et l'adjudant-chef Habernet Stéphane, commandant la brigade de Riscle ont présentés aux élus, leur nouvelle organisation. Désormais la communauté des brigades (COB) de Riscle regroupe les brigades d'Aignan, de Nogaro et de Riscle, sous le commandement de l'adjudant-chef Habernet. La COB est rattachée à la compagnie de gendarmerie de Condom. Cette réorganisation a pour but de mieux répondre aux besoins du territoire.
Une augmentation importante des officiers de police judiciaire, permettra : de gérer plus de dossiers, la prise en compte des nouvelles technologies, de lutter contre la délinquance sur internet, la prévention, la sécurité routière. L'effectif de la COB est formé de la meilleure des manières pour répondre efficacement aux problématiques du moment.
Pour information.La brigade de Riscle est ouverte à la population de 14 heures à 19 heures et ce 365 jours par an.
La brigade de Nogaro est ouverte le mercredi de 8 heures à 12 heures.
La brigade d'Aignan est ouverte le lundi de 8 heures à 12 heures.
En dehors de ces heures d'ouvertures vous pouvez appeler la brigade de Riscle en composant le
0562 69 89 17.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/18/2199969-la-gendarmerie-se-reorganise-pour-mieux-servir-la-population.html
Une augmentation importante des officiers de police judiciaire, permettra : de gérer plus de dossiers, la prise en compte des nouvelles technologies, de lutter contre la délinquance sur internet, la prévention, la sécurité routière. L'effectif de la COB est formé de la meilleure des manières pour répondre efficacement aux problématiques du moment.
Pour information.La brigade de Riscle est ouverte à la population de 14 heures à 19 heures et ce 365 jours par an.
La brigade de Nogaro est ouverte le mercredi de 8 heures à 12 heures.
La brigade d'Aignan est ouverte le lundi de 8 heures à 12 heures.
En dehors de ces heures d'ouvertures vous pouvez appeler la brigade de Riscle en composant le
0562 69 89 17.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/18/2199969-la-gendarmerie-se-reorganise-pour-mieux-servir-la-population.html
Lt-Col Journé :«J'avais pris un régiment sans garantie, ce n'est plus vrai»
La cinquième compagnie qui renforcera le 3e RPIMa sera une compagnie de combat. Les précisions du lieutenant-colonel Jean-Côme Jouné, commandant du régiment.
Dans quel objectif militaire s'inscrit la création d'une cinquième compagnie au 3e RPIMa ?
«Vous n'êtes pas sans savoir que l'Armée de Terre a ouvert une vaste campagne de recrutement. C'est le premier point. Le renforcement de notre régiment veut répondre aux besoins ressentis après les derniers événements survenus en France comme à l'étranger : les opérations au Tchad et au Niger ; les attentats à Paris au mois de janvier. Sur l'intervention du chef d'État-Major, il a été démontré le besoin d'intensifier les vingt régiments d'infanterie français. L'actualité de ces derniers mois montre que se priver d'un outil opérationnel comme le «3» aurait été une erreur. J'avais pris le commandement d'un régiment sans garantie, ce n'est plus vrai».
Avez-vous des informations précises sur le format de cette nouvelle compagnie ?
«Nous aurons connaissance des formats nouvelle génération dans l'infanterie lors de notre journée nationale à la fin du mois de novembre. Je pense que le format sera arrêté à 175 hommes. Ceci signifie que la cinquième compagnie sera comparable aux quatre autres dans le régiment. Elle sera composée de trois sections de combat d'une quarantaine de soldats chacune, et d'une section d'appui comprenant le groupe mortier, le groupe tireurs d'élite et le groupe anti chars. Cette dernière sera plus longue à être formée vu la spécificité des métiers. Je peux déjà vous annoncer que la cérémonie de création de cette compagnie aura lieu le 1er juin 2016».
Vous parliez à l'instant que l'ouverture d'une campagne de recrutement. Les futurs engagés sont-ils au rendez-vous ?
«Ces campagnes se déroulent toujours de la même façon ou presque. Certains frappent à la porte parce qu'ils ont vu de la lumière. En juillet, nous accueillons des touristes ! En septembre, c'est du sérieux avec des gens sûrs de leur choix. Des garçons qui en ont terminé avec les études, beaucoup de bacheliers, qui savent que l'ascenseur social fonctionne bien chez nous, qu'ils peuvent obtenir le grade de sous-officier rapidement. Cette évolution dans la typologie des recrues chez les parachutistes nous a obligés à revoir notre approche pédagogique».
Qui dit nouvelle compagnie, dit des locaux pour l'hébergement de ces soldats. La mairie de Carcassonne vous a fait des propositions. Comment voyez-vous les choses ?
«Vingt ans en arrière mon prédécesseur aurait été seul décisionnaire. Aujourd'hui Carcassonne c'est le 3e RPIMa, une base défense, un groupement base de défense, un service en infrastructures de défense. Ces modules sont tous parties prenantes dans la hausse des effectifs. Je ne vous cache pas que ma préférence va à la proximité parce que j'ai des impératifs de cohésion de par la nature de mon régiment. Je souhaite que la 5e compagnie soit logée le plus près des autres composantes structurelles. Ma priorité va à l'aménagement d'un bâtiment sur tout ou partie du terrain de sport derrière la stèle du général Bigeard. Nous avons deux autres pistes dans l'emprise de la caserne Iéna et sur la réserve foncière en zone technique de Romieu.
À quelle date le choix sera-t-il tranché ?
«J'espère le plus vite possible. J'ai une réunion demain (N.D.L.R. : cette interview a été réalisée lundi 12 octobre) avec des responsables de la base de défense de Lyon dont nous dépendons. Il faudra passer par la procédure des marchés publics et l'ouverture des appels d'offres. Nous sommes dans une phase importante de travaux avec aussi la mise aux normes du bâtiment principal du régiment, qui avait été retardée à cause des menaces qui planaient sur notre maintien à Carcassonne».
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/18/2200032-lt-col-journe-avais-pris-regiment-garantie-est-plus-vrai.html
Dans quel objectif militaire s'inscrit la création d'une cinquième compagnie au 3e RPIMa ?
«Vous n'êtes pas sans savoir que l'Armée de Terre a ouvert une vaste campagne de recrutement. C'est le premier point. Le renforcement de notre régiment veut répondre aux besoins ressentis après les derniers événements survenus en France comme à l'étranger : les opérations au Tchad et au Niger ; les attentats à Paris au mois de janvier. Sur l'intervention du chef d'État-Major, il a été démontré le besoin d'intensifier les vingt régiments d'infanterie français. L'actualité de ces derniers mois montre que se priver d'un outil opérationnel comme le «3» aurait été une erreur. J'avais pris le commandement d'un régiment sans garantie, ce n'est plus vrai».
Avez-vous des informations précises sur le format de cette nouvelle compagnie ?
«Nous aurons connaissance des formats nouvelle génération dans l'infanterie lors de notre journée nationale à la fin du mois de novembre. Je pense que le format sera arrêté à 175 hommes. Ceci signifie que la cinquième compagnie sera comparable aux quatre autres dans le régiment. Elle sera composée de trois sections de combat d'une quarantaine de soldats chacune, et d'une section d'appui comprenant le groupe mortier, le groupe tireurs d'élite et le groupe anti chars. Cette dernière sera plus longue à être formée vu la spécificité des métiers. Je peux déjà vous annoncer que la cérémonie de création de cette compagnie aura lieu le 1er juin 2016».
Vous parliez à l'instant que l'ouverture d'une campagne de recrutement. Les futurs engagés sont-ils au rendez-vous ?
«Ces campagnes se déroulent toujours de la même façon ou presque. Certains frappent à la porte parce qu'ils ont vu de la lumière. En juillet, nous accueillons des touristes ! En septembre, c'est du sérieux avec des gens sûrs de leur choix. Des garçons qui en ont terminé avec les études, beaucoup de bacheliers, qui savent que l'ascenseur social fonctionne bien chez nous, qu'ils peuvent obtenir le grade de sous-officier rapidement. Cette évolution dans la typologie des recrues chez les parachutistes nous a obligés à revoir notre approche pédagogique».
Qui dit nouvelle compagnie, dit des locaux pour l'hébergement de ces soldats. La mairie de Carcassonne vous a fait des propositions. Comment voyez-vous les choses ?
«Vingt ans en arrière mon prédécesseur aurait été seul décisionnaire. Aujourd'hui Carcassonne c'est le 3e RPIMa, une base défense, un groupement base de défense, un service en infrastructures de défense. Ces modules sont tous parties prenantes dans la hausse des effectifs. Je ne vous cache pas que ma préférence va à la proximité parce que j'ai des impératifs de cohésion de par la nature de mon régiment. Je souhaite que la 5e compagnie soit logée le plus près des autres composantes structurelles. Ma priorité va à l'aménagement d'un bâtiment sur tout ou partie du terrain de sport derrière la stèle du général Bigeard. Nous avons deux autres pistes dans l'emprise de la caserne Iéna et sur la réserve foncière en zone technique de Romieu.
À quelle date le choix sera-t-il tranché ?
«J'espère le plus vite possible. J'ai une réunion demain (N.D.L.R. : cette interview a été réalisée lundi 12 octobre) avec des responsables de la base de défense de Lyon dont nous dépendons. Il faudra passer par la procédure des marchés publics et l'ouverture des appels d'offres. Nous sommes dans une phase importante de travaux avec aussi la mise aux normes du bâtiment principal du régiment, qui avait été retardée à cause des menaces qui planaient sur notre maintien à Carcassonne».
http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/18/2200032-lt-col-journe-avais-pris-regiment-garantie-est-plus-vrai.html
samedi 17 octobre 2015
Plongée dans le quotidien des soldats du 21e RIMa au Mali
Revenus le mois dernier, après trois semaines de permission bien méritées, près de 250 soldats du 21e RIMa ont défilé ce jeudi entre Saint-Raphaël et Fréjus, à l’occasion de la dissolution de leur groupement. Après quatre mois passés au cœur de l'opération Balkhane, découvrez des images inédites de leur mission et de leur quotidien au Mali.
Le mistral soufflait fort, en ce jeudi ensoleillé. Comme un signe de la nature. Car c’est justement le Groupement tactique désert Ouest "Mistral" dont il était question. Au sein de l’opération Barkhane, ce groupement de près de 700 hommes – dont des légionnaires et environ 250 marsouins du 21e RIMa fréjusien – s’est officiellement dissolu, mettant fin à près de quatre mois d’intenses missions dans la fournaise malienne.
Et ce sont ces quatre mois de moments forts, au coeur de l'opération Barkhane située sur une zone immense, que ces soldats nous font partager. Retour en image sur leur quotidien et, surtout, sur les missions qu'ils ont accompli sur le terrain, à 2.500 kilomètres du Camp Lecocq.
Armées : le recrutement dopé par l'effet «Charlie»
Les attentats de janvier et la menace terroriste croissante ont occasionné en France un sursaut patriotique assez fort pour engendrer aujourd'hui une hausse sensible des candidats voulant s'engager dans l'armée de terre. Dans les bureaux de recrutement ou sur le site sengager.fr, les candidatures spontanées ont afflué. En 2014, ils étaient 120.000 à remplir le formulaire sur le site pour se mettre en contact avec un conseiller en recrutement. «Fin 2015, on sera à 170.000», indique le colonel Éric de Lapresle, chef du bureau marketing et communication de recrutement de l'armée de terre. «Les engagements effectifs ne sont pas plus faciles mais il est manifeste que l'intérêt pour l'armée et le recrutement a été porté par l'effet des attentats», commentent de nombreux gradés.
Dans ce foisonnement de candidats, les horizons sont variés. «Des diplômés comme des gens sans qualification», analyse à l'échelle nationale le colonel de Lapresle. Mais aussi de nombreux profils inattendus, «sortis des critères de recrutement», ajoute-t-il. C'est-à-dire au-delà de la limite d'âge requis, «des gens de trente ou quarante ans qui veulent s'engager pour donner un coup de main», rapporte-t-il. «Un phénomène nouveau, on n'avait jamais vu ça avant», confirme un autre militaire en région.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans Le Figaro du samedi 17 octobre et dès à présent en ligne dans l'Édition premium.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/16/01016-20151016ARTFIG00398-armees-le-recrutement-dope-par-l-effet-charlie.php
Dans ce foisonnement de candidats, les horizons sont variés. «Des diplômés comme des gens sans qualification», analyse à l'échelle nationale le colonel de Lapresle. Mais aussi de nombreux profils inattendus, «sortis des critères de recrutement», ajoute-t-il. C'est-à-dire au-delà de la limite d'âge requis, «des gens de trente ou quarante ans qui veulent s'engager pour donner un coup de main», rapporte-t-il. «Un phénomène nouveau, on n'avait jamais vu ça avant», confirme un autre militaire en région.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans Le Figaro du samedi 17 octobre et dès à présent en ligne dans l'Édition premium.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/16/01016-20151016ARTFIG00398-armees-le-recrutement-dope-par-l-effet-charlie.php
vendredi 16 octobre 2015
Le 3ème Régiment du Génie de Charleville à Paris pour l'opération "Sentinelle"
Ils sécurisent les abords des monuments mais aussi les établissements juifs ou encore les synagogues. Parmi les 7.000 hommes déployés sur le terrain, il y a les hommes du 3ème Régiment du Génie de Charleville-Mézières.
Leurs missions durent six semaines. Nous avons rencontrés certains d'entre eux en poste devant les accès de la plus vieille école juive de France dans le 19ème arrondissement de Paris.
Les soldats participent à la vie de l'établissement et des liens se créent entre eux et les élèves, parents et professeurs qui fréquentent le lieu. La mission Sentinelle est amenée à se pérenniser. Aucune date d'arrêt n'est prévue pour le moment.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/le-3eme-regiment-du-genie-de-charleville-paris-pour-l-operation-sentinelle-831323.html
Leurs missions durent six semaines. Nous avons rencontrés certains d'entre eux en poste devant les accès de la plus vieille école juive de France dans le 19ème arrondissement de Paris.
Les soldats participent à la vie de l'établissement et des liens se créent entre eux et les élèves, parents et professeurs qui fréquentent le lieu. La mission Sentinelle est amenée à se pérenniser. Aucune date d'arrêt n'est prévue pour le moment.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/le-3eme-regiment-du-genie-de-charleville-paris-pour-l-operation-sentinelle-831323.html
jeudi 15 octobre 2015
Trois militaires français blessés par une mine au Mali
Trois militaires des forces spéciales françaises déployées au Mali ont été blessés cette semaine par une mine, a révélé aujourd'hui le ministère français de la Défense.
"Trois membres des forces spéciales ont été blessés cette semaine", a déclaré lors d'un point presse le porte-parole du ministère, Pierre Bayle. "Ils ont sauté sur une mine dans le nord du Mali" mardi en fin d'après-midi, a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Gilles Jaron.
Le ministère s'est refusé à toute précision sur l'état de gravité des blessés et les circonstances précises dans lesquelles ils ont été touchés.
Quelque 3.500 soldats français sont déployés dans cinq pays de la bande sahélo-saharienne dans le cadre de l'opération antiterroriste Barkhane.
La situation sécuritaire au Mali, où l'armée française est intervenue en janvier 2013 pour repousser l'avancée des groupes islamistes armés, reste précaire malgré la signature d'un accord de paix entre le gouvernement et la rébellion.
Hors Barkhane et forces spéciales, la France compte encore une trentaine de soldats français déployés au Mali au sein de la mission de l'Onu, la Minusma et au sein de la mission de formation de l'Union européenne au Mali (EUTM).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/15/97001-20151015FILWWW00111-trois-militaires-francais-blesses-par-une-mine-au-mali.php
"Trois membres des forces spéciales ont été blessés cette semaine", a déclaré lors d'un point presse le porte-parole du ministère, Pierre Bayle. "Ils ont sauté sur une mine dans le nord du Mali" mardi en fin d'après-midi, a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Gilles Jaron.
Le ministère s'est refusé à toute précision sur l'état de gravité des blessés et les circonstances précises dans lesquelles ils ont été touchés.
Quelque 3.500 soldats français sont déployés dans cinq pays de la bande sahélo-saharienne dans le cadre de l'opération antiterroriste Barkhane.
La situation sécuritaire au Mali, où l'armée française est intervenue en janvier 2013 pour repousser l'avancée des groupes islamistes armés, reste précaire malgré la signature d'un accord de paix entre le gouvernement et la rébellion.
Hors Barkhane et forces spéciales, la France compte encore une trentaine de soldats français déployés au Mali au sein de la mission de l'Onu, la Minusma et au sein de la mission de formation de l'Union européenne au Mali (EUTM).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/15/97001-20151015FILWWW00111-trois-militaires-francais-blesses-par-une-mine-au-mali.php
mercredi 14 octobre 2015
mardi 13 octobre 2015
lundi 12 octobre 2015
dimanche 11 octobre 2015
samedi 10 octobre 2015
vendredi 9 octobre 2015
La France a frappé un camp d'entrainement de Daech cette nuit en Syrie
Un camp d 'entrainement de Daech a été frappé par des Rafale français cette nuit en Syrie a annoncé ce vendredi matin Jean-Yves Le Drian. "L'objectif a été atteint", indique le ministre de la Défense. C'est la deuxième frappe française en Syrie depuis le début des frappes françaises le 27 septembre dans ce pays.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé cette avancée réalisée par l'armée et par "des milliers de miliciens des Forces de défense nationale (FDN) entraînés par les Russes et le Hezbollah" sur la colline, située dans la province côtière de Lattaquié (ouest).
"Nous pensons que quatre des 26 missiles tirés mercredi par la Russie vers la Syrie sont vraisemblablement tombés en Iran", a indiqué un autre responsable à l'AFP.
"Tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible", a répliqué dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
Les derniers raids de l'aviation russe ont notamment détruit des stocks d'armes et des caches souterraines, a indiqué le ministère russe de la Défense. Ils ont également bombardé "onze secteurs où se trouvaient des camps d'entraînement de combattants de l'EI dans les provinces de Hama et de Raqa".
En outre, selon une source de sécurité sur le terrain, des combats ont opposé l'armée et les jihadistes de l'EI autour du champ gazier de Chaer, dans la province de Homs.
Plus au nord, dans la province d'Alep, au moins 12 personnes ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée à Hreitan, une région contrôlée par des groupes rebelles dont le Front al-Nosra, a indiqué l'OSDH, qui précise que l'EI est accusé de cette attaque.
http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/la-france-a-mene-des-frappes-aeriennes-contre-daech-cette-nuit-8667771.html
La France a mené cette nuit sa deuxième frappe aérienne en Syrie. Des Rafale français ont visé un camp d'entraînement de Daech situé près de Raqa dans le nord du pays.
C'est Jean-Yves Le Drian qui a annoncé cette nouvelle frappe. "L'objectif a été atteint", indique le ministre de la Défense qui a félicité les militaires français pour le succès annoncé de cette opération militaire.
D'autres frappes suivront
"Deux (avions) Rafale ont délivré des bombes sur un camp d'entraînement (de l'EI). Les objectifs ont été atteints", a déclaré M. le Drian à la radio française Europe 1, précisant que d'autres frappes suivraient.
C'est la deuxième fois que la France procède à des frappes aériennes en Syrie. Le 27 septembre dernier, l'armée française avait déjà visé un camp d'entraînement. Six avions, dont cinq Rafale, avaient été utilisés. "Nous frapperons chaque fois que notre sécurité sera en jeu", avait alors indiqué François Hollande tout en expliquant que "les populations civiles doivent être protégées." Pour l'Elysée, le conflit syrien nécessite "une réponse globale" et, "plus que jamais, l'urgence est à la mise en place d'une transition politique" avec tous les éléments du régime, Bachar al-Assad comme l'opposition modérée.
L'armée syrienne, elle, a avancé jeudi dans son offensive majeure lancée avec le soutien du Hezbollah libanais et de l'aviation de la Russie, dont l'engagement dans le conflit inquiète de plus en plus l'Otan. Les soldats syriens se sont emparés de la majeure partie d'une colline stratégique, Jib Ahmar, dans l'ouest de la Syrie, "avec l'aide du Hezbollah", a annoncé à l'AFP une source militaire.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé cette avancée réalisée par l'armée et par "des milliers de miliciens des Forces de défense nationale (FDN) entraînés par les Russes et le Hezbollah" sur la colline, située dans la province côtière de Lattaquié (ouest).
L'armée russe risque de subir des "pertes humaines" selon les Américains
Au neuvième jour de leurs frappes aériennes en Syrie, les Russes ont continué à intensifier leurs raids en bombardant 27 cibles dans les provinces de Raqa (nord), Homs et Hama (centre), selon l'armée. Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a déclaré s'attendre à ce que la Russie "commence à subir des pertes" humaines "dans les prochains jours".
Ashton Carter était à Bruxelles pour une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'Otan, dont le secrétaire général Jens Stoltenberg a qualifié d'"escalade inquiétante" l'engagement militaire russe.
L'Alliance, qui n'est pas directement impliquée dans le conflit syrien, a de nouveau exhorté Moscou à cesser de soutenir le régime du président Bachar al-Assad, et s'est dite prête à défendre chacun de ses membres, "y compris la Turquie", voisine de la Syrie. Ankara a récemment accusé la Russie d'avoir violé son espace aérien.
'Capacité de combat' diminuée
Ashton Carter était à Bruxelles pour une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'Otan, dont le secrétaire général Jens Stoltenberg a qualifié d'"escalade inquiétante" l'engagement militaire russe.
L'Alliance, qui n'est pas directement impliquée dans le conflit syrien, a de nouveau exhorté Moscou à cesser de soutenir le régime du président Bachar al-Assad, et s'est dite prête à défendre chacun de ses membres, "y compris la Turquie", voisine de la Syrie. Ankara a récemment accusé la Russie d'avoir violé son espace aérien.
'Capacité de combat' diminuée
Moscou avait annoncé mercredi que ses raids étaient "synchronisés avec les opérations terrestres" de l'armée syrienne, qui tente de reconquérir les territoires conquis ces derniers mois par les groupes rebelles et l'organisation Etat islamique (EI).
"L'armée a commencé une vaste offensive en vue d'écraser les groupes terroristes et libérer les régions et localités qui ont souffert du terrorisme", a annoncé jeudi le général syrien Ali Abdallah Ayoub.
"L'armée a commencé une vaste offensive en vue d'écraser les groupes terroristes et libérer les régions et localités qui ont souffert du terrorisme", a annoncé jeudi le général syrien Ali Abdallah Ayoub.
La colline de Jib Ahmar, située sur une chaîne montagneuse à l'intersection des provinces de Hama et de Lattaquié, est une position stratégique car elle domine la plaine de Sahl al-Ghab, dont une partie a été conquise récemment par une alliance de rebelles islamistes et du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
L'objectif de l'armée est de reprendre le terrain perdu dans cette plaine afin d'éviter que les insurgés ne coupent les liaisons entre les provinces de Hama et de Lattaquié.
L'armée a diffusé une vidéo intitulée "Début de l'opération militaire à Idleb et Hama", dans laquelle on la voit utiliser différents types d'armements. Une partie de ces équipements ont été fournis par la Russie, dont les bombardements ont commencé à "diminuer la capacité de combat (...) des groupes terroristes", a souligné le général Ayoub.
Missiles de croisière russe... en Iran ?
L'objectif de l'armée est de reprendre le terrain perdu dans cette plaine afin d'éviter que les insurgés ne coupent les liaisons entre les provinces de Hama et de Lattaquié.
L'armée a diffusé une vidéo intitulée "Début de l'opération militaire à Idleb et Hama", dans laquelle on la voit utiliser différents types d'armements. Une partie de ces équipements ont été fournis par la Russie, dont les bombardements ont commencé à "diminuer la capacité de combat (...) des groupes terroristes", a souligné le général Ayoub.
Missiles de croisière russe... en Iran ?
Depuis le début le 30 septembre de son intervention, la Russie a effectué des bombardements depuis des avions de combat et des croiseurs en mer Caspienne mais n'a pas engagé de troupes au sol.
Ashton Carter a déploré le fait que les Russes aient "tiré des missiles de croisière d'un navire depuis la mer Caspienne sans avertissement" et que certains de ces missiles se soient "approchés de quelques kilomètres d'un de nos drones".
La Russie a démenti jeudi que quatre des missiles de croisière qu'elle a tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne soient tombés en Iran, comme l'a affirmé un responsable américain, confirmant une information de CNN.
"Quatre missiles russes sont tombés hier en Iran", a déclaré à l'AFP un responsable américain.
La Russie a démenti jeudi que quatre des missiles de croisière qu'elle a tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne soient tombés en Iran, comme l'a affirmé un responsable américain, confirmant une information de CNN.
"Quatre missiles russes sont tombés hier en Iran", a déclaré à l'AFP un responsable américain.
"Nous pensons que quatre des 26 missiles tirés mercredi par la Russie vers la Syrie sont vraisemblablement tombés en Iran", a indiqué un autre responsable à l'AFP.
"Tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible", a répliqué dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
Les derniers raids de l'aviation russe ont notamment détruit des stocks d'armes et des caches souterraines, a indiqué le ministère russe de la Défense. Ils ont également bombardé "onze secteurs où se trouvaient des camps d'entraînement de combattants de l'EI dans les provinces de Hama et de Raqa".
En outre, selon une source de sécurité sur le terrain, des combats ont opposé l'armée et les jihadistes de l'EI autour du champ gazier de Chaer, dans la province de Homs.
Plus au nord, dans la province d'Alep, au moins 12 personnes ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée à Hreitan, une région contrôlée par des groupes rebelles dont le Front al-Nosra, a indiqué l'OSDH, qui précise que l'EI est accusé de cette attaque.
http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/la-france-a-mene-des-frappes-aeriennes-contre-daech-cette-nuit-8667771.html
jeudi 8 octobre 2015
mercredi 7 octobre 2015
Le 1° Spahis à l'honneur !
À Mougins (Alpes-Maritimes), dans la nuit du 3 au 4 octobre 2015, en pleine tempête, un trinôme Sentinelle du 1er régiment de spahis de Valence rentrant de patrouille de Cannes, a porté secours aux populations bloquées par les fortes intempéries.
Le brigadier-chef Christophe, chef du trinôme a fait placer ses deux véhicules de façon à éviter le sur-accident et laisser le soin au brigadier-chef Quentin d’organiser la régulation du trafic sur l’échangeur.
...
Le brigadier-chef Christophe, chef du trinôme a fait placer ses deux véhicules de façon à éviter le sur-accident et laisser le soin au brigadier-chef Quentin d’organiser la régulation du trafic sur l’échangeur.
...
Le brigadier-chef Christophe avec son pilote, le brigadier-chef Louis sont partis prêter assistance aux personnes qui étaient bloquées par les eaux sur la voie rapide D6185. Ils ont dégagé la voie en poussant quatre véhicules inondés afin de mettre à l’abri les personnes se trouvant à l’intérieur.
Enfin, après un signalement précis, ils sont allés prêter assistance à plus de 300 mètres de leur position initiale. Leur premier réflexe a été de vérifier un par un les véhicules pour s’assurer qu’aucune personne n’était prisonnière à l’intérieur.
Pendant leurs recherches, ils ont secouru une femme qui s’était réfugiée sur le toit de sa voiture ainsi qu’un homme et quatre enfants bloqués à l’arrière d’une BMW. Une fois toutes les personnes secourues, ils ont rejoint leur lieu de repli.
Par leur professionnalisme et leur réactivité, ces militaires ont fait honneur à leur unité et à l’armée de terre.
Enfin, après un signalement précis, ils sont allés prêter assistance à plus de 300 mètres de leur position initiale. Leur premier réflexe a été de vérifier un par un les véhicules pour s’assurer qu’aucune personne n’était prisonnière à l’intérieur.
Pendant leurs recherches, ils ont secouru une femme qui s’était réfugiée sur le toit de sa voiture ainsi qu’un homme et quatre enfants bloqués à l’arrière d’une BMW. Une fois toutes les personnes secourues, ils ont rejoint leur lieu de repli.
Par leur professionnalisme et leur réactivité, ces militaires ont fait honneur à leur unité et à l’armée de terre.
mardi 6 octobre 2015
Le commandant Bozon nommé chef d’escadron des PGHM de Haute-Savoie
«Comptez sur moi pour apporter mon expérience, mon vécu et ma disponibilité», affirmait le commandant Stéphane Bozon, ce matin à Chamonix, aux femmes et aux hommes du PGHM de la Haute-Savoie, dont il est le chef d’escadron.
C’est un homme d’expérience, par ailleurs guide de haute montagne, moniteur de ski… et Chamoniard de naissance, que le PGHM accueillait officiellement, en présence du préfet Georges-François Leclerc et du commandant du groupement départemental de la gendarmerie, le colonel Frédéric Labrunye.
Lors de cette prise de commandement, le préfet rappelait à tous les acteurs du secours en montagne du département (gendarmes, pompiers, CRS et guides) qu’il considère comme autant de héros qu’il ne fallait pas qu’ils oublient d’écouter « le Jiminy Cricket qui vous invite à la prudence lors de vos actions de secours ».
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/10/06/le-commandant-bozon-nomme-chef-d-escadron-des-pghm-de-haute-savoie
C’est un homme d’expérience, par ailleurs guide de haute montagne, moniteur de ski… et Chamoniard de naissance, que le PGHM accueillait officiellement, en présence du préfet Georges-François Leclerc et du commandant du groupement départemental de la gendarmerie, le colonel Frédéric Labrunye.
Lors de cette prise de commandement, le préfet rappelait à tous les acteurs du secours en montagne du département (gendarmes, pompiers, CRS et guides) qu’il considère comme autant de héros qu’il ne fallait pas qu’ils oublient d’écouter « le Jiminy Cricket qui vous invite à la prudence lors de vos actions de secours ».
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/10/06/le-commandant-bozon-nomme-chef-d-escadron-des-pghm-de-haute-savoie
jeux mondiaux militaires d'été
(#JMMECorée2015).
L'équipe de 163 militaires français valides et blessés a déjà remporté des médailles émoticône grin
Voici un récapitulatif des résultats au 5 octobre :L'équipe de 163 militaires français valides et blessés a déjà remporté des médailles émoticône grin
ATHLETISME
- Le caporal-chef Benjamin ATGIE, affecté au 132e BCAT de Suippes a remporté la médaille de Bronze en athlétisme au 100m dans la catégorie militaires blessés Classe A.
- Le sergent-chef Philippe ROBERT, affecté au CNSD de Fontainebleau a remporté la médaille d’Argent en athlétisme au 100m dans la catégorie militaires blessés Classe B.
- Le soldat Alain AKAKPO, affecté au CSINI de paris a remporté la médaille d’Or en athlétisme au 100m dans la catégorie militaires blessés Classe C.
JUDO
- Le gendarme adjoint volontaire Marine LHENRY, affectée à la Compagnie de Metz a remporté la médaille de Bronze en judo dans la catégorie dans la catégorie moins de 48 kg.
- Le sergent-chef Morgane LOHEZIC, affectée au 1er RTP de Cugnaux a remporté la médaille d’Argent en judo dans la catégorie moins de 52 kg.
- Le gendarme adjoint volontaire Ludovic CAVALERA, affecté au CRGD 77 a emporté la médaille de Bronze en judo dans la catégorie de moins de 73 kg.
ESCRIME
- Le gendarme adjoint volontaire Daniel JERENT, affecté au CNSD de Fontainebleau a remporté la médaille d’Argent à l’épée.
Au 5 octobre, la délégation française totalise donc 7 médailles, 1 Or, 3 Argent, 3 Bronze
Merci à tous pour votre soutien. Suivez notre envoyé spécial Jocelyn Truchet sur notre compte Twitter @armeedeterre avec le hahstag #JMMECorée2015 émoticône wink#Ensemblepourlavictoire #armeedechampions
lundi 5 octobre 2015
dimanche 4 octobre 2015
samedi 3 octobre 2015
vendredi 2 octobre 2015
jeudi 1 octobre 2015
Palme d'or du courage pour trois gendarmes du PSIG de Narbonne
Les trois militaires avaient rattrapé un homme de 63 ans qui avait basculé dans le vide.
Le 21 juillet 2014, les trois gendarmes de l'unité du PSIG étaient en route pour prendre leur poste à la caserne Montmorency à Narbonne. En arrivant à hauteur d'une résidence médicalisée pour personnes âgées sur l'avenue du Général-Leclerc, "alors qu'ils n'étaient pas en service et hors de leur zone de compétence, ils ont aperçu une personne âgée qui tentait de mettre fin à ses jours en se défenestrant. Basculant dans le vide, elle a pu être rattrapée et sa chute amortie par les trois gendarmes", a expliqué Patrick François, conseiller départemental de Narbonne lors de la cérémonie.
Les trois gendarmes, pour cet acte, ont reçu la plus haute distinction, jeudi dernier : la palme d'or de la médaille d'encouragement et du courage. Le gendarme Julien Humbert, le maréchal des Logis Chef Damien Farges et le brigadier Thomas Trouvé ont reçu les distinctions. Le capitaine Christine Dubois, commandant en second de la compagnie de Narbonne, était également présente. Dans l'enceinte du conseil général où se déroulait cette remise, Patrick François conseiller départemental de Narbonne a souligné que "cette distinction est toujours un événement en soi car les actions qu'elle récompense ne sont pas ordinaires". Raison pour laquelle le conseiller départemental a parrainé les trois gendarmes afin de faire aboutir cette démarche.
De son côté, Francis Carette, président de la Société d'encouragement au bien a présenté, devant les autorités militaires et civiles présentes, les trois gendarmes du PSIG qu'il allait décorer. C'est Marie-Hélène Fabre, députée de l'Aude, qui a souligné l'importance de cet acte dans une société marquée par son individualisme.
http://www.lindependant.fr/2015/10/01/palme-d-or-du-courage-pour-trois-gendarmes,2091677.php
Le 21 juillet 2014, les trois gendarmes de l'unité du PSIG étaient en route pour prendre leur poste à la caserne Montmorency à Narbonne. En arrivant à hauteur d'une résidence médicalisée pour personnes âgées sur l'avenue du Général-Leclerc, "alors qu'ils n'étaient pas en service et hors de leur zone de compétence, ils ont aperçu une personne âgée qui tentait de mettre fin à ses jours en se défenestrant. Basculant dans le vide, elle a pu être rattrapée et sa chute amortie par les trois gendarmes", a expliqué Patrick François, conseiller départemental de Narbonne lors de la cérémonie.
Les trois gendarmes, pour cet acte, ont reçu la plus haute distinction, jeudi dernier : la palme d'or de la médaille d'encouragement et du courage. Le gendarme Julien Humbert, le maréchal des Logis Chef Damien Farges et le brigadier Thomas Trouvé ont reçu les distinctions. Le capitaine Christine Dubois, commandant en second de la compagnie de Narbonne, était également présente. Dans l'enceinte du conseil général où se déroulait cette remise, Patrick François conseiller départemental de Narbonne a souligné que "cette distinction est toujours un événement en soi car les actions qu'elle récompense ne sont pas ordinaires". Raison pour laquelle le conseiller départemental a parrainé les trois gendarmes afin de faire aboutir cette démarche.
De son côté, Francis Carette, président de la Société d'encouragement au bien a présenté, devant les autorités militaires et civiles présentes, les trois gendarmes du PSIG qu'il allait décorer. C'est Marie-Hélène Fabre, députée de l'Aude, qui a souligné l'importance de cet acte dans une société marquée par son individualisme.
http://www.lindependant.fr/2015/10/01/palme-d-or-du-courage-pour-trois-gendarmes,2091677.php