L'arrivée de la Légion agite le Sud-Aveyron

L'arrivée programmée en 2016 de la 13e demi-brigade de Légion étrangère ( 13e DBLE) au camp militaire du Larzac agite le Sud-Aveyron. Enthousiasme des élus et des commerçants face aux potentielles retombées économiques; méfiance voire hostilité chez une partie de la population.
Quarante ans après la lutte historique contre l'extension du camp militaire du Larzac, une nouvelle bataille va-t-elle s'ouvrir sur le vaste plateau sud-aveyronnais ? On n'en est certes pas encore là, mais la requalification du centre d'entrainement au tir interarmées (Ceito) annoncée le 31 juillet dernier par le ministère de la Défense suscite de nombreuses réactions bien tranchées, à la fois d'enthousiasme et d'hostilité.
Dans le cadre de la refonte de la carte militaire, le camp du Larzac va, en effet, «être densifié», selon l'expression du ministère de la Défense.

Transfert de la Légion

Le document de 16 pages rendu public le 31 juillet sur les principales mesures de restructurations des armées qui seront mise en œuvre en 2016 indique que «la 13e demi-brigade de la Légion étrangère actuellement stationnée aux Emirats arabes unis sera transférée sur le camp du Larzac et sera renforcée.»
Cette unité, longtemps en place à Djibouti, actuellement basée à Abou Dhabi, a été créée le 27 février 1940 et a compté dans ses rangs l'ancien Premier ministre Pierre Messmer et surtout le général Jacques Pâris de Bollardière, celui-là même qui deviendra plus tard une figure de la non-violence et rejoindra... les militants et paysans opposés à l'extension du camp du Larzac dans les annés 70. Curieux pied de nez de l'histoire...

Un appel à François Hollande

Loin de ces considérations historiques, les élus et les commerçants des villages environnant le camp militaire se réjouissent majoritairement de l'arrivée des quelque 1 200 légionnnaireset de leur famille d'ici 2018. L'union sacrée des élus a même été de mise dans un Sud- Aveyron où l'on n'aime rien tant que les joutes politiques. Ainsi le sénateur Les RépublicainsAlain Marc et le maire socialiste de Saint-Affrique Alain Fauconnier défendent de concert le transfert de la Légion sur le Larzac pour remplacer un Ceito dont les effectifs allaient en diminuant. Les retombées financières pourraient atteindre 2 M€ supplémentaires. Des recettes de nature à financer plusiers projets comme un éventuel collège à La Cavalerie, le bourg le plus proche du camp.
Mais l'arrivée de la Légion ne fait pas que des heureux, à commencer par les figures historiques du Larzac qui se sont battues pour limiter la présence militaire sur le plateau et rêver de voir fermer le Ceito. Henri Celié, Christian Burguiere, Marisette Tarlier et 67 autres «paysans et citoyens ont interpellé le 4 août François Hollande. Estimant que «l'Etat rompt le contrat moral établi par François Mitterrand en 1981», ils demandent au chef de l'Etat «d'annuler» la décision. En attendant, les opposants au transfert de la Légion battent le rappel des troupes. Ce soir, comme il y a quatre décennies, ils se réunissent pour organiser la résistance. Gardarem lo Larzac version 2015.
 

Les gendarmes de Chamonix en deuil après le décès d'une des leurs en montagne

C'est au pied d'une flèche de granite baptisée la Vierge, en rive droite du glacier du Milieu, que le corps sans vie d'une alpiniste a été retrouvé, ce vendredi 28 août. La victime était gendarme à la Brigade de Chamonix
C'est vers 13h50 que l'alerte a été donnée. L'alpiniste, âgée d'une quarantaine d'années, venait de chuter de 25 mètres, entre le glacier du Milieu et l'Aiguille d'Argentière. Visiblement, elle a été tuée sur le coup. Ce sont des hommes du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne qui sont venus la récupérer, et n'ont rien pu faire.

Cette gendarme, entrée dans l'armée tardivement, depuis 7-8 ans, avait profité d'une journée de repos pour tenter une ascension avec un ami civil. C'est alors qu'elle redescendait en rappel que la chute a eu lieu, dans la dernière ligne droite. La victime était loin d'être une novice, tout comme son compagnon de cordée. Une enquête a été ouverte par le PGHM.

La mauvaise nouvelle a plongé la brigade de gendarmerie dans la tristesse, alors que la fête bat son plein dans la ville à l'occasion de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Il n'y a dans cette caserne qu'une vingtaine de militaires qui se connaissent particulièrement bien. La femme décédée était arrivée à Chamonix il y a deux ans, poussée par son amour pour la montagne.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/haute-savoie/chamonix/les-gendarmes-de-chamonix-en-deuil-apres-le-deces-d-une-des-leurs-en-montagne-795337.html

Un soldat français tué dans un tir accidentel jeudi au Mali

hebergement d'image
Un soldat français est décédé dans l'enceinte du camp de la force Barkhane, au Mali, selon le ministère de la Défense. Baptiste Truffaux, 23 ans, a été tué par «un tir accidentel déclenché par un soldat français».

Originaire d'Angers, il s'était engagé dans l'armée il y a deux ans.

«Après avoir reçu les premiers soins sur le lieu de l’accident, il a immédiatement été transporté vers l’antenne chirurgicale de l’emprise militaire française de GAO, il y est décédé des suites de ses blessures», indique encore le ministère.

http://www.lefigaro.fr/

Le Drian en Malaisie la semaine prochaine

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian se rendra lundi et mardi en visite officielle en Malaisie, dans le cadre d'une «coopération militaire significative», a annoncé ce jeudi le ministère de la Défense.

M. Le Drian s'y entretiendra avec le premier ministre, Najib Razak, et avec son homologue Hishammuddin Hussein, puis visitera mardi la base aérienne de Subang où est basé le premier avion de transport militaire A400M malaisien, précise le ministère.

«La Malaisie constitue un partenaire stratégique de tout premier plan en Asie du Sud-Est, en raison d'une coopération militaire significative adossée à d'importants contrats d'armement», ajoute le ministère.

Le précédent voyage en Malaisie du ministre français de la Défense, qui a un rôle majeur dans la négociation de contrats d'armements internationaux, avait eu lieu en novembre 2014

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/27/97001-20150827FILWWW00223-le-drian-en-malaisie-la-semaine-prochaine.php

mercredi 26 août 2015

Le gendarme tué dans la fusillade à Roye avait 44 ans et était père de deux enfants

hebergement d'image Grièvement blessé, le gendarme Laurent Pruvot, 44 ans et père de deux enfants, est décédé peu après des suites de ses blessures. Il était affecté au peloton autoroutier de Roye, la bourgade du drame, comptant 6.200 habitants.

Le gendarme, victime de la fusillade à Roye, était originaire de la Somme.
Agé de 44 ans, le gendarme Pruvot était affecté au peloton autoroutier de Roye (Somme) depuis 2001. Entré dans la gendarmerie en 1994, il avait servi d'abord dans la mobile, à Maisons-Alfort. Vivant en couple, Laurent Pruvot était père de deux garçons de 14 et 19 ans.

Face à ce drame c'est toute la famille de la gendarmerie qui est mobilisée pour rendre hommage à l'un des leurs. De nombreux messages sur les réseaux sociaux en témoignent.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/faits-divers?r=picardie

Drapeau en berne pour notre camarade Laurent PRUVOT

Drapeau en berne pour notre camarade.
Le 25 août 2015, vers 16h15, à ROYE, alors qu'il intervenait pour interpeller un individu suspecté d'être l'auteur de plusieurs coups de feu, le gendarme Laurent PRUVOT, du peloton d'autoroute de ROYE (80), est grièvement blessé par balles.
Il décède quelques heures plus tard de ses blessures.
...
Le gendarme Laurent PRUVOT était père de deux enfants.
Le général d'armée Denis FAVIER, directeur général de la gendarmerie nationale, arrivé sur place à Roye, apporte son plus profond soutien à la famille du militaire décédé, à ses proches ainsi qu'aux personnels de son unité.
Toutes nos pensées vont vers la famille de notre frère d'arme, de son coéquipier également blessé lors de cette intervention ainsi que celles des autres victimes.

La base aérienne de Cazaux prend de l'ampleur


De nouveaux pilotes à Cazaux, en Gironde. C'est officiel, la 8ème escadre de chasse est créée à la base aérienne 120. L'Etat entend repositionner les unités de l'armée de l'Air en France.

mardi 25 août 2015

Sud-Aveyron : les opposants à l'arrivée de la Légion se rassemblent sur le Larzac

U ne centaine d'habitants, du Larzac, du Millavois et même du Lodévois se sont réunis mardi dernier, sur le site symbolique de la Jasse, pour commenter la décision ministérielle du 31 juillet, qui officialise l'expansion des effectifs militaires du camp du Larzac avec l'arrivée en 2016 de la 13e Demi brigade de la Légion étrangère (DBLE).
La mayonnaise va-t-elle prendre ? En l'état, il est encore trop tôt pour le dire. Mais, depuis fin juillet et l'annonce de l'arrivée des nouveaux effectifs de la 13e DBLE sur le camp militaire de La Cavalerie, un léger vent de contestation souffle sur le plateau et se répand jusque sur la toile, à l'image de la pétition “Non au camp légionnaire du Larzac”, disponible sur le site cyberacteurs.org et signée à ce jour par plus de 2 000 personnes.
Gardarix Lo Larzac
Ainsi, et dans la continuité de la lettre adressée début août au président de la République pour faire "annuler cette décision", une réunion rassemblant des opposants de tous bords s'est à nouveau tenue mardi soir, dans les locaux de la Jasse du Larzac.
Venues du Millavois, pour beaucoup, du plateau et des vallées environnantes, mais aussi du Lodévois, les 105 personnes présentes ont échangé leurs arguments respectifs et débattu sur les nombreux aspects de ce dossier, à travers le prisme du contexte local (impacts sur l'économie, l'avenir civil du Larzac, etc.) et de l'actualité nationale (déploiement de l'armée sur le territoire national dans le cadre du plan Vigipirate renforcé).

Trois commissions et une position à adopter

En outre, de nombreuses voix se sont élevées durant cette soirée pour dénoncer "le mépris de la démocratie" par les élus, lesquels, travaillant en “catimini” avec l'État sur ce dossier, n'ont pas pris la peine de consulter en amont les habitants.
Dans les prochains jours, un communiqué signé collectivement viendra clarifier la position que souhaite adopter ce mouvement naissant et encore minoritaire au sein de l'opinion publique locale. On sait, en revanche, qu'un collectif a été créé et que la naissance de trois commissions de travail ("actions", "communication", "avenir civil du Larzac") a été validée à l'issue de cette assemblée.
La prochaine est d'ailleurs prévue le 31 août, à 20 h 30, à la salle de la Menuiserie, à Millau. Il s'agira pour les participants de "préparer la rentrée de septembre"...

http://www.midilibre.fr/2015/08/24/legion-les-opposants-rassembles-a-la-jasse,1205162.php

Nouméa: un gendarme blessé par balle

Un gendarme a été blessé par balle lors d'une intervention sur un feu qui s'était déclaré à proximité du quartier de la tribu de Saint-Louis, dans la banlieue de Nouméa, a annoncé aujourd'hui la procureure de la République. Les forces de l'ordre sont intervenues hier vers 21H30 pour éteindre un début d'incendie en bordure de route dans la commune du Mont-Dore, à proximité de la tribu de Saint-Louis.

«Un coup de feu a été tiré directement en direction du véhicule. La balle l'a traversé et un gendarme a été blessé», a expliqué la procureure de la République Claire Lanet sur les ondes d'une radio locale. Le militaire a été transféré à l'hôpital Gaston Bourret, mais «son pronostic vital n'est pas engagé», a-t-elle précisé. La procureure a qualifié ces faits d'«inacceptables» et annoncé qu'une procédure judiciaire avait été ouverte. La situation est tendue en Nouvelle-Calédonie en raison du conflit qui oppose, depuis 13 jours, les rouleurs (camionneurs) et les mineurs indépendants au gouvernement à propos de l'exportation de minerai de nickel en Chine.

Tout au long de la journée, des barrages filtrants ont sporadiquement perturbé la circulation en divers points de Nouméa et dans les communes de la Grande Terre. Les entrées principales du Mont Dore ont été particulièrement touchées par ces actions

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/18/97001-20150818FILWWW00065-noumea-un-gendarme-blesse-par-balle.php

lundi 17 août 2015

Dans la peau d'un maréchal des logis au 501e RCC de Mourmelon-le-Grand

hebergement d'image
Recruté en 2012 en tant que sous-officier direct dans le combat des blindés, le maréchal des logis Jean-Antoine était auparavant ingénieur dans les télécommunications. Après un Master 1 en télécommunications et réseaux, il a travaillé dans une grande Start-up.
« Pour des raisons personnelles d’engagement pour la France et le besoin d’un métier atypique et actif, je me suis engagé en tant que sous-officier dans l’armée de Terre. J’ai voulu rejoindre la mêlée et plus particulièrement la cavalerie car je la considère comme l’arme la plus technique. Si j’ai choisi la catégorie des sous-officiers, c’est parce que je voulais faire mon expérience en tant « qu’intermédiaire » entre le commandement et les militaires du rang, faire la jonction entre l’organe décisionnel et l’organe exécutif », révèle le maréchal des logis Jean-Antoine. Avant d’ajouter, « je tire de cette expérience, beaucoup de rigueur, beaucoup de connaissances de moi-même, on nous apprend à aller toujours plus loin, à être rigoureux parce que notre métier ne peut souffrir d’une imperfection. Et sur le rapport humain, c’est très enrichissant car on rencontre beaucoup de profils différents, des personnes qui viennent de tous les horizons, de tous les milieux, avec un brassage des niveaux d’études ».
Au 501 e  régiment de chars de combat, les militaires découvrent l’esprit Leclerc, celui de cohésion, de rigueur, de dépassement de soi, d’audace etc.
Etre militaire, c’est être polyvalent car l’institution offre bon nombre de formations de qualité. « Outre le fait d’être spécialiste dans notre domaine de compétence, on est aussi secouriste, technicien, mécanicien etc., autant de domaines divers qui s’offrent à nos connaissances », précise le maréchal des logis Jean-Antoine.
« Je tire de ces expériences professionnelles antérieures et actuelles que le rapport humain est plus prononcé dans l’armée car on passe énormément de temps avec nos camarades. On connait beaucoup plus les aspects personnels de nos collègues-camarades, on est obligé d’en tenir compte dans notre gestion de l’humain pour éviter les problèmes sur un théâtre d’opérations. De plus, nous n’avons pas des horaires de travail précis comme dans le milieu civil, on ne peut parfois pas retrouver notre foyer chaque soir. Dans l’armée, vie professionnelle et privée sont liées ! »
Les familles, avant un départ en opération extérieure d’un membre de la famille, viennent au régiment pour être informées, encadrées et accompagnées et ce jusqu’au retour du proche. Outre les départs en mission, les familles sont conviées aux diverses activités cohésion organisées tout au long de l’année au 501 e  régiment de chars de combat.

http://www.lunion.com/node/529676

Mise en condition avant projection pour le 31e RG

Fin juillet 2015, la 3e compagnie du 31e régiment du génie (RG) a effectué deux semaines de mise en condition avant projection (MCP) pour préparer son départ en Martinique en septembre prochain.
Au programme de cette formation, mise en application des savoir-faire, entraînement au combat et cohésion. Les sapeurs ont enchaîné, à un rythme soutenu, les activités d’aguerrissement, l’entraînement au tir, les parcours nautiques et les séances de techniques d’intervention opérationnelle rapprochée. Ces deux semaines de préparation se sont terminées par un exercice de vérification avant projection dans les gorges de l’Aveyron.
La 3e compagnie sera projetée au sein du Détachement Terre Antilles/ 33e régiment d’infanterie de marine (DTA/33e RIMa) pour une durée de 4 mois. Le DTA/33e RIMa fait partie des forces armées aux Antilles (FAA). Les FAA ont pour mission de protéger le territoire national, d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France, de soutenir l’action de l’État en Martinique et de participer à la lutte contre le narcotrafic.

Mourmelon-le-Grand, une vingtaine de jeunes engagés volontaires rejoignent le 501e régiment de chars de combat

Après une semaine passée avec le 4 e  escadron du 501 e  RCC pour effectuer leur circuit d’intégration, découvrir la discipline militaire, l’ordre serré – qui permet aux soldats de manœuvrer ensemble lors des prises d’armes – et clôturer ce court séjour par une activité cohésion entre l’encadrement et les jeunes engagés volontaires au Fort de la Pompelle, haut lieu de la Première Guerre mondiale, les engagés volontaires ont rejoint Valdahon le 11 août pour une durée de trois mois durant lesquels ils effectueront leur formation générale initiale (FGI). Tactique, combat, connaissances techniques, etc. sont autant de matières qui seront enseignées au centre de formation initiale militaire (CFIM). Ils y effectueront la marche pour recevoir l’insigne de la brigade, une autre marche pour se voir autoriser le port du béret noir caractéristique des chars de combat. Ce seront les temps forts de leur formation, des souvenirs qui sont restés gravés dans la mémoire de leurs prédécesseurs. À l’issue, ces jeunes militaires rejoindront le 501 e  RCC en qualité d’opérateur tourelle, pilote engin blindé ou de missilier.
«  Les cadres et gradés du 4   e   escadron vont les encadrer trois mois au CFIM. Ces jeunes participeront ensuite à un stage dans leur spécialité au 501   e   RCC pendant deux mois, que nous encadrons aussi  », nous explique le maréchal des logis Jean-Antoine du 4 e  escadron, membre de l’encadrement.
Avant de rejoindre le CFIM, les jeunes engagés volontaires ont été fascinés par la visite de la salle tradition, dite salle d’honneur, conduite par le BCH Laurent. «  Cette visite leur a permis de faire un lien avec leur engagement et le passé du régiment. Pour beaucoup, du fait de leur jeune âge, ce sont des périodes du passé qu’ils connaissent peu. Ils ont été marqués par l’histoire du régiment très récente et très riche, et ont d’autant plus plaisir à servir au 501  », souligne le maréchal des logis Jean-Antoine du 4 e  escadron.

http://www.lunion.com/node/528150

Cet été, l'armée recrute à la plage

Quand il s'agit de recruter, la Grande Muette devient soudainement très bavarde. Il y a quelques jours, les quatre composantes de l'armée française (terre, air, marine et gendarmerie) ont installé leurs stands à Fort-Mahon (Somme).
Les camionnettes modernes des militaires se sont établies en cercle entre la plage et l'avenue principale de la station balnéaire picarde : un point de passage stratégique des vacanciers. Objectif : informer les passants de la grande campagne de recrutement en cours pour les besoins de l'opération Sentinelle lancée après les attentats de janvier ( voir ci-dessous). Mais si l'armée a massivement besoin de nouveaux bras, pas question de lancer rapidement les recrues dans le grand bain : « En comptant les tests, les entretiens, la formation, il faut au moins huit mois pour qu'un candidat devienne un soldat opérationnel. On ne peut pas négliger cette phase », assure l'adjudant Freddy Boulanger, en chemisette kaki, devant son stand.

Malgré un emplacement stratégique, les vacanciers sont rares à s'arrêter devant les militaires en fin de matinée. Ce qui n'inquiète pas le capitaine David Schmidt, uniforme blanc immaculé et grand sourire : « Le temps fort, c'est plutôt en milieu et en fin d'après-midi, quand les gens rentrent de la plage. A cette heure-ci, c'est priorité baignade », assure le recruteur de l'armée de l'air.

Les affiches de chars et d'avions attirent l'œil

L'après-midi est effectivement plus prolifique. Parmi les vacanciers qui s'arrêtent devant les stands, beaucoup de familles, souvent entraînées par leurs enfants. Les vidéos promotionnelles, les affiches d'avions ou de chars d'assaut et les recruteurs en uniforme attirent l'oeil. « Oh, regarde maman, des soldats », lance un petit garçon, tirant toute sa famille vers les militaires. Certaines personnes âgées prennent aussi plaisir à flâner entre les camionnettes, racontant fièrement leurs souvenirs militaires à qui veut bien entendre. Des jeunes enfants, des mères de famille, des retraités... Pas vraiment le profil des recrues espérées. « Dans la plupart des cas, on ne rencontre pas directement les candidats. Ce sont souvent des parents ou des grands-parents qui viennent se renseigner. Le bouche-à-oreille fera le reste », rassure le capitaine Schmidt. Le titre des prospectus distribués est d'ailleurs adapté : « Guide du candidat et de ses proches »...

Véronique est venue se renseigner pour son fils, Rodrigue, qui voudrait s'engager après son bac : « Je ne savais pas que l'armée organisait quelque chose aujourd'hui. C'est une bonne surprise, j'ai pu récupérer des infos. » Plus loin, Marine, 17 ans, est passée se renseigner pour intégrer l'école de la marine nationale. Une longue discussion avec un recruteur, des conseils, mais au final, rien de vraiment concret : « On m'a juste redirigée vers un site Internet », glisse-t-elle, un peu déçue, avant de rejoindre la plage. Parfois, cela mord vraiment. Barbe fournie et lunettes de soleil, Goulven Droumaguet, recruteur de la marine, raconte fièrement : « L'été dernier, au même endroit, le cuistot du restaurant d'en face est venu discuter avec nous. Aujourd'hui, il est sous-marinier ! »
http://www.leparisien.fr/

Les soldats varois dans la fournaise malienne

En janvier 2013, pour stopper l’avancée des différents groupes islamistes qui foncent sur Bamako, après avoir pris le contrôle du Nord Mali, la France décide d’intervenir militairement. C’est le début de l’opération Serval. C’est un succès.
Défaits au Mali, où ils restent néanmoins actifs, les groupes armés terroristes, très mobiles, refusant l’affrontement direct avec des militaires français bien mieux entraînés et équipés, n’abandonnent pas pour autant la partie. Au Tchad, au Niger, au Burkina Faso, et jusqu’en Mauritanie, ils tentent de déstabiliser la bande sahélo-saharienne.
>>RELIRE.
À l’été 2014, l’opération Barkhane remplace alors Serval. Trois mille soldats français y sont déployés sur un territoire grand comme l’Europe!
La mission de cette force française: aider les forces armées des pays menacés par cette gangrène et traquer les groupes armés terroristes où qu’ils se cachent. Une opération de longue haleine face à un ennemi fuyant, reconnaissent des officiers de l’armée française au Mali.
Au Mali, à Gao, voire encore plus au nord, tout près de la frontière avec l’Algérie, dans cette mer de sable qu’est le désert, nous sommes allés rencontrer les soldats varois engagés dans l’opération Barkhane.
Ceux du 21e RIMa de Fréjus, mais aussi les artilleurs du 3e RAMa de Canjuers et du 54e RA d’Hyères.
VOIR LES PHOTOS SUR CE LIEN .... http://www.nicematin.com/derniere-minute/photos-les-soldats-varois-dans-la-fournaise-malienne.2306020.html

Exposition Tom Morel, figure de la Résistance

A l’occasion du centenaire de sa naissance, la mairie du 2e arrondissement de Lyon propose, jusqu’au 14 septembre 2015, une exposition sur le lieutenant Tom Morel, figure de la Résistance et natif de l’arrondissement
Cette exposition retrace le parcours du lieutenant Morel, de son enfance lyonnaise à son engagement de résistant sur le plateau des Glières, en passant par sa vie de famille et sa vie militaire.
Chef reconnu et respecté au sein de la section d’éclaireurs skieurs du 27e bataillon de chasseurs alpins (BCA), le lieutenant Tom Morel passe dans la clandestinité après l’invasion de la zone sud par les Allemands en novembre 1942. Ses talents de chef et de meneur d’hommes lui permettent d’organiser l’Armée Secrète en Haute-Savoie, autour du plateau des Glières afin de combattre l’ennemi nazi jusqu’à sa mort le 10 mars 1944.
Cette exposition a été inaugurée le jeudi 30 juillet 2015 par M. Francis Royer, conseiller municipal de la mairie du 2e arrondissement, le lieutenant-colonel Morel, petit-fils du Lieutenant Morel, M. Jacques Labeye, président régional de Fédération nationale amicale chasseur et le capitaine Marc Antoine, commandant la compagnie Glière du 27e BCA d’Annecy. Un exposition hommage visible sur les grilles de la mairie (2 rue d’Enghien) jusqu’au 14 septembre 2015.

vendredi 7 août 2015

Barkhane: Quand le bataillon logistique défie la saison des pluies au Mali

En atteignant la plateforme désert relais (PfDR) de Kidal le 29 juillet 2015 au soir après 4 jours de piste, les hommes du capitaine Arnaud ont réalisé un véritable exploit logistique.
Initialement partis le 24 juillet 2015 afin de ravitailler en carburant le détachement de Kidal, les véhicules du BATLOG Charente ont été immobilisés peu après leur départ au Nord de Gao. Les sables gorgés d’eau et des lacs naturels formés à la suite de pluies diluviennes, bloquaient en effet toute progression. Le convoi a alors été contraint de faire marche arrière et de regagner la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao le 25 juillet.
Au matin du 27 juillet 2015, le convoi a repris la piste mais s’est retrouvé de nouveau forcé de s’arrêter, car les véhicules ne parvenaient pas à s’extraire de la boue. Alors que se posait la question d’annuler la mission, le capitaine Arnaud, à la tête du convoi, a fait le pari d’un nouvel itinéraire. Malgré les difficultés liées au terrain et à la météo, le convoi logistique est ainsi parvenu à se frayer un chemin. Un à un, les véhicules ont été tirés par le treuil des camions lourds de dépannage (CLD). Après deux jours supplémentaires de progression éprouvante pour les hommes comme les véhicules, le convoi a atteint Kidal le 29 juillet 2015 en milieu d’après-midi, délivrant 124 mètres cubes de carburant sur le site. Ce ravitaillement va ainsi permettre aux soldats qui y sont basés de maintenir leur haut tempo opérationnel auprès des forces partenaires, pendant plus de 40 jours.
L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/barkhane-quand-le-bataillon-logistique-defie-la-saison-des-pluies-au-mali

11e RAMa : Premiers tirs CAESAR au Royaume-Uni

Constitué de près de 40 bigors et de 15 véhicules dont 2 CAESAR, le détachement du 11e RAMa a réalisé des tirs sur le camp d’Otterbun, aux côtés de ses camarades britanniques, équipés de 105mm Light Gun. L’objectif principal de cet exercice interarmées était le partage d’expérience entre les deux unités d’artillerie. Cette collaboration franco-britannique, qui mettait en œuvre des aéronefs de la Royal Air Force et de l’aéronavale, a permis de perfectionner les techniques et les procédures dans le domaine des tirs d’artillerie, de l’observation et de la coordination des feux.  Le 11e RAMa coopère régulièrement avec le 29 Cdo Regt mais c’est la première fois que des CAESAR tiraient sur le sol britannique. La particularité de l’exercice était de faire tirer les bigors sous commandement britannique et les Britanniques sous commandement français. Un réel succès qui, selon le commandant du 29 Cdo Regt, marque l’interopérabilité avérée entre les deux pays et « contribue directement à créer une force expéditionnaire interarmées commune».
Cet échange enrichissant a aussi été l’occasion pour le commandant du 29 Cdo Regt de rappeler qu’il y a un siècle, un corps expéditionnaire allié avait réuni plusieurs divisions anglaises et les troupes coloniales françaises dans la péninsule de Gallipolli, pour combattre l’Empire Ottoman pendant la Première Guerre Mondiale.
Le 11e RAMa et le 29 Cdo Regt coopèrent officiellement depuis 2001 et les échanges bilatéraux ont été renforcés à partir de 2010 après la signature du traité de défense et de sécurité franco-britannique de Lancaster house, dont le 5e anniversaire sera célébré en novembre 2015.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/11e-rama-premiers-tirs-caesar-au-royaume-uni

jeudi 6 août 2015

Le chef d'escadron Christophe B., commandant la force de formation du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), décrypte la journée des joueurs au sein de cette unité d'élite, lundi 3 août. Objectif: renforcer la cohésion de groupe.

Comment est née l'idée d'un tel stage? 
Cela remonte à quelques mois déjà. Nous travaillons régulièrement avec des équipes nationales ou des sportifs individuels. Le GIGN a même développé des modules spécifiques, sur mesures, avec certaines entreprises du CAC 40, avec HEC ou encore avec des écoles d'ingénieurs pour améliorer le travail de leadership, renforcer la cohésion de groupe ou perfectionner la gestion des émotions. Nous mettons à profit ce que nous réalisons en interne dans nos formations et ce que nous vivons sur le terrain. L'idée, proposée à l'encadrement du XV de France par le GIGN, a séduit Philippe Saint-André [sélectionneur] et Julien Deloire, le préparateur physique. D'où cette grosse demi-journée du lundi 3 août, passée dans notre centre d'entraînement situé près d'Etampes. Nous voulions éviter le côté ludique. Nous leur avons mis la pression, tout en veillant à respecter de strictes conditions de sécurité.  
A en juger par la réaction des joueurs, le lendemain en conférence de presse, ils ont été marqués par cette mise en conditions... 
Rien d'étonnant à cela. Le rugby est sans doute le sport avec lequel nous partageons le plus grand nombre de valeurs: engagement et combat bien sûr, mais surtout esprit collectif. On peut d'ailleurs établir un parallèle entre une équipe de rugby et nos sections opérationnelles: vous n'êtes rien sans le groupe et, à l'inverse, le groupe compte sur vous. L'idéal est de cumuler une grosse confiance en soi et la faculté de faire confiance aux autres. Le premier d'une colonne découvre le terrain et transmet l'information. Le deuxième doit s'adapter en conséquence, visualiser, analyser, en fonction de la position de l'adversaire. Comme dans le cas d'un regroupement sur le terrain.  
Quels exercices ont été proposés?  
Nous avons demandé à l'encadrement de former cinq groupes. Philippe Saint-André s'est chargé de les composer en fonction de ses impératifs sportifs. Le premier est axé sur la confiance en soi. Il s'agit d'un saut pendulaire de 24 mètres depuis un viaduc. Rien à voir avec un simple saut à l'élastique car le stagiaire ne doit pas rester passif en se jetant dans le vide. L'exercice nécessite un engagement du corps vers le haut.  
Une fois à 24 mètres du sol, certains ont-ils fait demi-tour? 
Aucun. Il y a bien eu quelques secondes d'appréhension naturelle mais tous se sont prêtés à l'exercice. 
Et ensuite? 
Nous les avons fait passer par un "parcours stress". Les joueurs devaient mémoriser un cheminement, les yeux occultés par un masque, escalader, franchir, traverser un vide sanitaire ou des zones polluées de gaz lacrymogènes, dans le fracas des tirs ou le bruit des aboiements d'un chien. Tout ceci pour libérer un otage. La difficulté étant de dépasser son stress, voire sa douleur, pour rester unis. Ce qu'ils ont réussi à faire. Le troisième exercice, nous l'appelons la "piste d'audace". Il permet de tester la confiance en soi et l'agilité. Ce parcours en hauteur impose de franchir une corniche, de passer par une tyrolienne, de gérer son appréhension face au vide. Le fait qu'il soit chronométré créé une certaine émulation entre les groupes. Nous les avons ensuite intégrés dans une colonne d'assaut avec notre équipement de près de 30 kilos et des armes réelles tirant des munitions de simulation. Nous nous trouvions alors dans des conditions proches du réel, avec de vrais explosifs. Enfin, les joueurs ont pu s'initier au tir, notamment au fusil d'assaut, ce qui nécessite une grande capacité de concentration.  
Y-a-t-il eu de la casse chez les joueurs? 
Non. D'ailleurs, il ne s'agissait pas d'activités purement physiques. Il ne fallait pas perturber la planification de l'entraînement physique de chacun. Il s'agissait de renforcer la confiance individuelle et vis-à-vis des autres. Certains étaient plus ou moins à l'aise face au vide ou dans les gaz lacrymogènes mais ils devaient compter sur leurs camarades et tenir compte de leurs réactions et émotions. Nous avons ensuite déjeuné avec eux à Marcoussis [Centre national du rugby]. Ce fut un moment d'échanges, sur les attentats de janvier un peu, mais surtout sur le dépassement de soi au nom du collectif, l'esprit de groupe.  
Vous qui êtes formateur, retiendriez-vous certains membres de l'équipe de France au GIGN? 
C'est impossible à dire. Le stage est bien trop court pour cela. Les joueurs ont évidemment le physique pour. Mais nos tests de sélection ne s'arrêtent pas à cet aspect. Ils s'échelonnent d'ailleurs sur plusieurs mois. Ils visent à mettre le candidat dans l'inconfort, avec privation de nourriture et de sommeil. C'est dans ces conditions que les caractères se révèlent. Inenvisageable dans le cadre de ce stage, tant l'alimentation est importante à ce niveau du sport international, surtout juste avant une Coupe du monde. De même, nous ne pouvions pas risquer de fragiliser la confiance des joueurs. Mais pourquoi pas imaginer ces tests bien en amont? 
Quel bilan tirez-vous de ces ateliers? 
Philippe Saint-André n'oeuvre pas dans la facilité mais il se dégage de cette équipe une force collective. Je peux vous dire que l'esprit collectif est là. Et bien ancré.  
 

Sentinelle : une patrouille permet l’interpellation d’un individu en fuite

hebergement d'image
Le 1er août 2015, à Saint-Etienne, une patrouille de la 2e compagnie du 7e BCA a permis l’interpellation d’un individu en fuite poursuivi par la police municipale.
La patrouille, composée du caporal Alexis ainsi que des soldats de 1ère classe Baptiste et Jérémy, a aperçu un individu en fuite poursuivi par la police. Mobilisant leurs connaissances dans le domaine des techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), apprises lors de leur instruction, le...s militaires ont rapidement maîtrisé l’individu. Ils l’ont ensuite remis aux forces de l’ordre, après avoir sécurisé la zone.
L’intervention rapide de ces militaires a permis de démontrer une fois de plus la bonne coordination existant entre les forces de police, les secours et les militaires depuis le début de l’opération intérieure
‪#‎SENTINELLE‬ émoticône grin

Pérennisée fin avril 2015 par le président de la République, l’opération #SENTINELLE mobilise chaque jour près de 7 000 militaires, dont 4 000 en Île-de-France. Ils peuvent être renforcés sous très court préavis par 3 000 soldats supplémentaires.
Des lieux de cultes, aux écoles en passant par des lieux touristiques, gares ou aéroports, les militaires de l’armée de Terre sont présents sur tous les sites jugés sensibles par les autorités préfectorales. Quelques soient leur arme, leur spécialité ou leur unité, ils sont mobilisés pour assurer la protection du pays en appui des forces de sécurité conventionnelles.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/sentinelle-une-patrouille-permet-l-interpellation-d-un-individu-en-fuite

samedi 1 août 2015

Un gendarme se donne la mort à la brigade de Vatan (36).

C’est toujours avec consternation que nous apprenons le décès d’un camarade. Aujourd’hui, c’est le gendarme Laffatigue Eric qui s’est donné la mort avec son arme de service dans son logement de la brigade de Vatan (36). Il semblerait qu’un enchaînement de problèmes professionnels qu’il n’est pas parvenu à assumer l’ait amené à ce geste tragique. Nous adressons à sa famille, ses proches et ses camarades nos sincères condoléances.
C’est le sixième suicide en un peu plus d’un mois dans les rangs de la Gendarmerie