dimanche 31 août 2014

Reims (51)Le général Patrick Charaix a fait ses adieux aux armes

Le général de corps aérien Patrick Charaix, commandant les Forces aériennes stratégiques a fait ses adieux aux armes sur la BA 107 de Villacoublay en présence du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air. Cet officier bien connu dans la Marne où il a de la famille, est issu de la promotion 1978 « général Pineau » de l’École de l’air. Il a été breveté pilote de chasse en 1981et a servi dans plusieurs escadrons : le 3/30 « Lorraine », le 2/30 « Normandie-Niemen » sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims, le 3/12 « Cornouaille » de Cambrai et le 1/5 « Vendée » à Orange, deux escadrons dont il a d’ailleurs eu le commandement.
Il a occupé des postes diversifiés et exigeants. Patrick Charaix a commandé la base aérienne 188 de Djibouti, a été adjoint au chef du bureau « études et stratégies militaires » à l’état-major des armées, a été porté à la tête de la brigade aérienne de l’aviation de chasse du commandement des forces aériennes. Il a été commandant en second de la défense aérienne et des opérations aériennes puis, commandant les forces aériennes stratégiques. Le général Patrick Charaix est commandeur de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite, titulaire de la croix de la valeur militaire et de la médaille de l’aéronautique

http://www.lunion.presse.fr/region/reims-51le-general-patrick-charaix-a-fait-ses-adieux-ia231b0n400178

Centrafrique: 11 morts dans des affrontements

Au moins onze personnes ont été tuées dans de violents affrontements survenus mercredi et jeudi dans la région de Bambari, dans le centre-est de la Centrafrique, entre Peuls armés et miliciens anti-balaka, a indiqué à l'AFP une source au sein de la force africaine Misca.

"Au moins onze personnes, en majorité des Peuls, ont été tuées et plusieurs autres blessées dans de violents affrontements qui ont éclaté mercredi et jeudi dans le village de Ngakobo", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat.

Ces combats ont opposé des Peuls armés et des individus armés se réclamant des milices anti-balaka à majorité chrétienne, selon la même source.

"Il s'agit d'un bilan provisoire, parce que des heurts sont signalés entre les deux camps dans des villages des environs où l'on parle aussi d'incendie et de destructions de maisons, de pillages et autres exactions", a ajouté la même source.

"Les affrontements semblent se poursuivre encore, car les Peuls armés sont à la recherche des anti-balaka dans la zone", selon cette source.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/30/97001-20140830FILWWW00081-centrafrique-11-morts-dans-des-affrontements.php

Syrie: 43 Casques bleus détenus par un groupe armé sur le plateau du Golan

Ces Casques bleus de la force sont chargés de surveiller le cessez-le-feu entre Israël et la Syrie...
Quarante-trois Casques bleus de l'ONU sont détenus depuis quelques heures par un «groupe armé» sur le plateau du Golan, ont indiqué jeudi les Nations unies.
Ces Casques bleus de la force chargée de surveiller le cessez-le-feu entre Israël et la Syrie dans cette zone ont été capturés à la suite de violents combats entre l'armée syrienne et des groupes armés syriens d'opposition, a précisé le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric.
L'incident s'est produit près de Quneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974 et où patrouille depuis lors la Force de l'ONU chargée de l'observation du désengagement (UNDOF) entre la Syrie et Israël.

Troisième prise en otages de Casques bleus

Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan, qu'il a annexés, une décision que n'a jamais reconnue la communauté internationale, environ 510 km2 restant sous contrôle syrien.
C'est la troisième fois que des membres de la Force de l'ONU sont ainsi pris en otages par des opposants syriens armés dans cette région. Lors des précédents incidents en mars et en mai 2013, les Casques bleus avaient été relâchés au bout de quelques jours sains et saufs.
En plus de la détention de 43 membres de l'UNDOF, 81 autres Casques bleus sont «empêchés de quitter leurs positions» près de deux autres localités du Golan, a ajouté Dujarric. «L'ONU fait tous les efforts nécessaires pour obtenir la libération des Casques bleus détenus et restaurer la liberté de mouvement des membres de la Force dans toute sa zone d'opération», a-t-il affirmé.
Il n'a pas précisé l'identité du groupe armé responsable ni la nationalité des Casques bleus impliqués. L'UNDOF compte quelque 1.200 hommes de six pays (Inde, Fidji, Philippines, Irlande, Pays-Bas, Népal).

http://www.20minutes.fr/monde/1433859-20140828-syrie-43-casques-bleus-detenus-groupe-arme-plateau-golan

La force Licorne forme 100 soldats ivoiriens du 2ème Bataillon d’Infanterie de Daloa

Du 11 au 22 août 2014, au travers d’un détachement d’instruction opérationnel (DIO), la compagnie d’infanterie de la force Licorne a effectué une action de formation au profit de 100 soldats ivoiriens du 2ème bataillon d’infanterie (2ème BATINF) basé à Daloa.
Ces deux semaines de stage se sont déroulées au camp de Lomo Nord dans la région de Toumodi. Elles avaient pour objectif de perfectionner les techniques du combat à pied pour quatre sections d’infanterie des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Au programme : secourisme au combat, instruction au tir de combat AK47, topographie, entraînement au combat et apprentissage des cadres d’ordre.
Le lieutenant Rémi Mogenier, chef français de la section d’infanterie, est revenu satisfait de ces deux semaines de terrain aux côtés des soldats ivoiriens du 2ème BATINF :
« Notre objectif était de donner, en peu de temps, le maximum de connaissances tactiques et techniques aux stagiaires. Les sections devaient être capables en fin de stage de reconnaitre à pied une piste en utilisant les savoir-faire enseignés. Les Ivoiriens ont montré beaucoup de motivation et ont été très réceptifs. Les progrès étaient visibles lors de la synthèse finale et la reconnaissance du pont de Lomo Nord. »
Ce DIO fut marqué par un événement inédit : le passage du groupe de musique MagicSystem le mercredi 20 août 2014. A l’invitation du colonel Paul Sanzey (COMANFOR Licorne), le groupe est allé à la rencontre des soldats ivoiriens et français. A travers une interview télévisée, le leader du groupe, A Salfo, a invité la population civile à s’intéresser à son armée rappelant qu’elle déployait de vrais efforts pour sa sécurité, et qu’elle se professionnalisait progressivement grâce à l’aide de la force Licorne.
Depuis le début du mandat 34, le 17 juin 2014, la force Licornea réalisé 28 stages d’instruction opérationnelle et d’instruction technique au profit de plus de 600 stagiaires toutes spécialités confondues : combat à pied, combat lagunaire, sauvetage au combat, tir, techniques de lutte contre l’incendie, techniques sportives, communication, …
Cette coopération entre la France et la République de Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre du nouvel accord de partenariat de défense signé le 26 janvier 2012 entre les deux pays. Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.
 

Intervention NEDEX aux Antilles

Le 9 août 2014, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu au lycée de l’Union de Fort-de-France afin d’enlever et détruire un flacon d’acide picrique
Cette opération a été réalisée sur la demande des services de la préfecture de la Martinique. L’acide, utilisé en classe de chimie, devient en effet instable en vieillissant, rendant sa manipulation dangereuse. Une fois récupéré, le flacon d’acide a été transporté jusqu’à une zone de destruction. Comprenant quatre spécialistes de l’armée de Terre ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale, le groupe régional d’intervention NEDEX des FAA est le seul service à détenir, en Martinique, des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et de manipulation de produits chimiques dangereux et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que sur les engins explosifs improvisés et les armes NBC (nucléaire, biologique, chimique).

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/intervention-nedex-aux-antilles

Affrontements mortels en Centrafrique

Une vingtaine de combattants ont été tués dans de violents affrontements à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, entre deux factions rivales de l'ex-rébellion Séléka, a indiqué une source au sein de la force africaine Misca aujourd'hui.

"Au moins 17 personnes, tous des ex-combattants Séléka, ont été tuées lundi dans de violents affrontements qui ont éclaté dans le centre de Bambari entre deux groupes armés" assimilés à la Séléka, a déclaré un officier de la Misca, s'exprimant sous couvert d'anonymat.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/26/97001-20140826FILWWW00177-affrontements-mortels-en-centrafrique.php

Centrafrique : manifestation à Bangui contre l'armée française

Hommes, femmes et enfants ont marché malgré la pluie sur plusieurs kilomètres depuis le quartier musulman du PK5 jusqu'au siège de la Minusca (représentation de l'ONU). Aux cris de "Hollande criminel", ils entendaient exprimer leur mécontentement contre l'armée française qu'ils accusent de harcèlement contre les musulmans. Les manifestants brandissaient des pancartes en carton dénonçant l'opération militaire française Sangaris et la force européenne Eufor (qui compte une importante composante française): "Nous sommes toujours victimes de la France", accusait l'un de ces écriteaux. Après avoir emprunté l'avenue Koudoukou, puis l'avenue Boganda, ils se sont arrêtés devant le siège de la Minusca, où ils ont remis un mémorandum contenant leurs griefs et revendications. "On ne comprend pas la colère des Français contre les musulmans du PK5. Et on ne comprend pas non plus que devant tous ces morts et blessés, aucune autorité n'a élevé la voix", a déploré Abakar Moustapha, un notable du quartier. "Nous n'avons plus besoin des Français ici. Qu'ils s'en aillent. Ils sont la cause de tous nos malheurs", s'égosillait un manifestant, Ashta Ibrahim. Le rassemblement s'est déroulé sans incident. La sécurité du cortège était assurée par des éléments burundais de la force africaine Misca.
Tout est parti de heurts avec la population
Des heurts ont opposé mardi et mercredi des soldats français à des individus armés au PK5, faisant au moins 5 morts et près de quarante blessés d'après une source hospitalière. Un calme relatif est revenu dans le quartier, où l'activité n'a cependant pas repris totalement. Dans un incident séparé mercredi soir, sans connotation politique et dans un autre quartier, une grenade a été jetée au cours d'une bagarre dans une buvette à la sortie nord de Bangui, selon une source au sein de la gendarmerie locale. Trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, a précisé cette source, sous couvert d'anonymat.

http://www.lepoint.fr/afrique/

Avant 18 ans, une journée obligatoire pour l'armée

La Journée Défense et citoyenneté est en plein lifting. D’ici septembre, un nouveau programme sera mis en œuvre. 24 000 jeunes du Var et des Alpes-Maritimes y sont passés l’an dernier.
Il est loin le temps des fameux « trois jours », des réformés « P4 » et du service militaire à dix mois ou plus. Depuis 1998, place à la Journée d'appel de préparation à la Défense (JAPD), devenue en 2010 la Journée Défense et citoyenneté (JDC). Elle touche quelque 760 000 jeunes par an en France.
Tous les adolescents entre 16 et 18 ans doivent y participer, une fois recensés. Le directeur du service national, François Le Puloc'h, est venu visiter les installations de la caserne Filley de Nice. Le centre couvre la zone Alpes-Maritimes, Var et Corse. « Rien que pour 2013, 25 000 jeunes ont participé à cette journée. 12 000 pour du Var, 12 000 des Alpes-Maritimes, 3 000 de Corse », explique Jean-Luc Bonhomme, chef du centre de Nice. Tous ne passent pas par le centre de Nice, l'armée veillant à les convoquer au plus près de chez eux (voir ci-contre).
Cette journée est en plein lifting. « Il y avait un peu trop de citoyenneté, et pas assez de défense dans le programme,explique commente Jean-Luc bonhomme. On y parlait beaucoup de Croix-Rouge, d'Éducation nationale, mais pas assez de nos métiers. » Cet été, tous les formateurs ont acquis les nouveaux modules. À partir de septembre, la Journée Défense et citoyenneté dite « rénovée » sera déployée dans les 250 sites français. Celui de Nice l'applique déjà.
Pas de journée, pas de permis !
« Cette journée obligatoire est la troisième étape du parcours civique des jeunes. D'abord l'instruction civique à l'école, puis le recensement et enfin la journée défense et citoyenneté »,note Jean-Luc Bonhomme.
Concrètement, convoqués de 8 h 30 à 17 heures, les jeunes sont reçus par des animateurs qui leur présentent les 400 métiers de l'armée, le but de disposer d'une défense nationale, les initient aux gestes qui sauvent et, fait important, leur font passer un test de détection de lecture (voir ci-dessous).
C'est ainsi toute une classe d'âge qui passe par la JDC. Ceux qui souhaiteraient y couper se verront tout simplement interdits de passer le permis de conduire ou certains diplômes d'État !
« Je n'imaginais pas que l'armée soit impliquée aussi fort, au quotidien »,confie un des jeunes du centre de Nice. But atteint : en voilà un qui ne regardera plus l'armée de la même façon.

http://www.nicematin.com/cote-dazur/avant-18-ans-une-journee-obligatoire-pour-larmee.1876147.html

Décès de Maurice Cordier, ancien de la 2e DB devenu prêtre

Maurice Cordier, soldat de la 2e Division blindée (2e DB) devenu prêtre après la guerre, est à l'âge de 93 ans, annonce sa famille dans Le Figaro de samedi, à l'avant-veille du 70e anniversaire de la libération de .
Dans un communiqué,
"rend hommage à un grand personnage" de l'"épopée" de la libération, un homme qui "a marqué ses compagnons, la Résistance mais aussi toute l'après-guerre"
 Le père Cordier, décédé mercredi selon l'avis paru dans le carnet du quotidien, présidait l'Association des "évadés de France", ces résistants qui ont rallié les forces combattantes de la France Libre par l'Espagne, en franchissant les Pyrénées.
Il avait ainsi rejoint les rangs de la 2e DB du général Leclerc, qui participa à la libération de Paris le 25 août 1944.
Il avait ensuite retrouvé le séminaire, où il était entré juste avant la Seconde Guerre mondiale. "Le 8 mai 1945, j'étais au nid d'aigle d'Hitler, à Berchtesgaden (avec la 2e DB, NDLR)... Dès la victoire, j'ai repris les études théologiques. Dieu n'abandonne jamais ceux qu'il a appelés", écrivait Maurice Cordier dans un bulletin paroissial il y a quelques années.
Ordonné prêtre au sortir de la guerre, il était devenu ensuite l'aumônier général des anciens de la 2e DB. Il avait reçu de très nombreuses décorations, dont les insignes de commandeur dans les ordres de la Légion d'honneur et du Mérite, la médaille militaire, la croix de guerre 1939-1945 (trois citations) et celle du combattant volontaire de la Résistance.
Charles Bérénholc, président de l'association "les Amitiés de la résistance", dont faisait partie Maurice Cordier, souligne que ce dernier a prononcé l'homélie du Général de Gaulle à Colombey-les-deux églises.
Le prêtre avait aussi aussi rendu hommage au commandant de la 2e DB dans un ouvrage coécrit avec Roger Fouquer, "Le Général Leclerc ou se commander à soi-même" (éd. Desclée de Brouwer) en 1990 et avait préfacé le livre "Paroles de résistants" de Robert Belot (éd. Berg) en 2001.
Ses obsèques auront lieu mercredi à 15H30 en l'église Notre-Dame de Vincennes (Val-de-Marne), la paroisse de son enfance.


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/deces-de-maurice-cordier-ancien-de-la-2e-db-devenu-pretre-23-08-2014-4081533.php

Marseille : le "Siroco" bientôt sous pavillon chilien ?

Longtemps tenue secrète avant de filtrer au début de l'été, l'information a fait l'effet d'une bombe : le transport de chalands de débarquement et navire-filleul de la Ville de Marseille, le TCD Siroco, ne fait pas partie de la nouvelle loi de programmation militaire ; laquelle lui préfère les bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral. Conséquence de ce choix stratégique : le navire sortira de la flotte dès l'an prochain pour une destination non encore spécifiée.
Mais sachant qu'il dispose encore d'un potentiel important et que la Marine nationale s'efforce de valoriser ses coques désarmées, il est probable que le Siroco soit mis en vente sur le marché international. Peut-être intéressera-t-il le Chili qui a déjà acquis en décembre 2011 son sistership, le Foudre, pour la somme de 43 millions d'euros...
Quoi qu'il en soit, la cité phocéenne va devoir rompre le lien privilégié qui l'unit depuis seize ans à ce bateau hors du commun, capable de se transformer selon les besoins en centre de commandement interarmées, navire de débarquement amphibie, navire-hôpital ou encore porte-hélicoptères d'assaut.
Depuis 1998, le Siroco a ainsi parcouru tous les océans, visité des centaines de pays et participé à la plupart des grandes opérations militaires ou humanitaires dans lesquelles la France s'est engagée en propre ou dans le cadre d'une coalition. Un navire dont les coursives portent des noms de rues de Marseille et qui a assuré la promotion de sa marraine à chacune de ses escales.

Trouver au plus vite un successeur au Siroco

Cette séparation forcée constitue donc un véritable déchirement pour son commandant, le capitaine de vaisseau Jean-Marc Le Quilliec, et son équipage mais aussi pour tous ceux qui dans la cité phocéenne, oeuvraient pour que vive ce parrainage, notamment l'école de Provence et la classe de CM2 de Madame Valère.
Informée des intentions du législateur et du ministère de la Défense, la Ville de Marseille a aussitôt fait savoir par la voix de son adjoint au maire en charge des Affaires militaires, André Malrait, que des discussions étaient engagées entre la municipalité et la Marine nationale afin de trouver au plus vite un digne successeur au Siroco ; discussions menées au plus haut niveau entre le sénateur-maire UMP Jean-Claude Gaudin et le chef d'état-major de la Marine.

Une nouvelle frégate au nom de Provence pour 2016

Sans surprise, les regards se sont très vite portés vers les toutes nouvelles frégates multimissions (Fremm) dont la France commence à s'équiper dans le cadre d'un programme très ambitieux qui devrait conforter le positionnement de sa marine parmi les six plus puissantes de la planète.
D'autant qu'une belle opportunité se présente et qu'il serait fâcheux de la rater. En effet, par un heureux hasard du calendrier, l'une de ces frégates - la 3e - portera le nom de Provence et entrera en service courant 2016. Un dossier de candidature que la Ville entend porter devant la souveraine Association des villes marraines avec le soutien du capitaine de vaisseau Frédéric Paillat, commandant la Marine à Marseille.
Il reste à espérer qu'aucun obstacle de nature politique, militaire ou administratif ne viendra contrarier ce rapprochement annoncé - le projet doit notamment être validé par un vote unanime du conseil municipal - afin que Marseille et l'un des fleurons de la Royale puissent à nouveau naviguer de conserve.

http://www.laprovence.com/article/actualites/3009245/marseille-le-siroco-bientot-sous-pavillon-chilien.html

Des militaires colmariens impliqués dans des affrontements à Bangui

Dans la nuit de mardi à mercredi, à Bangui (République de Centrafrique), des militaires du 152e régiment d’infanterie de Colmar, qui participent à la mission de sécurisation de l’EUFOR RCA, ont été impliqués dans des affrontements avec des individus non identifiés en possession d’armes à feu légères. Selon un communiqué de presse de l’EUFOR RCA, des militaires des forces européennes ont été attaqués à l’arme légère alors qu’ils patrouillaient dans le 3e district de Bangui. Cinq soldats ont été blessés, tandis que quatre autres souffrent de troubles auditifs. Si l’implication des Diables rouges dans l’affrontement a été confirmée, il n’était pas possible ce jeudi soir de savoir si les neuf militaires touchés appartiennent au 152e RI. Actuellement, 160 militaires de la 4e compagnie du 152e régiment d’infanterie de Colmar font partie d’EUFOR à Bangui.

http://www.lalsace.fr/actualite/2014/08/21/des-militaires-colmariens-impliques-dans-des-affrontements

Barkhane : point de situation du jeudi 21 août


Du 14 au 15 août 2014, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) 1 et 5 basés à Tessalit sont intervenus au profit de la MINUSMA après deux incidents IED sur l’un de ses convois dans la région de Taghlit, au sud de Tessalit. Les équipes de déminage des DLAO ont dépollué la zone et trouvé un troisième engin explosif qu’ils ont détruit.
Du 15 au 18 août, un sous-groupement tactique du GT-Dio a effectué une mission de reconnaissance à l’est de Gao dans la région d’Imenas afin de recueillir des informations sur une présence des groupes terroristes dans la région.
Parallèlement, les forces françaises poursuivent leur mission de lutte contre les terroristes. Huit missions de contrôle de zone ont été effectuées dans le grand Gao.
Les DLAO ont réalisé cette semaine six patrouilles depuis les plateformes relais de Kidal, Tessalit et Ansongo. Le DLAO 1 a conduit une mission de reconnaissance au Sud et à l’est de Tessalit. Le DLAO 3 basé à Ansongo a réalisé une séance d’instruction au profit de l’ETIA 73 des FAMA, tandis que le DLAO 1 a mené une instruction au profit du bataillon FAMA Sigui à Tessalit. Après leur mission en appui à la MINUSMA, les DLAO 1 et 5 ont effectué des patrouilles avec le bataillon tchadien dans la région d’Aguelhok.
Le 18 août, les derniers éléments de la force Licorne en renfort au profit du groupement tactique Désert de Gao ont été désengagés. Après les événements de Kidal du 17 mai 2014, la force Licorne avait renforcé la force Serval au nord Mali à hauteur d’une compagnie d’infanterie, d’un groupe PROTERRE et d’un peloton ERC 90. La compagnie et le groupe PROTERRE avaient été désengagés fin juin, tandis que le peloton ERC 90 était relevé sur position. Après presque deux mois à Gao, le peloton a rejoint la Côte d’Ivoire pour la fin de son mandat.
 

200 victimes d’un incendie accueillies au CMA de Solenzara

Le 15 août, un millier de vacanciers a été évacué d’un  camping de Solenzara, en Corse-du-Sud, menacé par un incendie. L'antenne principale du Centre médical des armées (CMA) de Ventiseri-Solenzara était mobilisée pour assister les équipes du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) en cas d'afflux massif de victimes et pour l’accueil des familles.
Finalement, 200 vacanciers ont été dirigés vers la base aérienne 126. Les équipes du SSA ont aidé à l’aménagement du lieu d’accueil (lits, douches et toilettes de campagne) et à l'installation des victimes pour identifier d’éventuels malades ou blessés et apporter à tous du réconfort. Les consultations ont été surtout pratiquées au profit d'enfants et de patients ne disposant plus des médicaments nécessaires à leur traitement au long cours.
Une équipe a assuré la permanence sur la base aérienne durant la nuit et jusqu’au samedi 16 août à 10 h, heure à laquelle la majorité des personnes accueillies a quitté la base aérienne.
La réactivité, l’implication et l’efficacité des équipes de l'antenne médicale de Solenzara illustrent l’ouverture du CMA vers le territoire de santé environnant. Les relations entre les services de l'État s’y avèrent précieuses pour garantir une couverture sanitaire de qualité dans cette zone isolée.
 

Centrafrique : 3 soldats français blessés

Trois soldats français de la force Sangaris ont été blessés dans de violents affrontements avec des hommes armés hier à Bangui, capitale de la Centrafrique, annonce aujourd'hui le ministère de la Défense. Les militaires ont été touchés dans des accrochages qui ont duré près de trois heures et ont donné lieu à des tirs d'armes d'infanterie, des jets de grenades et un tir de roquette anti-char, précise le ministère dans un communiqué.

"Ils ont immédiatement été pris en charge par les services médicaux présents sur place. Leur pronostic vital n'est pas engagé. Deux d'entre eux ont fait l'objet d'une évacuation sanitaire vers la France", poursuit-il. Selon le ministère, la situation à Bangui est maintenant calme mais tendue. Quelque 2000 militaires français sont déployés depuis décembre en Centrafrique, où ils opèrent aujourd'hui en soutien de 6.000 hommes de la force africaine de maintien de la paix, la Misca


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/21/97001-20140821FILWWW00175-centrafrique-3-soldats-francais-blesses.php

Sangaris : première patrouille du VBCI dans Bangui

Le 14 août 2014, deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier ont effectué leur première patrouille en véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) dans Bangui. Arrivés en République Centrafricaine depuis le 6 août, les VBCI ont très rapidement été opérationnels

L'objectif principal de cette première patrouille était de vérifier la praticabilité des nombreux axes empruntés par la force Sangarisau cours de ses missions quotidiennes dans la capitale centrafricaine et ses alentours.
Malgré une topographie et des conditions météorologiques qui rendent tout déplacement en véhicule difficile, la grande mobilité et les capacités de franchissement du VBCI ont permis à ce véhicule de l’armée de Terre de sillonner la capitale sans encombre.
Le même jour, la patrouille a été appelée en renfort dans un quartier nord de Bangui, à PK12, où des affrontements entre groupes armés ont éclaté. La mobilité du VBCI a permis à la section d’arriver rapidement sur les lieux pour se positionner en posture dissuasive face aux groupes armés. Les capacités techniques du VBCI ont facilité l’opération en offrant au GTIA Acier une vision immédiate et complète du terrain d’engagement. Tous ces avantages que procure le VBCI, permettent à la force de pouvoir agir en appui de la MISCA, et très prochainement en appui de la MINUSCA, partout sur le territoire centrafricain où elle sera déployée.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.
 

Un membre de la Croix-Rouge tué à Bangui

Un employé de la Croix-Rouge a été tué mercredi à Bangui, la capitale de la Centrafrique, dans des affrontements entre les soldats de l'EUFOR, la force de l'Union européenne, et des miliciens. Les violences dans le quartier de PK-5 ont également fait une trentaine de blessés selon l'équipe locale de Médecins sans Frontières.

C'est en participant à leur évacuation que l'employé centrafricain de la Croix-Rouge a été tué par balle. "Nous sommes profondément touchés par cette perte tragique", a réagi le président de la Croix-Rouge centrafricaine, Antoine Mbao Bogo, à l'annonce de la mort de Bienvenu Bandios.

Les affrontements ont éclaté après la propagation d'une rumeur selon laquelle un homme aurait été tué la veille par des soldats de l'EUFOR. L'information n'a pas été confirmée par le commandement de l'EUFOR, qui a seulement indiqué dans un communiqué qu'une de ses patrouilles avait été attaquée dans ce quartier.
Quelque 2.000 musulmans vivent toujours dans le quartier de PK-5


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/20/97001-20140820FILWWW00369-un-membre-de-la-croix-rouge-tue-a-bangui.php

lundi 18 août 2014

L'actualité Défense en 5'

Les 70 ans du débarquement de Provence et de la libération de la France ont été marqués
par de nombreuses cérémonies nationales, internationales et par une revue navale exceptionnelle. Retour sur cet anniversaire qui rend avant tout hommage aux vétérans français, alliés et à l’Armée d’Afrique. Voir le Diaporama.
 Le chiffre de la semaine. 10 M$. C’est le montant de l’aide allouée par Washington à la France pour soutenir la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Le président Barack Obama a donné son feu vert, lundi 11 août, à cette aide américaine destinée à des opérations de transport aérien et de ravitaillement en soutien aux opérations françaises anti-terroristes au Mali, au Tchad et au Niger.
 Ce qu’il ne fallait pas manquer. Dans un communiqué émis le mercredi 13 août, l’Elysée a confirmé la livraison par la France d’armes destinées aux combattants kurdes, afin de se défendre face à la progression de l’Etat islamique en Irak. Jean-Yves Le Drian, a insisté sur l’aide et l’assistance de la France apportées aux forces engagées contre les djihadistes, qui constituent selon le ministre de la Défense « une menace grave, non seulement pour la région concernée, mais également pour notre propre sécurité ».
 Ils ont dit. « Il faut rappeler qu’il y a soixante-dix ans, le 15 août 1944, des hommes venus de tous les continents, de couleurs différentes, de confessions différentes (…) sont venus se battre pour des choses qui nous dépassent tous, qui s’appellent la Liberté », Kader Arif, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, le 14/08, sur i-Télé.
 Demandez le programme ! Jusqu’au 12 octobre, retrouvez l’exposition « Les Invalides dans la Grande Guerre », au musée de l’Armée à Paris. A travers une sélection de photographies d’époque, exposées sur les piliers de la cour d’Honneur de l’Hôtel des Invalides, les visiteurs peuvent découvrir les différents rôles assignés à l’Hôtel des Invalides durant la Première Guerre mondiale.
 

Des jeunes Antillais se découvrent une âme de soldat.

Du 14 juillet au 8 août 2014, 12 jeunes ont eu l’opportunité de suivre une période militaire supérieure (PMS), 20 jours durant lesquels le potentiel et les capacités des candidats ont été évalués afin de les orienter dans leur réflexion sur un éventuel engagement dans l’armée en qualité d’officier ou de sous-officier. Parallèlement, du 4 au 8 août, le DTA 33 a organisé une période militaire découverte (PMD) au cours de laquelle 30 jeunes Martiniquais ont pu approfondir leurs connaissances de l’institution militaire et découvrir les différents métiers exercés au sein de l’armée de Terre. Ces périodes militaires sont ouvertes à tous les Français, âgés de 16 à 29 ans, qui peuvent s’inscrire dans le centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) le plus proche de chez eux. La prochaine PMD en Martinique est prévue du 27 au 31 octobre 2014.
Les personnes intéressées peuvent contacter le CIRFA du quartier Gerbault au 05 96 39 58 76.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/des-jeunes-antillais-se-decouvrent-une-ame-de-soldat

Des vétérans américains qui avaient libéré Arbois reviennent cet après-midi

L’association « Rock of the Marne » accueille durant le mois d’août en France des vétérans américains de la 3ème Division d'Infanterie. Le but de leur voyage est de retracer l’itinéraire empreinté en 1944 depuis les plages de Cavalaire jusqu’en Alsace durant un périple d’une dizaine de jours.
Arbois accueillera cet après-midi quatre vétérans de la 3e division d'infanterie américaine qui a libéré Arbois. Ils sont âgés de plus de 90 ans. Seront présents avec eux, des membres de leur famille et une dizaine de membres de l’Association Rock of the marne en tenue de la 3ème Division d'Infanterie Américaine.
Ils arriveront à Arbois vers 16 heures et repartiront le soir à Besançon où ils sont hébergés. Durant leur passage, ils parcoureront le même itinéraire que celui emprunté le 4 septembre 1944 lors de la libération d’Arbois et une cérémonie officielle aura lieu au Monument aux morts en présence du Préfet du Jura et du commandant d’unité de la 22ème compagnie d’appui du 19e RG de Besançon.
Cette journée sera également l’occasion d’inaugurer une exposition en plein air de photographies prises par un Arboisien le 4 septembre 1944 à l’arrivée de la 3ème Division d'Infanterie US ainsi qu’une brochure spécialement éditée à cette occasion reprenant les événements qui se sont déroulés lors de la libération de la ville.

http://www.leprogres.fr/jura/2014/08/17/des-veterans-americains-qui-avaient-libere-arbois-reviennent-cet-apres-midi

Marseille : un grand show aérien pour fêter la Libération

Cet après-midi, à 17 heures, les plages du Prado seront le théâtre d'une heure de spectacle aérien, assuré par la Patrouille de France et la Breitling Jet Team. Cet événement s'inscrit dans la série des commémorations du débarquement d'août 1944. Les troupes alliées sont arrivées sur les plages provençales le 15 août, avant de délivrer Marseille du joug allemand le 28. François Hollande était présent à Toulon vendredi, pour rendre hommage aux héros de la Libération.
À travers ce spectacle il s'agit également de commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle les pilotes militaires français se sont illustrés pour la première fois, avant la création officielle de l'Armée de l'Air en 1934 .
La représentation de cet après-midi se déroulera en trois temps. D'abord, la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) effectuera une démonstation aux commandes de l'hélicoptère Dragon 131 de la Sécurité civile. Puis ce seront les 7 avions de la Breitling Jet Team, une patrouille acrobatique civile, qui prendront place sur la scène aérienne, avant une demi-heure de show de la Patrouille de France et de ses célèbres traînées tricolores. "Ce spectacle est l'occasion de transmettre à la population les valeurs patriotiques, de solidarité et d'esprit d'équipe auxquelles la Ville de Marseille est très attachée", affirme la municipalité dans un communiqué.
Attention, en revanche, aux dommages collatéraux du spectacle : entre 17 heures et 19 heures, la circulation sera fermée sur certains tronçons des voies suivantes : promenade Georges-Pompidou, avenue Pierre-Mendes-France, avenue du Prado, allée latérale paire du Prado, avenue de Bonneveine, corniche Kennedy. 

http://www.laprovence.com/article/actualites/3002500/marseille-un-grand-show-aerien-pour-feter-la-liberation.html

samedi 16 août 2014

Mali: un casque bleu tué et cinq blessés

Un casque bleu a été tué samedi et cinq autres ont été blessés, dont deux grièvement, dans un attentat suicide contre une base du nord du Mali, rapporte la mission locale des Nations unies (Minusma).

Un véhicule a explosé dans la matinée aux abords de la base de Ber, village situé à 60 km à l'est de Tombouctou, précise-t-elle dans un communiqué.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/16/97001-20140816FILWWW00146-mali-un-casque-bleu-tue-et-cinq-blesses.php

70 ans après, la Provence commémore le débarquement du 15 août 1944

Ce vendredi, la Provence va célébrer le 70e anniversaire du débarquement du 15 août 1944, qui permit la libération de Toulon et de Marseille quelques jours plus tard. 28 Etats seront représentés lors de ces commémorations.

Après la Normandie, la Provence célèbre ce vendredi le 70e anniversaire de "son" débarquement du 15 août 1944, en présence de quinze dirigeants africains, hommage à la contribution essentielle des combattants de l'armée d'Afrique à la libération de la France du joug nazi. Au total, 28 Etats seront représentés à divers niveaux, lors d'une cérémonie internationale présidée par François Hollande en fin d'après-midi à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, au mouillage au large de Toulon.
Tout comme le grand public qui pourra se masser sur la côte, entre Cannes et les îles d'Hyères, ils assisteront à une parade navale d'une vingtaine de bâtiments de guerre, 13 français et 7 étrangers (britanniques, américain, tunisien, algérien et marocain). Mais à la différence des commémorations du débarquement du 6 juin, marquées par une poignée de main très politique entre le maître du Kremlin Vladimir Poutine et le président ukrainien Petro Porochenko, ce rendez-vous sera essentiellement commémoratif.
Il ne sera l'occasion ni d'un sommet ni même de rencontres bilatérales formelles entre le président français et les dirigeants présents, même si le dîner que François Hollande offrira à ses hôtes à bord du Charles-de-Gaulle pourrait être l'occasion d'apartés, précise-t-on à l'Elysée. Nul doute que les interventions militaires françaises au Mali et en Centrafrique seront abordées par le président à cette occasion, comme lors de ses discours. Une tribune pouvant accueillir 800 personnes sera érigée à Saint-Mandrier, dans le Var, pour les invités qui ne pourront pas être accueillis sur le Charles-de-Gaulle.
L'opération "Dragoon", une réussite plus rapide que prévu
Quelque 150 vétérans français et étrangers devraient également embarquer à bord du porte-avions, dont des Marocains, des Algériens et des Américains. Dans la matinée, une première cérémonie au mémorial du Mont Faron, inauguré en 1964 par le général de Gaulle sur les hauteurs de Toulon, aura permis au président français de rendre hommage aux soldats alliés, aux Forces françaises libres et aux soldats de l'Armée d'Afrique, aux résistants et aux civils.
En 1944, dix semaines après "Overlord" en Normandie, ce sont au total quelque 850 embarcations qui ont débarqué dès le 15 août sur les plages du Var : 450.000 hommes, parmi lesquels 250.000 Français de l'"Armée B", placée sous les ordres du général de Lattre de Tassigny - pour moitié des tirailleurs sénégalais et algériens, des goumiers et tabors marocains, des pieds-noirs, des marsouins du Pacifique et des Antilles.
Au soir du 15 août, sur 100.000 hommes débarqués, un millier avaient péri, des pertes sans commune mesure avec le bilan effroyable enregistré sur les plages normandes. De manière générale, du reste, l'opération "Dragoon" dans son ensemble connaît "une réussite beaucoup plus rapide que prévu", rappelle l'historien Jean-Marie Guillon. Elle permet la libération de Toulon dès le 27 août, et de Marseille le lendemain.
Réunion de travail à Brégançon
En outre, elle implique une participation importante aux combats de troupes françaises, alors qu'elle n'était que symbolique le 6 juin. Primordiale sur le plan politique, elle permettra à la France de s'asseoir à la table des vainqueurs. Pour encadrer et sécuriser les commémorations, 13 unités de police et de gendarmes mobiles (soit environ 1300 hommes) seront mobilisés au cours du week-end. Dix jours plus tard, les commémorations du "bel été 44", selon l'expression de l'historien Jean-Pierre Azéma, se poursuivront à Paris, pour le 70e anniversaire de la libération de la capitale.
En tout, ce sont des centaines de milliers de personnes qui sont attendues dans le Var, où une quinzaine de cérémonies seront organisées jusqu'à samedi. Dans l'intervalle de ces deux séquences, François Hollande, de retour de vacances à cette occasion, retrouvera le Premier ministre Manuel Valls pour une "réunion de travail" suivie d'un déjeuner au Fort de Brégançon pour "préparer la rentrée".
 

jeudi 14 août 2014

Tout ce qu'il faut savoir sur les commémorations du 15 août

Comment venir, les meilleurs endroits pour voir la parade, le planning des événements... Tout ce qu'il faut savoir pour ne rien louper des commémorations du débarquement de Provence.
Que vous soyez dans le Var ou les Alpes-Maritimes, à pied ou à vélo, près du littoral ou sur les collines, il y a forcément un endroit pour voir les parades. On vous dit tout pour adapter vos déplacements, être à l'heure et où vous rendre pour profiter au mieux du spectacle des commémorations.

Comment se rendre sur place
Compte tenu du nombre de visiteurs attendus pour la grande parade et le défilé aérien et le feu d'artifice, la Ville de Toulon et la communauté d'agglomération Toulon-Provence-Méditerranée ont mis en place un dispositif précis.
  • Côté Faron
La cérémonie au Mémorial du Faron est prévue ce vendredi à 10h30. L'accès sera fermé à partir de ce soir 20 heures et jusqu'à demain 16 heures. Durant ces vingt heures, il sera interdit de stationner ou de circuler, même à deux-roues.
Vendredi à partir de 9 heures, le public pourra monter par le téléphérique via la ligne 40 du réseau Mistral (un bus toutes les vingt minutes au tarif de 6 euros l'aller-retour, téléphérique compris). Attention: pour ceux qui souhaiteraient assister à la revue navale depuis le sommet, la dernière descente se fait à 20 heures!
Renseignements au 04.94.92.68.25 et sur www.reseaumistral.com.
Éviter la voiture car il n'y a pas de stationnement en gare du téléphérique.
  • Côté plages
Il est conseillé de venir à pied ou d'utiliser les transports en commun. Un service amélioré de bus toutes les quinze minutes jusqu'à 0 h 30 (au tarif normal de 1,40 euro) par différentes lignes (lignes 1, 3, 8, 5, 9, et 12) a été mis en place, associé à un tarif de parking à 2,50 euros pour la journée du vendredi (parkings Colibri, Liberté, Mayol, Facultés, Lafayette, Porte d'Italie, Place d'Armes).
Une navette (payante) entre l'opéra et le rond-point du 8-Juin au Mourillon a été rajoutée entre 17 heures et minuit pour le feu d'artifice.
À partir de 15 heures vendredi, la circulation sera peu à peu fermée en fonction de l'affluence. Sont concernés par l'interdiction de circuler: le boulevard Cunéo, la corniche Frédéric-Mistral jusqu'à l'avenue de la Résistance, ainsi que la petite route d'accès à l'anse Méjean.
La parade navale passera à 19 heures devant les côtes toulonnaises, puis devant le Charles-de-Gaulle amarré dans la rade. À la même heure, le défilé aérien de la patrouille de France. À 22 heures, le feu d'artifice.
  • Côté mer
Une zone de 300 mètres est interdite à toute activité nautique de part et d'autre de l'axe du défilé ainsi que dans la bande littorale des 300 mètres. Ces mesures seront levées après le passage du dernier navire. Rappelons que la zone d'exclusion de 500 mètres autour du Charles-de-Gaulle est permanente.
Vendredi en rade de Toulon, la navigation, le mouillage, la baignade et la plongée sous-marine sont interdits sur les 500 mètres autour de l'extrémité sud du quai de Milhaud VI de la base navale.
Pour plus de précisions, consulter l'arrêté n°157/2014 de la préfecture maritime de la Méditerranée.
  • Venir en train
Pour ce 15 août, la foule des grands jours est attendue. Le conseil régional a donc décidé de renforcer l'offre ferroviaire et de mettre en place une tarification spéciale.
Ainsi, les usagers du TER bénéficieront d'une réduction de 50 % pour tout aller-retour effectué le 15 août, au départ de toutes les gares du territoire régional vers Toulon, Hyères, Saint-Raphaël, Boulouris, Le Dramont, Agay, Anthéor, Le Trayas, Théoule, Mandelieu, Cannes La Bocca, Cannes, Golfe-Juan et Antibes.
Ce billet est commercialisé sur les distributeurs régionaux, dans toutes les gares régionales. Par ailleurs, pour rejoindre Toulon, deux TER supplémentaires circuleront au départ de Nice à 10 h 24 et 12 h 28 (arrivées à Toulon à 12 h 16 et 14 h 34). Et pour quitter Toulon, un TER vers Marseille partira de Toulon à 0 h 01 avec arrêts à La Seyne, Ollioules, Bandol, Saint-Cyr, La Ciotat, Cassis, Aubagne, Marseille La Blancarde et Marseille Saint-Charles à 1 h 03. Et vers Nice, départ de Toulon à 0 h 15 (arrêts à Carnoules, Les Arcs, Saint-Raphaël, Cannes, Antibes et Nice à 2 h 01).
  • Venir en bateau
Les plages du Mourillon ont toutes les chances d'être prises d'assaut. Si vous ne voulez pas vous retrouver pris au piège, embarquer au port de Toulon à bord d'une vedette à passagers peut être une bonne solution.
Mais dépêchez-vous: les places risquent d'être chères. Pour preuve, le bateau des Bateliers de la rade affiche déjà complet. Heureusement, le Groupement des bateliers toulonnais dispose encore de places à bord de ses deux catamarans Côte-d'Azur et Cap-au-Sud. Le bonus de cette option : à force de faire la visite de la rade, les équipages connaissent les navires militaires mieux que personne.
Pour réserver, un seul numéro : 04.94.46.29.89. Le départ à 18 h 30. Le tarif es tde 16 euros par personne. Ceux qui n'auront pas eu la chance d'embarquer pourront peut-être se rattraper le lendemain. Ces mêmes bateliers toulonnais organisent une sortie en mer pour assister au show de la Patrouille de France, là encore devant les plages du Mourillon.

Les meilleurs points de vue dans les Alpes-Maritimes
Dans les Alpes-Maritimes aussi, on commémore le débarquement de Provence. Pour être sûr de ne rien rater, voici les meilleurs endroits pour assister à la parade navale:
Depuis le bassin cannois
- Entre Théoule-sur-Mer - premier village des Alpes-Maritimes à avoir été libéré - et la frontière du Var, la Corniche d'or offre de très jolis (et nombreux) points de vue, d'autant que la parade navale promet de passer pas trop loin du littoral théoulien entre 12 et 13 heures.
On suggère les pointes qui ponctuent cette route: Aiguille, Esquillon, etc. Si l'île Saint-Honorat, la plus au sud des deux Lérins, s'impose comme poste avancé, on peut aussi envisager Sainte-Marguerite, à l'est et à l'ouest de l'île (des navettes maritimes toutes les demi-heures au départ du quai Laubeuf à Cannes, mais aussi au départ de Théoule).
À ceux qui veulent éviter le littoral, on propose de prendre de la hauteur et de bonnes paires de jumelles: l'aire du Piccolaret sur l'A8 (au Cannet) offre une alternative,mais également le massif forestier de La Croix-des-Gardes (à Cannes) ou encore l'avenue de l'Observatoire,quartier de la Californie (toujours à Cannes).
Depuis Antibes et ses alentours
- à Antibes même, le Fort Carré, avancée dans la mer,d'où le public devrait être en mesure de ne rateraucune miette du spectacle. - Plus à l'ouest, le bastion Saint-Jaume, les remparts de la vieille ville et le bastion Saint-André, sont autant de points de vue à ne pas négliger.
- Bien évidemment, le sentier du littoral (que l'on peutemprunter depuis les plages de la Garoupe) offre aussiun solide panorama pour découvrir les évolutionsde cette armada historique. - Le phare de la Garoupe, la pointe du cap, le bord de merde Juan et celui de Golfe-Juan sont aussi... fréquentablespour les curieux.
- Les plus en forme pourront prendre de la hauteuret rejoindre, à Vallauris le sentier parc départementaldu Paradou. De là, la vue est panoramique.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/pratique-tout-ce-quil-faut-savoir-sur-les-commemorations-du-15-aout.1864066.html

Débarquement en Provence: 70 ans après, l'armée française d'Afrique à l'honneur

L'Etat honore jeudi les combattants de l'armée française venus d'Afrique du nord pour débarquer massivement sur les côtes de Provence et prendre les Allemands en tenaille, un prélude aux cérémonies internationales du 70ème anniversaire de «l'Opération Dragoon» prévues vendredi à Toulon.
Leurs rangs toujours plus clairsemés au fil des décennies (ils étaient près d'un demi-million en août 1944 dans les troupes alliées et l'armée française), des ex-soldats de toutes nationalités font leur retour jeudi dans des lieux de mémoire emblématiques du Var.
Les anciens combattants français devaient se recueillir jeudi soir devant le Mémorial à l'Armée d'Afrique, une stèle imposante érigée en 1975 face à la plage de Saint-Raphaël.
Dix d'entre eux y seront décorés par le secrétaire d'Etat français chargé des anciens combattants et de la mémoire, Kader Arif, avant d'être invités vendredi à Toulon à la parade navale internationale à bord du porte-avions Charles de Gaulle, en présence du président François Hollande et de quinze dirigeants africains.
Ils y retrouveront notamment des compagnons d'armes venus du Maghreb, invités en France et décorés jeudi à Paris au ministère de la Défense.
Pour le débarquement en Normandie, le 6 juin, on ne comptait que 177 Français. A partir du 16 août, arriveront sur les plages du Sud plus de 250.000 soldats de «l'Armée B» française dirigée par le général Jean de Lattre de Tassigny.
«C'est nous les Africains qui arrivons de loin, venant des colonies pour sauver la patrie», chantaient alors ensemble musulmans et chrétiens, mobilisés ou volontaires.
Car «l'Armée B» qui débarque en Provence, c'est essentiellement «l'Armée d'Afrique» créée en 1830 lors la conquête de l'Algérie et qui intégra peu à peu des soldats indigènes.
Ses effectifs sont pour moitié composés de Français européens d'Afrique du nord, pour l'autre moitié d'indigènes du Maghreb (près de 100.000) et d'Afrique noire (10.000), schématise Laurent Moënard, spécialiste de l'opération Dragoon.

- Une contribution capitale -

S'y ajoutaient aussi des Français de métropole, loin de coller à son étiquette d'armée coloniale de sensibilité pétainiste. Comme André Sciard, jeune parisien inscrit en 1942 en première année de l'école militaire de Saint-Cyr, délocalisée à Aix-en-Provence sous l'occupation. Il fit partie des «20.000 évadés de France» qui gagnèrent l'Afrique du nord pour être formés et il débarqua en renfort dans le Var sur un char.
Le général Sciard, 90 ans, qui présida pendant dix ans l'association nationale Souvenir de l'Armée d'Afrique, récemment dissoute faute d'adhérents, a multiplié les conférences dans les écoles de France.
«Je voulais qu'on garde le souvenir de l'Armée d'Afrique, qui a libéré la France», dit-il, trop fatigué pour venir célébrer à Saint-Raphaël un débarquement souvent éclipsé par l'opération Overlord en Normandie.
Après avoir démontré son efficacité en Tunisie et en Italie, cette armée française reçut du commandement américain la mission périlleuse de conquérir les ports stratégiques de Toulon et de Marseille, où campait l'artillerie allemande.
«Pour la première fois depuis 1940, une véritable armée française, reconstituée, armée, préparée et aguerrie, se bat sur le sol français. Cette armée va effacer la défaite de 1940. Et sa contribution à la victoire finale est capitale», souligne Laurent Moënard. Le général de Lattre de Tassigny pourra ratifier au nom de la France la capitulation allemande à Berlin le 8 mai 1945.
La Provence fut libérée en moins de quinze jours, avec plusieurs semaines d'avance sur les prévisions, permettant la remontée le long du Rhône jusqu'au Rhin et l'Allemagne.
Dans le village varois de La Motte, dans les terres, premier village libéré lors de l'opération Dragoon, Kader Arif honorera aussi jeudi les alliés anglo-saxons lors d'une cérémonie au côté de Lord Astor of Hever, secrétaire d'Etat britannique à la défense.
Dans les premières heures du 15 août, près de 9.000 parachutistes américains et britanniques furent en effet largués au sud-est de Draguignan, entre les villages du Muy et de La Motte.
Jeudi soir Leo Dean, vétéran américain de 90 ans, devrait à nouveau sauter en parachute en uniforme d'époque, au Muy, théâtre de quatre journées de célébrations pour fêter les libérateurs alliés.

http://www.20minutes.fr/article/1428525/debarquement-provence-70-ans-apres-armee-francaise-afrique-a-honneur

lundi 11 août 2014

L'actualité Défense en 5'

Le 1er août dernier, Jean-Yves Le Drian et Kader Arif, ministre de la Défense et secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, se sont rendu sur les Champs Elysées. Ils se sont recueilli et ont déposé une gerbe sous l’Arc de triomphe, afin de commémorer le centenaire de l’ordre de mobilisation du 1er août 1914. Les deux hommes ont par ailleurs inauguré l’expo photo Merci ! 100 photos pour un centenaire, proposée sur les Champs Elysée jusqu’au 30 septembre prochain.
 Le chiffre de la semaine. 932. C’est le nombre de morts sur 1 711 cas recensés du virus Ebola. Ce chiffre alarmant fait de l’épidémie une urgence de santé publique de portée internationale. Selon le commissaire européen chargé de la santé, le risque de propagation en Europe reste « extrêmement faible ».
 Ce qu’il ne fallait pas manquer. Le 4 août dernier, un hélicoptère de type Puma, de l’escadron d'hélicoptères 6/67 « Solenzara » de la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara (Corse) est intervenu dans l’évacuation d’un voilier de plaisance en détresse, au large de l’Île de Beauté. Aidé d’une vedette de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM), ils ont porté secours aux quatre plaisanciers présents à l’intérieur du voilier de 18 m, qui était victime d’une voie d’eau à la suite d’un choc en haute mer avec un objet flottant.
 Ils ont dit. « L’histoire de la France et de l’Allemagne démontre que la volonté peut toujours triompher de la fatalité, et que des peuples qui ont été regardés comme des ennemis héréditaires peuvent, en quelques années, se réconcilier »
François Hollande, président de la République au Hartmannswillerkopf, le 03/08/2014.
 
 Demandez le programme ! Le 15 août, Arte propose un documentaire historique pour enfants intitulé Petites mains dans la Grande Guerre, à 11h20. De son côté, France 3 diffusera à la même date un documentaire centré sur le débarquement de Provence, Provence, août 1944, l’autre débarquement, à 22h20.
 
 

Saint-Cyprien : la patrouille de France à la parade

Cet après-midi, l'unité de l'Armée de l'air s'envolera pour Saint-Cyprien. En attandant, direction les coulisses. 
Sur le tarmac de l'aéroport de Perpignan, c'est un spectacle inhabituel qui s'est tenu dans la journée d'hier. La patrouille de France, qui vient d'arriver sur place, se prépare pour son show annuel à Saint-Cyprien, qui aura lieu aujourd'hui, dimanche 10 août. Unité la plus célèbre de l'Armée de l'air française, elle est finalement, par son fonctionnement particulier, peu connue du grand public.

Si elle fête ses 61 ans cette année, elle est pourtant en perpétuels changements et rotations. La patrouille de France, c'est une soixantaine de personnes qui ne vit que pour cette esquad acrobatique, considérée comme l'une des plus prestigieuses au monde. Neuf pilotes et quarante-deux mécaniciens n dont l'utilité ne doit pas être oubliée : s'il n'y a pas de mécaniciens, aucun avion ne peut décoller n forment l'équipe, dont la base est située à Salon-de-Provence. Comme l'explique Yannick Quichaud, officier de communication des équipes de présentation de l'Armée de l'air : "La patrouille de France est un outil de rayonnement de la France à l'international". Il insiste sur toute l'implication nécessaire à la réussite de la patrouille. "En gros, c'est six mois d'entraînement pour six mois de représentations, raconte-t-il. Cette année, nous assurons 42 exhibitions, dont six à l'étranger. Cela permet de montrer de quoi l'armée de l'Air est capable, mais surtout de rencontrer les Français, de leur montrer ce que l'on fait".
  • Une unité de l'armée très populaire
La patrouille de France attire beaucoup de monde et suscite obligatoirement une certaine curiosité. C'est que le spectacle offert par ces pilotes hors pair est très impressionnant. À plusieurs centaines de km/h, et à 2-3 mètres de distance entre chaque avion de la formation, aucune erreur n'est permise, même minime. C'est pour cela que l'équipe, qui vit ensemble toute l'année, est particulièrement fondée sur la confiance des uns envers les autres. À Perpignan, une cinquantaine de personnes est venue hier admirer les préparatifs de la patrouille pour sa représentation d'aujourd'hui : des membres des Associations nationales des officiers et des sous-officiers de réserve de l'Armée de l'air, des passionnés d'aviation, ou encore des bénévoles de l'association des Blouses Roses, invités par les organisateurs de la rencontre, qui sont venus accompagner de jeunes enfants malades, eux aussi fascinés.
  • Une année forte en symboles
Cette année 2014 est particulière pour l'Armée de l'air : au-delà de célébrer le centenaire du début de la Grande Guerre, l'Armée de l'air fête surtout ses 80 ans. C'est donc avec une fierté non dissimulée que les pilotes marqueront cet après-midi le ciel cyprianenc du drapeau tricolore. Tout est prêt pour que tout se passe pour le mieux. Hier, les Alpha Jets sont partis en repérages au-dessus de Saint-Cyprien, afin de bien visualiser le lieu de la représentation et surtout d'assimiler des repères visuels au sol, fondamentaux pour la réussite de l'événement. "Ce sont des valeurs de solidarité et de patriotisme que nous voulons transmettre lors de ces exhibitions", reprend Yannick Quichaud. Nous sommes fiers de porter ces couleurs sur nos uniformes : la patrouille de France appartient aux Français". 
Aujourd'hui à partir de 16 h 30, au port. 

http://www.lindependant.fr/2014/08/10/dans-les-coulisses-de-la-patrouille-de-france,1916750.php

Opération SANGARIS : point de situation du 7 août 2014

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 hommes. Elle est déployée  à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Batangafo avec le GTIA de Boissieu, et dans l’Est, dans le triangle Sibut-Dékoa-Bria avec le GTIA Magenta. Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes (dont 250 militaires français) et les effectifs de la MISCA sont de 6000 hommes
A Bangui, la situation demeure calme. La semaine a été marquée par des opérations de fouille de lieux susceptibles d’abriter des caches d’armes, en coopération étroite avec la MISCA et l’UPC centrafricaine (unité de police constituée). Au bilan, plusieurs armes et munitions ont été ainsi saisies. Ces opérations ont également permis l’organisation de rencontres conjointes entre la force Sangaris, la MISCA, l’UPC et la population. En présence des responsables locaux, ces échanges ont été l’occasion de rappeler les mesures de confiances ainsi que les missions de la force Sangaris
Dans l’ouest, la semaine aura essentiellement été marquée par les accrochages à Batangafo, au cours desquels 2 soldats français et un soldat de la MISCA ont été blessés. A ce jour, et depuis mercredi matin, la situation est stabilisée mais reste tendue. Les soldats de la force Sangaris, déployés dans la zone, poursuivent leur mission visant à l’application des mesures de confiance, en appui de la MISCA.
Dans l’est, à Bria, le GTIA Magenta a accueilli le commandant de la Force, le général de brigade Eric Bellot des Minières, venu visiter le dispositif en place et rencontrer des autorités locales. La situation est calme dans la zone sous responsabilité du GTIA. Ainsi, le 4 août a été marqué par la réouverture d’une école à Grimari, lui permettant d’accueillir une trentaine d’élèves. Les cours y reprendront dès la semaine prochaine. A Sibut, la situation est également restée calme durant la semaine écoulée. Le poste de commandement (PC) du GTIA Magenta a effectué un point de situation au profit de madame Claire Bourgeois, coordinatrice humanitaire principale pour les Nations-Unies en Centrafrique.
Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.
 

vendredi 8 août 2014

Mort accidentelle d'un brigadier du 1er RTP

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Le mardi 5 août, alors qu’il participait à une séance de saut en parachute à ouverture automatique sur la zone de Fonsorbes (31), le brigadier LANASPEZE du 1er régiment du train parachutiste (1er RTP, basé à Cugnaux) a été victime d’un accident. Pris immédiatement en charge par l’équipe médicale présente sur place, ce parachutiste de 24 ans a ensuite été héliporté vers le Centre hospitalier universitaire de Purpan (Toulouse) où il est décédé, le mercredi 6 août, des suites de ses blessures.
Dans ce cadre, une cérémonie d’honneurs militaires au brigadier LANASPEZE se tiendra le samedi 9 août 2014 au 1er RTP. Cette cérémonie intime d’honneurs militaires, réservée à la famille et aux compagnons d’armes, sera présidée par le général Olivier SALAÜN, commandant la 11e brigade parachutiste, en présence d’autorités civiles et militaires.
 

mercredi 6 août 2014

Centrafrique : violents accrochages au nord

De violents accrochages, au cours desquels deux soldats français ont été blessés, ont opposé mardi soir les militaires français en Centrafrique à des groupes armés "très hostiles" dans le nord du pays, a indiqué aujourd'hui à Paris l'état-major des armées. Les incidents se sont produits à Batangafo, où des affrontements similaires avaient opposé lundi soldats français et combattants de l'ex-rébellion Séléka, qui contrôlent la localité. Les deux militaires blessés par balles ont été évacués sur Bangui et leurs jours ne sont pas en danger, a précisé l'état-major.

Les soldats de l'opération Sangaris ont été pris à partie par "quelques dizaines" de combattants mardi en début de soirée, alors qu'ils étaient en mission de "contrôle de zone", a-t-on indiqué de même source. Les militaires français ont alors riposté "de façon déterminée" et les échanges de tirs ont cessé après l'intervention d'avions de combat Rafale, basés à N'Djamena, et d'hélicoptères de Sangaris.Selon l'état-major, la situation était "stabilisée, mais toujours tendue" mercredi à Batangafo où les militaires français ont repris leurs patrouilles. Aucun bilan n'a été fourni côté français sur les pertes infligées aux groupes armés.

A environ 300 km au nord de Bangui, Batangafo a été la semaine dernière le théâtre de violents affrontements entre combattants de l'ex-Séléka, à majorité musulmane, et miliciens anti-balaka à dominante chrétienne. La ville elle-même est sous contrôle de l'ex-Séléka et de Peuls armés, comme toute la moitié nord du pays. Mais la région marque la limite avec les territoires où opèrent les anti-balaka (le sud et l'ouest) et est devenue une zone d'affrontements.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/06/97001-20140806FILWWW00245-centrafrique-violents-accrochages-au-nord.php

Centrafrique: des soldats français pris à partie

De violents accrochages ont opposé hier soldats français et combattants de la Séléka à Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, faisant plusieurs morts dans les rangs de l'ex-rébellion.

"Des soldats français de l'opération Sangaris en mission de reconnaissance ont été pris à partie lundi par des ex-Séléka à leur entrée dans le centre" de Batangafo, a déclaré à l'AFP un officier de la Misca, sous couvert d'anonymat. "Les militaires français ont riposté", faisant usage d'armes lourdes et recevant le soutien d'avion de chasse Rafale, et plusieurs combattants de la Séléka ont été tués, selon cette même source.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/05/97001-20140805FILWWW00077-centrafrique-des-soldats-francais-pris-a-partie.php

Rennes: Le Drian commémore le débarquement

La commémoration est "essentielle", a estimé aujourd'hui à Rennes le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, venu célébrer les 70 ans de la libération de la ville le 4 août 1944. "La commémoration, c'est essentiel car nous vivons une période de grande instabilité au niveau mondial (....) et la mémoire fait partie des moyens de se prémunir", a déclaré Jean-Yves Le Drian à l'issue d'une cérémonie en présence d'anciens combattants.

"La paix n'est jamais acquise, elle demande une vigilance de tous les instants pour la sauvegarder (...). L'Europe a permis la paix (....) et elle est indispensable pour la garantie de la paix", a-t-il poursuivi. Le ministre a rappelé que le premier mort de la Libération était Breton -un membre des forces spéciales tué le 5 juin 1944 après avoir été parachuté dans le Morbihan-, tout comme les derniers, avec la libération de la poche de Lorient, le 10 mai 1945, soit près d'un an après le Débarquement.

Plusieurs dizaines de véhicules militaires de la Libération -jeeps, camions GMC, un char Sherman- ont été déployés toute la journée sur la place de la mairie, pavoisée pour l'occasion. Les troupes américaines s'étaient emparées de la ville de Rennes le 4 août 1944, quelques jours après avoir fait sauter le "verrou d'Avranches", près du Mont-Saint-Michel, secteur qui commandait l'accès à la Bretagne.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/04/97001-20140804FILWWW00160-rennes-le-drian-commemore-le-debarquement.php

REIMS (51). Le colonel Vuillemin est mort

Figure des troupes de marine, combattant aux états de service remarquables, travailleur inlassable pour le devoir d’histoire, le colonel Jean-Charles Vuillemin, ce Châlonnais devenu Rémois, qui a longtemps présidé la section départementale de l’Association nationale des membres de l’ordre national du Mérite dont il fut aussi un vice-président national est décédé. Depuis plusieurs années, il avait fait face à la maladie avec cran. Il s’était efforcé via les actions civiques de l’ordre national du Mérite de mettre en valeur des jeunes Marnais au comportement admirable. Il avait également organisé à Reims le congrès national de l’ONM. Il avait participé le 3 décembre 2013 aux cérémonies du 50e anniversaire de l’Ordre qui avaient eu lieu à l’hôtel de ville de Reims.
Il avait siégé à la commission départementale des anciens combattants et victimes de guerre de la Marne. Il avait fait la guerre d’Algérie et avait été plusieurs fois cité, dont une fois à l’ordre de l’armée. Le colonel Jean-Charles Vuillemin était officier de la Légion d’honneur, titulaire de la Médaille militaire su tableau spécial, commandeur de l’ordre national du Mérite et titulaire de la croix de la valeur militaire.

http://www.lunion.presse.fr/region/reims-51-le-colonel-vuillemin-est-mort-ia231b0n387627

Le Charles-de-Gaulle se prépare pour sa revue du 15 août

Pendant plus de trois mois, le navire amiral de la Marine française est resté à quai, à Toulon, pour une escale technique et des opérations de maintenance.Il sera à l’honneur le 15 août
Le porte-avions Charles-de-Gaulle a effectué un long « passage au stand », entre le 5 mai et jusqu'à ces derniers jours, afin de réaliser des opérations de maintenance périodiques.
Un entretien qui a permis de contrôler ses installations et systèmes après un cycle d'activités opérationnelles intenses. Il s'agissait également « de garantir, dans la durée, les performances militaires optimales du porte-avions », selon les explications fournies par la Marine nationale.
Mais la prochaine participation du Charles-de-Gaulle à la gigantesque revue navale programmée pour la journée du vendredi 15 août  était dans tous les esprits durant cette escale.
Car si l'aspect technique était primordial pendant ces longues semaines de travaux, la perspective de recevoir le président de la République et la fine fleur de la Marine nationale et des flottes amies a amené marins et entreprises partenaires à donner un immense coup de pinceau au navire amiral de la flotte française.
Petits et gros travaux
Durant cette escale à son quai Vauban de la base de Toulon, nous avons été autorisés à visiter l'intégralité du porte-avions, avec ses neuf ponts, sa passerelle de commandement, sa passerelle Aviation… Guidés par l'aspirant commissaire Leslie, nous avons pu parcourir les interminables coursives, toutes semblables à nos yeux !
Le nom de la plus longue d'entre elles est significatif : « Le 110 mètres haies ». L'escalade et la descente des échappées (les escaliers pratiquement verticaux) furent une découverte, tout comme les innombrables portes étanches.
Pas d'avion à bord lors de notre visite : quand le navire est à son port d'attache, les aéronefs retournent dans leurs Flottilles d'origine.
Ce qui accentue encore l'impression d'immensité générée par le hangar Aviation situé sous le pont d'envol, qui totalise une surface de 4.600 m².
Plus gros navire militaire européen, le Charles-de-Gaulle, qui est en service depuis le 18 mai 2001, devrait être en capacité de poursuivre son activité jusqu'à son retrait de service actif, programmé en 2041.
En attendant, donc, le sol du pont d'envol a été entièrement refait et repeint, les catapultes parées, les ascenseurs débarrassés de leurs échafaudages…
Il reste quelques travaux de peinture à effectuer à l'intérieur du bâtiment, surtout au niveau des échappées et sur les extérieurs au niveau de la ligne de flottaison.
Le hangar a été débarrassé de son matériel et désormais paré à recevoir les délégations de la revue navale.
Le plus gros des travaux est donc réalisé et il ne reste plus qu'un travail constant et minutieux à effectuer sur les derniers détails.
Au niveau des personnels, de nombreux officiers - supérieurs et subalternes - sont actuellement en pleine passation de leur suite avant leur débarquement qui a lieu sur la période mi-juillet/mi-août.
Et l'on peut voir de nombreuses nouvelles têtes chez les matelots qui commencent leur Marine à bord du fleuron de la Royale !
À l'issue de la revue navale, le Charles-de-Gaulle changera de quai, direction Milhaud 6, avant de se préparer à de nouvelles missions, à partir du mois d'octobre.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/le-charles-de-gaulle-se-prepare-pour-sa-revue-du-15-aout.1850012.html