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lundi 31 mars 2014
La BFA se déploie à Bamako
Le 18 mars dernier, au centre de Koulikoro, 700 soldats maliens terminaient leur formation de douze semaines. Baptisé Balanzan, ce groupement tactique interarmes (GTIA) où l’on trouve en majorité des fantassins, mais également des sapeurs, des artilleurs et des logisticiens, devrait, selon le site du ministère de la Défense, « être déployé au nord du pays dans quelques semaines ».
Au nord du Mali, c’est encore la guerre. Les récentes annonces du ministre de la Défense l’ont rappelé. Jean-Yves le Drian indiquait mi-mars qu’une quarantaine de djihadistes avaient été éliminés dans l’adrar des Ifoghas. Il confirmait également la mort d’Omar Ould Hamaha surnommé Barberousse, bras droit de Mokhtar Belmokhtar, dirigeant d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
Ce GTIA Balanzan est le 4e bataillon formé par EUTM (european mission training union), la mission de l’Union européenne au profit de l’armée malienne. Elle avait été lancée peu après l’intervention des troupes françaises dans ce pays en janvier 2013. Le patron de la brigade franco-allemande (BFA), le général Rudkiewicz, en prendra le commandement le 1er avril.
Une contribution symbolique ? « EUTM n’est pas une mission de combat », rappelle le colonel Couëtoux qui prendra sous peu le commandement du centre de Koulikoro. « Il ne faut pas la comparer avec le déploiement de la BFA en Afghanistan [en 2004]. Au Mali, la brigade aura une mission d’instruction et de coaching. Ce n’est pas la quantité, mais la qualité qui prime ». Le colonel Couëtoux ajoute que la BFA est, pour la première fois, engagée sous l’égide de l’Union européenne. « Et pour cela, c’est une mission à haute valeur symbolique ».
Outre la formation des soldats maliens, EUTM effectue aussi du conseil auprès de l’armée sur les ressources humaines, la logistique, la conduite des opérations.
Cette projection de la BFA en mode binational, une première depuis 2004 et l’opération extérieure à Kaboul, intervient alors que la brigade connaît de profonds bouleversements et a essuyé pas mal de critiques l’an passé. L’annonce, à l’automne dernier, de la dissolution du 110e RI avait fait l’effet d’une douche froide outre-Rhin. Son remplacement, au sein de la BFA, par le 1er RI de Sarrebourg n’a pas totalement effacé ce que Berlin avait considéré comme une regrettable décision.
Lors de sa visite, en janvier dernier, au 110e RI de Donaueschingen, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Ract-Madoux, rappelait la «nécessité de faire un effort accru sur la BFA». Cette opération planifiée pour 2016 en est donc la preuve. «Nous devons être prêts à engager la BFA dans une opération quelle qu’elle soit».
http://www.dna.fr/defense/2014/03/30/la-bfa-se-deploie-a-bamako
Au nord du Mali, c’est encore la guerre. Les récentes annonces du ministre de la Défense l’ont rappelé. Jean-Yves le Drian indiquait mi-mars qu’une quarantaine de djihadistes avaient été éliminés dans l’adrar des Ifoghas. Il confirmait également la mort d’Omar Ould Hamaha surnommé Barberousse, bras droit de Mokhtar Belmokhtar, dirigeant d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
Ce GTIA Balanzan est le 4e bataillon formé par EUTM (european mission training union), la mission de l’Union européenne au profit de l’armée malienne. Elle avait été lancée peu après l’intervention des troupes françaises dans ce pays en janvier 2013. Le patron de la brigade franco-allemande (BFA), le général Rudkiewicz, en prendra le commandement le 1er avril.
« Ce n’est pas la quantité, mais la qualité qui prime »
Sur les quelque 560 soldats (issus de 23 pays) qui composent EUTM, la brigade va en fournir une bonne centaine. La plupart sont déjà à Bamako, les derniers doivent rejoindre le théâtre malien début avril. « Ce sont principalement des cadres, officiers et sous-officiers », précise le général. Ces 60 Français et 40 Allemands proviennent de différentes unités : état-major de Müllheim, 110e régiment d’infanterie (RI) et Jägerbataillon 292 de Donaueschingen, 3e régiment de hussards de Metz.Une contribution symbolique ? « EUTM n’est pas une mission de combat », rappelle le colonel Couëtoux qui prendra sous peu le commandement du centre de Koulikoro. « Il ne faut pas la comparer avec le déploiement de la BFA en Afghanistan [en 2004]. Au Mali, la brigade aura une mission d’instruction et de coaching. Ce n’est pas la quantité, mais la qualité qui prime ». Le colonel Couëtoux ajoute que la BFA est, pour la première fois, engagée sous l’égide de l’Union européenne. « Et pour cela, c’est une mission à haute valeur symbolique ».
Outre la formation des soldats maliens, EUTM effectue aussi du conseil auprès de l’armée sur les ressources humaines, la logistique, la conduite des opérations.
Cette projection de la BFA en mode binational, une première depuis 2004 et l’opération extérieure à Kaboul, intervient alors que la brigade connaît de profonds bouleversements et a essuyé pas mal de critiques l’an passé. L’annonce, à l’automne dernier, de la dissolution du 110e RI avait fait l’effet d’une douche froide outre-Rhin. Son remplacement, au sein de la BFA, par le 1er RI de Sarrebourg n’a pas totalement effacé ce que Berlin avait considéré comme une regrettable décision.
« Paris comme Berlin souhaitent que la brigade soit prête pour
une projection en 2016 »
Afin de relancer cet outil, à la fois politique et militaire, les deux états-majors ont fixé un objectif au général Rudkiewicz : « Paris comme Berlin souhaitent que la brigade, c’est-à-dire son PC et tout ou partie de ses bataillons, soit prête pour une projection en 2016. La volonté politique est bien là : nous voulons faire quelque chose ensemble ».Lors de sa visite, en janvier dernier, au 110e RI de Donaueschingen, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Ract-Madoux, rappelait la «nécessité de faire un effort accru sur la BFA». Cette opération planifiée pour 2016 en est donc la preuve. «Nous devons être prêts à engager la BFA dans une opération quelle qu’elle soit».
http://www.dna.fr/defense/2014/03/30/la-bfa-se-deploie-a-bamako
Une nouvelle vie .......
31 Mars 1968
Le soldat engagé volontaire Francis Praira se présente au poste de sécurité (on disait poste de police à l'époque) du 35°RIméca pour sa première affectation.
Le classes des engagés sont terminées, un mois à Verdun et quatre mois à Carpiagne ...3 tirs d'obus de 75mm sur un AMX 13 à Mailly et il a obtenu son CP de tireur AMX 13;
Une nouvelle vie s'ouvre à lui.....
Vous me suivrez tout au long de cette vie !
Le soldat engagé volontaire Francis Praira se présente au poste de sécurité (on disait poste de police à l'époque) du 35°RIméca pour sa première affectation.
Le classes des engagés sont terminées, un mois à Verdun et quatre mois à Carpiagne ...3 tirs d'obus de 75mm sur un AMX 13 à Mailly et il a obtenu son CP de tireur AMX 13;
Une nouvelle vie s'ouvre à lui.....
Vous me suivrez tout au long de cette vie !
dimanche 30 mars 2014
Concours photo « Prix image – sergent Vermeille »
Créé par le ministère de la Défense et organisé par la Délégation à l’information et à la communication de la Défense, le concours photographique « Prix image - Sergent Vermeille » a pour but de promouvoir le travail des photographes qui, sur le terrain, accompagnent les actions des hommes et des femmes du ministère de la Défense lors des déploiements menés par la France sur les théâtres d’opération extérieure, mais également au service de la population française dans le cadre des actions menées sur le théâtre national.
Ce prix est aussi l’occasion de rendre hommage au sergent Sébastien Vermeille, photographe du Sirpa Terre de Lyon, mort au combat le 13 juillet 2011 sur le théâtre afghan, dans l’accomplissement de sa mission de « Soldat de l’image ».
La thématique générale de cette première édition portera sur « Le sens du devoir » en témoignant de l’implication des hommes et des femmes de la Défense pour le succès de leur mission, dans les circonstances les plus difficiles.
Les prix seront remis aux huit lauréats en juillet 2014 à l’hôtel de Brienne par le ministre de la Défense. Inscription dès le 1er novembre 2013 – Dossier de candidature et règlement du concours à télécharger ci-dessous. |
samedi 29 mars 2014
vendredi 28 mars 2014
Le 152e régiment d'infanterie de Colmar part en Centrafrique
Quelque 160 Diables rouges ont quitté le quartier Walter hier soir pour rejoindre Paris où, ce matin, ils devaient prendre un avion afin de gagner Bangui en République Centrafricaine. Cette compagnie, aux ordres du capitaine Desrousseaux, va relever des marsouins du 2e régiment régiment d'infanterie de marine. Les soldats colmariens vont, dans un premier temps, intégrer la force Sangaris et sécuriser l'aéroport. Ils pourraient, par la suite, faire partie de la mission de l'Union européenne Eufor-RCA dont le principe a été approuvé par Bruxelles en janvier dernier
http://www.dna.fr/actualite/2014/03/28/le-152e-regiment-d-infanterie-de-colmar-par-en-centrafrique
http://www.dna.fr/actualite/2014/03/28/le-152e-regiment-d-infanterie-de-colmar-par-en-centrafrique
jeudi 27 mars 2014
Les chasseurs alpins traquent les djihadistes dans le désert malien
Trois cents militaires du 7e BCA, basé à Varces (Isère), sont partis au Mali depuis fin janvier, dans le cadre de l’opération Serval…
Ils sont arrivés par vagues successives depuis la fin janvier. Environ 300 soldats du 7e BCA (Bataillon de chasseurs alpins) de Varces (Isère) sont actuellement déployés dans le nord du Mali, à Gao, Kidal et Tessalit, dans le cadre de l’opération Serval, débutée en janvier 2013. Objectif: neutraliser les groupes djihadistes opérant dans la bande sahélienne.
Leur quotidien? «Reconnaître des villages, discuter avec la population et fouiller des cavernes ou des endroits indiqués par nos renseignements, précise le militaire. Ca nous permet de trouver des caches ou des munitions abandonnées.» Pour l’instant, les hommes du 7e BCA n’ont «pas encore eu de contact avec les terroristes. Ces groupes sont très mobiles, se déplacent plus légers et se fondent dans les populations nomades. Globalement, ils nous fuient et cherchent d’autres moyens de lutte, comme les IED (engins explosifs). Les premiers mois de l'opération Serval les ont largement dissuadés de nous combattre.»
Le capitaine Jounayd l’avoue, «on se prend une petite claque à l’arrivée! Il a fallu 15 jours d’adaptation. C’est éprouvant pour les organismes et le matériel. On débarque de nos véhicules et on part en mission à pied, très lourdement chargés: l’équipement moyen, avec gilets pare-balles, armes et munitions, est de 30 à 35 kilos par homme. Et on est obligé d’emporter six à huit litres d’eau chacun, en plus de nos sacs.»
Les contacts avec la population malienne sont, eux, «excellents», se félicite le capitaine Jounayd: «On reçoit un très bon accueil partout, notamment à Gao et dans les villes bordant le Niger. On est souvent applaudi par les gens et on n’hésite pas à s’arrêter pour discuter et mieux comprendre leur mode de vie.» Retour en Isère prévu au début de l’été.
http://www.20minutes.fr/monde/mali/1335597-20140327-chasseurs-alpins-traquent-djihadistes-desert-malien
Ils sont arrivés par vagues successives depuis la fin janvier. Environ 300 soldats du 7e BCA (Bataillon de chasseurs alpins) de Varces (Isère) sont actuellement déployés dans le nord du Mali, à Gao, Kidal et Tessalit, dans le cadre de l’opération Serval, débutée en janvier 2013. Objectif: neutraliser les groupes djihadistes opérant dans la bande sahélienne.
«Les terroristes nous fuient»
«On effectue des patrouilles et des missions d’une à trois semaines, à plus de 350 km de nos bases de départ, dans des zones désertiques et semi-montagneuses», raconte, depuis Gao, le capitaine Jounayd, qui commande la 2e compagnie du 7e BCA. «Le but est de montrer notre présence, localiser les groupes armés et les dissuader en les gênant dans leurs mouvements.»Leur quotidien? «Reconnaître des villages, discuter avec la population et fouiller des cavernes ou des endroits indiqués par nos renseignements, précise le militaire. Ca nous permet de trouver des caches ou des munitions abandonnées.» Pour l’instant, les hommes du 7e BCA n’ont «pas encore eu de contact avec les terroristes. Ces groupes sont très mobiles, se déplacent plus légers et se fondent dans les populations nomades. Globalement, ils nous fuient et cherchent d’autres moyens de lutte, comme les IED (engins explosifs). Les premiers mois de l'opération Serval les ont largement dissuadés de nous combattre.»
Plus de 50°C au soleil
Formés au combat en montagne et en conditions extrêmes, les chasseurs alpins ont subi un entraînement intensif avant leur départ. «Les exercices de préparation en montagne sont presque les mêmes que dans le désert», souligne le capitaine Jounayd. Mais «le plus difficile, c’est la chaleur». Les températures avoisinent en effet les «40°C à l’ombre et plus de 50°C au soleil. Et dans un mois, il fera 5 ou 6°C de plus!»Le capitaine Jounayd l’avoue, «on se prend une petite claque à l’arrivée! Il a fallu 15 jours d’adaptation. C’est éprouvant pour les organismes et le matériel. On débarque de nos véhicules et on part en mission à pied, très lourdement chargés: l’équipement moyen, avec gilets pare-balles, armes et munitions, est de 30 à 35 kilos par homme. Et on est obligé d’emporter six à huit litres d’eau chacun, en plus de nos sacs.»
«On compte en journées plus qu’en kilomètres»
Ces conditions deviendront encore plus difficiles en mai, avec le début de la saison humide et ses très fortes pluies. «Ce sera plus compliqué de se déplacer car certaines zones nous seront interdites d’accès en raison de la boue et des grands étangs qui se formeront», explique le militaire. Outre le climat et la topographie, les chasseurs alpins doivent aussi s’habituer à des distances inédites. «On a fait des choses proches en Afghanistan mais le plus déroutant, c’est la taille de la zone d’action qui était beaucoup plus réduite en Kapisa. Ici, on compte en journées plus qu’en kilomètres: 200 km représentent une journée et demi de progression. Et ça dépend de l’état des pistes.»Les contacts avec la population malienne sont, eux, «excellents», se félicite le capitaine Jounayd: «On reçoit un très bon accueil partout, notamment à Gao et dans les villes bordant le Niger. On est souvent applaudi par les gens et on n’hésite pas à s’arrêter pour discuter et mieux comprendre leur mode de vie.» Retour en Isère prévu au début de l’été.
http://www.20minutes.fr/monde/mali/1335597-20140327-chasseurs-alpins-traquent-djihadistes-desert-malien
mercredi 26 mars 2014
Le général de Villiers, chef d'état-major des armées explique le plan "Cap 2020"
Comment faire au mieux avec moins, toute en étant capable de respecter les contrats opérationnels fixés par le dernier Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale ? Le général d'armée Pierre de Villiers qui a succédé depuis la mi-février à l'amiral Edouard Guillaud comme chef d'état-major des armées a expliqué sa stratégie au cours de la visite qu'il a effectuée à Mailly-le-Camp, sa première à l'armée de terre depuis sa prise de fonction, devant des militaires qui se préparent à partir pour le Mali. Pour le Général : "Il est nécessaire de poursuivre la transformation des forces via un projet fédérateur baptisé "Cap 2020"".
"Il s'agit de définir pour chaque armée, direction ou service le chemin de sa transformation, en répondant à un objectif clair: disposer dans la durée d'un outil militaire complet et cohérent, apte à garantir nos intérêts de défense dans le cadre de l'ambition stratégique de la France" ainsi s'est exprimé le Général lors de ses auditions au Sénat et devant l'Assemblée nationale. Il tient ce cap devant les troupes. Ce plan "Cap 2020" comporte trois volets. Le premier porte sur l'optimisation des moyens au profit des capacités opérationnelles en lien avec les interventions en cours, moderniser et adapter les capacités afin de faire face aux engagements futurs ainsi que de réformer les dispositifs des forces de souveraineté et de présence, en réorganisant les points d'appui et en diminuant les effectifs.
Les officiers qui auront du potentiel et qui seront sélectionnés à partir de la sortie de l'Ecole de guerre pourront espérer décrocher les étoiles. Les autres seront incités à mener une deuxième carrière dans le civil. L'une des difficultés de la manœuvre RH est qu'il faudra supprimer 5 700 postes d'officiers entre 2014 et 2019. "On ne peut pas faire partir des gens qui ne le souhaitent pas avant qu'ils aient atteint la limite d'âge de leur grade". Bref, l'objectif est de disposer d'une pyramide des grades plus aiguë avec une population plus jeune. Le général a également expliqué qu'avec la réduction de 30 % du nombre de poste au sein de l'état-major des armées : "l'effort de déflation du personnel sera porté en priorité sur l'environnement et le soutien des forces".
D'où le troisième point du Plan 2020 : "Un armée qui adapte son organisation sous contrainte, c'est une armée dont l'administration est plus agile et plus resserrée, une armée qui densifie ses emprises territoriales pour dépenser moins et mieux, une armée qui accroît la performance de ses soutiens".
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-general-de-villiers-chef-d-etat-major-des-armees-ia0b0n321659
"Il s'agit de définir pour chaque armée, direction ou service le chemin de sa transformation, en répondant à un objectif clair: disposer dans la durée d'un outil militaire complet et cohérent, apte à garantir nos intérêts de défense dans le cadre de l'ambition stratégique de la France" ainsi s'est exprimé le Général lors de ses auditions au Sénat et devant l'Assemblée nationale. Il tient ce cap devant les troupes. Ce plan "Cap 2020" comporte trois volets. Le premier porte sur l'optimisation des moyens au profit des capacités opérationnelles en lien avec les interventions en cours, moderniser et adapter les capacités afin de faire face aux engagements futurs ainsi que de réformer les dispositifs des forces de souveraineté et de présence, en réorganisant les points d'appui et en diminuant les effectifs.
Le souci de la question sociale
La question des ressources humaines est le deuxième volet du Plan. Les forces armées devront être capables de respecter les contrats opérationnels tout en subissant une nouvelle déflation de leurs effectifs. D'ici 2019, 34 000 postes seront supprimés. Ce qui signifie qu'en moins de vingt ans, le format de l'armée de terre aura été réduit de 41 %. Le général Pierre de Villiers insiste pour cette déflation soit conduite avec souplesse afin d'assurer la continuité des missions. Le Général confirme le dépyramidage et indique qu'il y aura moins d'officiers généraux, moins de colonels ou capitaines de vaisseau, moins de lieutenant-colonels ou de capitaines de frégate et que les parcours seront adaptés.Les officiers qui auront du potentiel et qui seront sélectionnés à partir de la sortie de l'Ecole de guerre pourront espérer décrocher les étoiles. Les autres seront incités à mener une deuxième carrière dans le civil. L'une des difficultés de la manœuvre RH est qu'il faudra supprimer 5 700 postes d'officiers entre 2014 et 2019. "On ne peut pas faire partir des gens qui ne le souhaitent pas avant qu'ils aient atteint la limite d'âge de leur grade". Bref, l'objectif est de disposer d'une pyramide des grades plus aiguë avec une population plus jeune. Le général a également expliqué qu'avec la réduction de 30 % du nombre de poste au sein de l'état-major des armées : "l'effort de déflation du personnel sera porté en priorité sur l'environnement et le soutien des forces".
D'où le troisième point du Plan 2020 : "Un armée qui adapte son organisation sous contrainte, c'est une armée dont l'administration est plus agile et plus resserrée, une armée qui densifie ses emprises territoriales pour dépenser moins et mieux, une armée qui accroît la performance de ses soutiens".
Homme de terrain
En venant à Maillu, là où se préparent les unités appelées à être engagées dans la bande sahélo-saharienne le Général a confirmé sa philosophie: " Je suis venu voir l'armée de terre, là où elle s'entraîne. C'est mon style d'approche d'aller à la rencontre des femmes et des hommes pour les connaître, pour les entendre, pour cela il faut aller sur le terrain. Ma passion c'est le commandement des hommes, des soldats car tout est là!". Il défend cet adage: "un chef, une mission, des moyens". Le général Pierre de Villiers a redit son attachement à la région: "J'ai un attachement particulier aux camps de Champagne et on aura toujours besoin de ces camps pour notre entraînement. Notre préparation opérationnelle a beaucoup changé. Je me souviens être venu à Mailly avec la 2e brigade blindée en 2007 pour une préparation au déploiement en Afghanistan. j'apprécie de revenir ici où se trouvent mes souvenirs de lieutenant, chef de peloton de chars AMX 30 au 2e régiment de dragons à Haguenau et également de chef de corps car j'ai servi comme commandant du 501e-503e régiment de chars de combat de Mourmelon-le-Grand et je me souviens très bien lorsque nous avons été engagés au Kosovo". (En juin 1999, Pierre de Villiers a commandé pendant cinq mois le bataillon d'infanterie mécanisée de la Brigade Leclerc entrée en premier au Kosovo dans le cadre de la KFOR.http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-general-de-villiers-chef-d-etat-major-des-armees-ia0b0n321659
Montauban. Ils ont passé trois mois en Centrafrique pour sécuriser et dépolluer
Ils avaient quitté Montauban en décembre. Ils sont de retour au quartier Doumerc. Deux sections et un groupe d'appui du 17e RGP ont passé trois mois en Centrafrique.
Les sapeurs parachutistes du 17e RGP viennent de regagner le quartier Doumerc après avoir passé trois mois en République centrafricaine qu'ils avaient ralliée à la mi décembre 2013. Ce détachement était composé de deux sections génie combat, d'éléments opérationnels de déminage et dépollution (EOD), et d'un groupe appui. Tous reviennent avec le sentiment d'avoir participé au rétablissement d'une sécurité minimale en ayant travaillé main dans la main avec la mission internationale de soutien à la République centrafricaine sous conduite africaine (MISCA).
Pour les uns, la mission se compte en nombre de kilomètres parcourus. Pour les autres, elle se chiffre en tonnes de munitions détruites. Pour l'ensemble du détachement, la mission aura été particulièrement exigeante et intense.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/26/1848493-montauban-trois-mois-en-centrafrique-pour-securiser-et-depolluer.html
Les sapeurs parachutistes du 17e RGP viennent de regagner le quartier Doumerc après avoir passé trois mois en République centrafricaine qu'ils avaient ralliée à la mi décembre 2013. Ce détachement était composé de deux sections génie combat, d'éléments opérationnels de déminage et dépollution (EOD), et d'un groupe appui. Tous reviennent avec le sentiment d'avoir participé au rétablissement d'une sécurité minimale en ayant travaillé main dans la main avec la mission internationale de soutien à la République centrafricaine sous conduite africaine (MISCA).
Infanterie et génie de combat
Cette coopération, les sapeurs parachutistes montalbanais l'ont vécue au quotidien lors de patrouilles mixtes dans les rues de Bangui et en province. Intégrées aux groupements tactiques interarmes, les sections du génie ont effectué un travail d'infanterie mais aussi de génie combat. Ils ont ainsi réalisé un large panel de missions, allant de la reprise de contrôle de zone et d'axes et passant par de la reconnaissance d'itinéraires, de la fouille de personnes et de bâtiments et de la destruction de munitions. Ils se sont notamment déployés à l'ouest jusqu'au poste frontalier avec le Cameroun pour contrôler et rouvrir un axe routier logistique indispensable à l'approvisionnement de Bangui.Dépollution et sécurisation
Le groupe hautement qualifié, spécialisé dans le déminage et la dépollution (EOD) a pour sa part réalisé plus de 56 sorties et 35 interventions sur tous types d'engins explosifs. Seuls EOD sur le théâtre, les 4 sapeurs parachutistes du «17» ont travaillé au profit de l'ensemble de la MISCA.Le groupe appui a quant à lui participé au renfort de la sécurité sur l'aéroport de Bangui, tout en restant à disposition des sections de combat pour des missions spécifiques de rétablissement d'axes et de création de check point.Pour les uns, la mission se compte en nombre de kilomètres parcourus. Pour les autres, elle se chiffre en tonnes de munitions détruites. Pour l'ensemble du détachement, la mission aura été particulièrement exigeante et intense.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/26/1848493-montauban-trois-mois-en-centrafrique-pour-securiser-et-depolluer.html
mardi 25 mars 2014
Centrafrique: un pic de violence à Bangui
La capitale centrafricaine a connu un "pic de violence" depuis samedi, s'alarme aujourd'hui l'ONG Médecins sans frontières (MSF), qui a pris en charge 38 blessés, dont trois sont décédés, suite à ces affrontements entre groupes armés.
"La tension est encore montée d'un cran. Des tirs nourris d'armes automatiques et des jets de grenades ont eu lieu aux alentours des quartiers PK-5 et PK-12" de Bangui, explique MSF dans un communiqué. "Suite à ce pic de violence, MSF a pris en charge 38 personnes blessées" par balles, à l'arme blanche et par des éclats de grenade. "Trois sont morts des suites de leurs blessures", précise le texte.
Un responsable de la Croix-Rouge centrafricaine avait indiqué plus tôt que l'organisation avait ramassé une quinzaine de cadavres aux abords du quartier commerçant PK-5 depuis samedi, où des musulmans sont assiégés depuis des semaines par des miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka et des pillards. Des échnges de tirs ont de nouveau eu lieu aujourd'hui entre anti-balaka et soldats de la force africaine. Les jours précdents les forces africaine Misca et française Sangaris avaient déjà riposté à des tirs.
Pour Hakim Chkam, chef de mission MSF en RCA, "ces nouveaux affrontements sont la preuve que nous ne sommes toujours pas revenus à une situation normale et que, malgré la présence des troupes armées internationales, les violences continuent". "Depuis plusieurs semaines, des milliers de musulmans sont piégés dans ces quartiers protégés, tant bien que mal, par les forces internationales de la vindicte des miliciens anti-balaka", affirme encore le communiqué.
Formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka, qui avaient pris le pouvoir à Bangui il y a un an, des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka s'en prennent depuis à la population musulmane. Dans ce pays très pauvre et enclavé, les violences ont fait près d'un million de déplacés et réfugiés, sur une population totale de 4,6 millions d'habitants.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/25/97001-20140325FILWWW00188-centrafrique-un-pic-de-violence-a-bangui.php
"La tension est encore montée d'un cran. Des tirs nourris d'armes automatiques et des jets de grenades ont eu lieu aux alentours des quartiers PK-5 et PK-12" de Bangui, explique MSF dans un communiqué. "Suite à ce pic de violence, MSF a pris en charge 38 personnes blessées" par balles, à l'arme blanche et par des éclats de grenade. "Trois sont morts des suites de leurs blessures", précise le texte.
Un responsable de la Croix-Rouge centrafricaine avait indiqué plus tôt que l'organisation avait ramassé une quinzaine de cadavres aux abords du quartier commerçant PK-5 depuis samedi, où des musulmans sont assiégés depuis des semaines par des miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka et des pillards. Des échnges de tirs ont de nouveau eu lieu aujourd'hui entre anti-balaka et soldats de la force africaine. Les jours précdents les forces africaine Misca et française Sangaris avaient déjà riposté à des tirs.
Pour Hakim Chkam, chef de mission MSF en RCA, "ces nouveaux affrontements sont la preuve que nous ne sommes toujours pas revenus à une situation normale et que, malgré la présence des troupes armées internationales, les violences continuent". "Depuis plusieurs semaines, des milliers de musulmans sont piégés dans ces quartiers protégés, tant bien que mal, par les forces internationales de la vindicte des miliciens anti-balaka", affirme encore le communiqué.
Formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka, qui avaient pris le pouvoir à Bangui il y a un an, des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka s'en prennent depuis à la population musulmane. Dans ce pays très pauvre et enclavé, les violences ont fait près d'un million de déplacés et réfugiés, sur une population totale de 4,6 millions d'habitants.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/25/97001-20140325FILWWW00188-centrafrique-un-pic-de-violence-a-bangui.php
Des soldats marnais vont assurer la sécurité au Liban
MOURMELON-LE-GRAND (51). Cinquante soldats du 501e régiment ont pris la direction du Proche-Orient afin d’assurer le calme à la frontière israélienne. Rencontre avant le grand départ.
Avant le départ, un large sourire se dessine sur chaque visage. Un sourire qui traduit cette fierté évidente de porter le béret bleu et de défendre des valeurs. En fin de semaine, une cinquantaine de soldats du 501e régiment de chars de combats de Mourmelon-le-Grand se sont envolés pour le Liban.
« Nous partons en mission pendant six mois sous le mandat de l’Organisation des Nations unies (ONU). Notre but est de sécuriser la frontière avec Israël aux côtés des forces intérimaires », livre le lieutenant David (*), chef de peloton.
Une opération préparée avec la plus grande minutie depuis huit mois : « C’est une zone très crisogène mais qui reste la plus calme du pays pour le moment. Nous effectuerons des contrôles de zone, des observations. On se renseignera sur d’éventuelles tensions. Nous nous sommes préparés pour affronter chaque cas de figure. »
« En amont, il y a eu beaucoup de travail technique et un entraînement très régulier sur le terrain », développe l’homme.
« Je suis très serein car nous avons eu une très bonne formation. Quant à ma famille, je leur ai expliqué que mon métier impliquait des déplacements et des longues absences. On s’entraîne toute l’année pour partir et gérer parfaitement les situations », dévoile le brigadier Michael, parmi les premiers à monter dans le bus qui les emmène à l’aéroport.
« On laisse du temps à chaque personne d’expliquer ces situations à leurs proches. C’est un travail propre à chacun. Ensuite, tout est mis en place pour les tenir informés dès qu’ils le souhaitent », complète le lieutenant David.
Au total, plus de deux cents soldats du 501e régiment de chars de combats de Mourmelon-le-Grand prendront part à des opérations de maintien de l’ordre au Liban.
(*) Pour des raisons de sécurité, les noms de famille ne peuvent être dévoilés.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/des-soldats-marnais-vont-assurer-la-securite-au-liban-ia0b0n320896
Avant le départ, un large sourire se dessine sur chaque visage. Un sourire qui traduit cette fierté évidente de porter le béret bleu et de défendre des valeurs. En fin de semaine, une cinquantaine de soldats du 501e régiment de chars de combats de Mourmelon-le-Grand se sont envolés pour le Liban.
« Nous partons en mission pendant six mois sous le mandat de l’Organisation des Nations unies (ONU). Notre but est de sécuriser la frontière avec Israël aux côtés des forces intérimaires », livre le lieutenant David (*), chef de peloton.
Une opération préparée avec la plus grande minutie depuis huit mois : « C’est une zone très crisogène mais qui reste la plus calme du pays pour le moment. Nous effectuerons des contrôles de zone, des observations. On se renseignera sur d’éventuelles tensions. Nous nous sommes préparés pour affronter chaque cas de figure. »
« En amont, il y a eu beaucoup de travail technique et un entraînement très régulier sur le terrain », développe l’homme.
« On s’engage pour partir »
Pour certains, il s’agira d’une grande première. « On s’engage dans le but de partir », entend-on dans les rangs. « C’est un peu comme une deuxième famille », complète un autre responsable.« Je suis très serein car nous avons eu une très bonne formation. Quant à ma famille, je leur ai expliqué que mon métier impliquait des déplacements et des longues absences. On s’entraîne toute l’année pour partir et gérer parfaitement les situations », dévoile le brigadier Michael, parmi les premiers à monter dans le bus qui les emmène à l’aéroport.
« On laisse du temps à chaque personne d’expliquer ces situations à leurs proches. C’est un travail propre à chacun. Ensuite, tout est mis en place pour les tenir informés dès qu’ils le souhaitent », complète le lieutenant David.
Au total, plus de deux cents soldats du 501e régiment de chars de combats de Mourmelon-le-Grand prendront part à des opérations de maintien de l’ordre au Liban.
(*) Pour des raisons de sécurité, les noms de famille ne peuvent être dévoilés.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/des-soldats-marnais-vont-assurer-la-securite-au-liban-ia0b0n320896
lundi 24 mars 2014
dimanche 23 mars 2014
Programme des activités JNR 2014
Prés de 300 activités sont organisées cette année à l'occasion de la JNR 2014.
Elles se dérouleront dans toute la métropole et dans les départements et territoires d'outre-mer.
Retrouvez l'ensemble des événements importants de la JNR 2014 ici.
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Ile-de-France
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Est
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Nord
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Ouest
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Sud
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Nouvelle Calédonie
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Maritime Méditéranée
http://bit.ly/1moPcZ2
Retrouvez l'ensemble des événements importants de la JNR 2014 ici.
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Ile-de-France
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Est
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Nord
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Ouest
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Sud
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Nouvelle Calédonie
Retrouvez le programme de la Zone de Défense Maritime Méditéranée
http://bit.ly/1moPcZ2
Violences en Centrafrique : encore quatre tués samedi à Bangui
Les militaires français de la force Sangaris et leurs collègues africains de la Misca ont été pris à parti lors d'affrontements qui ont fait plusieurs victimes, samedi à Bangui (Centrafrique). «Quatre personnes, dont deux sujets musulmans, ont été tuées et sept blessées au PK-5 dans des affrontements entre groupes armés, notamment des anti-balaka et musulmans retranchés dans ce secteur visé par des attaques d'individus armés depuis plusieurs semaines», a expliqué sous couvert d'anonymat un officier de la Misca. Les affrontements ont éclaté à plusieurs endroits à la fois, amenant les forces internationales à s'interposer pour faire cesser les hostilités. Mais celles-ci ont été prises à partie et ont riposté», selon cet officier.
Une source militaire française précise de son côté que «des velléités d'affrontements entre groupes armés ont en effet été signalés au PK-5 samedi, où des hommes sont positionnés pour y faire face. Nos hommes ont été pris à partie et ont riposté». Ni la Misca, ni la force Sangaris n'ont donné de bilan de leurs ripostes.
Retour au calme ce dimanche
Ce dimanche, selon la Misca, le calme était revenu dans ce quartier du centre-ville, où des pillards et des anti-balaka tentent depuis des semaines de pénétrer pour dévaliser les centaines de commerces qui s'y trouvent, appartenant très majoritairement à des musulmans. «Le PK-5 est calme ce matin. La population a repris ses activités et les hommes de la Misca et de Sangaris effectuent leurs patrouilles de routine», assure le capitaine Elie Massazi, basé dans le quartier.
Jeudi, l'état-major de l'armée française avait fait état d'accrochages entre forces françaises et anti-balaka* à Bangui et sur l'axe qui relie la capitale à la frontière camerounaise. «Nous avons noté une forme de raidissement des anti-balakas, qui traduit sans doute l'impact qu'ont la force Sangaris et la Misca sur les zones où ils sont implantés», avait expliqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron.
* Les anti-balakas sont des miliciens, majoritairement chrétiens, qui se sont dans un premier temps opposés aux exactions des combattants essentiellement musulmans de la Séléka, avant de s'en prendre à la population musulmane.
http://www.leparisien.fr/international/violences-en-centrafrique-encore-quatre-tues-samedi-a-bangui-23-03-2014-3698969.php
Une source militaire française précise de son côté que «des velléités d'affrontements entre groupes armés ont en effet été signalés au PK-5 samedi, où des hommes sont positionnés pour y faire face. Nos hommes ont été pris à partie et ont riposté». Ni la Misca, ni la force Sangaris n'ont donné de bilan de leurs ripostes.
Retour au calme ce dimanche
Ce dimanche, selon la Misca, le calme était revenu dans ce quartier du centre-ville, où des pillards et des anti-balaka tentent depuis des semaines de pénétrer pour dévaliser les centaines de commerces qui s'y trouvent, appartenant très majoritairement à des musulmans. «Le PK-5 est calme ce matin. La population a repris ses activités et les hommes de la Misca et de Sangaris effectuent leurs patrouilles de routine», assure le capitaine Elie Massazi, basé dans le quartier.
Jeudi, l'état-major de l'armée française avait fait état d'accrochages entre forces françaises et anti-balaka* à Bangui et sur l'axe qui relie la capitale à la frontière camerounaise. «Nous avons noté une forme de raidissement des anti-balakas, qui traduit sans doute l'impact qu'ont la force Sangaris et la Misca sur les zones où ils sont implantés», avait expliqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron.
* Les anti-balakas sont des miliciens, majoritairement chrétiens, qui se sont dans un premier temps opposés aux exactions des combattants essentiellement musulmans de la Séléka, avant de s'en prendre à la population musulmane.
http://www.leparisien.fr/international/violences-en-centrafrique-encore-quatre-tues-samedi-a-bangui-23-03-2014-3698969.php
80 soldats du RICM de Poitiers sont revenus d'une mission de 6 mois au Liban
Les 80 derniers soldats du RICM partis au sud Liban (200 au total) sont revenus ce samedi après 6 mois de mission. Ils avaient pour but le maintien de la paix dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU.
En tout, 200 marsouins poitevins sont partis au Liban au mois de septembre au service de la FINUL, la Force intérimaire des Nations Unies.
Mission première: le maintien de la paix.
80 sont rentrés ce samedi matin dans leur caserne.
Ces soldats du RICM vont maintenant bénéficier d'une longue période de repos avant de repartir vers d'autres destinations.
http://poitou-charentes.france3.fr/2014/03/22/80-soldats-du-ricm-de-poitiers-sont-revenus-d-une-mission-de-6-mois-au-liban-438857.html
En tout, 200 marsouins poitevins sont partis au Liban au mois de septembre au service de la FINUL, la Force intérimaire des Nations Unies.
Mission première: le maintien de la paix.
80 sont rentrés ce samedi matin dans leur caserne.
Ces soldats du RICM vont maintenant bénéficier d'une longue période de repos avant de repartir vers d'autres destinations.
http://poitou-charentes.france3.fr/2014/03/22/80-soldats-du-ricm-de-poitiers-sont-revenus-d-une-mission-de-6-mois-au-liban-438857.html
samedi 22 mars 2014
vendredi 21 mars 2014
Crimée : la France envoie des Rafale dans les pays baltes
Jean-Yves Le Drian se rend à Vilnius, en Lituanie, vendredi pour proposer l'envoi de trois avions de chasse Rafale afin de participer à une mission de surveillance aérienne, coordonnée avec l’Otan, au-dessus de la zone baltique, révèle le JDD.
Objectif : "rassurer" les pays Baltes et la Pologne, préoccupés par la faiblesse des sanctions prises contre la Russie depuis le rattachement de la Crimée.
Il visitera ensuite Tallin, la capitale de l’Estonie avant de se rendre dans l’après-midi à Varsovie en Pologne. Il sera également question au cours de cette visite dans trois pays frontaliers de la Russie d’une mission dans la zone d’un avion-radar français de type AWACS.
jeudi 20 mars 2014
Montauban. Un timbre pour Caroline Aigle, première femme pilote de chasse disparue en 2007
Son patronyme sonnait comme la promesse d’un envol singulier… Sa courte vie fut à la hauteur de son rêve. Caroline Aigle décédée en 2007 à l’âge de 32 ans des suites d’un cancer foudroyant, était native de Montauban où son père médecin militaire était en poste au 17e RGP. Aujourd’hui, le giratoire d’entrée de ville au nord de la cité porte le nom du commandant Caroline Aigle, un hélicoptère Gazelle ornant ce rond-point. Ce carrefour fut inauguré en octobre 2009 en présence des plus hautes autorités militaires (armée de l’air et armée de terre) et de la mère de caroline Aigle.
Caroline Aigle était notamment sortie major de Polytechnique (elle avait également réussi le concours de Normale’sup) avant d’intégrer l’école de l’air de Salon-de-Provence. Elle fut ainsi en 1999 la première femme pilote de chasse dans l’armée de l’air avant d’être promue en 2005 commandant d’escadrille. Caroline Aigle était par ailleurs une sportive accomplie. Elle fut notamment championne du monde militaire de triathlon. Elle était aussi une parachutiste confirmée. Caroline Aigle était l’épouse d’un pilote de la Patrouille Breitling. Elle était la mère de deux enfants âgés de 2 ans et 2 mois.
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=21932&WS=291720_2501986&WA=4133
Un Mirage 2000-5, un moineau… et le portrait du commandant Aigle
Le timbre imaginé par la Poste reprend donc le portrait du commandant Aigle sut fond de Mirage 2000-5 sur lequel elle a volé. La mini-feuille Caroline Aigle Poste aérienne, appose également un moineau, allusion à son surnom, et les insignes des écoles, bataillons et escadrons qui ont jalonné sa carrière trop tôt achevée sur la base aérienne 128 de Metz.Caroline Aigle était notamment sortie major de Polytechnique (elle avait également réussi le concours de Normale’sup) avant d’intégrer l’école de l’air de Salon-de-Provence. Elle fut ainsi en 1999 la première femme pilote de chasse dans l’armée de l’air avant d’être promue en 2005 commandant d’escadrille. Caroline Aigle était par ailleurs une sportive accomplie. Elle fut notamment championne du monde militaire de triathlon. Elle était aussi une parachutiste confirmée. Caroline Aigle était l’épouse d’un pilote de la Patrouille Breitling. Elle était la mère de deux enfants âgés de 2 ans et 2 mois.
Sur les pas de Jacqueline Auriol, Lindberg, St-Exupéry…
La série «Poste aérienne» a déjà consacré quelques fameux aviateurs. En accueillant Caroline Aigle au sein de cette saga héroïque, la Poste propulse ainsi la première femme pilote de chasse à la même altitude que Jacqueline Auriol (1re femme à avoir franchi le mur du son), Maryse Bastié (titulaire du record féminin de durée de vol en 1930), Charles Lindberg ou Saint-Exupéry… Le timbre «Caroline Aigle 1974-2007» est l’œuvre de Pierre-André Cousin et du graveur Pierre Albuisson. Ce timbre (52 x 31 mm) d’une valeur faciale de 3,55 € sera tiré à 1,2 million d’exemplaires. La mini-feuille (10 timbres de 130 x 185 mm) sera tirée à 35 000 exemplaires. À Montauban il sera en vente dès le 5 avril sur la ligne d’arrivée du marathon puis à partir du 7 avril dans certains bureaux de poste ou sur www.laposte.fr/timbreshttp://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=21932&WS=291720_2501986&WA=4133
Castres. 4 soldats du «8» secourent un couple de Parisiens accidentés
Quatre militaires du 8e RPIMa, partis chercher des camarades revenant de Centrafrique, ont porté secours à deux automobilistes victimes d’un accident de la route sur le périphérique parisien.
De retour de l’aéroport où ils sont allés chercher leurs camarades revenant de Centrafrique, en ce début mars, quatre militaires du 8e RPIMa, chacun conduisant un véhicule du régiment, ont assisté à un accident de la route alors qu’ils circulaient sur le périphérique parisien. Percutée par un poids lourd, une voiture avec deux passagers à bord s’est retrouvée sur le toit. Aussitôt, les militaires sont intervenus: «Quand nous nous sommes approchés du lieu de l’accident, de la fumée s’échappait du moteur, les roues de la voiture tournaient encore, racontent-ils. L’un de nous a tout de suite pensé à couper la clé de contact, puis nous nous sommes inquiétés de l’état des victimes.»
Un couple de quinquagénaires, le mari était en état de choc, prostré; son épouse, allongée à même le sol, a été réconfortée par un soldat, la couvrant de sa veste de treillis, tandis que les services de secours étaient dépêchés sur place et les lieux de l’accident sécurisés en maîtrisant la circulation.
Un acte réflexe pour ces hommes formés aux premiers secours et qui ont encore fait la preuve de leur engagement au service des autres. 4 «authentiques» de la 2e compagnie, un caporal-chef, un caporal et deux première classe, âgés d’une vingtaine d’années. Avec eux, 7 autres militaires revenant de République centrafricaine, appartenant à la CCL (compagnie de commandement et de logistique), 3e compagnie, GSBDD (groupement de soutien de la base de défense) de Toulouse.
Lundi dernier, au quartier Fayolle, dans le cadre de la levée des couleurs régimentaires sur la place d’armes, les 11 militaires ont été félicités par le colonel Vincent Tassel, chef de corps du «8», en présence de leurs collègues, près de 700 militaires. Le régiment a tenu à saluer l’intervention des quatre soldats en particulier, qui n’ont pas hésité à appliquer les premiers gestes de secours civique, procédure qui constitue une des bases de leur formation professionnelle.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/20/1843216-castres-4-soldats-du-8-secourent-un-couple-de-parisiens.html
De retour de l’aéroport où ils sont allés chercher leurs camarades revenant de Centrafrique, en ce début mars, quatre militaires du 8e RPIMa, chacun conduisant un véhicule du régiment, ont assisté à un accident de la route alors qu’ils circulaient sur le périphérique parisien. Percutée par un poids lourd, une voiture avec deux passagers à bord s’est retrouvée sur le toit. Aussitôt, les militaires sont intervenus: «Quand nous nous sommes approchés du lieu de l’accident, de la fumée s’échappait du moteur, les roues de la voiture tournaient encore, racontent-ils. L’un de nous a tout de suite pensé à couper la clé de contact, puis nous nous sommes inquiétés de l’état des victimes.»
Un couple de quinquagénaires, le mari était en état de choc, prostré; son épouse, allongée à même le sol, a été réconfortée par un soldat, la couvrant de sa veste de treillis, tandis que les services de secours étaient dépêchés sur place et les lieux de l’accident sécurisés en maîtrisant la circulation.
Félicités par le régiment
«Nous sommes intervenus naturellement, avec l’impression de faire notre travail», confient les militaires, modestement.Un acte réflexe pour ces hommes formés aux premiers secours et qui ont encore fait la preuve de leur engagement au service des autres. 4 «authentiques» de la 2e compagnie, un caporal-chef, un caporal et deux première classe, âgés d’une vingtaine d’années. Avec eux, 7 autres militaires revenant de République centrafricaine, appartenant à la CCL (compagnie de commandement et de logistique), 3e compagnie, GSBDD (groupement de soutien de la base de défense) de Toulouse.
Lundi dernier, au quartier Fayolle, dans le cadre de la levée des couleurs régimentaires sur la place d’armes, les 11 militaires ont été félicités par le colonel Vincent Tassel, chef de corps du «8», en présence de leurs collègues, près de 700 militaires. Le régiment a tenu à saluer l’intervention des quatre soldats en particulier, qui n’ont pas hésité à appliquer les premiers gestes de secours civique, procédure qui constitue une des bases de leur formation professionnelle.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/20/1843216-castres-4-soldats-du-8-secourent-un-couple-de-parisiens.html
mercredi 19 mars 2014
mardi 18 mars 2014
lundi 17 mars 2014
Bangui: saisie d'un important arsenal de guerre
Un "important arsenal" de guerre a été découvert à Bangui par des soldats tchadiens de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca).
Cet arsenal a été découvert au cours d'une opération menée sous les ordres du Général Martin Tumenta Chomu, commandant de la Misca, dans la nuit de jeudi à vendredi dans la zone de l'aéroport international de Bangui, selon cette source sous couvert d'anonymat.
"Il s'agit d'un important arsenal pouvant tenir le siège d'une bonne partie de Bangui qui a été découvert grâce à la contribution de la population. L'opération de récupération de ces armes a débuté vers 19h et a mis plusieurs heures. Ca a été un succès", a déclaré cette source.
Une cinquantaine de fusils d'assaut
La saisie comprenait notamment plus de 10.000 munitions de calibre 12,7 mm, deux armes anti-aériennes, trois roquettes RPG 7, 6 obus de mortier, une cinquantaine de fusils d'assaut, près de 200 chargeurs et une vingtaine de mines anti-personnel.
"On ignore tout de l'origine de cet arsenal", a précisé la même source.
La Centrafrique a basculé dans le chaos en mars 2013, avec le renversement du régime de François Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane de la Séléka.
Des mois d'exactions perpétrées en toute impunité par ces combattants contre la population majoritairement chrétienne ont abouti à la formation de milices d'auto-défense anti-balaka, déclenchant un cycle de violences interconfessionnelle.
Depuis le début de leur intervention militaire au mois de décembre, les forces internationales française Sangaris et africaine Misca tentent de désarmer Séléka et anti-balaka, avec un succès encore très mitigé
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/17/97001-20140317FILWWW00267-bangui-un-important-arsenal-saisi.php
Cet arsenal a été découvert au cours d'une opération menée sous les ordres du Général Martin Tumenta Chomu, commandant de la Misca, dans la nuit de jeudi à vendredi dans la zone de l'aéroport international de Bangui, selon cette source sous couvert d'anonymat.
"Il s'agit d'un important arsenal pouvant tenir le siège d'une bonne partie de Bangui qui a été découvert grâce à la contribution de la population. L'opération de récupération de ces armes a débuté vers 19h et a mis plusieurs heures. Ca a été un succès", a déclaré cette source.
Une cinquantaine de fusils d'assaut
La saisie comprenait notamment plus de 10.000 munitions de calibre 12,7 mm, deux armes anti-aériennes, trois roquettes RPG 7, 6 obus de mortier, une cinquantaine de fusils d'assaut, près de 200 chargeurs et une vingtaine de mines anti-personnel.
"On ignore tout de l'origine de cet arsenal", a précisé la même source.
La Centrafrique a basculé dans le chaos en mars 2013, avec le renversement du régime de François Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane de la Séléka.
Des mois d'exactions perpétrées en toute impunité par ces combattants contre la population majoritairement chrétienne ont abouti à la formation de milices d'auto-défense anti-balaka, déclenchant un cycle de violences interconfessionnelle.
Depuis le début de leur intervention militaire au mois de décembre, les forces internationales française Sangaris et africaine Misca tentent de désarmer Séléka et anti-balaka, avec un succès encore très mitigé
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/17/97001-20140317FILWWW00267-bangui-un-important-arsenal-saisi.php
dimanche 16 mars 2014
samedi 15 mars 2014
Fonction publique : seule l'armée réduit ses effectifs...
Qui dit mieux ? 34 000 postes supprimés d'ici 2019, 82 000 en dix ans. Pourquoi ne pas appliquer la même recette à l'ensemble des fonctionnaires
"Partout, autant que possible, la recherche d'une meilleure efficience impose de diminuer les effectifs." Ces excellentes paroles ont été récemment prononcées par le général Pierre de Villiers, nouveau patron de l'armée française. Il expliquait devant les commissions de la défense de l'Assemblée nationale et du Sénat de quelle façon il allait réduire l'état-major des armées de 30 % : 600 personnes au lieu de 930. 150 à 200 personnes pour chacun des états major d'armée (armée de l'air, marine, armée de terre).
Moins de généraux, moins de colonels, moins de capitaines de vaisseau, une pyramide des grades "plus aiguë, plus jeune". D'ici 2019, le nombre de militaires va diminuer de 34 000. Soit environ 82 000 postes supprimés en dix ans, un quart des effectifs. Objectif : réduire la masse salariale qui s'élève aujourd'hui à 1 milliard par an (sur un budget de 31 milliards).
Les militaires ne sont pas syndiqués et ont érigé la discipline en vertu cardinale. Ils ont pour tradition d'exécuter les ordres sans hésitation ni murmure, même si quelques grognements se font entendre et si certains se posent quelques questions sur l'efficacité future de notre outil militaire. On peut donc trancher à la hache sans beaucoup de risques sociaux.
Faisons un rêve : que la même potion amère soit administrée à l'ensemble de la fonction publique. Au prorata, ce serait 1,2 million de fonctionnaires qui, à terme, disparaîtraient. On imagine le tohu-bohu si l'on tentait, même timidement, de s'engager dans cette voie.
Pourtant, certains pays l'ont fait. La Suède a réduit sa fonction publique de 38 % en une dizaine d'années. Et rappelons que l'Allemagne compte 50 agents publics pour 1 000 habitants, la France 90 pour 1 000, soit presque le double.
http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/fonction-publique-seule-l-armee-reduit-ses-effectifs-15-03-2014-1801395_231.php
"Partout, autant que possible, la recherche d'une meilleure efficience impose de diminuer les effectifs." Ces excellentes paroles ont été récemment prononcées par le général Pierre de Villiers, nouveau patron de l'armée française. Il expliquait devant les commissions de la défense de l'Assemblée nationale et du Sénat de quelle façon il allait réduire l'état-major des armées de 30 % : 600 personnes au lieu de 930. 150 à 200 personnes pour chacun des états major d'armée (armée de l'air, marine, armée de terre).
Moins de généraux, moins de colonels, moins de capitaines de vaisseau, une pyramide des grades "plus aiguë, plus jeune". D'ici 2019, le nombre de militaires va diminuer de 34 000. Soit environ 82 000 postes supprimés en dix ans, un quart des effectifs. Objectif : réduire la masse salariale qui s'élève aujourd'hui à 1 milliard par an (sur un budget de 31 milliards).
Les militaires ne sont pas syndiqués et ont érigé la discipline en vertu cardinale. Ils ont pour tradition d'exécuter les ordres sans hésitation ni murmure, même si quelques grognements se font entendre et si certains se posent quelques questions sur l'efficacité future de notre outil militaire. On peut donc trancher à la hache sans beaucoup de risques sociaux.
Une variable d'ajustement
Aucun danger de voir des cortèges enfiévrés sortir des casernes, défiler de la Bastille à la République ou occuper le cercle des armées de la place Saint-Augustin. Les bérets rouges ne seront jamais des bonnets rouges. L'armée est donc une parfaite variable d'ajustement.Faisons un rêve : que la même potion amère soit administrée à l'ensemble de la fonction publique. Au prorata, ce serait 1,2 million de fonctionnaires qui, à terme, disparaîtraient. On imagine le tohu-bohu si l'on tentait, même timidement, de s'engager dans cette voie.
Pourtant, certains pays l'ont fait. La Suède a réduit sa fonction publique de 38 % en une dizaine d'années. Et rappelons que l'Allemagne compte 50 agents publics pour 1 000 habitants, la France 90 pour 1 000, soit presque le double.
http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/fonction-publique-seule-l-armee-reduit-ses-effectifs-15-03-2014-1801395_231.php
A l'honneur !!!
Chaque mardi après son service, le brigadier-chef Guillaume Monteleone du 1er régiment de chasseurs d’Afrique pratique le badminton dans un club civil. Lors de son entraînement du 4 mars 2014, un homme tombe à terre. Le brigadier-chef se précipite vers lui pour lui porter secours. L’homme vient de faire un malaise cardiaque.
Titulaire du PSC2 (Premiers Secours Civiques de niveau 2), le brigadier-chef pratique alors la respiration artificielle, un massage cardiaque, et utilise un défibrillateur automatique, rétablissant ainsi un pouls défaillant.
La réactivité du militaire, ainsi que sa connaissance des gestes de premiers secours ont permis de sauver la vie de cet inconnu.
Titulaire du PSC2 (Premiers Secours Civiques de niveau 2), le brigadier-chef pratique alors la respiration artificielle, un massage cardiaque, et utilise un défibrillateur automatique, rétablissant ainsi un pouls défaillant.
La réactivité du militaire, ainsi que sa connaissance des gestes de premiers secours ont permis de sauver la vie de cet inconnu.
Allô l'Europe ? Le soutien en Centrafrique, c'est pour quand ?
La France est toujours seule en Centrafrique. Lancée par François Hollande en décembre 20013, l'opération Sangaris - qui a permis d'éviter de graves massacres - devait recevoir fin mars des renforts de l'Union européenne. Mais les partenaires de la France traînent les pieds, et cela inquiète Paris. "À ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques États européens, force est de constater que le compte n'y est pas", regrettent ainsi les ministres des Affaires étrangères et de la Défense Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian.
Cela fait pourtant un mois que les ministres des vingt-huit ont donné leur feu vert à une action sous la bannière européenne. Le général français Philippe Pontiès, en charge de la mission, a déjà organisé quatre conférences "de génération de force" pour trouver entre 800 et 1 000 militaires afin d'assurer la sécurité autour de l'aéroport et dans des quartiers de Bangui, ce qui libérerait des Français pour des missions hors de la capitale centrafricaine. Mais "il manque encore 150 hommes pour atteindre la pleine capacité opérationnelle", dit-on de bonne source. Ce retard a poussé Catherine Ashton à interpeller les États membres. Dans une lettre datée du 11 mars dont Lepoint.fr a obtenu une copie, la chef de la diplomatie européenne appelle ses partenaires à réagir : "Je compte sur votre soutien pour montrer notre détermination à agir en RCA et pour dépasser nos difficultés afin de préserver l'image et la crédibilité de l'Union européenne.
Le problème est double : certains pays qui ont les moyens, comme l'Allemagne ou le Royaume-Uni, rechignent à faire plus. D'autres ont fait des offres généreuses, eu égard à leurs possibilités. C'est le cas de l'Estonie et de la Géorgie. Mais vu les développements en Ukraine, et les risques qu'ils perçoivent de l'attitude du puissant voisin russe (qui occupe déjà une partie de la Géorgie), ces pays préfèrent désormais garder leurs troupes sur leur territoire, plutôt que de les voir partir dans la "lointaine" Afrique. Ce retard persistant à l'allumage empêchera les ministres de déclarer lundi à Bruxelles que tout est prêt pour la mission de l'UE en Centrafrique. Désireux de provoquer le petit sursaut nécessaire, les ministres français ont donc publié un communiqué vendredi. "L'Union européenne doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens", peut-on y lire.
http://www.lepoint.fr/afrique/actualites/allo-l-europe-le-soutien-en-centrafrique-c-est-pour-quand-14-03-2014-1801257_2031.php
Cela fait pourtant un mois que les ministres des vingt-huit ont donné leur feu vert à une action sous la bannière européenne. Le général français Philippe Pontiès, en charge de la mission, a déjà organisé quatre conférences "de génération de force" pour trouver entre 800 et 1 000 militaires afin d'assurer la sécurité autour de l'aéroport et dans des quartiers de Bangui, ce qui libérerait des Français pour des missions hors de la capitale centrafricaine. Mais "il manque encore 150 hommes pour atteindre la pleine capacité opérationnelle", dit-on de bonne source. Ce retard a poussé Catherine Ashton à interpeller les États membres. Dans une lettre datée du 11 mars dont Lepoint.fr a obtenu une copie, la chef de la diplomatie européenne appelle ses partenaires à réagir : "Je compte sur votre soutien pour montrer notre détermination à agir en RCA et pour dépasser nos difficultés afin de préserver l'image et la crédibilité de l'Union européenne.
"Lointaine Afrique"
Las ! Cet appel est resté sans réponse. "Il nous manque de façon urgente des hommes et du matériel : un drone pour la surveillance, du génie, quatre ambulances avec le personnel, une dizaine de camions et leurs personnels, des heures de rotation aérienne...", énumère un diplomate européen. Si peu ? "Oui, mais cela suffit à empêcher le lancement de l'opération. Il y a urgence absolue. Les jours sont comptés si on veut pouvoir envoyer la force fin mars."Le problème est double : certains pays qui ont les moyens, comme l'Allemagne ou le Royaume-Uni, rechignent à faire plus. D'autres ont fait des offres généreuses, eu égard à leurs possibilités. C'est le cas de l'Estonie et de la Géorgie. Mais vu les développements en Ukraine, et les risques qu'ils perçoivent de l'attitude du puissant voisin russe (qui occupe déjà une partie de la Géorgie), ces pays préfèrent désormais garder leurs troupes sur leur territoire, plutôt que de les voir partir dans la "lointaine" Afrique. Ce retard persistant à l'allumage empêchera les ministres de déclarer lundi à Bruxelles que tout est prêt pour la mission de l'UE en Centrafrique. Désireux de provoquer le petit sursaut nécessaire, les ministres français ont donc publié un communiqué vendredi. "L'Union européenne doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens", peut-on y lire.
http://www.lepoint.fr/afrique/actualites/allo-l-europe-le-soutien-en-centrafrique-c-est-pour-quand-14-03-2014-1801257_2031.php
vendredi 14 mars 2014
Adieu mon Adjudant Chef
Le vendredi 7 mars mon frère d'armes l'adjudant chef Emile Gueguin est décédé dans sa 74° année.
Un grand soldat s'en est allé.
Adieu mon adjudant chef...je vous avais revu au Corps d'armée à Lille ...
Vos obsèques ont eu lieu à Villeneuve d'Ascq en l'église Saint Pierre d'Ascq le 12 mars...
Reposez en paix mon adjudant chef !
A son épouse, ses enfants et petits enfants, j'adresse mes sincères condoléances.
Centrafrique: "le compte n'y est pas"
La France a jugé aujourd'hui que le lancement prévu la semaine prochaine en Centrafrique d'une opération militaire de l'Union européenne pourrait ne pas avoir lieu car "le compte n'y est pas" en ce qui concerne les effectifs.
"Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer, comme prévu, cette opération indispensable la semaine prochaine", ont déclaré dans un communiqué les ministres français de la Défense et des Affaires étrangères, soulignant qu'en matière d'effectifs "le compte n'y est pas".
L'UE compte envoyer entre 800 et 1.000 militaires en Centrafrique, en soutien aux 6.000 hommes d'une mission africaine et aux 2.000 soldats français présents sur place pour ramener la paix civile. L'UE a organisé hier sa quatrième conférence depuis février au sujet de la future mission, mais les gouvernements se sont pour le moment engagés à pourvoir seulement quatre cinquièmes des forces prévues, selon une source européenne. "L'Union européenne doit assumer des responsabilités en matière de sécurité internationale, la France appelle vigoureusement ses partenaires a s'en donner les moyens", estiment les deux ministres.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/14/97001-20140314FILWWW00171-centrafrique-le-compte-n-y-est-pas.php
"Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer, comme prévu, cette opération indispensable la semaine prochaine", ont déclaré dans un communiqué les ministres français de la Défense et des Affaires étrangères, soulignant qu'en matière d'effectifs "le compte n'y est pas".
L'UE compte envoyer entre 800 et 1.000 militaires en Centrafrique, en soutien aux 6.000 hommes d'une mission africaine et aux 2.000 soldats français présents sur place pour ramener la paix civile. L'UE a organisé hier sa quatrième conférence depuis février au sujet de la future mission, mais les gouvernements se sont pour le moment engagés à pourvoir seulement quatre cinquièmes des forces prévues, selon une source européenne. "L'Union européenne doit assumer des responsabilités en matière de sécurité internationale, la France appelle vigoureusement ses partenaires a s'en donner les moyens", estiment les deux ministres.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/14/97001-20140314FILWWW00171-centrafrique-le-compte-n-y-est-pas.php
jeudi 13 mars 2014
mercredi 12 mars 2014
mardi 11 mars 2014
lundi 10 mars 2014
Tourreilles. Pierre Bayle, mort pour la France à 11 ans
Toques et Clochers célébrera à Tourreilles la mémoire d’un enfant de 11 ans qui jouait du tambour sur la frontière espagnole à la tête des armées de la Convention.
Comment réconcilier l’histoire et les vertus de l’exemple que celle-ci est censée transmettre quand il s’agit d’évoquer et par voie de conséquence de justifier le sacrifice de la vie d’un enfant de 11 ans, érigé en héros ? C’est à ce grand écart sur la corde raide de la mémoire collective que nos sensibilités sont invitées à se rallier au cours de la célébration de la fresque historique consacrée à la mort du petit tambour des armées de la République Pierre Bayle, dans le cadre de l’édition de Toques et Clochers qui aura lieu les 12 et 13 avril prochains, dans son village natal. Originaire de Tourreilles, joli village juché sur un promontoire au milieu des vignes, fils d’une famille de viticulteurs Pierre Bayle n’a pas eu le temps de choisir sa mort ni sa vie du reste. Dans la recomposition de sa brève existence qui durera un petit quart d’heure aux abords du village, on y verra le jeune garçon jouer à la guerre avec ses camarades, puis battre le tambour au milieu des adultes dans le bruit de la canonnade et de la mitraille, ses compagnons d’infortune, les soldats du 8e bataillon de l’Aude composé de 563 volontaires, chargé de défendre l’intégrité territoriale de la jeune République française à la frontière espagnole. Quand il apparaîtra dans le brouillard des fumigènes, montant à l’assaut d’une colline battant la diane pour étouffer le bruit du déplacement de l’artillerie aux oreilles de l’ennemi, il sera déjà trop tard. Le 1er novembre 1794 à l’aube d’un destin que la postérité gratifiera d’exceptionnel, un éclat d’obus lui emportera le visage et figera sa vie dans l’herbe mouillée d’une prairie verte face à une montagne de couleur rouge, le mont Roig, à l’ouest de Figueras. «Ce sera seulement suggéré», précise Jean Ribes, qui est le maître d’œuvre des mises en scène des spectacles de Toques et Clochers, et qui tient là un sujet d’envergure, étroitement lié à une page d’histoire écrite avec le sang d’un enfant du pays. Mais il n’est pas question d’exalter, bien sûr, les vertus du patriotisme sur le dos du jeune héros, qui aurait l’âge à un peu plus de 200 ans d’écart, de jouer à la guerre mais devant une playstation. «Ce fait d’armes comme d’autres événements qui sont parvenues jusqu’à nous fait partie de notre héritage culturel et de notre mémoire», insiste Jean Ribes. Les frontières de la jeune République fragile et vacillante et menacée d’invasion seront préservées au soir de la bataille. L’histoire, bonne fille a magnifié ce qu’il faut bien qualifier d’holocauste, la rencontre - prémonitoire et funeste entre le général Dugommier chef des armées sur cette partie du futur Empire et le jeune Pierre, mettant dans la bouche de ce dernier qui ne devait parler que quelques mots de patois une réplique digne de la tragédie grecque à l’adresse du général Dugommier. «Oserait-on manquer de foi lui aurait répliqué le garçonnet-interpellé sur la fermeté de son engagement Monsieur le général, quand on peut servir utilement son pays».
Le nom de Pierre Bayle, inscrit aux archives des Armées ainsi qu’aux Invalides comme le plus jeune héros de tous les temps mort pour son pays est aussi celui d’une famille.
Son père sous lieutenant qui avait fait les batailles d’Italie et de Savoie, son frère aîné Guillaume, caporal tambour ainsi que sa mère Marguerite vivandière, étaient engagés dans le même bataillon. La foi républicaine au ventre, prêts à mourir comme leur plus jeune fils «le petit pauvre pour l’amour de la liberté».
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=21292&WS=291720_2501986&WA=3993
Comment réconcilier l’histoire et les vertus de l’exemple que celle-ci est censée transmettre quand il s’agit d’évoquer et par voie de conséquence de justifier le sacrifice de la vie d’un enfant de 11 ans, érigé en héros ? C’est à ce grand écart sur la corde raide de la mémoire collective que nos sensibilités sont invitées à se rallier au cours de la célébration de la fresque historique consacrée à la mort du petit tambour des armées de la République Pierre Bayle, dans le cadre de l’édition de Toques et Clochers qui aura lieu les 12 et 13 avril prochains, dans son village natal. Originaire de Tourreilles, joli village juché sur un promontoire au milieu des vignes, fils d’une famille de viticulteurs Pierre Bayle n’a pas eu le temps de choisir sa mort ni sa vie du reste. Dans la recomposition de sa brève existence qui durera un petit quart d’heure aux abords du village, on y verra le jeune garçon jouer à la guerre avec ses camarades, puis battre le tambour au milieu des adultes dans le bruit de la canonnade et de la mitraille, ses compagnons d’infortune, les soldats du 8e bataillon de l’Aude composé de 563 volontaires, chargé de défendre l’intégrité territoriale de la jeune République française à la frontière espagnole. Quand il apparaîtra dans le brouillard des fumigènes, montant à l’assaut d’une colline battant la diane pour étouffer le bruit du déplacement de l’artillerie aux oreilles de l’ennemi, il sera déjà trop tard. Le 1er novembre 1794 à l’aube d’un destin que la postérité gratifiera d’exceptionnel, un éclat d’obus lui emportera le visage et figera sa vie dans l’herbe mouillée d’une prairie verte face à une montagne de couleur rouge, le mont Roig, à l’ouest de Figueras. «Ce sera seulement suggéré», précise Jean Ribes, qui est le maître d’œuvre des mises en scène des spectacles de Toques et Clochers, et qui tient là un sujet d’envergure, étroitement lié à une page d’histoire écrite avec le sang d’un enfant du pays. Mais il n’est pas question d’exalter, bien sûr, les vertus du patriotisme sur le dos du jeune héros, qui aurait l’âge à un peu plus de 200 ans d’écart, de jouer à la guerre mais devant une playstation. «Ce fait d’armes comme d’autres événements qui sont parvenues jusqu’à nous fait partie de notre héritage culturel et de notre mémoire», insiste Jean Ribes. Les frontières de la jeune République fragile et vacillante et menacée d’invasion seront préservées au soir de la bataille. L’histoire, bonne fille a magnifié ce qu’il faut bien qualifier d’holocauste, la rencontre - prémonitoire et funeste entre le général Dugommier chef des armées sur cette partie du futur Empire et le jeune Pierre, mettant dans la bouche de ce dernier qui ne devait parler que quelques mots de patois une réplique digne de la tragédie grecque à l’adresse du général Dugommier. «Oserait-on manquer de foi lui aurait répliqué le garçonnet-interpellé sur la fermeté de son engagement Monsieur le général, quand on peut servir utilement son pays».
Le nom de Pierre Bayle, inscrit aux archives des Armées ainsi qu’aux Invalides comme le plus jeune héros de tous les temps mort pour son pays est aussi celui d’une famille.
Son père sous lieutenant qui avait fait les batailles d’Italie et de Savoie, son frère aîné Guillaume, caporal tambour ainsi que sa mère Marguerite vivandière, étaient engagés dans le même bataillon. La foi républicaine au ventre, prêts à mourir comme leur plus jeune fils «le petit pauvre pour l’amour de la liberté».
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=21292&WS=291720_2501986&WA=3993
dimanche 9 mars 2014
samedi 8 mars 2014
La France a-t-elle vraiment échoué en Centrafrique?
Les témoignages qui nous parviennent de Centrafrique nous rapportent tous l'horreur de la purification ethnique et la plus grande tragédie humanitaire qu'ait eu à connaître ce pays.
Le grand angle diplo : la France a-t-elle... par lejdd
Faut-il pour autant parler d'un échec de la mission militaire française Sangaris? C'est toute la question.
http://www.lejdd.fr/International/Afrique/La-France-a-t-elle-vraiment-echoue-en-Centrafrique-656202
Le grand angle diplo : la France a-t-elle... par lejdd
Faut-il pour autant parler d'un échec de la mission militaire française Sangaris? C'est toute la question.
http://www.lejdd.fr/International/Afrique/La-France-a-t-elle-vraiment-echoue-en-Centrafrique-656202
Un gendarme blessé en Nouvelle-Calédonie
Un gendarme a été blessé par balle aux mollets lors de l'interpellation d'un voleur de voiture dans la tribu de Saint Louis en périphérie de Nouméa.
Les faits se sont produits vers 3h30 du matin samedi (heure locale) dans cette tribu kanake de la commune du Mont-Dore, aux portes de Nouméa,régulièrement théâtre d'incidents.
Alertés d'un vol de voiture, les gendarmes ont mis en place un dispositif, qui leur a permis de prendre en chasse le véhicule. Après avoir roulé sur une herse, la voiture s'est engagée dans la tribu de Saint Louis, a déclaré un porte-parole de la gendarmerie.
"Les gendarmes ont ensuite réussi à interpeller un des occupants de la voiture, qui a pu être récupérée", a précisé Jean-Philippe Guérin, commandant de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie. "Au moment où les gendarmes se désengageaient (...), ils ont été victimes d'un tir par arme de chasse, qui provenait des fourrées", a-t-il également indiqué. Un des gendarmes, originaire de métropole, a été touché aux mollets et opéré samedi matin. Ses jours ne sont pas en danger. Une enquête judiciaire est en cours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/08/97001-20140308FILWWW00020-un-gendarme-blesse-par-balle-en-nouvelle-caledonie.php
Les faits se sont produits vers 3h30 du matin samedi (heure locale) dans cette tribu kanake de la commune du Mont-Dore, aux portes de Nouméa,régulièrement théâtre d'incidents.
Alertés d'un vol de voiture, les gendarmes ont mis en place un dispositif, qui leur a permis de prendre en chasse le véhicule. Après avoir roulé sur une herse, la voiture s'est engagée dans la tribu de Saint Louis, a déclaré un porte-parole de la gendarmerie.
"Les gendarmes ont ensuite réussi à interpeller un des occupants de la voiture, qui a pu être récupérée", a précisé Jean-Philippe Guérin, commandant de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie. "Au moment où les gendarmes se désengageaient (...), ils ont été victimes d'un tir par arme de chasse, qui provenait des fourrées", a-t-il également indiqué. Un des gendarmes, originaire de métropole, a été touché aux mollets et opéré samedi matin. Ses jours ne sont pas en danger. Une enquête judiciaire est en cours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/08/97001-20140308FILWWW00020-un-gendarme-blesse-par-balle-en-nouvelle-caledonie.php
vendredi 7 mars 2014
Facebook : les gendarmes en font leur allié
AISNE. La page Facebook, créée par la gendarmerie de l’Aisne en janvier 2014, ne connaît pas la crise avec plus de 17 000 consultations par semaine.
Près de 3 000 personnes recommandent également le site. Alimenté quotidiennement par les compagnies de Laon, Château-Thierry, Soissons, Vervins et Saint-Quentin, et l’escadron départemental de sécurité routière, il présente les objets volés, sans propriétaire, découverts notamment lors de perquisitions. Pour les consulter, il suffit d’aller sur Facebook avec le code gendarmerie de l’Aisne.
Grâce à cette exposition, de l’outillage dérobé a été récupéré par une vingtaine de propriétaires. À Romeny-sur-Marne, près de Château-Thierry, des habitants ont aussi pu retrouver des bijoux dérobés par deux mineurs interpellés. Le capitaine Ventribout, commandant de compagnie, mesure ce succès : « Nous expérimentons des techniques et nous constatons ces résultats positifs. »
À Laon, le capitaine Noel constate aussi cette avancée : « Auparavant, nous faisions des appels à témoins. Maintenant, nous montrons directement les objets. Les personnes nous contactent facilement en cas de doute. Je suis très optimiste. C’est une nouvelle façon de travailler. Nous nous mettons à la page. »
Pour retrouver ces objets, il faut, tout de même, mettre toutes les chances de son côté, disposer de numéros précis pour du matériel informatique, de factures ou de descriptions de pièces reconnaissables.
Facebook est bien un allié des gendarmes. Jour et nuit, il reste disponible… sans jamais demander de permission. L’expérience devrait s’exprimer dans l’ensemble des départements.
http://www.lunion.presse.fr/region/facebook-les-gendarmes-en-font-leur-allie-ia3b26n311624
Près de 3 000 personnes recommandent également le site. Alimenté quotidiennement par les compagnies de Laon, Château-Thierry, Soissons, Vervins et Saint-Quentin, et l’escadron départemental de sécurité routière, il présente les objets volés, sans propriétaire, découverts notamment lors de perquisitions. Pour les consulter, il suffit d’aller sur Facebook avec le code gendarmerie de l’Aisne.
Grâce à cette exposition, de l’outillage dérobé a été récupéré par une vingtaine de propriétaires. À Romeny-sur-Marne, près de Château-Thierry, des habitants ont aussi pu retrouver des bijoux dérobés par deux mineurs interpellés. Le capitaine Ventribout, commandant de compagnie, mesure ce succès : « Nous expérimentons des techniques et nous constatons ces résultats positifs. »
À Laon, le capitaine Noel constate aussi cette avancée : « Auparavant, nous faisions des appels à témoins. Maintenant, nous montrons directement les objets. Les personnes nous contactent facilement en cas de doute. Je suis très optimiste. C’est une nouvelle façon de travailler. Nous nous mettons à la page. »
Pour retrouver ces objets, il faut, tout de même, mettre toutes les chances de son côté, disposer de numéros précis pour du matériel informatique, de factures ou de descriptions de pièces reconnaissables.
Facebook est bien un allié des gendarmes. Jour et nuit, il reste disponible… sans jamais demander de permission. L’expérience devrait s’exprimer dans l’ensemble des départements.
http://www.lunion.presse.fr/region/facebook-les-gendarmes-en-font-leur-allie-ia3b26n311624
Mali : une dizaine de combattants d'Aqmi tués par les forces françaises
Une dizaine de combattants d'Aqmi ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi par des avions de combat et des hélicoptères français dans la vallée de l'Amettetaï, dans le nord-est du Mali, a indiqué jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian
Reapers, Mirage 2000 et hélicoptères Tigre
Le groupe avait été repéré par les drones Reaper acquis récemment par la France, a précisé le ministre à quelques journalistes, confirmant une information du Figaro. «Ce sont les drones que l'armée française a désormais sur place qui ont permis d'identifier ces groupes en train de manipuler des roquettes, ce qui a permis une action coordonnée avec de la chasse et des hélicoptères Tigre pour aboutir à la neutralisation d'un nombre significatif» de combattants, a-t-il dit.
Selon l'état-major des armées, l'opération combinée des Reaper, de Mirage 2000D et d'hélicoptères Tigre, a débuté mardi en fin d'après-midi et s'est achevée après des frappes aériennes environ cinq heures après. L'action conjuguée des drones, des avions et des hélicoptères français illustrent le nouveau dispositif des forces françaises dans la région. Les Reapers, qui ont repéré le groupe, sont basés à Niamey. Les avions Mirage 2000, qui sont intervenus, venaient de la base de N'Djamena et les hélicoptères Tigres de Tessalit (nord-Mali).
Selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, la précision du renseignement fourni par les Reaper a permis d'identifier ce groupe d'une dizaine d'hommes «en possession de roquettes de 122 mm et des moyens de mise à feu de ce matériel», et qui ont procédé à «un tir de roquette». «C'est une opération assez caractéristique de ce que peut faire la force française Serval, indépendamment du volume de ses effectifs. Aujourd'hui, Serval est une force en réaction, capable d'agir très vite», a poursuivi le colonel Jaron.
Des groupes de jihadistes reconstitués
«Le péril n'est jamais clos. J'ai dit que nous avions gagné la guerre, mais il faut être vigilants sur les risques de reconstitution de réseaux» jihadistes, a souligné Jean-Yves Le Drian. C'est pour ça que la France, qui compte actuellement environ 1.600 soldats sur place laissera dans les prochains mois au Mali «un millier d'hommes dont la mission est le contre-terrorisme», a-t-il ajouté.
Un responsable de l'armée malienne dans le Nord du pays a affirmé, sous couvert d'anonymat, que «les islamistes venus notamment de Libye se sont réorganisés sur le terrain». «Ils ont constitué deux bases au nord-est que les militaires français viennent de détruire (dans la nuit de mardi à mercredi. Il y a eu au moins 11 terroristes tués», a-t-on ajouté, en précisant que l'opératiopn s'était déroulée dans la région de Kidal.
http://www.leparisien.fr/international/mali-une-dizaine-de-combattants-d-aqmi-tues-par-les-forces-francaises-06-03-2014-3649865.php
Reapers, Mirage 2000 et hélicoptères Tigre
Le groupe avait été repéré par les drones Reaper acquis récemment par la France, a précisé le ministre à quelques journalistes, confirmant une information du Figaro. «Ce sont les drones que l'armée française a désormais sur place qui ont permis d'identifier ces groupes en train de manipuler des roquettes, ce qui a permis une action coordonnée avec de la chasse et des hélicoptères Tigre pour aboutir à la neutralisation d'un nombre significatif» de combattants, a-t-il dit.
Selon l'état-major des armées, l'opération combinée des Reaper, de Mirage 2000D et d'hélicoptères Tigre, a débuté mardi en fin d'après-midi et s'est achevée après des frappes aériennes environ cinq heures après. L'action conjuguée des drones, des avions et des hélicoptères français illustrent le nouveau dispositif des forces françaises dans la région. Les Reapers, qui ont repéré le groupe, sont basés à Niamey. Les avions Mirage 2000, qui sont intervenus, venaient de la base de N'Djamena et les hélicoptères Tigres de Tessalit (nord-Mali).
Selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, la précision du renseignement fourni par les Reaper a permis d'identifier ce groupe d'une dizaine d'hommes «en possession de roquettes de 122 mm et des moyens de mise à feu de ce matériel», et qui ont procédé à «un tir de roquette». «C'est une opération assez caractéristique de ce que peut faire la force française Serval, indépendamment du volume de ses effectifs. Aujourd'hui, Serval est une force en réaction, capable d'agir très vite», a poursuivi le colonel Jaron.
Des groupes de jihadistes reconstitués
«Le péril n'est jamais clos. J'ai dit que nous avions gagné la guerre, mais il faut être vigilants sur les risques de reconstitution de réseaux» jihadistes, a souligné Jean-Yves Le Drian. C'est pour ça que la France, qui compte actuellement environ 1.600 soldats sur place laissera dans les prochains mois au Mali «un millier d'hommes dont la mission est le contre-terrorisme», a-t-il ajouté.
Un responsable de l'armée malienne dans le Nord du pays a affirmé, sous couvert d'anonymat, que «les islamistes venus notamment de Libye se sont réorganisés sur le terrain». «Ils ont constitué deux bases au nord-est que les militaires français viennent de détruire (dans la nuit de mardi à mercredi. Il y a eu au moins 11 terroristes tués», a-t-on ajouté, en précisant que l'opératiopn s'était déroulée dans la région de Kidal.
http://www.leparisien.fr/international/mali-une-dizaine-de-combattants-d-aqmi-tues-par-les-forces-francaises-06-03-2014-3649865.php
jeudi 6 mars 2014
mercredi 5 mars 2014
mardi 4 mars 2014
Crise en Ukraine
Vous pouvez toujours suivre les développements de la crise en Ukraine et en Crimée sur ce blog......... http://pressmacro.blogspot.com/
Victime d'un accident près de Bouar
Dans son éloge funèbre, Jean-Yves Le Drian s'est adressé directement au défunt en saluant ses proches endeuillés. « Je pense à votre père, adjudant-chef, qui a contribué à l'éveil de votre vocation de servir la France par les armes, et qui se trouvait sur le théâtre centrafricain en même temps que vous. Votre famille – je pense aussi à votre beau-frère, également soldat – connaît de l'intérieur la grandeur de l'engagement militaire, comme les épreuves qui peuvent le caractériser. » Puis le ministre a retracé la carrière de Damien Dolet jusqu'à son décès accidentel en mission. Extraits. « C'est à 22 ans, en 2009, que vous intégrez le deuxième Régiment d'infanterie de marine du Mans. »
Au RICM depuis 2011
« En 2011, vous rejoignez le Régiment d'infanterie chars de marine de Poitiers. Au sein de cette prestigieuse unité, vous occupez la fonction de cavalier porté pilote. En février 2013, vous êtes désigné pour partir au Mali dans le cadre de l'opération Serval. Vous y serez déployé jusqu'au mois de mai. A l'occasion des patrouilles que vous effectuez au Nord du Mali avec votre équipage, vous apportez ainsi une contribution décisive à la réussite des missions qui vous sont confiées. Soldat solide et déterminé, nommé au grade de caporal le 1er avril 2013, vous étiez engagé en République Centrafricaine depuis le 8 février. »
Le ministre de la Défense est revenu sur les circonstances du décès du caporal-chef Dolet. « Le 23 février dernier, en début d'après-midi, au cours d'une mission de reconnaissance aux alentours de la ville de Bouar, dans l'Ouest du pays, vous avez été victime d'un accident à bord de votre véhicule blindé léger. Malgré les soins qui vous ont été immédiatement prodigués par vos compagnons d'armes, puis par un médecin de l'équipe sanitaire, vous trouvez la mort des suites de vos blessures […] Vous êtes le troisième soldat français à mourir en République Centrafricaine depuis le lancement de l'opération Sangaris. » Célibataire sans enfant, Damien Dolet aurait eu 27 ans le 13 juin prochain.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne
Au RICM depuis 2011
« En 2011, vous rejoignez le Régiment d'infanterie chars de marine de Poitiers. Au sein de cette prestigieuse unité, vous occupez la fonction de cavalier porté pilote. En février 2013, vous êtes désigné pour partir au Mali dans le cadre de l'opération Serval. Vous y serez déployé jusqu'au mois de mai. A l'occasion des patrouilles que vous effectuez au Nord du Mali avec votre équipage, vous apportez ainsi une contribution décisive à la réussite des missions qui vous sont confiées. Soldat solide et déterminé, nommé au grade de caporal le 1er avril 2013, vous étiez engagé en République Centrafricaine depuis le 8 février. »
Le ministre de la Défense est revenu sur les circonstances du décès du caporal-chef Dolet. « Le 23 février dernier, en début d'après-midi, au cours d'une mission de reconnaissance aux alentours de la ville de Bouar, dans l'Ouest du pays, vous avez été victime d'un accident à bord de votre véhicule blindé léger. Malgré les soins qui vous ont été immédiatement prodigués par vos compagnons d'armes, puis par un médecin de l'équipe sanitaire, vous trouvez la mort des suites de vos blessures […] Vous êtes le troisième soldat français à mourir en République Centrafricaine depuis le lancement de l'opération Sangaris. » Célibataire sans enfant, Damien Dolet aurait eu 27 ans le 13 juin prochain.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne
lundi 3 mars 2014
Crise en Ukraine et en Crimée EN DIRECT pour vous !
La crise en Ukraine en direct ...
Vous pouvez vous informer sur la crise en Ukraine et en Crimée en cliquant sur ce lien ......... http://pressmacro.blogspot.com/
Centrafrique: appel à un soutien international
La présidente de transition de la République centrafricaine, Catherine Samba Panza a averti aujourd'hui à Kinshasa que la stabilisation de son pays ne pourrait se faire dans les délais prévus sans un "soutien massif" de la communauté internationale. "J'hérite d 'un pays au bord du gouffre avec une insécurité généralisée, l'absence de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national, une catastrophe humanitaire sans précédent", a déclaré Catherine Samba Panza lors d'un discours à l'ouverture du deuxième Forum mondial des femmes francophones, qui se tient aujourd'hui et demain dans la capitale congolaise.
"Avec la détermination que j'ai face à ce défi, nous arriverons au bout de la transition que nous nous sommes fixés, cependant sans un soutien massif et un accompagnement de la communauté internationale [...] l'objectif de la stabilisation du pays et du retour à un ordre constitutionnel dans les délais requis ne pourra être atteint", a-t-elle ajouté
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/03/97001-20140303FILWWW00142-centrafrique-appel-a-un-soutien-international.php
"Avec la détermination que j'ai face à ce défi, nous arriverons au bout de la transition que nous nous sommes fixés, cependant sans un soutien massif et un accompagnement de la communauté internationale [...] l'objectif de la stabilisation du pays et du retour à un ordre constitutionnel dans les délais requis ne pourra être atteint", a-t-elle ajouté
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/03/97001-20140303FILWWW00142-centrafrique-appel-a-un-soutien-international.php
dimanche 2 mars 2014
Le 2éme REG s’entraîne en centre-ville
La 1ère compagnie du 2éme Régiment Étranger de Génie de Saint-Christol va être projetée vers la mi-mars en République Centrafricaine. Depuis plusieurs mois les hommes se préparent avec des entraînements soutenus dans des camps militaires nationaux.
La manœuvre finale appelée “Oubangui” s’est déroulée en Vaucluse sur les plateaux d' Albion et de Sault.
Les militaires ont participé de jour comme de nuit à des opérations de contrôles de lieux suspects, d’habitations isolées et désertes, de personnes signalées et de véhicules sur tout le canton de Sault et dans le Ventoux où divers PC avaient été installés pour coordonner les actions avec un appui aérien de deux hélicoptères équipés de moyens de vision nocturne et d'armes offensives. Ces deux appareils ont notamment servi à Monieux où a eu lieu un exercice nocturne d'exfiltration de ressortissants français.
L’opération “Oubangui” s’est clôturée ce jeudi dans le centre de Sault où ont eu lieu des opérations de contrôle de véhicules où tous les moyens de détection étaient utilisés (miroir pour vérifier le dessous des voitures - fouille détection de transport éventuel d’explosifs....).
Les militaires ont ensuite été confrontés à une manifestation hostile avec jets de projectiles. La manœuvre consistait à canaliser et diriger la foule sous le contrôle actif du Chef de corps, le Colonel J.C Messner et avec l’appui aérien de deux hélicoptères.
Les commerçants de Sault, la population et des chasseurs avaient été invités à participer à cette dernière phase de la manœuvre pour compléter le dispositif constitué de militaires en civil.
Cette opération a parfaitement réussi sans incident pour les participants et a mis une grande animation dans le village d’habitude si calme.
Le Chef de corps a tenu à souligner cette aide des élus et de la population qui ont accueilli ce grand mouvement militaire.
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2014/03/01/le-2eme-reg-s-entraine-en-centre-ville
La manœuvre finale appelée “Oubangui” s’est déroulée en Vaucluse sur les plateaux d' Albion et de Sault.
Une manifestation à canaliser dans le centre-ville de Sault
Depuis mardi, les militaires ont effectué divers ateliers.Les militaires ont participé de jour comme de nuit à des opérations de contrôles de lieux suspects, d’habitations isolées et désertes, de personnes signalées et de véhicules sur tout le canton de Sault et dans le Ventoux où divers PC avaient été installés pour coordonner les actions avec un appui aérien de deux hélicoptères équipés de moyens de vision nocturne et d'armes offensives. Ces deux appareils ont notamment servi à Monieux où a eu lieu un exercice nocturne d'exfiltration de ressortissants français.
L’opération “Oubangui” s’est clôturée ce jeudi dans le centre de Sault où ont eu lieu des opérations de contrôle de véhicules où tous les moyens de détection étaient utilisés (miroir pour vérifier le dessous des voitures - fouille détection de transport éventuel d’explosifs....).
Les militaires ont ensuite été confrontés à une manifestation hostile avec jets de projectiles. La manœuvre consistait à canaliser et diriger la foule sous le contrôle actif du Chef de corps, le Colonel J.C Messner et avec l’appui aérien de deux hélicoptères.
Les commerçants de Sault, la population et des chasseurs avaient été invités à participer à cette dernière phase de la manœuvre pour compléter le dispositif constitué de militaires en civil.
Cette opération a parfaitement réussi sans incident pour les participants et a mis une grande animation dans le village d’habitude si calme.
Le Chef de corps a tenu à souligner cette aide des élus et de la population qui ont accueilli ce grand mouvement militaire.
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2014/03/01/le-2eme-reg-s-entraine-en-centre-ville
samedi 1 mars 2014
Centrafrique: espoir et doute à Bangui après la visite de Hollande
"Ange gardien" ou chef militaire d'une opération "vouée à l'échec": au lendemain de la visite du président français François Hollande à Bangui, les réactions étaient partagées samedi en Centrafrique où les violences persistent trois mois après le début de l'intervention française.
"Le président François Hollande a redonné l'espoir à tous les Centrafricains. Et il a prouvé qu'il est vivement préoccupé par la situation centrafricaine en risquant sa vie, parce qu'il est venu alors que la paix n'est pas totalement restaurée", estime Alfred Kongala, un étudiant de la capitale.
"C'est notre ange gardien", renchérit un commerçant, Serge-Théophile Gouengali. "Il a ordonné une intervention militaire au moment où on ne savait pas quel était notre sort. Et il vient constater l'évolution de la situation, c'est un réconfort très important".
Au cours de sa deuxième visite en Centrafrique depuis le déclenchement de l'intervention française ("opération Sangaris") le 5 décembre, M. Hollande, qui venait saluer les militaires français, a rencontré la présidente de transition Catherine Samba Panza et les autorités religieuses du pays.
Solidement escorté, le chef de l'Etat français s'est déplacé dans les rues de Bangui, traversant certains quartiers dangereux comme pour montrer que la situation s'était améliorée.
"La vie a repris, les commerces ont rouvert, l'activité est là" même "s'il reste beaucoup à faire", a-t-il souligné vendredi soir.
La France a pourtant dû réviser ses objectifs initiaux, en envoyant 400 soldats en renfort des 1.600 déjà présents et en prolongeant une opération qui se voulait courte, le gouvernement reconnaissant que les troupes étaient confrontées à des "difficultés considérables sur le terrain".
Samedi, trois ex-rebelles de la Séléka ont été tués par balle et un autre grièvement blessé à Bangui lors d'une nouvelle attaque, alors qu'ils circulaient en taxi pour rejoindre un des derniers quartiers musulmans de la ville.
Le bilan global des victimes est difficile à établir. Cette semaine, la Croix-Rouge centrafricaine avait déclaré avoir ramassé 1.240 corps à Bangui depuis le 5 décembre.
Mais le total des morts est plus élevé: certains cadavres disparaissent, d'autres sont directement récupérés par les familles.
Quant au niveau de violence en-dehors de Bangui, il est sûrement élevé même si les informations sont maigres.
A Berberati, ville minière du sud-ouest, des échanges de tirs ont opposé vendredi des soldats de la force de l'Union africaine (Misca) à des miliciens anti-balaka qui refusaient d'être désarmés, selon une source de la gendarmerie centrafricaine, affirmant qu'"au moins" 17 musulmans y ont été tués par les anti-balaka depuis début février.
Face à la persistance des violences et des pillages, doutes et inquiétudes sont palpables dans la capitale centrafricaine.
"Près de 8.000 soldats (2.000 Français et 5.700 Africains de la force Misca) pour sécuriser uniquement Bangui, avec une population de 800.000 habitants, et cela dure depuis plus de deux mois, c'est un résultat mitigé", affirme Joseph Bendounga, ancien opposant au régime de François Bozizé et ministre du précédent gouvernement de transition.
"Ce que la France est en train de faire en Centrafrique est voué à l'échec (...) M. François Hollande continue à agir comme les autres présidents français. Ils agissent en chefs militaires, alors que la crise centrafricaine est politique", ajoute M. Bendounga.
- On a "évité le pire" -
Cela fait bientôt un an que la Centrafrique a basculé dans le chaos, depuis le renversement en mars 2013 du régime Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane de la Séléka.
Des mois d'exactions perpétrées en toute impunité par ses combattants contre la population majoritairement chrétienne ont abouti à la formation de milices d'autodéfense anti-balaka, déclenchant un cycle infernal de violences interconfessionnelles.
Ces violences ont provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec des centaines de milliers de déplacés internes et l'exode de dizaines de milliers de civils musulmans terrorisés.
Pour Juste-Roland Angbapa, juriste, "le président Hollande et la France nous ont fait éviter le pire. Les massacres étaient déjà en cours" lorsque l'opération Sangaris a démarré.
"C'est désormais à la classe politique centrafricaine de prendre ses marques et de s'intégrer dans le processus de transition en cours", juge Enoch-Dérant Lakoué, ancien Premier ministre du président André Kolingba.
Vendredi, François Hollande a fixé le prochain cap: "Maintenant l'enjeu, ce n'est même pas de rétablir, mais d'établir l'Etat" et pour cela "il faut commencer par payer les fonctionnaires", a-t-il souligné.
Fonctionnaires et membres des forces de sécurité ne sont plus payés depuis des mois, un phénomène récurrent dans l'histoire troublée de la Centrafrique.
Selon M. Hollande, les salaires seront rapidement versés grâce à une aide des pays de la région.
http://www.lepoint.fr/societe/centrafrique-espoir-et-doute-a-bangui-apres-la-visite-de-hollande-01-03-2014-1796838_23.php
"Le président François Hollande a redonné l'espoir à tous les Centrafricains. Et il a prouvé qu'il est vivement préoccupé par la situation centrafricaine en risquant sa vie, parce qu'il est venu alors que la paix n'est pas totalement restaurée", estime Alfred Kongala, un étudiant de la capitale.
"C'est notre ange gardien", renchérit un commerçant, Serge-Théophile Gouengali. "Il a ordonné une intervention militaire au moment où on ne savait pas quel était notre sort. Et il vient constater l'évolution de la situation, c'est un réconfort très important".
Au cours de sa deuxième visite en Centrafrique depuis le déclenchement de l'intervention française ("opération Sangaris") le 5 décembre, M. Hollande, qui venait saluer les militaires français, a rencontré la présidente de transition Catherine Samba Panza et les autorités religieuses du pays.
"La vie a repris, les commerces ont rouvert, l'activité est là" même "s'il reste beaucoup à faire", a-t-il souligné vendredi soir.
La France a pourtant dû réviser ses objectifs initiaux, en envoyant 400 soldats en renfort des 1.600 déjà présents et en prolongeant une opération qui se voulait courte, le gouvernement reconnaissant que les troupes étaient confrontées à des "difficultés considérables sur le terrain".
Samedi, trois ex-rebelles de la Séléka ont été tués par balle et un autre grièvement blessé à Bangui lors d'une nouvelle attaque, alors qu'ils circulaient en taxi pour rejoindre un des derniers quartiers musulmans de la ville.
Le bilan global des victimes est difficile à établir. Cette semaine, la Croix-Rouge centrafricaine avait déclaré avoir ramassé 1.240 corps à Bangui depuis le 5 décembre.
Mais le total des morts est plus élevé: certains cadavres disparaissent, d'autres sont directement récupérés par les familles.
Quant au niveau de violence en-dehors de Bangui, il est sûrement élevé même si les informations sont maigres.
A Berberati, ville minière du sud-ouest, des échanges de tirs ont opposé vendredi des soldats de la force de l'Union africaine (Misca) à des miliciens anti-balaka qui refusaient d'être désarmés, selon une source de la gendarmerie centrafricaine, affirmant qu'"au moins" 17 musulmans y ont été tués par les anti-balaka depuis début février.
Face à la persistance des violences et des pillages, doutes et inquiétudes sont palpables dans la capitale centrafricaine.
"Près de 8.000 soldats (2.000 Français et 5.700 Africains de la force Misca) pour sécuriser uniquement Bangui, avec une population de 800.000 habitants, et cela dure depuis plus de deux mois, c'est un résultat mitigé", affirme Joseph Bendounga, ancien opposant au régime de François Bozizé et ministre du précédent gouvernement de transition.
"Ce que la France est en train de faire en Centrafrique est voué à l'échec (...) M. François Hollande continue à agir comme les autres présidents français. Ils agissent en chefs militaires, alors que la crise centrafricaine est politique", ajoute M. Bendounga.
- On a "évité le pire" -
Cela fait bientôt un an que la Centrafrique a basculé dans le chaos, depuis le renversement en mars 2013 du régime Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane de la Séléka.
Des mois d'exactions perpétrées en toute impunité par ses combattants contre la population majoritairement chrétienne ont abouti à la formation de milices d'autodéfense anti-balaka, déclenchant un cycle infernal de violences interconfessionnelles.
Ces violences ont provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec des centaines de milliers de déplacés internes et l'exode de dizaines de milliers de civils musulmans terrorisés.
Pour Juste-Roland Angbapa, juriste, "le président Hollande et la France nous ont fait éviter le pire. Les massacres étaient déjà en cours" lorsque l'opération Sangaris a démarré.
"C'est désormais à la classe politique centrafricaine de prendre ses marques et de s'intégrer dans le processus de transition en cours", juge Enoch-Dérant Lakoué, ancien Premier ministre du président André Kolingba.
Vendredi, François Hollande a fixé le prochain cap: "Maintenant l'enjeu, ce n'est même pas de rétablir, mais d'établir l'Etat" et pour cela "il faut commencer par payer les fonctionnaires", a-t-il souligné.
Fonctionnaires et membres des forces de sécurité ne sont plus payés depuis des mois, un phénomène récurrent dans l'histoire troublée de la Centrafrique.
Selon M. Hollande, les salaires seront rapidement versés grâce à une aide des pays de la région.
http://www.lepoint.fr/societe/centrafrique-espoir-et-doute-a-bangui-apres-la-visite-de-hollande-01-03-2014-1796838_23.php
Le GIGN: 40 ans de "fortes personnalités" et de "cohésion sans faille"
Le Groupe, c'est la somme de l'engagement individuel de fortes personnalités et d'une cohésion sans faille": Alain Pustelnik, une des figures historiques du GIGN, qui fête samedi ses 40 ans, résume la "force" de l'unité.
Né le 1er mars 1974, le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) - ses membres disent simplement "le groupe" ou "le GI" - s'est construit une réputation internationale par des interventions spectaculaires en France et à l'étranger, racontent d'anciens de ses membres à l'AFP.
Arrestation du leader indépendantiste basque Philippe Bidard (février 1988), opération dans la grotte d'Ouvéa (mai 1988), assaut de l'Airbus de Marignane (décembre 1994): le major Alain Pustelnik, 17 ans de GIGN, a accumulé décorations (Légion d'honneur, Médaille militaire, médaille de l'Aéronautique ...) et "souvenirs très forts".
A Marignane, il était le troisième à pénétrer dans l'Airbus d'Air France pour libérer les 173 otages d'un commando islamiste. Bilan: une balle dans chaque jambe et la "certitude que l'engagement individuel et la volonté du groupe" ont permis de réussir l'opération qui reste à ce jour la plus importante libération d'otages à bord d'un avion.
"Aujourd'hui, analyse Alain Pustelnik, le GIGN est très en pointe sur les techniques d'assaut et s'est constamment amélioré à chaque intervention et dans ses contacts avec les groupes étrangers" (Delta américain, Cobra autrichien, GSG9 allemand, 22e SAS britannique ...).
Dès sa création, le GIGN "a beaucoup inventé", raconte Christian Prouteau, père fondateur de l'unité. Il cite la descente rapide depuis un hélicoptère le long d'une corde, immortalisée dans le film "Peur sur la ville" (1975) avec la participation de gendarmes du groupe. Il relève aussi le tir simultané employé à Djibouti (1976) pour abattre en même temps cinq des huit terroristes qui retenaient en otage 30 enfants français dans un bus.
- 'Haute intensité" -
"Le GIGN est une unité qui a été créée pour s'adapter à une mission très spécifique, la guerre en temps de paix en développant ses propres outils et ses schémas d'intervention", explique-t-il. Après des épreuves de sélection drastiques et un stage d'un an, les "jeunes doivent faire leurs preuves afin d'être admis et reconnus par les anciens".
L'équipe d'alerte - une vingtaine d'hommes - doit pouvoir quitter la caserne ultra-moderne de Satory dans la demi-heure avec son matériel d'écoutes, de déminage et ses armes personnelles (revolver, pistolet, fusil de précision) de chaque gendarme.
"Mais l'arme ne doit pas être le prolongement du courage, assure le père du GIGN, car c'est le respect de la vie qui prime".
Pour Frédéric Gallois, commandant de l'unité de 2002 à 2007, "l'une des forces du GIGN, c'est son indépendance d'esprit et sa liberté de concevoir l'avenir par rapport à l'évolution des menaces". La palette de ses interventions (terrorisme, grande criminalité, forcené ...) lui "a donné une sensibilité opérationnelle unique".
Les sous-officiers restent en moyenne 15 ans au GIGN, dont 12 à l'intervention, rappelle le général Thierry Orosco, commandant le GIGN depuis 2011. Au GIGN, les gendarmes peuvent faire plusieurs métiers (intervention, observation, protection, formation ...).
"Il faut gérer des individualités fortes dans un collectif soudé qui aura peut-être à faire face à des opérations de haute intensité", comme les prises d'otages de masse de Beslan ou de Nairobi.
Commandant le GIGN à Ouvéa, une opération controversée qui s'était soldée par la mort de 19 indépendantistes du FLNKS et de deux militaires des forces spéciales en mai 1988 entre les deux tours de l'élection présidentielle, Philippe Legorjus estime que le GIGN est le "groupe le plus riche d'expériences dans l'histoire des unités antiterroristes".
"Les membres du GIGN sont des individus hors pair fondus dans un esprit de corps très fort, avec un sens aigu de la mission et de l'engagement", conclut le général Favier qui avait mené le groupe à l'assaut de Marignane.
http://www.lepoint.fr/societe/le-gign-40-ans-de-fortes-personnalites-et-de-cohesion-sans-faille-28-02-2014-1796657_23.php
Né le 1er mars 1974, le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) - ses membres disent simplement "le groupe" ou "le GI" - s'est construit une réputation internationale par des interventions spectaculaires en France et à l'étranger, racontent d'anciens de ses membres à l'AFP.
Arrestation du leader indépendantiste basque Philippe Bidard (février 1988), opération dans la grotte d'Ouvéa (mai 1988), assaut de l'Airbus de Marignane (décembre 1994): le major Alain Pustelnik, 17 ans de GIGN, a accumulé décorations (Légion d'honneur, Médaille militaire, médaille de l'Aéronautique ...) et "souvenirs très forts".
A Marignane, il était le troisième à pénétrer dans l'Airbus d'Air France pour libérer les 173 otages d'un commando islamiste. Bilan: une balle dans chaque jambe et la "certitude que l'engagement individuel et la volonté du groupe" ont permis de réussir l'opération qui reste à ce jour la plus importante libération d'otages à bord d'un avion.
"Aujourd'hui, analyse Alain Pustelnik, le GIGN est très en pointe sur les techniques d'assaut et s'est constamment amélioré à chaque intervention et dans ses contacts avec les groupes étrangers" (Delta américain, Cobra autrichien, GSG9 allemand, 22e SAS britannique ...).
- 'Haute intensité" -
"Le GIGN est une unité qui a été créée pour s'adapter à une mission très spécifique, la guerre en temps de paix en développant ses propres outils et ses schémas d'intervention", explique-t-il. Après des épreuves de sélection drastiques et un stage d'un an, les "jeunes doivent faire leurs preuves afin d'être admis et reconnus par les anciens".
L'équipe d'alerte - une vingtaine d'hommes - doit pouvoir quitter la caserne ultra-moderne de Satory dans la demi-heure avec son matériel d'écoutes, de déminage et ses armes personnelles (revolver, pistolet, fusil de précision) de chaque gendarme.
"Mais l'arme ne doit pas être le prolongement du courage, assure le père du GIGN, car c'est le respect de la vie qui prime".
Pour Frédéric Gallois, commandant de l'unité de 2002 à 2007, "l'une des forces du GIGN, c'est son indépendance d'esprit et sa liberté de concevoir l'avenir par rapport à l'évolution des menaces". La palette de ses interventions (terrorisme, grande criminalité, forcené ...) lui "a donné une sensibilité opérationnelle unique".
Les sous-officiers restent en moyenne 15 ans au GIGN, dont 12 à l'intervention, rappelle le général Thierry Orosco, commandant le GIGN depuis 2011. Au GIGN, les gendarmes peuvent faire plusieurs métiers (intervention, observation, protection, formation ...).
"Il faut gérer des individualités fortes dans un collectif soudé qui aura peut-être à faire face à des opérations de haute intensité", comme les prises d'otages de masse de Beslan ou de Nairobi.
"Les membres du GIGN sont des individus hors pair fondus dans un esprit de corps très fort, avec un sens aigu de la mission et de l'engagement", conclut le général Favier qui avait mené le groupe à l'assaut de Marignane.
http://www.lepoint.fr/societe/le-gign-40-ans-de-fortes-personnalites-et-de-cohesion-sans-faille-28-02-2014-1796657_23.php