Plus d'un millier de personnes pour les obsèques d’Hélie Denoix de Saint-Marc

il y avait plus de 1 000 personnes auprès de la famille d’Hélie Denoix de Saint-Marc ce vendredi après-midi aux obsèques du commandant à la primatiale Saint-Jean.
Une heure avant, il ne restait déjà plus de places assises dans la primatiale Saint-Jean. Frères d’arme, préfet, élus de tous bords (de Gérard Collomb à Michel Noir en passant par Charles Millon, Michel Havard ou Christophe Boudot), autorités militaires : il y avait plus de 1 000 personnes auprès de la famille d’Hélie Denoix de Saint-Marc ce vendredi après-midi aux obsèques du commandant à la primatiale Saint-Jean.
Cette légende du monde combattant est décédée lundi dernier à l’âge de 91 ans.
« Tu as préféré l’honneur aux honneurs » ont témoigné ses quatre filles lors de la cérémonie religieuse.
Pour le cardinal Barbarin, quatre mots résumaient Hélie Denoix de Saint-Marc : « honneur, fidélité, courage et responsabilité ».
Le général Bruno Dary, qui a prononcé l’éloge funèbre sur la place Saint-Jean, a mis en avant « l’incroyable destinée » de celui qui a été « l’homme de tous les conflits du XXe siècle ».
Porté par des légionnaires, son cercueil recouvert du drapeau bleu-blanc-rouge a quitté la place Saint-Jean sous les chansons de la Légion Etrangère et les applaudissements du public.
Résistant, puis déporté, Hélie Denoix de Saint-Marc a commandé un avant-poste de la Légion Etrangère en Indochine, à la frontière chinoise.
En 1961, à la tête du 1er REP en Algérie, il se joint au putsch des généraux car il ne voulait pas abandonner les harkis.
Condamné à dix ans de réclusion criminelle, il est gracié le jour de Noël 1966 après cinq années passées à Tulle.
Installé depuis à Lyon, il est l’auteur de plusieurs livres de témoignage
Il avait été fait Grand-Croix de la Légion d’Honneur par le président de la République il y a deux ans lors d’une cérémonie aux Invalides.


http://www.leprogres.fr/rhone/2013/08/30/plus-d-un-millier-de-personnes-pour-les-obseques-d-helie-denoix-de-saint-marc

Une frégate française en route vers la Syrie ?

Selon Le Point, le Chevalier Paul, qui a quitté Toulon, a pour mission de rejoindre les flottes américaine et britannique déjà présentes au large des côtes syriennes.

Même si les Occidentaux ont tendance depuis mercredi à temporiser sur une éventuelle intervention militaire en Syrie, ils préparent cependant activement leur dispositif militaire pour être prêts le moment venu.

Dernier exemple en date, côté français : l'ordre donné, selon
LePoint.fr, à la frégate de défense anti-aérienne Chevalier Paul, basée à Toulon, d'aller se positionner au large des côtes syriennes. La préfecture maritime de Méditerranée a confirmé à l'agence Reuters que le bateau avait bien quitté son port d'attache, mais sans indiquer sa destination. Elle a précisé qu'il s'agissait d'une sortie programmée de longue date et qu'il ne fallait donc pas établir de lien de cause à effet avec le conflit syrien. Interrogé jeudi matin vers 8h40 par MYTF1News, l'Etat-Major des armées ne souhaitait pas quant à lui encore s'exprimer sur le sujet.
Défendre l'aviation
D'après les informations du Point.fr, le Chevalier Paul devrait être sur place d'ici quelques jours. Son rôle serait de protéger les autres bâtiments des pays engagés contre
Bachar al-Assad en cas de raid de l'aviation syrienne.
Si la France devait participer directement aux frappes, il est en fait probable que ce rôle soit dévolu aux Mirage 2000 et aux Rafale. Six Rafale sont notamment déjà présents en permanence sur la base militaire française d'Abou Dhabi.
 

Hommage à un militaire tué dans un accident provoqué par un collègue

Hier matin, les hommes du 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg, en Moselle, ont rendu un dernier hommage au caporal-chef Nicolas Sutter, décédé la semaine dernière en mission à Brienne-le-Château (Aube).
Un militaire du 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg a été mis en examen jeudi 22 août pour homicide involontaire après la mort survenue dans un accident de son collègue de régiment, le caporal-chef Nicolas Sutter,26 ans.
Alors qu’il effectuait une mission de sécurisation au sein du service interarmées sur le site militaire de Brienne-le-Château (Aube) mardi, en fin de journée, le jeune caporal-chef est descendu du véhicule militaire dans lequel il se trouvait pour activer une borne avec son badge magnétique.
Pendant qu’il remontait à bord du 4X4, le conducteur a démarré trop vite, provoquant la chute mortelle du caporal-chef sur la chaussée, indiquent les services du procureur de la République de Reims.
Touchée à la tête, la victime, originaire de l’Aisne, a été héliportée à l’hôpital Robert-Debré de Reims. Le caporal-chef Nicolas Sutter est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi derniers à l’hôpital.

http://www.dna.fr/

Syrie : quels plans d'attaque de la part des Occidentaux ?

Le Président de la République doit s'exprimer sur la Syrie aujourd'hui à 17h00


lundi 26 août 2013

[Hommage] Le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, prix Erwan Bergot 1995, est décédé

Si je rencontrais, demain, au coin d’une rue, l’adolescent que j’ai été, je voudrais qu’il n’aie pas à rougir de ce que je suis devenu. Je portais en moi une fièvre d’absolu.  Avec impatience, je rêvais d’un grand départ vers un avenir lointain. Extrait de Toute une vie.

Hélie Denoix de Saint Marc a fait son ultime voyage ce lundi 26 août 2013, au lendemain du 69eanniversaire de la Libération de Paris, lui, qui s’était engagé à 19 ans dans la Résistance et qui fut déporté au camp de Buchenwald. Un parcours de vie exceptionnel qu’il fit revivre dans ses mémoires les Champs de braise. En 1995, elles reçurent le Prix littéraire de l’armée de Terre Erwan Bergot, devenant ainsi le premier lauréat de ce prix récompensant un ouvrage célébrant les valeurs de l’armée de Terre.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/hommage-le-commandant-helie-denoix-de-saint-marc-prix-erwan-bergot-1995-est-decede

[Patrimoine] Visitez le musée des troupes de marine à Fréjus

Mort du Général parachutiste Le Boudec

Le général Lucien Le Boudec, grande figure des parachutistes de la "coloniale" (troupes de marine), cinq fois blessé et onze fois cité, est décédé lundi à l'âge de 90 ans, a annoncé sa famille mercredi dans le carnet du Figaro. Ses obsèques seront célébrées lundi en la cathédrale Saint-Louis des Invalides et les honneurs militaires lui seront ensuite rendus dans la Cour d'honneur. Fils naturel d'une mère bretonne jetée hors de chez elle par sa famille pendant sa grossesse, il était né le 18 janvier 1923 à Paris. Dans ses mémoires ("Elevé à la dignité", éditions Lavauzeelle), publiées au début de l'année, il avait raconté son enfance difficile à la limite de la pauvreté de manière très émouvante et rendu hommage à ses compagnons d'armes.
Pour échapper au STO pendant l'Occupation, il avait rejoint le maquis. Engagé volontaire en août 1944, Lucien Le Boudec avait intégré l'École militaire interarmes de Coëtquidan en 1946. Lieutenant, puis capitaine et commandant de compagnie au 6e Bataillon de parachutistes coloniaux (BPC) de Marcel Bigeard à Dien Bien Phu, il avait servi quatre ans en Indochine où il avait été blessé cinq fois et cinq fois cité. Il avait ensuite été promu officier de la Légion d'honneur à titre exceptionnel. Fait prisonnier lors de la chute du camp retranché en 1954, il avait fait preuve pendant quatre mois de captivité d'un moral à toute épreuve, soutenant inlassablement ses camarades. En avril 1956, Lucien le Boudec rejoint le 3e RPC du colonel Bigeard en Algérie où il est cité à deux reprises. Il avait terminé sa carrière militaire comme général de brigade en 1980. Cinq fois blessé et onze fois cité au total, dont six fois à l'Ordre de l'Armée, le général Le Boudec avait été élevé à la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur en 2009. Il était également grand'croix de l'Ordre du Mérite.
 

mardi 20 août 2013

[Afghanistan] Nos soldats morts à Uzbin : 5 ans déjà

18 août 2013 : cinq ans déjà que dix de nos soldats ont été tués lors d’une embuscade tendue par les talibans à Uzbin, en Afghanistan. Rappel des faits en ce jour anniversaire.
Le bilan des combats a été très lourd le lundi 18 août 2008 : 10 tués, dont huit issus du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa), un légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi et un caporal du régiment de marche du Tchad. L’accrochage s’est produit en haut d’un col, situé à 2 000 m. Il reste l’attaque la plus meurtrière contre l’armée française depuis 1983.
Ce mardi 20 août 2013, une commémoration intime s’est déroulée au régiment à Castres pour rendre hommage aux soldats du «8» (8eRPIMa) morts au combat

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/afghanistan-nos-soldats-morts-a-uzbin-5-ans-deja

Opération Serval : point de situation du jeudi 15 août 2013

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une quarantaine de sorties : une dizaine dédiées aux misions de ravitaillement, une dizaine de missions de transport et une vingtaine à des missions de renseignement ou d’appui de type CAS. Au sol, la force Serval a poursuivi les opérations autour de la boucle du Niger et dans le Nord du pays, tout en assurant le soutien aux autorités maliennes et à la MINUSMA dans le cadre de la sécurisation du second tour de l’élection présidentielle.
Ainsi, le 8 août, sur indications de la population locale, les équipes génie ont pu neutraliser plusieurs IED dans les régions d’Almoustarat et d’Aguelokh tandis que le SGTIA blindé de tessalit mettait à jopur plusieurs caches, au Sud du massif des Ifoghas, et contenant environ 2 tonnes d’engrais permettant la fabrication d’explosif.
Le 11 août a eu lieu le transfert d’autorité entre le général Grégoire de Saint Quentin et le général de division Marc Foucaud. Après 7 mois jour pour jour passés à la tête de la Force Serval constituée au plus fort du mandat de 4500 hommes, le général de Saint Quentin a quitté le Mali avec la fierté du devoir accompli : « c’est un beau jour pour partir surtout quand on sait que le Mali aura bientôt son président ».
Le même jour, les Maliens étaient appelés à choisir entre les deux candidats à la présidentielle vainqueurs du premier tour organisé deux semaines plus tôt. Pour sécuriser ce vote, les troupes avaient été précédemment déployées sur toute la zone de responsabilité de la brigade Serval, y compris dans les villes de Kidal et de Gao, en appui des forces armées maliennes et de la MINUSMA.  Elles ont essentiellement effectué des patrouilles en ville à la rencontre de la population et procédé à des vérifications de non-pollution des bureaux de vote.
A Kidal, un sous groupement tactique interarmes (SGTIA) de la force Serval a participé en amont à la sécurisation de la ville. Une section du génie  a renforcé les postes de filtrage tenus par la MINUSMA en y disposant des bastion wall et des barbelés. Une équipe drone de reconnaissance au contact (DRAC) a également été déployée pour conduire des missions de reconnaissance autour des bureaux de vote et observer les mouvements de la population. Enfin, deux équipes cynophiles ont effectué des fouilles aux abords des bureaux de vote de la ville.
A Gao et ses alentours, la force Serval a effectué des patrouilles de surveillance  appuyées par une équipe DRAC chargée de conduire des reconnaissances au-dessus de la ville et par les hélicoptères Gazelle du groupement aéromobile (GAM). Dans la ville, les FAMA avaient déployé tout un dispositif de check points tandis que les militaires de la MINUSMA conduisaient eux aussi des patrouilles de surveillance.
Le 12 août à Gao, en présence de monsieur Osler, chef local du volet civil de la MINUSMA, la brigade Serval a inauguré un puits dans un des quartiers les plus pauvres de la ville. Il a été  réalisé par les entrepreneurs locaux grâce à la contribution de la force française. Le dispositif de sécurisation de la zone était armé conjointement par des forces de sécurité maliennes et des soldats de la force Serval.
Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.
 

Un soldat français retrouvé mort sur l'aéroport de Kaboul

Un soldat français a été retrouvé mort le 5 août dans la zone militaire française sur l'aéroport de Kaboul, en Afghanistan, a indiqué mercredi à Paris l'état-major des armées. Une enquête est en cours pour déterminer les causes du décès qui ne serait pas une "mort au combat".

C'est le site spécialisé "Lignes de défense" qui a révélé l'information. Un soldat français a été retrouvé mort le 5 août dans la zone militaire française sur l'aéroport de Kaboul, en Afghanistan, a confirmé mercredi à Paris l'état-major des armées.

Selon un porte-parole de l'état-major, une enquête, confiée dans un premier temps à la gendarmerie sur place, est en cours pour déterminer les causes du décès, qui "n'est pas la conséquence d'une attaque ou d'une mort au combat". Le ministère de la Défense n'a pas annoncé le décès du militaire au moment des faits en raison de l'enquête, a-t-on précisé de même source.

Selon "Lignes de défense", ce militaire âgé de 39 ans, Gwénaël Thomas, serait mort par balle, ce que l'état-major n'a pas confirmé. Il s'agit, selon le site, d'un sous-officier de l'armée de l'air, né à Redon (Ille-et-Vilaine), ont les obsèques doivent se dérouler vendredi dans cette ville. Le militaire aurait notamment servi précédemment au Mali, en Côte d'Ivoire et au Liban.

Son décès porte à 89 le nombre de soldats français morts en Afghanistan -tués au combat, accidentellement, par suicide ou de mort naturelle- depuis le début de la présence française au sein de la force multinationale dans ce pays, fin 2001. Environ 500 militaires français sont encore présents en Afghanistan, essentiellement sur l'aéroport de Kaboul, après le retrait de l'essentiel des troupes et du matériel français, conformément au calendrier fixé en mai 2012 par le chef de l'Etat
 

Opération Serval : Le général de Saint-Quentin quitte le commandement de la force

Le 11 août 2013, le général Grégoire de Saint Quentin a quitté le commandement de la force Serval au Mali. C’est le général de division Marc Foucaud, commandant l’état-major de force numéro 1 de Besançon, qui lui succède.
Le général de Saint Quentin a quitté le théâtre malien après 7 mois passés à la tête de la force Serval constituée de 4500 militaires au plus fort de l’intervention française. Le 11 janvier 2013, la France s’engageait rapidement et brutalement à la demande du Président malien pour stopper la progression d’islamistes armés en direction de Bamako et soutenir les troupes maliennes. Au déclenchement de l’opération, le général de Saint Quentin commandait les éléments français au Sénégal (EFS) à Dakar.
Malgré la difficulté du terrain et  l’étendue du pays, les nombreuses opérations armées menées conjointement par les militaires français, l’ armée malienne et les armées africaines de la MISMA, puis de la MINUSMA ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur capacité d’action. Le rétablissement de la sécurité dans l’ensemble du pays a permis l’organisation d’élections nationales.
Avant de quitter le sol malien, le général de Saint Quentin s’est adressé en ces termes à l’état-major de la force Serval : « C’est un beau jour pour partir surtout quand on sait que le Mali aura bientôt son président. L’opération aura montré à tous que l’armée française sait faire la guerre, mais aussi la paix. Cette réussite se traduit par la remontée, dans le Nord du Mali, de l’armée malienne qui est de nouveau souveraine sur son territoire. Pour rendre cela possible, nos unités ont combattu avec beaucoup de détermination. Nous pouvons en être fiers.  »
 
Le général de division Foucaud est arrivé à Bamako le 8 août. Il a profité de l’expertise du général de Saint Quentin pour s’imprégner du contexte et de la situation malienne. Pendant trois jours, il a rencontré toutes les composantes de la force ce qui lui a permis d’avoir une vision complète de la situation actuelle au Mali.
Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation ainsi que le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA.

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/operation-serval-le-general-de-saint-quentin-quitte-le-commandement-de-la-force

3e RG : Sylvain Dalla-Rosa réclame le retrait du projet de loi

SYLVAIN Dalla-Rosa, troisième adjoint de Charleville-Mézières et secrétaire départemental du PCF a envoyé hier une lettre ouverte au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian (voir ci-après). Il lui demande notamment de retirer son projet de loi de programmation militaire. Il s'inscrit ainsi dans la ligne de son parti sur ce sujet. Voici la lettre, telle qu'elle a été envoyée :
« Monsieur le Ministre, Vous venez de présenter, en Conseil des Ministres, la loi de programmation militaire 2014 - 2019. Celle-ci est axée sur un modèle dominant, celui de la projection extérieure des forces armées et une intégration renforcée à l'OTAN. En cela, vous vous inscrivez dans la continuité des choix politiques qui ont été faits par le livre blanc sur la défense adopté par la majorité précédente en 2008. Le choix est fait d'une armée professionnelle, sous domination de l'OTAN, orientée vers l'intervention extérieure, particulièrement en Afrique (exemple : le Mali).
"Un poumon économique et social"
Cette conception de la défense nationale s'accompagne d'une cure d'austérité qui engendre un sévère amaigrissement du budget des armées. Cela a, notamment, pour conséquence la suppression de 24 000 postes au sein des forces armées, auxquels s'ajoutent les 10 000 programmées par la majorité précédente. C'est à ce titre que pourrait être menacé, à nouveau, le 3e régiment du Génie basé à Charleville- Mézières. Outre qu'il constitue un élément important dans la défense de notre territoire, ce régiment composé d'un millier de soldats au savoir faire reconnu est un poumon économique et social de notre département. Il est, je crois, inutile de vous démontrer le préjudice irréversible que subiraient les Ardennes si le 3e régiment du Génie devait disparaître. Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de retirer votre loi de programmation militaire, de retravailler le livre blanc de la défense nationale et d'initier un vrai débat démocratique national qui associe les élus et les citoyens. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations distinguées. Sylvain DALLA ROSA Maire adjoint de Charleville-Mézières »

http://www.lunion.presse.fr/region/3e-rg-sylvain-dalla-rosa-reclame-le-retrait-du-projet-de-loi-jna3b25n173870

samedi 10 août 2013

La Mémoire de 14-18 au rythme des sabots

Verdun, 1916. La ville est la cible principale des offensives allemandes. La stratégie ennemie est alors d’affaiblir le moral des Alliés. Mais ce calcul sous-estime le pouvoir de résistance des Français. Malgré de nombreuses offensives lancées à Verdun et ses alentours, l’ennemi ne parviendra pas à avancer en terres meusiennes. La bataille de Verdun aura été l’une des plus sanglantes de la Grande Guerre. Ici, ce sont 306 000 hommes, Français et Allemands confondus, qui perdront la vie. 410 000 autres sont blessés et les multiples offensives laisseront le paysage meurtri à jamais. « 10 000 hectares de forêt, neuf villages entièrement détruits (deux ont été reconstruits), 60 millions d’obus tirés, dont 15 à 20 % n’explosaient pas… » , souligne Guillaume Rouard, guide animateur nature dans la forêt domaniale de Verdun.
Pour découvrir ou redécouvrir la Mémoire de ces monuments, vestiges et paysages, l’office de tourisme du Pays verdunois propose de remonter le temps à bord de son « Omnibus » attelé à deux chevaux de trait comtois. Quarante-cinq minutes de balade commentée, au son des sabots, pour s’immerger dans la zone rouge de la bataille de Verdun.
Départ à l’Ossuaire de Douaumont, construit de 1920 à 1932 avec la forme d’une épée plantée dans le sol, où reposent les ossements de nombre de ces hommes tombés pour l’honneur de la France. En contrebas, le cimetière militaire de l’ossuaire. Ses 15 000 tombes, autant de rosiers, encadrés par les monuments dédiés aux soldats israélites et musulmans.
Cap sur la petite route forestière qui mène aux « Quatre cheminées », un abri creusé sous la crête de Froideterre qui tient son nom des quatre cheminées d’aération visibles depuis la route. « La forêt est récente. Tout a été reboisé de résineux, pins et épicéas, après-guerre. Depuis quarante ans, nous avons commencé à réintroduire des feuillus dans cette immense forêt, et particulièrement l’essence typiquement meusienne qu’est le hêtre » , raconte Guillaume Rouard.

Batraciens dans les trous d’obus

L’abri des « Quatre Cheminées », poste de commandement de la brigade, frappé le 23 juin 1916 par une terrible offensive durant laquelle les blessés seront pris au piège des bombardements et des gaz.
Dans la verdure qui a désormais recouvert les horreurs de la guerre, se trouve la plus grosse station d’orchidées « bourdons » du champ de bataille. Les amphibiens – grenouilles, tritons et crapaud sonneur à ventre jaune – ont élu domicile dans les trous laissés par les obus, devenus d’idéales zones humides pour cette faune. Au terme de la balade, l’ouvrage de Froideterre, construction bétonnée pouvant contenir près de 142 hommes, dotée d’une casemate de Bourges et d’une tourelle à éclipse.
Au fil de la balade, le visiteur pourra replonger dans la mémoire des villages rayés de la carte par la guerre. Aujourd’hui, des plaques ont été installées à l’emplacement de chaque maison, magasin ou bâtiment public. Chaque village a sa chapelle et son conseil municipal (un maire et deux adjoints) pour préserver sa mémoire.

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/08/10/la-memoire-de-14-18-au-rythme-des-sabots

vendredi 9 août 2013

Opération Serval : point de situation du 8 août 2013

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une soixantaine de sorties. Une quinzaine a été consacrée aux opérations de transport et autant aux opérations de ravitaillement. Moins d’une dizaine de sorties a été consacrée aux missions ISR, et plus d’une vingtaine  à l’appui feu des opérations terrestres.
Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger et dans le Nord du pays, tout en assurant le soutien aux forces de sécurité maliennes et à la MINUSMA dans le cadre de la sécurisation du processus électoral.
Après le premier tour des élections, la force Serval a poursuivi ses missions de contrôle de zone dans les Adrars comme dans la région de Gao.
Dans le Nord, les militaires de la force Serval déployés à Kidal poursuivent la sécurisation de la zone avant le deuxième tour des élections présidentielles. Des opérations de fouille sont menées dans l’Adrar des Ifoghas par les hommes de la brigade Serval, appuyés par un sous-groupement de l’ALAT et des patrouilles de chasseurs.
Du 30 juillet au 6 août, la brigade a également conduit une opération de sécurisation à 60 km à l’Est de Gao. Cette opération n’a donné lieu à aucun accrochage, les groupes armés terroristes évitant tout combat avec la force. Par leurs actions répétées, les soldats français contribuent à la sécurisation du grand Gao pendant l’entre deux tours.
Le 1er août 2013, une quinzaine de légionnaires sapeurs du Détachement du Génie d’Aide au Déploiement (DGAD) a détruit des munitions sur la plateforme opérationnelle Désert de Gao et notamment une charge artisanale avec environ 10 kg d’explosif. Cet engin explosif improvisé (EEI) avait été retrouvé durant une opération de renseignement menée fin juillet dans le secteur d’Imenas au Nord Est de Gao. Neutralisé dans un premier temps par l’équipe de démineurs (EOD - Explosive Ordnance Disposal), il s’agissait ici de détruire l’EEI en vue d’évaluer les capacités et les effets du dispositif.
Le 3 août, une cérémonie d’inauguration du deuxième puit rénové par la brigade Serval s’est tenue dans le Sud de Gao. Le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, les autorités locales et de la MINUSMA, et les représentants de la société civile étaient présents. Cinq autres puits devraient être rénovés par la brigade avant la fin du mois d’août. Cette démarche permet à la population des quartiers les plus défavorisés de la ville de Gao d’accéder à de l’eau potable.
Enfin, le 8 août, la force Serval a accueilli le futur commandant de l’opération, le général de division Foucaud, qui va dans les prochains jours échanger ses consignes avec le général de Saint-Quentin.
Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation ainsi que le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA
 

Evénement] 60e anniversaire de l’armistice de la guerre de Corée

Le 26 juillet 2013, monsieur Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants, est allé en République de Corée, accompagné de vétérans, afin de commémorer les 60 ans de l’armistice de la guerre de Corée. Entre 1950 et 1953, celle que l’on nomme la « guerre oubliée » avait mobilisé 3421 Français, tous volontaires, sous le drapeau des Nations-Unies, au sein du bataillon français (BF/ONU).  

3 millions, c’est le nombre de victimes qu’a engendrée cette guerre et qui a opposé, pendant trois ans, la Corée du Nord communiste, soutenue par la République populaire de Chine et l’Union soviétique, et la Corée du Sud, soutenue par les Etats-Unis et les Nations-Unies. Il s’agissait alors du premier conflit de la guerre froide, sur une péninsule lointaine qui était inconnue de l’arrière.
« L’amitié franco-coréenne s’est construite sur un sens : la liberté. Sur une valeur : le courage. Sur un prix : le sang » a affirmé Kader Arif lors du discours prononcé pour les commémorations du 60eanniversaire de la signature de l’armistice franco-coréen. Accompagné de trois anciens combattants du BF/ONU, il a particulièrement rendu hommage aux 270 soldats français morts durant les opérations. Ce bataillon était rattaché au 23erégiment d’infanterie américain de la 2e division d’infanterie américaine. Portant l’insigne à « la tête d’indien », ce bataillon s’est illustré auprès des soldats américains, méritant les plus hautes dignités et citations présidentielles. 
Kader Arif s’est ensuite rendu à la mairie de Suwon où il a mis en ligne une nouvelle plateforme interactive du ministère de la défense, « mémoire des hommes – Corée » qui permet l’accès au grand public à de fiches individuelles des soldats morts, ainsi que des journaux de marche et d’opérations de cette période. L’objectif est de faire connaitre cette « guerre oubliée ».
60 ans après l’armistice, la péninsule coréenne est toujours déchirée par un rideau de fer entre Séoul, capitale de la Corée du Sud, et Pyongyang, capitale de la Corée du Nord.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/evenement-60e-anniversaire-de-l-armistice-de-la-guerre-de-coree

mardi 6 août 2013

Le maire en guerre contre des économies mal ciblées

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait à peine présenté ce vendredi en conseil des ministres le projet de loi de programmation militaire, qui fixe le cadre budgétaire des armées jusqu'en 2019, que le maire DVD de Mourmelon-le-Grand réagissait sur les ondes et la presse nationale. La loi censée concilier les ambitions de la France dans la défense et l'obligation de redresser les comptes publics inquiète particulièrement Fabrice Loncol. Et pour cause. À la tête d'une commune qui abrite l'une des plus grandes garnisons françaises, l'édile espère bien ne pas trinquer et être sacrifié sur l'autel des économies. Déjà parce que sa commune ne s'en remettrait pas.
La deuxième base de défense de France
Ensuite parce que l'activité militaire de Mourmelon-le-Grand est essentielle pour l'armée de terre. « Avant le prochain débat parlementaire, les élus de la commune veulent saisir l'opportunité pour rappeler d'indéniables qualités de garnison, pas toujours perceptibles ni reconnues par le pouvoir public, écrit Fabrice Loncol dans un communiqué. En effet, la place militaire de Mourmelon est devenue un site stratégique pour le ministère de la Défense et a su intégrer l'ensemble des orientations voulues par les gouvernements successifs quelle que soit la tendance politique. »
Mutualisation exemplaire
Et d'énumérer les unités qu'héberge sa commune : une base de défense, la plus importante après Paris, un régiment de chars - le 501e de combat Leclerc -, un centre d'entraînement des blindés, un centre de préparation des forces, un établissement du commissariat de l'armée de terre, des unités du génie, du service des essences mais également le régiment le plus important de France de matériel de l'Hexagone. « Ce régiment incarne d'ailleurs la réforme du back-office et du front-office décidée en 2008. » En clair, Mourmelon-le-Grand, qui accueille 5 % des effectifs nationaux de l'armée de terre et qui reste une référence en terme de mutualisation de moyens depuis quinze ans, se présente comme un modèle économique en période de disette budgétaire « qu'il faut consolider plutôt que morceler », insiste l'édile. En plus d'être un modèle d'intégration des familles, « déjà salué par un Premier ministre », Mourmelon se présente également comme un symbole du lien « armée-nation » grâce à la commission extra-municipale créée en 2002 entre la ville et la garnison.
Autant d'atouts, d'efforts et de qualités que le maire ne souhaite pas voir dilapider sous prétexte d'économies. « Dépioter Mourmelon ne serait pas judicieux. Et il faut que le gouvernement l'entende et en ait bien conscience. »

http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-maire-en-guerre-contre-des-economies-mal-ciblees-jna0b0n170833

[Patrimoine] À Bourges, visitez le musée du matériel

À Bourges, le musée du matériel et de la maintenance retrace deux histoires : celle de l’évolution du matériel qui a équipé les troupes de cette arme, mais aussi les savoir-faire de ceux qui l’ont conçu et entretenu. Les mousquetons reluisants du 18e siècle côtoient une armoire électronique de contrôle du missile nucléaire Pluton, élément de la dissuasion nucléaire française entre 1960 et 1980. Au milieu de la grande salle, le musée expose une pièce rare : le canon de 75 de 1897, qui amena la dépouille du maréchal de Lattre de Tassigny aux Invalides.


Mali : les obsèques d'un soldat français

Les honneurs militaires ont été rendus lundi matin au 515e Régiment du train de Brie en Charente au septième soldat français mort au Mali, le brigadier-chef Marc Martin-Vallet, décédé le 30 juillet dans un accident de la route. La cérémonie a été présidée par le général d'armée Bertrand Ract Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre. "C'est avec au cœur la peine du soldat que nous sommes réunis aujourd'hui (...) La mort a, hélas, fauché trop tôt votre belle jeunesse. J'assure votre compagne et votre famille du soutien de l'armée de terre", a déclaré le général dans son hommage.
Le militaire décédé a été promu à titre posthume au grade de maréchal-des-logis et s'est vu conférer le grade de chevalier dans l'ordre national du mérite. Il a également reçu la médaille d'or de la Défense nationale avec palme.
 

dimanche 4 août 2013

Opération Serval : point de situation du 1er août 2013

Le 30 juillet, en fin d’après-midi, un véhicule de transport logistique (VTL) avec à son bord 2 militaires français, a été victime d’un accident de la circulation à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est de Douentza, en versant dans un fossé après avoir cherché à éviter une ornière. Un soldat a été blessé et un second est décédé. Les deux soldats ont été évacués vers l’antenne chirurgicale de Gao. Le caporal-chef Marc Martin-Vallet était arrivé au Mali fin mai. Une cérémonie d’hommage a été organisée à Bamako le 1er août, avant que sa dépouille ne soit ramenée en France. Depuis le début de l’opération Serval, les logisticiens ont parcouru plus de 3,5 millions de km, permettant de ravitailler les unités déployées dans le Nord du pays en eau, nourriture, carburant et matériel et assurant ainsi une mission indispensable à la réussite des opérations.
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une trentaine de sorties, principalement consacrées aux opérations de transport.  Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de ravitaillement et autant aux missions ISR, et une dizaine de sorties d'avions de chasse.
Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, tout en assurant le soutien aux autorités maliennes et à la MINUSMA dans le cadre de l’organisation des élections présidentielles.
Le 25 juillet 2013, la force Serval a conduit l’opération météorite dans la région de Djebock, à environ 40 kilomètres au Nord Est de Gao. Une centaine de soldats français, accompagnés de deux gendarmes maliens, ont été déployés, appuyés par un Tigre, une Gazelle et un détachement renseignement. Cette opération avait pour objectif de marquer la présence de la force dans la zone. Au bilan, les militaires de la force Serval ont saisi quelques armes tout en maintenant la pression sur les terroristes avec une présence dissuasive permanente.
Les 27, 28 et 29 juillet d’anciens IED ainsi que du matériel permettant leur fabrication ont été trouvés sur la base de renseignements dans la région d’Aguelhok. L’équipe EOD de Tessalit a désamorcé l’ensemble des IED.
Le 27 juillet, le général Dembelé, chef d’état-major des armées maliennes, le général Kazura, commandant la MINUSMA, et le général de Saint-Quentin, commandant la force Serval, se sont rendus à Tessalit, Kidal et Gao afin de rencontrer les troupes récemment déployées dans le Nord du Mali et s’assurer du bon déroulement des opérations de sécurisation, en particulier dans le cadre des élections. Cette visite leur a également permis de rendre hommage aux soldats qui ont donné leur vie pour libérer le Mali de l’emprise des groupes terroristes, qui descendaient vers la capitale du pays il y a tout juste six mois.
Le 28 juillet, dans le cadre des élections présidentielles maliennes, la force Serval a apporté son soutien à la MINUSMA ainsi qu’aux forces de sécurité maliennes dans leur mission de sécurisation du processus électoral. L’ensemble de ce dispositif a permis à un grand nombre de maliens d’aller voter en toute sécurité, en empêchant toute action des groupes terroristes. L’appui apporté par le dispositif Serval aux contingents de la MINUSMA s’est notamment traduit par sa participation, sur l’ensemble du territoire, à des patrouilles dissuasives ou à la recherche d’éventuels engins explosifs dans les bureaux de vote. Après le vote, les militaires de la Force Serval ont participé à l’acheminement des bulletins et des documents nécessaires à la proclamation des résultats depuis les bureaux de vote du Nord vers Bamako.
Le 31 juillet, un détachement du GTIA malien Waraba accompagné du détachement d’appui opérationnel (DAO) a pris en compte le poste d’observation de Tessalit. Présent depuis le 27 juillet à Tessalit, le chef de corps du GTIA Waraba, le lieutenant-colonel Sanogo et une compagnie ont pris possession d’un poste de commandement qu’ils partagent désormais avec le DAO.

L’Ouest pas épargné par la loi de programmation militaire

Le ministre de la Défense avait le sourire, jeudi après-midi. Dans la fraîcheur de son bureau de l’hôtel de Brienne, il savourait l’idée d’« une pause » toute proche.
Deux semaines de repos au terme d’une année où son ministère a clos une guerre en Afghanistan, en a lancé une autre au Mali, a poursuivi sa transformation, abordé de front le problème des soldes impayées et préparé, dans un contexte financier hautement dégradé, une loi de programmation militaire « crédible, réaliste, pragmatique ».
Loi de programmation militaire (LPM)
À la rentrée, il faudra faire voter cette loi (une formalité) et la mettre en œuvre (un défi).
« Rien ne sera fait à la hussarde », promet le ministre de la Défense.
C’est pourquoi il a décidé d’apprécier un par un les futures fermetures, transferts et autres restructurations et de décider « en fonction de la cohérence militaire et de l’aménagement du territoire ».
L’Ouest pas épargné
L’Ouest et la Bretagne ne seront pas épargnés et perdront des centaines de postes dans le soutien, l’administration et les états-majors. Toutefois, aucun site ne devrait être fermé ou transféré.
 
Non pas que le ministre breton veuille avantager son pré carré ! Mais, comme il le précise, « en ce qui concerne les implantations bretonnes, on est dans l’essentiel et le fondamental. La marine, elle, a déjà fait ses restructurations ».
Pas question, non plus, de toucher à l’infanterie de marine (Vannes, Rennes et, plus loin, Le Mans) « incontournable dans le dispositif », à l’aéronavale (Lann-Bihoué, Lanvéoc, Landivisiau), voire aux écoles (Brest, Coëtquidan, Rennes). Mieux, la force de commandos marine (Lorient) devrait profiter du renforcement des forces spéciales (mille hommes de plus).
Même souci du côté de la filière industrielle. La disparition d’une brigade de l’armée de Terre signifiant une réduction de la commande de systèmes individuels de combat FELIN et donc un risque pour le site Safran de Fougères (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian promet une « vigilance particulière ».
À Brest, Thales rénovera les Atlantique de patrouille maritime. À Bruz (Ille-et-Vilaine), le site de la DGA est appelé à jouer un rôle croissant dans la cyber-sécurité. Quant à Lorient et Cherbourg, l’une livrera cinq frégates Fremm, et l’autre le premier des six sous-marins Barracuda.
 

Le budget de l'armée repose sur l'hypothèse d'une vente des Rafale à l'étranger

C'était le dernier conseil des ministres du gouvernement avant que ses membres ne partent pour quelques jours de vacances revendiquées comme modestes. Vendredi 2 août à l'Elysée, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté le projet de loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2014-2019. Au même titre que bien d'autres secteurs, l'armée n'échappe pas à la disette budgétaire. Le projet de la LPM prévoit notamment de supprimer de postes, de récupérer des "ressources exceptionnelles" en vendant des biens immobiliers ou encore de limiter la commande d'avions de combat Rafale.

A ce jour, l'avion construit par Dassault Aviation ne s'est jamais vendu ailleurs qu'en France. L'Inde pourrait être le premier pays étranger à en équiper son armée, mais rien, pour l'heure, n'est acté. Et les déconvenues passées, en particulier avec le Brésil ou les Emirats arabes unis, devraient inciter l'exécutif à la plus grande prudence sur le sujet. Pourtant, comme le note le quotidien Les Echos dans son édition de vendredi, le budget de l'armée est construit sur l'hypothèse d'au moins une vente à l'étranger.
UN DIFFÉRENTIEL DE 4 MILLIARDS
Onze avions par an, c'est la cadence minimale de la chaîne de production de Dassault. Si l'on considère la période concernée par la LPM, l'entreprise devra donc construire au moins 66 Rafale. Or, le projet de loi présenté vendredi prévoit l'achat de seulement 26 avions pour l'armée française. Il restera donc un quarantaine d'avions à écouler auprès des partenaires commerciaux de la France pour ménager à la fois les cadences de Dassault et les dépenses de l'Etat.
A plusieurs reprises, M. Le Drian s'est montré optimiste quant à son exportation prochaine. Ainsi a-t-il assuré, vendredi sur Europe 1, que cet "excellent avion [serait] vendu à l'étranger". Et le ministre de la défense de citer l'Inde, avec qui la France est en "discussion exclusive", le Qatar ou encore d'"autres pays".  Tout ira bien, donc, selon M. Le Drian. Mais qu'adviendrait-il si la France ne parvenait toujours pas à exporter son fleuron ? Les avions produits seraient alors achetés par l'armée française. A 100 millions d'euros pièce, la facture grimperait à quelque 4 milliards d'euros en 2019 si aucun Rafale ne trouvait preneur à l'étranger.

http://www.lemonde.fr/politique/

La décision concernant le 3e RG repoussée à l'automne

CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Le soutien des Carolomacériens au 3e RG a abouti, vendredi matin, à la remise à l'Élysée d'une pétition signée près de 7 000 fois. De son côté, le gouvernement a reporté l'annonce des fermetures de régiments à la rentrée, voire à 2014.
Exactement 6933. C'est le nombre de signatures récoltées, en trois jours et demi, par la pétition initiée par le conseiller général (UMP) Boris Ravignon. Celle-ci circulait depuis lundi sur Internet, où elle a été « signée » 1500 fois. Puis, à partir de mardi, les Carolos l'ont découverte un peu partout en ville, en particulier dans les commerces (grandes surfaces et petites boutiques).
En faisant le décompte des signatures jeudi soir, les équipes de Boris Ravignon ont elles-mêmes été étonnées par l'ampleur du mouvement. Le candidat de la droite aux prochaines municipales à Charleville reconnaît avoir été « surpris ». « Comme je me doute que certains élus vont penser que les chiffres ont été gonflés, tout a été compté et recompté, pour éviter toute erreur ou tout doublon. »
À 10 heures au Palais
II apparaît que le texte, intitulé « Défendons le 3e régiment du Génie à Charleville-Mézières », a été largement relayé par les commerçants. Pour ne citer qu'un exemple, au Foubourg de Pierre, la pharmacie Saint-Louis a sensibilisé ses clients au point de récolter 190 signatures. Autre surprise : l'ANTS (Agence nationale des titres sécurisés) a obtenu près de 50 paraphes.
Vendredi matin, Boris Ravignon, quelques membres de son équipe et la députée Bérengère Poletti se sont rendus à Paris, porteurs d'un colis volumineux renfermant toutes les pétitions. Le paquet, portant la mention « À l'attention de M. le président de la République, chef des Armées », a été remis à 10 heures à l'Élysée, à un collaborateur de la directrice de cabinet de François Hollande. Si les initiateurs de la pétition tenaient absolument à être présents vendredi aux portes du Palais, c'est que se tenait, au même moment, un conseil des ministres très attendu. À l'ordre du jour figurait en effet la Loi de programmation militaire.
Aucun autre élu n'a fait le déplacement
Dans l'attente des décisions gouvernementales, Boris Ravignon se dit « persuadé que ce mouvement de soutien très massif des Carolomacériens pour sauver le 3e Génie, va peser dans les choix qui seront faits. Lorsqu'on voit que 7000 personnes, en plein cœur de l'été, et en seulement trois jours, signent une telle pétition, on mesure à quel point les Ardennais sont attachés au régiment. »
À noter que l'élu UMP avait « invité » tous les élus de Charleville (mairie et conseil général), y compris donc ceux de gauche, à l'accompagner à Paris. Aucun n'a fait le déplacement. Seul Pierre Pandini s'est fait excuser.

vendredi 2 août 2013

Pour Hollande, les efforts de la Défense préservent la «souveraineté nationale»

François Hollande a assuré vendredi que les efforts budgétaires et humains demandés à l'outil de défense préservaient la «souveraineté nationale» de la France, a rapporté Najat Vallaud-Belkacem, à l'issue du Conseil des ministres où était présentée la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.
«L'effort a été maîtrisé pour ne jamais entamer la souveraineté nationale», a déclaré devant les ministres le chef de l'Etat et des armées, cité par la porte-parole du gouvernement.
Pour autant, a observé le chef de l'Etat, le ministère de la Défense n'est pas «exonéré des efforts budgétaires demandés à chaque administration».
Pour François Hollande, a précisé la porte-parole du gouvernement, l'objectif est de «protéger les Français, ici ou ailleurs, de défendre nos conceptions de la paix et de la liberté, comme nous l'avons fait au Mali, et de construire l'Europe de la Défense».

http://www.20minutes.fr/societe/1206337-20130802-hollande-efforts-defense-preservent-souverainete-nationale

Militaire tué : l’hommage sera rendu lundi matin

Les honneurs militaires en hommage au brigadier-chef Marc Martin-Vallet, mort mardi dans un accident de la route survenu dans le centre du Mali, seront rendus lundi, à 9 heures, à Brie.
La cérémonie, qui aura lieu sur la base du 515e Régiment du train de La Braconne, sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre. Hormis les soldats en opération extérieure, le régiment au complet sera présent sur la grande zone technique libérée pour l’occasion.

En revanche, le nouveau préfet de la Charente, Salvador Pérez, ne participera pas aux honneurs rendus. Celui qui remplace Danièle Polvé-Montmasson prendra officiellement ses fonctions lundi à 11 heures, soit peu de temps après la cérémonie. Il y sera représenté par son directeur de cabinet Ludovic Pacaud.
Le corps rapatrié aujourd’hui
Le corps de Marc Martin-Vallet, 28 ans, devait être rapatrié ce matin à l’aéroport Charles-De-Gaulle de Roissy, en région parisienne.
Son véhicule avait basculé mardi dans un fossé entre Gao et Bamako à une vingtaine de kilomètres de Douentza. Le défunt tringlot avait notamment pour mission de fournir aux forces déployées les ravitaillements nécessaires pour le combat.
Il est le 7e militaire français tué depuis le début de l’intervention française au Mali le 11 janvier. Et le second soldat charentais après le décès du caporal Alexandre Van Dooren, du 1er RIMa d’Angoulême, qui avait été tué le 16 mars dans l’explosion de son véhicule blindé.
Environ 3 200 militaires français sont encore présents sur le sol malien dans le cadre de l’opération Serval.

http://www.sudouest.fr/2013/08/02/militaire-tue-l-hommage-sera-rendu-lundi-matin-1131026-4620.php

Défense: fermeture "peu nombreuses"

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré vendredi que les fermetures de sites prévues par la nouvelle loi de programmation militaire seraient "très peu nombreuses" et affecteraient "le moins possible" les forces opérationnelles.

"On évitera au maximum les fermetures de sites, il y en aura quelques-unes, le chiffre n'est pas arrêté mais elles ne seront pas très nombreuses", a-t-il indiqué sur Europe 1, assurant qu'aucune décision ne serait prise "à la hache". Le ministère de la Défense a d'ores et déjà fait savoir que le nombre des fermetures envisagées ne serait connu que "fin septembre", une façon d'éviter d'ajouter du mécontentement à une rentrée sociale qui s'annonce difficile.

Affirmant qu'"il y aura année après année une discussion sur chacun des sites concernés", il a expliqué que tout était fait pour que "la réduction des effectifs (24.000 nouvelles suppressions de postes sont prévues d'ici 2019, ndlr) se fasse sur les organismes centraux, sur l'administration centrale, sur les état-majors, sur les soutiens et le moins possible sur les unités opérationnelles".

M. Le Drian a dit tenir "à ce que l'analyse des fermetures et des réductions se fasse de manière concertée, minutieuse, que soit pris en compte à la fois la nécessité de la cohérence opérationnelle de nos forces mais aussi (...) l'aménagement du territoire". Il a exclu à cet égard que les "quelques fermetures" programmées viennent perturber "l'ensemble des élections municipales françaises", en mars prochain. "Il ne faut pas non plus exagérer", a-t-il souhaité minimiser. Quant aux réductions d'effectifs, "elles sont moins importantes que dans la période précédente (54.000, dont environ 10.000 restent à réaliser, ndlr), elles seront difficiles mais elles permettront d'avoir une armée certes plus compacte mais tout aussi performante", a affirmé le ministre avant la présentation de son projet de loi en Conseil des ministres.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/08/02/97002-20130802FILWWW00299-defense-fermeture-peu-nombreuses.php

L'armée française va perdre 36 000 postes d'ici 2019

Le projet de budget de la Défense a fait l'objet d'un bras de fer entre le ministère soucieux de conserver une armée opérationnelle et Bercy. L'Etat va ralentir les livraisons de Rafale.

L'armée française va maigrir, rigueur oblige. Le projet de loi a fait l'objet d'un bras de fer entre le ministère de Jean-Yves Le Drian, soucieux de conserver une armée opérationnelle et Bercy. Le projet de budget de la Défense présenté vendredi en conseil des ministres prévoit la suppression de près de 34.000 postes sur les six prochaines années. La Loi de programmation militaire 2014-2019 décline les recommandations formulées dans le Livre blanc remis en avril dernier à François Hollande et vise un équilibre entre la nécessité de préserver l'outil militaire et la participation à la rigueur budgétaire.

Sur ses quelque 280.000 emplois, la deuxième armée d'Europe va en perdre 23.500 en raison des objectifs fixés par le Livre blanc, auxquels viendront s'ajouter 10.175 postes restant à supprimer au titre de la précédente réforme. Le total de suppressions de postes s'élèvera donc à 33.675 à raison d'environ 7.500 par an dans les premières années. Les forces de combat seront relativement préservées puisqu'elles ne perdront qu'environ 8.000 postes, soit un tiers du total des suppressions supplémentaires prévues par la loi de programmation. Les quelque 16.000 postes restants seront prélevés dans les emplois administratifs.

Le scénario noir évité
 
Ce projet de loi, qui sera débattu par le Parlement à l'automne et que le gouvernement espère faire adopter avant la fin de l'année, a fait l'objet d'un bras de fer entre le ministère de la Défense, soucieux de conserver une armée opérationnelle, et ceux de l'Economie et du Budget, préoccupés avant tout par la nécessité de réduire les déficits. "À la suite du Livre blanc, ce projet respecte un équilibre entre les deux impératifs qui s'imposaient à nous : celui de notre autonomie stratégique et celui de notre autonomie budgétaire, qui est un autre enjeu de souveraineté pour la France", déclare le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans son introduction au document présenté en conseil des ministres.
    
Servi par le succès de l'intervention militaire française au Mali, le ministère de la Défense a réussi à convaincre Bercy de faire preuve de retenue et de remiser dans un tiroir le fameux "scénario noir". Ce dernier prévoyait la vente du porte-avions Charles de Gaulle, la suppression de 30 régiments, l'arrêt des chaînes de l'avion de combat Rafale de Dassault Aviation et l'abandon de l'avion de transport européen A400M, développé par Airbus Military, la filiale d'avions militaires d'Airbus (groupe EADS ).  Toutefois, l'Etat va ralentir fortement les livraisons d'avions de combat Rafale, les limitant à 26 pendant les six prochaines années, contre 11 par an jusqu'à présent.

Ce budget sera finalement gelé à hauteur de 31,4 milliards d'euros pour les trois prochaines années, soit son niveau 2013, représentant 11,3% du budget total de l'Etat. Les ressources consacrées à l'effort de défense sur la période 2014-2019 sont chiffrées à 190 milliards d'euros, 183,9 milliards provenant de crédits budgétaires et 6,1 milliards de ressources exceptionnelles.
 

jeudi 1 août 2013

[Entraînement] Le fort Saint-Louis pris d’assaut par nos militaires

Courant juillet 2013, la 2e compagnie du détachement Terre Antilles (DTA), 33e régiment d’infanterie de marine (RIMa), a réalisé, pour la première fois, un exercice de reconnaissance offensive de type commando, dans l’enceinte de la base navale de Fort-de-France. Coup de projecteur sur cet exercice grandeur nature !
C’est avec les vêtements humides et les visages fatigués que les militaires ont débuté l’exercice, à 8h, en débarquant sur la plage du fort Saint Louis. Les conditions météo ne sont pas favorables : des ondées tropicales se sont abattues sur l’île la veille. Mais peu importe, c’est à ce moment que les chefs de groupe précisent le contenu de la mission à leurs soldats.
« Nous devons nous infiltrer dans le fort Saint Louis et subtiliser plusieurs appareils de transmission. Silence absolu. Les sentinelles seront neutralisées si besoin… » explique le lieutenant Auban, chef de section.
Les ordres sont chuchotés ou transmis par gestes. Les soldats avancent par petits groupes, en silence, lorsqu’une présence est détectée. Trois sentinelles sont postées à proximité d’un matériel de haute valeur stratégique que les soldats doivent subtiliser. Le lieutenant Auban réunit alors ses chefs de groupe et leur ordonne de neutraliser les sentinelles en toute discrétion. Plusieurs soldats armés d'un couteau s’engagent dans les entrailles du fort et disparaissent dans un brouillard de vapeur. Difficile de distinguer la scène, mais, quelques instants plus tard, les militaires sont de retours avec un appareil de transmission entre les mains. Les sentinelles ont été neutralisées. Les militaires reprennent donc leur progression en direction du point d’exfiltration. Quand soudain, une fusillade éclate. Les soldats sont pris à partie par deux gardes ennemis. La réponse ne se fait pas attendre. L’ennemi est repéré et arrêté. L'entraînement touche à sa fin : les militaires n'ont d'autres choix que de descendre en rappel la haute muraille d’enceinte du fort pour s'exfiltrer et rejoindre un point de regroupement sécurisé.
« Je suis responsable de l'instruction et de l'entraînement des militaires de ma compagnie »  souligne le capitaine Maillot, commandant en second de la compagnie et responsable du bon déroulement de l’exercice. 
Sous l’œil vigilant de celui-ci, les soldats s'équipent de baudriers et de casques. Les hommes sont lourdement chargés : 25 kilos le sac à dos et plus encore pour le « radio » et l’infirmier, sans compter l’armement individuel. Les 35 mètres de muraille sont, malgré tout, rapidement descendus. La mission s’achève quelques minutes plus tard au point de regroupement.
Le site militaire du fort Saint-Louis s’est révélé parfaitement adapté pour l’entraînement des troupes au combat en zone urbaine et permet de mettre en pratique la formation dispensée par le centre d'aguerrissement Outre-mer (CAOME) du DTA-33ème RIMA.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/entrainement-le-fort-saint-louis-pris-d-assaut-par-nos-militaires

Armée : Paris réceptionne (enfin) le 1er A400M

La France a annoncé jeudi la réception du premier exemplaire de l'avion de transport militaire A400M, marquant l'aboutissement d'un programme coûteux et mouvementé financé par sept pays européens. L'appareil rejoindra vendredi la base aérienne d'Orléans-Bricy, sa base de mise en ÷uvre au sein de l'armée de l'air, précise la direction générale de l'armement (DGA) dans un communiqué.
La France a commandé 50 exemplaires de l'A400M, qui a obtenu sa certification militaire mercredi. Développé avec la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Espagne et la Turquie pour un coût de plus de 20 milliards d'euros, le programme A400M a subi un retard de quatre ans et un dépassement de coût de plusieurs milliards d'euros.