Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 31 juillet 2012
lundi 30 juillet 2012
dimanche 29 juillet 2012
samedi 28 juillet 2012
Défense : le Sénat s'inquiète de coupes trop drastiques
La commission défense du Sénat, présidée par Jean-Louis Carrère, estime que l'effort de défense de la France ne doit pas tomber sous le seuil de 1,5% du PIB pour préserver le format et les missions des armées.
Dans un rapport qui représente sa contribution au futur livre blanc de la défense et de la sécurité nationale, la commission défense du Sénat estime «nécessaire de préserver un effort somme toute modeste de 1,5% du PIB pendant la période de crise» quitte à le relever «une fois la crise passée».
Présidée par Jean-Louis Carrère (PS), la commission juge ce seuil de 1,5% du PIB «incompressible». En deçà, «ce sont les ambitions de notre pays dans le monde qu'il conviendrait de réexaminer».
Déjà à près de 2% du PIB, l'effort de défense de la France ne comble pas certaines lacunes de nos armées, que ce soit en termes de capacité à remplir ses contrats ou d'équipements. L'armée de terre, par exemple, soulignait la Cour des comptes dans un récent rapport, «est incapable de déployer 30 000 hommes pendant un an à 7 000 km de ses bases».
La France, ainsi que les pays partenaires du programme, manque de moyens de transport de troupes et de matériels en raison du décalage du programme de l'Airbus militaire A400M. L'appareil, financé par sept pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg et Turquie) a connu quatre ans de retard et des surcoûts de près de 6,2 milliards d'euros. Le premier appareil doit entrer en service dans l'armée de l'air au premier trimestre 2013.
La commission de la défense du Sénat dénonce un «syndrome du paraître», un «effet Potemkine», qui, selon elle, «masquerait» le fait que «nos armées sont au bord du point de rupture». «La tendance au surcoût des équipements conduit à avoir une armée échantillonnaire» dotée de «quelques capacités polyvalentes». Elle poursuit son verdict en qualifiant nos troupes «d'armée de poche» certes performante, comme l'ont montré les succès en Libye ou en Côte d'Ivoire, mais «vulnérable». Le format de nos armées est en résumé tout juste suffisant.
Réduire le budget de la défense aurait donc des conséquences lourdes. D'autant que la marge de manœuvre est plus qu'étroite. Le nucléaire est sanctuarisé avec le maintien de ses deux composantes (aérienne et sous-marine). À cela s'ajoute «la nécessité de développer les moyens de renseignements, notamment depuis l'espace», note la commission du Sénat.
Ce sont donc les programmes non encore engagés qui sont menacés. Et au premier chef Scorpion, le programme de modernisation de l'armée de terre. Mais attention, soulignent les sénateurs, toute capacité abandonnée est définitivement perdue «sauf à accepter des surcoûts exorbitants et des délais insupportables».
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/26/20002-20120726ARTFIG00482-defense-le-senat-s-inquiete-de-coupes-trop-drastiques.php
Présidée par Jean-Louis Carrère (PS), la commission juge ce seuil de 1,5% du PIB «incompressible». En deçà, «ce sont les ambitions de notre pays dans le monde qu'il conviendrait de réexaminer».
Déjà à près de 2% du PIB, l'effort de défense de la France ne comble pas certaines lacunes de nos armées, que ce soit en termes de capacité à remplir ses contrats ou d'équipements. L'armée de terre, par exemple, soulignait la Cour des comptes dans un récent rapport, «est incapable de déployer 30 000 hommes pendant un an à 7 000 km de ses bases».
La France, ainsi que les pays partenaires du programme, manque de moyens de transport de troupes et de matériels en raison du décalage du programme de l'Airbus militaire A400M. L'appareil, financé par sept pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg et Turquie) a connu quatre ans de retard et des surcoûts de près de 6,2 milliards d'euros. Le premier appareil doit entrer en service dans l'armée de l'air au premier trimestre 2013.
«Une armée de poche performante mais vulnérable»
De même, la France, comme le reste de l'Europe, n'est pas encore autonome en matière de drones de surveillance, devenus incontournables dans les conflits d'aujourd'hui.La commission de la défense du Sénat dénonce un «syndrome du paraître», un «effet Potemkine», qui, selon elle, «masquerait» le fait que «nos armées sont au bord du point de rupture». «La tendance au surcoût des équipements conduit à avoir une armée échantillonnaire» dotée de «quelques capacités polyvalentes». Elle poursuit son verdict en qualifiant nos troupes «d'armée de poche» certes performante, comme l'ont montré les succès en Libye ou en Côte d'Ivoire, mais «vulnérable». Le format de nos armées est en résumé tout juste suffisant.
Réduire le budget de la défense aurait donc des conséquences lourdes. D'autant que la marge de manœuvre est plus qu'étroite. Le nucléaire est sanctuarisé avec le maintien de ses deux composantes (aérienne et sous-marine). À cela s'ajoute «la nécessité de développer les moyens de renseignements, notamment depuis l'espace», note la commission du Sénat.
Ce sont donc les programmes non encore engagés qui sont menacés. Et au premier chef Scorpion, le programme de modernisation de l'armée de terre. Mais attention, soulignent les sénateurs, toute capacité abandonnée est définitivement perdue «sauf à accepter des surcoûts exorbitants et des délais insupportables».
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/26/20002-20120726ARTFIG00482-defense-le-senat-s-inquiete-de-coupes-trop-drastiques.php
vendredi 27 juillet 2012
Le ministère de la Défense ferme trois hôpitaux militaires
Selon nos informations, le ministère de la Défense a définitivement choisi de fermer trois de ses hôpitaux militaires, dont Robert-Picqué à Bordeaux. Ceux de Marseille et Bégin (Val-de-Marne) sont également concernés.
Le Service de Santé des Armées (SSA) est en grave déficit de trois cents millions d'euros par an depuis plusieurs années.
http://www.sudouest.fr/2012/07/27/le-ministere-de-la-defense-ferme-trois-hopitaux-militaires-780883-4749.php
Le Service de Santé des Armées (SSA) est en grave déficit de trois cents millions d'euros par an depuis plusieurs années.
http://www.sudouest.fr/2012/07/27/le-ministere-de-la-defense-ferme-trois-hopitaux-militaires-780883-4749.php
jeudi 26 juillet 2012
Brest. Retour presque discret de la mission Jeanne d'Arc
Contraste entre les Tonnerres de Brest mettant le cap surDouarnenez, ilya une semaine, etl'arrivée presque discrète, hier matin, du BPC Dixmude etde la frégate Georges-Leygues, àl'issue d'unecampagne d'application qui aduré cinq mois
Le temps s'était mis au diapason pour recevoir dignement les quelque 400 membres d'équipage des deux bâtiments ainsi que les 143 élèves-officiers de cette mission Jeanne-d'Arc 2012. Un accueil auquel s'était associé le chef d'État-Major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel, qui retrouvait avec plaisir, pour l'occasion, sa ville d'origine.
Importance de la Marine
Un chef d'État-Major qui s'est déclaré très satisfait de la manière dont s'est déroulée cette campagne. Satisfait également de voir la prise de conscience qui s'opère parmi les élus de la Nation sur l'importance des missions de la Marine, rappelant que «la globalisation est la maritimisation du monde». Ceci implique, bien évidemment, des moyens adaptés pour les diverses missions de la Marine. Des moyens qu'il faut aussi intégrer dans un contexte de crise générale. Lecoût d'un second porte-avions nucléaire est de l'ordre de trois à cinqmilliards d'euros. Un coût qui ne doit pas mettre en danger l'équilibre des diverses composantes, la Marine devant faire face à trois types de missions, opérations extérieures ou permanentes, telles que la dissuasion et action de l'État en mer. Quant à un projet de formation européenne commune des officiers, l'harmonisation des campagnes d'application en Europe et de leurs périodes serait un premier pas. Le projet d'un navire-école européen, quant à lui, mettra sans doute encore du temps avant de voir le jour.
Des commandants satisfaits
Du côté du commandant du BPC, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, et du Georges-Leygues, le capitaine de frégate Jean-Marin d'Hébrail, on observe la même satisfaction à l'issue de cette mission. Les élèves-officiers ont eu l'occasion de naviguer sur les deux bâtiments, différents mais complémentaires. Une opération anti-piraterie dans l'Océan indien, libérant un boutre, les a plongés également dans le «concret», leur faisant toucher du doigt les réalités de leur futur métier.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/brest-retour-presque-discret-de-la-mission-jeanne-d-arc-26-07-2012-1786798.php
Le temps s'était mis au diapason pour recevoir dignement les quelque 400 membres d'équipage des deux bâtiments ainsi que les 143 élèves-officiers de cette mission Jeanne-d'Arc 2012. Un accueil auquel s'était associé le chef d'État-Major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel, qui retrouvait avec plaisir, pour l'occasion, sa ville d'origine.
Importance de la Marine
Un chef d'État-Major qui s'est déclaré très satisfait de la manière dont s'est déroulée cette campagne. Satisfait également de voir la prise de conscience qui s'opère parmi les élus de la Nation sur l'importance des missions de la Marine, rappelant que «la globalisation est la maritimisation du monde». Ceci implique, bien évidemment, des moyens adaptés pour les diverses missions de la Marine. Des moyens qu'il faut aussi intégrer dans un contexte de crise générale. Lecoût d'un second porte-avions nucléaire est de l'ordre de trois à cinqmilliards d'euros. Un coût qui ne doit pas mettre en danger l'équilibre des diverses composantes, la Marine devant faire face à trois types de missions, opérations extérieures ou permanentes, telles que la dissuasion et action de l'État en mer. Quant à un projet de formation européenne commune des officiers, l'harmonisation des campagnes d'application en Europe et de leurs périodes serait un premier pas. Le projet d'un navire-école européen, quant à lui, mettra sans doute encore du temps avant de voir le jour.
Des commandants satisfaits
Du côté du commandant du BPC, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, et du Georges-Leygues, le capitaine de frégate Jean-Marin d'Hébrail, on observe la même satisfaction à l'issue de cette mission. Les élèves-officiers ont eu l'occasion de naviguer sur les deux bâtiments, différents mais complémentaires. Une opération anti-piraterie dans l'Océan indien, libérant un boutre, les a plongés également dans le «concret», leur faisant toucher du doigt les réalités de leur futur métier.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/brest-retour-presque-discret-de-la-mission-jeanne-d-arc-26-07-2012-1786798.php
mercredi 25 juillet 2012
Crash: un hélicoptère d'Eurocopter
L'hélicoptère, dont le crash a fait 5 morts aujourd'hui dans les gorges du Verdon, est un appareil du groupe Eurocopter, a-t-on appris de sources concordantes, sans que son exploitant soit encore connu. Le ministère de la Défense a démenti qu'il s'agissait d'un appareil de l'armée de terre française, après que plusieurs sources l'eurent affirmé à l'AFP dans un premier temps.
Selon la même source, l'hélicoptère qui s'est écrasé était un appareil d'Eurocopter en cours de réception par un client du groupe. Un porte-parole du groupe, interrogé par l'AFP, a confirmé que l'appareil avait été fabriqué par Eurocopter, sans pouvoir donner d'autres détails à ce stade.
Selon la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, département où l'accident s'est produit en début d'après-midi sur la commune de La Palud-sur-Verdon, le bilan est de 5 morts.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/25/97001-20120725FILWWW00495-crash-un-helicoptere-d-eurocopter.php
Selon la même source, l'hélicoptère qui s'est écrasé était un appareil d'Eurocopter en cours de réception par un client du groupe. Un porte-parole du groupe, interrogé par l'AFP, a confirmé que l'appareil avait été fabriqué par Eurocopter, sans pouvoir donner d'autres détails à ce stade.
Selon la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, département où l'accident s'est produit en début d'après-midi sur la commune de La Palud-sur-Verdon, le bilan est de 5 morts.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/25/97001-20120725FILWWW00495-crash-un-helicoptere-d-eurocopter.php
5 morts dans le crash d'un hélicoptère /Mise à jour
L'accident s'est produit à la mi-journée dans les gorges du Verdon. Les secours sont sur place.
Cinq personnes sont mortes mercredi dans le crash d'un hélicoptère . L'appareil s'est écrasé vers 13h40 au lieu-dit "La Maline" dans le Parc naturel du Verdon, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
La préfecture avait annoncé dans un premier temps qu'il pouvait s'agir d’un appareil Super Puma de l’armée. Mais, dans un second temps, les autorités départementales ont annoncé qu'il n'était plus certain que cet hélicoptère soit un appareil de l'armée. Une source proche de l'enquête avait indiqué l'appareil appartiendrait au 5e régiment des hélicoptères de combat et l'accident aurait eu lieu dans le cadre d'un entraînement qui se tenait depuis la base de Canjuers.
Les pompiers du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, ainsi que des équipes de grimpeurs, ont été dépêchés sur place, mais ils ont eu des difficultés pour accéder à la zone du sinistre, très escarpée. Un hélicoptère médicalisé de la gendarmerie de Digne-les-Bains, trois hélicoptères bombardiers d'eau ont été envoyés.
http://www.europe1.fr/Faits-divers/5-morts-dans-le-crash-d-un-helicoptere-1181963
Cinq personnes sont mortes mercredi dans le crash d'un hélicoptère . L'appareil s'est écrasé vers 13h40 au lieu-dit "La Maline" dans le Parc naturel du Verdon, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
La préfecture avait annoncé dans un premier temps qu'il pouvait s'agir d’un appareil Super Puma de l’armée. Mais, dans un second temps, les autorités départementales ont annoncé qu'il n'était plus certain que cet hélicoptère soit un appareil de l'armée. Une source proche de l'enquête avait indiqué l'appareil appartiendrait au 5e régiment des hélicoptères de combat et l'accident aurait eu lieu dans le cadre d'un entraînement qui se tenait depuis la base de Canjuers.
Accrochage avec un câble EDF ?
Une des hypothèses envisagées à ce stade pour expliquer l'accident est que l'hélicoptère aurait "accroché un câble EDF" dans les gorges.Les pompiers du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, ainsi que des équipes de grimpeurs, ont été dépêchés sur place, mais ils ont eu des difficultés pour accéder à la zone du sinistre, très escarpée. Un hélicoptère médicalisé de la gendarmerie de Digne-les-Bains, trois hélicoptères bombardiers d'eau ont été envoyés.
http://www.europe1.fr/Faits-divers/5-morts-dans-le-crash-d-un-helicoptere-1181963
Cinq morts dans le crash d'un hélicoptère dans le Verdon
Un Puma de l'armée s'est écrasé dans les gorges du Verdon, ce mercredi. L'accident s'est produit vers 13h40 sur la commune de La-Palud-sur-Verdon, tuant au moins trois personnes.
C'est la préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence qui l'a annoncé. Selon leur premier bilan, ce crash a fait au moins cinq morts.
La zone du crash très escarpée, des grimpeurs appelés
Les secours ont eu des difficultés pour accéder sur la zone du sinistre, très escarpée. Des équipes de grimpeurs ont été dépêchées sur place parmi les secours.Les pompiers du Var ont été alertés comme leurs collègues des Alpes-de-Haute-Provence, l'accident étant survenu dans une zone limitrophe entre les deux départements.
Le 13 juillet, le crash d'un jet privé à l'aérodrome du Castellet (Var) avait fait 3 morts. Le même jour, sur le camp militaire de Canjuers (Var), l'accident d'un véhicule blindé léger avait fait un mort et deux blessés.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/crash-d-un-helicoptere-de-l-armee-francaise-dans-le-verdon-plusieurs-morts_1142425.html
Armée: Paris et Londres renforcent leur coopération
La Grande-Bretagne et la France ont signé mardi soir deux accords renforçant leur coopération en matière militaire notamment dans le développement et l'utilisation des drones. Le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond, et son homologue français, Jean-Yves Le Drian, ont salué la coopération militaire entre les deux pays, jugé "naturelle autant que nécessaire".
"Nous continuerons de faire appel à nos forces mutuelles et à nos investissements respectifs pour nous assurer le meilleur soutien possible pour nos forces armées", note Philip Hammond dans un communiqué. Jean-Yves Le Drian, qui effectuait son premier déplacement à Londres depuis son entrée au gouvernement, relève pour sa part que cette "coopération est cruciale dans une période où les budgets de défense sont contraints".
mardi 24 juillet 2012
Une caserne de gendarmerie géante ouverte sur la ville testée près de Lyon
La gendarmerie lance sa plus grosse expérience de caserne nouvelle génération, voulue ouverte sur la ville et non plus "repliée sur elle-même", à Sathonay-Camp, petite commune près de Lyon, qui accueille 1.500 nouveaux habitants, des militaires et leurs familles.
Les gendarmes ont l'obligation de vivre sur leur lieu de travail, afin d'être disponibles. Cette contrainte engendre une culture spécifique chez ces militaires qui, longtemps, ont vécu "un peu repliés sur eux-mêmes", derrière de hautes enceintes, admet le capitaine Jean-Pierre Maurige, coordinateur du projet de Sathonay-Camp.
Sur 17 hectares, le nouvel établissement, pôle régional de la gendarmerie, se veut novateur en étant "ouvert" et en permettant "les échanges" avec l'environnement.
Il demeure des grilles autour des habitations et des locaux professionnels, sécurité oblige. Mais les équipements sportifs, comme le gymnase et le terrain de basket, ont vocation à être utilisés tant par les gendarmes que par les 4.300 habitants de Sathonay-Camp.
Une artère passante, le boulevard de l'Ouest, traverse la caserne, marquant aussi son décloisonnement.
A quelques jours de la livraison des 42 bâtiments, le 27 juillet, les engins de chantier s'activent encore dans des allées de terre, entre des camions de livraison de meubles de bureau.
Des petits immeubles colorés pour les officiers et sous-officiers et sept villas pour les officiers supérieurs, soit 422 logements au total, attendent l'arrivée en août et septembre de leurs occupants, qui vont vivre l'un des plus importants déménagements de la gendarmerie de ces dernières années.
"Ne pas isoler les deux mondes"
"Il ne fallait pas recréer un camp militaire dans la ville qui aurait isolé les deux mondes", souligne le maire divers droite, Pierre Abadie, qui doit agrandir certains équipements publics, dont les écoles, pour accompagner l'installation de ces 1.500 nouveaux habitants dans sa paisible commune.
Sathonay s'est développé autour d'un camp militaire fondé à cet endroit en 1853. En 1908, en raison de conflits d'intérêts, Sathonay s'est scindé en deux communes, Sathonay-Village, resté rural, et Sathonay-Camp, aux nombreux commerces.
Les derniers militaires, du 99e régiment d'infanterie, sont partis en 1997. Des projets de zone commerciale ou de centre pénitentiaire avaient alors émergé, avant que celui du nouveau pôle de gendarmerie ne s'impose.
La principale caserne de la région, à Bron, dans l'est lyonnais, était devenue vétuste, et ses hautes tours des années 1960, en bordure de périphérique, renvoyaient à un autre âge.
A Sathonay-Camp, outre l'état-major de la région, s'installeront plusieurs unités opérationnelles, dont trois de gendarmes mobiles. Environ 600 personnes y travailleront.
Avec une armurerie, une station-service, un centre médico-social et l'incontournable mess, offrant 300 couverts, 24 chambres pour les militaires de passage et un salon de coiffure, tout a néanmoins été prévu pour pouvoir vivre en autonomie.
"C'est un vrai village dans la ville", relève Alexandre Regnier, architecte de HTVS, l'un des trois cabinets à la manoeuvre, relativisant le degré d'ouverture.
Le coût de l'opération s'élève à 160 millions d'euros. Dans le cadre d'un partenariat public-privé, le plus important jamais conclu concernant la gendarmerie, le groupe français GCC, avec 250 sous-traitants, a financé et édifié la nouvelle caserne en deux ans et demi. GCC l'entretiendra aussi durant trente ans, moyennant un loyer annuel de 12,7 millions d'euros réglé par l'Etat.
http://www.lepoint.fr/societe/une-caserne-de-gendarmerie-geante-ouverte-sur-la-ville-testee-pres-de-lyon-22-07-2012-1488025_23.php
Les gendarmes ont l'obligation de vivre sur leur lieu de travail, afin d'être disponibles. Cette contrainte engendre une culture spécifique chez ces militaires qui, longtemps, ont vécu "un peu repliés sur eux-mêmes", derrière de hautes enceintes, admet le capitaine Jean-Pierre Maurige, coordinateur du projet de Sathonay-Camp.
Sur 17 hectares, le nouvel établissement, pôle régional de la gendarmerie, se veut novateur en étant "ouvert" et en permettant "les échanges" avec l'environnement.
Il demeure des grilles autour des habitations et des locaux professionnels, sécurité oblige. Mais les équipements sportifs, comme le gymnase et le terrain de basket, ont vocation à être utilisés tant par les gendarmes que par les 4.300 habitants de Sathonay-Camp.
Une artère passante, le boulevard de l'Ouest, traverse la caserne, marquant aussi son décloisonnement.
A quelques jours de la livraison des 42 bâtiments, le 27 juillet, les engins de chantier s'activent encore dans des allées de terre, entre des camions de livraison de meubles de bureau.
"Ne pas isoler les deux mondes"
"Il ne fallait pas recréer un camp militaire dans la ville qui aurait isolé les deux mondes", souligne le maire divers droite, Pierre Abadie, qui doit agrandir certains équipements publics, dont les écoles, pour accompagner l'installation de ces 1.500 nouveaux habitants dans sa paisible commune.
Sathonay s'est développé autour d'un camp militaire fondé à cet endroit en 1853. En 1908, en raison de conflits d'intérêts, Sathonay s'est scindé en deux communes, Sathonay-Village, resté rural, et Sathonay-Camp, aux nombreux commerces.
Les derniers militaires, du 99e régiment d'infanterie, sont partis en 1997. Des projets de zone commerciale ou de centre pénitentiaire avaient alors émergé, avant que celui du nouveau pôle de gendarmerie ne s'impose.
La principale caserne de la région, à Bron, dans l'est lyonnais, était devenue vétuste, et ses hautes tours des années 1960, en bordure de périphérique, renvoyaient à un autre âge.
A Sathonay-Camp, outre l'état-major de la région, s'installeront plusieurs unités opérationnelles, dont trois de gendarmes mobiles. Environ 600 personnes y travailleront.
"C'est un vrai village dans la ville", relève Alexandre Regnier, architecte de HTVS, l'un des trois cabinets à la manoeuvre, relativisant le degré d'ouverture.
Le coût de l'opération s'élève à 160 millions d'euros. Dans le cadre d'un partenariat public-privé, le plus important jamais conclu concernant la gendarmerie, le groupe français GCC, avec 250 sous-traitants, a financé et édifié la nouvelle caserne en deux ans et demi. GCC l'entretiendra aussi durant trente ans, moyennant un loyer annuel de 12,7 millions d'euros réglé par l'Etat.
http://www.lepoint.fr/societe/une-caserne-de-gendarmerie-geante-ouverte-sur-la-ville-testee-pres-de-lyon-22-07-2012-1488025_23.php
lundi 23 juillet 2012
Les réservistes formés au franchissement
Le pont flottant motorisé n'a plus de secrets pour les réservistes du 3e Génie, qui viennent de suivre une formation de dix jours.
DU 9 au 18 juillet, onze réservistes PFM (Pont Flottant Motorisé), ayant rejoint la réserve du 3e RG à la suite de la dissolution du 1er régiment du Génie, ont formé une douzaine de réservistes ardennais à l'équipement, à l'armement et à la manipulation du PFM.
C'est sur 40 mètres de pont que se sont entraînés les douze réservistes ardennais (dont quatre femmes), formés par les réservistes alsaciens qui ont intégré la réserve du 3e RG depuis deux ans.
Objectif pour les stagiaires : obtenir leur certificat d'aptitude technique élémentaire afin de pouvoir renforcer les sapeurs de la compagnie de franchissement du 3e RG en qualité de chef de module PFM.
La formation s'est déroulée à l'école des ponts de Villers-Semeuse.
A Valence en septembre
Après deux jours consacrés à la théorie, les stagiaires ont appris à équiper et armer le PFM, puis à le manipuler et à le diriger, y compris pour un franchissement de nuit, exercice particulièrement difficile et minutieux.
Pour l'adjudant-chef de réserve Dominique Nitka, ancien du 1er RG qui se sert de cet engin depuis 27 ans, transmettre son savoir-faire à une nouvelle génération est indispensable. « Ce sont les premiers que nous formons, mais j'espère que ce ne seront pas les derniers ».
Les réservistes PFM sont très souvent appelés à appuyer leurs collègues de carrière dans des exercices de franchissement.
Les douze réservistes ardennais formés cette semaine auront d'ailleurs très rapidement l'occasion d'aller mettre en pratique leurs connaissances lors d'un exercice à Valence, au mois de septembre.
Pour eux, c'est un excellent moyen d'entretenir leur savoir-faire et d'être ainsi en mesure d'intervenir sans délai en cas besoin. En effet, outre sa mission opérationnelle, le PFM peut-être engagé en cas de fortes crues, notamment sur Paris.
Les spécialistes franchissement du régiment, d'active comme de réserve, attendent désormais avec impatience la mise à disposition du site de franchissement, entre Nouvion-sur-Meuse et Dom-le-Mesnil, dont les travaux devraient débuter courant 2013.
Ce site permettra au régiment de s'entraîner dans des conditions plus proches de la réalité et offrira une aire d'évolution plus adéquate au gabarit du PFM.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/les-reservistes-formes-au-franchissement
DU 9 au 18 juillet, onze réservistes PFM (Pont Flottant Motorisé), ayant rejoint la réserve du 3e RG à la suite de la dissolution du 1er régiment du Génie, ont formé une douzaine de réservistes ardennais à l'équipement, à l'armement et à la manipulation du PFM.
C'est sur 40 mètres de pont que se sont entraînés les douze réservistes ardennais (dont quatre femmes), formés par les réservistes alsaciens qui ont intégré la réserve du 3e RG depuis deux ans.
Objectif pour les stagiaires : obtenir leur certificat d'aptitude technique élémentaire afin de pouvoir renforcer les sapeurs de la compagnie de franchissement du 3e RG en qualité de chef de module PFM.
La formation s'est déroulée à l'école des ponts de Villers-Semeuse.
A Valence en septembre
Après deux jours consacrés à la théorie, les stagiaires ont appris à équiper et armer le PFM, puis à le manipuler et à le diriger, y compris pour un franchissement de nuit, exercice particulièrement difficile et minutieux.
Pour l'adjudant-chef de réserve Dominique Nitka, ancien du 1er RG qui se sert de cet engin depuis 27 ans, transmettre son savoir-faire à une nouvelle génération est indispensable. « Ce sont les premiers que nous formons, mais j'espère que ce ne seront pas les derniers ».
Les réservistes PFM sont très souvent appelés à appuyer leurs collègues de carrière dans des exercices de franchissement.
Les douze réservistes ardennais formés cette semaine auront d'ailleurs très rapidement l'occasion d'aller mettre en pratique leurs connaissances lors d'un exercice à Valence, au mois de septembre.
Pour eux, c'est un excellent moyen d'entretenir leur savoir-faire et d'être ainsi en mesure d'intervenir sans délai en cas besoin. En effet, outre sa mission opérationnelle, le PFM peut-être engagé en cas de fortes crues, notamment sur Paris.
Les spécialistes franchissement du régiment, d'active comme de réserve, attendent désormais avec impatience la mise à disposition du site de franchissement, entre Nouvion-sur-Meuse et Dom-le-Mesnil, dont les travaux devraient débuter courant 2013.
Ce site permettra au régiment de s'entraîner dans des conditions plus proches de la réalité et offrira une aire d'évolution plus adéquate au gabarit du PFM.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/les-reservistes-formes-au-franchissement
dimanche 22 juillet 2012
Afghanistan: 3 soldats de l'Otan tués
Trois soldats de l'Otan ont été tués au cours d'attaques séparées lancées ce week-end dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé la force internationale Isaf Deux soldats ont été tués lors de l'explosion d'une bombe placée au bord d'une route hier. Un autre a trouvé la mort samedi lors d'une attaques des rebelles, a ajouté l'Isaf sans donner d'autres précisions.
Ces attaques portent à 250 cette année le nombre des morts de la coalition internationale forte de 130.000 hommes, selon un décompte effectué par l'AFP sur la base de chiffres du site icasualties.org.
Au cours des cinq dernières années, le nombre de civils tués a aussi augmenté constamment, atteignant le chiffre record de 3.021 en 2011. La plupart d'entre eux ont été tués par les rebelles, selon des chiffres de l'ONU.
La multiplication des attaques complique la tâche de l'Otan, qui depuis des années forme à marche forcée les forces afghanes avec l'objectif de les voir assurer eux-mêmes la sécurité du pays à partir de la fin 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/22/97001-20120722FILWWW00007-afghanistan-3-soldats-de-l-otan-tues.php
Ces attaques portent à 250 cette année le nombre des morts de la coalition internationale forte de 130.000 hommes, selon un décompte effectué par l'AFP sur la base de chiffres du site icasualties.org.
Au cours des cinq dernières années, le nombre de civils tués a aussi augmenté constamment, atteignant le chiffre record de 3.021 en 2011. La plupart d'entre eux ont été tués par les rebelles, selon des chiffres de l'ONU.
La multiplication des attaques complique la tâche de l'Otan, qui depuis des années forme à marche forcée les forces afghanes avec l'objectif de les voir assurer eux-mêmes la sécurité du pays à partir de la fin 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/22/97001-20120722FILWWW00007-afghanistan-3-soldats-de-l-otan-tues.php
Gendarmerie/Vienne : économies de carburant
Soumis aux restrictions budgétaires comme tous les services publics, les gendarmes de la Vienne ont été priés par note de leur colonel de réduire le budget consacré au carburant, de privilégier le covoiturage ou d'accroître les déplacements en VTT.
Dans cette note du 24 avril, révélée par le Courrier de l'Ouest, le colonel Christophe Jeanjean écrit viser à "rentabiliser chaque déplacement et (...) rationaliser les kilomètres parcourus". Au chapitre "liaisons", le colonel recommande "d'anticiper" les visites médicales, afin que le déplacement concerne "plusieurs militaires". "Le covoiturage est toujours recherché". En matière de prévention de la délinquance, il recommande "d'accroître les services à pied et/ou en VTT", et de "limiter les kilométrages lors de services de police de la route". Le colonel prône aussi l'espacement des réunions entre responsables de la gendarmerie dans le département. Et en cas de transfèrement de détenu, il faut "privilégier le train chaque fois que possible".
Au total, dans le cadre d'une "analyse rigoureuse", "les unités rendront compte pour le 1er de chaque mois (...), par véhicule, du volume de carburant consommé et des kilomètres parcourus". "Mais il faut faire en sorte que l'opérationnel ne pâtisse pas de ces mesures d'économies", a nuancé un autre officier supérieur de la Vienne.
samedi 21 juillet 2012
Le général Ribayrol nommé gouverneur
Lors du conseil des ministres qui s’est tenu mercredi 18 juillet, le général de division Patrick Ribayrol a été nommé officier général de la zone de défense et de sécurité Est, de la zone de soutien de Metz et gouverneur militaire de Metz à compter du 1 er septembre.
À cette date, il sera élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée. Le général Ribayrol prendra la succession du général Pascal Péran, qui a occupé la fonction durant deux ans. Période au cours de laquelle ce dernier a accompagné la mise en œuvre des restructurations militaires avec, notamment, le départ du 1 er régiment médical de Châtel-Saint-Germain et la dissolution de la base aérienne 128 de Metz-Frescaty. Son rôle a également évolué à la tête d’une zone de défense élargie qui correspond désormais aux quinze bases de défense interarmées du grand quart Nord-Est.
Le général Ribayrol aura pour tâche de poursuivre la mise en œuvre de la réforme de l’armée et de consolider la montée en puissance des bases de défense placées sous son commandement. Il veillera aussi à renforcer la coopération militaire franco-allemande. Saint-Cyrien âgé de 55 ans, marié et père de deux adolescents, le général Ribayrol fait état d’une longue expérience avec l’Allemagne. En effet, il a passé près de douze ans au sein des Forces françaises stationnées en ex-RFA, notamment en tant que commandant d’unité de chars AMX 30 au 2 e Groupe de chasseurs à Neustadt an der Weinstraße en 1988, puis officier opérations au 8 e Groupe de chasseurs à Wittlich en 1992 ou encore commandant du 16 e Groupe de chasseurs à Saarburg en 1998, unité aujourd’hui stationnée à Bitche.
Depuis 2009, il est commandant de l’École de l’infanterie à Montpellier et, depuis 2010 commandant des Écoles militaires de Draguignan.
La cérémonie de départ du général Péran aura lieu le 31 août, suivie, le 3 septembre, par la cérémonie d’accueil du général Ribayrol avec un dépôt de gerbes.
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/07/20/le-general-ribayrol-nomme-gouverneur
À cette date, il sera élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée. Le général Ribayrol prendra la succession du général Pascal Péran, qui a occupé la fonction durant deux ans. Période au cours de laquelle ce dernier a accompagné la mise en œuvre des restructurations militaires avec, notamment, le départ du 1 er régiment médical de Châtel-Saint-Germain et la dissolution de la base aérienne 128 de Metz-Frescaty. Son rôle a également évolué à la tête d’une zone de défense élargie qui correspond désormais aux quinze bases de défense interarmées du grand quart Nord-Est.
Le général Ribayrol aura pour tâche de poursuivre la mise en œuvre de la réforme de l’armée et de consolider la montée en puissance des bases de défense placées sous son commandement. Il veillera aussi à renforcer la coopération militaire franco-allemande. Saint-Cyrien âgé de 55 ans, marié et père de deux adolescents, le général Ribayrol fait état d’une longue expérience avec l’Allemagne. En effet, il a passé près de douze ans au sein des Forces françaises stationnées en ex-RFA, notamment en tant que commandant d’unité de chars AMX 30 au 2 e Groupe de chasseurs à Neustadt an der Weinstraße en 1988, puis officier opérations au 8 e Groupe de chasseurs à Wittlich en 1992 ou encore commandant du 16 e Groupe de chasseurs à Saarburg en 1998, unité aujourd’hui stationnée à Bitche.
Depuis 2009, il est commandant de l’École de l’infanterie à Montpellier et, depuis 2010 commandant des Écoles militaires de Draguignan.
La cérémonie de départ du général Péran aura lieu le 31 août, suivie, le 3 septembre, par la cérémonie d’accueil du général Ribayrol avec un dépôt de gerbes.
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/07/20/le-general-ribayrol-nomme-gouverneur
vendredi 20 juillet 2012
Adieux aux armes du gouverneur militaire de Paris
Après cinq années passées aux fonctions de Gouverneur militaire de Paris,
officier général de zone de soutien de Paris et officier général de la zone de
défense et de sécurité de Paris, le général d’armée Bruno Dary a quitté le
service actif, lundi 16 juillet, à l’Hôtel national des Invalides.
Dans son discours d’adieux aux armes, le général Bruno Dary a tenu à rendre hommage au soldat français : « Je tiens simplement rendre hommage à une personne, qui le mérite bien ; cet hommage, je veux l'adresser au soldat et plus particulièrement au « soldat français » ! ». Légionnaire au parcours brillant, le général Dary est commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du mérite et titulaire de la croix de la valeur militaire avec trois citations.
Le général de corps d’armée Hervé Charpentier lui succédera le 1er août prochain.
Nommé, le 4 juillet dernier, en Conseil des ministres Gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier, était depuis le 1er août 2010, à la tête du commandement des forces terrestres (CFT) à Lille.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/adieux-aux-armes-du-gouverneur-militaire-de-paris
Dans son discours d’adieux aux armes, le général Bruno Dary a tenu à rendre hommage au soldat français : « Je tiens simplement rendre hommage à une personne, qui le mérite bien ; cet hommage, je veux l'adresser au soldat et plus particulièrement au « soldat français » ! ». Légionnaire au parcours brillant, le général Dary est commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du mérite et titulaire de la croix de la valeur militaire avec trois citations.
Le général de corps d’armée Hervé Charpentier lui succédera le 1er août prochain.
Nommé, le 4 juillet dernier, en Conseil des ministres Gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier, était depuis le 1er août 2010, à la tête du commandement des forces terrestres (CFT) à Lille.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/adieux-aux-armes-du-gouverneur-militaire-de-paris
jeudi 19 juillet 2012
Gendarmerie / Recrutement... au bowling
Après l'opération organisée lors de la Nuit de l'orientation à la chambre de commerce et d'industrie territoriale des Ardennes en février dernier, les gendarmes ardennais ont lancé une nouvelle campagne de recrutement dans le chef-lieu du département. Cette fois, ils ont investi le bowling.
Cette opération était sous la direction du commandant Alain Barthélemy, patron de l'EDSR (escadron départemental de la sécurité routière).
Parmi les recruteurs, on notait la présence du major Frédéric Moërmann, adjoint de l'EDSR, d'un gendarme de la compagnie de Charleville-Mézières et d'une équipe du service du Centre information et recrutement de Reims, spécialement dévolu à cette mission.
Jeunes en quête d'un emploi
« Nous nous sommes installés à côté de l'entrée du bowling de Charleville-Mézières pour pouvoir attirer un maximum de personnes. Nous avons pu discuter avec beaucoup d'adultes mais aussi quelques mineurs qui accompagnaient leurs parents. Nous les avons informés sur les conditions d'engagement et les formalités à accomplir. L'opération a permis d'approcher une centaine de personnes et nous avons réalisé quatre prédossiers de recrutement. Dans notre département, qui souffre de la récession économique et du chômage, c'est une bonne occasion, qui ne saurait être négligée par des jeunes gens et des jeunes filles, qui sont en quête d'un emploi », souligne le commandant Barthélemy.
Le directeur du bowling, Frédéric Iberrakem, qui a répondu positivement au projet, était aussi présent pour expliquer à sa clientèle cette opération : « Le recrutement de la gendarmerie est une chance pour tous les jeunes qui galèrent et qui veulent avec un emploi. Nous serons toujours présents pour encourager ce genre d'initiative. »
Tous les candidats retenus bénéficient du soutien et de l'accompagnement de l'institution tout au long de leur carrière, en l'occurrence des cours de perfectionnement élémentaires et de remise à niveau, de même que des cours préalables au passage d'un concours.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/gendarmerie-recrutement-au-bowling
Cette opération était sous la direction du commandant Alain Barthélemy, patron de l'EDSR (escadron départemental de la sécurité routière).
Parmi les recruteurs, on notait la présence du major Frédéric Moërmann, adjoint de l'EDSR, d'un gendarme de la compagnie de Charleville-Mézières et d'une équipe du service du Centre information et recrutement de Reims, spécialement dévolu à cette mission.
Jeunes en quête d'un emploi
« Nous nous sommes installés à côté de l'entrée du bowling de Charleville-Mézières pour pouvoir attirer un maximum de personnes. Nous avons pu discuter avec beaucoup d'adultes mais aussi quelques mineurs qui accompagnaient leurs parents. Nous les avons informés sur les conditions d'engagement et les formalités à accomplir. L'opération a permis d'approcher une centaine de personnes et nous avons réalisé quatre prédossiers de recrutement. Dans notre département, qui souffre de la récession économique et du chômage, c'est une bonne occasion, qui ne saurait être négligée par des jeunes gens et des jeunes filles, qui sont en quête d'un emploi », souligne le commandant Barthélemy.
Le directeur du bowling, Frédéric Iberrakem, qui a répondu positivement au projet, était aussi présent pour expliquer à sa clientèle cette opération : « Le recrutement de la gendarmerie est une chance pour tous les jeunes qui galèrent et qui veulent avec un emploi. Nous serons toujours présents pour encourager ce genre d'initiative. »
Tous les candidats retenus bénéficient du soutien et de l'accompagnement de l'institution tout au long de leur carrière, en l'occurrence des cours de perfectionnement élémentaires et de remise à niveau, de même que des cours préalables au passage d'un concours.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/gendarmerie-recrutement-au-bowling
mercredi 18 juillet 2012
mardi 17 juillet 2012
Vote unanime pour une motion de solidarité envers le 40e RA
Lors du dernier conseil municipal de la ville de Mourmelon-le-Grand, une motion de solidarité envers le 40e Régiment d'Artillerie de la ville voisine de Suippes, a été votée à l'unanimité, suite aux décès (le 9 juin dernier) de trois soldats lors d'une mission en Afghanistan.
Soutien aux frères d'armes
Se considérant comme membre d'une même communauté - celle d'un territoire militaire uni - le conseil municipal de Mourmelon a tenu à « exprimer ses sincères condoléances aux familles ainsi que ses vœux de rétablissement aux blessés et son soutien au 40e RA et à ses frères d'armes ». La ville adresse également sa solidarité à la commune de Suippes. Comme l'indique le maire de Mourmelon, Fabrice Loncol : « Ces militaires en missions extérieures ont perdu la vie au nom de valeurs qui nous sont très chères, telles que la paix, la liberté et la démocratie », en concluant par une citation d'Antoine de Saint-Exupéry : « Le soldat n'est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes ».
La ville de Mourmelon, consciente qu'ils étaient animés du même esprit de concorde, a tenu à adopter cette motion de solidarité. C'est aussi une façon de rendre hommage à ces disparus.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/vote-unanime-pour-une-motion-de-solidarite-envers-le-40e-ra
Soutien aux frères d'armes
Se considérant comme membre d'une même communauté - celle d'un territoire militaire uni - le conseil municipal de Mourmelon a tenu à « exprimer ses sincères condoléances aux familles ainsi que ses vœux de rétablissement aux blessés et son soutien au 40e RA et à ses frères d'armes ». La ville adresse également sa solidarité à la commune de Suippes. Comme l'indique le maire de Mourmelon, Fabrice Loncol : « Ces militaires en missions extérieures ont perdu la vie au nom de valeurs qui nous sont très chères, telles que la paix, la liberté et la démocratie », en concluant par une citation d'Antoine de Saint-Exupéry : « Le soldat n'est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes ».
La ville de Mourmelon, consciente qu'ils étaient animés du même esprit de concorde, a tenu à adopter cette motion de solidarité. C'est aussi une façon de rendre hommage à ces disparus.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/vote-unanime-pour-une-motion-de-solidarite-envers-le-40e-ra
lundi 16 juillet 2012
14 juillet : l'opération du parachutiste blessé «s'est bien passée»
L'intervention chirurgicale subie samedi soir par le parachutiste blessé au genou en clôture du défilé militaire du 14 juillet «s'est bien passée», a indiqué lundi le Service de santé des armées (SSA).
Le blessé se trouvait toujours lundi dans le service de chirurgie orthopédique de l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), a-t-on indiqué de même source. Le SSA s'est refusé à toute précision sur la gravité de sa blessure.
Le militaire faisait partie d'un groupe de six parachutistes de l'équipe de France militaire qui ont effectué un saut acrobatique après le défilé aérien. Le groupe a effectué un saut acrobatique, avec parachutes tricolores, vers midi, après le défilé aérien. L'un d'entre eux s'est alors blessé à l'atterrissage, à quelques mètres de la tribune officielle, sur les pavés de la Concorde.
Il a été touché au genou droit lors d'une mauvaise réception liée à de fortes turbulences, sur la place de la Concorde, à quelques mètres de la tribune officielle. Au président François Hollande venu prendre de ses nouvelles alors qu'il recevait les premiers secours, il avait expliqué qu'il avait été gêné par le vent et les fortes turbulences au moment de l'atterrissage. «Soignez-le bien», a lancé le chef de l'Etat aux médecins et secouristes qui s'affairaient autour de lui, avant de lui donner rendez-vous «l'année prochaine».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/14-juillet-l-operation-du-parachutiste-blesse-s-est-bien-passee-16-07-2012-2091912.php
Le blessé se trouvait toujours lundi dans le service de chirurgie orthopédique de l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), a-t-on indiqué de même source. Le SSA s'est refusé à toute précision sur la gravité de sa blessure.
Le militaire faisait partie d'un groupe de six parachutistes de l'équipe de France militaire qui ont effectué un saut acrobatique après le défilé aérien. Le groupe a effectué un saut acrobatique, avec parachutes tricolores, vers midi, après le défilé aérien. L'un d'entre eux s'est alors blessé à l'atterrissage, à quelques mètres de la tribune officielle, sur les pavés de la Concorde.
Il a été touché au genou droit lors d'une mauvaise réception liée à de fortes turbulences, sur la place de la Concorde, à quelques mètres de la tribune officielle. Au président François Hollande venu prendre de ses nouvelles alors qu'il recevait les premiers secours, il avait expliqué qu'il avait été gêné par le vent et les fortes turbulences au moment de l'atterrissage. «Soignez-le bien», a lancé le chef de l'Etat aux médecins et secouristes qui s'affairaient autour de lui, avant de lui donner rendez-vous «l'année prochaine».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/14-juillet-l-operation-du-parachutiste-blesse-s-est-bien-passee-16-07-2012-2091912.php
A Roquebrune, la base aérienne 943 ferme ses portes ce lundi
A la suite de l'automatisation des radars du Mont-Agel et de la fermeture du centre de contrôle, la dernière unité militaire azuréenne est dissoute ce lundi.
Ce matin, en fin de matinée, pile au moment où trois Mirage 2 000 d'Orange survoleront le quartier Gardanne de Roquebrune-Cap-Martin, le colonel Jean-Paul Mochin, dernier chef de corps de l'unité azuréenne, va plier le drapeau de la base aérienne 943 et le remettre au général d'armée aérienne Jean-Paul Palomeros, chef d'état-major de l'armée de l'air. Et ce en présence des anciens chefs de corps, parmi lesquels Jean Humbert, 92 ans.
Après ce rite militaire immuable et toujours empreint d'une intense émotion, la dernière unité azuréenne - hors gendarmerie - qui, jusqu'en 1997, a accueilli 1 200 soldats à l'époque de la conscription, dont énormément d'Azuréens, sera dissoute après un processus engagé il y a quatre ans.
C'est en effet le 24 juillet 2008 que le glas avait sonné pour la « Base Capitaine-Auber » avec une annonce d'Hervé Morin, le ministre de la Défense de l'époque. L'unité azuréenne a fait les frais des restructurations qui ont conduit l'armée de l'air à réduire de 25 % ses effectifs tout en se modernisant.
Les écrans éteints le 14 juillet
En fait, c'est l'automatisation du centre de détection et de contrôle (CDC) du Mont-Agel, la « sentinelle du ciel » chargée, depuis le point le plus haut de la Côte d'Azur, au-dessus de la principauté de Monaco, de la surveillance des aéronefs civils et militaires, qui a entraîné la fermeture de la Base 943, et du quartier Gardanne de Roquebrune-Cap-Martin. Installée depuis 1964 dans un ancien quartier de chasseurs alpins pour assurer le soutien et la logistique du Mont-Agel, elle n'a plus d'utilité dès lors que le CDC n'existe plus.
Ce dernier, qui porte sur son insigne les armoiries de la ville de Nice, a d'ailleurs cessé de fonctionner le 14 juillet. À la fin du défilé militaire, son dernier commandant, le lieutenant-colonel Philippe Loviconi, a éteint définitivement les écrans du centre qui accueillait encore 39 contrôleurs. Les pilotes en vol dans la région n'entendront plus à la radio « Ici Rhodia, identifiez-vous ». Les deux coupoles visibles depuis l'autoroute, dont le fameux « palmier », vont néanmoins continuer à surveiller 24'heures sur 24 la façade méditerranéenne de la frontière italienne à Perpignan en passant par la Corse. Mais les images de ces radars, qui vont être modernisés, seront renvoyées sur les écrans du centre de détection et de contrôle du Mont-Verdun à Lyon puis, dans quelques temps, sur celui de Mont-de-Marsan, afin d'assurer l'indispensable redondance.
Le fort d'Agel, un point stratégique qui se voit transformé en une antenne de la base aérienne 125 d'Istres (Bouches-du-Rhône) verra 100 militaires rester sur place, tant pour la surveillance des installations que pour leur maintenance. Les écrans de contrôle et matériels seront démontés et réutilisés dans les autres centres. Le corps des sapeurs-pompiers militaires du Mont-Agel est également dissous, et c'est le Sdis 06 qui interviendra désormais grâce à une convention.
Douloureux mais inéluctable
Que deviennent les 350 employés de la BA 943, qu'ils soient contrôleurs aériens, techniciens, informaticiens, commandos ou mécaniciens, secrétaires, comptables, personnels civils... ? « A part 30 démissions de personnes qui souhaitent rester dans la région et qui ont suivi un processus personnalisé, tous sont reclassés dans d'autres unités, à Lyon, Cazaux, Paris », détaille le colonel Mochin, qui a préparé avec son équipe, dès son arrivée en 2010, cette fermeture certes douloureuse, mais inéluctable.
Ce pilote de chasse qui a participé à 121 missions de guerre en Libye, dans les Balkans et en Afghanistan va poursuivre sa carrière à l'Otan, à Bruxelles, où il sera officier expert défense aérienne.
A partir de demain, la base va fermer ses portes progressivement avec un « organe liquidateur » de 20 personnes. Le Fouga Magister CM 170 qui trône dans la cour du quartier Gardanne va être démonté en octobre et pourrait partir au Brésil. La brigade de gendarmerie de l'air qui assurait la police de la base sera dissoute quant à elle le 23 août.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/a-roquebrune-la-base-aerienne-943-ferme-ses-portes-ce-lundi.934086.html
Ce matin, en fin de matinée, pile au moment où trois Mirage 2 000 d'Orange survoleront le quartier Gardanne de Roquebrune-Cap-Martin, le colonel Jean-Paul Mochin, dernier chef de corps de l'unité azuréenne, va plier le drapeau de la base aérienne 943 et le remettre au général d'armée aérienne Jean-Paul Palomeros, chef d'état-major de l'armée de l'air. Et ce en présence des anciens chefs de corps, parmi lesquels Jean Humbert, 92 ans.
Après ce rite militaire immuable et toujours empreint d'une intense émotion, la dernière unité azuréenne - hors gendarmerie - qui, jusqu'en 1997, a accueilli 1 200 soldats à l'époque de la conscription, dont énormément d'Azuréens, sera dissoute après un processus engagé il y a quatre ans.
C'est en effet le 24 juillet 2008 que le glas avait sonné pour la « Base Capitaine-Auber » avec une annonce d'Hervé Morin, le ministre de la Défense de l'époque. L'unité azuréenne a fait les frais des restructurations qui ont conduit l'armée de l'air à réduire de 25 % ses effectifs tout en se modernisant.
Les écrans éteints le 14 juillet
En fait, c'est l'automatisation du centre de détection et de contrôle (CDC) du Mont-Agel, la « sentinelle du ciel » chargée, depuis le point le plus haut de la Côte d'Azur, au-dessus de la principauté de Monaco, de la surveillance des aéronefs civils et militaires, qui a entraîné la fermeture de la Base 943, et du quartier Gardanne de Roquebrune-Cap-Martin. Installée depuis 1964 dans un ancien quartier de chasseurs alpins pour assurer le soutien et la logistique du Mont-Agel, elle n'a plus d'utilité dès lors que le CDC n'existe plus.
Ce dernier, qui porte sur son insigne les armoiries de la ville de Nice, a d'ailleurs cessé de fonctionner le 14 juillet. À la fin du défilé militaire, son dernier commandant, le lieutenant-colonel Philippe Loviconi, a éteint définitivement les écrans du centre qui accueillait encore 39 contrôleurs. Les pilotes en vol dans la région n'entendront plus à la radio « Ici Rhodia, identifiez-vous ». Les deux coupoles visibles depuis l'autoroute, dont le fameux « palmier », vont néanmoins continuer à surveiller 24'heures sur 24 la façade méditerranéenne de la frontière italienne à Perpignan en passant par la Corse. Mais les images de ces radars, qui vont être modernisés, seront renvoyées sur les écrans du centre de détection et de contrôle du Mont-Verdun à Lyon puis, dans quelques temps, sur celui de Mont-de-Marsan, afin d'assurer l'indispensable redondance.
Le fort d'Agel, un point stratégique qui se voit transformé en une antenne de la base aérienne 125 d'Istres (Bouches-du-Rhône) verra 100 militaires rester sur place, tant pour la surveillance des installations que pour leur maintenance. Les écrans de contrôle et matériels seront démontés et réutilisés dans les autres centres. Le corps des sapeurs-pompiers militaires du Mont-Agel est également dissous, et c'est le Sdis 06 qui interviendra désormais grâce à une convention.
Douloureux mais inéluctable
Que deviennent les 350 employés de la BA 943, qu'ils soient contrôleurs aériens, techniciens, informaticiens, commandos ou mécaniciens, secrétaires, comptables, personnels civils... ? « A part 30 démissions de personnes qui souhaitent rester dans la région et qui ont suivi un processus personnalisé, tous sont reclassés dans d'autres unités, à Lyon, Cazaux, Paris », détaille le colonel Mochin, qui a préparé avec son équipe, dès son arrivée en 2010, cette fermeture certes douloureuse, mais inéluctable.
Ce pilote de chasse qui a participé à 121 missions de guerre en Libye, dans les Balkans et en Afghanistan va poursuivre sa carrière à l'Otan, à Bruxelles, où il sera officier expert défense aérienne.
A partir de demain, la base va fermer ses portes progressivement avec un « organe liquidateur » de 20 personnes. Le Fouga Magister CM 170 qui trône dans la cour du quartier Gardanne va être démonté en octobre et pourrait partir au Brésil. La brigade de gendarmerie de l'air qui assurait la police de la base sera dissoute quant à elle le 23 août.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/a-roquebrune-la-base-aerienne-943-ferme-ses-portes-ce-lundi.934086.html
dimanche 15 juillet 2012
Jean-Yves Le Drian au Kazakhstan pour discuter du retrait français d'Afghanistan
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche au Kazakhstan, pour une visite au cours de laquelle il doit notamment s'entretenir, avec les autorités kazakhes, du retrait des forces françaises d'Afghanistan, a-t-on appris auprès d'un conseiller du ministre.
A son arrivée dimanche en début d'après-midi à Pavlodar, au nord-est du pays, Jean-Yves Le Drian a eu un premier entretien avec le Premier ministre kazakh, Karim Massimov, a-t-on précisé de même source. Il doit rencontrer lundi le ministre kazakh de la Défense, Adilbek Djaksibekov, dans la capitale à Astana.
Le 4 juin, l'Alliance atlantique a notamment annoncé la signature d'un accord avec trois pays d'Asie centrale - le Kazakhstan, le Kirghizstan et l'Ouzbékistan - pour rapatrier le matériel au cours des opérations de retrait.
Deux mille militaires français, sur un total d'environ 3.500 encore en Afghanistan, doivent être partis du pays d'ici la fin de l'année. Un millier d'autres partiront courant 2013 et le matériel suivra. Le retrait français se fait actuellement essentiellement par voie mixte, par avion jusqu'à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), puis par bateau jusqu'en France. Les deux autres voies possibles sont la voie terrestre par le nord, à travers les républiques d'Asie centrale puis la Russie, moins coûteuse, et la voie sud, par le Pakistan, également en discussion.
http://www.20minutes.fr/ledirect/971807/jean-yves-drian-kazakhstan-discuter-retrait-francais-afghanistan
A son arrivée dimanche en début d'après-midi à Pavlodar, au nord-est du pays, Jean-Yves Le Drian a eu un premier entretien avec le Premier ministre kazakh, Karim Massimov, a-t-on précisé de même source. Il doit rencontrer lundi le ministre kazakh de la Défense, Adilbek Djaksibekov, dans la capitale à Astana.
Un accord pour le rapatriement du matériel
Les entretiens doivent notamment porter sur le passage par le Kazakhstan des troupes françaises qui se retirent d'Afghanistan et de leur matériel, a-t-on souligné. La coopération civilo-militaire entre Paris et Astana est également au programme de cette visite, dont la durée n'a pas été précisée. Des discussions sont actuellement en cours, en bilatéral et au niveau de l'Otan, avec les pays limitrophes de l'Afghanistan pour permettre le passage des convois de la force multinationale (Isaf) qui se désengagent de ce pays.Le 4 juin, l'Alliance atlantique a notamment annoncé la signature d'un accord avec trois pays d'Asie centrale - le Kazakhstan, le Kirghizstan et l'Ouzbékistan - pour rapatrier le matériel au cours des opérations de retrait.
Deux mille militaires français, sur un total d'environ 3.500 encore en Afghanistan, doivent être partis du pays d'ici la fin de l'année. Un millier d'autres partiront courant 2013 et le matériel suivra. Le retrait français se fait actuellement essentiellement par voie mixte, par avion jusqu'à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), puis par bateau jusqu'en France. Les deux autres voies possibles sont la voie terrestre par le nord, à travers les républiques d'Asie centrale puis la Russie, moins coûteuse, et la voie sud, par le Pakistan, également en discussion.
http://www.20minutes.fr/ledirect/971807/jean-yves-drian-kazakhstan-discuter-retrait-francais-afghanistan
Aux anciens du Batgen 3°RG RAJOVAC / Monflanquin. Pourquoi le curé coupe-t-il le courant ?
Voici un article sur l'abbé Chassaigne...pourquoi cet article ici sur un site dédié à l'armée?
L'abbé Chassaigne a été mon aumonier au Batgen du 3°régiment du Génie à Rajovac dans la banlieue de Sarajevo en 1996...Je l'ai retrouvé en 1998 aumonier de l'Ecole d'Etat Major de Compiegne...
Content d'avoir de vos nouvelles au travers de cet article de la Dépêche PADRE !!!...Mon Père...
Amis paroissiens préparez vos lampes de poche, vos chandelles ou autres bougies. Les églises dans la paroisse de Monflanquin vont cruellement manquer de lumière à l'exception, bien sûr, de la lumière divine qui n'est pas en cause dans les lignes qui suivent.
En poste dans la paroisse de Monflanquin depuis le mois de septembre, l'abbé Patrick Chassaigne qui succède à l'abbé Gérard Cousin bouscule un peu les habitudes. La dernière livraison de «la lettre aux paroissiens» qu'il vient de publier fera, à n'en pas douter autant causer que la dernière initiative prise : la création d'un tarif «d'occupation de l'espace cultuel» pour les concerts et autres groupes musicaux. On le dit dans le Monflanquinois, cette décision, «sema le trouble». À défaut de trouble, il devrait y avoir de l'incompréhension chez les ouailles de l'abbé Chassaigne.
Par mesure d'économie, Patrick Chassaigne «a prévu, étant donné l'état des finances de la paroisse, la coupure des compteurs électriques dans les églises» dans les semaines à venir. L'économie réalisée serait de l'ordre de 1700 €. Il est vrai que ces églises ou petites chapelles ne reçoivent qu'une voire deux célébrations par an. Pour spectaculaire que puisse être cette décision, elle ne manque pas, en plus, de susciter la curiosité voire l'incompréhension, «certains compteurs sont enregistrés au nom des municipalités.» Et puis encore, «l'église étant un bien communal, qui doit décider de prélever la «dîme» pour l'organisation de concerts ou d'animations musicales ?» Un troisième paroissien juge plutôt positive cette décision. «Après tout, des églises sans lumière électrique et sans micro cela n'a jamais empêché les paroissiens, autrefois, d'assister aux célébrations.» Affaire à suivre.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/15/1400712-monflanquin-pourquoi-le-cure-coupe-t-il-le-courant.html
L'abbé Chassaigne a été mon aumonier au Batgen du 3°régiment du Génie à Rajovac dans la banlieue de Sarajevo en 1996...Je l'ai retrouvé en 1998 aumonier de l'Ecole d'Etat Major de Compiegne...
Content d'avoir de vos nouvelles au travers de cet article de la Dépêche PADRE !!!...Mon Père...
Amis paroissiens préparez vos lampes de poche, vos chandelles ou autres bougies. Les églises dans la paroisse de Monflanquin vont cruellement manquer de lumière à l'exception, bien sûr, de la lumière divine qui n'est pas en cause dans les lignes qui suivent.
En poste dans la paroisse de Monflanquin depuis le mois de septembre, l'abbé Patrick Chassaigne qui succède à l'abbé Gérard Cousin bouscule un peu les habitudes. La dernière livraison de «la lettre aux paroissiens» qu'il vient de publier fera, à n'en pas douter autant causer que la dernière initiative prise : la création d'un tarif «d'occupation de l'espace cultuel» pour les concerts et autres groupes musicaux. On le dit dans le Monflanquinois, cette décision, «sema le trouble». À défaut de trouble, il devrait y avoir de l'incompréhension chez les ouailles de l'abbé Chassaigne.
Par mesure d'économie, Patrick Chassaigne «a prévu, étant donné l'état des finances de la paroisse, la coupure des compteurs électriques dans les églises» dans les semaines à venir. L'économie réalisée serait de l'ordre de 1700 €. Il est vrai que ces églises ou petites chapelles ne reçoivent qu'une voire deux célébrations par an. Pour spectaculaire que puisse être cette décision, elle ne manque pas, en plus, de susciter la curiosité voire l'incompréhension, «certains compteurs sont enregistrés au nom des municipalités.» Et puis encore, «l'église étant un bien communal, qui doit décider de prélever la «dîme» pour l'organisation de concerts ou d'animations musicales ?» Un troisième paroissien juge plutôt positive cette décision. «Après tout, des églises sans lumière électrique et sans micro cela n'a jamais empêché les paroissiens, autrefois, d'assister aux célébrations.» Affaire à suivre.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/15/1400712-monflanquin-pourquoi-le-cure-coupe-t-il-le-courant.html
samedi 14 juillet 2012
Le parachutiste blessé sur les Champs-Elysées opéré à l'hôpital Percy
Le parachutiste blessé en
clôture du défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysée a été opéré
samedi en début de soirée au service de chirurgie orthopédique de l'Hôpital
militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), a-t-on appris auprès de la
communication des armées. Le militaire a été touché au genou droit lors
d'une mauvaise réception à l'atterrissage sur la place de la Concorde.
L'intervention chirurgicale devait être assez longue et le Service de santé des
armées ne communiquera pas sur son état de santé avant lundi, a-t-on précisé de
même source.
EN DIRECT : minute par minute, les cérémonies du 14 juillet
Suivez le défilé en direct en cliquant sur ce lien........... http://lci.tf1.fr/politique/en-direct-minute-par-minute-les-ceremonies-du-14-juillet-7416468.html
- 10 heures : le président Hollande a pris place à bord d'un véhicule militaire, un "command car", et descend les Champs-Elysées.
- 10 heures : le président Hollande a pris place à bord d'un véhicule militaire, un "command car", et descend les Champs-Elysées.
- 9h50 : les personnalités qui vont assister
au défilé militaire viennent prendre place. Parmi les ministres, dont le chef du
gouvernement Jean-Marc Ayrault et le ministre des Affaires étrangères Laurent
Fabius, on remarque la présence de la compagne du chef de l'Etat, Valérie
Trierweiler. François Hollande, pour sa part,
s'apprête à quitter l'Elysée à bord d'une voiture officielle pour arriver à 10
heures précises sur le lieu de la cérémonie.
- 9h10 : pour ce 14 juillet 2012,
la thématique du "passé" est à l'honneur avec notamment le 70e anniversaire de
la bataille de Bir Hakeim. Gilles Bouleau interviewe un des rares survivants de
cette bataille sanglante, qui avait 21 ans à l'époque.
- 8h30 : début de l'émission spéciale de TF1.
A suivre également en direct sur TF1 News.
- 8 heures : tout le dispositif spécial de
TF1 est fin prêt. Gilles Bouleau commencera bientôt à commenter les cérémonies.
Louis Bodin à bord d'un Rafale, Christophe Pallée à bord d'un hélicoptère
Caïman, vont vivre cet événement exceptionnel depuis les airs.
- 6 heures du matin : tout est en place pour
les cérémonies... ou presque. Sur le périphérique au sud de Paris, une longue
file de camions militaires et de blindés légers se dirige vers l'ouest et vers
le nord pour participer au dispositif du défilé. Pas de chance pour les
vacanciers qui ont choisi de partir tôt en cette journée de grands départs, au
même moment, un accident est annoncé sur l'A6B. Ça bouchonne sur le périph...
vendredi 13 juillet 2012
Un soldat tué et deux blessés légers lors d'un exercice à Canjuers dans le Var
Un soldat est mort et deux autres ont été blessés vendredi lors d'un exercice sur le camp militaire de Canjuers (Var), a-t-on appris auprès du Sirpa Terre.
Le colonel Bruno Lafitte du Sirpa Terre a expliqué qu'en fin d'après-midi sur le camp de Canjuers "un soldat était décédé et deux autres blessés au cours d'un exercice impliquant un véhicule blindé léger".
Selon une source proche du dossier, le véhicule s'est retourné, tuant un militaire et en blessant deux autres légèrement.
Selon Var-Matin, il s'agit de militaires affectés au 12e régiment de cuirassiers d'Olivet (Loiret) et une enquête a été confiée à la gendarmerie.
http://actualite.nouvelobs.com/Défense/
Le colonel Bruno Lafitte du Sirpa Terre a expliqué qu'en fin d'après-midi sur le camp de Canjuers "un soldat était décédé et deux autres blessés au cours d'un exercice impliquant un véhicule blindé léger".
Selon une source proche du dossier, le véhicule s'est retourné, tuant un militaire et en blessant deux autres légèrement.
Selon Var-Matin, il s'agit de militaires affectés au 12e régiment de cuirassiers d'Olivet (Loiret) et une enquête a été confiée à la gendarmerie.
http://actualite.nouvelobs.com/Défense/
Armée : Hollande fixe ses objectifs
Lors de son discours devant les militaires au ministère de la Défense, à la veille du 14 juillet, François Hollande a annoncé vendredi qu'il a lancé une phase de réflexion pour l'élaboration du nouveau Livre blanc de la défense. Avec un date : 2013, pour l'élaboration d'une loi de programmation. Ces travaux redéfiniront les menaces et les priorités stratégiques de la France pour la période 2014-2019 en matière de mobilisation militaire comme l'a expliqué le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur Europe 1.
Le président a fixé ses objectifs : préserver l'efficacité de l'armée, améliorer le renseignement, la formation et miser sur la recherche et le développement, tout en réduisant le budget.
"Je veux répéter mon attachement irréductible à la force de dissuasion nucléaire de la France" a-t-il ajouté. Et de préciser, enfin, qu'il est le défenseur d'une "politique de défense à l’échelle européenne", citant notamment la Grande-Bretagne comme allié.
Ce discours traditionnel intervient deux jours après la mise en garde de la Cour des comptes, qui estime que ni les objectifs financiers, ni les objectifs militaires, ne seront tenus (Lire notre analyse détaillée).
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Armee-Hollande-fixe-ses-objectifs-529533
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Armee-Hollande-fixe-ses-objectifs-529533
Le Drian : "la défense française n'est pas sacrifiée"
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré vendredi sur Europe 1 que "la défense française n'[était] pas sacrifiée". "Les comptes publics français sont extrêmement dégradés, il importe de les redresser. Chacun doit faire un effort, la défense comme les autres, mais pas plus que les autres", a-t-il expliqué.
Le ministre a affirmé qu'une réflexion allait être entamée sur "l'avenir de notre défense et de notre sécurité", avec une phase de "consultation", un "livre blanc", qui va durer six mois, et qui sera suivie par une loi de programmation.
Des militaires sur les Champs-Elysées le 14 juillet
Le défilé du 14-Juillet fera la part belle aux troupes de la région ! Le 3e RG de Charleville, l'Etat-Major de la 1re Brigade mécanisée de Châlons avec la 1re compagnie de commandement et de transmissions ainsi que le 1er RAMa, basé à Châlons depuis peu, défileront samedi sur les Champs-Elysées.
LE général Palasset a l'œil qui pétille. Le commandant de la 1re Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne va défiler samedi matin à Paris à la tête d'une unité, d'une compagnie et de deux régiments qui forment sa Brigade, tous implantés dans notre région. Sacré de coup de projecteur du 14-Juillet pour nos soldats ! « En fait nous bénéficions d'une triple actualité », expliquait-il mardi après-midi à Satory, en région parisienne, là où se tiennent les répétitions des troupes à pied pour la descente des Champs-Elysées
Liban, Afghanistan
« D'abord deux de nos unités font partie des troupes à l'honneur cette année : le 1er Régiment de Tirailleurs d'Epinal et le 3e Régiment du Génie de Charleville-Mézières qui étaient au Liban dans les forces de la FINUL. Ils défileront sous le béret bleu ciel de l'ONU » en premier, avant les écoles militaires. Ces deux régiments sont des entités de la 1re Brigade mécanisée (BM) de Châlons-en-Champagne qui verra d'autres hommes défiler samedi matin sur la plus belle avenue du monde.
Car, « la deuxième actualité de la 1re BM, c'est l'Afghanistan. Voilà deux mois, nous y étions encore », rappelle le Général Palasset. En plus, du commandement de la 1re BM, il y a assuré le commandement de la Task Force La Fayette d'octobre 2011 à avril 2012. Se trouvaient aussi sur place des hommes du 1er Régiment d'artillerie de marine (1er RAMa), entité de la 1re BM implantée à Laon-Couvron et qui vient d'être officiellement stationnée à Châlons-en-Champagne depuis le 1er juillet. Le 1er RAMa est aussi intervenu en « opération extérieure » au Liban jusqu'en mars dernier. Si la 1re compagnie de commandement et de transmissions sera représentée dans l'Etat-major de la 1re BM samedi, le 1er RAMa défilera individuellement.
Et Bir-Hakeim
Enfin, le Général Palasset voit une troisième raison à l'exposition maximale de ses hommes de la 1re BM lors de ce défilé national. « Elle est historique. Cette année, nous fêtons le 70e anniversaire de la Bataille de Bir-Hakeim. Or, la Brigade est détentrice de l'héritage et des traditions de de la 1re DFL ». Rappelons pour les plus jeunes que la 1re Division Français Libre (DFL), en tenant la position de Bir-Hakeim, dans le désert libyen, face à l'Afrika Korps de Rommel et à des troupes italiennes pendant plus de deux semaines en mai et juin 1942, permit aux Britanniques de se replier afin de vaincre plus tard à El Alamein, un succès décisif de la 2e Guerre mondiale.
Soulignons que deux autres entités de la 1re BM de Châlons descendront aussi les Champs-Elysées samedi matin : le 1er Régiment d'infanterie basé à Sarrebourg, de retour d'Afghanistan, et le 1er Régiment de Spahis, stationné à Valence, reconnaissable à la longue cape de ses hommes.
Au total, sur les 5.000 hommes qui défileront à pied, samedi matin à Paris, et passeront devant la tribune où François Hollande présidera pour la première fois cette cérémonie, 600 seront issus de la région via la 1re Brigade mécanisée, et même 700 en y incluant ceux du défilé motorisé.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/video-des-militaires-de-la-region-sur-les-champs-elysees-le-14-juillet
LE général Palasset a l'œil qui pétille. Le commandant de la 1re Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne va défiler samedi matin à Paris à la tête d'une unité, d'une compagnie et de deux régiments qui forment sa Brigade, tous implantés dans notre région. Sacré de coup de projecteur du 14-Juillet pour nos soldats ! « En fait nous bénéficions d'une triple actualité », expliquait-il mardi après-midi à Satory, en région parisienne, là où se tiennent les répétitions des troupes à pied pour la descente des Champs-Elysées
Liban, Afghanistan
« D'abord deux de nos unités font partie des troupes à l'honneur cette année : le 1er Régiment de Tirailleurs d'Epinal et le 3e Régiment du Génie de Charleville-Mézières qui étaient au Liban dans les forces de la FINUL. Ils défileront sous le béret bleu ciel de l'ONU » en premier, avant les écoles militaires. Ces deux régiments sont des entités de la 1re Brigade mécanisée (BM) de Châlons-en-Champagne qui verra d'autres hommes défiler samedi matin sur la plus belle avenue du monde.
Car, « la deuxième actualité de la 1re BM, c'est l'Afghanistan. Voilà deux mois, nous y étions encore », rappelle le Général Palasset. En plus, du commandement de la 1re BM, il y a assuré le commandement de la Task Force La Fayette d'octobre 2011 à avril 2012. Se trouvaient aussi sur place des hommes du 1er Régiment d'artillerie de marine (1er RAMa), entité de la 1re BM implantée à Laon-Couvron et qui vient d'être officiellement stationnée à Châlons-en-Champagne depuis le 1er juillet. Le 1er RAMa est aussi intervenu en « opération extérieure » au Liban jusqu'en mars dernier. Si la 1re compagnie de commandement et de transmissions sera représentée dans l'Etat-major de la 1re BM samedi, le 1er RAMa défilera individuellement.
Et Bir-Hakeim
Enfin, le Général Palasset voit une troisième raison à l'exposition maximale de ses hommes de la 1re BM lors de ce défilé national. « Elle est historique. Cette année, nous fêtons le 70e anniversaire de la Bataille de Bir-Hakeim. Or, la Brigade est détentrice de l'héritage et des traditions de de la 1re DFL ». Rappelons pour les plus jeunes que la 1re Division Français Libre (DFL), en tenant la position de Bir-Hakeim, dans le désert libyen, face à l'Afrika Korps de Rommel et à des troupes italiennes pendant plus de deux semaines en mai et juin 1942, permit aux Britanniques de se replier afin de vaincre plus tard à El Alamein, un succès décisif de la 2e Guerre mondiale.
Soulignons que deux autres entités de la 1re BM de Châlons descendront aussi les Champs-Elysées samedi matin : le 1er Régiment d'infanterie basé à Sarrebourg, de retour d'Afghanistan, et le 1er Régiment de Spahis, stationné à Valence, reconnaissable à la longue cape de ses hommes.
Au total, sur les 5.000 hommes qui défileront à pied, samedi matin à Paris, et passeront devant la tribune où François Hollande présidera pour la première fois cette cérémonie, 600 seront issus de la région via la 1re Brigade mécanisée, et même 700 en y incluant ceux du défilé motorisé.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/video-des-militaires-de-la-region-sur-les-champs-elysees-le-14-juillet
jeudi 12 juillet 2012
14 juillet / Le 3e Génie en première ligne sur les Champs-Elysées
Beaucoup d'émotions pour moi qui ai servi au 3° RG au Batgen de Rajovac en 1996
Le traditionnel défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées revêtira une importance toute particulière cette année pour le 3e Génie, qui sera en tête du cortège.
EN 2008 déjà, les Carolomacériens avaient pu voir sur leur téléviseur des éléments motorisés du 3e Génie participer au défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.
Cette année, la participation des militaires ardennais prendra une dimension beaucoup plus prestigieuse puisqu'ils figureront dans le premier carré, devant les grandes écoles qui ouvrent traditionnellement le défilé, la Nation ayant souhaité rendre hommage aux soldats projetés au Liban sous le mandat de la FINUL.
Ce détachement sera composé de 135 soldats de la 3e compagnie de combat du Génie, commandée par le capitaine Johann Warthmann, et du 1er régiment de tirailleurs d'Epinal, également présent au Liban lors du mandat Daman 16, avec à sa tête le colonel Du Gardin, chef de corps du 1er tirailleurs, qui assurait le commandement de la FCR au Liban, d'octobre 2011 à mars 2012.
Le capitaine Warthmann, qui a déjà participé à un défilé sur les Champs, en 2006, avec l'école militaire interarmes, sera donc le quatrième, dans l'ordre protocolaire, à passer devant le Président de la République, en tête d'un peloton où sapeurs du 3 et tirailleurs d'Epinal arboreront le même béret bleu ciel de l'ONU.
Autant dire que rien n'a été négligé au niveau de la préparation.
Fierté
« Nous avons rallier Satory dès le vendredi 6 juillet, pour nous donner 48 heures supplémentaires d'entraînement », explique le commandant du la 3e compagnie de combat du Génie.
« Sur place, nous disposons d'une zone bitumée de 880 mètres, ce qui correspond à peu près à la distance qu'on va devoir parcourir ».
Et l'entraînement se fait dans les conditions les plus proches possible de la réalité.
« Tous les 50 mètres », explique le capitaine Warthmann, « il y a un haut-parleur qui diffuse de la musique, ce qui nous permet de régler notre cadence sur le pied gauche pour avoir l'attitude la plus martiale possible ».
Ces répétitions quotidiennes sont visibles depuis la route et il n'est pas rare, comme le confie le capitaine Warthmann, de voir des habitants applaudir derrière les grillages.
Une sorte d'avant-goût de ce qui attend les soldats ardennais sur les Champs-Elysées, où la fierté sera beaucoup plus forte que l'appréhension.
« Parmi les soldats, c'est la fierté qui domine », confirme le capitaine Warthmann.
« Et aussi un sentiment très fort d'appartenance à la Nation. Ce qui ne les empêchera pas de ressentir un frisson particulier quand ils passeront devant la tribune présidentielle ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/14-juillet-le-3e-genie-en-premiere-ligne-sur-les-champs-elysees
Le traditionnel défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées revêtira une importance toute particulière cette année pour le 3e Génie, qui sera en tête du cortège.
EN 2008 déjà, les Carolomacériens avaient pu voir sur leur téléviseur des éléments motorisés du 3e Génie participer au défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.
Cette année, la participation des militaires ardennais prendra une dimension beaucoup plus prestigieuse puisqu'ils figureront dans le premier carré, devant les grandes écoles qui ouvrent traditionnellement le défilé, la Nation ayant souhaité rendre hommage aux soldats projetés au Liban sous le mandat de la FINUL.
Ce détachement sera composé de 135 soldats de la 3e compagnie de combat du Génie, commandée par le capitaine Johann Warthmann, et du 1er régiment de tirailleurs d'Epinal, également présent au Liban lors du mandat Daman 16, avec à sa tête le colonel Du Gardin, chef de corps du 1er tirailleurs, qui assurait le commandement de la FCR au Liban, d'octobre 2011 à mars 2012.
Le capitaine Warthmann, qui a déjà participé à un défilé sur les Champs, en 2006, avec l'école militaire interarmes, sera donc le quatrième, dans l'ordre protocolaire, à passer devant le Président de la République, en tête d'un peloton où sapeurs du 3 et tirailleurs d'Epinal arboreront le même béret bleu ciel de l'ONU.
Autant dire que rien n'a été négligé au niveau de la préparation.
Fierté
« Nous avons rallier Satory dès le vendredi 6 juillet, pour nous donner 48 heures supplémentaires d'entraînement », explique le commandant du la 3e compagnie de combat du Génie.
« Sur place, nous disposons d'une zone bitumée de 880 mètres, ce qui correspond à peu près à la distance qu'on va devoir parcourir ».
Et l'entraînement se fait dans les conditions les plus proches possible de la réalité.
« Tous les 50 mètres », explique le capitaine Warthmann, « il y a un haut-parleur qui diffuse de la musique, ce qui nous permet de régler notre cadence sur le pied gauche pour avoir l'attitude la plus martiale possible ».
Ces répétitions quotidiennes sont visibles depuis la route et il n'est pas rare, comme le confie le capitaine Warthmann, de voir des habitants applaudir derrière les grillages.
Une sorte d'avant-goût de ce qui attend les soldats ardennais sur les Champs-Elysées, où la fierté sera beaucoup plus forte que l'appréhension.
« Parmi les soldats, c'est la fierté qui domine », confirme le capitaine Warthmann.
« Et aussi un sentiment très fort d'appartenance à la Nation. Ce qui ne les empêchera pas de ressentir un frisson particulier quand ils passeront devant la tribune présidentielle ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/14-juillet-le-3e-genie-en-premiere-ligne-sur-les-champs-elysees
mercredi 11 juillet 2012
La Cour des comptes inquiète pour l'armée
L'état de l'armée française inquiète la Cour des comptes, qui craint de la voir subir des difficultés à accomplir certaines de ses missions. L'armée est contrainte à des économies drastiques dans le cadre d'une loi de programmation militaire sur la période 2009-2014, sur laquelle la Cour des comptes a rendu mercredi un bilan à mi-parcours.
La Cour constate un écart négatif d'1,89 milliard d'euros à la fin 2011 par rapport à la trajectoire de la loi de programmation et prédit que cet écart dépassera les quatre milliards fin 2013. "La Cour relève aussi que, malgré les succès remportés en Libye et en Côte d'Ivoire, les armées ne sont pas en situation de remplir les objectifs les plus exigeants de leurs contrats opérationnels dans le domaine conventionnel", écrit l'institution.
Un an après, le soldat Kovac n’est pas oublié
Voici un an jour pour jour, Clément Kovac, jeune soldat de 22 ans, originaire
de Villers-Carbonnel, près de Péronne (Somme), était tué d’un tir accidentel
d’un autre soldat français en Afghanistan.
Trois cent soixante-cinq jours plus tard, sa mémoire n’est bien sûr pas oubliée, puisque dimanche à 15 h 30, une messe sera célébrée en l’honneur du brigadier du premier régiment de chasseurs de Thierville (Meuse) dans sa commune natale.
Les amis de l’armée du jeune samarien devraient bien sûr être présents, comme l’annonce sa maman, qui ne souhaite pas évoquer son souvenir dans la presse. « Nous avons été discrets depuis le début, et nous tenons à le rester », explique-t-elle.
Ce ne devrait pas être la dernière fois de l’année où la mémoire du soldat Kovac sera honorée. Une plaque à son nom a été apposée sur le monument aux morts de la commune. « Nous parlerons de lui le 11 novembre », promet le maire, Jean-Marie Defossez.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Un-an-apres-le-soldat-Kovac-n-est-pas-oublie2
Trois cent soixante-cinq jours plus tard, sa mémoire n’est bien sûr pas oubliée, puisque dimanche à 15 h 30, une messe sera célébrée en l’honneur du brigadier du premier régiment de chasseurs de Thierville (Meuse) dans sa commune natale.
Les amis de l’armée du jeune samarien devraient bien sûr être présents, comme l’annonce sa maman, qui ne souhaite pas évoquer son souvenir dans la presse. « Nous avons été discrets depuis le début, et nous tenons à le rester », explique-t-elle.
Ce ne devrait pas être la dernière fois de l’année où la mémoire du soldat Kovac sera honorée. Une plaque à son nom a été apposée sur le monument aux morts de la commune. « Nous parlerons de lui le 11 novembre », promet le maire, Jean-Marie Defossez.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Un-an-apres-le-soldat-Kovac-n-est-pas-oublie2
Mercredi 11 juillet (14 juillet)
Répétition du largage des parachutistes à Satory :
- 11h45
- 13h45
(Report possible le jeudi 12 aux mêmes horaires)
- 11h45
- 13h45
(Report possible le jeudi 12 aux mêmes horaires)
À l’occasion de la Fête nationale, le Gouverneur militaire de Paris organise un concert de bienfaisance au profit des blessés et disparus en opérations à 20h30 en la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Ce concert sera placé sous le haut patronage du Président de la République, chef des armées.
Programme : l’Ensemble vocal de l’École polytechnique et l’orchestre Pari "s" Musical, sous la direction de Patrice Holiner interprèteront le Requiem de Cherubini ainsi que la Messe du couronnement et la 40e Symphonie de Mozart.
Renseignements et inscriptions
(sur invitation et dans la limite des places disponibles) :
Service communication du Gouverneur militaire de Paris
Inscription obligatoire : 06 80 24 21 16
(sur invitation et dans la limite des places disponibles) :
Service communication du Gouverneur militaire de Paris
Inscription obligatoire : 06 80 24 21 16
mardi 10 juillet 2012
14 JUILLET 2012
« Les armées au service de la Nation et de la paix dans le monde : hier, aujourd'hui, et demain. »
La thématique du « passé » sera notamment illustrée par de grandes dates anniversaires :
La thématique du « passé » sera notamment illustrée par de grandes dates anniversaires :
Le 70e anniversaire de la bataille de Bir Hakeim, symbolisé par la présence de la
1re Brigade mécanisée, héritière par filiation indirecte de la 1re brigade française libre (1re BFL). Sous les ordres du général Koenig, la 1re BFL a tenu Bir Hakeim sous les feux des attaques germano-italiennes durant quinze jours, du 26 mai au 11juin 1942, jusqu’à la percée des lignes germano-italiennes.
Le 70e anniversaire de la création de trois unités des Forces aériennes françaises libres (FAFL),
marqué par la présence au sein du défilé aérien de 3 Boeing-C135 ravitailleur du groupe de ravitaillement en vol Bretagne,
de 2 rafales de l’escadron de chasse Normandie-Niemen et de 4 Mirage 2000 RDI de l’escadron de chasse Ile-de-France.
Ces 9 aéronefs sont issus de deux escadrons de chasse et d’un groupe de ravitaillement héritiers des groupes, escadrons et régiments des FAFL.
Le 70e anniversaire de la création
de l’arme des transmissions,
avec la mise à l’honneur de 8 régiments de transmissions. Cet anniversaire sera aussi l’occasion de rendre un hommage au général Gustave Ferrié (1868-1932), créateur de la radiotélégraphie militaire, à travers la réactivation symbolique de la station radiotélégraphique de la Tour Eiffel les 13 et 14 juillet 2012.
En savoir plus : site internet du 70e anniversaire de la création de l’arme des transmissions - www.appat.org
Le 220e anniversaire de la Marseillaise
En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, un officier français en poste à Strasbourg nommé Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, le Chant de guerre pour l'armée du Rhin. Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l'insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Son succès est tel qu'il est déclaré chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle. La IIIe République (1879) en fait un hymne national et en 1887, une "version officielle" est adoptée par le ministère de la guerre après avis d'une commission.
Le caractère d'hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958 (article 2).
http://www.garnison-paris.terre.defense.gouv.fr/14juillet2012/
Le Journal de la Défense n°69 de juillet 2012
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Conference-sociale-les-sujets-qui-fachent-526811
lundi 9 juillet 2012
J-5 avant le 14 juillet !
Cette année, le thème de la fête nationale est « les armées au service de la nation et de la paix dans le monde, hier, aujourd'hui et demain ». Préparez vous à la fête nationale tout au long de la semaine
A travers cette thématique, la volonté est de montrer l'évolution des forces armées, mais aussi de se pencher sur diverses étapes importantes. Le « passé » célèbre 4 dates anniversaires : le 70e anniversaire de la bataille de Bir Hakeim, le 70e anniversaire de la création de 3 unités des forces aériennes françaises libres (FAFL), le 70e anniversaire de la création de l'arme des transmissions, ainsi que le 220e anniversaire de la Marseillaise. « Aujourd'hui » mettra à l'honneur les formations en opérations extérieures, et « demain » se consacrera aux équipements nouveaux de la Défense.
Le site de l'armée de Terre se mobilise aussi en l'honneur de la fête nationale. Retrouvez tout au long de la semaine prochaine, sur le site et les réseaux sociaux, des articles spéciaux sur les différents évènements et thématiques, des anecdotes, des photos, des questions, etc...
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/j-5-avant-le-14-juillet
A travers cette thématique, la volonté est de montrer l'évolution des forces armées, mais aussi de se pencher sur diverses étapes importantes. Le « passé » célèbre 4 dates anniversaires : le 70e anniversaire de la bataille de Bir Hakeim, le 70e anniversaire de la création de 3 unités des forces aériennes françaises libres (FAFL), le 70e anniversaire de la création de l'arme des transmissions, ainsi que le 220e anniversaire de la Marseillaise. « Aujourd'hui » mettra à l'honneur les formations en opérations extérieures, et « demain » se consacrera aux équipements nouveaux de la Défense.
Le site de l'armée de Terre se mobilise aussi en l'honneur de la fête nationale. Retrouvez tout au long de la semaine prochaine, sur le site et les réseaux sociaux, des articles spéciaux sur les différents évènements et thématiques, des anecdotes, des photos, des questions, etc...
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Jean-Yves Ledrian : «Le retrait d’Afghanistan, c’est maintenant»
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui s’est déjà rendu deux fois en Afghanistan en moins de deux mois, annonce que 650 soldats seront rapatriés avant la fin du mois.
La responsabilité de la province de Kapisa, où les Français sont présents depuis 2008, vient d’être transférée aux Afghans. Est-ce le début du désengagement français?
JEAN-YVES LE DRIAN. Le président de la République a approuvé le plan de retrait que je lui ai proposé. Le retrait d’Afghanistan, c’est maintenant. La cérémonie symbolique de mercredi en Kapisa marque le début de la transition de la responsabilité française vers la souveraineté afghane. Ce qui veut dire que le retrait des forces françaises commence. Avec des signes visibles : dès ce mardi 10 juillet, nos 3 Mirage 2000D, encore basés à Kandahar, auront regagné leur base de Nancy. Et au 1er août, 650 de nos 3 400 hommes actuellement présents auront quitté l’Afghanistan. Le calendrier de retrait se poursuivra et, à la fin de l’année, il n’y aura plus d’unités combattantes, conformément aux engagements du président de la République.
L’expression « forces combattantes » n’est-elle pas impropre?
En Afghanistan, tout le monde est combattant, mais c’est pour mieux faire comprendre qu’il y a des unités qui sont engagées dans le combat et d’autres plus dans le soutien et la formation.
Quelles sont les échéances suivantes?
A partir du premier semestre 2013, il y aura le transfert logistique, c’est-à-dire le transfert du fret qui se déroulera dans des conditions qui sont en cours de planification. Soit par voie aérienne jusqu’à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), puis par bateau jusqu’à Toulon. Soit par le sud par voie routière, puisque la frontière pakistanaise vient de rouvrir. Mais elle restera risquée et très encombrée? puisque les Américains vont rapatrier 23000 hommes pendant qu’on en retire 2000. Soit par le nord par voie ferrée en traversant la Russie après avoir gagné l’Ouzbékistan et le Kazakhstan. L’ensemble doit se faire dans la plus grande sécurité : j’y veillerai personnellement.
La mission est-elle complètement achevée en Afghanistan?
Nous resterons dans la coalition jusqu’à la fin du mandat de l’Isaf (Force internationale d’assistance à la sécurité), fin 2014, sous trois formes. Nous gardons la responsabilité de l’hôpital militaire de Kaboul qui fait un travail exceptionnel. Nous continuons le travail de formation, y compris de cadres militaires (gendarmerie, école…) jusqu’à la fin de cette période. Et nous allons assurer à partir du 1er octobre la responsabilité de l’aéroport international de Kaboul. C’est une reconnaissance de l’excellence française dans ces domaines. Au-delà, nous resterons toujours présents et impliqués grâce au traité franco-afghan signé en janvier pour vingt ans et qui va être soumis au Conseil des ministres du 11 juillet, puis examiné au Parlement cet été.
La guerre n’est pas gagnée pour autant…
Les Français peuvent être fiers du travail réalisé pendant onze ans par notre armée. Les objectifs que s’était fixés la coalition sont atteints. L’Afghanistan n’est plus un Etat terroriste. Al-Qaïda a vu son pouvoir profondément affaibli, et ses chefs et ses infrastructures, comme Ben Laden, éliminés. C’est un Etat avec un président et une armée constituée. Qu’il y ait encore des problèmes internes de pacification, c’est évident, mais nous ne sommes plus dans la même logique.
Faut-il intervenir militairement en Syrie?
Bachar al-Assad doit partir. Cela a fait consensus lors de la conférence des Amis de la Syrie. C’est la voie diplomatique qui doit primer dans l’état actuel des choses. L’éventualité d’une intervention des forces françaises est conditionnée par deux préalables majeurs : 1/une décision du Conseil de sécurité de l’ONU ; 2/un processus politique de transition. Que nous participions à une force internationale de maintien de la paix quand un gouvernement de transition sera mis en place, certains posent la question, mais elle ne se pose pas pour moi aujourd’hui. D’autres opérations, seuls ou avec d’autres pays, ne sont pas envisagées actuellement par le gouvernement.
La France va-t-elle s’engager contre le danger islamiste au Mali?
Avec l’adoption jeudi à l’initiative de la France de la résolution 2056 du Conseil de sécurité, on a déjà fait un pas important qui en appelle d’autres. Cette résolution envisage explicitement le recours à la force sous réserve d’une proposition africaine. Il faut maintenant que l’Union africaine trouve les voies et les moyens de la mise en œuvre d’un tel dispositif, qui sera soumis à une nouvelle résolution, mais ce n’est pas la vocation des forces françaises. Si cette initiative appelle un soutien d’autres acteurs, il serait souhaitable que celui-ci soit européen. La France ne devrait pas être seule parce que ce qui se passe au Sahel concerne la sécurité de l’Europe. J’ai le souci de la situation au Sahel qui risque d’apparaître demain comme un sanctuaire du terrorisme, un nouvel Afghanistan miné par l’islamisme au cœur de l’Afrique. On a sous-estimé politiquement la fragilité du Mali et les conséquences de la chute de Kadhafi, dont une partie des milices soutenant le régime sont passées au Mali.
Votre gouvernement n’est-il pas tenté par de nouvelles coupes dans le budget et les effectifs de la Défense?
François Hollande s’est clairement engagé sur le sujet pendant la campagne. Il n’y a pas de plan supplémentaire de réduction d’effectifs de la Défense au-delà de ce qui était déjà engagé avant notre arrivée. Les effectifs, à terme, auront été réduits de 54923 depuis 2008. Nous n’allons pas en rajouter, c’est déjà assez difficile comme cela. Et le budget de la Défense est logé à la même enseigne que les autres ministères. C’est-à-dire qu’il va subir une réduction de ses frais de fonctionnement comme les autres, mais ni plus ni moins! J’insiste sur le « ni plus ».
La France reste attachée à sa dissuasion nucléaire…
Le président de la République vient de le démontrer avec éclat et solennité en se rendant mercredi à bord du « Terrible », un de nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Pour reprendre la formule de François Mitterrand, François Hollande a voulu montrer que la dissuasion, c’était lui. Qu’elle était incontournable et constituait un instrument majeur de notre souveraineté.http://www.leparisien.fr/politique/jean-yves-ledrian-le-retrait-d-afghanistan-c-est-maintenant-08-07-2012-2081887.php
La responsabilité de la province de Kapisa, où les Français sont présents depuis 2008, vient d’être transférée aux Afghans. Est-ce le début du désengagement français?
JEAN-YVES LE DRIAN. Le président de la République a approuvé le plan de retrait que je lui ai proposé. Le retrait d’Afghanistan, c’est maintenant. La cérémonie symbolique de mercredi en Kapisa marque le début de la transition de la responsabilité française vers la souveraineté afghane. Ce qui veut dire que le retrait des forces françaises commence. Avec des signes visibles : dès ce mardi 10 juillet, nos 3 Mirage 2000D, encore basés à Kandahar, auront regagné leur base de Nancy. Et au 1er août, 650 de nos 3 400 hommes actuellement présents auront quitté l’Afghanistan. Le calendrier de retrait se poursuivra et, à la fin de l’année, il n’y aura plus d’unités combattantes, conformément aux engagements du président de la République.
L’expression « forces combattantes » n’est-elle pas impropre?
En Afghanistan, tout le monde est combattant, mais c’est pour mieux faire comprendre qu’il y a des unités qui sont engagées dans le combat et d’autres plus dans le soutien et la formation.
Quelles sont les échéances suivantes?
A partir du premier semestre 2013, il y aura le transfert logistique, c’est-à-dire le transfert du fret qui se déroulera dans des conditions qui sont en cours de planification. Soit par voie aérienne jusqu’à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), puis par bateau jusqu’à Toulon. Soit par le sud par voie routière, puisque la frontière pakistanaise vient de rouvrir. Mais elle restera risquée et très encombrée? puisque les Américains vont rapatrier 23000 hommes pendant qu’on en retire 2000. Soit par le nord par voie ferrée en traversant la Russie après avoir gagné l’Ouzbékistan et le Kazakhstan. L’ensemble doit se faire dans la plus grande sécurité : j’y veillerai personnellement.
La mission est-elle complètement achevée en Afghanistan?
Nous resterons dans la coalition jusqu’à la fin du mandat de l’Isaf (Force internationale d’assistance à la sécurité), fin 2014, sous trois formes. Nous gardons la responsabilité de l’hôpital militaire de Kaboul qui fait un travail exceptionnel. Nous continuons le travail de formation, y compris de cadres militaires (gendarmerie, école…) jusqu’à la fin de cette période. Et nous allons assurer à partir du 1er octobre la responsabilité de l’aéroport international de Kaboul. C’est une reconnaissance de l’excellence française dans ces domaines. Au-delà, nous resterons toujours présents et impliqués grâce au traité franco-afghan signé en janvier pour vingt ans et qui va être soumis au Conseil des ministres du 11 juillet, puis examiné au Parlement cet été.
La guerre n’est pas gagnée pour autant…
Les Français peuvent être fiers du travail réalisé pendant onze ans par notre armée. Les objectifs que s’était fixés la coalition sont atteints. L’Afghanistan n’est plus un Etat terroriste. Al-Qaïda a vu son pouvoir profondément affaibli, et ses chefs et ses infrastructures, comme Ben Laden, éliminés. C’est un Etat avec un président et une armée constituée. Qu’il y ait encore des problèmes internes de pacification, c’est évident, mais nous ne sommes plus dans la même logique.
Faut-il intervenir militairement en Syrie?
Bachar al-Assad doit partir. Cela a fait consensus lors de la conférence des Amis de la Syrie. C’est la voie diplomatique qui doit primer dans l’état actuel des choses. L’éventualité d’une intervention des forces françaises est conditionnée par deux préalables majeurs : 1/une décision du Conseil de sécurité de l’ONU ; 2/un processus politique de transition. Que nous participions à une force internationale de maintien de la paix quand un gouvernement de transition sera mis en place, certains posent la question, mais elle ne se pose pas pour moi aujourd’hui. D’autres opérations, seuls ou avec d’autres pays, ne sont pas envisagées actuellement par le gouvernement.
La France va-t-elle s’engager contre le danger islamiste au Mali?
Avec l’adoption jeudi à l’initiative de la France de la résolution 2056 du Conseil de sécurité, on a déjà fait un pas important qui en appelle d’autres. Cette résolution envisage explicitement le recours à la force sous réserve d’une proposition africaine. Il faut maintenant que l’Union africaine trouve les voies et les moyens de la mise en œuvre d’un tel dispositif, qui sera soumis à une nouvelle résolution, mais ce n’est pas la vocation des forces françaises. Si cette initiative appelle un soutien d’autres acteurs, il serait souhaitable que celui-ci soit européen. La France ne devrait pas être seule parce que ce qui se passe au Sahel concerne la sécurité de l’Europe. J’ai le souci de la situation au Sahel qui risque d’apparaître demain comme un sanctuaire du terrorisme, un nouvel Afghanistan miné par l’islamisme au cœur de l’Afrique. On a sous-estimé politiquement la fragilité du Mali et les conséquences de la chute de Kadhafi, dont une partie des milices soutenant le régime sont passées au Mali.
Votre gouvernement n’est-il pas tenté par de nouvelles coupes dans le budget et les effectifs de la Défense?
François Hollande s’est clairement engagé sur le sujet pendant la campagne. Il n’y a pas de plan supplémentaire de réduction d’effectifs de la Défense au-delà de ce qui était déjà engagé avant notre arrivée. Les effectifs, à terme, auront été réduits de 54923 depuis 2008. Nous n’allons pas en rajouter, c’est déjà assez difficile comme cela. Et le budget de la Défense est logé à la même enseigne que les autres ministères. C’est-à-dire qu’il va subir une réduction de ses frais de fonctionnement comme les autres, mais ni plus ni moins! J’insiste sur le « ni plus ».
La France reste attachée à sa dissuasion nucléaire…
Le président de la République vient de le démontrer avec éclat et solennité en se rendant mercredi à bord du « Terrible », un de nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Pour reprendre la formule de François Mitterrand, François Hollande a voulu montrer que la dissuasion, c’était lui. Qu’elle était incontournable et constituait un instrument majeur de notre souveraineté.http://www.leparisien.fr/politique/jean-yves-ledrian-le-retrait-d-afghanistan-c-est-maintenant-08-07-2012-2081887.php
dimanche 8 juillet 2012
Les militaires sont en approche
Armés, en tenue de combat, 230 militaires, 13 véhicules blindés, 3 chars AMX 10RC sont en opération. L'exercice Zaatcha a débuté hier, sur la base aérienne de Caylus, dans le Tarn-et-Garonne. Il s'achèvera ce mardi 10 juillet, à Figeac, par une cérémonie officielle, à 18 heures, sur le Foirail.
Il s'agit d'un exercice grandeur nature, le dernier de l'année, pour les élèves du 3e Bataillon de l'École militaire de Saint-Cyr, commandés par le lieutenant-colonel Hervé Wallerand, avec la participation des Marsouins du 1er Régiment d'Infanterie de Marine d'Angoulême et les sapeurs parachutistes du 17e Régiment de Génie Parachutiste de Montauban.
Aujourd'hui, vers 22 heures, les troupes devraient franchir le Lot, vers Calvignac, au moyen de flotteurs gonflables. Ils trouveront sur leur chemin une forte interposition.
Dimanche, le scénario prévoit une journée de combat au Sud de Sauliac-sur-Célé, puis un franchissement de la rivière vers 3 heures du matin, par tyroliennes. Ils devront détruire les retranchements ennemis, tout en évoluant vers Quissac : l'objectif de leur mission Zaatcha. Attention aux embuscades. Enfin encerclant la commune du Causse, au petit matin, ils devront en déloger l'ennemi. Et le faire ainsi reculer au nord d'une ligne Figeac-Gramat.
Le secteur a été choisi, pour la présence du Lot, du Célé, et de zones accidentées, le tout en situation de fatigue après un stage en montagne et un stage de parachutisme, et avec un paquetage de 15 kg sur le dos.
Mardi, pas de repos pour nos troupes qui défileront sur l'esplanade du Foirail, à Figeac, en grand uniforme avec prise d'armes, suivi d'un dépôt de gerbes au monument aux morts du cimetière, en présence du Général de brigade Henri Szwed, commandant la Zone Terre Sud-Ouest, les autorités civiles et militaires et les élus. Précisons que le public sera le bienvenu pour cette cérémonie prestigieuse.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/07/1396001-figeac-les-militaires-sont-en-approche.html
Il s'agit d'un exercice grandeur nature, le dernier de l'année, pour les élèves du 3e Bataillon de l'École militaire de Saint-Cyr, commandés par le lieutenant-colonel Hervé Wallerand, avec la participation des Marsouins du 1er Régiment d'Infanterie de Marine d'Angoulême et les sapeurs parachutistes du 17e Régiment de Génie Parachutiste de Montauban.
Aujourd'hui, vers 22 heures, les troupes devraient franchir le Lot, vers Calvignac, au moyen de flotteurs gonflables. Ils trouveront sur leur chemin une forte interposition.
Dimanche, le scénario prévoit une journée de combat au Sud de Sauliac-sur-Célé, puis un franchissement de la rivière vers 3 heures du matin, par tyroliennes. Ils devront détruire les retranchements ennemis, tout en évoluant vers Quissac : l'objectif de leur mission Zaatcha. Attention aux embuscades. Enfin encerclant la commune du Causse, au petit matin, ils devront en déloger l'ennemi. Et le faire ainsi reculer au nord d'une ligne Figeac-Gramat.
Une mise en condition éprouvante
« Les objectifs pédagogiques de l'exercice sont multiples : perfectionner le sens tactique en situation de combat, franchir des rivières, travailler en coopération avec des éléments blindés et motorisés et renforcer ses aptitudes physiques et psychiques », indique la direction de la communication des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.Le secteur a été choisi, pour la présence du Lot, du Célé, et de zones accidentées, le tout en situation de fatigue après un stage en montagne et un stage de parachutisme, et avec un paquetage de 15 kg sur le dos.
Mardi, pas de repos pour nos troupes qui défileront sur l'esplanade du Foirail, à Figeac, en grand uniforme avec prise d'armes, suivi d'un dépôt de gerbes au monument aux morts du cimetière, en présence du Général de brigade Henri Szwed, commandant la Zone Terre Sud-Ouest, les autorités civiles et militaires et les élus. Précisons que le public sera le bienvenu pour cette cérémonie prestigieuse.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/07/1396001-figeac-les-militaires-sont-en-approche.html
Les Allemands d’Illkirch sur les Champs
Fierté. C’est le mot qui revient dans la bouche de ces soldats allemands quand on les questionne sur leur état d’esprit à quelques jours du défilé du 14-Juillet.
L’adjudant Pascal Wurdig parle de « grand honneur » et se sent privilégié d’autant plus que les places sont chères sur les Champs-Élysées, même pour les Français. Lui l’est à moitié puisque sa mère est une ch’ti mais son léger accent germanique laisse penser qu’il a essentiellement vécu Outre-Rhin.
L’adjudant Semmler, qui habite Strasbourg depuis 2006 (il était auparavant en poste au Corps Européen), mesure toute la chance qu’il a de se retrouver dans moins de dix jours sur « la plus belle avenue du monde », en treillis, G-36 en bandoulière, au beau milieu des légionnaires, chasseurs, marsouins et autres sapeurs. D’ailleurs, le « carré » des soldats du 291 e Jägerbataillon d’Illkirch, régiment rattaché à la brigade franco-allemande (BFA), se trouvera en queue des troupes de l’armée de terre.
Quinze jours d’entraînement, à raison de six heures par jour, cela fait pas mal de va-et-vient sur cette piste perdue au fond du camp, encadrée par des terrains enherbés. Voir ce carré de militaires allemands défiler au son de « Sambre et Meuse », chant militaire français de la fin du 19 e, musique qui sort d’un van roulant au pas, a d’ailleurs quelque chose d’irréel (*).
Le pas justement, ce sera l’attraction de ce 14-Juillet 2012, défilé à plusieurs vitesses. Les chasseurs descendront les Champs à leur rythme (140 pas/mn), plus rapide que ceux du fantassin (120 pas/mn) et du légionnaire (88 pas/mn). Trois pas auxquels on aurait pu ajouter celui des Allemands (114 pas/mn) mais par commodité, ces derniers ont décidé de s’aligner sur le pas du régime général.
Ce n’est pas la première fois que la BFA sera à l’honneur un 14-Juillet. En 2009 déjà, pour ses 20 ans, l’unité binationale avait descendu les Champs et le lieutenant-colonel Lindstedt, actuel chef de corps du 291 e Jägerbataillon, était de la partie. A l’époque, il commandait le 292 e JgBtl, situé à Donaueschingen.
Celui qui quitte son commandement le 9 octobre pour rejoindre le Corps européen ne cache pas sa joie de retrouver les Champs-Élysées, en plus à la tête de son bataillon, un régiment d’infanterie, créé en 2010 à Illkirch et bientôt pleinement opérationnel.
« De loin, c’est pas mal », commente le lieutenant-colonel en scrutant la piste où l’on devine le fameux carré. « On a choisi des soldats physiquement très forts, à peu près de la même taille et sans tatouage sur les bras ». Cette compagnie doit quitter dimanche l’Alsace pour Paris. Les militaires auront encore cinq jours pour peaufiner ce défilé. Cette fois avec les Français.
L’adjudant Pascal Wurdig parle de « grand honneur » et se sent privilégié d’autant plus que les places sont chères sur les Champs-Élysées, même pour les Français. Lui l’est à moitié puisque sa mère est une ch’ti mais son léger accent germanique laisse penser qu’il a essentiellement vécu Outre-Rhin.
L’adjudant Semmler, qui habite Strasbourg depuis 2006 (il était auparavant en poste au Corps Européen), mesure toute la chance qu’il a de se retrouver dans moins de dix jours sur « la plus belle avenue du monde », en treillis, G-36 en bandoulière, au beau milieu des légionnaires, chasseurs, marsouins et autres sapeurs. D’ailleurs, le « carré » des soldats du 291 e Jägerbataillon d’Illkirch, régiment rattaché à la brigade franco-allemande (BFA), se trouvera en queue des troupes de l’armée de terre.
S’adapter au pas français…
Depuis deux semaines ces 133 militaires s’entraînent dur sur l’ancienne piste d’aviation de la BA132, dissoute en 2010, devenue depuis le lieu de garnison du régiment de marche du Tchad. Le bataillon allemand et le RMT sont d’ailleurs jumelés ce qui explique la présence des soldats de la Bundeswehr à Meyenheim.Quinze jours d’entraînement, à raison de six heures par jour, cela fait pas mal de va-et-vient sur cette piste perdue au fond du camp, encadrée par des terrains enherbés. Voir ce carré de militaires allemands défiler au son de « Sambre et Meuse », chant militaire français de la fin du 19 e, musique qui sort d’un van roulant au pas, a d’ailleurs quelque chose d’irréel (*).
Le pas justement, ce sera l’attraction de ce 14-Juillet 2012, défilé à plusieurs vitesses. Les chasseurs descendront les Champs à leur rythme (140 pas/mn), plus rapide que ceux du fantassin (120 pas/mn) et du légionnaire (88 pas/mn). Trois pas auxquels on aurait pu ajouter celui des Allemands (114 pas/mn) mais par commodité, ces derniers ont décidé de s’aligner sur le pas du régime général.
Ce n’est pas la première fois que la BFA sera à l’honneur un 14-Juillet. En 2009 déjà, pour ses 20 ans, l’unité binationale avait descendu les Champs et le lieutenant-colonel Lindstedt, actuel chef de corps du 291 e Jägerbataillon, était de la partie. A l’époque, il commandait le 292 e JgBtl, situé à Donaueschingen.
Celui qui quitte son commandement le 9 octobre pour rejoindre le Corps européen ne cache pas sa joie de retrouver les Champs-Élysées, en plus à la tête de son bataillon, un régiment d’infanterie, créé en 2010 à Illkirch et bientôt pleinement opérationnel.
« De loin, c’est pas mal », commente le lieutenant-colonel en scrutant la piste où l’on devine le fameux carré. « On a choisi des soldats physiquement très forts, à peu près de la même taille et sans tatouage sur les bras ». Cette compagnie doit quitter dimanche l’Alsace pour Paris. Les militaires auront encore cinq jours pour peaufiner ce défilé. Cette fois avec les Français.
(*) À voir sur le site des DNA (dna.fr), notre vidéo sur cet entraînement.
Les 44 e et 54 e régiments de transmissions (respectivement basés à Mutzig et à Haguenau) seront également sur les Champs-Élysées. Subordonnés à la brigade de renseignements, ils seront mis à l’honneur à l’occasion du 70 e anniversaire de la création de l’arme des transmissions.
samedi 7 juillet 2012
Un soldat......
Il y a de la discipline dans un soldat, vous pouvez le voir quand il marche
Il y a de l'honneur dans un soldat, vous l'entendez quand il parle
Il y a du courage dans un soldat, vous pouvez le voir dans ses yeux
Il y a de la fidélité dans ...un soldat, qui ne sera pas compromise.
Il y a quelque chose chez un soldat, qui le fait se démarquer.
La force d'un soldat vient des battements de son coeur.
Etre soldat, ce n'est pas avoir un"titre".
Tout homme ne peut devenir un soldat !!!
Un soldat, c'est l'âme de cet homme enfouie au plus profond de vous.
Le travail d'un soldat, ce n'est pas 8 heures par jour ou 35 heures par semaine.
Un soldat reste un soldat même quand il dort.
Un soldat sert son pays d'abord et sa vie est laissée pour compte. Un soldat sacrifie ce qui passe en premier dans l'esprit d'un civil...
Si vous êtes civils, je dis cela pour vous...
La prochaine fois que vous croiserez un soldat, souvenez-vous de ce qu'il fait, pour vous, nuit et jour.
Un soldat est courageux.
Merci, pour chaque soldat, de ce que vous faites.
Il y a de l'honneur dans un soldat, vous l'entendez quand il parle
Il y a du courage dans un soldat, vous pouvez le voir dans ses yeux
Il y a de la fidélité dans ...un soldat, qui ne sera pas compromise.
Il y a quelque chose chez un soldat, qui le fait se démarquer.
La force d'un soldat vient des battements de son coeur.
Etre soldat, ce n'est pas avoir un"titre".
Tout homme ne peut devenir un soldat !!!
Un soldat, c'est l'âme de cet homme enfouie au plus profond de vous.
Le travail d'un soldat, ce n'est pas 8 heures par jour ou 35 heures par semaine.
Un soldat reste un soldat même quand il dort.
Un soldat sert son pays d'abord et sa vie est laissée pour compte. Un soldat sacrifie ce qui passe en premier dans l'esprit d'un civil...
Si vous êtes civils, je dis cela pour vous...
La prochaine fois que vous croiserez un soldat, souvenez-vous de ce qu'il fait, pour vous, nuit et jour.
Un soldat est courageux.
Merci, pour chaque soldat, de ce que vous faites.
La Franche-Comté soutient les blessés de l’armée de Terre
Pendant les mois d’avril, mai et juin 2012, l’état-major de force n°1 (EMF
1), l’état-major de la 7ebrigade blindée (7e BB) et la
base de Défense (BdD) de Besançon ont mené une action conjointe pour lever des
fonds pour Terre Fraternité. Les régiments de la région ont eux aussi participé
à cet élan de solidarité :
Coordonnée par l’EMF 1, cette opération s’est déroulée en trois temps principaux pilotés chacun par l’un des états-majors bisontins :
Au cours de cette activité sportive, le général de division Marc Foucaud, commandant l’EMF 1, le général Francisco Soriano, commandant la 7e BB et le colonel Jean-Michel Monbelli-Valloire, commandant la base de Défense (BdD) de Besançon ont remis un chèque de 65 000€ au général d’armée Bernard Thorette, président de Terre Fraternité.
Cette somme importante est le fruit des bénéfices des manifestations organisées dans la garnison et de dons d’entreprises et de particuliers.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/la-franche-comte-soutient-les-blesses-de-l-armee-de-terre
- le 1er régiment d’artillerie (1er RA) de Belfort,
- le 6e régiment du matériel (6e RMAT) de Besançon,
- le 13e régiment du génie (13e RG) de Valdahon,
- le 19e régiment du génie (19e RG) de Besançon,
- le 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort.
Coordonnée par l’EMF 1, cette opération s’est déroulée en trois temps principaux pilotés chacun par l’un des états-majors bisontins :
- concert de la musique de la légion étrangère le 9 mai au Grand Kursaal de Besançon,
- tournoi de bridge le 2 juin à l’hôtel de Grand Quartier Général de Clévans
- loterie avec tirage au sort le 22 juin à Besançon lors de la finale du championnat de France de rugby. Le 1er lot était une montre offerte par la société Breitling.
Au cours de cette activité sportive, le général de division Marc Foucaud, commandant l’EMF 1, le général Francisco Soriano, commandant la 7e BB et le colonel Jean-Michel Monbelli-Valloire, commandant la base de Défense (BdD) de Besançon ont remis un chèque de 65 000€ au général d’armée Bernard Thorette, président de Terre Fraternité.
Cette somme importante est le fruit des bénéfices des manifestations organisées dans la garnison et de dons d’entreprises et de particuliers.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/la-franche-comte-soutient-les-blesses-de-l-armee-de-terre
Les adieux de Carmaux à son soldat, tué en Guyane
Les obsèques de Stéphane Moralia, soldat français du 9e régiment d'infanterie de marine (RPIMa) de Cayenne tombé mercredi 27 juin, se sont déroulées hier dans l'église de Carmaux.
L'église de Carmaux s'est remplie le temps d'un hommage. Plus de 500 personnes se sont massées hier matin dans la nef, pour adresser un dernier au revoir à Stéphane Moralia, soldat de l'armée française, tué en mission en Guyane mercredi 27 juin par des chercheurs d'or clandestins. « Ces obsèques démontrent que Stéphane était un personnage qui ne passait pas inaperçu dans cette ville, constate Alain Espié, maire de Carmaux. à chaque permission Stéphane revenait ici, il savait retrouver ses bases », poursuit le maire. Au lendemain du drame qui a affecté toute une ville, Alain Espié constate l'ampleur de la solidarité des citoyens carmausins : « Énormément de gens nous ont appelé afin de savoir comment ils pouvaient se rendre utile s».
« Ton esprit est présent »
Au cours de la cérémonie d'adieu qui a duré près d'une heure et demie et animée par le pasteur Frédéric Carayol, famille, proches et militaires se sont succédé au micro face au cercueil recouvert du drapeau tricolore. Elisabeth, sa maman, se rappelle de son garçon comme quelqu'un d'une « extrême gentillesse », « gai » et accessoirement « un joyeux fêtard », le tout sans oublier de saluer sa « deuxième famille : l'armée ». « Stéphane aura vécu sans demi-mesure », constate sa maman, mais toi et Seb'(Sebastien Pissot tombé à ses côtés le même jour, N.D.L.R.) votre courage vont ont fait perdre la vie ». Le discours de la famille de Stéphane, s'est conclu avec ces mots : « Repose en paix mon Steph', ton corps est peut-être sans vie, mais ton esprit est bien présent, marqué à jamais ».
Pour leur part, ses frères d'armes garderont l'image d'un homme « courageux, volontaire, sportif et guerrier » qui excellait sur le terrain militaire. Autre composante importante de la vie de Stéphane Moralia qui s'est achevée subitement à l'aube de sa vingt-neuvième année, les scouts. Les membres de son groupe de Saint-Louis de Carmaux étaient eux aussi présents pour saluer celui qui s'était imprégné des valeurs des scouts de France et les transmettre à son tour.
À la fin de la cérémonie, les militaires ont porté une dernière fois leur compagnon vers la sortie, avant d'acheminer le corps non loin de là, vers le cimetière de Carmaux, où Stéphane Moralia reposera
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/06/1394822-les-adieux-de-carmaux-a-son-soldat.html
L'église de Carmaux s'est remplie le temps d'un hommage. Plus de 500 personnes se sont massées hier matin dans la nef, pour adresser un dernier au revoir à Stéphane Moralia, soldat de l'armée française, tué en mission en Guyane mercredi 27 juin par des chercheurs d'or clandestins. « Ces obsèques démontrent que Stéphane était un personnage qui ne passait pas inaperçu dans cette ville, constate Alain Espié, maire de Carmaux. à chaque permission Stéphane revenait ici, il savait retrouver ses bases », poursuit le maire. Au lendemain du drame qui a affecté toute une ville, Alain Espié constate l'ampleur de la solidarité des citoyens carmausins : « Énormément de gens nous ont appelé afin de savoir comment ils pouvaient se rendre utile s».
« Ton esprit est présent »
Au cours de la cérémonie d'adieu qui a duré près d'une heure et demie et animée par le pasteur Frédéric Carayol, famille, proches et militaires se sont succédé au micro face au cercueil recouvert du drapeau tricolore. Elisabeth, sa maman, se rappelle de son garçon comme quelqu'un d'une « extrême gentillesse », « gai » et accessoirement « un joyeux fêtard », le tout sans oublier de saluer sa « deuxième famille : l'armée ». « Stéphane aura vécu sans demi-mesure », constate sa maman, mais toi et Seb'(Sebastien Pissot tombé à ses côtés le même jour, N.D.L.R.) votre courage vont ont fait perdre la vie ». Le discours de la famille de Stéphane, s'est conclu avec ces mots : « Repose en paix mon Steph', ton corps est peut-être sans vie, mais ton esprit est bien présent, marqué à jamais ».
Pour leur part, ses frères d'armes garderont l'image d'un homme « courageux, volontaire, sportif et guerrier » qui excellait sur le terrain militaire. Autre composante importante de la vie de Stéphane Moralia qui s'est achevée subitement à l'aube de sa vingt-neuvième année, les scouts. Les membres de son groupe de Saint-Louis de Carmaux étaient eux aussi présents pour saluer celui qui s'était imprégné des valeurs des scouts de France et les transmettre à son tour.
À la fin de la cérémonie, les militaires ont porté une dernière fois leur compagnon vers la sortie, avant d'acheminer le corps non loin de là, vers le cimetière de Carmaux, où Stéphane Moralia reposera
http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/06/1394822-les-adieux-de-carmaux-a-son-soldat.html
vendredi 6 juillet 2012
Défilé du 14 juillet / Le 3e Génie sur les Champs
54 soldats de la 3e compagnie de combat du 3e Régiment du Génie de Charleville, encadrés par deux chefs de section et le commandant de l'unité, le capitaine Warthmann, accompagnés par le fanion de la compagnie et sa garde, défileront sur les Champs-Elysées à Paris ce prochain 14 juillet.
Les Ardennais défileront avec des soldats du 1er régiment de Tirailleurs, basé à Epinal, avec lesquels ils ont été engagés d'octobre 2011 à mars 2012 au Liban dans le cadre de ma mission Daman XVI. C'est pourquoi les « sapeurs » défileront coiffés d'un béret bleu.
Les hommes du « 3 » rejoignent Satory en région parisienne aujourd'hui pour une semaine de répétitions
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/defile-du-14-juillet-le-3e-genie-sur-les-champs
Les Ardennais défileront avec des soldats du 1er régiment de Tirailleurs, basé à Epinal, avec lesquels ils ont été engagés d'octobre 2011 à mars 2012 au Liban dans le cadre de ma mission Daman XVI. C'est pourquoi les « sapeurs » défileront coiffés d'un béret bleu.
Les hommes du « 3 » rejoignent Satory en région parisienne aujourd'hui pour une semaine de répétitions
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/defile-du-14-juillet-le-3e-genie-sur-les-champs