mardi 31 janvier 2012

Le Rafale de Dassault remporte l'appel d'offre indien

Dassault a proposé le meilleur prix et du coup, remporté l'appel d'offres portant sur l'achat de 126 avions de combat de génération actuelle lancé par New Dehli.Entre le Rafale de Dassault et de l'Eurofighter, du trio BAE-EADS-Finmeccanica New Dehli a finalement tranché en faveur du français, selon des sources concordantes. C'est la première fois que le chasseur français remporte un contrat à l'export. Le contrat qui porte sur 126 avions de combat de génération actuelle estimé à près de 10 milliards d'euros. La décision officielle pourrait être annoncée après la clôture de l'année fiscale en cours, fin mars.
Le ministère de la Défense indien avait ouvert les offres en public au Rafale et L'Eurofighter le 4 novembre dernier. Les deux finalistes

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense
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Livre : « Commandos de chasse »

En 1960, en Algérie, le « plan Challe » est en place. Pour traquer et détruire les derniers groupes de rebelles, les commandos de chasse sont créés. Ils servent de « tête chercheuses » aux grandes unités. Vivant comme l’adversaire qu’ils sont chargés de repérer, ils constituent les unités opérationnelles de renseignement des troupes de choc en Algérie.

Pierre Cerutti , à l’époque caporal au sein du commando de chasse L-124, livre dans cet ouvrage un témoignage captivant . Il raconte son quotidien, de sa formation militaire à son départ d’Algérie quelques semaines avant la proclamation d’indépendance. Des « tranches de vie » remises dans leur contexte par les rappels historiques de Jean-Chritophe Damaisin d’Arès , et illustrées de nombreuses photographies d’époque.

A deux, les auteurs racontent et analysent cette force extrêmement mobile, capable de déceler, et d’exploiter la moindre trace laissée par l’adversaire.

« Commandos de chasse » est sélectionné pour le prix littéraire de l’armée de Terre – Erwan Bergot 2012

>>> Commandos de chasse : les têtes chercheuses du général Challe, de Pierre-André Cerutti et Jean-Christophe Damaisin d’Arès, l’Esprit du livre éditions.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/livre-commandos-de-chasse
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501e régiment de chars de combat de Mourmelon / Les recrues reçoivent le béret noir

Quand on dit chars de combat, on pense inévitablement à la deuxième division blindée du général Leclerc.
Le 501e régiment de chars de combat (501e RCC), basé à Mourmelon, a participé à l'épopée.
Son ancêtre s'était illustré néanmoins bien avant à Berry-au-Bac, dans l'Aisne, site du premier engagement de chars de combat, lors de la Première Guerre mondiale, le 16 avril 1917.
132 chars furent amenés sur place pour la grande offensive du Chemin des Dames. Une percée fut réalisée, mais il semble que les unités d'infanterie n'aient pu suivre.
Aujourd'hui, il reste un monument dans cette commune et une liste de morts pour la France.
Un endroit somme tout symbolique pour les recrues de la réserve opérationnelle du 501e RCC, réunies samedi.
Celles-ci viennent de terminer leur formation militaire initiale. Elles ont droit de recevoir le béret noir et l'insigne du régiment. Un jour évidemment attendu en présence du chef de corps, le colonel Reichert, et du maire de Berry-au-Bac, Marie-Christine Hallier.

Aventure humaine

Chacun a ses motivations. Le chasseur Moine, originaire de Saint-Quentin, est tout jeune, 17 ans. C'est le minimum. Il souhaite en fait s'engager. « J'ai des militaires dans ma famille, je suis la voie. On m'a conseillé le 501e RCC. »
Mercredi, il signera son contrat dans l'armée d'active, direction Montauban et le 17e régiment du génie parachutiste.
Le chasseur Evain, né à Amiens, est un peu plus âgé, 29 ans. « J'ai fait des études assez longues, mais cela faisait un moment que je souhaitais rejoindre la réserve opérationnelle. »
Il a attendu de se poser, en travaillant notamment pour une maison de champagne, pour se lancer. « C'est l'aventure humaine qui me tente, le fait de vivre des choses qui ne sont pas habituelles dans la vie de tous les jours. » Il espère pouvoir devenir officier de réserve.
« Chez nous, on peut aussi monter en grade », explique le capitaine de réserve Copin, chargé de la formation militaire initiale de réserve.
Entre les jours d'entraînement, les renforts de corps, il estime à plus de deux mois par an son temps dans la réserve. Il faut jongler quand on travaille entre les week-ends et les congés. Les réservistes sont amenés notamment à participer à des opérations intérieures, comme Vigipirate, mais ils peuvent aussi être appelés à d'autres missions.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/501e-regiment-de-chars-de-combat-de-mourmelon-les-recrues-recoivent-le-beret-noir
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lundi 30 janvier 2012

Gestion de crise au 1er Rama / Quand un soldat meurt au combat

Quatre soldats français viennent de perdre la vie en Afghanistan. Quand un tel drame se produit, le Bureau environnement humain active une cellule de crise. Exemple au 1er Rama de Couvron.

LA salle ne sert pas souvent et c'est tant mieux. Pourtant, tout est prêt au cas où. Au mur, des horloges indiquent l'heure dans les pays où des hommes du 1er Rama de Couvron sont en opération extérieure : Liban, Djibouti et Afghanistan. Sur la table centrale, deux exemplaires du « Mémento gestion de crise - actions à mener lors d'événements entraînant des blessures et/ou des décès ».
Un simple message peut transformer cette salle en fourmilière, où se relaieront militaires, chancelier - sorte de « super-secrétaire » - ou encore assistante sociale des armées. La cellule de crise est activée par le Bureau environnement humain (BEH) en cas de coup dur, par exemple un accident de la route de grande ampleur, une catastrophe naturelle. Elle est alors montée sur réquisition du préfet qui demande l'intervention du régiment. D'autres faits, propres au 1er Rama, peuvent la déclencher quand des soldats sont grièvement blessés ou tués au combat. L'adjudant-chef Girard et les quatre militaires, qui composent le BEH, sont en permanence sur le qui-vive.

Protéger la famille

« Si un de nos hommes est tué, nous recevons très rapidement un message du chancelier qui se trouve sur le théâtre des opérations. Il décrit l'événement et dès qu'il le peut, mentionne d'identité du soldat », détaille l'adjudant-chef Girard.
L'information est immédiatement traitée et transmise au commandant du régiment qui déclenche la cellule de crise. « Il faut, en moyenne, une heure pour que tous les acteurs de cette cellule soient opérationnels. » Une de leurs premières actions, et pas des moindres, sera de prévenir la famille. Ensuite, seulement, l'État-major communiquera avec l'extérieur, notamment avec la presse. « Il est impensable que la famille soit prévenue par quelqu'un d'autre que l'armée. Nous nous devons de la protéger dans ces moments difficiles », indique l'adjudant-chef Girard.

Accompagnement sur le long terme

Le jour où les quatre soldats français ont été tués en Afghanistan, le BEH a reçu une quarantaine de coups de téléphone de familles inquiètes. Même si elles sont informées, avant le départ de l'un des leurs, de la procédure en cas d'un tel drame, à savoir qu'elles seront dans la plupart des cas prévenues avant que l'information ne soit divulguée, cela ne les empêche pas de s'inquiéter. « Leur inquiétude était justifiée car nous avons des hommes en Afghanistan. Nous avons su très vite qu'aucun d'entre eux ne figurait parmi les victimes. Toutefois, nous essayons d'avoir autant d'éléments que possible pour rassurer ceux qui, entre-temps, n'ont pas pu avoir de contact téléphonique ou par Internet avec leurs proches pour vérifier que tout allait bien. »
La cellule de crise a vocation à accompagner la famille sur le long terme, en la soutenant psychologiquement ou en l'aidant à accomplir des démarches administratives.
Fort heureusement, à Couvron, ce scénario n'a jamais été réalisé autrement qu'au cours d'exercices.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/gestion-de-crise-au-1er-rama-quand-un-soldat-meurt-au-combat
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Des lieutenants en stage en milieu équatorial au Sénégal

Des élèves de l’école de l’infanterie de Draguignan ont participé durant 15 jours à un module d’aguerrissement et de combat en milieu équatorial, au Sénégal. Deux semaines exigeantes et enrichissantes.
Une brigade de la division d’application de l’école de l’infanterie de Draguignan a participé au Sénégal , du 11 au 27 janvier 2012, à un module d’aguerrissement et de combat en milieu équatorial. Vie et survie en savane arborée, zones de mangroves et fleuves côtiers… les lieutenants se sont initiés aux savoir-faire, techniques et tactiques de l’engagement en zone subtropicale.

Intégrés au sein des forces armées sénégalaises, ils ont pu profiter de leurs installations : centre commando, instruction en milieu fluvial .... L’occasion d’acquérir une culture de projection et, pour ces futurs chefs, de réfléchir sur le rôle du chef de section d’infanterie, notamment en ce qui concerne la sécurité et l’organisation des missions.

En juin 2012, l’école de l’infanterie de Draguignan accueillera durant une semaine une délégation de l’école d’application de l’infanterie de Thiès, qui viendra se former au combat en véhicule de l’avant blindé (VAB) et participer au camp interarmes des divisions d’application.
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dimanche 29 janvier 2012

Hommage militaire à Pierre Sudreau

La cérémonie d’hommage militaire à Pierre Sudreau, grand résistant et ancien ministre du général De Gaulle, a été célébrée, vendredi 27 janvier 2012, dans la cour d’honneur des Invalides, en présence du ministre de la Défense et des Anciens combattants .

Gérard Longuet a présidé, vendredi 27 janvier 2012, dans la cour d’honneur des Invalides, la cérémonie d’hommage militaire à Pierre Sudreau, décédé le 22 janvier à l’âge de 92 ans. Reconnu comme un des symboles de la lutte française durant la Seconde Guerre Mondiale, il a été, à 23 ans, le plus jeune chef d’un réseau de la Résistance. Sa déportation au camp de concentration de Buchenwald en mai 1944 n'a jamais entamé sa volonté d’œuvrer pour l’intérêt général.

Grand-Croix de la Légion d’honneur, il servit également l’armée de l’air en qualité d’officier naviguant durant 4 années de 1938 à 1942.

Jusqu’à la fin de sa vie, Pierre Sudreau est resté un symbole de la lutte pour la liberté et les valeurs démocratiques de la France. Il présida la Fondation de la Résistance, de 2006 à 2009, faisant vivre sa mémoire auprès des jeunes générations. « Il a été un héros, il reste un exemple,[…], il a rejoint les grands hommes de notre pays », a déclaré le ministre de la Défense et des Anciens combattants lors de son éloge funèbre.

Sa vie fût aussi celle d’un véritable engagement politique en occupant des fonctions de maire de la ville de Blois et de ministre sous le général De Gaulle.
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Synergie commandos-hélicoptères pour les forces spéciales Terre

Pendant une semaine, les 3 régiments de la BFST complètent leur préparation opérationnelle liée à la troisième dimension : l’aérocombat (hélicoptères). Débutée le 23 janvier, cette activité d’entraînement Cobalt 2012 s’étend sur une semaine.

Le 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS), le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) et le 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) forment ou maintiennent à jour les qualifications de leurs soldats.

Les différents modules 3D au programme sont axés sur une synergie étroite commandos-aéronefs : largage et marquage opérations spéciales, aérocordage, appui feu hélico, récupération de binôme etc.

Cet exercice se déroule dans la « base des forces spéciales Terre » de Pau. Sur un même lieu, des moyens uniques sont combinés et permettent une remarquable efficacité : hélicoptères, zone de saut, terrain de manœuvre varié (montagne, nautique, zones boisées…), centre de tir, moyens de soutien…

Les autres unités du commandement des opérations spéciales (COS) sont invitées à participer à cet entraînement pour bénéficier des moyens importants concentrés sur le camp
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/synergie-commandos-helicopteres-pour-les-forces-speciales-terre
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samedi 28 janvier 2012

Un militaire français enterré en Bulgarie

Un des quatre militaires français tués le 20 janvier en Afghanistan, membre de la Légion étrangère d'origine bulgare, a été inhumé samedi dans son village natal de Rakovski (nord-est). Les funérailles se sont déroulées selon le rite musulman, la famille du sergent-chef Sliven Simeonov, appartenant à la minorité turque de Bulgarie.

Le sergent-chef Svilen Simeonov, 34 ans, sapeur et démineur, a été tué avec trois autres militaires français à trois jours de la fin de sa mission en Afghanistan par un soldat afghan formé par les troupes françaises. Engagé dans la Légion étrangère depuis dix ans, Simeonov comptait s'installer prochainement à Marseille avec sa femme et son fils de trois ans, ont témoigné ses proches devant les médias bulgares.

Il avait participé à des missions de la Légion étrangère française à Djibouti, en Guyane française, en Côte d'Ivoire et en Afghanistan. Comme ses trois camarades tués avec lui, des artilleurs de l'infanterie de montagne, Simeonov a été élevé au grade supérieur d'adjudant à titre posthume et décoré lors d'une cérémonie cette semaine en France, de la médaille militaire et de la croix de la valeur militaire. Il a également été fait chevalier de la Légion d'honneur.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/28/97001-20120128FILWWW00323-un-militaire-francais-tue-enterre-en-bulgarie.php

Bold Alligator


vendredi 27 janvier 2012

Afghanistan : les troupes de combat françaises de retour fin 2013

Le rapatriement des troupes françaises combattantes déployées en Afghanistan sera achevé dès la fin de 2013, soit une année plus tôt que le terme de la fin 2014 jusque-là retenu par l'Otan, a annoncé vendredi Nicolas Sarkozy à l'issue d'un entretien avec Hamid Karzaï, le président afghan.

Objectif : permettre à l'armée afghane d'assurer elle-même la sécurité de son pays le plus tôt possible. Quelques centaines de soldats français resteront ensuite sur place dans la seule optique de formation de leurs homologues afghans.

1.000 soldats de retour en 2012 contre 600 dans le projet initial

Première mesure symbolique de ce transfert de la sécurité : la province de Kapisa, où se trouve le gros du contingent français, passera sous responsabilité afghane à partir de mars prochain. Cela permettra de rapatrier dès cette année un millier de soldats français contre 600 dans le projet initial -au total, environ 3.600 hommes sont présents dans le pays aujourd'hui.
La transition -et le retour des militaire français qui ira avec- se poursuivra ensuite petit à petit jusqu'à fin 2013. Plus globalement, Nicolas Sarkozy a précisé que la France allait "demander à l'Otan une réflexion sur une totale prise en charge des missions de combat de l'Otan par l'armée afghane au cours de l'année 2013".
Reprise des opérations de formation
Le chef de l'Etat a également indiqué que les missions de formation de l'armée afghane menées par l'armée française, suspendues après la mort de 4 soldats tués par un soldat afghan il y a une semaine, reprendront "dès demain" samedi, a ajouté le président français devant la presse. Le chef de l'Etat a affirmé que ce soldat était en fait un taliban infiltré.
Il a ajouté que le président afghan lui a assuré que les conditions de recrutement des membres de l'armée afghane allaient être revues à la hausse. Pour assurer la sécurité du pays après le départ de l'Otan, les forces de sécurité ont recruté à tour de bras depuis deux ans, sans vérifier vraiment le passé des nouveaux enrôlés. Les talibans ont profité de l'occasion pour les infiltrer.
Détermination
Lors de cet entretien, prévu de longue date mais dont l'agenda avait été bouleversé en raison de la mort des quatre soldats français vendredi dernier, Nicolas Sarkozy a redit la détermination de la France pour aider Kaboul à lutter contre les talibans.
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Un TLP grand format bat son plein à Albacete

Déployés sur la base aérienne d’Albacete (Espagne), les Français mettent en œuvre des moyens importants et variés : quatre Mirage 2000 D, deux Rafale C, deux Mirage 2000 C, un avion-radar E-3F et deux Alphajet. Deux Super Etendard de la marine nationale complètent les moyens aériens français.

Au sol, du personnel du groupe de télécommunications 10.800 d’Orléans réalise du brouillage radio, tandis qu’un détachement de l’escadron de défense sol-air 1/950 d’Istres déploie une cellule tactique et deux unités d’acquisition de tir de Crotale NG. L’ensemble de ces menaces simulées, rendent l’environnement opérationnel de cette formation très proche de la réalité.

« En 2012, les nations participant à TLP ont décidé de concentrer leurs moyens en organisant quatre grosses sessions , explique le commandant Sébastien Salgues, pilote de chasse français et, depuis septembre 2011, premier Français responsable de la Flying Branch (division des activités aériennes) à Albacete. Ce premier TLP de l’année rassemble pas moins de 30 avions Blue Air (simulant les forces amies), ainsi qu’une dizaine d’avions Red Air (plastronnant des avions agresseurs). Tous ces avions proviennent de France, des États-Unis, d’Italie, de Belgique, d’Espagne, et d’Allemagne ».

TLP permet aux pilotes de chasse participants de décrocher la qualification de «chef de mission», aussi appelée «Mission Commander » dans l’Otan. Ce label leur donne les compétences pour diriger des missions complexes sur des théâtres d’opérations de type COMAO (Composite Air Operations - dispositifs complexes d’aéronefs différents réalisant des missions à multiples objectifs). « C’est ce genre d’opérations aériennes complexes qui ont été récemment menées avec succès au-dessus de la Libye », détaille le commandant Salgues.
Chaque jour, une importante COMAO est programmée. Cette dernière obéit à un scénario régi par de multiples facettes : missions d’interdiction aérienne, d'entraînement au combat aérien de type DACT (Dissimilar Air Combat Training ), attaques au sol de type CAS (Close Air Support – appui aérien rapproché) ou Dynamic Targeting (attaque d’opportunité).
« Les journées sont longues et éprouvantes pour les participants au TLP , détaille le commandant Salgues. Les vols ne représentent qu’une petite partie de leur travail. La préparation et la planification en amont sont très longues. Les vols se poursuivent au sol par une phase complète de débriefing au cours de laquelle les actions de chaque participant sont finement décortiquées. »
Cette année, pour la première fois, un réseau mettant en œuvre la Liaison 16 (L16) est déployé à Albacete. Ce système assure une mise en réseau des moyens offensifs et défensifs et permet de suivre en temps réel les évolutions de chaque appareil. Au sol, un centre de commandement composé d’une dizaine de personnes peut ainsi en temps réel savoir où se situe chaque appareil et lui ordonner de modifier la mission qui lui était impartie au départ. « La L16 est désormais incontournable dans les opérations modernes , explique le commandant. Elle améliore nettement l’efficacité opérationnelle dans des engagements de plus en plus complexes. Au sein de TLP, nous développons son utilisation. Toutes les fonctionnalités ne sont pas encore pleinement opérationnelles. Nous nous trouvons encore dans une phase de développement, mais les premiers avantages du recours à la L16 sont déjà perceptibles. »
Installé sur la base aérienne d’Albacete depuis 2009, la formation TLP était auparavant dispensée à Florennes en Belgique. L'encombrement et l'exiguïté de l'espace aérien belge et des pays environnants ont grandement motivé ce choix. En effet, la plus grande taille des zones de travail en Espagne augmente la marge de manoeuvre des équipages. En outre, ils bénéficient également de conditions météorologiques clémentes, paramètre indispensable à l’activité aérienne.
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jeudi 26 janvier 2012

Le 3e régiment du génie en opération de déminage

A la demande de la Marine nationale, le 3e RG est allé apporter son soutien humain et matériel à une opération de déminage dans le Pas-de-Calais. Les neuf soldats doivent rentrer cet après-midi. Sauf découverte de dernière minute.

ENTRE 10 et 15 pieux de Rommel. De quoi faire de sacrés dégâts sur cette plage du Pas-de-Calais… Mais qu'est-ce qu'un pieu de Rommel exactement ? Pour faire court, ce sont des pieux antidébarquement, posés à proximité des côtes ou sur la plage.
Gros blocs de béton remplis d'explosifs, prolongés par une tige métallique, ces mines servaient à repousser les vaisseaux alliés des plages françaises. « On a également retrouvé un obus de 280 » confie le lieutenant de vaisseau Yann Geoffroy de la Marine nationale. Vestiges peu glorieux d'une époque où les Allemands craignaient un débarquement du côté de la Manche, toute cette artillerie représente aujourd'hui encore de réels risques d'explosion.
C'est sur la plage de Wissant qu'une quinzaine de ces pieux de Rommel (blocs de béton d'un mètre cube environ) ont été découverts, déterrés par les marées et les années successives. Bourrés d'explosifs, ils présentaient encore des risques de déclenchement en cas de contact avec une lourde charge.
Afin de les neutraliser, la préfecture a donc programmé une vaste opération de déminage dans le courant de la semaine, à laquelle un détachement du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières a participé.


Dunes et trous dans le sable
« Effectivement », poursuit le lieutenant Yann Geoffroy, « en accord avec l'armée de terre et avec l'appui de l'état-major, neuf soldats du 3e régiment de Charleville sont venus en renfort sous les ordres de l'adjudant Le Noach ». Accompagné de deux tractopelles et de deux camions bennes montés sur plateau, d'un mécanicien et d'un infirmier, les militaires carolos ont pu « profiter » de la plage quelques jours. « Je pense que ces hommes ont été satisfaits de travailler sur un territoire autre que la campagne ou la forêt. »
Creuser, dégager les pieux, puis les déplacer de quelques dizaines de mètres dans une zone de protection : voilà, dans les grands traits, le travail qui a été celui des militaires de Charleville-Mézières.
« Dans le cadre d'une dépollution pyrotechnique », enchaîne le capitaine Barriere du 3e régiment, « sept militaires ainsi que deux engins du génie rapides ont été détachés pour dégager les blocs ». En parfaite coopération avec le groupe des plongeurs démineurs de la Manche, les explosifs ont été déclenchés sans aucun danger pour la population locale. « L'opération bien conduite mardi va donc se poursuivre ce jeudi », rassure le lieutenant Geoffroy. « Ils ont dû creuser, faire sauter le béton qui entourait les charges, puis créer un site de protection aux explosions entourée de dunes de sable. »


Et puis, boum…
« Pour déclencher les explosions », explique un gradé présent sur place, « il faut respecter un périmètre car les éclats peuvent voler jusqu'à 1 500 mètres à la ronde ». Ainsi, la plus grosse charge retrouvée (un obus de 280 millimètres) a nécessité de garder confinés chez eux les habitants de Wissant. « Cette après-midi (hier), les plongeurs démineurs ont déclenché une charge directement dans l'eau », continue d'expliquer le capitaine Barriere. « Car cela permet d'amortir les projectiles et garantit une plus grande sécurité. »
La procédure de dépollution pyrotechnique durera encore toute la matinée. Puis les militaires du troisième régiment devraient reprendre la route pour Charleville-Mézières vers la fin d'après-midi. Retour à la maison

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-3e-regiment-du-genie-en-operation-de-deminage
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L'aumônier du "8" évoque ses 6 mois en Afghanistan

Le père Richard Kalka est l'aumonier militaire du 8e RPIMa. Il a séjourné durant plus de 6 mois en Afghanistan. Il évoque ce séjour. Le militaire restant très discret et l'homme de foi très pudique, livre quelques-uns de ses sentiments.
Le père Richard Kalka porte la soutane… mais plus souvent l'uniforme de l'armée française, flanqué d'un écusson orné d'une ancre de marine, celui du « 8 ». L'aumônier du régiment castrais a passé plus de six mois en Afghanistan. Rencontre et récit.
Où étiez-vous exactement ?
Warehouse, commandement organique de forces françaises en Afghanistan à Kaboul, était ma « résidence principale », le point de départ de ma « paroisse » opérationnelle.
Comment se déroule une semaine type ?
Une présence permanente auprès de la troupe. Un samedi sur deux, je suis au HQ ISAF, le haut commandement de la Coalition en Afghanistan. L'autre samedi, je me rends au Camp Phœnix, une emprise américaine, où se trouve le détachement français « Epidote ». Sa mission consiste à former des sections et des compagnies de la future armée afghane. Tous les vendredis, je sévis au « Rôle 3 » à KAIA, un véritable hôpital militaire armé par le service de santé français, avec une collaboration belge et tchèque. Le reste du temps, je circule entre Nijrab, qui abrite l'état-major de la Task Force Lafayette, la base aérienne de Kandahar où est stationné le détachement de la chasse française, Mazâr-é Sharîf et Wardak, les deux grandes écoles de police du pays, commandées par les gendarmes français. Dès que les moyens de transport le permettent, je vais dans les FOB, bases opérationnelles avancées, et les COP, postes de combat avancés. La Providence divine m'a laissé pratiquement un mois, pour faire un tour quasi complet de ma paroisse… avant de vivre le premier drame du mandat, le 24 avril !
Que reste-t-il en vous aujourd'hui de ce séjour ?
Une fatigue physique, morale, psychique… 20 morts et une centaine de blessés durant mon mandat. Chaque mort, c'était un coup de massue, moralement et physiquement. Depuis la mort jusqu'à l'avion, j'ai accompagné tous les cercueils. J'ai même pu être présent à la morgue de l'hôpital militaire français de Kaboul lors de la toilette mortuaire de Guillaume Nunez en juin. Je découvrais, avec le personnel médical concerné et les deux prévôts, la dépouille de Guillaume. Les prévôts prenaient des photos. Ils faisaient leur travail habituel et rituel d'enquêteurs. Pendant ce temps, les infirmiers enlevaient péniblement le treillis souillé… Je priais. Mais, je suis finalement ravi d'avoir effectué cette mission difficile.
Que vous inspirait là-bas ce conflit et que vous inspire t-il ici ?
Je suis en admiration devant tous les soldats français présents en Afghanistan. Ils font tous un travail grandiose. Quelles que soient les considérations politiques qui, forcément, les dépassent, quelle que soit la stratégie qui n'est pas toujours celle que la France aurait souhaité, quel que soit le contexte qui revêt parfois des couleurs de guêpier, ces hommes vivent une mission noble et exaltante. Tout d'abord, parce qu'ils sont des soldats, des vrais. Ensuite, parce que tous, comme un seul homme, déploient toute l'étendue de leurs compétences et ne font pas la moindre économie de leurs efforts.
Pourtant la situation reste inextricable ?
Face à toutes les menaces, l'armée française présente deux points faibles, à la fois traumatisants et anesthésiants : le problème des règles d'engagement et celui de l'adaptabilité au terrain. Le premier concerne toute armée au monde issue de culture judéo-chrétienne face à un terrorisme ou une insurrection se parant de boucliers humains (femmes et enfants). Dans le second cas, il s'agit de l'équipement de combat, extraordinaire par ailleurs), du soldat français ; son poids dans la plupart des cas dépasse celui du combattant ! Enfin, je pense qu'aucun pays au monde ne peut supporter une présence militaire étrangère qui se prolonge. L'Afghanistan, le « royaume de l'insolence », comme le qualifie Michaël Barry, n'a jamais admis sur son sol une présence étrangère d'occupation, même à court terme, tout en étant toujours aussi avide par ailleurs de subsides venant de l'extérieur.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/25/1269433-castres-l-aumonier-du-8-evoque-ses-6-mois-en-afghanistan.html
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mercredi 25 janvier 2012

Hommage aux 4 soldats morts pour la France en Afghanistan

Monsieur Nicolas Sarkozy, président de la République, a présidé à 15h la cérémonie d’honneurs militaires aux 4 soldats tués le 20 janvier 2012 en Afghanistan. Monsieur François Fillon, Premier ministre, monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants, et de très nombreuses autorités civiles et militaires étaient à ses côtés pour saluer la mémoire du major Fabien Willm, du major Denis Estin, du maréchal des logis Geoffrey Baumela, tous trois du 93e RAM, et de l’adjudant Svilen Simeonov, du 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol.

Promus aux grades supérieurs à titre posthume, ces soldats morts au service de la France ont également été faits chevaliers de la Légion d’honneur par le président de la République, au cours de cette cérémonie.

La veille, lors d’un premier hommage aux Invalides, le général d’armée Bertrand Ract Madoux , chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), leur avait remis la croix de la Valeur militaire à l’ordre de l’armée, ainsi que la médaille militaire.

Monsieur Nicolas Sarkozy, président de la République : « L’armée nationale afghane a mis sa confiance dans nos soldats car elle connaît leurs compétences et leur dévouement […] C’est précisément la raison pour laquelle ces terroristes ont choisi de s’attaquer à des soldats français. Nos soldats ont été tués pour le courage, pour l’aide et pour l’espoir qu’ils apportent aux Afghans.

Major Fabien Willm, Major Denis Estin, adjudant Svilen Simeonov, maréchal des logis Geoffrey Bauméla, vos familles vous pleurent, et avec elles, la France. Mais vos familles comme la France sont fières de vous[…] « De roc et de feu », « rien n’empêche » : ces devises sous lesquelles vous avez combattu ne sont pas de simples mots. Elles reflètent la force de votre engagement, le courage de nos armées, et la détermination de la France ».

Unie dans le deuil, l’armée de Terre, durement touchée, salue la mémoire de ces militaires morts au service de la France. Elle présente à leurs familles et à leurs proches, ainsi qu’à leurs camarades, ses plus sincères condoléances. Nos pensées accompagnent également leurs compagnons d’armes blessés le 19 janvier.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/hommage-aux-4-soldats-morts-pour-la-france-en-afghanistan
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Hommage de Nicolas Sarkozy aux quatre soldats tués : «Ne nous trompons pas de colère»

Des familles éplorées, une population sous le choc : était ce mercredi après-midi à Varces, dans l'Isère, pour une une cérémonie d'hommage national aux quatre militaires français tués le 20 janvier en Kapisa par un soldat de l'armée nationale afghane alors qu'ils terminaient leur footing. «Vive l'armée française», a hurlé dans un sanglot une jeune femme assise sous un petit chapiteau reservé aux familles alors que les cercueils étaient déposés sur le bitume devant le chef de l'Etat.
Avant de décorer les quatre militaires de la légion d'honneur à titre posthume - le major Sylvain Wilm, le major Denis Estin, l'adjudant Geoffrey Baumela et le maréchal des logis Svilen Simeonov - Nicolas Sarkozy a prononcé un bref discours pour saluer leur sacrifice : «Une immense douleur pour les Français, une immense perte pour notre pays». Alors que le de la République avait clairement posé la question d'un retrait anticipé de l'armée française au lendemain de l'attaque il s'est montré, cette fois, plus prudent.

«Ne nous trompons pas de colère, ne nous laissons pas aveugler par la douleur, si vive soit-elle, a t-il lancé. Nous ne nous laisserons pas impressionner par cette barbarie et cet obscurantisme d'un autre âge, qui, bien au contraire, nous renforcent dans notre détermination à oeuvrer pour la paix en Afghanistan».
, ministre des Affaires étrangères, avait déjà expliqué qu'un départ n'était pas envisageable en 2012. Nicolas Sarkozy évoquera le sujet avec le président afghan Hamid Karzaï, vendredi, à l'Elysée.http://www.leparisien.fr/politique/hommage-de-sarkozy-aux-quatre-soldats-tues-ne-nous-trompons-pas-de-colere-25-01-2012-1829053.php
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Tchad : exercice de tir interarmées

Les 10 et 11 janvier 2012, un exercice interarmées de tirs à munitions réelles s’est déroulé sur le champ de tir de Moussoro, à 300 km au nord-est de N’Djamena. Ce champ de tir a été récemment dépollué et mis en conformité par la force Epervier
Les manœuvres des légionnaires du 2e régiment étranger d’infanterie, les tirs des ERC 90 Sagaie du 1er régiment étranger de cavalerie et l’appui aérien fourni par les Mirage F1 du groupement Air, en liaison avec les TACP (Tactical Air Control Party – contrôleurs aériens avancés), ont constitué les temps forts de l’exercice.
Après les premiers combats prévus par le scénario de l’exercice, le groupement d’infanterie a demandé l’appui des blindés à roues Sagaie, équipés d’un canon de 90 mm. Les Mirage F1 ont réalisé plusieurs frappes air-sol avec des munitions d’exercice, suivies de passes de tir canon.
Par ailleurs, un hélicoptère Puma et une équipe médicale embarquée ont procédé à un exercice d’évacuation sanitaire.
Des manœuvres de ce type sont régulièrement organisées par la force Epervier. En effet, la coordination air/sol est un domaine complexe qui nécessite un entrainement régulier pour obtenir la maîtrise parfaite des procédures.

http://www.defense.gouv.fr/operations/tchad/actualites/tchad-exercice-de-tir-interarmees
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Le général Ract-Madoux visite les artilleurs et leurs équipements

Le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), a rencontré le personnel du 1er RA le 16 janvier 2012. Faisant écho à sa visite au Liban à Noël, où le COBRA et le système de localisation par acoustique de l'artillerie (SL2A) du 1er RA lui avaient été présentés, le CEMAT s’est montré particulièrement intéressés par les démonstrations de matériel.

Le 1er RA est le seul régiment de l’artillerie française à posséder le radar de contre batterie COBRA et le lance-roquettes multiples (LRM) en passe d’être remplacé par le LRU.

Les points forts de la visite à Belfort furent :

  • le lance-roquette unitaire (LRU) nouvel équipement phare, prévu d’être livré au régiment en 2013 (4 LRU) et 2014 (9 LRU) en remplacement du LRM. Le CEMAT a abordé longuement le sujet de son arrivée prochaine.
  • les équipes du détachement de liaison, d'observation et de coordination (DLOC). Ces petits groupes sont déployés avec les compagnies d'infanterie. Placées de manière à avoir une vision d'ensemble, ces équipes leur fournissent des informations sur le terrain et peuvent demander des appuis feu de diverses origines.
  • les équipes FAC (pour « forward air controller »), assurent le guidage des pilotes d’avions et hélicoptères pour effectuer les opérations de feu aérien. Ces missions ont souvent une vocation internationale. Le CEMAT a assisté à un guidage en direct.
  • le matériel de la batterie de renseignement de brigade, qui assure les missions de renseignement d’origine humaine, image, radar et électromagnétique au profit de la 7e brigade blindée.

Le général CEMAT a particulièrement insisté sur la spécificité opérationnelle du 1er RA. En effet, ce régiment sert de nombreux systèmes uniques. Le régiment est en auto-relève au Liban avec les radars COBRA.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-general-ract-madoux-visite-les-artilleurs-et-leurs-equipements
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Hommage présidentiel mercredi aux soldats tués en Afghanistan

Au lendemain de la cérémonie aux Invalides en hommage aux quatre soldats français morts en Afghanistan, ce mardi midi, se rendra mercredi sur la base militaire de Varces, dans l'Isère, pour un hommage national aux quatre militaires. Le chef de l'Etat fera un discours et remettra des décorations posthumes aux victimes.

L'adjudant-chef Sylvain Wilm, l'adjudant-chef Denis Estin, le brigadier-chef Geoffrey Baumela et le sergent-chef Svilen Simeonov
ont été abattus vendredi en Kapisa, dans l'est de l'Afghanistan, par un soldat de l'armée régulière dont ils assuraient la formation. Les trois premiers appartenaient au 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces, le quatrième au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy rencontrera son homologue afghan, Hamid Karzaï, vendredi prochain à l'Elysée. Il prendra une décision sur le retrait anticipé ou non de l'armée française
http://www.leparisien.fr/politique/hommage-presidentiel-mercredi-aux-soldats-tues-en-afghanistan-24-01-2012-1826974.php
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lundi 23 janvier 2012

Afghanistan: hommage aux soldats morts

Un "hommage citoyen" sera rendu demain entre 11H30 et 12H00 sur le pont Alexandre III à Paris aux quatre soldats français tués vendredi en Afghanistan.

Le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, invite "le plus grand nombre de personnes" à manifester leur solidarité envers les soldats morts au service de la France par "une présence digne, silencieuse et fraternelle". Le cortège des véhicules transportant les corps des quatre soldats doit emprunter à faible allure le pont Alexandre III, avant d'accéder à l'Hôtel national des Invalides, où une cérémonie aura ensuite lieu dans l'intimité.

L'adjudant-chef Sylvain Wilm, l'adjudant-chef Denis Estin, le brigadier-chef Geoffrey Baumela et le sergent-chef Svilen Simeonov ont été abattus vendredi en Kapisa (est) par un soldat de l'armée afghane dont ils assuraient la formation. Les trois premiers appartenaient au 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces, le quatrième au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol.

Les rassemblements sur le pont Alexandre III ont été initiés en 2011 à l'appel d'associations d'anciens combattants pour lutter contre l'indifférence dans laquelle les soldats français se battent, selon elles, en Afghanistan.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/23/97001-20120123FILWWW00542-afghanistan-hommage-aux-soldats-morts.php

Gérard Longuet en Afghanistan

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants s'est rendu en Afghanistan le samedi 21 janvier accompagné du chef d'état-major des armées. Ils ont ainsi rendu hommage sur place aux quatre soldats français décédés la veille.
Samedi 21 janvier, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, accompagné du chef d’état major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, a rendu hommage sur le sol afghan aux quatre militaires français tués la veille par un soldat afghan dans la base avancée de Gwan, au Sud de la Kapisa. 
Le ministre s’est également rendu au chevet des autres militaires français blessés dans la fusillade. Gérard Longuet a enfin rencontré le général Nazar, chef militaire de la 3ième brigade du 201ième corps de l'Armée nationale afghane.

Les corps des quatre soldats ainsi que plusieurs blessés ont été rapatriés dimanche 22 janvier vers Paris.

Une cérémonie d'hommage, réservée aux familles et frères d'armes, se tiendra mardi 24 janvier à 12H00 aux Invalides (Paris). Le cortège funéraire transitera auparavant par le pont Alexandre III.

http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/gerard-longuet-en-afghanistan
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Les corps des soldats français tués en Afghanistan sont arrivés en France

Les corps des quatre soldats français tués vendredi en Afghanistan par un soldat de l'armée afghane sont arrivés dimanche peu avant minuit à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Les quatre cercueils recouverts du drapeau tricolore ont été rapatriés par l'avion qui ramenait en France le ministre de la Défense, Gérard Longuet, qui s'est rendu en Afghanistan après le drame au cours duquel 15 militaires français ont également été blessés, dont huit grièvement.
Douze des soldats blessés avaient été rapatriés dès samedi par un vol sanitaire. Deux sont toujours hospitalisés à Bagram tandis qu'un autre est soigné à l'hôpital militaire français de Kaboul. Vendredi, un soldat afghan a mitraillé un groupe d'instructeurs français alors que ceux-ci, sans armes ni protection, faisaient leur jogging, dans la province de Kapisa.

Gérard Longuet avait été envoyé en Afghanistan par le président Nicolas Sarkozy pour évaluer les moyens de renforcer la sécurité des militaires français qui assurent la formation des soldats afghans. Il doit faire prochainement des propositions en ce sens au chef de l'Etat. La France compte actuellement 3600 soldats déployés en Afghanistan. Quatre-vingt-deux militaires français sont morts dans ce pays depuis le début du déploiement de la force multinationale fin 2001.
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Hommage aux hommes et aux femmes de l’ombre

C’est lors d’une cérémonie dans la cour d’honneur des Invalides le 17 janvier 2012, que la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) a commémoré le 70ème anniversaire de la création du Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA) dont elle est l’héritière.

Cette cérémonie a été l’occasion pour la DGSE de souligner la filiation unissant le BCRA d’hier au service de renseignement d’aujourd’hui. Une commémoration émouvante en raison de la présence des anciens du BCRA dont les plus connus d’entre eux : M. Stéphane Hessel et M. Daniel Cordier ; mais également le fils du colonel Passy, M. Daniel Dewavrin ainsi que la fille d’Honoré d’Estienne d’Orves, Mme Rose de Beaufort.




Le BCRA, servi par des hommes et des femmes de l’ombre, est né en 1942 dans le brouillard londonien après 18 mois au cours desquels s’était forgée une première expérience de l’action clandestine. Les responsables des services spéciaux de la France libre firent aboutir leur projet de concentrer au sein d’un même service la mise en œuvre de toutes les activités clandestines en France. Ils estimaient qu’elle était trop pauvre en hommes, et surtout en hommes d’expérience, pour se permettre de disperser ses faibles moyens, elle devait donc les concentrer dans un souci d’efficacité. C’est ainsi que le 17 janvier 1942, le BCRA prend la suite du 2ème Bureau et du Service de Renseignement (SR) de la France Libre. A partir de ce moment, le BCRA est devenu l’une des plus importantes administrations de la France Libre, assurant, avec le soutien de ses homologues britanniques, l’ensemble des liaisons entre le territoire national et l’autorité centrale dirigée par le général de Gaulle depuis Londres puis Alger. Il a ainsi joué un rôle majeur dans l’unification de la Résistance française sous l’égide de l’homme du 18 juin et largement contribué à ce que la France fût reconnue comme l’un des acteurs de la victoire.




Depuis ce jour, les services de renseignements français n’ont cessé d’évoluer, 70 ans après leur création, et la DGSE a encore bien des points communs avec ce précurseur que fut le BCRA.
M. Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants était présent à cet hommage, initiative du directeur de la DGSE, Erard Corbin de Mangoux. Le ministre a décoré plusieurs unités des services spéciaux de la croix de la valeur militaire, avec palme de bronze, pour leur engagement sur tous les théâtres d’opérations.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/hommage-aux-hommes-et-aux-femmes-de-l-ombre
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dimanche 22 janvier 2012

Honneurs militaires pour les 4 soldats tués

Les honneurs militaires aux quatre soldats français tombés vendredi en Afghanistan ont été rendus sous la neige dimanche, avant que les cercueils des défunts ne soient embarqués dans l'avion du ministre de la Défense Gérard Longuet pour arriver en soirée à Paris. La cérémonie a débuté, sous très haute sécurité, à 13h locale à l'aéroport militaire de Kaboul (Kaia).
Gérard Longuet, le général Allen, commandant de l'Isaf, le bras armé de l'Otan en Afghanistan, et le général Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf y assistaient en compagnie d'environ 700 militaires. Les services de protection rapprochée des personnalités, tournant le dos à la cérémonie, traquaient le moindre mouvement suspect pouvant mettre en danger les participants.
Quatre cercueils recouverts du drapeau tricolore, ont été dans un premier temps posés sur des tréteaux au milieu d'une place d'armes improvisée pour l'occasion. Devant chacun d'entre eux, un soldat portait un coussin rouge, sur lequel était posée la photo de chacune des victimes.
"Vous êtes morts sous la perfidie d'un lâche. L'ennemi n'hésite pas à recourir aux pires traîtrises. Votre mission était symbolique : vivre avec les soldats afghans, les instruire et non vous en protéger", a regretté le général de Bavinchove, seule personnalité à prendre la parole. "Vous êtes morts pour une cause juste : le droit et la liberté. L'obscurantisme et la terreur ne feront pas renoncer la France", a poursuivi le chef d'état-major de l'Isaf.

Sur fond de drame, 30 paras du "3" s'envolent pour l'Afghanistan

La nouvelle du drame en Afghanistan, qui a fait quatre morts, des parachutistes Français, et une quinzaine de blessés dont huit grièvement atteints, s'est très vite répandue dans les différents régiments de l'Hexagone. Un drame qui s'est produit de nouveau dans la province de Kapisa qui a connu au cours des derniers mois d'autres meurtres sur des troupes des forces de l'OTAN. Selon les premières informations, c'est un homme portant un uniforme afghan qui a ouvert le feu sur les soldats français alors qu'ils étaient en séance d'entraînement sportif. « Toutes les pertes de soldats nous touchent toujours beaucoup », confie l'officier de communication du 3e RPIMa. « Mais c'est le lot de notre métier », poursuit-il. Des parachutistes affectés d'autant plus que le régiment a connu des pertes en Afghanistan, comme récemment un ancien du « 3 », (douze années au sein du régiment Carcassonnais) le lieutenant Lorenzo Mezzalalma en août 2010, et en septembre 2009, avec la mort d'un caporal de 22 ans. Un drame qui arrive au moment même alors qu'une trentaine de parachutistes du 3e RPIMa s'envolaient hier de Roissy pour rejoindre l'Afghanistan. « Ces personnels partent en Afghanistan dans le cadre normal d'une opération de relève d'effectifs », précisait l'officier de communication. On imagine, la tension au sein du régiment mais aussi au sein des familles des militaires avec ce nouveau drame qui touche l'armée française.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/21/1266199-trente-paras-du-3-s-envolent-pour-l-afghanistan.html
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samedi 21 janvier 2012

Longuet à Kaboul après la mort de quatre soldats français

Gérard Longuet, le ministre de la Défense, est depuis samedi matin en Afghanistan, au lendemain de l'attaque contre des soldats français en Kapisa, qui a fait 4 morts et 15 blessés, dont 8 graves. L'avion du ministre s'est posé à 9h30 à l'aéroport militaire de Kaboul. Il a pu alors monter à bord d'un appareil muni d'un équipement sanitaire, stationné sur le même tarmac, et chargé du rapatriement de 12 des blessés, dont 5 graves, vers la France. "Le pronostic vital est engagé pour un certain nombre d'entre eux. Un soldat est très gravement blessé. Son pronostic vital est engagé à court terme", a observé un médecin militaire français. Le dispositif Morphée, qui vise à transporter un grand nombre de blessés dans un état grave, a été enclenché. Le ministre de la Défense a également assisté, à l'aéroport, à une cérémonie en hommage aux quatre militaires tués.
Gérard Longuet doit voir au cours de ce week-end le président afghan Hamid Karzaï ainsi que ses ministres de la Défense et de l'Intérieur, le général John Allen, commandant de l'Isaf, le bras armé de l'Otan en Afghanistan, et le général Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf. En compagnie du chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud, il a été chargé par Nicolas Sarkozy évaluer la dangerosité de la mission des soldats français en Afghanistan. A son retour, il lui fera un rapport, sur la base duquel le chef de l'Etat pourrait décider d'un retour prématuré des troupes en France, initialement prévu "au plus tard en 2014".

"Il ne fallait pas y aller"

Une hypothèse que les Etats-Unis, également engagés en Afghanistan, se refusent à envisager. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré vendredi n'avoir "aucune raison de penser" que la France allait accélérer le retrait de ses soldats d'Afghanistan, après la mort de quatre de ses militaires. Même si ce drame (une attaque menée par un soldat afghan, dont les soldats français sont chargés d'assurer la formation) est le deuxième incident du genre frappant la France en trois semaines. Six hommes ont perdu la vie dans ces circonstances, sur un total de 82 soldats morts au front, depuis le déploiement de la force internationale, fin 2001. Et ce bilan alourdi a relancé en France, à trois mois de la présidentielle, les critiques de l'opposition. Certaines voix ont demandé le désengagement immédiat de l'armée française.

"L'armée française est au côté de ses alliés, mais nous ne pouvons pas accepter qu'un seul de nos soldats soit tué ou blessé par nos alliés. C'est inacceptable, je ne l'accepterai pas", a prévenu vendredi Nicolas Sarkozy, lors d'une intervention télévisée. "Il y a la guerre, les objectifs que nous nous sommes fixés et il y a les conditions de sécurité qui, si elles ne sont pas établies clairement, nous empêchent de faire le travail", a aussi dit le chef de l'Etat. Pendant que dans l'opposition, le candidat socialiste à l'Elysée François Hollande a réaffirmé sa volonté d'un retrait "le plus rapidement possible, au plus tard à la fin de l'année 2012, en concertation avec nos alliés". "Il ne fallait pas y aller et il faut maintenant en partir le plus rapidement possible pour arrêter de multiplier les morts", a estimé Marine Le Pen, candidate du FN à l'Elysée.

La France compte actuellement 3600 soldats en Afghanistan (sur un total de quelque 130.000 hommes dans la coalition dont 90.000 Américains), et ses pertes n'ont cessé de croître ces dernières années. Avec 26 soldats tués en opération, 2011 a même été l'année la plus meurtrière pour les Français depuis le début du conflit. Mais les autres contingents de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) essuient également de lourdes pertes, notamment les Américains qui ont encore perdu six soldats jeudi quand leur hélicoptère s'est écrasé dans un bastion taliban du sud afghan. Le retrait français a débuté en octobre 2011, avec le retour en France de 400 militaires, et devait se poursuivre avec le départ de 600 soldats supplémentaires en 2012, proportionnellement au retrait des troupes américaines annoncé en 2011. Nicolas Sarkozy évoquera la question avec Hamid Karzai, lors d'une visite que le président afghan doit effectuer le 27 janvier à Paris.
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Le ministre de la Défense au 16e BC - janvier 201


vendredi 20 janvier 2012

Afghanistan : biographies des 4 soldats morts au service de la France en Kapisa

Quatre militaires de l’armée de Terre ont été tués le 20 janvier 2012 lors d’un entraînement physique sur la base avancée de Gwan, dans le sud de la Kapisa, par un soldat de l’armée nationale afghane. Ils appartenaient à une « operational mentoring and liaison team » (OMLT), équipe de conseillers insérée au sein d’un bataillon afghan.

Une quinzaine d’autres soldats français blessés ont été immédiatement pris en charge. Le soldat afghan a été rapidement arrêté par les éléments d’alerte.

> Âgé de 43 ans, l’adjudant-chef Fabien Willm s’est engagé en 1986 en tant qu’élève sous-officier, il fut affecté l’année suivante au 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces où il débuta sa carrière comme chef de pièce. Depuis août 2009, il occupait la fonction de technicien supérieur acquisition dans ce même régiment. Il était marié et père d’un enfant.

> Âgé de 45 ans, l’adjudant-chef Denis Estin s’est engagé le 6 novembre 1984 au titre du 35e régiment d’artillerie parachutiste à Tarbes. Le 1er août 2009, il a été affecté au 93e régiment d’artillerie de montagne à Varces en qualité d’adjoint à l’officier des systèmes d’information et de communications. Il était marié et père de deux enfants.

> Âgé de 34 ans, le sergent-chef Svilen Simeonov a rejoint les rangs de la Légion étrangère il y a près de 10 ans. Il a effectué sa formation initiale au 4e régiment étranger de Castelnaudary et choisit d’intégrer le 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol en 2002. Il était marié et père d’un enfant.

> Agé de 27 ans, le brigadier-chef Geoffrey Baumela s’est engagé en septembre 2006 comme engagé volontaire de l’armée de Terre au sein du 93e régiment d’artillerie de montagne en qualité de mécanicien. Il Vivait en concubinage et était père d’un enfant.

L’adjudant-chef Fabien Willm, l’adjudant-chef Denis Estin , le sergent-chef Simeonov et le brigadier-chef Geoffrey BAUMELA ont été tués dans l’accomplissement de leur mission au service de la France.

Le 93e RAM, le 2e REG et l’ensemble de l’armée de Terre sont unis dans le deuil. Que les proches et les camarades de ces quatre soldats soient assurés de son soutien. Nos pensées accompagnent également dans leur chemin vers la guérison les militaires blessés à leurs côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/afghanistan-biographies-des-4-soldats-morts-au-service-de-la-france-en-kapisa
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Afghanistan : 4 militaires français tués par un soldat afghan (ministère de la défense)

Le 20 janvier, en début de matinée, un groupe de soldats français qui effectuait une séance d’entraînement physique sur une base militaire en Kapisa a été attaqué par un soldat de l’armée afghane qui a ouvert le feu avec une arme automatique
Une vingtaine de militaires français ont été touchés : 4 sont décédés, une quinzaine sont blessés dont 8 sont dans un état grave.

Immédiatement, des hélicoptères français et américains ont décollé pour évacuer les blessés. Ces derniers sont actuellement pris en charge à l’hôpital militaire français de Kaboul et à l’hôpital militaire américain de Bagram.

Sur la base avancée de Gwan, dans le Sud de la Kapisa, où s’est déroulée l’attaque, le soldat afghan qui a tiré sur les soldats français a pris la fuite. Il a été rapidement intercepté par les éléments en alerte.

Les soldats tués et blessés dans cette attaque appartenaient à une OMLT, une équipe de conseillers insérée au sein d’un bataillon afghan. Trois des militaires tués appartenaient au 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces, il s’agissait de deux sous-officiers adjudants-chefs et d’un militaire du rang caporal-chef. Le dernier était un sous-officier, adjudant-chef au 2ème régiment étranger de génie de Saint-Christol.

A ce jour, 82 soldats français sont morts en Afghanistan.

Le 29 décembre dernier, deux soldats français avait été tué par un militaire afghan pendant une opération et qui avait délibérément ouvert le feu sur les soldats français.

Ce jour, le Président de la République, a dénoncé cette attaque contre les forces françaises et a annoncé des mesures d’urgence pour assurer la sécurité des soldats français : d’une part la suspension des actions de formation et d’aide au combat au profit des forces afghanes et d’autre part l’envoi du ministre de la défense et du chef d’état-major des armées en Afghanistan pour faire un point complet sur la situation, avec les autorités civiles et militaires afghanes, avec nos soldats.http://www.defense.gouv.fr/operations/afghanistan/actualites/afghanistan-4-militaires-francais-tues-par-un-soldat-afghan
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Kapisa: 8 Français blessés, dont 1 grave

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a indiqué que l'attaque survenue en Afghanistan, dans l'est du pays, a fait huit blessés français, dont un "grave", en plus des quatre tués.
Les soldats français ont été victimes, ce matin, d'une attaque d'un homme portant l'uniforme de l'armée afghane, dans la région de Kapisa.

Gérard Longuet est en route pour Bagdad, où il devrait rencontrer le président Hamid Karzaï, afin de faire le point sur la situation


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/20/97001-20120120FILWWW00454-kapisa-8-francais-blesses-dont-1-grave.php

Afghanistan : Nicolas Sarkozy n'exclut pas un retrait anticipé des troupes françaises

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi la suspension des opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française en Afghanistan, posant la question d'un retour anticipé des troupes, après qu'un soldat afghan a tué quatre militaires français.

"L'armée française est au côté de ses alliés, mais nous ne pouvons pas accepter qu'un seul de nos soldats soit tué ou blessé par nos alliés. C'est inacceptable, je ne l'accepterai pas", a souligné Nicolas Sarkozy, qui a précisé que le ministre de la Défense, Gérard Longuet, et le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, se rendaient "immédiatement" en Afghanistan.

"Toutes les opérations de formation, d'aide au combat de l'armée françaises, sont suspendues", a déclaré le président Sarkozy, qui s'exprimait devant les diplomates à l'occasion de la cérémonie des voeux. "Si les conditions de sécurité ne sont pas clairement établies, alors se posera la question d'un retour anticipé de l'armée française", a ajouté le président.

La force internationale de l'Otan (Isaf) avait auparavant annoncé la mort de quatre soldats, tués par un militaire afghan, sans préciser leur nationalité. "Le tireur présumé a été appréhendé", a ajouté l'Isaf dans un communiqué. L'attaque s'est produite vers 8h00 locales dans la zone de Tagab, dans l'est de l'Afghanistan, selon une source afghane. Le périmètre de la base française de Tagab a depuis lors été circonscrit par l'armée française, et interdite d'accès aux forces de l'ordre afghanes, a indiqué une autre source de sécurité

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/20/97001-20120120FILWWW00424-afghanistan-sarkozy-n-exclut-pas-un-retrait-anticipe-des-troupes-francaises.php

Quatre soldats français tués en Afghanistan

La force de l'Otan en Afghanistan, l'Isaf, annonce le décès de quatre militaires dans le pays. Une source de sécurité afghane précise que les soldats sont français et qu'ils ont été tués par un homme en uniforme afghan.
Quatre soldats français ont été tués en Afghanistan par un militaire en uniforme de l'armée afghan, d'après une source de sécurité afghane ce vendredi.
Un peu plus tôt, la force internationale de l'Otan (Isaf) avait annoncé dans un communiqué que quatre de ses soldats avaient été tués par un militaire afghan, sans préciser leur nationalité. "Le tireur présumé a été appréhendé", a ajouté l'Isaf.
"Un homme portant un uniforme afghan a ouvert le feu sur des Français, quatre ont été tués et 16 blessés, ce matin vers 8 heures locales dans le district de Tagab de la province de Kapisa" dont l'armée française a la charge selon la source de sécurité afghane.
Le périmètre de la base française de Tagab a depuis lors été circonscrit par l'armée française, et interdite d'accès aux forces de l'ordre afghanes, a indiqué une autre source sécuritaire.
Le 29 décembre, deux légionnaires français avaient été abattus délibérément par un soldat de l'Armée nationale afghane (ANA) dont ils assuraient la formation dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, région très infiltrée par la rébellion des talibans où se trouve la vallée de Tagab.
Les quatre soldats décédés vendredi portent à 82 le nombre de militaires français tombés en Afghanistan depuis le début du conflit en 2001.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/quatre-soldats-francais-tues-en-afghanistan_1073436.html
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Afghanistan : quatre soldats français tués

Quatre soldats français de la force internationale de l'Otan ont été tués à l'aube par un militaire afghan dans l'est de l'Afghanistan, a indiqué vendredi matin un responsable des forces de sécurité afghanes. «Un homme portant un uniforme afghan a ouvert le feu sur des Français, quatre ont été tués et 16 blessés, ce matin vers 8 heures (4h30 à ) dans le district de Tagab, dans la province de Kapisa», dont l'armée française a la charge, a indiqué cette source qui a requis l'anonymat.
Un peu plus tôt, la force internationale (Isaf) avait annoncé le décès de quatre soldats sans en donner la nationalité, en précisant que le tireur présumé avait« été appréhendé».

Le périmètre de la base française de Tagab a depuis lors été circonscrit par l'armée française, et interdite d'accès aux forces de l'ordre afghanes, a indiqué une autre source sécuritaire.

Jeudi, six Marines américains sont morts dans le
de leur hélicoptère dans un bastion taliban du sud afghan. La cause exacte de la chute de l'appareil restait inconnue vendredi matin.

Ces quatre pertes françaises portent à 82 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis fin 2001. Deux légionnaires français avaient perdu la vie le 28 décembre dernier dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul.

http://www.leparisien.fr/international/afghanistan-quatre-soldats-francais-tues-20-01-2012-1820858.php
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Afghanistan: Quatre soldats français tués par un militaire afghan

Seize autres ont été blessés dans l'attaque...
Quatre soldats français de l'Isaf ont été tués ce vendredi en Afghanisant par un militaire afghan, a annoncé l'Otan. La fusillade est survenue dans la vallée de Taghab, dans la province de Kapisa, à l'est du pays, où stationne le contingent français.
Seize soldats français ont également été blessés dans l'attaque, selon la BBC, qui précise que le tireur a été arrêté. Une source au sein des services de renseignement afghans évoque 17 blessés.
Un porte-parole de la l'Isaf a uniquement confirmé qu'un soldat afghan avait tué quatre soldats étrangers, sans préciser leur nationalité

http://www.20minutes.fr/article/863578/afghanistan-quatre-soldats-francais-tues-militaire

Quatre soldats français tués en Afghanistan

Quatre soldats français appartenant à la force internationale de l'Otan ont été tués par un militaire afghan dans l'est de l'Afghanistan, selon l'Isaf.

"Le tireur présumé a été appréhendé", a indiqué la force internationale (Isaf) dans un communiqué, sans autre détail.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/20/97001-20120120FILWWW00380-afghanistan-4-soldats-de-l-otan-tues.php

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Toulon : le Mistral en route vers Bold Alligator

Le 9 janvier 2012, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a quitté le port de Toulon en direction de la côte est des Etats-Unis. A son bord, plus de 650 militaires de la Marine nationale et de l’armée de Terre engagés dans l'exercice amphibie Bold Alligator 2012. Ce dernier est organisé par les forces armées américaines et se déroule du 24 janvier au 13 février 2012

jeudi 19 janvier 2012

Le régiment s'en va, le recrutement continue

Je publie cet article de L'Union de Reims car il y a 45 ans c'est dans le CDAT (Centre de recrutement de l'armée de terre ancêtre  du CIRFA) de Laon que que je me suis engagé... souvenirs émus...

Présent à Laon pour vérifier l'efficacité des centres de recrutement, le général Royal a mis l'accent sur la nécessité d'agir plus pour combler le départ du dernier régiment en juillet.

Cet été, le premier régiment d'artillerie de marine fera ses adieux à Laon. Pour autant, pas question d'imaginer que le recrutement de l'armée dans la région ne s'arrête.
C'est en partie dans cette optique que le général Royal, sous-directeur au recrutement de l'Armée de terre a rendu visite aux cinq membres du centre d'information et de recrutement des forces armées ce mardi car d'après lui, « le recrutement dans une ville est souvent lié à la présence d'un régiment. » En effet, « bien des villes sont très attachées aux différentes garnisons présentes, ce qui offre une véritable vitrine pour l'armée et permet de donner une visibilité qui se traduit au niveau du recrutement par un nombre important de demandes. »

Un éventail de métiers mis en avant

Avec le départ programmé du 1er RAMa, le général a donc demandé à l'équipe en charge du recrutement « d'intensifier les partenariats avec les acteurs locaux » que sont les différents centres de formation des apprentis, la mission locale ou encore le pôle emploi.
Pour réussir à atteindre les mêmes objectifs que les années précédentes (en 2011, l'armée de terre a recruté cent vingt et une personnes dans l'une auxquels viennent s'ajouter une trentaine d'engagés dans la marine et l'armée de l'air), le général Royal compte sur la multiplicité des domaines de compétence offerts par l'armée. « Au total, ce sont plus de quatre cents métiers qui sont proposés à ceux qui veulent s'engager », explique-t-il. La diversité de formation n'est cependant pas la seule offerte par l'armée au niveau de son recrutement puisqu'en plus du vaste domaine d'activités, l'éventail des degrés de formation est lui aussi très important, puisqu'il est « possible de rentrer dans l'armée qu'on soit sans diplôme ou que l'on possède un bac +5. »
La mission des hommes du CIRFA va désormais consister à mettre en avant ses atouts mais aussi à faire comprendre que « la localisation d'un corps d'armée ne correspond pas aux besoins de recrutement, qui est, lui, national .»
La tâche s'annonce compliquée mais les offres d'emploi sont là et cette année encore, l'armée devrait recruter entre quatorze et vingt mille personnes, « des soldats avant tout », dans des métiers corps de métier extrêmement divers.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-regiment-sen-va-le-recrutement-continue
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Liban : le 3e RG sécurise l’accès à la blue line

Au sein de la force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), les sapeurs du 3 e régiment du génie (3e RG) de Charleville-Mézières ont pour mission de dépolluer un couloir d’accès vers la zone de démarcation entre Israël et le Liban.

Tout est organisé pour permettre au démineur de travailler en toute sécurité , malgré une tenue de protection de 25 kg, une température de 40°c et l’instabilité des mines qui remontent à la surface. Périodes d’alerte, de déminage sur zone, de test du matériel et de repos s’alternent, de façon à réduire au maximum fatigue et stress, et les différentes étapes de la procédure sont rigoureusement suivies.

A l’aide de leur détecteur électromagnétique portable de mines (DHPM), les sapeurs avancent centimètre après centimètre au milieu du champ de mines. Une fois découvertes, les mines, déposées là il y a 40 ans, sont immédiatement détruites.

En 2 semaines, le 3e RG a déminé près de 160 m2 de zone. Grâce à son action, l’accès à la blue line sera bientôt possible, permettant le dépôt de blue barrels (barils bleus), qui marquent la ligne de démarcation officielle entre Israël et le Liban
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