vendredi 27 janvier 2012

Afghanistan : les troupes de combat françaises de retour fin 2013

Le rapatriement des troupes françaises combattantes déployées en Afghanistan sera achevé dès la fin de 2013, soit une année plus tôt que le terme de la fin 2014 jusque-là retenu par l'Otan, a annoncé vendredi Nicolas Sarkozy à l'issue d'un entretien avec Hamid Karzaï, le président afghan.

Objectif : permettre à l'armée afghane d'assurer elle-même la sécurité de son pays le plus tôt possible. Quelques centaines de soldats français resteront ensuite sur place dans la seule optique de formation de leurs homologues afghans.

1.000 soldats de retour en 2012 contre 600 dans le projet initial

Première mesure symbolique de ce transfert de la sécurité : la province de Kapisa, où se trouve le gros du contingent français, passera sous responsabilité afghane à partir de mars prochain. Cela permettra de rapatrier dès cette année un millier de soldats français contre 600 dans le projet initial -au total, environ 3.600 hommes sont présents dans le pays aujourd'hui.
La transition -et le retour des militaire français qui ira avec- se poursuivra ensuite petit à petit jusqu'à fin 2013. Plus globalement, Nicolas Sarkozy a précisé que la France allait "demander à l'Otan une réflexion sur une totale prise en charge des missions de combat de l'Otan par l'armée afghane au cours de l'année 2013".
Reprise des opérations de formation
Le chef de l'Etat a également indiqué que les missions de formation de l'armée afghane menées par l'armée française, suspendues après la mort de 4 soldats tués par un soldat afghan il y a une semaine, reprendront "dès demain" samedi, a ajouté le président français devant la presse. Le chef de l'Etat a affirmé que ce soldat était en fait un taliban infiltré.
Il a ajouté que le président afghan lui a assuré que les conditions de recrutement des membres de l'armée afghane allaient être revues à la hausse. Pour assurer la sécurité du pays après le départ de l'Otan, les forces de sécurité ont recruté à tour de bras depuis deux ans, sans vérifier vraiment le passé des nouveaux enrôlés. Les talibans ont profité de l'occasion pour les infiltrer.
Détermination
Lors de cet entretien, prévu de longue date mais dont l'agenda avait été bouleversé en raison de la mort des quatre soldats français vendredi dernier, Nicolas Sarkozy a redit la détermination de la France pour aider Kaboul à lutter contre les talibans.
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