Né à Calais, l'amiral Stéphane Verwaerde garde une tendresse pour le Nord

Né à Calais le 24 février 1957, l'amiral Stéphane Verwaerde a été nommé major général de la marine le 1er septembre. Depuis son bureau parisien, le numéro deux de la Royale garde un oeil sur Calais, où il a toujours de la famille, et sur Lille, où vivent un grand nombre de ses amis.

L'amiral Stéphane Verwaerde voudrait n'attribuer qu'aux « circonstances » le mérite d'avoir été nommé au sommet de la marine nationale. Il cite d'ailleurs le général de Gaulle pour appuyer cette conviction : « Dans la vie, on ne devient jamais que ce qu'on est déjà. L'imagination, la volonté et les circonstances font le reste. » Cette circonstance, ce fut pour Stéphane Verwaerde d'avoir à commenter un document rédigé par une autorité de la marine. « On m'a demandé de critiquer ce travail et j'en ignorais la provenance. Je n'ai pas hésité à donner un avis », apparemment très tranché, mais apprécié par l'auteur lui-même. « Il ne m'en a pas voulu, et la mécanique s'est enclenchée. »

Parcours particulier

La mécanique ? Le mot n'échappe pas tout à fait à l'amiral Ver-waerde : « J'ai eu un parcours très particulier. Ingénieur dans l'aéronautique navale, en charge de la maintenance et de l'entretien des avions de la marine, je me retrouve à un poste de direction. Objectivement, je ne pense pas que ce soit déjà arrivé. » Comment croire dans ces conditions que les circonstances y soient seules pour quelque chose ? N'y a-t-il rien d'autre pour expliquer que Stéphane Verwaerde ait été choisi parmi une poignée d'officiers désignés à suivre un cursus exceptionnel ? Peut-être, le plus simplement du monde, faut-il croire que l'amiral Verwaerde partage le destin si particulier d'Horatio Hornblower, héros de littérature et compagnon d'adolescence ! Curieux, en effet, que ce jeune aspirant britannique de 17 ans, sorti de l'imagination de Cecil Scott Forester, soit lui aussi devenu amiral à la fin de sa vie... L'amiral Verwaerde ne s'attarde pas sur le parallèle, mais confirme : « Mes bouquins d'adolescent, c'est toute la série des Hornblower. Des ouvrages basés sur les livres de bord des frégates britanniques. Ça m'a passionné. » D'ailleurs, l'amiral Ver-waerde « n'a qu'un regret. C'est de ne pas avoir été marin au XIXe siècle. Je pense que c'était la grande époque. On avait des ordres, on partait au bout du monde sur son bateau. Personne pour vous joindre par satellite. C'était le royaume de l'imagination, de la combativité, du romanesque, de l'autonomie ».
La passion de la mer et de la marine daterait donc de cette époque ? Pas seulement. Elle s'explique encore par une circonstance, celle d'une déchirure.
Celle d'un père, lieutenant au 4e régiment d'infanterie, mort en secourant un légionnaire blessé, en Algérie, en février 1961. À la mort du père, la famille avait pris l'habitude de se retrouver à Belle-Île-en-Mer pour les vacances. « Les pieds dans l'eau, je regardais l'horizon, avec l'envie de partir. Un jour, j'ai pu embarquer, et comme je n'ai pas été complètement malade, ça ne m'a pas dégoûté. » L'adolescence, ce fut ensuite le temps de la navigation au large d'Ouistreham, Barfleur, Granville, Saint-Malo, Jersey, Guernesey, avec un camarade de classe.
« L'attirance pour la mer, c'est quelque chose qu'on a du mal à expliquer. Des étendues sans limite, la nature qui commande. Je sais seulement que je suis bien quand je suis sur l'eau. » Bien sur l'eau, comme pouvaient l'être le comte de Grasse ou, dans un autre registre, Éric Tabarly. C'est à eux que l'amiral Verwaerde songe spontanément lorsqu'il évoque ses références.
« Ce sont les grands marins de ma mythologie personnelle. Tabarly m'a hanté la tête quand j'étais jeune. » Les grands espaces, ce sont toujours vers eux que se porte l'attention de l'amiral, mais dans le domaine cette fois de la stratégie. La mer, très convoitée, est en théorie « un espace de res nullius. Personne n'a de droit sur la haute mer. Mais le risque est que des pays tentent de s'accaparer d'immenses zones pour en interdire l'accès. Nous devons garantir la préservation des espaces et de nos flux maritimes. Et là, on a besoin d'une marine ».
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/10/30/article_ne-a-calais-l-amiral-stephane-verwaerde.shtml
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dimanche 30 octobre 2011

La Défense dans la lutte contre l’illettrisme

Le 20 octobre 2011 s’est tenu à Lyon le 1er colloque sur l’action de la Défense dans la lutte contre l’illettrisme. 9% des Français de 18 à 65 ans seraient concernés par ce problème majeur de société.
Cette journée de réflexion était présidée par le général André Helly , officier général de la zone de Défense Sud-est , et parrainée par l’ agence nationale de lutte contre l’illettrisme .
3 tables rondes ont permis de dégager les principaux moyens d’action dont dispose la Défense. Il faut :
- améliorer l’action de la Défense en faveur des jeunes détectés en difficulté lors des journées Défense et citoyenneté (JDC), en assurant une meilleure orientation vers des structures d’aide à l’insertion.
- sensibiliser les jeunes « lettrés » aux actions solidaires dans la lutte contre l’illettrisme : solliciter ceux qui savent lire et écrire pour aider leurs camarades en difficulté, par exemple en rejoignant une association de lutte contre l’illettrisme.
-optimiser le retour à la vie civile des engagés volontaires, en soumettant les candidats à la reconversion au même test de détection que lors des JDC.
La lutte contre l’illettrisme est une cause nationale. L’armée de Terre y participe déjà avec, entre autres, le plan égalité des chances (PEC), le service militaire adapté (SMA), ou les établissements publics d’insertion de la Défense (EPIDE).
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-defense-dans-la-lutte-contre-l-illettrisme
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samedi 29 octobre 2011

Afghanistan : 16 soldats de l'Otan tués dans deux attaques

Dix-sept personnes, dont 13 militaires américains de l'Otan ont été tués samedi dans un attentat suicide contre un car de la coalition à Kaboul, a indiqué une source militaire occidentale. La force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) a confirmé "un attentat suicide à la voiture piégée contre un véhicule de la coalition". Selon de premières informations, des soldats canadiens pourraient avoir également pris place dans le car, mais sans que cela puisse être confirmé dans l'immédiat. Le ministère afghan de l'Intérieur a de son côté indiqué que trois civils et un policier afghans avaient été tués dans l'attentat, précisant ne pas disposer de bilan concernant les victimes étrangères. Les insurgés talibans ont revendiqué l'attentat.
Trois soldats de l'Otan tués dans le Sud
Trois soldats australiens de l'Otan ont par ailleurs été abattus dans le sud de l'Afghanistan, par un homme vêtu d'un uniforme de l'armée afghane qui a également été tué, a rapporté l'Isaf. "Un soldat de l'armée nationale afghane (ANA), servant depuis trois ans dans l'ANA, a ouvert le feu sur un groupe de militaires australiens, tuant trois d'entre eux et en blessant six autres, ainsi qu'un militaire afghan", a déclaré le chef du 205e corps d'armée afghane, déployé dans plusieurs provinces du sud afghan. "Le tireur a été abattu par des soldats de l'Otan", a-t-il ajouté. Selon cette même source, les militaires australiens étaient des formateurs
de l'armée afghane.
Plusieurs soldats étrangers ont déjà été tués par des militaires ou policiers afghans, sans que les motivations des meurtriers soient toujours établies. Soldats étrangers et afghans entretiennent des relations parfois tendues, mais les experts font également état d'une infiltration croissante des forces de sécurité afghanes par les insurgés talibans, qui combattent le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Otan depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir fin 2001.
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vendredi 28 octobre 2011

Libye : point de situation n° 49

Entre le 20 et le 27 octobre 2011, le dispositif militaire français a assuré 55 sorties.

  • 20 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ;
  • 21 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang ) ;
  • 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
  • 7 sorties de ravitaillement (C135 FR).

Une dizaine de véhicules armés ont été neutralisés dans la région de Syrte le 20 octobre par une patrouille mixte de Mirage 2000D / Mirage F1.

Le dispositif militaire français engagé dans les opérations maritimes et aériennes en Libye a commencé son redéploiement.

Depuis le 22 octobre, la TF 473 (articulée autour de l’état-major embarqué sur le BPC Tonnerre, le BPC, le groupe aéromobile et le plot CSAR, deux frégates, un bâtiment de soutien et un sous-marin nucléaire d’attaque) a quitté la zone d’opérations pour rallier Toulon où elle est en alerte.

A La Sude en Grèce, un avion de surveillance maritime Atlantique 2, 5 Mirage 2000D, 4 Mirage F1 CR et 4 Mirage 2000-N ont été redéployés en France.

La France maintient aujourd’hui son engagement auprès de ses alliés et partenaires dans le cadre de l’opération Unified protector de l’OTAN et en protection de la population Libyenne avec 2 400 militaires mobilisés, qui opèrent sur zone depuis la France, La Sude en Grèce, Sigonella en Italie ou qui sont en alerte en France.

Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-49
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Dix ans sans service... et sans regrets ?

Il y a dix ans, les derniers appelés du contingent étaient libérés. Parce qu'ils n'ont pas connu le service militaire, les jeunes ont-ils à le regretter ? Notre société y a-t-elle perdu ? Ou pas ?


« Mon service ? Je me suis juré de n'en garder aucun bon souvenir ! J'y ai appris l'ennui. Mon père, en revanche, l'a apprécié. » Question de génération peut-être, de milieu, de culture... les souvenirs de bidasses divergent.
Entre ceux qui voyaient dans le service le sens du devoir, des valeurs, et ceux qui n'en n'ont retenu que la corvée des sanitaires, chacun l'a apprécié différemment. Et du coup, s'est félicité de son terme ou, au contraire, regrette toujours le temps des chambrées.
Si le service divise tant, c'est surtout qu'en un siècle, il a considérablement évolué. La « fabrique du citoyen », comme le qualifie le sociologue Éric Letonturier, qui brassait des hommes venus de tous horizons, véhiculait des valeurs liées au devoir envers la nation, cette fabrique s'est peu à peu vidée de son sens : parce que les guerres modernes nécessitent des gens formés, de métier et plus des bleusailles. Parce que le brassage social ne tenait plus que du mythe. L'officier « éducateur », des origines, n'a plus lieu d'être dans une société où la scolarisation est devenue massive.
L'armée a su « rebondir », dit le sociologue. Gardant un rôle social : c'est elle qu'on appelle à l'aide lors de catastrophes. Et puis, elle séduit : chaque année, 14 000 jeunes s'engagent dans l'armée de terre. La preuve d'un engagement pour la nation bien vivant ?
http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2011/10/28/article_dix-ans-sans-service-et-sans-regrets.shtml
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Gérard Longuet au Parlement européen et au QG de l’Eurocorps

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants a dressé un bilan des avancées de la Politique de sécurité et de défense commune, à Strasbourg, lundi 24 octobre 2011, devant le Parlement européen. Il a ensuite effectué une visite au QG du Corps Européen.

Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, s’est rendu à Strasbourg (Bas-Rhin), lundi 24 octobre 2011. Au cours de ce déplacement, il s’est exprimé sur la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) devant les députés européens, réunis pour la séance plénière du Parlement européen.
Le ministre a salué l’intérêt de cette institution pour la PSDC et a également rappelé l’engagement et les actions menées par la France en faveur de son développement, impulsées sous la présidence française de l’Union européenne (juillet-décembre 2008). Enfin il a dressé un bilan des avancées constatées depuis, au cours des présidences qui ont suivies (présidences tchèque, suédoise, espagnole, belge, hongroise et, actuellement, polonaise).
A l’issue de son discours, le ministre s’est rendu au QG du Corps européen, l’ Eurocorps, basé à proximité. Cet Etat-major, regroupant actuellement cinq « nations-cadres » (la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg), ainsi que six nations « contributrices » (l’Autriche, la Grèce, l’Italie, la Pologne, la Roumanie et la Turquie) doit être projeté en Afghanistan à partir du 1er janvier 2012. Il s’agira du second déploiement de l’Eurocorps en Afghanistan, le précédent étant intervenu d’août 2004 à février 2005.
Le second déploiement de l’Eurocorps en Afghanistan . Il prendra en charge les 275 postes du QG de la Force internationale d’assistance et de sécurité, déployée par l’Otan sur le théâtre afghan, conjointement avec le Nato Rapid Deployable Corps espagnol, basé à Valence (Espagne).
Officiellement mis en place en 1992, l’Eurocorps est commandé par le général français Olivier de Bavinchove, depuis le 1er juillet 2011, succédant ainsi au général allemand Hans-Lothar Domröse.
Cet Etat-major regroupe environ 1 000 militaires et civils, de manière permanente, et est capable de commander une force de réaction pouvant regrouper jusqu’à 60 000 hommes, dans le cadre d’opérations de gestion de crise, d’assistance humanitaire, de maintien ou d’imposition de la paix, sous mandat de l’Union européenne, de l’Otan, de l’Onu ou de l’OSCE.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/g.-longuet-au-parlement-europeen-et-au-qg-de-l-eurocorps
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jeudi 27 octobre 2011

Le convoi de Kadhafi sûrement stoppé par un Mirage 2.000 D de Nancy Ochey

Selon la plus grande vraisemblance, un équipage lorrain d'un Mirage 2.000 D de Nancy - Ochey a stoppé le convoi de Kadhafi peu avant sa mort.
Beaucoup d'émotion hier après - midi sur la base de Nancy - Ochey où trois équipages ayant servi en Libye se sont posés. Ce retour coincidait avec le rapatriement d'une centaine de personnels du détachement Air en mission sur la Libye ces derniers mois. Plusieurs dizaines de militaires de l'armée de l'air sont revenus en Transall, quand trois appareils Mirage 2.000 D atterrissaient en Lorraine, en provenance de la base de Souda, en Crête, après un transit par Solenzara, en Corse.
Les pilotes, les équipages, les mécaniciens et les personnels de la base ont été accueillis avec émotion par les familles, ravies de les voir enfin revenir de mission, à l'issue d'une intervention délicate. A ce jour, il apparaît que les Rafale de Saint - Dizier, engagés en Libye ne sont pas intervenus lors du raid diligenté pour intercepter le convoi en fuite de Mouammar Kadhafi. Selon la plus grande vraisemblance, on peut en déduire, qu'un des six équipages de Mirage 2.000 D de Lorraine est bien intervenu dans cet épisode crucial de la résolution du conflit.
Jeudi dernier, lors de l'intervention, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait indiqué que c’était des avions français qui avaient identifié et «stoppé» la colonne de véhicule dans laquelle se trouvait Mouammar Kadhafi, avant des accrochages au sol entre Libyens aux termes desquels il a été tué.
Le convoi, «de plusieurs dizaines de véhicules», «a été stoppé dans sa progression alors qu’il cherchait à fuir Syrte mais n’a pas été détruit par l’intervention française», a expliqué M. Longuet à la presse. Des combattants libyens sont ensuite intervenus, détruisant les véhicules, desquels «ils ont sorti le colonel Kadhafi», avait-t-il ajouté.
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Livre : chronologie commentée de la 1re guerre mondiale

Le lieutenant-colonel Porte publie aux éditions Perrin une chronologie commentée de la 1re guerre mondiale. Il a reçu le prix général Muteau 2011 de l'Académie des sciences morales et politiques.

Dans sa chronologie commentée, Rémy Porte reconstitue la Grande Guerre, mois après mois, selon le point de vue des différents belligérants. Il dresse ainsi un panorama complet et accessible, permettant de mieux connaître les faits et de se repérer dans l’extrême complexité de la 1re guerre mondiale.
Cet ouvrage fait également la part belle aux témoins : chaque évènement commenté et analysé est accompagné d’une citation tirée des journaux et correspondances des acteurs du conflit. De la lettre du simple soldat à ses proches aux proclamations des responsables politiques et militaires, de nombreux documents illustrent le ressenti des différents protagonistes : Français, Allemands, Américains, Turcs…
En entraînant le lecteur dans les bureaux des chancelleries comme au cœur des champs de bataille, Rémy Porte met en perspective ces années qui ont modifié le visage du monde. Un outil essentiel qui répond aux questions que se pose quiconque s’intéresse à la 1re guerre mondiale.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/livre-chronologie-commentee-de-la-1re-guerre-mondiale
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1re pierre pour le centre de formation du NH 90 Caïman


mercredi 26 octobre 2011

Lancement de la nouvelle campagne de l'oeuvre nationale du Bleuet de France

Le Bleuet de France lance sa nouvelle campagne de communication, dans la perspective de sa prochaine semaine d’appel à la générosité se déroulant du 2 au 11 novembre 2011, autour d’un nouveau slogan, « Aidons ceux qui restent » . Le Bleuet de France a choisi de donner la parole aux témoins réels, bénéficiaires directs de l’action menée depuis plus de quatre-vingt ans maintenant.

Onze visages, onze parcours, onze belles personnalités qui se mobilisent afin de rendre plus visible l'action sociale menée, au quotidien, par le Bleuet de France auprès des jeunes et moins jeune anciens combattants, des veuves de guerre, des pupilles de la nation ou encore des victimes du terrorisme.

Ce lancement a lieu ce mercredi 26 octobre 2011, dans les salons du Cercle national des armées à Paris

http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/lancement-de-la-nouvelle-campagne-de-l-oeuvre-nationale-du-bleuet-de-france
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Un soldat canadien, tombé en 1918 près de Cambrai, retrouve son nom et une sépulture digne de son sacrifice

Le soldat canadien Alexander Johnston avait 33 ans quand il est mort au champ d'honneur, en cette fin septembre 1918, dans le Cambrésis... Son corps a été retrouvé quatre-vingt-dix ans plus tard, puis identifié grâce à son ADN en mars dernier. Hier, ses compatriotes l'ont accompagné jusqu'à sa dernière demeure. ...  
Outre l'ambassadeur du Canada et divers représentants des plus hautes autorités françaises, étaient présents plusieurs membres de sa famille, des petits et arrière-petits-neveux et nièces, spécialement venus d'Écosse et du Canada. D'Écosse, car c'est là que leur aïeul a vu le jour en août 1885 du Canada, où il a immigré avec une partie de sa famille au début des années 1910.
Il a travaillé en tant que chaudiériste dans l'Ontario avant de s'enrôler dans le Corps expéditionnaire canadien, en 1917, « pour soutenir la liberté et la paix menacées », a-t-il été rappelé hier, lors de la cérémonie religieuse, célébrée simultanément en français et en anglais. Au sein du 78e bataillon, il est arrivé sur le front ouest des combats le 4 septembre 1918, en pleine bataille de Cambrai. Il est tombé sous les balles ennemies quatre semaines plus tard, du côté de Raillencourt-Sainte-Olle.

Avec ses frères d'armes

C'est là que son corps a été retrouvé en juillet 2008, à l'occasion de fouilles précédant la création d'un bâtiment. Les premières recherches pour son identification ont été facilitées par la découverte de ses insignes de col, aux armes du 78e bataillon. Or il s'avère que seuls deux soldats de ce régiment n'avaient toujours pas été retrouvés à ce jour.
C'est la science qui a fait le reste, grâce à des tests d'ADN mitochondrial. Les experts ont comparé un échantillon génétique prélevé dans les dents du défunt, avec celui de descendants maternels des deux soldats disparus. C'est ainsi qu'Alexander Johnston a été identifié, en mars.
Celui-ci repose aujourd'hui au cimetière canadien de Sailly-lez-Cambrai où ses frères d'armes du 78e bataillon, tombés au champ d'honneur au cours du même combat, sont déjà enterrés.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/10/26/article_un-soldat-canadien-tombe-en-1918-pres-de.shtml
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Forum entreprise de Caissargue

40 entreprises du Languedoc Roussillon ont répondu favorablement à l’invitation des cellules Défense-Mobilité de Montpellier et de Nîmes pour le forum organisé le 20 octobre à Caissargues, près de Nîmes. Défense Mobilité regroupe depuis deux ans les services de reconversion de toutes les armées pour que nos militaires réussissent leur transition professionnelle vers le monde civil. Ils sont 15000 chaque année à être accompagnés personnellement par cette structure. Le forum emploi permet de mettre en relation directe les militaires, les personnels civils et leurs conjoints avec les entreprises du bassin économique régional qui recrutent

mardi 25 octobre 2011

Libye : point de situation dispositif militaire français

Suivant l’évolution de la situation au sol, le rythme des opérations de la coalition a été adapté ce qui entraîne un redéploiement des moyens français en France, où ils restent en alerte, prêts à être réengagés dans les opérations en Libye en cas de besoin.

Le 22 octobre, la TF 473 (articulée autour de l’état-major embarqué sur le BPC Tonnerre, le BPC, le groupe aéromobile et le plot RESCO, deux frégates, un bâtiment de soutien et un sous-marin nucléaire d’attaque) ont quitté la zone d’opérations et rallient Toulon où elle prendra l’alerte à partir de demain.

A La Sude en Grèce, un avion de surveillance maritime Atlantique 2 a été redéployé, 2 Mirage 2000D et 4 Mirage F1 CR sont redéployés aujourd’hui en France.

Le dispositif militaire français s’articule désormais autour :

- d’un dispositif sur zone :

  • 12 aéronefs déployés à La Sude (6 M2000D et 4 M2000N) et à Sigonella (5 Rafale et un drone Harfang) ;
  • un bâtiment engagé au sein de la force navale de l’OTAN.

- d’un dispositif d’appui et de soutien qui opère depuis la France (E3F et C135F) ;

- d’un dispositif en alerte en France :

  • une force navale, la TF 473, avec son état-major, un BPC, un groupe aéromobile, un plot RESCO, deux frégates et un bâtiment de soutien ;
  • un détachement de Mirage 2000D et un détachement de Mirage 2000N ;
  • un ATL2.

La France est engagée dans les opérations militaires en Libye, dans le cadre de l’opération Harmattan, depuis le 19 mars 2011. Le dispositif mobilisé a été adapté en permanence depuis le début des opérations avec des redéploiements successifs pour se rapprocher de la zone d’opérations (à La Sude puis à Sigonella), et l’engagement de capacités adaptées aux missions (engagement du porte-avions Charles de Gaulle et du groupe aérien embarqué jusqu’en août 2011, engagement d’un BPC et du groupe aéromobile depuis début juin, engagement d’un drone depuis août 2011 etc.).

Jusqu’à 4 200 militaires français ont été engagés dans les opérations en Libye. La France maintient aujourd’hui son engagement auprès de ses alliés et partenaires dans le cadre de l’opération Unified protector de l’OTAN et en protection de la population Libyenne avec 2 400 militaires mobilisés, qui opèrent sur zone et depuis la France, ou en alerte.
http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-dispositif-militaire-francais
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Gérard Longuet à Toulon avec les acteurs de la réforme

Gérard Longuet, le ministre de la Défense et des Anciens combattants s’est rendu à Toulon, vendredi 21 octobre, pour la deuxième des sept rencontres territoriales prévues avec le personnel militaire et civil en région, sur le thème de la réforme du ministère.

Après Lille (Nord) pour la première des rencontres territoriales, c’est Toulon (Var) qui a accueilli Gérard Longuet venu recueillir les témoignages et questionnements des personnels d’encadrement de la zone de défense et de sécurité Sud. « Vous qui assurez chaque jour la mise en œuvre de la réforme, vous êtes aussi les architectes des améliorations à apporter à cette réforme », a lancé, en ouverture, le ministre.
Cette zone est la plus militarisée de France avec 50 000 personnels du ministère et dix bases de défense.
Autour des thèmes de l’engagement opérationnel et du soutien en base de défense (BdD), cette deuxième rencontre a permis d’instaurer un dialogue enrichissant entre le ministre et les acteurs locaux. Chaque armée et service représenté a ainsi pu mettre en avant les bénéfices ressentis de la réforme et aussi les difficultés rencontrés. « Lorsque j’étais chef de corps, il fallait que je m’organise pour trouver des lits, de la nourriture, des voitures quand nous partions en exercice ou en mission. Aujourd’hui, on s’adresse à un unique interlocuteur qui doit trouver les solutions », a expliqué le commandant de la base de défense de Marseille. Interrogé sur la complexité et la lenteur de certaines démarches administratives pour assurer le soutien général, le général Eric Rouzaud, commandant interarmées du soutien, a souligné que tous les processus n’étaient pas encore arrivés à maturité. « Il faut que l’on travaille sur la comptabilité des matériels et sur la prise en compte des risques . »

« Harmattan vous a prouvé que les nouvelles mesures n’avaient pas affecté la capacité opérationnelle. »

Les réflexions portant sur les opérations ont été nombreuses. En effet les unités de cette zone sont particulièrement engagées dans les pics d’activités opérationnelles liés à Harmattan. La BdD de Toulon est concernée par les appareillages et par les flux logistiques denses des bâtiments de la flotte, les BdD d’Istres et de Solenzara connaissent quant à elles une pression opérationnelle au quotidien. Quant aux groupements de soutien des BdD de la zone de défense et de sécurité Sud, ils interviennent à hauteur d’environ 700 personnels (dont 170 sont déployés en Afghanistan) affectés au soutien sur un total de 1150 engagés aux côtés des opérationnels depuis 2011. « Harmattan vous a prouvé que les nouvelles mesures n’avaient pas affectés la capacité opérationnelle. Et à l’heure où la situation en Libye connaît une étape majeure, les Français redécouvrent la force que donne une armée moderne et professionnelle », a annoncé Gérard Longuet.
Le ministre a également rappelé la finalité de ces rencontres en régions : « Une synthèse sera effectuée en janvier qui prendra compte vos remarques et qui permettra d’améliorer et de simplifier la réforme en cours . »
La prochaine rencontre territoriale de la réforme sera organisée le 8 novembre à Saint-Germain en Laye (78).
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/gerard-longuet-a-toulon-avec-les-acteurs-de-la-reforme
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lundi 24 octobre 2011

Prêts pour l’Afghanistan

Le camp de Canjuers, dans le Var, le plus grand d’Europe, avec ses 35.000 hectares de garrigues et de forêts, offre le terrain idéal pour l’entraînement des soldats, avant leur projection sur le théâtre afghan. C’est là qu’a été reconstituée une base avancée, en langage militaire une « FOB « (forward operational base), semblable à celle qui abritera pendant six mois les hommes du Battle Group Picardie, dès la fin de l’année, en Surobi, l’un des districts parmi les plus dangereux d’Afghanistan. Une partie des Lorrains du 1 er Régiment d’Infanterie (1 er RI) de Sarrebourg s’y trouvent actuellement pour parfaire leurs techniques de combat, d’infiltration et de contre-insurrection.

Mise en scène

On s’y croirait ! La base, située sous une ligne de crête, protégée par d’imposants remparts et barbelés, constitue la reproduction exacte de l’endroit où les combattants français vont passer leur hiver et le début du printemps, au coeur du pays taliban. L’endroit n’a rien d’un club de vacances.
Lever 6 heures. La nuit fut courte en raison d’une alerte nocturne qui s’est soldée par des échanges de tirs nourris avec de faux insurgés. Un scénario réaliste. Café rapide. Petit déjeuner tiré des rations de combat. Puis, c’est le briefing pour préparer la mission du jour. Le lieutenant Emilien, chef de section au 1 er RI, explique à ses hommes ce qu’ils devront faire.

Alerte à l’engin explosif

Debout au-dessus du « bac à sable», c’est à dire la maquette improvisée du terrain, avec petits cailloux et brindilles pour figurer les villages ennemis et les sentiers, il attribue à chacun sa tâche. De faux soldats de l’armée nationale afghane, déguisés, kalachnikov à la main, font partie de la mise en scène. Ce sont eux qui, tout à l’heure se feront les intermédiaires avec les villageois afghans, eux aussi des soldats grimés, à l’approche de la « cible «, un petit groupement de maisons où se cacheront des insurgés…
Système de communication par ostéophonie -par les os de la mâchoire-, fusils Famas équipés de lunettes de vision nocturne, gilets pare-balles Tigre de dernière génération, appareils de transmission de données numérisées en temps réel, GPS personnels : les hommes portent leurs équipements FELIN, quarante kilos de technologies de pointe qui les transforment en guerriers du futur. Départ en VAB, les véhicules à l’avant blindé, pour moins d’un kilomètre. Et première alerte ! Un engin explosif a été signalé sur la route. La colonne s’immobilise. Des tireurs prennent position, en protection, tandis que les équipes cynophiles et les spécialistes du déminage commencent les recherches. Celles-ci vont durer une bonne heure, avec chiens et appareils de détection. Chacun connaît son rôle et le remplit exactement comme s’il se trouvait dans une vallée afghane hostile. En répétant avant le départ toujours les mêmes gestes et les mêmes procédures, les soldats français seront moins dépaysés une fois sur le terrain.
Puis, c’est la progression dans les sous-bois qui, à cette saison, embaument le thym. C’est long, très long. Chaque buisson est scruté. Chaque rocher exploré. Le colonel Didier Gros, commandant du 1 er RI et du Battle Group Picardie se félicite de ces entraînements « très concrets «, menés sous la houlette de mentors, eux-mêmes de retour d’Afghanistan, à même d’expliquer la bonne attitude à ceux qui vont partir. « Les soldats mesurent le travail accompli et ce que l’organisation tactique et technique représentera sur place «, précise le patron du Régiment de Sarrebourg.

Trouver une cache d’armes ou arrêter un rebelle

L’arrivée au village afghan, quelques baraques de bois construites spécialement pour l’entraînement, est un monument du genre. Le traducteur afghan, en l’occurence il est plutôt antillais, va à la rencontre du malek, le chef de la tribu, habillé en tenue traditionnelle. Il s’adresse à lui : « Nous souhaitons fouiller une maison et ensuite il n’y aura pas de problèmes, on vous laisse tranquille. Est-ce que l’entrée est piégée ? «. Le malek fait mine de refuser. Des négociations s’ensuivent.
Enfin, les combattants, toujours aussi prudents, prennent position. But du jeu : découvrir une cache d’armes, arrêter un rebelle, se confronter à des situations proches du réel. Par exemple, dans l’une des maisons, un soldat, sous une burqa bleue, joue la femme effarouchée. Vraie Afghane ou terroriste caché sous un tchador ? La guerre, c’est aussi savoir gérer ce genre de situation…retrouvez l'article et son diaporama sur l'Est Républicain en cliquant sur ce lien..................
http://www.estrepublicain.fr/guerre-et-conflit/2011/10/21/prets-pour-l-afghanistan
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L'exploit du GMHM


dimanche 23 octobre 2011

Retour de 200 légionnaires d'Afghanistan

Près de 200 légionnaires de la 2e compagnie du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP), partis mercredi de Kaboul dans le cadre du retrait progressif des troupes françaises d'Afghanistan, sont arrivés aujourd'hui au camp Raffalli, à Calvi (Haute-Corse).

Avant de regagner la Balagne, les soldats ont passé trois jours à Chypre. "Il s'agit d'un sas de décompression mis en place par l'armée française pour aider les hommes à se réadapter à la vie civile", a commenté le chef de corps du 2e REP de Calvi, le colonel François Plessy. "La Légion est heureuse de voir revenir les siens. Votre mission a été remplie, et remarquablement remplie. Vous avez été brillants sur le terrain", a-t-il déclaré à ses hommes, revêtus de leur treillis de combat et coiffés du traditionnel béret vert de la Légion étrangère.

Les militaires, qui étaient partis de Corse le 7 juillet, ont connu "une mission difficile", a confié le capitaine Grégory Lefèvre, qui commande la 2e compagnie. "En Kapisa notamment, la végétation était très abondante cet été et l'ennemi était partout,
il fallait être très vigilant". C'est dans cette province située au nord-est de Kaboul que la compagnie a perdu deux hommes au combat le 7 août, portant à cinq le nombre de militaires du 2e REP tués en Afghanistan depuis 2008.

"Nous pensons à nos deux frères d'armes, morts au combat", a affirmé l'adjudant Jacques Schaap. "Ce n'est pas facile non plus pour les familles qui suivent tout ça à la télévision. Quand ma femme me téléphonait, nous évitions de parler des choses graves, c'est à nous de calmer leurs inquiétudes et de temporiser", a-t-il ajouté.
Les légionnaires - dont "une dizaine tout au plus dans cette compagnie" sont mariés, selon le capitaine Emmanuel Pavillard - resteront au camp Raffalli jusqu'à vendredi, avant de partir un mois en permission.

La France a entamé mercredi son retrait d'Afghanistan avec le départ de 200 soldats, principalement du 2e REP de Calvi, sur quelque 4.000, dans le cadre du calendrier annoncé en juillet par le président Nicolas Sarkozy, qui prévoit un désengagement total de la France d'ici à 2014. Au total, 75 soldats français ont été tués dans le pays depuis 2001.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/23/97001-20111023FILWWW00146-retour-de-200-legionnaires-d-afghanistan.php

Armurier sur Rafale


Dieuze a les bras ouverts et le cœur en berne

L’endroit est le même, le garde-à-vous aussi. Les cuivres de la musique militaire sont toujours aussi scintillants.

LE FAIT DU JOUR

Hier, à Dieuze, où a eu lieu la cérémonie d’accueil et d’inauguration du Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM), on se serait cru revenu ce 18 juin, lorsque les para du 13 e Régiment de dragons parachutistes ont adressé leur adieu au Saulnois. Face à la mairie de la commune, la place militaire a officiellement tendu les bras à son nouvel occupant au béret bleu dans une cérémonie jumelle de celle s’étant tenue voilà quatre mois.
En termes d’effectifs, ce tout nouveau CFIM, regroupe près de 600 personnes (400 stagiaires, 100 encadrants permanents et autant d’instructeurs occasionnels) susceptibles d’être accueillis dans les quartiers Lyautey et Fabert. De futurs soldats auxquels vont être enseignés les rudiments de la carrière sous les drapeaux. Une première vague de 60 stagiaires est arrivée en septembre, puis 280 en octobre et 40 supplémentaires sont attendus en novembre. Ce qui a fait dire au préfet Christian de Lavernée « il n’y a pas de friche militaire à Dieuze ». Un état de fait indiscutable, même si Fernand Lormant, le maire, regrette toujours autant ses 900 Dragons et les « 30 M€ de pouvoir d’achat qu’ils injectaient dans l’économie du secteur », selon les propos du premier magistrat (lire ci-dessous). Celui-ci a toutefois adressé au lieutenant-colonel Pascal Muller, chef de corps du CFIM, des souhaits de bienvenue qui étaient loin d’être feints. Pour autant, à Dieuze on craint, sous cape, qu’un tel CFIM a été installé pour une courte période, histoire d’éteindre la contestation née au lendemain de l’annonce du départ du 13 e RDP.

14 millions sur la table

Telle n’était pas en tout cas l’ambiance, hier, de l’inauguration d’une nouvelle unité qui devra se faire sa propre histoire, mais qui a déjà eu droit à l’hommage des autres régiments faisant partie de la Première brigade mécanisée. Au contraire, la fête fut réussie, non sans le talent de recrues qui n’ont eu que quelques semaines pour apprendre l’art de marcher au pas. L’heure était aussi au bilan des actions compensatoires : « En contrepartie du départ du 13 e RDP, il y a eu le CRSD (Contrat de redynamisation des sites de défense) qui représente un travail de deux ans et dont le prochain comité de pilotage aura lieu le 27 octobre. Nous sommes confiants sur la possibilité de conclure le contrat rapidement. L’État s’est engagé avec une enveloppe de quatorze millions d’euros au lieu des dix initialement prévus. Huit millions ont aussi été consentis par le conseil général », a rappelé le préfet. Au final, la somme compensatoire au transfert du 13 e RDP représente une manne conséquente injectée dans l’économie, y compris via des dispositifs moins visibles comme, par exemple, les exonérations fiscales aux entreprises. Pour autant, la signature de ce CRSD par le maire a été retardée depuis deux ans à cause de points d’achoppement entre Fernand Lormant et certains financeurs, mais devrait intervenir dans les prochaines semaines. Alors seulement le 13 e RDP aura définitivement quitté Dieuze. Ce qui ne veut pas dire que le Saulnois n’aura plus le cœur en berne.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/10/22/dieuze-a-les-bras-ouverts-et-le-coeur-en-berne
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samedi 22 octobre 2011

Toul : Bigeard aux Invalides

Il souhaitait qu‘elles soient larguées au-dessus de Dien-Bien-Phu, là où reposent ses camarades tombés pendant la guerre d’Indochine. Les cendres du Général Marcel Bigeard seront finalement déposées aux Invalides aux côtés des gouverneurs, des maréchaux de France et des plus illustres chefs militaires de la nation.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a en effet proposé cette option à la fille du Général, Marie-France Bigeard, dans une lettre datée du 18 octobre arrivée à son domicile de Toul avant-hier. « Une très bonne nouvelle », selon l’avocate Anne-Marie Quenette. Cette proche amie de la famille ne tient cependant pas à commenter davantage cette décision qui n’est encore qu’officieuse : « C’est au ministre qu’il revient de l’annoncer. » Contacté hier après-midi, ce dernier n’était pas joignable.
Sans attendre, le cabinet de Nadine Morano, la ministre chargée de l’Apprentissage et à la Formation professionnelle qui a été élue députée à Toul dans la même circonscription que Bigeard, a fait savoir en début de soirée que l’État et la famille étaient parvenus à « un accord de principe » : « Gérard Longuet s’est engagé pour que ça aille au plus vite », explique l’attaché spécial de la ministre. « Le choix des Invalides est à la hauteur de l’homme. »
Le sentiment est partagé par Christian Piquemal. « Les cendres se trouveront ainsi à côté de celles des maréchaux Lyautey, Foch, Leclerc, Juin, et de Rouget de Lisle », écrit le président de l’Union nationale des parachutistes dans un message envoyé à toutes ses sections, hier. « Cet hommage hors du commun rendu enfin au général Bigeard est la plus belle reconnaissance de son parcours exceptionnel. »
Depuis le décès de Marcel Bigeard, le 18 juin 2010, trois ministres successifs — Hervé Morin, Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé -, ont tenté de négocier le dépôt d’une urne au pied de la stèle du souvenir situé au milieu de l’ancien champ de bataille sans parvenir à convaincre les autorités vietnamiennes. Au printemps dernier, le ministère de la Défense a proposé de transférer les cendres au Mémorial des guerres en Indochine de Fréjus, dans le Var ; une proposition saluée sans grand enthousiasme.
L’intervention personnelle du Lorrain Gérard Longuet semble avoir permis de débloquer la situation. Pas encore officiellement annoncé, le choix des Invalides est déjà applaudi. Une grande cérémonie devrait être organisée à l’occasion du transfert des cendres de la Lorraine vers Paris.
http://www.estrepublicain.fr/defense/2011/10/21/bigeard-aux-invalides
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Libye : fin de la mission de l'Otan le 31 octobre

Dès jeudi soir, l'Otan affirmait la fin de sa mission "très proche". Elle a annoncé officiellement une date vendredi soir, par la voix de son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen : le 31 octobre. Les représentants des 28 pays membres de l'Alliance atlantique à Bruxelles ont conclu "un accord préliminaire" pour mettre fin le 31 octobre à l'opération maritime et aérienne qui avait débuté le 31 mars en Libye, a déclaré le responsable au cours d'une conférence de presse. Le Conseil de l'Alliance se réunira de nouveau en début de semaine pour formaliser cette décision alors que le Conseil national de transition (CNT) a prévu de proclamer dimanche la "libération" de la Libye
"Jusqu'au 31 octobre, nous allons surveiller avec attention la situation et garder la possibilité de répondre à des menaces contre les civils", a déclaré Rasmussen. "Je suis très fier de ce que nous avons accompli ensemble avec nos partenaires, y compris beaucoup de la région." Au-delà du 31 octobre, l'Otan "n'a pas l'intention de maintenir des forces armées dans les environs de la Libye", a-t-il précisé. Ce sera une fin "nette", a-t-il ajouté.

Les responsables de l'Otan sont parvenus à cette décision après une longue réunion au siège de l'Alliance à Bruxelles, au cours de laquelle ils ont débattu de l'opportunité de déclarer la fin du conflit sans attendre. L'arrêt de l'opération maritime et aérienne débutée le 31 mars a été "recommandé" au Conseil par le chef du Commandement allié, l'amiral américain James Stavridis, chef du commandement allié. C'est "un bon jour pour l'Otan. Un grand jour pour le peuple libyen", a-t-il indiqué sur son compte Facebook.
France et Royaume-Uni ont prôné la prudence
Plusieurs pays participants, dont la France et le Royaume-Uni, ont prôné une certaine prudence avec le maintien d'une partie du dispositif, le temps que la situation se stabilise et que le Conseil national de transition soit en mesure d'assurer la sécurité sur l'ensemble du territoire. M. Rasmussen n'a pas voulu commenter la mort de Kadhafi, qui "n'a jamais été une cible de notre opération". Il a indiqué attendre de la part des nouvelles autorités libyennes "le respect des principes de la démocratie", "y compris la transparence", en faisant allusion aux circonstances du décès de l'ex-dirigeant.

Depuis le début de l'intervention, dirigée depuis une base de l'Otan près de Naples, les appareils de l'Alliance ont effectué plus de 9.600 missions dites "offensives" sur un total
de plus de 26.000. Plusieurs pays arabes, tels que le Qatar ou les Emirats, ont participé à cette mission, la première de l'Otan à être menée au Proche-Orient.

http://lci.tf1.fr/monde/afrique/libye-fin-de-la-mission-de-l-otan-le-31-octobre-6780406.html
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La caserne de gendarmerie porte désormais son nom Le juste hommage au commandant Descamps

Lorsqu'il était en poste à Soissons, le capitaine Descamps s'est engagé dans la Résistance. Cela lui vaudra d'être exécuté par les nazis. Depuis hier, la caserne porte son nom.
UNE promotion de l'école des officiers de la gendarmerie, la caserne de Valenciennes et une rue soissonnaise portaient déjà son nom. Depuis hier, juste hommage à celui qui en a été le commandant, la gendarmerie de Soissons a pris, à son tour, le nom du chef d'escadron Henri-Clotaire Descamps. Les hasards de la vie avaient voulu qu'après avoir débuté sa carrière militaire au 171e RI à Soissons, il fût affecté le 14 août 1940 au poste de commandant de la section de gendarmerie soissonnaise, rue des Francs-Boisiers.
Dès son arrivée dans la cité du Vase, il s'engageait dans la Résistance et intégrait le groupe Vérité française dont il devenait « l'animateur principal sur le Soissonnais, le conseiller très écouté, le véritable chef moral ». Malgré les risques, il organisera lui-même des centres de sabotage et de parachutage. « J'ai toujours suivi le chemin de l'honneur », expliquait-il.
Refus de l'humiliation
Cette implication lui vaudra d'être arrêté par la Gestapo. Blessé par balle, il fut torturé. C'était sans connaître le courage d'Henri-Clotaire Descamps, qui paiera de sa vie son refus de lâcher les noms de ses compagnons qui jugeaient, comme lui, illégitime le régime de Vichy. Déporté en Allemagne, il sera exécuté le 5 décembre 1942.
Hier, l'hiver était là à l'heure d'honorer sa mémoire. Mais pour le chef d'escadron Lefèbvre, commandant de compagnie, « peu importe le froid. Aucune journée ne sera jamais aussi froide que celle du 5 décembre 1942 à 5 heures du matin dans les fossés du camp de Brandenbourg, quand les veines d'Henri-Clotaire Descamps se glacèrent. »
Pour le commandant de compagnie, « par cet hommage public se trouve consacré le souvenir de cet officier dont la carrière courte, droite et glorieuse, offre le témoignage de l'héroïsme le plus pur et une foi ardente dans la destinée de la patrie ».
Le maire Patrick Day, le colonel Louvet, commandant de groupement, et le préfet Pierre Bayle saluaient, eux aussi, le « maillon » important que constituait le capitaine Descamps dans le réseau Vérité française, son « sens suprême de l'honneur » et son « refus de l'humiliation de la défaite et de l'Occupation ».
Par la voix de son arrière-petit-fils, Hugues François, qui a lu le texte de Pierre Descamps écrit à la mémoire de son père, c'est évidemment l'hommage de la famille qui était le plus émouvant. « Il est juste et salutaire que son nom soit donné à cette caserne de Soissons, cette ville chère à son cœur, afin de perpétuer la mémoire de celui qui, avec ses héroïques frères d'armes, eut le courage de ramasser les tronçons du glaive, pour rendre à la France l'honneur. »

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/la-caserne-de-gendarmerie-porte-desormais-son-nom-le-juste-hommage-au-commandan
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La Défense sur Facebook et Twitter

Outre son portail Internet, le ministère de la Défense est aussi présent sur les réseaux sociaux populaires tels que Facebook et Twitter. Découverte.

Pour suivre le ministère de la Défense, les armées, les services … en bref, tout ce qui concerne la grande communauté Défense, venez à la découverte des pages dédiées sur Facebook et Twitter.
Vous pouvez ainsi vous informer, en temps réel, sur toute l'actualité Défense : activité des forces, déplacements ministériels, rencontres et colloques, innovations, exploits sportifs, histoire, propos de jeunes ou témoignages de soldats.
Par ailleurs, un espace Facebook est dédié aux jeunes. Ce lieu leur offre la possibilité de s'exprimer, de poser des questions de recevoir de nombreuses informations sur la Défense et les jeunes.
Restez connectés sur Facebook et Twitter Défense pour être les premiers informés au travers de dossiers, brèves, vidéos, photos ou diaporamas. Et surtout n’oubliez pas de poster vos commentaires !
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/la-defense-sur-facebook-et-twitter
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vendredi 21 octobre 2011

Libye : point de situation n° 48

Entre le 13 et le 20 octobre 2011, le dispositif militaire français a assuré environ 60 sorties, dont 60% sont des missions offensives.

- 32 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ;
- 16 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang ) ;
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 2 sorties de ravitaillement (C135 FR).
Du 13 octobre 2011 6h00 au 20 octobre 2011 6h00, aucune frappe n’a été réalisée en raison de :

- l’évolution favorable de la situation au sol ;
- la réduction des cibles.
Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN
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L'Adroit. La Marine prend les commandes

L'Adroit ? Un défi technologique à 30M€. Le premier bâtiment de la famille de l'OPV Gowind passe, ce matin, sous commandement de la Marine nationale pour trois ans. Une révolution pour DCNS qui s'attaque au marché de la sécurité en mer
Avant même la validation en mer de ses potentialités par la Marine nationale, l'OPV Gowind peut déjà revendiquer un fait d'arme. Celui d'un temps de construction record. Moins de 18mois entre la découpe de sa première tôle et sa mise à disposition, c'est du jamais vu dans l'histoire industrielle de DCNS. Et encore moins pour un prototype. La singularité de L'Adroit (87m) ne s'arrête pas là. Ce défi a été réalisé sur fonds propres. Une révolution pour le constructeur naval qui s'attaque au marché de la sécurité maritime avec de solides ambitions.

Doubler le chiffre d'affaires de DCNS
En se positionnant sur les navires de moyen tonnage, DCNS table sur un doublement de son chiffre d'affaires dans les dix années à venir. «Cette nouvelle gamme de patrouilleur hauturier et de corvettea été pensée pour relever ce défi», explique Yannick Bian, l'architecte qui a embarqué dans l'aventure 32 sociétés dont 17 bretonnes. Ce navire est surtout «un condensé d'innovations». Les drones aériens et de surface sont sans conteste l'une des technologies les plus spectaculaires. «La mise à l'eau rapide des embarcations par l'arrière n'est pas mal non plus», soulignait, hier, le commandant Loïc Guyot, en terrain de reconnaissance. Durant les trois prochaines années, le capitaine de frégate et son équipage auront pour mission d'éprouver le navire et l'ensemble de son arsenal. «On vise le label Sea Prouven», annonce DCNS qui compte sur la Marine nationale pour valider les solutions innovantes. Et vanter ses performances auprès de futurs acquéreurs.

La Marine nationale en VRP
«C'est l'une de nos missions avec DCNS», reconnaît le commandant qui se pliera au rôle de VRP lors des escales sur toutes les mers du monde. Ce statut de porte-drapeau de la famille des OPV Gowind se gagnera au préalable en mer. La Marine nationale ne lui donnera ses galons qu'après de solides expérimentations en condition opérationnelle. «Nous l'utiliserons pour nos missions régaliennes de surveillance des zones de pêche, mais également de lutte contre le narcotrafic et l'immigration clandestine». Pour la piraterie, le commandant réserve sa réponse. «Nous verrons bien si le navire est dimensionné pour cette mission. Habituellement, il faut un détachement d'hélicoptères et le soutien de commandos». Pas question donc de signer un chèque en blanc à DCNS alors que la Marine nationale s'apprête à remplacer sa flotte de patrouilleurs et d'avisos.

Un équipement de tout premier plan
L'équipage sera réduit à 32 personnes, le tiers de celui d'un aviso. «Tous les marins embarqués se sont portés volontaires», dit le commandant qui a constaté beaucoup d'enthousiasme autour de cette mission. Au total, deux équipages se relaieront pour «assurer son maintien en condition opérationnelle en mer au moins 250 jours par an». DCNS mise beaucoup sur les innovations. «Tout a été pensé pour gagner en efficacité», constate le commandant. «Le mât intégré, la protection des radars à l'abri de l'atmosphère saline et du vent, la passerelle à 360º, le recueil des informations par les drones. C'est un équipement de premier plan». Durant les trois années, les retours d'expérience seront «continuels», indique DCNS qui se dit prêt à développer ce navire de manière industrielle. «C'est un bâtiment clé en main qui peut être adapté selon les demandes locales».

Les premiers essais en Méditerranée
La première étape se déroule ce matin avec la prise de commandement par la Marine nationale, en présence de Bernard Huet, directeur général adjoint de DCNS et du vice-amiral Xavier Magne, commandant de la force d'action navale. L'Adroit quittera bientôt Lorient pour rejoindre Toulon, son nouveau port d'attache, fin novembre, où auront lieu les premiers essais en Méditerranée.

 http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/l-adroit-la-marine-prend-les-commandes-21-10-2011-1472976.php
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L’armée expliquée aux enfants

L’ouvrage « l’armée », paru le 7 octobre dans la collection « le monde d’aujourd’hui expliqué aux enfants », chez Gallimard Jeunesse est destiné à apporter, aux enfants, des réponses précises sur l’armée.
Où vivent les soldats ? Les chevaliers existent-ils encore ? Y a-t-il des espions dans l’armée ? L’armée part-elle en vacances ? Qu’est-ce qu’être soldat aujourd’hui ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans l’ouvrage « l’Armée », paru le 7 octobre dans la collection « le monde d’aujourd’hui expliqué aux enfants », chez Gallimard Jeunesse.


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jeudi 20 octobre 2011

Longuet : les avions français ont stoppé Kadhafi

Le convoi qui tentait de permettre au leader libyen Mouammar Kadhafi de quitter la ville de Syrte a été stoppé jeudi par une attaque de l'aviation française, a déclaré le ministre de la Défense Gérard Longuet. Il a cependant précisé que Mouammar Kadhafi avait ensuite été tué par des combattants adverses.
Les avions français ont pris pour cible une colonne d'environ 80 véhicules 4X4 qui tentaient une sortie en force de Syrte, a raconté le ministre lors d'une conférence de presse. "Ils ont été stoppés dans leur progression mais non détruits par l'intervention de l'aviation française, en l'occurrence des Mirage, et ce sont des combattants au sol de Misrata qui ont intercepté une partie du convoi", a-t-il dit. "Parmi les voitures détruites, ils ont sorti le colonel Kadhafi dont on pensait qu'il était blessé mais il était en fait mort", a-t-il ajouté.

L’exosquelette Hercule présenté au salon Milipol

Le secret de la potion magique de Panoramix n’ayant jamais été trouvé, l’homme recherche des moyens de décupler ses forces depuis déjà fort longtemps. Conçu par la société Rb3d, l’exosquelette Hercule aide le corps humain à supporter jusqu’à 100 kg. Prévu pour être commercialisé dès 2014, il s’adresse à la fois à une clientèle civile ou militaire

Afghanistan / Le général Palasset à la tête de la brigade « La Fayette »

Le général Jean-Pierre Palasset, 51 ans, commandant la 1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne a pris la tête du 5e mandat de la Task Force La Fayette sur le camp militaire français de Nijrab dans la province de Kapisa au cœur de l’Afghanistan. Il succède au général Emmanuel Maurin. Cet officier expérimenté, habitué aux situations de crise comme celles qu’il a eu à gérer l’an dernier et au début de cette année en Côte d’Ivoire, s’implique sur un nouveau théâtre sensible où il doit assurer la continuité de la mission dévolue aux forces françaises en Afghanistan.
Il s’agit d’œuvrer pour favoriser l’acquisition d’une autonomie efficace des autorités afghanes dans les domaines de la sécurité publique, du développement économique et de l’affirmation d’une gouvernance forte capable de faire respecter la souveraineté de l’État.
Lors de sa prise de commandement à la mi-octobre présidée par le major général Allyn, commandant les forces de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) de la région Est de l’Afghanistan, le général Palasset, qui était entouré du général de corps d’armée Charpentier, commandant des forces terrestres en France, de l’ambassadeur de France en Afghanistan Bajolet et du général de brigade Yar Mohamad, représentant le général commandant le 201e corps de l’armée nationale afghane, a mesuré cette nouvelle responsabilité qui lui incombe. Cette confiance témoigne aussi du professionnalisme reconnu de l’état-major de la 1re brigade mécanisée.
Avant son départ, le général Maurin a tenu à saluer la mémoire des soixante-quinze soldats français qui ont donné leur vie en Afghanistan : « Sur le marbre blanc de cette place d’armes, leurs noms sont couchés. Ce ne sont pas des noms anonymes, ce sont des noms de soldats, des noms de héros, des noms de camarades. Nous les emportons dans nos cœurs et notre conscience ». Ces soldats morts au champ d’honneur, blessés en service commandé, engagés au quotidien dans cette mission complexe, sont régulièrement évoqués ici, en particulier lors des réunions de la commission départementale des anciens combattants et victimes de guerre et de la mémoire de la Nation.
Dans la Marne, mais n’en doutons pas, dans chacun des départements où stationnent les unités composant la 1re brigade, on saura penser à nos soldats qui sont aujourd’hui en Afghanistan et qui y passeront les fêtes de fin d’année.
Récemment, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées, qui évoquait la feuille de route internationale et la posture française en Afghanistan précisait : « Nous basculons progressivement des missions de contrôle de zones vers des missions d’appui et de soutien des forces afghanes auxquelles il revient de prendre le relais. Ce qui a pour conséquence de réorganiser nos forces et de réduire notre vulnérabilité ». Bref, autant dire que pour le général Palasset, son état-major et les forces impliquées, il y a du travail sur le terrain.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/afghanistan-le-general-palasset-a-la-tete-de-la-brigade-la-fayette

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Partenariat franco-brésilien : " une coopération vivante et moderne "

" Le Brésil est un partenaire naturel de notre pays " a déclaré Gérard Longuet, lors de sa rencontre, mardi 18 octobre, avec son homologue brésilien, Celso Amorim. Lors de leur entretien, les ministres ont évoqué le partenariat stratégique franco-brésilien, notamment dans son volet industriel. 
" Nous avons avec le Brésil une coopération extrêmement vivante et extrêmement moderne dans les domaines de la défense et de l'aéronautique " a déclaré Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, à l’issue de sa rencontre avec Celso Amorim, son homologue brésilien, à l'hôtel de Brienne, mardi 18 octobre.

Le ministre français a notamment évoqué " la construction des quatre sous-marins Scorpène avec les chantiers et la marine brésilienne ". Gérard Longuet s'était rendu le 16 juillet dernier à Itaguaï au Brésil pour le lancement de la construction du premier des quatre bâtiments construits par DCNS et son partenaire local Sepetiba/Odebrecht. Un partenariat industriel sans précédent qui contribue à faire du Brésil le premier partenaire de la France en matière d'exportations d'équipements de défense sur la période 2000-2009.

" [un] dialogue stratégique avec la France "


Celso Amorim a salué ce " dialogue stratégique avec la France " et cette coopération à développer notamment " dans le domaine de l'informatique, ce que l'on appelle la défense cybernétique (...) et dans le domaine des échanges militaires liés à la défense " pour répondre " aux besoins urgents d'un pays comme le Brésil appelé a avoir de nouvelles activités dans la sphère internationale. " Le ministre brésilien faisait, à cette occasion, référence à l'augmentation des effectifs militaires brésiliens et à la participation de la marine brésilienne aux opérations navales de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul), " pour assurer la paix dans cette région. "





Enfin, concernant l'achat des Rafale de Dassault Aviation, Celso Amorim a déclaré que le Brésil avait un besoin rapide d'avions de combat : " il y a urgence à renouveler la flotte des avions de combat (...) mais la considération fondamentale est pour l'instant d'ordre financière et économique (...) ". " Le Brésil a une économie qui va croître d'environ 4 %, mais nous ne savons pas pour l'instant quelles seront les conséquences de la crise financière mondiale sur le Brésil " a-t-il expliqué. " Il faut être prudent sans oublier que nos besoins de défense demanderont une décision qui ne peut pas être ajournée indéfiniment ". Le ministre a estimé " envisageable " la date de 2012 évoquée par le Brésil pour l'annonce de sa décision sur l'achat éventuel des avions de combat.
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Une journée sportive au 2ème RIMa du Mans


Afghanistan : les premiers militaires français rentrent au pays

Le processus a démarré. Le retrait progressif du contingent français en Afghanistan d'ici à 2014 annoncé en juillet par le président Nicolas Sarkozy a été enclenché mercredi avec le départ de quelque 200 militaires français. Il est prévu que 1.000 soldats au total aient quitté le pays à la fin 2012. Le début du désengagement des 4.000 soldats français suit celui entamé par les Américains, leaders de la coalition internationale déployée dans le pays depuis la fin 2001. Ce désengagement intervient alors que l'été 2011 a été particulièrement meurtrier pour l'armée française qui a perdu 17 hommes entre le 1er juin et le 17 septembre
Au total, 75 soldats français ont été tués depuis 2001 dans le cadre des opérations en Afghanistan. Les soldats français y sont déployés majoritairement dans le district de Surobi (province de Kaboul) et dans la province voisine de Kapisa, à une soixantaine de km au nord-est de la capitale. 194 militaires, dont les 172 légionnaires de la 2e Compagnie du 2e Régiment étranger parachutiste (REP, Légion étrangère), basé à Calvi (Corse, sud-est de la France), devaient décoller mercredi de l'aéroport militaire de Kaboul. Les légionnaires du REP avaient commencé leur actuelle mission le 6 juillet.

Outre les légionnaires, qui étaient déployés sur la base de Tora, en Surobi, 11 membres des OMLT (Equipes de liaison et de tutorat opérationnel encadrant l'armée afghane), dix de la mission Epidote, chargée de la formation de l'armée afghane, et un membre de l'état-major ont quitté l'Afghanistan. Avant de rejoindre la France, ils passeront par un "sas de décompression" de plusieurs jours à Chypre, comme tous les militaires français quittant le théâtre afghan. 200 autres militaires français quitteront le sol afghan avant  Noël. Le calendrier de départ des 600 autres d'ici fin 2012 n'a pas été précisé. "En 2014, tous les soldats français seront partis d'Afghanistan, tout sera transféré aux Afghans", avait indiqué Nicolas Sarkozy le 12 juillet à Kaboul.

Formations et essais à bord de l’Adroit


mardi 18 octobre 2011

LOUVOIS : du changement dans la solde

Nouveau look et nouveau nom : le bulletin de solde devient le bulletin mensuel de solde (BMS). Après l’essai transformé du service de santé des armées (SSA) en avril 2011, l’armée de Terre, le service des essences des armées (SEA) et les services rattachés adoptent le système LOUVOIS. Moderniser et harmoniser, tels sont les objectifs de ce projet.

Dès octobre, le logiciel d’information des ressources humaines CONCERTO est raccordé à LOUVOIS qui prend le relai et calcule désormais la solde sur la base des données personnelles. Le calcul et le montant de la rémunération résulteront directement des informations du dossier CONCERTO. Militaires, lorsque votre situation évolue, pensez à le faire mettre à jour !

LOUVOIS n’oubliera personne : tout le monde sera soldé. Au regard des 130 000 BMS qui seront édités, des inexactitudes seront toutefois possibles. Si d’aventure une erreur était constatée, il faudra s'adresser alors au correspondant ressources humaines (RH) habituel qui fera procéder aux corrections.

Dernier conseil, cette transition pourrait provoquer, éventuellement, le versement de trop perçus. Dans ce cas, la prudence s'impose.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/louvois-du-changement-dans-la-solde
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La contribution méconnue du 147e RI à l'histoire du cycle

C'est à Sedan qu'est née la première compagnie de chasseurs cyclistes en 1901. Grâce à l'ingénieux capitaine Henri Gérard.

EN début du XXe siècle, la voiture n'en est qu'à ses premiers hoquets, mais le vélo est en plein boum.
Nommé au 147e RI de Sedan depuis le 30 janvier 1900, le capitaine Henri Gérard a une idée géniale : la bicyclette pliante.
Objectif bien sûr, faire de l'engin l'allié tout terrain du soldat. Ce qui donna naissance aux premiers groupes de « chasseurs cyclistes ».
Cette histoire pittoresque et méconnue a été redécouverte par hasard par un généalogiste amateur de Paris, Christophe Lagrange lors de recherches sur son grand-oncle, militaire au 147e RI de Sedan.
Pour en savoir plus, il s'est rendu à Sedan et a pris contact avec la Société d'histoire et d'archéologie du Sedanais qui lui a ouvert ses archives.

Un astucieux système de pliage

Christophe Lagrange a alors mené une minutieuse enquête sur l'invention du capitaine, poussant le souci de la vérité historique à parcourir à vélo le trajet inaugural de Sedan à Paris du premier groupe de chasseurs cycliste invités d'honneur du défilé du 14 juillet 1901.
Fruit de ces investigations, une conférence était organisée samedi à l'amphithéâtre Mendès-France par la SHAS, en attendant une publication dans le numéro 2012 de la revue d'histoire de l'association, « Le Pays Sedanais ».
Pour le public, une soixantaine de personnes, dont M. et Mme Calippe, descendants du capitaine, cette heure et demie d'exposé est passée aussi vite qu'un peloton de cyclistes.
Etonnante histoire en effet que celle de ce militaire né à Condé-en-Brie, dans l'Aisne - mais qui avait des attaches ardennaises à Saint-Marceau -, qui en 1893 met au point cet astucieux système de pliage avec l'aide de son beau-père, Nicolas Noël, mécanicien à la sucrerie de Braine qui déposa d'ailleurs le premier brevet.
Un an plus tard, Henri Gérard s'associe à l'industriel Charles Morel de Domène dans l'Isère, et dépose un second brevet en son nom propre.
Peugeot et Michelin le rachètent, afin de lancer les premières bicyclettes pliantes sur les routes de France, avec deux versions, l'une pour les militaires, l'autre pour les femmes.
Dès 1898, le capitaine Henri Gérard reçoit la Légion d'Honneur et les palmes académiques.

« A great attraction »

Mais son heure de gloire sonna en juillet 1901 lorsqu'il prend la tête d'un peloton de 150 hommes âgés de 20 ans environ, pour rallier Paris, via Reims et La Ferté-sous-Jouarre, par une température caniculaire (36° à l'ombre).
« Un événement couvert par la presse » souligne Christophe Lagrange qui a épluché de nombreux articles de l'époque et notamment ceux de Frantz Reichel, envoyé spécial de Paris Vélo et sportif accompli, qui suit le groupe à bicyclette.
Honneur suprême : à son arrivée à l'hippodrome de Longchamp où se tenait à l'époque la revue du 14 juillet, la compagnie cycliste sedanaise a défilé deux fois, tout d'abord avec la bicyclette pliée dans le dos et au pas des chasseurs, puis à vélo.
Ce fut « un succès considérable », « a great attraction » écrivit Frantz Reichel.
En 1906, le capitaine Gérard est nommé au 120 RI de Saint-Denis tandis que sa bicyclette pliante poursuit sa route vers le succès.
Selon Christophe Lagrange, l'armée l'utilisa jusque dans les années 20 et notamment en 1914-1918.
Les Sedanais auront donc eux aussi apporté leur pierre à l'histoire du cycle !


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-contribution-meconnue-du-147e-ri-a-lhistoire-du-cycle
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Le ministre aux 14e Rendez-vous de l'Histoire de Blois

Ce vendredi 14 octobre, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants s'est rendu aux 14e Rendez-vous de l'Histoire, à Blois, aux cotés notamment de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, de Maurice Leroy, ministre de la Ville, et d'Isabelle Gougenheim, directeur de l' ECPAD (Etablissement de production et de communication audiovisuelle de la Défense). Ces rendez-vous se sont déroulés jusqu'au 16 octobre sur le thème de l'Orient.
A cette occasion, la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense, en partenariat avec le musée de la Compagnie des Indes de la ville de Lorient, a présenté, au château de Blois, une exposition sur l'histoire des échanges entre la France et l'Orient pendant le XVIII ème siècle.

L’ECPAD a présenté en avant-première une exposition et un livre « Au cœur de la Chine impériale » à partir de photos prises en Chine entre 1887 et 1901.

Des tables rondes ont été organisées tout au long de cette manifestation, portant sur l'histoire de la Compagnie des Indes, les voyages maritimes vers l'Asie...

Près de 30 000 personnes ont visité ces Rendez-vous de l'Histoire.

  • Site officiel des Rendez-vous de l'Histoire


  • http://www.rdv-histoire.com/

    http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/les-rendez-vous-de-l-histoire-de-blois

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    lundi 17 octobre 2011

    Rafale : "négociation finale" avec Abou Dhabi

    La France est "dans une négociation finale" avec les Emirats arabes unis pour la vente d'avions de combat Rafale, a indiqué lundi Gérard Longuet. "C'est une affaire considérable pour ce pays. Quand vous équipez une flotte aérienne, c'est pour 40 ans et donc que l'acheteur pose ses conditions, c'est normal, que l'industriel défende ses intérêts, c'est évident", a-t-il déclaré sur LCI. Interrogé sur la probabilité que le contrat soit effectivement conclu, le ministre de la Défense l'a estimée "très forte", "très très forte. Mais quand vous dites que vous avez fait, ou quand vous dites que vous achetez, vous perdez la négociation, donc laissons les négociateurs, l'industriel et l'Etat émirati, négocier entre eux", a-t-il conclu.

    La France et les Emirats négocient depuis 2008 la vente de 60 exemplaires du Rafale, fleuron de Dassault Aviation, en service dans les armées françaises mais jamais vendu à l'étranger. Mais Abou Dhabi réclamait jusqu'alors une version améliorée de l'appareil, qui serait dotée d'un moteur fabriqué par Snecma (groupe Safran) plus puissant, d'une poussée de 9 tonnes, et d'un radar, fourni par Thales, plus performant. Le financement de ces améliorations "est l'une des questions en cours de discussion", avait indiqué un haut dirigeant de Dassault Aviation en février lors du salon Idex (équipements de défense) dans la capitale émiratie.

    Le Rafale de Dassault Aviation a été conçu dans les années 1980 pour devenir le premier avion de combat français "multirôle", appelé à remplacer sept types d'avions, du Mirage 2000 au Super Etendard. Il a notamment été utilisé par les forces françaises lors de l'opération aérienne de l'Otan lancée mi-mars au dessus de la Libye. Paris est par ailleurs en discussion depuis plusieurs années avec le Brésil pour la vente de Rafale à ce pays. La semaine dernière, Rafale International a annoncé avoir proposé des partenariats technologiques à des entreprises et universités de Rio si le Rafale était choisi par le Brésil pour moderniser son armée de l'air.