Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
lundi 31 janvier 2011
dimanche 30 janvier 2011
"Nos morts d'Afghanistan ne reviennent pas en catimini"
Pour le général Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de terre, il faut dire la vérité aux familles des soldats tués.
La France déplore 53 morts en Afghanistan. Que dites-vous à leurs familles?
La mort d'un soldat n'est pas une mort ordinaire. Celui qui s'engage opte, par anticipation, pour les risques de ce métier, et notamment le sacrifice suprême. Je le répète aux soldats : quand on choisit ce métier, on ne choisit pas ses missions. Ce sont non pas des lansquenets, mais des citoyens auxquels le président de la République a confié une mission au nom du peuple français. Je le dis aussi aux familles, même si cela n'atténue pas leur peine. Comme tous les corps sociaux, l'armée de terre déplore de trop nombreux décès. Depuis 2001, ce sont 115 décédés et 550 blessés en moyenne par an. En 2010, 14 soldats décédés sur 147 sont tombés au combat, soit 1 sur 10.
Que fait l'armée pour soutenir les familles ?
Chez nous, l'esprit de solidarité existe depuis longtemps. Le régiment constitue le premier cercle, familial et amical. Ensuite intervient la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (Cabat), quelles que soient les causes du décès. Créée en 1993, la Cabat a assuré depuis 2001 le suivi, dans la durée, de 3 000 blessés et de 236 familles de tués.
Elles ont un sentiment d'indifférence de la nation...
Nos morts ne reviennent pas en catimini. Les honneurs militaires leur sont rendus dès leur arrivée, dans les salons d'Orly ou de Roissy. C'est un moment d'émotion partagée, sans médias, entre les familles, les amis et les camarades du régiment. Là, les familles ne se trompent pas. A la hiérarchie militaire elles demandent le "comment" et non le "pourquoi". Ce questionnement sur les raisons de notre présence là-bas, elles l'adressent aux autorités politiques présentes lors de la seconde cérémonie, qui a lieu dans la garnison. Malheureusement, les témoignages de reconnaissance de la population sont très différents d'un endroit à l'autre.
Faut-il préciser les circonstances exactes de la mort des soldats ?
Oui, il faut le dire, et même l'écrire. Dans ma lettre de condoléances aux parents, que je rencontre par ailleurs, je le leur propose, s'ils le souhaitent. Ce courrier est maintenant accompagné d'une photo de l'endroit où cela s'est déroulé. C'est important, notamment pour les enfants, pour qu'ils comprennent, plus tard, comment leur père est décédé. Nous leur devons cette vérité, dans des termes acceptables pour les aider à faire leur deuil sans accroître leur souffrance.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/nos-morts-d-afghanistan-ne-reviennent-pas-en-catimini_956817.html
La France déplore 53 morts en Afghanistan. Que dites-vous à leurs familles?
La mort d'un soldat n'est pas une mort ordinaire. Celui qui s'engage opte, par anticipation, pour les risques de ce métier, et notamment le sacrifice suprême. Je le répète aux soldats : quand on choisit ce métier, on ne choisit pas ses missions. Ce sont non pas des lansquenets, mais des citoyens auxquels le président de la République a confié une mission au nom du peuple français. Je le dis aussi aux familles, même si cela n'atténue pas leur peine. Comme tous les corps sociaux, l'armée de terre déplore de trop nombreux décès. Depuis 2001, ce sont 115 décédés et 550 blessés en moyenne par an. En 2010, 14 soldats décédés sur 147 sont tombés au combat, soit 1 sur 10.
Que fait l'armée pour soutenir les familles ?
Chez nous, l'esprit de solidarité existe depuis longtemps. Le régiment constitue le premier cercle, familial et amical. Ensuite intervient la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (Cabat), quelles que soient les causes du décès. Créée en 1993, la Cabat a assuré depuis 2001 le suivi, dans la durée, de 3 000 blessés et de 236 familles de tués.
Elles ont un sentiment d'indifférence de la nation...
Nos morts ne reviennent pas en catimini. Les honneurs militaires leur sont rendus dès leur arrivée, dans les salons d'Orly ou de Roissy. C'est un moment d'émotion partagée, sans médias, entre les familles, les amis et les camarades du régiment. Là, les familles ne se trompent pas. A la hiérarchie militaire elles demandent le "comment" et non le "pourquoi". Ce questionnement sur les raisons de notre présence là-bas, elles l'adressent aux autorités politiques présentes lors de la seconde cérémonie, qui a lieu dans la garnison. Malheureusement, les témoignages de reconnaissance de la population sont très différents d'un endroit à l'autre.
Faut-il préciser les circonstances exactes de la mort des soldats ?
Oui, il faut le dire, et même l'écrire. Dans ma lettre de condoléances aux parents, que je rencontre par ailleurs, je le leur propose, s'ils le souhaitent. Ce courrier est maintenant accompagné d'une photo de l'endroit où cela s'est déroulé. C'est important, notamment pour les enfants, pour qu'ils comprennent, plus tard, comment leur père est décédé. Nous leur devons cette vérité, dans des termes acceptables pour les aider à faire leur deuil sans accroître leur souffrance.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/nos-morts-d-afghanistan-ne-reviennent-pas-en-catimini_956817.html
Un nouveau plan stratégique pour les armées
La Défense nationale est également touchée par la Révision générale des politiques publiques. Les militaires s'adaptent. Lire la suite l'article
Dans sa livraison de février (n° 737), Revue Défense nationale publie une présentation du nouveau plan stratégique des armées par son inspirateur, l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées. Ce plan succède à celui qui avait été publié en juin 2006, connu sous l'appellation PSA 2006-2008. Le nouveau plan ne devant être diffusé que courant février, on se contentera donc à ce stade de la présentation qu'en fait le CEMA. Il rappelle en préambule que ce document s'intègre dans une dynamique initiée par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, en 2008, et par l'application au monde de la défense de la Révision générale des politique publiques RGPP, ce qui en fait une réforme dont l'ampleur n'a pas été vue depuis celle de Pierre Messmer (ancien ministre de la Défense du général de Gaulle, ndlr), consécutive à la guerre d'Algérie.
Ce plan n'est pas à horizon trop lointain : il vise à définir le cadre stratégique général dans lequel évolueront les armées en 2015, dans quatre ans. "Cette vision stratégique, précise le CEMA, prend la forme d'une intention d'ordre opérationnel que nous maîtrisons parfaitement." L'ambition n'a d'ailleurs rien d'irréaliste, puisqu'il s'agit de "disposer en 2015 d'un outil militaire adapté aux ambitions de la France, apte à faire face à une surprise stratégique et assurant au quotidien, y compris en phase transitoire, les engagements opérationnels nationaux et multinationaux". Lesquels sont définis par trois axes. Le premier vise à "garantir la défense de la France et la protection de ses intérêts stratégiques". En second lieu, il s'agira de mieux remplir les missions confiées par le gouvernement avec moins d'hommes, moins de matériel et moins d'argent, ce qui se traduit par ... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/un-nouveau-plan-strategique-pour-les-armees-29-01-2011-133327_53.php
Dans sa livraison de février (n° 737), Revue Défense nationale publie une présentation du nouveau plan stratégique des armées par son inspirateur, l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées. Ce plan succède à celui qui avait été publié en juin 2006, connu sous l'appellation PSA 2006-2008. Le nouveau plan ne devant être diffusé que courant février, on se contentera donc à ce stade de la présentation qu'en fait le CEMA. Il rappelle en préambule que ce document s'intègre dans une dynamique initiée par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, en 2008, et par l'application au monde de la défense de la Révision générale des politique publiques RGPP, ce qui en fait une réforme dont l'ampleur n'a pas été vue depuis celle de Pierre Messmer (ancien ministre de la Défense du général de Gaulle, ndlr), consécutive à la guerre d'Algérie.
Ce plan n'est pas à horizon trop lointain : il vise à définir le cadre stratégique général dans lequel évolueront les armées en 2015, dans quatre ans. "Cette vision stratégique, précise le CEMA, prend la forme d'une intention d'ordre opérationnel que nous maîtrisons parfaitement." L'ambition n'a d'ailleurs rien d'irréaliste, puisqu'il s'agit de "disposer en 2015 d'un outil militaire adapté aux ambitions de la France, apte à faire face à une surprise stratégique et assurant au quotidien, y compris en phase transitoire, les engagements opérationnels nationaux et multinationaux". Lesquels sont définis par trois axes. Le premier vise à "garantir la défense de la France et la protection de ses intérêts stratégiques". En second lieu, il s'agira de mieux remplir les missions confiées par le gouvernement avec moins d'hommes, moins de matériel et moins d'argent, ce qui se traduit par ... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/un-nouveau-plan-strategique-pour-les-armees-29-01-2011-133327_53.php
samedi 29 janvier 2011
Toulon : Inauguration de la plus grande Base de défense française
Créée le 1er janvier, la Base de défense de Toulon, la plus importante du genre en France, a été inaugurée hier matin. Cette BdD, commandée par le contre-amiral Denis Béraud, est chargée du soutien de toutes les unités de la Marine nationale et de l'armée de Terre dans la région toulonnaise, de Cuers à Six-Fours. Celles-ci sont, ainsi, soulagées de leur tâches de soutien (habillement, alimentation, informatique, administration...), pour se concentrer sur leurs missions opérationnelles. Ce dispositif interarmées vise, notamment, à réaliser des économies par la mutualisation des moyens.
La BdD de Toulon, plus grande des 60 Bases de défense françaises (51 en métropole et 9 en outre-mer et à l'étranger), est composée de 23.400 personnes, dont 15.000 issues de la marine. Elle compte également plusieurs directions régionales d'organismes interarmées.
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=115184
La BdD de Toulon, plus grande des 60 Bases de défense françaises (51 en métropole et 9 en outre-mer et à l'étranger), est composée de 23.400 personnes, dont 15.000 issues de la marine. Elle compte également plusieurs directions régionales d'organismes interarmées.
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=115184
vendredi 28 janvier 2011
jeudi 27 janvier 2011
Afghanistan : police afghane et gendarmes français
Ville de Surobi, cinquante kilomètres à l’est de Kaboul : dans la rue principale, c’est jour de marché. Les badauds s’affairent et les enfants suivent en s’amusant un groupe. Il s’agit d’une patrouille de la police nationale afghane, accompagnée des gendarmes français des POMLT (police operational mentoring and liaison team ).
mercredi 26 janvier 2011
Concert de l’orchestre principal de l’armée de Terre
Venez assister au 1er concert de l’orchestre principal de l’armée de Terre le 4 février 2011 à Paris. De grands classiques interprétés par des musiciens militaires : Carmen de Bizet, Le Boléro de Ravel…
Les musiciens de l’orchestre principal de l’armée de Terre (OPAT) se produisent pour un concert exceptionne l à l’école militaire à Paris, le vendredi 4 février 2011. Sous la direction du chef de musique hors classe Jean-Michel Sorlin , cet orchestre de création récente vous propose de grands classiques, avec la participation du chef d’orchestre et interprète Elisabeth Cooper .
Les musiciens de l’OPAT sont issus de différentes formations musicales de l’armée de Terre. Ils interpréteront pour vous des extraits de Carmen de Georges Bizet, du Boléro de Maurice Ravel, mais aussi d’œuvres de Gounod, Bach ou Rimski-Korsakov.
Demandez une invitation pour 2 personnes ou plus au 01 42 19 52 43. Les familles, amis et enfants sont cordialement invités. Places limitées.
> Concert de l’orchestre principal de l’armée de Terre
4 février 2011 à 20h
Amphithéâtre Foch – École militaire
1, place Joffre 75007 Paris
Les militaires peuvent venir en T21 ou en civil pour faciliter leur déplacement à l’issue du concert. Tenue de ville pour les civils.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/concert-de-l-orchestre-principal-de-l-armee-de-terre
Les musiciens de l’orchestre principal de l’armée de Terre (OPAT) se produisent pour un concert exceptionne l à l’école militaire à Paris, le vendredi 4 février 2011. Sous la direction du chef de musique hors classe Jean-Michel Sorlin , cet orchestre de création récente vous propose de grands classiques, avec la participation du chef d’orchestre et interprète Elisabeth Cooper .
Les musiciens de l’OPAT sont issus de différentes formations musicales de l’armée de Terre. Ils interpréteront pour vous des extraits de Carmen de Georges Bizet, du Boléro de Maurice Ravel, mais aussi d’œuvres de Gounod, Bach ou Rimski-Korsakov.
Demandez une invitation pour 2 personnes ou plus au 01 42 19 52 43. Les familles, amis et enfants sont cordialement invités. Places limitées.
> Concert de l’orchestre principal de l’armée de Terre
4 février 2011 à 20h
Amphithéâtre Foch – École militaire
1, place Joffre 75007 Paris
Les militaires peuvent venir en T21 ou en civil pour faciliter leur déplacement à l’issue du concert. Tenue de ville pour les civils.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/concert-de-l-orchestre-principal-de-l-armee-de-terre
mardi 25 janvier 2011
lundi 24 janvier 2011
Un décret qui choque les anciens combattants
Les anciens combattants ne sont pas tous traités au même régime. Un récent décret limite la reconnaissance et les pensions de certains d'entre eux.
LES fusils se sont tus depuis près d'un demi-siècle pour les participants à ce qui fut longtemps appelé pudiquement « Les opérations de maintien de l'ordre en Afrique du Nord ». Malgré la reconnaissance, faisant suite à la loi du 18 octobre, de caractère de guerre de ces « événements », Jacques Léger, président du Comité d'entente de Laon et ses amis ont l'impression d'avoir reçu une nouvelle gifle avec le décret du 29 juillet 2010.
Une disposition limite la prise en compte du bénéfice de la campagne double aux pensions liquidées à compter du 19 octobre 1999.
« Autant dire que pratiquement aucun ancien combattant n'est concerné, qu'il s'agit des cheminots pour la plupart mis à la retraite d'office à 50 ou 55 ans, donc bien avant 1999, mais aussi de militaires de carrière eux-mêmes, de l'ensemble de personnels relevant de collectivités locales… » Une campagne double accordée, rappelons-le, sans aucune restriction à tous les conflits antérieurs et postérieurs à la guerre d'Algérie.
Devoir de mémoire
Si les associations formant le Comité d'entente voient leurs responsables vieillir et leurs rangs se clairsemer, les anciens combattants - omniprésents sur les cérémonies commémoratives, les manifestations organisées par la municipalité et la préfecture - sont attachés à la notion de devoir de mémoire. À défaut d'être d'accord sur tout, « les associations membres de l'Entente sont, insiste Daniel Léger, constituées de citoyens qui, à une période de leur vie, ont répondu à l'appel de la Nation pour défendre son territoire et ses intérêts. » Et de revenir sur le baptême de deux résidences du nom de deux habitants du quartier tués en Algérie, qui restera un acte citoyen d'hommage très important. « Vous êtes la mémoire, les éducateurs de nos enfants, et vous êtes là pour témoigner comme une chandelle toujours allumée », déclarait Fawaz Karimet.
« Il est important de sensibiliser les jeunes générations, d'impliquer les scolaires dans l'élaboration de projets portant sur le devoir de mémoire qui se transmet. Dès demain, je serai au boulot sur ce sujet au sein de la 4e commission du conseil général », argumentait Thierrry Delerot.
« J'ai, moi aussi, un père frustré par cette période couperet et éprouvant le sentiment de ne pas être reconnu. Merci pour votre engagement », déclarait Christophe Coulon.
Antoine Lefèvre parlait de « décision incompréhensible du Conseil d'Etat pour la campagne double à l'égard de ceux ayant donné les plus belles années de leur jeunesse, voire de leur vie […] Est-ce qu'on en aura fini un jour avec la guerre d'Algérie ? »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-decret-qui-choque-les-anciens-combattants
LES fusils se sont tus depuis près d'un demi-siècle pour les participants à ce qui fut longtemps appelé pudiquement « Les opérations de maintien de l'ordre en Afrique du Nord ». Malgré la reconnaissance, faisant suite à la loi du 18 octobre, de caractère de guerre de ces « événements », Jacques Léger, président du Comité d'entente de Laon et ses amis ont l'impression d'avoir reçu une nouvelle gifle avec le décret du 29 juillet 2010.
Une disposition limite la prise en compte du bénéfice de la campagne double aux pensions liquidées à compter du 19 octobre 1999.
« Autant dire que pratiquement aucun ancien combattant n'est concerné, qu'il s'agit des cheminots pour la plupart mis à la retraite d'office à 50 ou 55 ans, donc bien avant 1999, mais aussi de militaires de carrière eux-mêmes, de l'ensemble de personnels relevant de collectivités locales… » Une campagne double accordée, rappelons-le, sans aucune restriction à tous les conflits antérieurs et postérieurs à la guerre d'Algérie.
Devoir de mémoire
Si les associations formant le Comité d'entente voient leurs responsables vieillir et leurs rangs se clairsemer, les anciens combattants - omniprésents sur les cérémonies commémoratives, les manifestations organisées par la municipalité et la préfecture - sont attachés à la notion de devoir de mémoire. À défaut d'être d'accord sur tout, « les associations membres de l'Entente sont, insiste Daniel Léger, constituées de citoyens qui, à une période de leur vie, ont répondu à l'appel de la Nation pour défendre son territoire et ses intérêts. » Et de revenir sur le baptême de deux résidences du nom de deux habitants du quartier tués en Algérie, qui restera un acte citoyen d'hommage très important. « Vous êtes la mémoire, les éducateurs de nos enfants, et vous êtes là pour témoigner comme une chandelle toujours allumée », déclarait Fawaz Karimet.
« Il est important de sensibiliser les jeunes générations, d'impliquer les scolaires dans l'élaboration de projets portant sur le devoir de mémoire qui se transmet. Dès demain, je serai au boulot sur ce sujet au sein de la 4e commission du conseil général », argumentait Thierrry Delerot.
« J'ai, moi aussi, un père frustré par cette période couperet et éprouvant le sentiment de ne pas être reconnu. Merci pour votre engagement », déclarait Christophe Coulon.
Antoine Lefèvre parlait de « décision incompréhensible du Conseil d'Etat pour la campagne double à l'égard de ceux ayant donné les plus belles années de leur jeunesse, voire de leur vie […] Est-ce qu'on en aura fini un jour avec la guerre d'Algérie ? »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-decret-qui-choque-les-anciens-combattants
dimanche 23 janvier 2011
Ecole de guerre : Alain Juppé préside la cérémonie officialisant le nouveau nom de ce haut lieu de la formation militaire
C’est à l’occasion de la cérémonie de baptême de la 18e promotion du Collège interarmées de Défense (CID), dans la Cour d’honneur de l’Ecole militaire, à Paris, qu’Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a officialisé le changement de nom de l’institution, qui reprend l’appellation d’Ecole de guerre.
Pour le ministre d’Etat, ce changement de nom permet de « réaffirmer l’identité de cette école du savoir et de la décision ». Il a aussi rappelé que « cette institution est indispensable au succès des armes de la France ».
L’amiral Edouard Guillaud, chef d’Etat-major des armées, s’est ensuite adressé aux stagiaires, sur le choix de « Général de Gaulle » comme nom de baptême. Selon lui, la promotion 2010-2011 « revendique l’honneur de servir à l’image d’un homme de devoir, d’un homme de caractère, d’un homme d’exception ».
Succédant ainsi au CID, l’Ecole de guerre reste l’institution clé qui prépare les officiers supérieurs des armées françaises (Terre, Air, Marine, Gendarmerie et Services), amies et alliées, à assumer des responsabilités d’état-major, de commandement et de direction, au sein de leur armée d’appartenance, ainsi que dans les organismes et états-majors interarmées ou interalliés, sous la direction du général (Air) Pascal Valentin.
L’enseignement y est divisé en quatre grands domaines : l’analyse prospective sur l’Europe et le monde, la stratégie et l’art de la guerre, les actions interministérielles et de sécurité, ainsi que le management et la défense.La promotion actuelle regroupe 337 stagiaires issus des trois armées et de la gendarmerie, parmi lesquels 101 militaires étrangers représentant 72 nationalités différentes.
http://www.defense.gouv.fr/ministre/actualite-du-ministre/alain-juppe-officialise-le-changement-de-nom-du-cid-pour-ecole-de-guerre
Pour le ministre d’Etat, ce changement de nom permet de « réaffirmer l’identité de cette école du savoir et de la décision ». Il a aussi rappelé que « cette institution est indispensable au succès des armes de la France ».
L’amiral Edouard Guillaud, chef d’Etat-major des armées, s’est ensuite adressé aux stagiaires, sur le choix de « Général de Gaulle » comme nom de baptême. Selon lui, la promotion 2010-2011 « revendique l’honneur de servir à l’image d’un homme de devoir, d’un homme de caractère, d’un homme d’exception ».
Succédant ainsi au CID, l’Ecole de guerre reste l’institution clé qui prépare les officiers supérieurs des armées françaises (Terre, Air, Marine, Gendarmerie et Services), amies et alliées, à assumer des responsabilités d’état-major, de commandement et de direction, au sein de leur armée d’appartenance, ainsi que dans les organismes et états-majors interarmées ou interalliés, sous la direction du général (Air) Pascal Valentin.
L’enseignement y est divisé en quatre grands domaines : l’analyse prospective sur l’Europe et le monde, la stratégie et l’art de la guerre, les actions interministérielles et de sécurité, ainsi que le management et la défense.La promotion actuelle regroupe 337 stagiaires issus des trois armées et de la gendarmerie, parmi lesquels 101 militaires étrangers représentant 72 nationalités différentes.
http://www.defense.gouv.fr/ministre/actualite-du-ministre/alain-juppe-officialise-le-changement-de-nom-du-cid-pour-ecole-de-guerre
samedi 22 janvier 2011
NE LES OUBLIEZ PAS
Pour la deuxième fois en moins de trois mois, Oussama Ben Laden menace la France. Dans un message audio diffusé par la chaîne de télévision qatarienne Al-Jazira, le chef d'al-Qaida s'en prend directement à Nicolas Sarkozy et avertit que le « refus » de ce dernier de retirer nos troupes d'Afghanistan « est le résultat de son suivisme de l'Amérique et que ce refus est un feu vert pour tuer vos prisonniers ». C'est la première fois qu'Oussama Ben Laden lie directement le sort des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier – retenus en otage depuis plus d'un an – au retrait de la France en Afghanistan. Cette communication du leader islamiste est aussi un sérieux avertissement adressé aux 3.800 soldats français déployés par Paris dans ce pays. Un contingent qui a déjà payé un lourd tribut à la guerre contre le terrorisme. Monique Panezyck est la mère de l'un de ces 53 militaires français morts dans en terre afghane depuis 2003. Elle a accepté de nous recevoir chez elle et évoque cette blessure dont elle ne se remettra jamais. « Il était ma raison de vivre. Avant de partir, en me serrant fort contre lui, mon fils m'avait pourtant dit : "Maman, je te promets, je reviendrai". » Le caporal Jean-Nicolas Panezyck est mort en Afghanistan le 23 août 2010 dans la vallée de Bedraou lors de l'opération Palmir.
L'annonce
« En cas de malheur, je connaissais la procédure. Si le soldat est blessé en mission, l'armée prévient sa famille par téléphone. Mais s'il est mort, ils se déplacent directement. Le 23 août, j'étais en vacances dans la famille de la petite amie de mon fils. Alors quand j'ai reçu ce coup de fil de l'armée pour me demander où je me trouvais précisément, j'ai immédiatement compris que je ne reverrai jamais mon bébé. Je me suis précipitée sur Internet et j'ai vu les messages de condoléances... Ce fut le grand trou noir. Je me souviens juste d'avoir attendu, agrippée au portail, l'arrivée de cet officier, un homme froid comme la mort qu'il m'annonçait.
Les cérémonies
« Puis on m'a conduite à Fréjus pour rejoindre le 21e Rima, d'où étaient issus mon fils et le lieutenant Mezzasalma qui avait aussi été tué lors de l'opération de désengagement. Nous sommes repartis en avion militaire vers Le Bourget, puis à Roissy où les corps devaient arriver. Là, j'ai vu ces deux cercueils sortir de l'avion. Il y a eu les honneurs militaires sur le tarmac. Ensuite, nous sommes repartis sur Fréjus pour les honneurs nationaux en présence du président de la République, Nicolas Sarkozy. Pour mon fils, j'ai tenu bon. Ce fut très éprouvant.
« Ce sont tous des héros »
« Jean-Nicolas a été décoré de la Légion d'honneur. On me dit : "Votre fils est mort en héros." Mais à quoi bon ? Il faut qu'il revienne mort pour être reconnu. Tous ces jeunes soldats qui partent en Afghanistan méritent de la recevoir. Une fois, mon fils m'avait dit au téléphone que s'il prenait du galon pour cette mission, c'est qu'il ne serait plus là ! Le lendemain de la mort de Jean-Nicolas et de Lorenzo Mezzasalma, alors que les soldats étaient encore sous le choc, le groupe a quand même été envoyé en opération extérieure. Ces jeunes soldats ne sont pas considérés. Ils ne montent même pas en grade alors qu'ils ont connu le feu dans une mission aussi difficile. Ça me scandalise !
Un deuil impossible
« Aujourd'hui, il ne me reste plus rien. J'ai perdu mon fils unique, le moteur de ma vie... A 25 ans, il n'a pas eu le temps de fonder une famille. C'est le néant. Parfois j'oublie. J'entends le téléphone sonner et je crois que c'est lui. Chaque jour, je lui rends visite sur sa tombe, je lui parle. Cette semaine, un jeune homme était là, prostré. Quand il s'est tourné vers moi, il était en pleurs. C'était un camarade d'armes de Jean-Nicolas. Il avait profité d'une permission pour venir se recueillir sur sa tombe. Ça m'a bouleversée. Aujourd'hui, un autre de ses amis m'a téléphoné pour me demander s'il pouvait venir. Je sais que mon fils vit encore dans le cœur de ses camarades. Ces marques d'amitié sont pour moi des cadeaux précieux. »
La France en Afghanistan
11 septembre 2011. Attentats d'al-Qaida contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington.
15 Novembre 2001. Déploiement à Mazar-e-Sharif du 21e Rima.
Eté 2003. Sommet du G7 à Evian, Jacques Chirac décide d'envoyer des forces spéciales en Afghanistan.
18 août 2008. Dix soldats français sont tués dans une embuscade tendue dans la vallée d'Uzbin. 21 autres sont blessés.
La France compte actuellement près de 3.800 soldats en Afghanistan.
Depuis le début des opérations en 2001, 53 militaires français sont morts dans le pays, dont 16 pour la seule année 2010, la plus meurtrière pour la France.
Cela représente 2,4 % des pertes de la coalition (2.279 morts).
Le taux de perte, qui représente le nombre de soldats tués par rapport aux troupes déployées, est de 0,25 %.
105.000 € : c'est ce que coûte par an un soldat sur place.
1,3 million d'euros, c'est le coût quotidien de l'engagement des forces françaises en Afghanistan
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/l’aghanistan-m’-pris-mon-fils-66261.html
L'annonce
« En cas de malheur, je connaissais la procédure. Si le soldat est blessé en mission, l'armée prévient sa famille par téléphone. Mais s'il est mort, ils se déplacent directement. Le 23 août, j'étais en vacances dans la famille de la petite amie de mon fils. Alors quand j'ai reçu ce coup de fil de l'armée pour me demander où je me trouvais précisément, j'ai immédiatement compris que je ne reverrai jamais mon bébé. Je me suis précipitée sur Internet et j'ai vu les messages de condoléances... Ce fut le grand trou noir. Je me souviens juste d'avoir attendu, agrippée au portail, l'arrivée de cet officier, un homme froid comme la mort qu'il m'annonçait.
Les cérémonies
« Puis on m'a conduite à Fréjus pour rejoindre le 21e Rima, d'où étaient issus mon fils et le lieutenant Mezzasalma qui avait aussi été tué lors de l'opération de désengagement. Nous sommes repartis en avion militaire vers Le Bourget, puis à Roissy où les corps devaient arriver. Là, j'ai vu ces deux cercueils sortir de l'avion. Il y a eu les honneurs militaires sur le tarmac. Ensuite, nous sommes repartis sur Fréjus pour les honneurs nationaux en présence du président de la République, Nicolas Sarkozy. Pour mon fils, j'ai tenu bon. Ce fut très éprouvant.
« Ce sont tous des héros »
« Jean-Nicolas a été décoré de la Légion d'honneur. On me dit : "Votre fils est mort en héros." Mais à quoi bon ? Il faut qu'il revienne mort pour être reconnu. Tous ces jeunes soldats qui partent en Afghanistan méritent de la recevoir. Une fois, mon fils m'avait dit au téléphone que s'il prenait du galon pour cette mission, c'est qu'il ne serait plus là ! Le lendemain de la mort de Jean-Nicolas et de Lorenzo Mezzasalma, alors que les soldats étaient encore sous le choc, le groupe a quand même été envoyé en opération extérieure. Ces jeunes soldats ne sont pas considérés. Ils ne montent même pas en grade alors qu'ils ont connu le feu dans une mission aussi difficile. Ça me scandalise !
Un deuil impossible
« Aujourd'hui, il ne me reste plus rien. J'ai perdu mon fils unique, le moteur de ma vie... A 25 ans, il n'a pas eu le temps de fonder une famille. C'est le néant. Parfois j'oublie. J'entends le téléphone sonner et je crois que c'est lui. Chaque jour, je lui rends visite sur sa tombe, je lui parle. Cette semaine, un jeune homme était là, prostré. Quand il s'est tourné vers moi, il était en pleurs. C'était un camarade d'armes de Jean-Nicolas. Il avait profité d'une permission pour venir se recueillir sur sa tombe. Ça m'a bouleversée. Aujourd'hui, un autre de ses amis m'a téléphoné pour me demander s'il pouvait venir. Je sais que mon fils vit encore dans le cœur de ses camarades. Ces marques d'amitié sont pour moi des cadeaux précieux. »
La France en Afghanistan
11 septembre 2011. Attentats d'al-Qaida contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington.
15 Novembre 2001. Déploiement à Mazar-e-Sharif du 21e Rima.
Eté 2003. Sommet du G7 à Evian, Jacques Chirac décide d'envoyer des forces spéciales en Afghanistan.
18 août 2008. Dix soldats français sont tués dans une embuscade tendue dans la vallée d'Uzbin. 21 autres sont blessés.
La France compte actuellement près de 3.800 soldats en Afghanistan.
Depuis le début des opérations en 2001, 53 militaires français sont morts dans le pays, dont 16 pour la seule année 2010, la plus meurtrière pour la France.
Cela représente 2,4 % des pertes de la coalition (2.279 morts).
Le taux de perte, qui représente le nombre de soldats tués par rapport aux troupes déployées, est de 0,25 %.
105.000 € : c'est ce que coûte par an un soldat sur place.
1,3 million d'euros, c'est le coût quotidien de l'engagement des forces françaises en Afghanistan
http://www.francesoir.fr/actualite/societe/l’aghanistan-m’-pris-mon-fils-66261.html
vendredi 21 janvier 2011
L'armée française fait ses emplettes en Belgique
La direction générale de l'armement nous a confirmé mardi soir avoir passé commande de "plus de 10.000" mitrailleuses 7,62 mm modèle MAG 58 auprès du fabricant belge d'armes légères FN Herstal. Annoncé par la presse belge le 15 janvier, le contrat a en fait été signé le 15 décembre 2010, à la suite d'une compétition. La DGA ne souhaite pas préciser les autres parties prenantes mais aucune n'était française. La MAG 58 est un standard international, elle équipe déjà plusieurs dizaines d'armées dans le monde, dont celle des États-Unis.
Au total, les armées françaises devraient commander 10.881 exemplaires de cette arme, pour environ 100 millions d'euros, indiquent des sources belges, mais, à ce stade, seule une première tranche conditionnelle de 500 exemplaires a fait l'objet d'un contrat pour la seule armée de terre. Les premières armes devraient être livrées avant la fin de cette année.
La mitrailleuse MAG 58 est destinée à remplacer les AA52/ANF1 entrées en service au début des années 1960 et arrivées en bout de course. La nouvelle arme équipera les véhicules, mais sera convertible en version "débarquée", à l'aide d'un kit de conversion. Cette nouvelle arme est bien connue de l'armée française, puisqu'elle équipe déjà les hélicoptères EC725 et Cougar modernisés qui les emportent en sabord.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/l-armee-francaise-fait-ses-emplettes-en-belgique-18-01-2011-1285807_53.php
Au total, les armées françaises devraient commander 10.881 exemplaires de cette arme, pour environ 100 millions d'euros, indiquent des sources belges, mais, à ce stade, seule une première tranche conditionnelle de 500 exemplaires a fait l'objet d'un contrat pour la seule armée de terre. Les premières armes devraient être livrées avant la fin de cette année.
La mitrailleuse MAG 58 est destinée à remplacer les AA52/ANF1 entrées en service au début des années 1960 et arrivées en bout de course. La nouvelle arme équipera les véhicules, mais sera convertible en version "débarquée", à l'aide d'un kit de conversion. Cette nouvelle arme est bien connue de l'armée française, puisqu'elle équipe déjà les hélicoptères EC725 et Cougar modernisés qui les emportent en sabord.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/l-armee-francaise-fait-ses-emplettes-en-belgique-18-01-2011-1285807_53.php
jeudi 20 janvier 2011
Tchad, vers une possible évolution du dispositif Epervier
Alain Juppé s’est déclaré « ouvert à la discussion », suite à l’entretien accordé par le président tchadien Idriss Deby à la chaîne de télévision France 24, au cours duquel il a annoncé son souhait de voir le dispositif militaire français quitter N’Djamena.
« Nous sommes tout à fait ouverts à la discussion et cette discussion va s’ouvrir certainement à la fin de ce mois, avec la visite du Président Deby en France », a déclaré Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, en réponse à la volonté exprimée par le président tchadien de discuter du maintien du dispositif militaire français Epervier dans la capitale, N’Djamena, que ce dernier souhaite voir « démilitarisée ».
Cette déclaration du ministre a eu lieu au lendemain de sa visite au Tchad, où il représentait le Président de la République à l’occasion des commémorations du 50e anniversaire de l’indépendance de ce pays.
Alain Juppé avait auparavant déjà évoqué la possibilité de réorganiser le dispositif Epervier, lors d’une audition devant les députés de la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, le 21 décembre 2010.
Il avait alors déclaré que « la situation politique au Tchad nous permet d’envisager une évolution du dispositif Epervier. Le référendum d’autodétermination au sud Soudan est programmé pour le 9 janvier 2011. Si la situation se stabilise, nous pourrons faire évoluer le dispositif vers un pôle opérationnel de coopération, dont je ne peux à ce jour définir les contours exacts, mais qui changerait la nature de la mission ».
Le ministre avait également rappelé que « son positionnement [du dispositif Epervier] au cœur de l’Afrique présente un certain nombre d’avantages dont, par exemple, notre action dans la bande sahélo-saharienne. Il permet également de mettre des moyens en alerte au profit de crise comme la Côte-d’Ivoire, en complément des forces prépositionnées ».
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/tchad-vers-une-possible-evolution-du-dispositif-epervier
« Nous sommes tout à fait ouverts à la discussion et cette discussion va s’ouvrir certainement à la fin de ce mois, avec la visite du Président Deby en France », a déclaré Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, en réponse à la volonté exprimée par le président tchadien de discuter du maintien du dispositif militaire français Epervier dans la capitale, N’Djamena, que ce dernier souhaite voir « démilitarisée ».
Cette déclaration du ministre a eu lieu au lendemain de sa visite au Tchad, où il représentait le Président de la République à l’occasion des commémorations du 50e anniversaire de l’indépendance de ce pays.
Alain Juppé avait auparavant déjà évoqué la possibilité de réorganiser le dispositif Epervier, lors d’une audition devant les députés de la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, le 21 décembre 2010.
Il avait alors déclaré que « la situation politique au Tchad nous permet d’envisager une évolution du dispositif Epervier. Le référendum d’autodétermination au sud Soudan est programmé pour le 9 janvier 2011. Si la situation se stabilise, nous pourrons faire évoluer le dispositif vers un pôle opérationnel de coopération, dont je ne peux à ce jour définir les contours exacts, mais qui changerait la nature de la mission ».
Le ministre avait également rappelé que « son positionnement [du dispositif Epervier] au cœur de l’Afrique présente un certain nombre d’avantages dont, par exemple, notre action dans la bande sahélo-saharienne. Il permet également de mettre des moyens en alerte au profit de crise comme la Côte-d’Ivoire, en complément des forces prépositionnées ».
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/tchad-vers-une-possible-evolution-du-dispositif-epervier
mercredi 19 janvier 2011
mardi 18 janvier 2011
lundi 17 janvier 2011
Dédicaces de trois écrivains militaires
La librairie Chapitre-Julliard, située près de l’Îlot Saint-Germain à Paris organise une séance de signatures pour trois ouvrages le mercredi 19 janvier 2011
La maison d’édition Bernard Giovanangeli Editions organise avec la librairie Chapitre-Julliard une séance de dédicaces. Trois auteurs y présenteront leur ouvrage : « Joffre », écrit par le général André Bourachot, « La bataille de Guadalcanal », par le colonel Henri Ortholan, ainsi que « Souvenirs de guerre 1940 », qui sera présenté par le fils de l’auteur, l’ambassadeur Jean-Claude Richard.
Cette maison d’édition a été fondée par la volonté de M. Giovanangeli de publier des ouvrages autour de Napoléon et de ses campagnes. Aujourd’hui, sa ligne éditoriale privilégie désormais la mémoire combattante dans son ensemble. En particulier, une collection Récits de campagne a été créée en partenariat avec l’armée de Terre qui regroupe des récits écrits par des anciens combattants.
Mercredi 19 janvier 2011 de 17h à 20h
Librairie Chapitre-Julliard
229 boulevard Saint-Germain
75007 Paris
Métro Solferino.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/dedicaces-de-trois-ecrivains-militaires
La maison d’édition Bernard Giovanangeli Editions organise avec la librairie Chapitre-Julliard une séance de dédicaces. Trois auteurs y présenteront leur ouvrage : « Joffre », écrit par le général André Bourachot, « La bataille de Guadalcanal », par le colonel Henri Ortholan, ainsi que « Souvenirs de guerre 1940 », qui sera présenté par le fils de l’auteur, l’ambassadeur Jean-Claude Richard.
Cette maison d’édition a été fondée par la volonté de M. Giovanangeli de publier des ouvrages autour de Napoléon et de ses campagnes. Aujourd’hui, sa ligne éditoriale privilégie désormais la mémoire combattante dans son ensemble. En particulier, une collection Récits de campagne a été créée en partenariat avec l’armée de Terre qui regroupe des récits écrits par des anciens combattants.
Mercredi 19 janvier 2011 de 17h à 20h
Librairie Chapitre-Julliard
229 boulevard Saint-Germain
75007 Paris
Métro Solferino.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/dedicaces-de-trois-ecrivains-militaires
dimanche 16 janvier 2011
samedi 15 janvier 2011
Alain Juppé rend hommage à Poitiers au sergent Guinaud, mort en Afghanistan
Une cérémonie d'honneurs funèbres en présence du ministre de la Défense Alain Juppé s'est tenue vendredi au Régiment d'infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers en hommage au sergent Hervé Guinaud, tué le 9 janvier en Afghanistan, a constaté un correspondant de l'AFP.
La cérémonie s'est déroulée devant quelque 400 militaires du RICM, en présence du chef d'état-major de l'armée de terre, Elrick Irastorza, et de la présidente PS de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal.
M. Juppé a rendu hommage à ce "soldat d'exception" qui avait "fait le choix de l'engagement le plus total au service de la France" et qui a "donné sa vie pour elle".
"Je suis venu dire à vos proches que la Nation toute entière s'incline sur votre mémoire", a-t-il ajouté. La Légion d'honneur lui a été décernée à titre posthume, en présence de sa femme et de son fils.
Hervé Guinaud est décédé le 8 janvier au cours d'une opération dans la région de Tagab en Kapisa.
Engagé dans les troupes de marines en 1990, après son service militaire, il avait notamment servi deux fois en ex-Yougoslavie, puis en Albanie. En 22 ans de service, il avait également participé à de nombreuses missions à Djibouti, au Sénégal ou en Côte d'Ivoire.
Marié et père d'un enfant, le caporal-chef Guinaud, promu sergent, est le 53e soldat français tué en Afghanistan depuis le déploiement de forces françaises fin 2001. Evoquant lundi la mort de ce soldat, Mme Royal avait réclamé un "débat démocratique" et la fixation d'un calendrier de retrait des troupes françaises d'Afghanistan.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/alain-juppe-rend-hommage-a-poitiers-au-sergent-guinaud-mort-en-afghanistan-14-01-2011-1227095.php
Le vendredi 14 janvier 2011, monsieur Alain Juppé, ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens combattants, a présidé à Poitiers la cérémonie d’hommage national au sergent Hervé Guinaud. Le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) était à ses côtés pour saluer la mémoire de ce sous-officier mort au service de la France.
Le sergent Guinaud a été fait chevalier de la Légion d’honneur par M. Alain Juppé au cours de cette prise d’armes. Il avait été promu mercredi au grade supérieur et le CEMAT lui avait alors remis la croix de la Valeur militaire avec citation à l’ordre de l’armée et la médaille militaire.
M. Alain Juppé : « Sergent Hervé Guinaud, […] vous aviez à cœur de partager [votre compétence] avec tous vos camarades, des plus jeunes aux plus aguerris. Si vous avez été choisi pour partir en Afghanistan, c’est que vous étiez un soldat d’exception , c’est parce que votre engagement était total . Engagement au service de la France, de ses valeurs de liberté, de solidarité et de respect des droits de l’Homme. […] Là-bas, en Kapisa, vous incarniez les plus belles valeurs de nos armées : la détermination sans faille, l’esprit de sacrifice et la valeur au combat qui font l’honneur du soldat français. […] Je suis venu dire à vos proches que la Nation toute entière s’incline devant votre mémoire , je suis venu leur exprimer notre compassion et notre solidarité. »
L’ensemble de l’armée de Terre est unie dans le deuil. Que les proches et les camarades du sergent Guinaud soient assurés de son soutien. Nos pensées accompagnent également dans leur chemin vers la guérison les militaires blessés à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/ceremonie-d-hommage-au-sergent-herve-guinaud
La cérémonie s'est déroulée devant quelque 400 militaires du RICM, en présence du chef d'état-major de l'armée de terre, Elrick Irastorza, et de la présidente PS de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal.
M. Juppé a rendu hommage à ce "soldat d'exception" qui avait "fait le choix de l'engagement le plus total au service de la France" et qui a "donné sa vie pour elle".
"Je suis venu dire à vos proches que la Nation toute entière s'incline sur votre mémoire", a-t-il ajouté. La Légion d'honneur lui a été décernée à titre posthume, en présence de sa femme et de son fils.
Hervé Guinaud est décédé le 8 janvier au cours d'une opération dans la région de Tagab en Kapisa.
Engagé dans les troupes de marines en 1990, après son service militaire, il avait notamment servi deux fois en ex-Yougoslavie, puis en Albanie. En 22 ans de service, il avait également participé à de nombreuses missions à Djibouti, au Sénégal ou en Côte d'Ivoire.
Marié et père d'un enfant, le caporal-chef Guinaud, promu sergent, est le 53e soldat français tué en Afghanistan depuis le déploiement de forces françaises fin 2001. Evoquant lundi la mort de ce soldat, Mme Royal avait réclamé un "débat démocratique" et la fixation d'un calendrier de retrait des troupes françaises d'Afghanistan.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/alain-juppe-rend-hommage-a-poitiers-au-sergent-guinaud-mort-en-afghanistan-14-01-2011-1227095.php
Le vendredi 14 janvier 2011, monsieur Alain Juppé, ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens combattants, a présidé à Poitiers la cérémonie d’hommage national au sergent Hervé Guinaud. Le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) était à ses côtés pour saluer la mémoire de ce sous-officier mort au service de la France.
Le sergent Guinaud a été fait chevalier de la Légion d’honneur par M. Alain Juppé au cours de cette prise d’armes. Il avait été promu mercredi au grade supérieur et le CEMAT lui avait alors remis la croix de la Valeur militaire avec citation à l’ordre de l’armée et la médaille militaire.
M. Alain Juppé : « Sergent Hervé Guinaud, […] vous aviez à cœur de partager [votre compétence] avec tous vos camarades, des plus jeunes aux plus aguerris. Si vous avez été choisi pour partir en Afghanistan, c’est que vous étiez un soldat d’exception , c’est parce que votre engagement était total . Engagement au service de la France, de ses valeurs de liberté, de solidarité et de respect des droits de l’Homme. […] Là-bas, en Kapisa, vous incarniez les plus belles valeurs de nos armées : la détermination sans faille, l’esprit de sacrifice et la valeur au combat qui font l’honneur du soldat français. […] Je suis venu dire à vos proches que la Nation toute entière s’incline devant votre mémoire , je suis venu leur exprimer notre compassion et notre solidarité. »
L’ensemble de l’armée de Terre est unie dans le deuil. Que les proches et les camarades du sergent Guinaud soient assurés de son soutien. Nos pensées accompagnent également dans leur chemin vers la guérison les militaires blessés à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/ceremonie-d-hommage-au-sergent-herve-guinaud
vendredi 14 janvier 2011
jeudi 13 janvier 2011
Otages français au Niger - De la traque au dénouement fatal : le récit
Vendredi 7 janvier, 23 h 30. Sitôt la nouvelle de l’enlèvement des deux Français connue, un détachement de la garde nationale nigérienne est lancée aux trousses des ravisseurs. Des témoins ont vu le 4 x 4 aux vitres teintées prendre la route du Mali. Simultanément l’ambassade de France à Niamey est alertée. Et transmet l’information à Paris. Le Quai d’Orsay et le ministère de la Défense sont immédiatement mobilisés. Le Président de la République, en déplacement aux Antilles, est prévenu directement par Alain Juppé. Le chef de l’Etat donne alors un ordre clair : apporter toute l’aide militaire nécessaire aux autorités nigériennes pour tenter de capturer les kidnappeurs et de sauver les otages. Un avion Breguet-Atlantique ATL2, disposant de moyens de détection de nuit, décolle d’une base implantée au Tchad voisin. Sa mission : repérer en pleine nuit le 4 x 4 des fuyards. Un dispositif d’intervention des forces spéciales françaises est également placé en alerte.
Dans la nuit de vendredi à samedi, l’avion de reconnaissance parvient à localiser sa cible. A une centaine de kilomètres de la frontière malienne dans la région d’Ouallam. Information transmise a un poste avancé de la garde nationale nigérienne qui essaie de stopper le 4 x 4. Les kidnappeurs ouvrent immédiatement le feu. Les militaires répliquent. Leur chef est blessé au cours d’une fusillade brève mais intense. Les terroristes gardent l’avantage. Et poursuivent leur cap tranquillement vers le Mali, s’accordant même des pauses, sans savoir qu’ils sont sous la surveillance du Breguet-Atlantique français. Information capitale : d’autres véhicules complices les rejoignent. C’est désormais un convoi de terroristes qui est traqué. Au moins une quinzaine d’hommes lourdement armés.
Samedi 8 janvier, au matin, alors qu’à Paris, rien ne filtre, l’unité du commandement des forces spéciales françaises mobilisée reçoit l’ordre de se préparer à un éventuel assaut. Un ordre venu directement de Nicolas Sarkozy.
Selon nos informations, les militaires français du COS sont alors héliportés pour faire la jonction avec les troupes nigériennes. Objectif stratégique : monter une embuscade, stopper par tous les moyens les terroristes, sauver la vie des otages. Tout près de la frontière malienne, une véritable bataille va s’engager. Deux soldats français sont blessés. Plusieurs terroristes sont tués. Certains auraient été capturés. D’autres parviennent à s’échapper, mais les opérations de traque n’étaient pas achevées hier soir. Cependant, l’engagement des troupes d’élite française n’aura pas atteint son but premier : sauver les otages. Les deux hommes ont été assassinés. Tués à bout portant par des ravisseurs qui ne leur ont laissé aucune chance.
http://www.francesoir.fr/societe-etranger-politique/otages-francais-au-niger-de-la-traque-au-denouement-fatal-le-recit.84661
Dans la nuit de vendredi à samedi, l’avion de reconnaissance parvient à localiser sa cible. A une centaine de kilomètres de la frontière malienne dans la région d’Ouallam. Information transmise a un poste avancé de la garde nationale nigérienne qui essaie de stopper le 4 x 4. Les kidnappeurs ouvrent immédiatement le feu. Les militaires répliquent. Leur chef est blessé au cours d’une fusillade brève mais intense. Les terroristes gardent l’avantage. Et poursuivent leur cap tranquillement vers le Mali, s’accordant même des pauses, sans savoir qu’ils sont sous la surveillance du Breguet-Atlantique français. Information capitale : d’autres véhicules complices les rejoignent. C’est désormais un convoi de terroristes qui est traqué. Au moins une quinzaine d’hommes lourdement armés.
Samedi 8 janvier, au matin, alors qu’à Paris, rien ne filtre, l’unité du commandement des forces spéciales françaises mobilisée reçoit l’ordre de se préparer à un éventuel assaut. Un ordre venu directement de Nicolas Sarkozy.
Selon nos informations, les militaires français du COS sont alors héliportés pour faire la jonction avec les troupes nigériennes. Objectif stratégique : monter une embuscade, stopper par tous les moyens les terroristes, sauver la vie des otages. Tout près de la frontière malienne, une véritable bataille va s’engager. Deux soldats français sont blessés. Plusieurs terroristes sont tués. Certains auraient été capturés. D’autres parviennent à s’échapper, mais les opérations de traque n’étaient pas achevées hier soir. Cependant, l’engagement des troupes d’élite française n’aura pas atteint son but premier : sauver les otages. Les deux hommes ont été assassinés. Tués à bout portant par des ravisseurs qui ne leur ont laissé aucune chance.
http://www.francesoir.fr/societe-etranger-politique/otages-francais-au-niger-de-la-traque-au-denouement-fatal-le-recit.84661
mercredi 12 janvier 2011
4 soldats de l'Otan tués en Afghanistan
Quatre soldats de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) ont été tués par l'explosion de deux bombes artisanales dans l'est et le sud du pays aujourd'hui, journée la plus meurtrière pour les troupes internationales depuis le début de l'année, a annoncé l'Isaf. On ne connait pas leur identité.
L'une a tué trois soldats dans l'est de l'Afghanistan, l'incident le plus meurtrier pour la force de l'Otan depuis le 1er janvier. La seconde a fait un mort dans le sud. C'est la première fois que l'Otan perd quatre soldats dans une même journée depuis le début de l'année 2011. Trois de ses soldats avaient été tués le 7 janvier dans deux explosions.
Ces décès portent à 15 le nombre de soldats étrangers tués depuis le 1er janvier en Afghanistan, selon un décompte effectué par l'AFP à partir du site indépendant icasualties.org. 711 sont morts en 2010, année de loin la plus meurtrière pour les troupes étrangères depuis le début du conflit fin 2001, selon la même source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/12/97001-20110112FILWWW00431-3-soldats-de-l-otan-tues-en-afghanistan.php
L'une a tué trois soldats dans l'est de l'Afghanistan, l'incident le plus meurtrier pour la force de l'Otan depuis le 1er janvier. La seconde a fait un mort dans le sud. C'est la première fois que l'Otan perd quatre soldats dans une même journée depuis le début de l'année 2011. Trois de ses soldats avaient été tués le 7 janvier dans deux explosions.
Ces décès portent à 15 le nombre de soldats étrangers tués depuis le 1er janvier en Afghanistan, selon un décompte effectué par l'AFP à partir du site indépendant icasualties.org. 711 sont morts en 2010, année de loin la plus meurtrière pour les troupes étrangères depuis le début du conflit fin 2001, selon la même source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/12/97001-20110112FILWWW00431-3-soldats-de-l-otan-tues-en-afghanistan.php
Task Force La Fayette et Pôle stabilité : deux acteurs, un objectif
Complémentarité : en Kapisa et Surobi, le mot illustre parfaitement le lien entre les actions militaires de la Task Force La Fayette et les actions civiles menées par le Pôle stabilité, une cellule mise en place par le ministère des Affaires étrangères et européennes pour coordonner les actions de gouvernance et de développement socio-économique.
mardi 11 janvier 2011
OTAGES AU NIGER - Fillon au chevet des deux militaires blessés lors de l'opération de sauvetage
François Fillon s'est rendu mardi matin en région parisienne au chevet des deux militaires blessés lors de l'opération franco-nigérienne déclenchée à la suite de l'enlèvement des deux otages français vendredi à Niamey, a indiqué Matignon dans un communiqué. L'état de santé du sous-officier et du soldat des forces spéciales, qui sont hospitalisés à Saint-Mandé (Val-de-Marne), "n'inspire heureusement pas d'inquiétude", est-il noté. Le Premier ministre a tenu à les "remercier de leur engagement et les a assurés du soutien de la nation", selon le texte.
Les deux otages français ont été tués lors de cette opération menée pour tenter d'empêcher les ravisseurs de rejoindre leur sanctuaire au Mali. Paris accuse Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), déjà auteur de prises d'otages au Sahel, d'être derrière l'enlèvement.
Nicolas Sarkozy doit recevoir ce mardi les familles des deux jeunes Français enlevés vendredi à Niamey et tués samedi. Les corps des deux victimes doivent être rapatriés mercredi matin en France, a-t-on appris de source diplomatique à Niamey.
http://www.lepoint.fr/monde/otages-au-niger-fillon-au-chevet-des-deux-militaires-blesses-lors-de-l-operation-de-sauvetage-11-01-2011-129021_24.php
Les deux otages français ont été tués lors de cette opération menée pour tenter d'empêcher les ravisseurs de rejoindre leur sanctuaire au Mali. Paris accuse Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), déjà auteur de prises d'otages au Sahel, d'être derrière l'enlèvement.
Nicolas Sarkozy doit recevoir ce mardi les familles des deux jeunes Français enlevés vendredi à Niamey et tués samedi. Les corps des deux victimes doivent être rapatriés mercredi matin en France, a-t-on appris de source diplomatique à Niamey.
http://www.lepoint.fr/monde/otages-au-niger-fillon-au-chevet-des-deux-militaires-blesses-lors-de-l-operation-de-sauvetage-11-01-2011-129021_24.php
lundi 10 janvier 2011
Le caporal-chef Hervé Guinaud, du Régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers est décédé en Afghanistan des suites de blessures provoquées par une explosion au cours d’une opération dans le sud de la Kapisa.
Agé de 42 ans, le caporal-chef Hervé Guinaud était marié et père d’un enfant. Entré en service en tant qu’appelé en 1988 au 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMa) d’Angoulême, il décide de s’engager dans cette même formation en 1990. Il a rejoint le régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) en 1997. Ce marsouin était apprécié unanimement par ses chefs comme par ses pairs. Au cours de ses vingt-deux années de service, le CCH de 1ère classe GUINAUD sert deux fois en ex-Yougoslavie puis en Albanie, entre 1994 et 1997. Il participe également à deux missions de courte durée à Djibouti en 1998 et 2002. Il est engagé à nouveau à trois reprises dans le cadre de l’opération Licorne en 2003, 2004 et 2009.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Ses pensées vont également à son compagnon d'armes blessé auquel il souhaite un prompt rétablissement.
M. Alain Juppé , ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants, a exprimé sa plus vive émotion. Ses pensées sont également allées à ses compagnons d’armes.
L’armée de Terre, unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades. Nos pensées accompagnent également les autres militaires blessés à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-du-caporal-chef-de-1re-classe-herve-guinaud
Biographie du CCH Guinaud (format pdf, 142 kB).
http://www.defense.gouv.fr/content/download/104008/1014641/file/Biographie%20CCH%20GUINAUD2%20(RICM).pdf
Agé de 42 ans, le caporal-chef Hervé Guinaud était marié et père d’un enfant. Entré en service en tant qu’appelé en 1988 au 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMa) d’Angoulême, il décide de s’engager dans cette même formation en 1990. Il a rejoint le régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) en 1997. Ce marsouin était apprécié unanimement par ses chefs comme par ses pairs. Au cours de ses vingt-deux années de service, le CCH de 1ère classe GUINAUD sert deux fois en ex-Yougoslavie puis en Albanie, entre 1994 et 1997. Il participe également à deux missions de courte durée à Djibouti en 1998 et 2002. Il est engagé à nouveau à trois reprises dans le cadre de l’opération Licorne en 2003, 2004 et 2009.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Ses pensées vont également à son compagnon d'armes blessé auquel il souhaite un prompt rétablissement.
M. Alain Juppé , ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants, a exprimé sa plus vive émotion. Ses pensées sont également allées à ses compagnons d’armes.
L’armée de Terre, unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades. Nos pensées accompagnent également les autres militaires blessés à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-du-caporal-chef-de-1re-classe-herve-guinaud
Biographie du CCH Guinaud (format pdf, 142 kB).
http://www.defense.gouv.fr/content/download/104008/1014641/file/Biographie%20CCH%20GUINAUD2%20(RICM).pdf
dimanche 9 janvier 2011
53e SOLDAT TUÉ EN AFGHANISTAN - Juppé exprime sa "plus vive émotion
Le ministre de la Défense Alain Juppé a exprimé dimanche sa "plus vive émotion", après la mort, samedi, d'un caporal-chef français au cours d'une opération en Afghanistan, dans la région de Tagab, ce qui porte à 53 le nombre de soldats français morts dans ce pays depuis fin 2001. Adressant ses "sincères condoléances à la famille de la victime et à ses proches", M. Juppé a réaffirmé, dans un communiqué, "tout (son) soutien aux forces françaises actuellement engagées dans la lutte contre le terrorisme en Afghanistan".
Samedi, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé la mort de cet homme, un caporal-chef du RICM de Poitiers, au cours d'une opération dans la région de Tagab, en Kapisa. Le Premier ministre François Fillon avait pour sa part précisé que deux autres soldats avaient été également blessés, sans donner d'indication sur la gravité des blessures. Dimanche, le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées, a affirmé à l'AFP que ces blessures étaient très légères, les deux militaires ayant été soignés à l'infirmerie.
http://www.lepoint.fr/monde/53e-soldat-tue-en-afghanistan-juppe-exprime-sa-plus-vive-emotion-09-01-2011-128416_24.php
Samedi, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé la mort de cet homme, un caporal-chef du RICM de Poitiers, au cours d'une opération dans la région de Tagab, en Kapisa. Le Premier ministre François Fillon avait pour sa part précisé que deux autres soldats avaient été également blessés, sans donner d'indication sur la gravité des blessures. Dimanche, le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées, a affirmé à l'AFP que ces blessures étaient très légères, les deux militaires ayant été soignés à l'infirmerie.
http://www.lepoint.fr/monde/53e-soldat-tue-en-afghanistan-juppe-exprime-sa-plus-vive-emotion-09-01-2011-128416_24.php
Un sous-officier français tué en Afghanistan
Un sous-officier français a trouvé la mort samedi après-midi au cours d'une opération en Afghanistan, dans la région de Tagab, a annoncé l'Elysée dans un communiqué, ce qui porte à 53 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001.
"Le président de la République a appris avec beaucoup d'émotion la mort, en fin d'après midi, d'un caporal-chef du RICM de Poitiers au cours d'une opération dans la région de Tagab", écrit l'Elysée dans son communiqué, en précisant que le militaire "a été touché par une explosion alors qu'il se trouvait à proximité de son véhicule blindé".
Le chef de l'Etat a présenté "à la famille et aux proches" du sous-officier "ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur". Nicolas Sarkozy a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes", et exprimé "la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité". "Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", a-t-il conclu.
Le sous-officier, dont l'identité n'a pas été révélée, est le 53e soldat français tué en Afghanistan depuis le déploiement de forces françaises fin 2001.
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2011-01/un-sous-officier-francais-tue-en-afghanistan-6217458.html
"Le président de la République a appris avec beaucoup d'émotion la mort, en fin d'après midi, d'un caporal-chef du RICM de Poitiers au cours d'une opération dans la région de Tagab", écrit l'Elysée dans son communiqué, en précisant que le militaire "a été touché par une explosion alors qu'il se trouvait à proximité de son véhicule blindé".
Le chef de l'Etat a présenté "à la famille et aux proches" du sous-officier "ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur". Nicolas Sarkozy a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes", et exprimé "la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité". "Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", a-t-il conclu.
Le sous-officier, dont l'identité n'a pas été révélée, est le 53e soldat français tué en Afghanistan depuis le déploiement de forces françaises fin 2001.
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2011-01/un-sous-officier-francais-tue-en-afghanistan-6217458.html
samedi 8 janvier 2011
vendredi 7 janvier 2011
« Parlons Défense » ! Nouvel espace dédié aux jeunes sur Facebook
Le ministère de la Défense étend sa présence en ligne, et ouvre aujourd’hui sur Facebook une page destinée plus spécifiquement aux jeunes, «Parlons Défense».
Cette page offre aux jeunes la possibilité de tisser un lien avec la Défense : ils pourront s’y informer et y poser toutes les questions qu’ils souhaitent.
Chaque mois, une thématique (la Journée Défense et Citoyenneté, les missions de la Défense, les parcours professionnels, les matériels, les opérations extérieures…) sera plus spécifiquement traitée. Chaque jour, une nouvelle information sur la Défense sera postée et des réponses seront apportées aux interrogations des jeunes par l’animatrice prénommée « Elodie ».
Pour compléter cette page Facebook, le site « jeunes » du portail www.defense.gouv.fr va s’étoffer prochainement : sur une nouvelle version du site, rebaptisée « Parlons Défense», et conçue en lien avec la page Facebook, les jeunes pourront approfondir leurs connaissances sur la Défense et retrouver un certain nombre d’informations pratiques.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/parlons-defense
Cette page offre aux jeunes la possibilité de tisser un lien avec la Défense : ils pourront s’y informer et y poser toutes les questions qu’ils souhaitent.
Chaque mois, une thématique (la Journée Défense et Citoyenneté, les missions de la Défense, les parcours professionnels, les matériels, les opérations extérieures…) sera plus spécifiquement traitée. Chaque jour, une nouvelle information sur la Défense sera postée et des réponses seront apportées aux interrogations des jeunes par l’animatrice prénommée « Elodie ».
Pour compléter cette page Facebook, le site « jeunes » du portail www.defense.gouv.fr va s’étoffer prochainement : sur une nouvelle version du site, rebaptisée « Parlons Défense», et conçue en lien avec la page Facebook, les jeunes pourront approfondir leurs connaissances sur la Défense et retrouver un certain nombre d’informations pratiques.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/parlons-defense
jeudi 6 janvier 2011
La base de Creil géré par un consortium
Le ministère de la Défense a décidé de confier la gestion de la base de Creil (Oise) à un consortium privé associant DCNS, Veolia Environnement et Avenance, affirme le journal économique Les Echos, qui chiffre ce marché à 10 millions d'euros sur cinq ans. Ce contrat qui, selon le journal, représente la première expérimentation d'une externalisation multiservices dans ce secteur, entre dans le cadre de la décision du gouvernement de confier à des entreprises privées certains services de l'armée afin de réduire les dépenses publiques.
Selon les Echos, l'attribution du marché n'a pas encore été notifiée, mais un consortium associant la société Défense Environnement Services (détenue à 51% par Veolia Environnement et à 49% par le chantier naval public DCNS) et l'entreprise de restauration Avenance a remporté l'appel d'offres. Les prestations confiées au privé vont de l'entretien d'installations techniques et des bâtiments aux services de restauration, de transports, de nettoyage ou encore de courrier.
Quelque 150 personne sur les 3.000 personnes qui travaillent pour la base de Creil, devront être transférées au consortium ou recasées dans leur corps d'origine, écrit encore le journal. La décision d'externaliser certains services dans l'armée avait soulevé des protestations au printemps dernier, certains syndicats estimant que le transfert au statut civil de quelque 3.500 personnels affectés à la restauration dans l'armée permettrait de faire plus d'économies.
Selon les Echos, la logistique de l'habillement de l'armée (400 à 500 personnes concernées), la restauration (8.000 à 9.000 personnes) et la construction du futur quartier général des forces armées sur le site de Balard à Paris pourraient également être confiées au secteur privé.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/05/97001-20110105FILWWW00344-la-base-de-creil-gere-par-un-consortium.php
Selon les Echos, l'attribution du marché n'a pas encore été notifiée, mais un consortium associant la société Défense Environnement Services (détenue à 51% par Veolia Environnement et à 49% par le chantier naval public DCNS) et l'entreprise de restauration Avenance a remporté l'appel d'offres. Les prestations confiées au privé vont de l'entretien d'installations techniques et des bâtiments aux services de restauration, de transports, de nettoyage ou encore de courrier.
Quelque 150 personne sur les 3.000 personnes qui travaillent pour la base de Creil, devront être transférées au consortium ou recasées dans leur corps d'origine, écrit encore le journal. La décision d'externaliser certains services dans l'armée avait soulevé des protestations au printemps dernier, certains syndicats estimant que le transfert au statut civil de quelque 3.500 personnels affectés à la restauration dans l'armée permettrait de faire plus d'économies.
Selon les Echos, la logistique de l'habillement de l'armée (400 à 500 personnes concernées), la restauration (8.000 à 9.000 personnes) et la construction du futur quartier général des forces armées sur le site de Balard à Paris pourraient également être confiées au secteur privé.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/05/97001-20110105FILWWW00344-la-base-de-creil-gere-par-un-consortium.php
mercredi 5 janvier 2011
Le colonel Bruno Gardy : « La neige sera notre alliée »
L’hiver tarde à venir dans la vallée de la Kapisa (Afghanistan). Les militaires du 7 e Bataillon de chasseurs alpins sont pressés de voir la neige comme nous l’explique par téléphone leur chef de corps, le colonel Bruno Gardy.
« La température descend entre -6° et -10 °C la nuit et les journées sont ensoleillées, dans un froid vif. C’est vrai que nous attendons la neige pour laquelle nos hommes sont bien entraînés, bien équipés. Ils ont alors une supériorité tactique et technique sur les talibans. Ils peuvent aussi gagner en raquettes ou en ski de randonnée des vallées beaucoup plus reculées, où les insurgés ne peuvent pas aller.
Le matériel a beaucoup évolué : les armes automatiques sont plus précises, les soldats mieux protégés.
De plus, l’hiver est notre allié dans une vallée où la végétation est très dense pendant l’été. »
En quoi consistent vos missions ?« Elles se déroulent principalement de nuit grâce à nos véhicules équipés d’appareils de vision nocturne. Nous sécurisons l’axe principal entre nos deux bases avancées.
Nous poursuivons aussi nos missions de contact avec la population. Nous assistons aux “chouras” (les assemblées pendant lesquelles les habitants expriment leurs besoins et leurs attentes. Nous poursuivons les projets lancés par nos prédécesseurs, notamment la construction d’une mosquée et le creusement de puits. L’accès à l’eau est essentiel dans cette région où l’agriculture est la principale activité. »
Avant votre départ, le général Hervé Wattecamps s’attendait à un stress permanent pour les soldats. Est-ce le cas ?« Pour le moment, c’est calme. En dehors de tirs de roquettes le jour de Noël, nous subissons beaucoup moins d’agressions que le 13 e BCA. »
Une quinzaine de militaires de ce bataillon sont rentrés secoués psychologiquement. Comment faire face à de tels troubles ?« Nous assurons un suivi permanent. Chaque section dispose d’un responsable environnement humain. Psychologues et psychiatres rendent visite aux soldats après un accident grave ou un choc important. Un entretien est effectué auprès de chaque militaire au bout de trois mois.
Nous utilisons par ailleurs les TOP (techniques d’optimisation du potentiel) inspirées des méthodes des sportifs de haut niveau. Elles permettent de se relaxer et de dormir plus facilement. »
Vous n’êtes pas loin du lieu de détention des otages. Que savez-vous ?« Je ne suis pas apte à communiquer. Ce sujet est géré à un autre niveau. Ce que je sais, je ne peux pas le dire pour des raisons de sécurité. Mais leur sort demeure une des grandes priorités pour notre pays.”
http://www.ledauphine.com/savoie/2011/01/04/le-colonel-bruno-gardy-la-neige-sera-notre-alliee
« La température descend entre -6° et -10 °C la nuit et les journées sont ensoleillées, dans un froid vif. C’est vrai que nous attendons la neige pour laquelle nos hommes sont bien entraînés, bien équipés. Ils ont alors une supériorité tactique et technique sur les talibans. Ils peuvent aussi gagner en raquettes ou en ski de randonnée des vallées beaucoup plus reculées, où les insurgés ne peuvent pas aller.
Le matériel a beaucoup évolué : les armes automatiques sont plus précises, les soldats mieux protégés.
De plus, l’hiver est notre allié dans une vallée où la végétation est très dense pendant l’été. »
En quoi consistent vos missions ?« Elles se déroulent principalement de nuit grâce à nos véhicules équipés d’appareils de vision nocturne. Nous sécurisons l’axe principal entre nos deux bases avancées.
Nous poursuivons aussi nos missions de contact avec la population. Nous assistons aux “chouras” (les assemblées pendant lesquelles les habitants expriment leurs besoins et leurs attentes. Nous poursuivons les projets lancés par nos prédécesseurs, notamment la construction d’une mosquée et le creusement de puits. L’accès à l’eau est essentiel dans cette région où l’agriculture est la principale activité. »
Avant votre départ, le général Hervé Wattecamps s’attendait à un stress permanent pour les soldats. Est-ce le cas ?« Pour le moment, c’est calme. En dehors de tirs de roquettes le jour de Noël, nous subissons beaucoup moins d’agressions que le 13 e BCA. »
Une quinzaine de militaires de ce bataillon sont rentrés secoués psychologiquement. Comment faire face à de tels troubles ?« Nous assurons un suivi permanent. Chaque section dispose d’un responsable environnement humain. Psychologues et psychiatres rendent visite aux soldats après un accident grave ou un choc important. Un entretien est effectué auprès de chaque militaire au bout de trois mois.
Nous utilisons par ailleurs les TOP (techniques d’optimisation du potentiel) inspirées des méthodes des sportifs de haut niveau. Elles permettent de se relaxer et de dormir plus facilement. »
Vous n’êtes pas loin du lieu de détention des otages. Que savez-vous ?« Je ne suis pas apte à communiquer. Ce sujet est géré à un autre niveau. Ce que je sais, je ne peux pas le dire pour des raisons de sécurité. Mais leur sort demeure une des grandes priorités pour notre pays.”
http://www.ledauphine.com/savoie/2011/01/04/le-colonel-bruno-gardy-la-neige-sera-notre-alliee
Voeux de Nicolas Sarkozy aux armées: «Faire de la défense une priorité pour la France»
Tel est le «choix politique» du président de la République...
Pas d'annonce majeure. Nicolas Sarkozy a brossé le portrait d'une armée en mutation lors de sa présentation des voeux à l'armée, sur la base aérienne de Saint-Dizier en Haute-Marne.
«2011 va être une étape majeure dans la transformation des armées» a déclaré le chef de l'Etat, rappelant son ambition de «faire de la défense une priorité pour la France».
Une armée plus performante
Le chef de l'Etat a tenté de rassurer les militaires concernant le plan massif de restructuration, présenté dans le Livre Blanc de la Défense. Ainsi, les 54.000 suppressions de postes sur sept ans sont «le prix à payer» afin de faire évoluer l'armée française, la rendre plus performante et assurer au mieux sa mission de protection du pays.
Pour Nicolas Sarkozy, «moins d'effectifs» est synonyme de «plus d'équipements modernes», à commencer par le Rafale, salué par le chef de l'Etat. Pour autant, cet outil «des plus performants pour la défense» n'a toujours pas trouvé preneur à l'étranger. Outre l'équipement, Nicolas Sarkozy a également insisté sur la nécessité de mettre en place une «chaîne médicale performante» afin d'assurer la protection des soldats.
Protection des Français
Le chef de l'Etat a également insisté sur la sécurité des Français tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. 12.000 soldats sont ainsi déployés en Afghanistan, au Sud-Liban et en Côte d'Ivoire, afin d'assurer des opérations de maintien ou de rétablissement de la paix. «2011 est une année où les armées seront à nouveau très sollicitées», a précisé Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'Etat a rappelé que la mission des 4.000 militaires engagés en Afghanistan serait finie lorsque le transfert des responsabilités aura été pleinement fait au gouvernement afghan. Il reste «beaucoup de chemin à parcourir» dans ce pays «où se joue la sécurité du monde et des Français, ici en France», a-t-il précisé. Sur la Côte d'Ivoire, Nicolas Sarkozy a réfuté toute ingérence des soldats français dans les affaires du pays. «La priorité là-bas est la protection de nos ressortissants», a assuré le chef de l'Etat.
http://www.20minutes.fr/article/647042/politique-voeux-nicolas-sarkozy-armees-faire-defense-priorite-france
mardi 4 janvier 2011
Juppé: «la France ne prendra pas l'initiative d'une intervention militaire» en Côte-d'Ivoire
Le ministre de la défense, Alain Juppé, a exclu, ce mardi, que la France prenne «l'initiative d'une intervention militaire» pour tenter de régler la crise actuelle en Côte d'Ivoire.
Interrogé par Europe 1 sur la décision de Laurent Gbagbo de s'accrocher au pouvoir à Abidjan, Alain Juppé a estimé que «le fait de persévérer dans l'erreur ne rend pas plus légitime». «Les choses sont tout à fait claires, il y a eu des élections sous le contrôle des Nations-Unies, le résultat a été validé, il y a un président légitimement élu», Alassane Ouattara, a-t-il affirmé. «La France reste avec l'ensemble de la communauté internationale sur cette ligne-là».
Selon le ministre, «la France ne prendra pas l'initiative d'une intervention militaire. Nos troupes ne sont là-bas que dans le cadre des Nations-Unies. Le seul cas évidemment où nous interviendrions, c'est si nos nationaux - ils sont nombreux, plus de 15.000 - étaient menacés de quelque manière que ce soit».
«La communauté internationale ne doit pas céder»
«La communauté internationale ne doit pas céder, c'est un enjeu extraordinairement important pour l'Afrique», a-t-il prévenu. Si le président sortant Laurent Gbagbo «ne renonce pas, il faut aller plus loin dans l'utilisation des sanctions», a-t-il jugé.
Interrogé sur une éventuelle intervention militaire, il a déclaré: «Je sais que la Cédéao (la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), c'est-à-dire les voisins de la Côte d'Ivoire, y réfléchissent. Je pense que c'est aux Africains» de décider. «Je pense que ça leur revient et certainement pas à l'armée française», a-t-il conclu.
http://www.liberation.fr/monde/01012311532-juppe-la-france-ne-prendra-pas-l-initiative-d-une-intervention-militaire-en-cote-d-ivoire
Interrogé par Europe 1 sur la décision de Laurent Gbagbo de s'accrocher au pouvoir à Abidjan, Alain Juppé a estimé que «le fait de persévérer dans l'erreur ne rend pas plus légitime». «Les choses sont tout à fait claires, il y a eu des élections sous le contrôle des Nations-Unies, le résultat a été validé, il y a un président légitimement élu», Alassane Ouattara, a-t-il affirmé. «La France reste avec l'ensemble de la communauté internationale sur cette ligne-là».
Selon le ministre, «la France ne prendra pas l'initiative d'une intervention militaire. Nos troupes ne sont là-bas que dans le cadre des Nations-Unies. Le seul cas évidemment où nous interviendrions, c'est si nos nationaux - ils sont nombreux, plus de 15.000 - étaient menacés de quelque manière que ce soit».
«La communauté internationale ne doit pas céder»
«La communauté internationale ne doit pas céder, c'est un enjeu extraordinairement important pour l'Afrique», a-t-il prévenu. Si le président sortant Laurent Gbagbo «ne renonce pas, il faut aller plus loin dans l'utilisation des sanctions», a-t-il jugé.
Interrogé sur une éventuelle intervention militaire, il a déclaré: «Je sais que la Cédéao (la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), c'est-à-dire les voisins de la Côte d'Ivoire, y réfléchissent. Je pense que c'est aux Africains» de décider. «Je pense que ça leur revient et certainement pas à l'armée française», a-t-il conclu.
http://www.liberation.fr/monde/01012311532-juppe-la-france-ne-prendra-pas-l-initiative-d-une-intervention-militaire-en-cote-d-ivoire
lundi 3 janvier 2011
Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan : visite virtuelle sur Internet
Depuis fin novembre 2010, le site Internet des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan permet aux internautes d’accéder à une visite en trois dimensions.
Le site Internet des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan offre désormais à ses visiteurs une possibilité de découverte des lieux en trois dimensions . Ce sont en effet plus de 30 scènes qui immergent les internautes dans une visite virtuelle de l’école et de ses activités.
Répondant aux questions que se posent les internautes, la visite permet de découvrir la formation des élèves, les locaux de l’école, ainsi que les activités militaires, académiques et traditionnelles. Outre ces visites en trois dimensions, des diaporamas, des vidéos et des documents à télécharger, seront évolutifs et facilement accessibles.
La visite est accessible à partir de la page d’accueil du site Internet des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sur www.st-cyr.terre.defense.gouv.fr
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/ecoles-de-saint-cyr-coetquidan-visite-virtuelle-sur-internet
Le site Internet des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan offre désormais à ses visiteurs une possibilité de découverte des lieux en trois dimensions . Ce sont en effet plus de 30 scènes qui immergent les internautes dans une visite virtuelle de l’école et de ses activités.
Répondant aux questions que se posent les internautes, la visite permet de découvrir la formation des élèves, les locaux de l’école, ainsi que les activités militaires, académiques et traditionnelles. Outre ces visites en trois dimensions, des diaporamas, des vidéos et des documents à télécharger, seront évolutifs et facilement accessibles.
La visite est accessible à partir de la page d’accueil du site Internet des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sur www.st-cyr.terre.defense.gouv.fr
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/ecoles-de-saint-cyr-coetquidan-visite-virtuelle-sur-internet
dimanche 2 janvier 2011
samedi 1 janvier 2011
Bonne année
Je l'aime bien mon blog militaire...et je vois que vous êtes nombreux chaque jour à venir me voir ici...Sachez que je suis très sensible à vos visites!!!
Je vous souhaite une très bonne année 2011 derrière nos soldats...où qu'ils soient il faut les aider par nos pensées...
Il faut penser à leurs familles... leurs conjoints et surtout leurs enfants....Ces enfants qui sont fiers d'avoir une maman ou un papa en opération extérieure pour servir notre beau pays....Souvenez vous...ils sont partis pour nous....POUR NOTRE PAYS... rendons leur hommage!
Bonne année
Je vous souhaite une très bonne année 2011 derrière nos soldats...où qu'ils soient il faut les aider par nos pensées...
Il faut penser à leurs familles... leurs conjoints et surtout leurs enfants....Ces enfants qui sont fiers d'avoir une maman ou un papa en opération extérieure pour servir notre beau pays....Souvenez vous...ils sont partis pour nous....POUR NOTRE PAYS... rendons leur hommage!
Bonne année