Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 30 septembre 2014
lundi 29 septembre 2014
dimanche 28 septembre 2014
Les "paras" ont sauté sur le Roussillon
Ces derniers jours, plusieurs opérations ont eu lieu au-dessus de la plaine du Roussillon.
Certains érudits en aéronautique, ayant remarqué sur le tarmac de La Llabanère un CASA 250 et un Transall 160, se posait la question de savoir quel était l'emploi de ces gros porteurs militaires.
On a sauté sur Montescot
Un avion a effectué une dizaine de largages de parachutistes. Les militaires par groupe de dix ont atterri dans les prades non loin du golf sous les yeux des joueurs très surpris. Apparemment l'exercice s'est déroulé sans problème.
http://www.lindependant.fr/2014/09/27/les-paras-ont-saute,1934663.php
Certains érudits en aéronautique, ayant remarqué sur le tarmac de La Llabanère un CASA 250 et un Transall 160, se posait la question de savoir quel était l'emploi de ces gros porteurs militaires.
On a sauté sur Montescot
Un avion a effectué une dizaine de largages de parachutistes. Les militaires par groupe de dix ont atterri dans les prades non loin du golf sous les yeux des joueurs très surpris. Apparemment l'exercice s'est déroulé sans problème.
- Le grand saut sur Corneilla-del-Vercol
http://www.lindependant.fr/2014/09/27/les-paras-ont-saute,1934663.php
samedi 27 septembre 2014
vendredi 26 septembre 2014
La France poursuit ses frappes en Irak
.François Hollande l’avait promis : la France n’arrêtera pas sa mission en Irak. Jeudi, l’armée a lancé un nouveau raid aérien contre des positions de l’Etat islamique en Irak. La cible : un dépôt de munitions situé près de Fallouja, à l’ouest de Bagdad.
Les deux avions Rafale étaient en patrouille de reconnaissance dans le ciel irakien lorsqu’ils ont été redirigés vers une caserne militaire proche du front, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Fallouja. C’est ce qu’on appelle une mission d’opportunité, décidée par le CAOC (Coordination air operation center), le centre de commandement au Qatar qui coordonne les opérations militaires des Alliés.
L’objectif de ce bombardement était quatre hangars installés au cœur de cette caserne. Le matériel militaire et les munitions qui y étaient entreposés ont été réduits en fumée par quatre bombes de 250kg chacune.
Les deuxièmes frappes. Au total, cette mission en Irak aura duré près de sept heures, dont 30 minutes de bombardements. C’est la deuxième fois que la France lance des frappes aériennes depuis son engagement auprès des Etats-Unis, contre l’Etat islamique.
Lors du Conseil de Défense qui s’est tenu à l’Elysée jeudi, François Hollande avait promis une intensification des frappes aériennes en Irak, contre l’Etat islamique. Cette décision a été prise au lendemain de la décapitation d’un otage français par un groupe lié à l’Etat islamique en Algérie.
jeudi 25 septembre 2014
Plus de 200 marsouins du 3e RPIMa bientôt projetés au Tchad
Au lendemain de la présentation de ses directives au régiment, le lieutenant-colonel Jean-Côme Journé, chef du corps du 3e RPIMa à Carcassonne depuis le 21 juin dernier, a rencontré la presse ce jeudi matin. Auprès de ses hommes, le nouveau patron du "3" a insisté sur la nécessité de "la fraternité d'arme" et de "l'exemplarité"
Dans les prochains jours, l'actualité va être riche pour le régiment carcassonnais. Une compagnie, l'état-major du 3e RPIMa dont Jean-Côme Journé, et une section logistique vont être déployés au Tchad, dans le cadre de l'opération Barkhane, qui vise à lutter contre le terrorisme au Sahel. Ils serviront sous les ordres du général de division Jean-Pierre Palasset. En tout, près de 200 parachutistes carcassonnais participeront à cette opération, rejoints par des unités du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes. La mission devrait durer quatre mois.
L'avenir du 3e RPIMa a été évoqué lors de cet entretien, alors qu'une décision sur le maintien ou non du régiment carcassonnais est attendue début octobre. "Les soldats sont avides de réponses officielles. Mais ils ont bien compris que les chefs militaires n'avaient pas les cartes en main pour la décision", a commenté le chef de corps. Tout en relevant que cette inquiétude "ne transparaît pas dans leur mission au quotidien".
http://www.lindependant.fr/2014/09/25/plus-de-200-marsouins-du-3e-rpima-bientot-projetes-au-tchad,1934055.php
Dans les prochains jours, l'actualité va être riche pour le régiment carcassonnais. Une compagnie, l'état-major du 3e RPIMa dont Jean-Côme Journé, et une section logistique vont être déployés au Tchad, dans le cadre de l'opération Barkhane, qui vise à lutter contre le terrorisme au Sahel. Ils serviront sous les ordres du général de division Jean-Pierre Palasset. En tout, près de 200 parachutistes carcassonnais participeront à cette opération, rejoints par des unités du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes. La mission devrait durer quatre mois.
L'avenir du 3e RPIMa a été évoqué lors de cet entretien, alors qu'une décision sur le maintien ou non du régiment carcassonnais est attendue début octobre. "Les soldats sont avides de réponses officielles. Mais ils ont bien compris que les chefs militaires n'avaient pas les cartes en main pour la décision", a commenté le chef de corps. Tout en relevant que cette inquiétude "ne transparaît pas dans leur mission au quotidien".
http://www.lindependant.fr/2014/09/25/plus-de-200-marsouins-du-3e-rpima-bientot-projetes-au-tchad,1934055.php
Troisième nuit de raids sur l'EI en Syrie, des Rafale dans le ciel irakien
Des frappes aériennes opérées dans le nord de la Syrie au cours de la nuit par la coalition ont fait 14 morts dans les rangs de l'Etat islamique et 5 parmi les civils, rapporte l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme (OSDH). Le ministre français de la Défense a annoncé jeudi matin que des rafale survolaient "en ce moment même" le ciel irakien.
Au moins 14 jihadistes et cinq civils ont été tués dans des frappes de la coalition dirigée la nuit dernière par les Etats-Unis contre des cibles du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, a indiqué une ONG syrienne jeudi. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que les combattants jihadistes avaient péri dans les frappes visant la province de Deir Ezzor (est) mercredi soir et les civils dans des raids sur la région de Hassaka (nord-est). Des raffineries pétrolières contrôlées par l'EI dans l'est du pays ont également été prises pour cibles lors de cette troisième nuit de bombardements. Les Etats-Unis et leurs alliés cherchent à priver les insurgés d'une de leurs principales sources de financement, a expliqué un responsable américain. Des installations ont été touchées près de Maïadine, d'Hassakah et d'Abou Kamal, a précisé l'armée américaine.
Rafale dans le ciel Irakien, une intervention française en Syrie posée
Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a pour sa part indiqué jeudi peu avant 8 heures que des avions français parcouraient "en ce moment-même" "le ciel irakien" et "éventuellement", allaient frapper. "En ce moment-même où je vous parle, il y a des avions français dans le ciel irakien qui éventuellement vont frapper et s'ils ne frappent pas, vont repérer les sites qui seront demain les cibles", a-t-il déclaré sur RTL. Les Rafale français conduisent depuis une semaine des missions de reconnaissance au-dessus de l'Irak, mais n'ont officiellement frappé qu'une fois, vendredi, détruisant un dépôt logistique des jihadistes.
Interrogé sur de possibles frappes françaises en Syrie, Jean-Yves Le Drian a reconnu que la question se posait et serait tranchée en fonction de l'évolution de la situation. "C'est une opportunité qui ne se présente pas aujourd'hui. Nous avons déjà une tâche importante à mener en Irak et on verra dans les jours qui viennent comment évolue la situation", a dit Jean-Yves Le Drian sur RTL. "C'est une question qui est posée", a-t-il ajouté. Pour l'heure, l'action française en Syrie se limite à un soutien à l'Armée syrienne libre, qui combat les forces gouvernementales du président Bachar al Assad. Les Etats-Unis, eux, ont engagé leur aviation au-dessus de la Syrie. Le président François Hollande, qui réunit dans la journée un conseil de défense, a répété aux Nations unies que la France n'avait pas l'intention de mener des opérations aériennes en Syrie
mercredi 24 septembre 2014
mardi 23 septembre 2014
Irak: Le Drian annonce des frappes à venir
Jean-Yves Le Drian a indiqué mardi qu'il y aurait "dans les jours qui viennent" de nouvelles frappes aériennes françaises contre le groupe État islamique en Irak, malgré les menaces des jihadistes contre la France. "Ce n'est pas parce qu'il y a ces déclarations qu'il faut céder (...) La France sait se défendre et la France ne cède pas", a affirmé le ministre de la Défense sur France 2.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/23/97001-20140923FILWWW00425-irak-le-drian-annonce-des-frappes-a-venir.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/23/97001-20140923FILWWW00425-irak-le-drian-annonce-des-frappes-a-venir.php
Sangaris : point de situation du 18 septembre
Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :
- à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,
- à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,
- et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.
La MISCA a été relevée le 15 septembre par la MINUSCA. Les effectifs de la MINUSCA sont actuellement de 6 700 hommes.
Point de situation sécuritaire :
Le 11 septembre, le ministre d’État chargé de la Défense centrafricaine, M. Aristide Sokambi et le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Éric Bellot des Minières ont effectué une visite à Bouar. Ils sont allés à la rencontre des autorités locales et de la force Sangaris pour constater les améliorations de la situation sécuritaire, judiciaire et administrative, avant la prise en compte de la zone par le contingent bangladais de la mission de l’ONU.
La journée du 12 septembre a été marquée par la visite à Bossangoa des trois ministres de l’habitat, du plan et des travaux publics. Si la sécurisation de l’aérodrome a été réalisée par la MISCA, les forces de sécurité intérieures (FSI) ont assuré seules la sécurité des autorités.
Ces deux visites à Bouar et Bossangoa sont des signaux encourageants sur le retour progressif de l’administration dans l’ouest du pays.
A Grimari, le GTIA Magentaa appuyé une action de fouille des FSI qui visait à entretenir la pression sur les groupes armés qui ne souscrivent pas à la dynamique de conciliation. Elle a abouti à la capture d’un responsable anti-balaka par la gendarmerie centrafricaine, récemment réimplantée en ville.
A Bambari, le GTIA a sécurisé des travaux de réhabilitation d’habitations dans le cadre d’un projet de « quartier-témoin » visant à permettre le retour des réfugiés dans leur quartier d’habitation. Cette initiative avait été menée à Bangui début 2014. Elle vise à favoriser la reprise d’une activité économique là où la situation sécuritaire le permet. Une fois par semaine, la force Sangaris prévoit des patrouilles pour sécuriser le déplacement des déplacés et leur journée de travail.
A Boda, une « task force interministérielle » regroupant des représentants de l’Etat centrafricain, s’est rendue dans la ville, sécurisée par les FSI. Des représentants de l’administration territoriale, du dialogue intercommunautaire, ainsi que des affaires sécuritaires, judiciaires, humanitaires et sanitaires ont ainsi pu mener des réunions de travail avec les autorités locales. La force Sangari sa appuyé la sécurisation du déplacement de cette délégation.
Enfin, les 10 et 11 septembre, Sangaris a appuyé la sécurisation d’un second convoi organisé par l’organisation internationale de migration (OIM) pour favoriser le retour des ex-combattants de l’ex-Séléka de Bangui vers leur région d’origine.
Relève de la MISCA par la MINUSCA :
Le 15 septembre, à l’occasion de la cérémonie marquant la fin de la mission de l’Union Africaine, madame Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition (CET) a rendu un hommage appuyé à l’action de la MISCA.
La MINUSCA se compose des contingents de la MISCA auxquels s’ajoutent ceux du Bangladesh, du Sri Lanka, du Maroc, et de l’Indonésie pour un effectif total actuel de 6 700 soldats.
lundi 22 septembre 2014
L'Armée de l'air veut recruter 7000 jeunes d'ici 2017
«Toute une armée croit en vous». C'est un message de proximité qu'a choisi l'Armée de l'air pour sa nouvelle campagne de recrutement à destination des jeunes présentée ce lundi à Paris. Du 29 septembre au 19 octobre, affichages, spots télés et mobilisation sur internet inciteront sans doute les jeunes à pousser les portes de l'un des 40 bureaux air des Cirfa (Centres d'information et de recrutement des forces armées) et découvrir -peut-être- leur futur job.
Alors que l'Armée de l'air comptait 56.000 personnes en janvier 2012 (dont 49.500 militaires) et que ses effectifs devront revenir à 50.000 en 2015 (dont 44.000 militaires), ses enjeux de recrutements restent toutefois importants. «Il faut dynamiser en permanence les candidatures dans un contexte d'adaptation de nos organisations aux nouveaux équipements. Cette campagne répond à la fois à un besoin de renouvellement des effectifs et à certains métiers qui appellent un effort particulier en termes de recrutements car ils sont encore mal connus. Il s'agit par exemple du recrutement dans certains domaines des militaires techniciens de l'air, comme la sécurité protection ou la mécanique en environnement aéronautique», explique au Figaro, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.
Au total, ce sont donc près de 2000 nouveaux aviateurs qui devront être recrutés chaque année sur 2015 et 2016, alors que les besoins passeront à 3000 par an en 2017. Trop peu de gens le savent, mais l'Armée de l'air couvre plus de 50 métiers différents, ouverts à une grande diversité de profils, depuis le CAP jusqu'au bac +5. «L' Armée de l'air souffre peut-être d'une image trop technique, alors qu'elle s'adresse à tout le monde et pas simplement à celui ou celle qui rêve de devenir pilote», renchérit le général de corps aérien, Claude Tafani, en charge des ressources humaines. Les candidats peuvent en effet rejoindre ce corps d'armée dès la classe de 3ème pour devenir militaire technicien de l'air avec une vingtaine de spécialités (opérateur mécanicien, équipier pompier de l'air, conducteur routier, magasinier) ; à partir du bac, le candidat se verra proposé plus d'une trentaine de spécialités (contrôleur aérien, fusilier commando, infirmier…) et un grade de sous-officier. Quant à celui d'officier, il est accessible à plusieurs niveaux en fonction de la situation du jeune (recrutement externe à partir de bac +3 pour les officiers sous contrat du personnel non navigant, dès le bac pour le personnel navigant, sur concours ou titre pour les officiers de carrière, en recrutement interne pour les sous-officiers).
Une façon sans doute de poursuivre la féminisation des effectifs de l'Armée de l'air, d'ores et déjà la plus féminisée du ministère de la Défense avec un taux de 22% (contre 12% dans le reste des armées). Lors de la première campagne de recrutement, 400 femmes par an avaient en moyenne répondu à l'appel. Un moyen également de répondre à la concurrence des offres du secteur privé sur plusieurs spécialités de sous-officiers telles que les métiers de l'informatique, des télécoms, du bâtiment ou de la comptabilité. «Chez les officiers, certains profils notamment dans l'ingénierie ou le contrôle qualité, demandent des efforts particuliers de recrutement», ajoute le général Tafani.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/09/22/09005-20140922ARTFIG00243-l-armee-de-l-air-veut-recruter-7000-jeunes-d-ici-2017.php
Alors que l'Armée de l'air comptait 56.000 personnes en janvier 2012 (dont 49.500 militaires) et que ses effectifs devront revenir à 50.000 en 2015 (dont 44.000 militaires), ses enjeux de recrutements restent toutefois importants. «Il faut dynamiser en permanence les candidatures dans un contexte d'adaptation de nos organisations aux nouveaux équipements. Cette campagne répond à la fois à un besoin de renouvellement des effectifs et à certains métiers qui appellent un effort particulier en termes de recrutements car ils sont encore mal connus. Il s'agit par exemple du recrutement dans certains domaines des militaires techniciens de l'air, comme la sécurité protection ou la mécanique en environnement aéronautique», explique au Figaro, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.
Au total, ce sont donc près de 2000 nouveaux aviateurs qui devront être recrutés chaque année sur 2015 et 2016, alors que les besoins passeront à 3000 par an en 2017. Trop peu de gens le savent, mais l'Armée de l'air couvre plus de 50 métiers différents, ouverts à une grande diversité de profils, depuis le CAP jusqu'au bac +5. «L' Armée de l'air souffre peut-être d'une image trop technique, alors qu'elle s'adresse à tout le monde et pas simplement à celui ou celle qui rêve de devenir pilote», renchérit le général de corps aérien, Claude Tafani, en charge des ressources humaines. Les candidats peuvent en effet rejoindre ce corps d'armée dès la classe de 3ème pour devenir militaire technicien de l'air avec une vingtaine de spécialités (opérateur mécanicien, équipier pompier de l'air, conducteur routier, magasinier) ; à partir du bac, le candidat se verra proposé plus d'une trentaine de spécialités (contrôleur aérien, fusilier commando, infirmier…) et un grade de sous-officier. Quant à celui d'officier, il est accessible à plusieurs niveaux en fonction de la situation du jeune (recrutement externe à partir de bac +3 pour les officiers sous contrat du personnel non navigant, dès le bac pour le personnel navigant, sur concours ou titre pour les officiers de carrière, en recrutement interne pour les sous-officiers).
Accompagnement par le parrainage
Dans sa première campagne de recrutement, qui portait déjà sur 2000 embauches par an entre 2011 et 2013, l'Armée de l'air avait joué à l'époque sur la fibre de la proximité avec son message «Pour faire voler un avion, il faut toute une armée». Cette fois, la campagne entend aussi mettre l'accent sur les moyens qui seront déployés pour former et accompagner les jeunes recrues tout au long de leurs parcours. Dans le cadre du plan stratégique 2020, une vision plus moderne des ressources humaines est ainsi mise en œuvre. «Nos maitres-mots sont accueil, parrainage, gestion personnalisée des parcours, formation continue», souligne le général Mercier. Un accent particulier est mis sur les conditions de mobilité des jeunes. «Pour cultiver la passion des futurs aviateurs, nous devons être en permanence à l'écoute de leurs questions et de leurs attentes. C'est une nouvelle génération à laquelle nous devons nous adapter. Dans ce contexte, la question de la mobilité doit être davantage anticipée», ajoute-t-il.Une façon sans doute de poursuivre la féminisation des effectifs de l'Armée de l'air, d'ores et déjà la plus féminisée du ministère de la Défense avec un taux de 22% (contre 12% dans le reste des armées). Lors de la première campagne de recrutement, 400 femmes par an avaient en moyenne répondu à l'appel. Un moyen également de répondre à la concurrence des offres du secteur privé sur plusieurs spécialités de sous-officiers telles que les métiers de l'informatique, des télécoms, du bâtiment ou de la comptabilité. «Chez les officiers, certains profils notamment dans l'ingénierie ou le contrôle qualité, demandent des efforts particuliers de recrutement», ajoute le général Tafani.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/09/22/09005-20140922ARTFIG00243-l-armee-de-l-air-veut-recruter-7000-jeunes-d-ici-2017.php
dimanche 21 septembre 2014
La fête de l'aviation à Francazal
Le premier meeting aérien de Francazal a lieu aujourd'hui. De 10 à 19 heures, trois cents bénévoles sont mobilisés pour accueillir des milliers de spectateurs. L'association «Des étoiles et des ailes» a réuni un budget de 400 000 € pour présenter un superbe plateau, l'un des plus importants du genre en France.
Les privilégiés qui ont pu assister à l'entraînement de la patrouille de France, jeudi après-midi, n'en sont pas encore revenus. Cet après-midi, vers 15 h15, le grand public va découvrir un ballet aérien somptueux de 23 minutes, fait de chorégraphies bien huilées puis d'une vingtaine de figures ou acrobaties époustouflantes, à plus de 600 km/h, avec huit Alphajet à deux mètres les uns des autres : piqués, loopings, slaloms, vrilles, croisements, tonneaux qui donnent la chair de poule. Le tout réhaussé par le panache de fumigènes tricolores. Une heure plus tard, la petite sœur de la PAF en «remettra une couche». Pour la petite histoire, le Breitling Jet Team, plus grande patrouille civile professionnelle du monde a quelques anciens pilotes de la PAF dans ses rangs...
Le public pourra aussi apprécier plusieurs patrouilles (Captens, Armée de l'Air) ou solos de voltige (Catherine Maunoury, Aude Lemordant...), les Français étant les meilleurs du monde dans cette discipline impressionnante, qui donne le frisson... Parachutistes, hélicoptères, avions de chasse, avions de légende (dont certains de près d'un siècle), construits à Toulouse ou venus du monde entier proposeront une trentaine de démonstrations durant cinq heures, tout l'après-midi. Avec quelque fleurons de notre industrie aéronautique, ATR 42-600, Airbus A 400 M ou l'A 350, bientôt certifié. Dès ce matin, on pourra approcher les avions et rencontrer les équipages sur le tarmac.
Entrée : 10 € (gratuit pour les moins de 12 ans), donnant droit une tombola dotée d'une montre Breitling, estimée à 2 900 €. 12000 places de parking : 4000 à Francazal, 8000 sur les parkings de Thalès, Carrefour Portet ou Basso Cambo, reliés au site par des navettes gratuites. On peut acheter ses billets en avance : www.desetoilesetdesailes.com/fr/meeting-aerien
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/21/1955925-la-fete-de-l-aviation-a-francazal.html
Les privilégiés qui ont pu assister à l'entraînement de la patrouille de France, jeudi après-midi, n'en sont pas encore revenus. Cet après-midi, vers 15 h15, le grand public va découvrir un ballet aérien somptueux de 23 minutes, fait de chorégraphies bien huilées puis d'une vingtaine de figures ou acrobaties époustouflantes, à plus de 600 km/h, avec huit Alphajet à deux mètres les uns des autres : piqués, loopings, slaloms, vrilles, croisements, tonneaux qui donnent la chair de poule. Le tout réhaussé par le panache de fumigènes tricolores. Une heure plus tard, la petite sœur de la PAF en «remettra une couche». Pour la petite histoire, le Breitling Jet Team, plus grande patrouille civile professionnelle du monde a quelques anciens pilotes de la PAF dans ses rangs...
Le public pourra aussi apprécier plusieurs patrouilles (Captens, Armée de l'Air) ou solos de voltige (Catherine Maunoury, Aude Lemordant...), les Français étant les meilleurs du monde dans cette discipline impressionnante, qui donne le frisson... Parachutistes, hélicoptères, avions de chasse, avions de légende (dont certains de près d'un siècle), construits à Toulouse ou venus du monde entier proposeront une trentaine de démonstrations durant cinq heures, tout l'après-midi. Avec quelque fleurons de notre industrie aéronautique, ATR 42-600, Airbus A 400 M ou l'A 350, bientôt certifié. Dès ce matin, on pourra approcher les avions et rencontrer les équipages sur le tarmac.
Entrée : 10 € (gratuit pour les moins de 12 ans), donnant droit une tombola dotée d'une montre Breitling, estimée à 2 900 €. 12000 places de parking : 4000 à Francazal, 8000 sur les parkings de Thalès, Carrefour Portet ou Basso Cambo, reliés au site par des navettes gratuites. On peut acheter ses billets en avance : www.desetoilesetdesailes.com/fr/meeting-aerien
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/21/1955925-la-fete-de-l-aviation-a-francazal.html
Nouvelle mission aérienne française en Irak
Deux avions Rafale ont conduit samedi matin une nouvelle mission d'appui aérien en Irak, sans procéder à des frappes contre des objectifs du groupe Etat islamique, a annoncé à Paris le ministère de la Défense.
Armés de bombes GBU12 de 250 kg, les Rafale ont "survolé le nord-ouest de Bagdad durant près de deux heures. Aucune frappe n'a été effectuée au cours de ce vol", précise sur son site l'état-major des armées. Ils étaient soutenus par un avion ravitailleur C135-FR. Ce vol s'inscrivait dans le cadre d'une mission de recherche de cibles. "Il s'agit pour les équipages de se tenir prêts à assurer des frappes en cas d'identification de cibles d'opportunité au sol", souligne l'état-major.
La mission s'est déroulée "en contact permanent avec le centre opérationnel aérien américain d'Al Udeid, au Qatar, chargé de la coordination des moyens engagés" dans la zone. "Ces missions, qu'elles soient orientées vers des cibles d'opportunité ou prédéfinies, visent à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech" (un des acronymes arabes de l'EI), poursuit l'état-major.
Les chasseurs français avaient lancé vendredi leurs premiers raids contre des positions du groupe EI dans le nord de l'Irak, détruisant un dépôt logistique dans la région de Mossoul. Les appareils français partent pour ces missions de la base d'Al Dhafra, aux Émirats arabes unis, où sont stationnés six Rafale
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/20/97001-20140920FILWWW00129-nouvelle-mission-francaise-contre-l-etat-islamique.php
Armés de bombes GBU12 de 250 kg, les Rafale ont "survolé le nord-ouest de Bagdad durant près de deux heures. Aucune frappe n'a été effectuée au cours de ce vol", précise sur son site l'état-major des armées. Ils étaient soutenus par un avion ravitailleur C135-FR. Ce vol s'inscrivait dans le cadre d'une mission de recherche de cibles. "Il s'agit pour les équipages de se tenir prêts à assurer des frappes en cas d'identification de cibles d'opportunité au sol", souligne l'état-major.
La mission s'est déroulée "en contact permanent avec le centre opérationnel aérien américain d'Al Udeid, au Qatar, chargé de la coordination des moyens engagés" dans la zone. "Ces missions, qu'elles soient orientées vers des cibles d'opportunité ou prédéfinies, visent à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech" (un des acronymes arabes de l'EI), poursuit l'état-major.
Les chasseurs français avaient lancé vendredi leurs premiers raids contre des positions du groupe EI dans le nord de l'Irak, détruisant un dépôt logistique dans la région de Mossoul. Les appareils français partent pour ces missions de la base d'Al Dhafra, aux Émirats arabes unis, où sont stationnés six Rafale
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/20/97001-20140920FILWWW00129-nouvelle-mission-francaise-contre-l-etat-islamique.php
samedi 20 septembre 2014
L'opération française en Irak baptisée Chammal
L'opération militaire française qui a débuté vendredi avec de premières frappes aériennes sur les positions du groupe Etat islamique en Irak, a été baptisée Chammal, du nom d'un vent du nord-ouest de l'Irak.
Deux avions Rafale ont conduit vendredi de premières frappes contre un dépôt logistique des djihadistes qui, selon l'Elysée, a été "entièrement détruit". Les armées françaises donnent traditionnellement des noms de vents, de minéraux, de végétaux ou encore d'animaux à leurs opérations extérieures, évitant les termes guerriers ou menaçants.
Au Sahel, l'opération Barkhane, du nom d'une dune en forme de croissant, a succédé en août à Serval, un félin africain. En Centrafrique, Sangaris doit son nom à un papillon africain.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/20/97001-20140920FILWWW00056-l-operation-francaise-en-irak-baptisee-chammal.php
Deux avions Rafale ont conduit vendredi de premières frappes contre un dépôt logistique des djihadistes qui, selon l'Elysée, a été "entièrement détruit". Les armées françaises donnent traditionnellement des noms de vents, de minéraux, de végétaux ou encore d'animaux à leurs opérations extérieures, évitant les termes guerriers ou menaçants.
Au Sahel, l'opération Barkhane, du nom d'une dune en forme de croissant, a succédé en août à Serval, un félin africain. En Centrafrique, Sangaris doit son nom à un papillon africain.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/20/97001-20140920FILWWW00056-l-operation-francaise-en-irak-baptisee-chammal.php
Saumur Des militaires sur les traces du Paris - Dakar
Jeudi, à bord d'une antique Peugeot P4, une équipe des écoles militaires de Saumur a pris le départ du Rallye des Pionniers, qui reunit des véhicules ayant couru le Paris-Dakar entre 1979 et 1996.
La P4, qui a participé à la mythique course Paris-Dakar entre 1985 et 1988, a entièrement été restaurée par une douzaine de militaires.
« Quand, enfin, on a mis la main dessus, à Argenton-sur-Creuse, elle était sous une bâche, au fond d’un atelier. Elle était dans un triste état », relate le capitaine Emmanuel Rivière, à l'initiative du projet.
L’épreuve, disputée sur 2 200 km, mène les concurrents d’Ermenonville (Oise) au château de Lastours (Aude).
Dimanche 21 septembre, au terme de la 2e étape marathon (Rambouillet-Saumur), les Saumurois pourront admirer la flambante P4 et les 150 autres véhicules qui participent au rallye. Ils feront escale place du Chardonnet, à partir de 16 heures. L’occasion de revivre l’atmosphère chaude et sableuse des premiers rallyes Paris-Dakar.
http://www.courrierdelouest.fr/actualite/saumur-des-militaires-sur-les-traces-du-paris-dakar-19-09-2014-184539
La P4, qui a participé à la mythique course Paris-Dakar entre 1985 et 1988, a entièrement été restaurée par une douzaine de militaires.
« Quand, enfin, on a mis la main dessus, à Argenton-sur-Creuse, elle était sous une bâche, au fond d’un atelier. Elle était dans un triste état », relate le capitaine Emmanuel Rivière, à l'initiative du projet.
L’épreuve, disputée sur 2 200 km, mène les concurrents d’Ermenonville (Oise) au château de Lastours (Aude).
Dimanche 21 septembre, au terme de la 2e étape marathon (Rambouillet-Saumur), les Saumurois pourront admirer la flambante P4 et les 150 autres véhicules qui participent au rallye. Ils feront escale place du Chardonnet, à partir de 16 heures. L’occasion de revivre l’atmosphère chaude et sableuse des premiers rallyes Paris-Dakar.
http://www.courrierdelouest.fr/actualite/saumur-des-militaires-sur-les-traces-du-paris-dakar-19-09-2014-184539
vendredi 19 septembre 2014
La France procède à ses premières frappes contre l'État islamique en Irak
La France aurait procédé ce matin à ses premières frappes contre l'État islamique en Irak.
Plusieurs médias rapportent que des avions ont frappé des cibles non mouvantes, et seraient rentrés à la base française d'Abu Dhabi
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/19/97001-20140919FILWWW00109-la-france-procede-a-ses-premieres-frappes-contre-l-etat-islamqiue-en-irak.php
Plusieurs médias rapportent que des avions ont frappé des cibles non mouvantes, et seraient rentrés à la base française d'Abu Dhabi
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/19/97001-20140919FILWWW00109-la-france-procede-a-ses-premieres-frappes-contre-l-etat-islamqiue-en-irak.php
École, 3e RPIMa : les angoisses d'un maire de l'agglo
Le risque de perdre une classe à l'école, celui de voir le 3e RPIMa dissout quitter Carcassonne nourrissent une peur légitime et collective. René Milhau, maire, s'en explique.
La vie a repris son cours à Lavalette. Depuis ce dernier mardi et le coup de fil de l'inspection d'académie à la mairie annonçant le maintien de la septième classe à l'école du village, un sentiment de soulagement s'est brusquement répandu dans la commune. «Nous sommes soulagés pour les enfants, pour leurs parents et pour leurs enseignants. Pendant plusieurs jours j'ai eu peur que les 143 000 euros investis l'an passé pour la construction de cette salle n'aient servi à rien et que ma confiance dans l'Éducation nationale ait été trompée. Mes craintes n'en sont plus et j'en suis heureux». Entouré de François Martinez et Bernard Sala premier et deuxième adjoints, de Marie-Christine Bizeau conseillère municipale, René Milhau reconnaît avoir été «secoué» car par les temps qui courent Lavalette, qui a poussé comme un champignon dans les années 1980-1990, a plus à perdre qu'à gagner…
Les élus de Lavalette vont à nouveau se consacrer de la sécurisation des axes routiers, en particulier la RD 18. «Nous avons la chance d'être un village de grand passage, néanmoins la densité de ce trafic, des ensembles de grands gabarits, pousse l'exigence de sécurisation dans la traverse de la commune», dit René Milhau. L'ouverture d'un parking derrière l'école s'inscrit dans cette promesse de la dernière campagne électorale.
Au lendemain des vacances de Toussaint, l'école comptera deux élèves en plus. Ces renforts justifient l'ambition démographique, 1 600 habitants, aujourd'hui d'atteindre 2 000 à 2 100 résidants. L'ouverture d'un nouveau lotissement, le «Bois du Moulin», où cinquante-cinq villas individuelles, sortiront bientôt de terre. La promesse d'une nouvelle vague d'habitants et d'un complément de recettes foncières renvoie René Milhau à la bonne santé de l'école pour plusieurs années. «S'il le faut, nous serons en mesure d'ouvrir une huitième classe», affirme le maire.
Tout va donc pour le mieux à Lavalette, rassuré sur le devenir de ses équipements scolaires ; qui hébergera bientôt les nouveaux locaux administratifs de la brigade motorisée de la gendarmerie nationale. Les élus n'attendent plus qu'une chose : le maintien du «3» à Carcassonne.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/19/1954850-ecole-3e-rpima-angoisses-maire-agglo.html
La vie a repris son cours à Lavalette. Depuis ce dernier mardi et le coup de fil de l'inspection d'académie à la mairie annonçant le maintien de la septième classe à l'école du village, un sentiment de soulagement s'est brusquement répandu dans la commune. «Nous sommes soulagés pour les enfants, pour leurs parents et pour leurs enseignants. Pendant plusieurs jours j'ai eu peur que les 143 000 euros investis l'an passé pour la construction de cette salle n'aient servi à rien et que ma confiance dans l'Éducation nationale ait été trompée. Mes craintes n'en sont plus et j'en suis heureux». Entouré de François Martinez et Bernard Sala premier et deuxième adjoints, de Marie-Christine Bizeau conseillère municipale, René Milhau reconnaît avoir été «secoué» car par les temps qui courent Lavalette, qui a poussé comme un champignon dans les années 1980-1990, a plus à perdre qu'à gagner…
«nous pourrons ouvrir une huitième classe à l'école»
«L'essor de notre école, explique le maire, est conséquent de notre proximité avec Carcassonne. Le prix du foncier est responsable de notre poussée démographique. Dans ce flot de nouveaux arrivants dans les précédentes décennies, il y a une population militaire de la gendarmerie nationale et du 3e RPIMa». Entre la possible fermeture d'une classe à l'école et l'interrogation toujours valable à propos de la dissolution du 3e régiment parachutiste, les élus de Lavalette ont de bonnes raisons de s'interroger. Cette situation suggère à cette commune des questionnements. «Nous attendions des administrations de l'État qu'elle nous renvoie l'ascenseur en remerciement des efforts que nous consentons. Depuis 1989, le conseil municipal a toujours répondu favorablement aux demandes du groupe scolaire. C'est pourquoi un sentiment d'amertume nous a envahis lorsque la fermeture de la septième classe s'est posée».Les élus de Lavalette vont à nouveau se consacrer de la sécurisation des axes routiers, en particulier la RD 18. «Nous avons la chance d'être un village de grand passage, néanmoins la densité de ce trafic, des ensembles de grands gabarits, pousse l'exigence de sécurisation dans la traverse de la commune», dit René Milhau. L'ouverture d'un parking derrière l'école s'inscrit dans cette promesse de la dernière campagne électorale.
Au lendemain des vacances de Toussaint, l'école comptera deux élèves en plus. Ces renforts justifient l'ambition démographique, 1 600 habitants, aujourd'hui d'atteindre 2 000 à 2 100 résidants. L'ouverture d'un nouveau lotissement, le «Bois du Moulin», où cinquante-cinq villas individuelles, sortiront bientôt de terre. La promesse d'une nouvelle vague d'habitants et d'un complément de recettes foncières renvoie René Milhau à la bonne santé de l'école pour plusieurs années. «S'il le faut, nous serons en mesure d'ouvrir une huitième classe», affirme le maire.
Tout va donc pour le mieux à Lavalette, rassuré sur le devenir de ses équipements scolaires ; qui hébergera bientôt les nouveaux locaux administratifs de la brigade motorisée de la gendarmerie nationale. Les élus n'attendent plus qu'une chose : le maintien du «3» à Carcassonne.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/19/1954850-ecole-3e-rpima-angoisses-maire-agglo.html
jeudi 18 septembre 2014
mercredi 17 septembre 2014
Otan: un exercice interallié à Mont-de-Marsan
Un exercice interallié et interarmées "majeur", sous le nom de "Serpentex", organisé par l'armée de l'air française depuis le site de la base aérienne de Mont-de-Marsan (Landes) sous l'égide de l'OTAN, a débuté le 15 septembre et doit se terminer le 3 octobre, a indiqué le colonel Emmanuel Vialle, commandant de la base.
"Le montage de cet exercice n'est absolument pas lié aux tensions actuelles en Irak. Il s'agit d'un exercice annuel né dans les années 2000 après l'engagement des forces françaises en Afghanistan", a souligné le colonel Vialle.
Le nom donné à ces manoeuvres par les responsables militaires de l'Organisation de défense du Traité de l'Atlantique Nord, "Serpentex", est dérivé du nom "Serpentaire" donné à l'opération d'alors en Afghanistan, a-t-il précisé, le serpentaire étant un oiseau de proie chassant le serpent.
Huit nations étrangères (Etats-Unis, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Canada, Allemagne, Slovénie) participent à cet exercice. Il s'agit de parfaire la coordination entre les observateurs en position avec des troupes terrestres à l'avant et les pilotes qu'ils doivent guider sur leurs cibles.
Ces manoeuvres aériennes impliquent 700 militaires, toutes nations confondues, dont près de 500 de l'armée de l'air et une centaine de l'armée de terre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/17/97001-20140917FILWWW00362-otan-un-exercice-interallie-a-mont-de-marsan.php
"Le montage de cet exercice n'est absolument pas lié aux tensions actuelles en Irak. Il s'agit d'un exercice annuel né dans les années 2000 après l'engagement des forces françaises en Afghanistan", a souligné le colonel Vialle.
Le nom donné à ces manoeuvres par les responsables militaires de l'Organisation de défense du Traité de l'Atlantique Nord, "Serpentex", est dérivé du nom "Serpentaire" donné à l'opération d'alors en Afghanistan, a-t-il précisé, le serpentaire étant un oiseau de proie chassant le serpent.
Huit nations étrangères (Etats-Unis, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Canada, Allemagne, Slovénie) participent à cet exercice. Il s'agit de parfaire la coordination entre les observateurs en position avec des troupes terrestres à l'avant et les pilotes qu'ils doivent guider sur leurs cibles.
Ces manoeuvres aériennes impliquent 700 militaires, toutes nations confondues, dont près de 500 de l'armée de l'air et une centaine de l'armée de terre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/17/97001-20140917FILWWW00362-otan-un-exercice-interallie-a-mont-de-marsan.php
mardi 16 septembre 2014
lundi 15 septembre 2014
Premiers vols de reconnaissance militaire français en Irak
"Soyez prêts à intervenir" contre l'Etat islamique, a déclaré lundi matin le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian aux militaires français positionnés à Abou Dhabi, alors que les premiers vols de reconnaissance français vers l'Irak vont débuter. A Paris, plus de vingt nations sont rassemblées pour mettre en place une vaste coalition internationale.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite aux Emirats arabes unis, a annoncé que les premiers vols de reconnaissance militaire vers l'Irak auraient lieu lundi alors que Washington et ses alliés se mobilisent contre l'Etat islamique (EI). "Dès ce matin, les premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l'accord et des autorités irakiennes et des autorités émiraties", a annoncé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. sur la base d'Al-Dhafra où étaient rassemblés quelque 200 militaires dont des pilotes d'avion de combat Rafale.
Ce déplacement, a-t-il déclaré "intervient dans un contexte d' une exceptionnelle gravité". Il a rappelé la visite en Irak vendredi du président François Hollande qui a annoncé la disposition de la France à contribuer politiquement et militairement à trouver une issue à la crise à la demande des autorités de Bagdad. "Soyez donc prêts à intervenir", a dit le ministre français aux militaires positionnés sur cette base située à 30 km au sud-ouest d'Abou Dhabi. "La France se tient prête en ces moments décisifs pour sa sécurité car c'est bien aussi la sécurité de la France que menace Daesh, ce pseudo Etat islamique", a encore dit M. Le Drian. Quelque 750 militaires français sont déployés aux Emirats arabes unis.
Réunion internationale à Paris pour établir une stratégie
Réunion internationale à Paris pour établir une stratégie
La décapitation d'un Britannique, revendiquée le week-end dernier par l'Etat islamique, a renforcé la détermination de la communauté internationale à éradiquer ces jihadistes qui contrôlent désormais de vastes territoires en Irak et en Syrie. Une conférence sur la paix et la sécurité de l'Irak se tient ce lundi à Paris pour mettre en place une vaste coalition et définir une stratégie globale de lutte contre l'EI.
"Nous sommes désormais en ordre de marche", a affirmé à la chaîne CBS le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui a obtenu le ralliement de 10 pays arabes lors d'un récent marathon diplomatique au Moyen-Orient. "Nous traquerons les responsables (...) quel que soit le temps nécessaire", a déclaré dimanche le Premier ministre britannique David Cameron, le visage grave, après la diffusion d'une vidéo montrant le meurtre de David Haines.
La conférence, qui s'est ouverte à 7h30 dans la capitale française est présidée par les présidents français François Hollande et irakien Fouad Massoum. "Elle va permettre à chacun d'être beaucoup plus précis sur ce qu'il peut ou veut faire", a indiqué une source diplomatique, soulignant que les décisions prises n'auront pas forcément vocation à être toutes rendues publiques. Outre la France et l'Irak, 24 pays seront représentés*.
La conférence, qui s'est ouverte à 7h30 dans la capitale française est présidée par les présidents français François Hollande et irakien Fouad Massoum. "Elle va permettre à chacun d'être beaucoup plus précis sur ce qu'il peut ou veut faire", a indiqué une source diplomatique, soulignant que les décisions prises n'auront pas forcément vocation à être toutes rendues publiques. Outre la France et l'Irak, 24 pays seront représentés*.
Trois otages décapités
La décapitation de ce Britannique de 44 ans est la troisième d'un Occidental en un mois, après celle de deux journalistes américains également enlevés en Syrie, James Foley et Steven Sotloff. Dans sa vidéo intitulée "Un message aux alliés de l'Amérique", l'EI menace maintenant d'exécuter un autre Britannique, Alan Henning. Le bourreau, visage dissimulé, s'adresse à M. Cameron et reproche au Royaume-Uni d'avoir rejoint les États-Unis dans leur combat contre l'EI. Cet homme à l'accent britannique, qui pourrait être le même que dans les vidéos des exécutions de Foley et de Sotloff, ajoute que cette alliance plongera le Royaume-Uni dans une "autre guerre sanglante et impossible à gagner". Cette exécution intervient après que Londres a annoncé cette semaine la fourniture pour deux millions d'euros de mitrailleuses lourdes et de munitions aux forces kurdes d'Irak luttant contre les jihadistes.
La décapitation de ce Britannique de 44 ans est la troisième d'un Occidental en un mois, après celle de deux journalistes américains également enlevés en Syrie, James Foley et Steven Sotloff. Dans sa vidéo intitulée "Un message aux alliés de l'Amérique", l'EI menace maintenant d'exécuter un autre Britannique, Alan Henning. Le bourreau, visage dissimulé, s'adresse à M. Cameron et reproche au Royaume-Uni d'avoir rejoint les États-Unis dans leur combat contre l'EI. Cet homme à l'accent britannique, qui pourrait être le même que dans les vidéos des exécutions de Foley et de Sotloff, ajoute que cette alliance plongera le Royaume-Uni dans une "autre guerre sanglante et impossible à gagner". Cette exécution intervient après que Londres a annoncé cette semaine la fourniture pour deux millions d'euros de mitrailleuses lourdes et de munitions aux forces kurdes d'Irak luttant contre les jihadistes.
dimanche 14 septembre 2014
Un survol de Rafale affole le Centre Alsace
Une détonation a fait trembler les vitres et sursauter de nombreux habitants du Centre Alsace, jeudi soir vers 21 h 15. En cause, des Rafale de la base aérienne de Saint-Dizier en exercice.
Une grosse détonation a été entendue sur le Centre Alsace jeudi soir aux alentours de 21 h 15. Un bruit assez fort pour affoler certains habitants et mobiliser les sapeurs-pompiers de Sélestat.
Des messages ont fleuri sur Facebook, dès jeudi et hier, preuve que la détonation a été entendue jusque dans le secteur de Colmar. « Vers 21 h 30-22 h nous avons ressenti sur le secteur Holtzwihr-Wickerschwihr un souffle pouvant provenir d’une explosion. Notre maison a bougé… », écrivait notamment Marie Valdenaire sur la page du journal L’Alsace.
Franchissement par accident du mur du son ou « onde de choc créée par le vent fort, produisant un effet mur du son » , comme le précisait hier le service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air (Sirpa Air), cette détonation est en tous les cas le fait d’un ou de plusieurs Rafale, provenant de la base 113 de Saint-Dizier en Haute-Marne, en exercice au-dessus du ciel alsacien. Il était difficile d’avoir davantage d’informa-tions, hier, sur cette « mission dans le cadre d’un exercice ».
Reste que le bruit du Rafale a réveillé l’instinct de chasseur des habitants du secteur. À coups de témoignages sur les réseaux sociaux, il était presque possible de retracer le parcours des avions de chasse aperçus par les internautes : du jeudi matin à Woerth jusqu’en fin d’après-midi à Colmar, avant le fameux « bang » de Sélestat à 21 h 15…
http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2014/09/13/un-survol-de-rafale-affole-le-centre-alsace
Une grosse détonation a été entendue sur le Centre Alsace jeudi soir aux alentours de 21 h 15. Un bruit assez fort pour affoler certains habitants et mobiliser les sapeurs-pompiers de Sélestat.
Des messages ont fleuri sur Facebook, dès jeudi et hier, preuve que la détonation a été entendue jusque dans le secteur de Colmar. « Vers 21 h 30-22 h nous avons ressenti sur le secteur Holtzwihr-Wickerschwihr un souffle pouvant provenir d’une explosion. Notre maison a bougé… », écrivait notamment Marie Valdenaire sur la page du journal L’Alsace.
« Une onde de choc créée par le vent fort »
Les sapeurs-pompiers ont mobilisé jeudi soir quelques véhicules dans le quartier de la route du Haut-Koenisgbourg à Sélestat, à la recherche d’un sinistre ou d’une éventuelle trace d’explosion. Avant d’apprendre qu’il s’agissait en fait d’un survol de la ville par des avions de chasse.Franchissement par accident du mur du son ou « onde de choc créée par le vent fort, produisant un effet mur du son » , comme le précisait hier le service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air (Sirpa Air), cette détonation est en tous les cas le fait d’un ou de plusieurs Rafale, provenant de la base 113 de Saint-Dizier en Haute-Marne, en exercice au-dessus du ciel alsacien. Il était difficile d’avoir davantage d’informa-tions, hier, sur cette « mission dans le cadre d’un exercice ».
Reste que le bruit du Rafale a réveillé l’instinct de chasseur des habitants du secteur. À coups de témoignages sur les réseaux sociaux, il était presque possible de retracer le parcours des avions de chasse aperçus par les internautes : du jeudi matin à Woerth jusqu’en fin d’après-midi à Colmar, avant le fameux « bang » de Sélestat à 21 h 15…
http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2014/09/13/un-survol-de-rafale-affole-le-centre-alsace
samedi 13 septembre 2014
vendredi 12 septembre 2014
Le capitaine David Grandemange à la tête d’une « très belle compagnie »
«Vous reconnaîtrez comme chef, le capitaine Grandemange dans tout ce qu’il vous commandera… » Hier matin, dans la cour de la compagnie de gendarmerie de Gex, le colonel François-Xavier Martin, commandant de la gendarmerie départementale, a prononcé la traditionnelle formule qui intronisait comme chef des 164 hommes et femmes, le nouveau capitaine de l’unité. Devant un piquet d’honneur commandé par le capitaine Tisnerat dit Larroujat et nombre d’officiers et invités, s’est déroulée la cérémonie, simple mais empreinte de tradition et de dignité.
Ensuite, le colonel Martin a souligné combien « ce moment était important pour un officier de 38 ans, prenant le commandement « de la très belle compagnie du Pays de Gex », agissant dans un secteur confronté à une forte délinquance, ou la vigilance s’impose.
M. Mondon, procureur de la République, mit en exergue la « qualité du travail de la compagnie » dans un département « qui n’est plus dans le quart des meilleurs, » disant dans la gendarmerie « le respect des personnes, des victimes. »
Pour clore la partie oratoire, le député Étienne Blanc assura le nouvel officier de la confiance des élus gessiens.
Autour du maire de Gex, Patrice Dunand, on notait la présence du député Étienne Blanc, du conseiller général Guy Larmanjat, du président de la CCPG Christophe Bouvier, des représentants du monde combattant et leurs drapeaux, des Douanes, de la gendarmerie vaudoise, le secrétaire général de la sous-préfecture M. Rousseau, le procureur de la République M. Mondon.
http://www.ledauphine.com/ain/2014/09/11/le-capitaine-david-grandemange-a-la-tete-d-une-tres-belle-compagnie
Ensuite, le colonel Martin a souligné combien « ce moment était important pour un officier de 38 ans, prenant le commandement « de la très belle compagnie du Pays de Gex », agissant dans un secteur confronté à une forte délinquance, ou la vigilance s’impose.
La volonté de renouer avec le terrain
Exerçant son premier commandement en tant que tel, le colonel a brossé le portait du capitaine, voulant renouer avec le terrain. S’agissant « d’un officier très bien noté, » le colonel lui a souhaité de « s’épanouir et de s’éclater » dans ses fonctions. Le capitaine Grandemange est en fonction depuis le 1er juillet, après un séjour à l’état-major de Metz et avoir exercé différentes fonctions, dans l’Est de la France, est lui-même originaire de Melun.M. Mondon, procureur de la République, mit en exergue la « qualité du travail de la compagnie » dans un département « qui n’est plus dans le quart des meilleurs, » disant dans la gendarmerie « le respect des personnes, des victimes. »
Pour clore la partie oratoire, le député Étienne Blanc assura le nouvel officier de la confiance des élus gessiens.
Autour du maire de Gex, Patrice Dunand, on notait la présence du député Étienne Blanc, du conseiller général Guy Larmanjat, du président de la CCPG Christophe Bouvier, des représentants du monde combattant et leurs drapeaux, des Douanes, de la gendarmerie vaudoise, le secrétaire général de la sous-préfecture M. Rousseau, le procureur de la République M. Mondon.
http://www.ledauphine.com/ain/2014/09/11/le-capitaine-david-grandemange-a-la-tete-d-une-tres-belle-compagnie
jeudi 11 septembre 2014
mercredi 10 septembre 2014
Morin: "indécent" de baisser le budget Défense
L'ex-ministre de la Défense Hervé Morin, qui brigue la présidence de l'UDI, a jugé ce matin qu'il serait "indécent" de baisser le budget militaire, vu notamment la vétusté des équipements de l'armée. "Jamais le bruit de bottes" ou le "cliquetis des armes" n'ont "été aussi forts", a fait valoir l'élu de l'Eure sur France Inter.
"Je dis aux Français : notre défense est notre assurance-vie de tous les jours". "Il serait indécent - je dis indécent en ayant réfléchi - de réduire le budget militaire quand on sait par exemple" que "les véhicules blindés qui sont en Centrafrique ont plus de trente ans d'âge" ou qu'on "n'est plus capables d'assurer le chauffage des casernements en fin d'année", a argumenté le responsable centriste.
"Il faut que François Hollande ait le courage de réorganiser notre Défense en ne laissant pas le nucléaire prendre grosso modo l'essentiel des crédits d'équipement supplémentaires dont nous aurions besoin pour nos forces conventionnelles", a insisté Hervé Morin
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/10/97001-20140910FILWWW00081-morin-indecent-de-baisser-le-budget-defense.php
"Je dis aux Français : notre défense est notre assurance-vie de tous les jours". "Il serait indécent - je dis indécent en ayant réfléchi - de réduire le budget militaire quand on sait par exemple" que "les véhicules blindés qui sont en Centrafrique ont plus de trente ans d'âge" ou qu'on "n'est plus capables d'assurer le chauffage des casernements en fin d'année", a argumenté le responsable centriste.
"Il faut que François Hollande ait le courage de réorganiser notre Défense en ne laissant pas le nucléaire prendre grosso modo l'essentiel des crédits d'équipement supplémentaires dont nous aurions besoin pour nos forces conventionnelles", a insisté Hervé Morin
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/10/97001-20140910FILWWW00081-morin-indecent-de-baisser-le-budget-defense.php
mardi 9 septembre 2014
3e RPIMa : l'avenir du «3» se joue aujourd'hui à l'Elysée
Le Président François Hollande reçoit aujourd'hui une délégation de grands élus audois. L'avenir du 3e RPMIa, à Carcassonne, sera au cœur de la discussion.
La rencontre sur le coup de 18 heures, au palais de l'Elysée à Paris, entre le président de la République, François Hollande, Jean-Claude Pérez député, Marcel Rainaud et Roland Courteau sénateurs, André Viola président du conseil général de l'Aude, s'annonce comme le dernier acte de la campagne de lobbying menée depuis des mois au nom de «l'union sacrée» pour le maintien du 3e Régiment d'infanterie de marine basé à Carcassonne depuis le début des années 1960. Gérard Larrat, maire, comme Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo, ne participeront pas à cette rencontre au sommet. «Le Président de la République, précise Jean-Claude Pérez, a invité les grands élus car la discussion portera sur les dossiers qui préoccupent notre territoire. Le 3e RPIMa est le plus lourd. Le maire de Carcassonne sera absent au même titre que celui de Port-la-Nouvelle pour ce qui concerne le projet d'extension de l'aire portuaire». Gérard Larrat, qui avait été le premier à prôner «l'union sacrée» pour la défense du «3» n'aurait pas pris ombrage de son absence élyséenne. «Le plus important est que le régiment demeure à Carcassonne. Peu importe au maire à qui reviendra de faire pencher la bascule», disait, hier, une source proche de Gérard Larrat.
L'éventuelle suppression du 3e RPIMa s'inscrit dans la loi de programmation militaire 2014-2019 qui prévoit une réduction du format des armées françaises. Ce plan élaboré sous la présidence de Nicolas Sarkozy comporte un total de 54 000 suppressions de postes. 23 000 ont déjà été radiés par l'actuelle majorité gouvernementale. «Nous sommes dans la queue de la trajectoire du plan Sarkozy», commente le général Henri Poncet, ancien chef de corps du 3e RPIMa et de la 11e Brigade parachutiste.
La mobilisation des élus et de la population restera dans tous les cas un exemple de l'esprit de corps que ne renieraient pas les soldats du «3» lorsqu'ils sont en opération quelque part en Afrique ou ailleurs. Un peu plus de 15 000 signatures sont recensées, ce jour, au bas de la pétition qui avait été lancée le 2 juillet dernier sur internet et sur support papier. Cette pétition faisait suite à la motion adoptée à l'unanimité par les 73 communes de Carcassonne Agglo. Le mardi 8 juillet, Gérad Larrat avait plaidé le dossier au ministère de la Défense, à Paris. Deux jours plus tard, Régis Banquet, Jean-Claude Perez, André Viola et Gérard Larrat cosignaient une lettre ouverte adressée au Président de la République. La réponse arrivera le 23 juillet sous la signature Sylvie Hubac, directrice de cabinet de François Hollande.
Joint hier dans sa résidence de Cuxac-Cabardes, Jean-Claude Perez compte «réaffirmer devant le Président Hollade ce qui a été dit au nom de l'union sacrée. Si l'État supprime le «3», nous demanderons compensation. Nous ferons valoir le caractère identitaire de ce régiment dans le contexte militaire mondialisé, son rôle pour la défense de la France, et bien sûr son poids économique et social à Carcassonne». Les élus voient aussi dans l'arrivée du général Jean-Pierre Bosser, chef d'État-Major de l'Armée de Terre, un ancien parachutiste passé par le 8e RPIMa de Castres, un possible appui, justifié par le report vers la mi octobre de la décision qui sortira de l'Elysée.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1947607-avenir-3-joue-aujourd-hui-elysee.html
La rencontre sur le coup de 18 heures, au palais de l'Elysée à Paris, entre le président de la République, François Hollande, Jean-Claude Pérez député, Marcel Rainaud et Roland Courteau sénateurs, André Viola président du conseil général de l'Aude, s'annonce comme le dernier acte de la campagne de lobbying menée depuis des mois au nom de «l'union sacrée» pour le maintien du 3e Régiment d'infanterie de marine basé à Carcassonne depuis le début des années 1960. Gérard Larrat, maire, comme Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo, ne participeront pas à cette rencontre au sommet. «Le Président de la République, précise Jean-Claude Pérez, a invité les grands élus car la discussion portera sur les dossiers qui préoccupent notre territoire. Le 3e RPIMa est le plus lourd. Le maire de Carcassonne sera absent au même titre que celui de Port-la-Nouvelle pour ce qui concerne le projet d'extension de l'aire portuaire». Gérard Larrat, qui avait été le premier à prôner «l'union sacrée» pour la défense du «3» n'aurait pas pris ombrage de son absence élyséenne. «Le plus important est que le régiment demeure à Carcassonne. Peu importe au maire à qui reviendra de faire pencher la bascule», disait, hier, une source proche de Gérard Larrat.
L'éventuelle suppression du 3e RPIMa s'inscrit dans la loi de programmation militaire 2014-2019 qui prévoit une réduction du format des armées françaises. Ce plan élaboré sous la présidence de Nicolas Sarkozy comporte un total de 54 000 suppressions de postes. 23 000 ont déjà été radiés par l'actuelle majorité gouvernementale. «Nous sommes dans la queue de la trajectoire du plan Sarkozy», commente le général Henri Poncet, ancien chef de corps du 3e RPIMa et de la 11e Brigade parachutiste.
La mobilisation des élus et de la population restera dans tous les cas un exemple de l'esprit de corps que ne renieraient pas les soldats du «3» lorsqu'ils sont en opération quelque part en Afrique ou ailleurs. Un peu plus de 15 000 signatures sont recensées, ce jour, au bas de la pétition qui avait été lancée le 2 juillet dernier sur internet et sur support papier. Cette pétition faisait suite à la motion adoptée à l'unanimité par les 73 communes de Carcassonne Agglo. Le mardi 8 juillet, Gérad Larrat avait plaidé le dossier au ministère de la Défense, à Paris. Deux jours plus tard, Régis Banquet, Jean-Claude Perez, André Viola et Gérard Larrat cosignaient une lettre ouverte adressée au Président de la République. La réponse arrivera le 23 juillet sous la signature Sylvie Hubac, directrice de cabinet de François Hollande.
Joint hier dans sa résidence de Cuxac-Cabardes, Jean-Claude Perez compte «réaffirmer devant le Président Hollade ce qui a été dit au nom de l'union sacrée. Si l'État supprime le «3», nous demanderons compensation. Nous ferons valoir le caractère identitaire de ce régiment dans le contexte militaire mondialisé, son rôle pour la défense de la France, et bien sûr son poids économique et social à Carcassonne». Les élus voient aussi dans l'arrivée du général Jean-Pierre Bosser, chef d'État-Major de l'Armée de Terre, un ancien parachutiste passé par le 8e RPIMa de Castres, un possible appui, justifié par le report vers la mi octobre de la décision qui sortira de l'Elysée.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/09/1947607-avenir-3-joue-aujourd-hui-elysee.html
lundi 8 septembre 2014
Jean-Yves Le Drian : «Nous devons agir en Libye»
Dans une longue interview exclusive accordée au Figaro , le ministre français de la Défense s'inquiète de «la dégradation de la situation sécuritaire en Libye». «Le sud libyen, selon Jean-Yves Le Drian, qui présidera ce mardi matin l'université d'été de la Défense à Bordeaux, est une sorte de «hub» où les groupes terroristes viennent s'approvisionner, y compris en armes, et se réorganiser.» «Nous devons agir en Libye», à la fois «porte de l'Europe et du Sahara, et mobiliser la communauté internationale», ajoute-t-il. Il alertera, dès ce mardi après-midi à Milan, ses homologues de l'Union européenne, à l'occasion d'une réunion informelle.
Répondant à la menace que fait peser l'État islamique en Irak et en Syrie, il précise: «Nous sommes confrontés à un phénomène inédit et particulièrement alarmant. Le groupe terroriste appelé «État islamique» représente une menace sans équivalent.» La France doit-elle intervenir? «Conscient du fait que le groupe «EI» menace notre propre sécurité, notre pays (…) apportera son concours», dit-il, à la coalition internationale ébauchée au sommet de l'Otan, à Newport, la semaine dernière. «Il faut également s'assurer le soutien des pays voisins, notamment l'Arabie Saoudite, qui a pris l'initiative d'une réunion des pays du Golfe.»
État islamique en Irak et en Syrie, chaos en Libye, montée du groupe Boko Haram au nord du Nigeria et du Cameroun, Jean-Yves Le Drian redoute «qu''il y ait des jonctions entre les différents califats».
Interrogé sur le climat politique en France, le ministre de la Défense se dit «indigné par les attaques portées et répétées à l'encontre du président de la République. Je demande de la vigilance car, en n'y prenant pas garde, ce sont les institutions de la République qui sont atteintes et déstabilisées.»
http://www.lefigaro.fr/international/2014/09/08/01003-20140908ARTFIG00249-jean-yves-le-drian-nous-devons-agir-en-libye.php
Répondant à la menace que fait peser l'État islamique en Irak et en Syrie, il précise: «Nous sommes confrontés à un phénomène inédit et particulièrement alarmant. Le groupe terroriste appelé «État islamique» représente une menace sans équivalent.» La France doit-elle intervenir? «Conscient du fait que le groupe «EI» menace notre propre sécurité, notre pays (…) apportera son concours», dit-il, à la coalition internationale ébauchée au sommet de l'Otan, à Newport, la semaine dernière. «Il faut également s'assurer le soutien des pays voisins, notamment l'Arabie Saoudite, qui a pris l'initiative d'une réunion des pays du Golfe.»
État islamique en Irak et en Syrie, chaos en Libye, montée du groupe Boko Haram au nord du Nigeria et du Cameroun, Jean-Yves Le Drian redoute «qu''il y ait des jonctions entre les différents califats».
Interrogé sur le climat politique en France, le ministre de la Défense se dit «indigné par les attaques portées et répétées à l'encontre du président de la République. Je demande de la vigilance car, en n'y prenant pas garde, ce sont les institutions de la République qui sont atteintes et déstabilisées.»
http://www.lefigaro.fr/international/2014/09/08/01003-20140908ARTFIG00249-jean-yves-le-drian-nous-devons-agir-en-libye.php
L'actualité Défense en 5'
Du 24 avril au 1er septembre 2014, un détachement d’avions de chasse français a été déployé en Pologne, à Malbork, sous mandat de l’OTAN, afin d’effectuer une mission de permanence opérationnelle dans l’espace aérien des pays baltes ainsi que de nombreux entraînements aux côtés des équipages polonais. Le 31 août, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian et son homologue polonais, Tomasz Siemoniak, sont venus à Malbork pour marquer la fin du mandat français et souligné l’excellence de la coopération franco-polonaise. (R. Pellegrino/ECPAD)
Le chiffre de la semaine. 2 600. C’est le nombre de morts causés par le conflit dans l’est de l’Ukraine.
Ce qu’il ne fallait pas manquer. Le sommet de l’OTAN s’est tenu les 4 et 5 septembre à Newport (Pays de Galles) sur fond de crise en Ukraine et en Irak. A cette occasion, les 28 pays membres de l’Alliance se sont mis d’accord sur la nécessité de stopper l’avancée de l’Etat islamique en Irak et ont décidé d’apporter 15 millions d’euros d’aide à Kiev pour moderniser notamment son armée et accroître ses capacités militaires dans le domaine de la cyberdéfense, de la logistique, du commandement et des communications.
Ils ont dit. « Nous voulons que ce contrat soit exécuté, que le navire soit livré, le premier est bientôt prêt, mais il faut qu’il y ait des conditions. Quelles sont les conditions ? Un cessez-le-feu et un règlement politique. » François Hollande, lors du sommet de l’OTAN à Newport, le 5 septembre, à propos de la livraison du premier BPC à la Russie sous conditions d’une sortie de crise en Ukraine.
Demandez le programme ! « Invictus Games » à Londres du 10 au 14 septembre. Compétition sportive internationale pour les militaires blessés d’active ou vétérans, cette première édition accueille 400 participants de 14 nations dont 18 athlètes militaires français.
dimanche 7 septembre 2014
Pyrénées-Orientales: le poilu d'Eus repose enfin en paix auprès des siens
En mai dernier, les corps de cinq poilus avait été trouvés fortuitement en Meurthe-et-Moselle par des amateurs d'histoire sur un champ de bataille de la Grande guerre.
Grâce à la présence de sa plaque d'identité, l'un d'eux avait pu formellement être identifié. Il s'agit de Henri Pajau, né en 1887 dans le petit village d'Eus au coeur du Conflent. Il avait été porté disparu le 5 septembre 1914 au lieu-dit Bois de Barteh sur la commune d'Hérimenil.
Vendredi, cent ans jour pour jour plus tard, les restes de sa dépouille ont été inhumés dans son village natal au cours d'une émouvante cérémonie à laquelle ont pris part, autour du maire José Montessino, les différentes autorités civiles et militaire et en présence de Josiane Chevalier, la nouvelle préfète des P.-O. et de Maryse Gorce, l'arrière petite nièce et dernière membre de sa famille avec ses enfants du poilu Henri Hippolythe Thomas Pajau.
Voir le diaporama sur ce lien .... http://www.lindependant.fr/2014/09/06/pyrenees-orientales-le-poilu-d-eus-repose-enfin-en-paix-aupres-des-siens,1925983.php
Grâce à la présence de sa plaque d'identité, l'un d'eux avait pu formellement être identifié. Il s'agit de Henri Pajau, né en 1887 dans le petit village d'Eus au coeur du Conflent. Il avait été porté disparu le 5 septembre 1914 au lieu-dit Bois de Barteh sur la commune d'Hérimenil.
Vendredi, cent ans jour pour jour plus tard, les restes de sa dépouille ont été inhumés dans son village natal au cours d'une émouvante cérémonie à laquelle ont pris part, autour du maire José Montessino, les différentes autorités civiles et militaire et en présence de Josiane Chevalier, la nouvelle préfète des P.-O. et de Maryse Gorce, l'arrière petite nièce et dernière membre de sa famille avec ses enfants du poilu Henri Hippolythe Thomas Pajau.
Voir le diaporama sur ce lien .... http://www.lindependant.fr/2014/09/06/pyrenees-orientales-le-poilu-d-eus-repose-enfin-en-paix-aupres-des-siens,1925983.php
Un exercice de l'Otan dans les pays baltes
Les exercices militaires de l'Otan doivent indiquer "haut et fort" que l'Alliance est prêt à défendre ses pays membres, a déclaré hier à Riga un haut responsable, le général Hans-Lothar Domrose, à l'occasion d'un exercice se déroulant dans les pays baltes, en Allemagne et en Pologne.
S'adressant à la presse, le général Hans-Lothar Domrose a souligné "qu'évidement, il y a un rapport avec la crise en Ukraine ... que le fait que l'exercice se déroule indique haut et fort que l'OTAN est prêt à défendre les gens et l'intégrité territoriale des Etats membres de l'Otan". Les déclarations du général interviennent peu après celle du président américain Barack Obama sur la sécurité des pays baltes. L'Estonie, voisin de la Lettonie, "ne sera jamais seule", a assuré M. Obama lors de sa visite à Tallin mercredi, la veille du sommet de l'Alliance à Newport.
Lors de cette rencontre, les pays membres ont promis de maintenir "une présence continue" dans l'est de l'Europe où l'attitude de la Russie inquiète, notamment grâce à la création d'une force très réactive capable de se déployer en quelques jours.
L'exercice Steadfast Javelin II, prévue par l'Alliance depuis longtemps a commencé le 1er septembre et s'achèvera le 10. Il est destiné à "améliorer l'interopérabilité des opérations complexes" et notamment des opérations aéroportées, selon le ministère estonien de la Défense. Au total, quelque 2000 soldats participent à cet exercice, dont des Américains, des Italiens, des Canadiens, des Bulgares et des Allemands.
"Nous avons une nouvelle menace. Elle est plus diversifiée et plus dynamique que jamais. Par conséquent, elle nécessite une approche différente. A cette fin, nous construisons des forces qui peuvent donner une réponse à cette menace dans les 48 heures", a déclaré le commandant adjoint des forces terrestres de l'OTAN, le général Ed Davis, selon la télévision publique lettone LTV.
"La Russie a ignoré le droit international et se définit comme un agresseur", a quant à lui déclaré à LTV le ministre letton de la Défense Raimonds Vejonis. "Nous ne pouvons pas définir l'ennemi (dans cet exercice, ndlr), mais la Russie est un pays qui pose une menace potentielle pour les pays européens en général et à l'OTAN", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/07/97001-20140907FILWWW00008-un-exercice-de-l-otan-dans-les-pays-baltes.php
S'adressant à la presse, le général Hans-Lothar Domrose a souligné "qu'évidement, il y a un rapport avec la crise en Ukraine ... que le fait que l'exercice se déroule indique haut et fort que l'OTAN est prêt à défendre les gens et l'intégrité territoriale des Etats membres de l'Otan". Les déclarations du général interviennent peu après celle du président américain Barack Obama sur la sécurité des pays baltes. L'Estonie, voisin de la Lettonie, "ne sera jamais seule", a assuré M. Obama lors de sa visite à Tallin mercredi, la veille du sommet de l'Alliance à Newport.
Lors de cette rencontre, les pays membres ont promis de maintenir "une présence continue" dans l'est de l'Europe où l'attitude de la Russie inquiète, notamment grâce à la création d'une force très réactive capable de se déployer en quelques jours.
L'exercice Steadfast Javelin II, prévue par l'Alliance depuis longtemps a commencé le 1er septembre et s'achèvera le 10. Il est destiné à "améliorer l'interopérabilité des opérations complexes" et notamment des opérations aéroportées, selon le ministère estonien de la Défense. Au total, quelque 2000 soldats participent à cet exercice, dont des Américains, des Italiens, des Canadiens, des Bulgares et des Allemands.
"Nous avons une nouvelle menace. Elle est plus diversifiée et plus dynamique que jamais. Par conséquent, elle nécessite une approche différente. A cette fin, nous construisons des forces qui peuvent donner une réponse à cette menace dans les 48 heures", a déclaré le commandant adjoint des forces terrestres de l'OTAN, le général Ed Davis, selon la télévision publique lettone LTV.
"La Russie a ignoré le droit international et se définit comme un agresseur", a quant à lui déclaré à LTV le ministre letton de la Défense Raimonds Vejonis. "Nous ne pouvons pas définir l'ennemi (dans cet exercice, ndlr), mais la Russie est un pays qui pose une menace potentielle pour les pays européens en général et à l'OTAN", a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/07/97001-20140907FILWWW00008-un-exercice-de-l-otan-dans-les-pays-baltes.php
samedi 6 septembre 2014
Le chef d'état-major des armées caporal d'honneur des troupes de marine
C'est une distinction très rare et qui répond à des conditions strictes. Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées (CEMA) les remplissait. Ainsi, lors de Bazeilles, ce lundi à Fréjus, le nouveau père de l'arme des troupes de marine et nouveau commandant de l'EMSOME (école militaire de spécialisation de l'outre-mer et de l'étranger) , le genéral Charles de Kersabiec , qui lui est 1 ere classe d'honneur de la légion étrangère, lui a remis les galons de caporal.
http://securitedefense.nicematin.com/2014/09/le-chef-d%C3%A9tat-major-des-arm%C3%A9es-caporal-dhonneur-des-troupes-de-marine.html
http://securitedefense.nicematin.com/2014/09/le-chef-d%C3%A9tat-major-des-arm%C3%A9es-caporal-dhonneur-des-troupes-de-marine.html
Une histoire de famille
Au sein de l’armée de Terre, le maréchal des logis Philippe Druelle et son fils Laurent partagent les mêmes valeurs de l’engagement au service de la France. Une belle aventure et une complicité qui durent depuis sept ans au 61e régiment d’artillerie, à Chaumont (52).
25 ans les séparent mais ils sont unis par la force de leur engagement dans l’armée de Terre. Après 15 ans de service actif, le maréchal des logis Philippe Druelle a intégré la réserve opérationnelle. Il a su transmettre sa passion à son fils Laurent qui, lui, s’est engagé il y a 7 ans. Aujourd’hui, père et fils accomplissent avec fierté des missions communes sur le territoire national. En juillet dernier, c’est dans le cadre de Vigipirate qu’ils assuraient ensemble la protection des citoyens.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/une-histoire-de-famille
25 ans les séparent mais ils sont unis par la force de leur engagement dans l’armée de Terre. Après 15 ans de service actif, le maréchal des logis Philippe Druelle a intégré la réserve opérationnelle. Il a su transmettre sa passion à son fils Laurent qui, lui, s’est engagé il y a 7 ans. Aujourd’hui, père et fils accomplissent avec fierté des missions communes sur le territoire national. En juillet dernier, c’est dans le cadre de Vigipirate qu’ils assuraient ensemble la protection des citoyens.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/une-histoire-de-famille
vendredi 5 septembre 2014
Carcassonne : la décision sur l'avenir du 3e RPIMa repoussée à octobre
L'entrée en fonctions, lundi, du nouveau chef d'état-major de l'armée de terre a amené le ministre à différer ses annonces sur les fermetures de régiments.C'est le ministre de la défense lui-même, Jean-Yves Le Drian, qui l'a confirmé lors d'une visite à Clermont-Ferrand le 27 août dernier : l'annonce des restructurations qui doivent intervenir en 2015 dans l'armée sera retardée "de quelques semaines". Au départ, c'est fin juillet qu'était attendue la suite du plan qui va conduire à une nouvelle suppression de postes dans l'armée. Un plan dans lequel pourrait figurer la dissolution du 3e RPIMa de Carcassonne. Puis, à la mi-juillet, on apprenait que les annonces étaient différées à la rentrée. Enfin, à Clermont-Ferrand, le ministre confirmait un délai supplémentaire de "quelques semaines".
"L'idée de Jean-Yves Le Drian, qui l'a brièvement évoquée (...) à Clermont-Ferrand, est de donner du temps à son nouveau chef d'État-major de l'armée de terre, (...) d'être force de propositions, et d'apporter des alternatives. C'est un signal plutôt encourageant pour ceux qui étaient visés par les choix précédents", écrit dans son blog le journaliste spécialisé Jean-Marc Tanguy.
Ce nouveau CEMAT, c'est le général Jean-Pierre Bosser, qui a pris ses fonctions le 1er septembre, et qui peut se targuer d'une proximité certaine avec le ministre dont il était auparavant le directeur de la protection et de la sécurité de la défense. Autre élément plus anecdotique mais pas anodin : le général Bosser est un pur produit des paras au sein desquels il a fait toute sa carrière opérationnelle. Non au 3e RPIMa, mais au sein de son homologue, le 8e RPIMa de Castres, ou il a été chef de section, commandant de compagnie, puis chef de corps.
Jean-Pierre Bosser a également commandé la 11 Brigade parachutiste, dont dépend le "3", et connaît donc bien l'importance, dans un contexte mondial extrêmement tendu aujourd'hui (lire ci-contre), de ces troupes aguerries et rapidement mobilisables. Un sursis qui irait donc plutôt dans le bon sens pour que soit enfin levé le suspense qui tient Carcassonne en alerte depuis plus d'un an. Un sursis qui irait plutôt dans le bon sens.
http://www.lindependant.fr/2014/09/05/la-decision-sur-le-3e-rpima-repoussee-au-mois-d-octobre,1925501.php
"L'idée de Jean-Yves Le Drian, qui l'a brièvement évoquée (...) à Clermont-Ferrand, est de donner du temps à son nouveau chef d'État-major de l'armée de terre, (...) d'être force de propositions, et d'apporter des alternatives. C'est un signal plutôt encourageant pour ceux qui étaient visés par les choix précédents", écrit dans son blog le journaliste spécialisé Jean-Marc Tanguy.
Rencontre à l’Elysée mardi
Comme annoncé, le président de la République François Hollande recevra, ce mardi 9 septembre, à 18 h, une délégation d’élus de l’Aude composée des trois députés, des deux sénateurs, du président du conseil général et du député européen. L’avenir du 3e RPIMa ne sera que l’un des sujets évoqués lors de cette rencontre, où les élus audois ont l’intention d’interroger le chef de l’État sur les autres grands dossiers audois, et notamment l’aéroport de Carcassonne, Port-la-Nouvelle et la future gare TGV. Le maire de Carcassonne, Gérard Larrat, devait être associé à la délégation, au moins pour la partie 3e RPIMa, mais la mairie a fait savoir hier qu’elle n’avait « aucune nouvelle ».Ce nouveau CEMAT, c'est le général Jean-Pierre Bosser, qui a pris ses fonctions le 1er septembre, et qui peut se targuer d'une proximité certaine avec le ministre dont il était auparavant le directeur de la protection et de la sécurité de la défense. Autre élément plus anecdotique mais pas anodin : le général Bosser est un pur produit des paras au sein desquels il a fait toute sa carrière opérationnelle. Non au 3e RPIMa, mais au sein de son homologue, le 8e RPIMa de Castres, ou il a été chef de section, commandant de compagnie, puis chef de corps.
Jean-Pierre Bosser a également commandé la 11 Brigade parachutiste, dont dépend le "3", et connaît donc bien l'importance, dans un contexte mondial extrêmement tendu aujourd'hui (lire ci-contre), de ces troupes aguerries et rapidement mobilisables. Un sursis qui irait donc plutôt dans le bon sens pour que soit enfin levé le suspense qui tient Carcassonne en alerte depuis plus d'un an. Un sursis qui irait plutôt dans le bon sens.
« En quelques mois, la situation mondiale a considérablement évolué »
Le général Henri Poncet, ancien chef de corps du 3e RPIMa et ancien chef de la 11e Brigade parachutiste, a fait partie du groupe de hauts gradés qui a alerté l’opinion, il y a un an, sur les risques de dissolution du régiment carcassonnais. Il estime que les données du débat sur l’avenir du “3” ont beaucoup changé ces derniers mois, ce qui devrait amener à reconsidérer la totalité des restructurations en cours dans l’armée. « Plus que jamais, il y a intérêt à réfléchir deux fois avant de dissoudre, explique-t-il. Aujourd’hui, nous avons l’État islamiste qui s’est créé en Irak, un califat qui s’est déclaré dans le Nord Nigéria et qui menace directement de s’étendre aux pays francophones du secteur, sans parler évidemment de l’Ukraine. Il est donc judicieux que l’on se demande si les fermetures de régiment sont toujours d’actualité », ajoute-t-il avant de saluer le délai demandé par le général Bosser, le nouveau chef d’État-major de l’armée de Terre (lire ci-contre). Transfert du 2e REP : « Une vaste blague ! » Le général Poncet a également suivi l’ouverture du sommet de l’Otan, à l’occasion de laquelle il a été demandé aux pays européens d’augmenter leur budget de défense. « L’OTAN préconise aussi la création d’une force d’intervention très rapide, mobilisable en 48 heures, mise à disposition par les pays membres du traité. Or, cette force, nous l’avons, c’est la brigade parachutiste. On est exactement dans le schéma que préconise l’OTAN », constate le général Poncet. Des arguments qui, selon le militaire, pèsent aujourd’hui plus que les éventuelles conséquences économiques locales d’une fermeture du “3”. Le général Poncet balaie par ailleurs une rumeur qui court la ville ces derniers temps : la dissolution du “3” et son remplacement par le 2e REP, qui quitterait donc sa garnison de Calvi. « C’est une vaste blague, des bruits qui circulent à chaque fois pour calmer les gens. Le 2e REP ne partira pas de Calvi, où ils ont une garnison exceptionnelle, une piste d’aviation, une zone de saut. Le régiment participe en outre à la sécurisation de la Corse ». Et d’enfoncer le clou : « Chaque fois qu’il y a eu dissolution, on a laissé les collectivités locales se débrouiller pour la suite. Regardez les bâtiments du 9e RCP de Toulouse : ils ont été transformés en gare routière ! »http://www.lindependant.fr/2014/09/05/la-decision-sur-le-3e-rpima-repoussee-au-mois-d-octobre,1925501.php
jeudi 4 septembre 2014
Centrafrique: accrochages avec des Français
Un accrochage a opposé jeudi soldats français et miliciens anti-balaka à Bossangoa, dans le nord-ouest de la Centrafrique, faisant au moins un mort parmi les miliciens et plusieurs blessés, a-t-on appris de sources concordantes.
"Un échange de tirs a eu lieu jeudi à Bossangoa entre soldats français de l'opération militaire Sangaris et des miliciens anti-balaka" suite à une opération de désarmement, a affirmé une source de la force africaine Misca sur place.
"Deux miliciens anti-balaka ont été tués et plusieurs blessés", a déclaré la source.
A Bangui, une source de l'opération Sangaris a confirmé l'incident, mais évoque un seul mort côté anti-balaka.
Sangaris "s'est employée à neutraliser des éléments porteurs d'armes. Cela a entrainé des comportements hostiles et de vives tensions au cours desquelles un milicien blessé a trouvé la mort", a affirmé la source française.
Selon la source africaine, ces heurts ont éclaté après "l'arrestation du commandant des anti-balaka" de Bossangoa, dans le cadre de l'opération de désarmement.
Les miliciens ont alors "manifesté leur mécontentement dans les rues et quartiers, barricadant la voie publique, pillant et saccageant les maisons du maire et de son adjoint", a raconté la source de la Misca.
"La situation est sous contrôle des forces internationales Sangaris et Misca", a-t-elle ajouté.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/04/97001-20140904FILWWW00276-centrafrique-accrochages-avec-des-francais.php
"Un échange de tirs a eu lieu jeudi à Bossangoa entre soldats français de l'opération militaire Sangaris et des miliciens anti-balaka" suite à une opération de désarmement, a affirmé une source de la force africaine Misca sur place.
"Deux miliciens anti-balaka ont été tués et plusieurs blessés", a déclaré la source.
A Bangui, une source de l'opération Sangaris a confirmé l'incident, mais évoque un seul mort côté anti-balaka.
Sangaris "s'est employée à neutraliser des éléments porteurs d'armes. Cela a entrainé des comportements hostiles et de vives tensions au cours desquelles un milicien blessé a trouvé la mort", a affirmé la source française.
Selon la source africaine, ces heurts ont éclaté après "l'arrestation du commandant des anti-balaka" de Bossangoa, dans le cadre de l'opération de désarmement.
Les miliciens ont alors "manifesté leur mécontentement dans les rues et quartiers, barricadant la voie publique, pillant et saccageant les maisons du maire et de son adjoint", a raconté la source de la Misca.
"La situation est sous contrôle des forces internationales Sangaris et Misca", a-t-elle ajouté.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/04/97001-20140904FILWWW00276-centrafrique-accrochages-avec-des-francais.php
Ouverture du sommet de l'Otan dominé par la crise ukrainienne
Le sommet de l'Otan s'est ouvert jeudi à Newport (Royaume-Uni) dans un contexte électrique dominé par la crise ukrainienne, sur fond de guerre des mots entre Russes et Occidentaux appelés à conforter leur aide militaire à Kiev.
Alors qu'une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement posaient pour la photo de famille jeudi midi à Newport, pour un sommet censé envoyer un message de fermeté à la Russie, la réplique ne s'est pas fait attendre de Moscou.
Les Etats-Unis soutiennent "le parti de la guerre en Ukraine", a lancé le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov, dénonçant "un sursaut de la rhétorique antirusse" à la faveur de la crise ukrainienne.
Dans une veine encore plus anti-occidentale, le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a pour sa part qualifié sur Twitter l'Otan de "fille hystérique de la Guerre Froide".
- Revers militaires ukrainiens -
Pourtant, c'est dans ce contexte d'escalade verbale que le président ukrainien Petro Porochenko, invité central du sommet de l'Otan, a assuré qu'un cessez-le-feu pourrait etre signé vendredi à Minsk, au Belarus.
"Demain à Minsk, un document doit être signé prévoyant les étapes de la mise en oeuvre d'un plan de paix pour l'Ukraine. La disposition clé du plan est un cessez-le-feu", a-t-il déclaré à Newport.
Le "groupe de contact" composé de représentants de Kiev, Moscou et de l'OSCE doit se réunir vendredi avec les rebelles dans la capitale bélarusse alors que l'armée ukrainienne cumule les revers ces derniers jours.
Petro Porochenko a aussi assuré que l'Otan allait soutenir ses membres prêts à apporter une assistance militaire à l'Ukraine. Il s'est entretenu avec les dirigeants américain, britannique, français, allemand et italien, juste avant l'ouverture du sommet.
"Les USA, la Grande-Bretagne l'Allemagne, la France et l'Italie soutiennent l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Ensemble, soyons forts!", a posté le président ukrainien sur sa page Facebook après la rencontre.
Les dirigeants ont évoqué la situation dans l'est du pays et le plan de règlement proposé mercredi par le président russe Vladimir Poutine.
Ce plan en sept points a déjà été qualifié de "poudre aux yeux" par Kiev, et de "soi disant plan de paix" par M. Rasmussen.
Les 28 membres de l'Alliance entendent accentuer leurs pressions sur Moscou, accusé d'entrenir et de participer à la guerre dans l'est de l'Ukraine.
Décision emblématique de ces pressions, l'annonce, à la veille du sommet, de la suspension par la France de sa livraison d'un navire de guerre Mistral à la Russie. Par ailleurs, d'autres sanctions européennes pourraient être annoncées vendredi.
M. Porochenko aura également plusieurs bilatérales dans la journée, notamment avec le président français François Hollande.
Jeudi après-midi, la réunion de la commission Otan-Ukraine sera l'occasion pour les 28 leaders de l'Alliance d'affirmer solennellement leur solidarité avec Kiev.
Sur le terrain, de nombreuses explosions aux abords du port stratégique de Marioupol ont été entendues.
- lutte contre l'Etat islamique -
"Ce sommet de l'OTAN est l'un des plus importants dans l'histoire de l'Alliance", a déclaré M. Rasmussen à son arrivée à Newport, mentionnant l'Ukraine mais aussi l'autre grand dossier brûlant: la menace représentée par l'Etat islamique (EI), responsable d'atrocités en Syrie et en Irak, et qui a revendiqué les meurtres de deux journalistes américains.
"La communauté internationale dans son ensemble a l'obligation de stopper l'avancée de l'Etat islamique", a lancé M. Rasmussen.
La lutte contre cette organisation ultra violente fera l'objet de réunions en marge du sommet et constituera le thème principal du dîner des chefs d'Etat jeudi soir alors que Washington tente de bâtir une coalition contre l'EI.
Le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron ont réaffirmé leur "détermination à affronter" cette organisation, dans une tribune publiée jeudi par le quotidien The Times.
"L'Etat islamique est une menace directe pour le Royaume-Uni", a répété jeudi matin M. Cameron à la BBC, alors que Londres, dont un ressortissant pris en otage est menacé d'exécution par l'EI, n'exclut plus de s'associer aux frappes américaines en Irak.
http://www.lepoint.fr/monde/ouverture-du-sommet-de-l-otan-domine-par-la-crise-ukrainienne-04-09-2014-1860083_24.php
Alors qu'une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement posaient pour la photo de famille jeudi midi à Newport, pour un sommet censé envoyer un message de fermeté à la Russie, la réplique ne s'est pas fait attendre de Moscou.
Les Etats-Unis soutiennent "le parti de la guerre en Ukraine", a lancé le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov, dénonçant "un sursaut de la rhétorique antirusse" à la faveur de la crise ukrainienne.
Dans une veine encore plus anti-occidentale, le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a pour sa part qualifié sur Twitter l'Otan de "fille hystérique de la Guerre Froide".
- Revers militaires ukrainiens -
Pourtant, c'est dans ce contexte d'escalade verbale que le président ukrainien Petro Porochenko, invité central du sommet de l'Otan, a assuré qu'un cessez-le-feu pourrait etre signé vendredi à Minsk, au Belarus.
Le "groupe de contact" composé de représentants de Kiev, Moscou et de l'OSCE doit se réunir vendredi avec les rebelles dans la capitale bélarusse alors que l'armée ukrainienne cumule les revers ces derniers jours.
Petro Porochenko a aussi assuré que l'Otan allait soutenir ses membres prêts à apporter une assistance militaire à l'Ukraine. Il s'est entretenu avec les dirigeants américain, britannique, français, allemand et italien, juste avant l'ouverture du sommet.
"Les USA, la Grande-Bretagne l'Allemagne, la France et l'Italie soutiennent l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Ensemble, soyons forts!", a posté le président ukrainien sur sa page Facebook après la rencontre.
Les dirigeants ont évoqué la situation dans l'est du pays et le plan de règlement proposé mercredi par le président russe Vladimir Poutine.
Ce plan en sept points a déjà été qualifié de "poudre aux yeux" par Kiev, et de "soi disant plan de paix" par M. Rasmussen.
Les 28 membres de l'Alliance entendent accentuer leurs pressions sur Moscou, accusé d'entrenir et de participer à la guerre dans l'est de l'Ukraine.
Décision emblématique de ces pressions, l'annonce, à la veille du sommet, de la suspension par la France de sa livraison d'un navire de guerre Mistral à la Russie. Par ailleurs, d'autres sanctions européennes pourraient être annoncées vendredi.
M. Porochenko aura également plusieurs bilatérales dans la journée, notamment avec le président français François Hollande.
Sur le terrain, de nombreuses explosions aux abords du port stratégique de Marioupol ont été entendues.
- lutte contre l'Etat islamique -
"Ce sommet de l'OTAN est l'un des plus importants dans l'histoire de l'Alliance", a déclaré M. Rasmussen à son arrivée à Newport, mentionnant l'Ukraine mais aussi l'autre grand dossier brûlant: la menace représentée par l'Etat islamique (EI), responsable d'atrocités en Syrie et en Irak, et qui a revendiqué les meurtres de deux journalistes américains.
"La communauté internationale dans son ensemble a l'obligation de stopper l'avancée de l'Etat islamique", a lancé M. Rasmussen.
La lutte contre cette organisation ultra violente fera l'objet de réunions en marge du sommet et constituera le thème principal du dîner des chefs d'Etat jeudi soir alors que Washington tente de bâtir une coalition contre l'EI.
Le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron ont réaffirmé leur "détermination à affronter" cette organisation, dans une tribune publiée jeudi par le quotidien The Times.
"L'Etat islamique est une menace directe pour le Royaume-Uni", a répété jeudi matin M. Cameron à la BBC, alors que Londres, dont un ressortissant pris en otage est menacé d'exécution par l'EI, n'exclut plus de s'associer aux frappes américaines en Irak.
http://www.lepoint.fr/monde/ouverture-du-sommet-de-l-otan-domine-par-la-crise-ukrainienne-04-09-2014-1860083_24.php
mercredi 3 septembre 2014
EI: la France évoque une réponse militaire
La France envisage une réponse "si nécessaire militaire, dans le respect du droit international" pour lutter contre l'Etat islamique et la menace qu'il représente pour l'ensemble de la région et au-delà", a fait savoir l'Elysée aujourd'hui.
Lors d'un conseil restreint de défense, François Hollande "a souligné l'importance d'une réponse politique, humanitaire et si nécessaire militaire dans le respect du droit international".
"La France entend poursuivre une concertation étroite avec l'ensemble de ses partenaires pour que cette réponse soit coordonnée dans tous les domaines et se montre à la mesure d'une menace globale qui est devenue grave", ajoute l'Elysée.
La présidence française souhaite l'organisation prochaine à Paris d'une conférence internationale sur la sécurité en Irak et la lutte contre l'Etat islamique.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/03/97001-20140903FILWWW00291-ei-la-france-evoque-une-reponse-militaire.php
Lors d'un conseil restreint de défense, François Hollande "a souligné l'importance d'une réponse politique, humanitaire et si nécessaire militaire dans le respect du droit international".
"La France entend poursuivre une concertation étroite avec l'ensemble de ses partenaires pour que cette réponse soit coordonnée dans tous les domaines et se montre à la mesure d'une menace globale qui est devenue grave", ajoute l'Elysée.
La présidence française souhaite l'organisation prochaine à Paris d'une conférence internationale sur la sécurité en Irak et la lutte contre l'Etat islamique.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/03/97001-20140903FILWWW00291-ei-la-france-evoque-une-reponse-militaire.php
Une nouvelle croix de la valeur militaire pour le "21" lors de Bazeilles
Le drapeau du 21 e régiment d'infanterie de marine de Fréjus , déjà orné de la fourragère aux couleurs de la valeur militaire qui lui a été remise lors de Bazeilles 2013, peut s'énorgueillir d'une nouvelle palme sur sa croix de la valeur militaire pour son engagement au Mali.
Le général Pierre de Villliers a en effet décoré lors de Bazeilles , et du rassemblement des troupes de marine ce lundi à Fréjus, le drapeau de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze pour son action au Mali. Il a remis la même distinction au 1 e RIMa.
Le général Pierre de Villliers a en effet décoré lors de Bazeilles , et du rassemblement des troupes de marine ce lundi à Fréjus, le drapeau de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze pour son action au Mali. Il a remis la même distinction au 1 e RIMa.
Citation comportant l’attribution de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze.
Voici un résumé du texte de la citation
Engagé au mali du 11 janvier au 24 février 2013, en ouverture de théâtre, dans le cadre de l’opération SERVAL, a fait preuve de remarquables qualités militaires et professionnelles dans l’exécution de toutes les missions qui lui ont été confiées.
Citation du 1e RIMa
Engagé au mali du 25 janvier au 25 avril 2013 dans le cadre de l’opération SERVAL, s’est particulièrement distingué dans l’accomplissement de missions qui lui ont été confiées.
A su par des raids de reconnaissance efficaces et offensifs, couvrir une zone particulièrement étendue, toujours au contact et sous la menace permanente de l’ennemi.
Se distinguant a de multiples reprises lors des opérations de récupération d’armement en zone ennemie, le 1er RIMa a montré toutes ses qualités d’unité opérationnelle performante, contribuant au démantèlement durable de groupes armés djihadistes dans le nord du Mali grâce à une force morale exemplaire et des qualités tactiques remarquables.
Le général Royal et le colonel Geze promus officiers de la légion d'honneur
Par ailleurs, lors de cette cérémonie ayant vu le général d'armée Jean-Pierre Bosser, un "para colo" ancien chef de section, commandant de compagnie et chef de corps du 8 e RPIMa prendre symboliquement ses fonctions de chef d'état-major de l'armée de terre ( CEMAT) le jour de Bazeilles , le colonel Paul Gèze, ancien chef de corps du 21 e RIMa lors des opérations au Mali et désormais affecté au CPCO à Paris a été promu officier de la légion d'honneur par le général de Villiers.
Le CEMA a également promu officier de la légion d'honneur le général de brigade Benoit Royal, commandant des écoles de Draguignan.
Le chef de corps du 3 e RAMa honoré
Le chef de corps du 3 e RAMa, le lieutenant-colonel Martial Reinbold a reçu pour sa part, la croix de chevalier de la légion d'honneur du CEMA.
Ont également été décorés:
Officier de la Légion d’honneur
Colonel Olivier CHALLEND DECEVINS
Colonel François-Marie GOUGEON - CHEM
Chevalier de la Légion d’honneur
Major Cédric DUQUESNOIS – 11e RAMa
Médaille Militaire
Adjudant-chef Michel BAPPEL
Adjudant-chef David DUPONT – 2e RIMa
Sergent-chef Mohamed FRIDI – 3e RAMa
Sergent-chef Patrick GONTHIER - RMT
Caporal Teiva Li-HIP – 3e RAMa
Officier de l’ordre national du mérite
Sergent-chef Ludovic BONNET – 8e RPIMa
http://securitedefense.nicematin.com/2014/09/une-nouvelle-croix-de-la-valeur-militaire-pour-le-21-.html
Voici un résumé du texte de la citation
Engagé au mali du 11 janvier au 24 février 2013, en ouverture de théâtre, dans le cadre de l’opération SERVAL, a fait preuve de remarquables qualités militaires et professionnelles dans l’exécution de toutes les missions qui lui ont été confiées.
Citation du 1e RIMa
Engagé au mali du 25 janvier au 25 avril 2013 dans le cadre de l’opération SERVAL, s’est particulièrement distingué dans l’accomplissement de missions qui lui ont été confiées.
A su par des raids de reconnaissance efficaces et offensifs, couvrir une zone particulièrement étendue, toujours au contact et sous la menace permanente de l’ennemi.
Se distinguant a de multiples reprises lors des opérations de récupération d’armement en zone ennemie, le 1er RIMa a montré toutes ses qualités d’unité opérationnelle performante, contribuant au démantèlement durable de groupes armés djihadistes dans le nord du Mali grâce à une force morale exemplaire et des qualités tactiques remarquables.
Le général Royal et le colonel Geze promus officiers de la légion d'honneur
Par ailleurs, lors de cette cérémonie ayant vu le général d'armée Jean-Pierre Bosser, un "para colo" ancien chef de section, commandant de compagnie et chef de corps du 8 e RPIMa prendre symboliquement ses fonctions de chef d'état-major de l'armée de terre ( CEMAT) le jour de Bazeilles , le colonel Paul Gèze, ancien chef de corps du 21 e RIMa lors des opérations au Mali et désormais affecté au CPCO à Paris a été promu officier de la légion d'honneur par le général de Villiers.
Le CEMA a également promu officier de la légion d'honneur le général de brigade Benoit Royal, commandant des écoles de Draguignan.
Le chef de corps du 3 e RAMa honoré
Le chef de corps du 3 e RAMa, le lieutenant-colonel Martial Reinbold a reçu pour sa part, la croix de chevalier de la légion d'honneur du CEMA.
Ont également été décorés:
Officier de la Légion d’honneur
Colonel Olivier CHALLEND DECEVINS
Colonel François-Marie GOUGEON - CHEM
Chevalier de la Légion d’honneur
Major Cédric DUQUESNOIS – 11e RAMa
Médaille Militaire
Adjudant-chef Michel BAPPEL
Adjudant-chef David DUPONT – 2e RIMa
Sergent-chef Mohamed FRIDI – 3e RAMa
Sergent-chef Patrick GONTHIER - RMT
Caporal Teiva Li-HIP – 3e RAMa
Officier de l’ordre national du mérite
Sergent-chef Ludovic BONNET – 8e RPIMa
http://securitedefense.nicematin.com/2014/09/une-nouvelle-croix-de-la-valeur-militaire-pour-le-21-.html