Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :
- à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,
- à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,
- et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.
La MISCA a été relevée le 15 septembre par la MINUSCA. Les effectifs de la MINUSCA sont actuellement de 6 700 hommes.
Point de situation sécuritaire :
Le 11 septembre, le ministre d’État chargé de la Défense centrafricaine, M. Aristide Sokambi et le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Éric Bellot des Minières ont effectué une visite à Bouar. Ils sont allés à la rencontre des autorités locales et de la force Sangaris pour constater les améliorations de la situation sécuritaire, judiciaire et administrative, avant la prise en compte de la zone par le contingent bangladais de la mission de l’ONU.
La journée du 12 septembre a été marquée par la visite à Bossangoa des trois ministres de l’habitat, du plan et des travaux publics. Si la sécurisation de l’aérodrome a été réalisée par la MISCA, les forces de sécurité intérieures (FSI) ont assuré seules la sécurité des autorités.
Ces deux visites à Bouar et Bossangoa sont des signaux encourageants sur le retour progressif de l’administration dans l’ouest du pays.
A Grimari, le GTIA Magentaa appuyé une action de fouille des FSI qui visait à entretenir la pression sur les groupes armés qui ne souscrivent pas à la dynamique de conciliation. Elle a abouti à la capture d’un responsable anti-balaka par la gendarmerie centrafricaine, récemment réimplantée en ville.
A Bambari, le GTIA a sécurisé des travaux de réhabilitation d’habitations dans le cadre d’un projet de « quartier-témoin » visant à permettre le retour des réfugiés dans leur quartier d’habitation. Cette initiative avait été menée à Bangui début 2014. Elle vise à favoriser la reprise d’une activité économique là où la situation sécuritaire le permet. Une fois par semaine, la force Sangaris prévoit des patrouilles pour sécuriser le déplacement des déplacés et leur journée de travail.
A Boda, une « task force interministérielle » regroupant des représentants de l’Etat centrafricain, s’est rendue dans la ville, sécurisée par les FSI. Des représentants de l’administration territoriale, du dialogue intercommunautaire, ainsi que des affaires sécuritaires, judiciaires, humanitaires et sanitaires ont ainsi pu mener des réunions de travail avec les autorités locales. La force Sangari sa appuyé la sécurisation du déplacement de cette délégation.
Enfin, les 10 et 11 septembre, Sangaris a appuyé la sécurisation d’un second convoi organisé par l’organisation internationale de migration (OIM) pour favoriser le retour des ex-combattants de l’ex-Séléka de Bangui vers leur région d’origine.
Relève de la MISCA par la MINUSCA :
Le 15 septembre, à l’occasion de la cérémonie marquant la fin de la mission de l’Union Africaine, madame Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition (CET) a rendu un hommage appuyé à l’action de la MISCA.
La MINUSCA se compose des contingents de la MISCA auxquels s’ajoutent ceux du Bangladesh, du Sri Lanka, du Maroc, et de l’Indonésie pour un effectif total actuel de 6 700 soldats.
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