vendredi 29 mars 2013

Défense : Hollande décide de maintenir l'effort

François Hollande a annoncé jeudi soir le maintien en 2014 du budget de la Défense au même niveau qu'en 2013, mettant ainsi fin à de longs mois d'incertitude sur ses réelles intentions.
"Nous dépenserons en 2014 exactement le même montant qu'en 2013. Comme nous avons été bien défendus en 2013, nous serons bien défendus en 2014". Voilà deux petites phrases, prononcées jeudi soir sur France 2 par le Chef de l'Etat, qui ont sans aucun doute soulagé le monde militaire, à quelques jours des derniers grands arbitrages qui doivent être rendus sur le nouveau Livre blanc de la Défense.

Selon le chef de l'Etat, le budget défense, qui est actuellement de 31,4 milliards d'euros annuels devrait être reconduit durant toute la durée de la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) qui couvrira la période 2014-2019. Cette décision de
François Hollande de préserver les crédits de défense survient après plusieurs semaines de mobilisation de responsables politiques, notamment des parlementaires, des milieux militaires et des industriels, qui redoutaient des coupes claires imposées par Bercy, notamment dans les effectifs de l'armée de Terre, pour participer à l'effort général de redressement des finances publiques. "Il faut maintenir", a-t-il martelé, en omettant toutefois de préciser que le simple "maintien" du budget entraînera forcément une diminution puisqu'il ne suivra pas l'inflation.... Quoi qu'il en soit, les armées, qui savent qu'elles n'échapperont pas à de nouvelles restructurations, voient dans cet engagement du président de la République le spectre de coupes trop radicales s'éloigner.
Les trois priorités stratégiques d'Hollande pour nos armées
"Autonomie de décision, protection du territoire, dissuasion, il faut maintenir", a par ailleurs affirmé le chef des armées, livrant ainsi ses grandes priorités en matière de politique de défense pour les années à venir.
La force de dissuasion nucléaire ? "C'est notre garantie, c'est notre protection, il faut la conserver et même la moderniser", a-t-il souligné. Menaces terroristes ? "On doit protéger notre territoire, parce que, ce qui est un fait hélas que je constate, c'est que les menaces augmentent et que les budgets militaires diminuent". Le président a par ailleurs rendu un hommage appuyé aux soldats français au
Mali qui, a-t-il dit, ne seront "plus que 2.000 en juillet", contre 4.000 actuellement. "J'ai pu apprécier la qualité de notre outil militaire", "je sais ce qu'est l'indépendance nationale, parce que la France est un grand pays, elle peut décider seule, y compris d'aller sauver un pays comme le Mali", a-t-il déclaré. Tirant les leçons de la rapidité d'intervention des armées, il a prévenu que la France aurait "toujours des forces prépositionnées pour intervenir si c'était nécessaire".

Après la publication du Livre blanc, qui fixera d'ici fin avril les priorités stratégiques de la France, la LPM doit être discutée à l'automne au Parlement.
 

Défense: recherche de "recettes"

Les pouvoirs publics recherchent des "recettes exceptionnelles", qui pourraient notamment passer par des cessions de participations de l'Etat dans les groupes industriels de défense, pour boucler le budget de la défense et la future Loi de programmation militaire (LPM), a indiqué aujourd'hui le sénateur PS Daniel Reiner.

"Nous étudions des recettes exceptionnelles", a déclaré l'élu socialiste, vice-président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, lors d'une conférence organisée par le quotidien Les Echos.

Interrogé sur le montant des cessions selon lui nécessaires pour passer les années les plus difficiles sur le plan budgétaire, jusqu'en 2017, M. Reiner, sénateur de Meurthe-et-Moselle, a jugé "un peu court" le chiffre de 3,5 milliards d'euros, estimant les besoins à "plus près du double".

Les conclusions du nouveau Livre blanc de la défense ont à nouveau été repoussées à fin avril, en raison notamment des difficultés à définir les priorités stratégiques de la France et les recettes budgétaires correspondantes à l'horizon 2020.

La vente de participations publiques dans les groupes de défense est "une des solutions" envisagées, a souligné Daniel Reiner. Des recettes pourraient également être dégagées, comme par le passé, par le biais de cessions immobilières.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/27/97001-20130327FILWWW00462-defense-recherche-de-recettes.php

dimanche 24 mars 2013

Mali: Violents affrontements à Gao entre rebelles et soldats français et maliens

De violents affrontements se sont poursuivis dimanche à Gao, dans le nord du Mali, entre des rebelles islamistes et les soldats maliens et français pour la seconde journée d'affilée, a-t-on appris auprès d'habitants.
C'est la troisième offensive majeure lancée sur Gao par les islamistes armés depuis que la ville a été reprise par les soldats français de l'opération Serval et l'armée malienne, fin janvier. «Cette fois, ils sont nombreux et sont très déterminés», a dit une source militaire à Gao.
«Nous essayons de les encercler. Un grand nombre d'entre eux ont été tués et d'autres se replient sur des maisons pour se fondre parmi la population», a ajouté ce militaire s'exprimant sous couvert d'anonymat. La France a déployé quelque 4.000 soldats au Mali dans le cadre de l'opération Serval, qui a débuté le 11 janvier. Des troupes africaines ont également pris position au Mali.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1124531/20130324-mali-violents-affrontements-a-gao-entre-rebelles-soldats-francais-maliens

samedi 23 mars 2013

Hommage à Angoulême au cinquième soldat français tué au Mali

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a souligné samedi "la nécessité de mener à son terme la lutte" au nord-Mali contre le "terrorisme", en présidant un hommage rendu à Angoulême au caporal-chef Alexandre Van Dooren, tué au Mali à l'âge de 23 ans.
"Votre sacrifice rappelle l'âpreté des combats qui sont menés au nord-Mali, et la nécessité de mener cette lutte à son terme", a déclaré le ministre lors d'un éloge funèbre prononcé sur la place d'armes de son régiment d'attache, le 1er Régiment d'infanterie de marine, en présence des troupes, accompagné du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux.
"Vous entrez aujourd'hui dans le coeur des Français qui sont fiers de leurs  soldats (...) mais aussi déterminés à poursuivre le combat que nous avons  engagé contre le terrorisme qui voulait nous menacer", a encore déclaré Jean-Yves Le Drian dans son éloge du jeune caporal, élevé caporal-chef à titre posthume.
Sur le cercueil, porté par huit frères d'armes "Marsouins" du 1er RIMa, le  ministre a déposé la médaille de chevalier de la Légion d'honneur, dont il a été décoré à titre posthume. Jean-Yves Le Drian s'est ensuite entretenu en privé avec sa famille, dont sa  compagne et mère de leur petite fille de deux ans, présentes à la cérémonie.
Le caporal-chef Van Dooren, originaire de l'est de la France, a été tué samedi 16 mars dans le nord-est du Mali, lorsque le véhicule blindé qu'il pilotait, un char AMX 10, a sauté sur un engin explosif, lors d'une mission de reconnaissance. Selon le commandement du 1er RIMa d'Angoulême, un peu plus de 300 soldats sur les 700 du régiment sont engagés au Mali.
Vendredi à Paris, les honneurs militaires avaient été rendus au caporal-chef lors d'une cérémonie intime à l'Hôtel des Invalides. Mardi, les députés avaient observé une minute de silence en hommage au soldat. Quatre mille militaires français restent engagés, notamment dans le nord-est et la région de Gao (nord), où ils demeurent confrontés aux actions de harcèlement de petits groupes jihadistes.
 

vendredi 22 mars 2013

hommage au caporal-chef Van Dooren du 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMA)

In memoriam] Paris, Pont Alexandre III, vendredi 22 mars 2013, 10h30 : émotion et recueillement dans les rangs où, anciens combattants, militaires et civils s...e sont réunis pour saluer le cortège funèbre. C’est dans un silence solennel que le convoi drapé dans les couleurs de la France, défile lentement. Au garde à vous, drapeaux inclinés, tous ont ainsi témoigné par leur présence leur hommage au caporal-chef Van Dooren du 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMA), mort pour la France au Mali le 16 mars dernier.

Un grand merci chaleureux à tous ceux qui nous ont accompagnés aujourd’hui.

Une guerre virtuelle dans le ciel de Champagne

Comme dans tout exercice militaire, il y a les gentils d’un côté, les méchants de l’autre. La manœuvre en train de se jouer dans la campagne champenoise ne fait pas exception à la règle. Elle met en scène treize hélicoptères du 1er RHC (Régiment d’hélicoptères de combat) de Phalsbourg, une cinquantaine de véhicules et quelque 300 personnels, toutes spécialités confondues. Ce déploiement massif d’hommes et de machines entre dans le cadre de la préparation opérationnelle de cette unité de l’Alat (Aviation légère de l’armée de terre), appelée à intervenir partout où la France est engagée sur le plan militaire.
Pour corser le scénario forcément inspiré de faits récents, une menace bactériologique plane dans l’air. Voilà qui explique la présence d’éléments du 2e régiment de Dragons stationné à Draguignan, entraînés pour la défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique. Présent sur le terrain auprès de ses bérets bleus, le colonel Frédéric Barbry, patron du 1er RHC, explique : « Comme il le ferait dans la réalité, notre groupement aéromobile appuie ici des forces terrestres (la 6e brigade blindée ) avec des moyens aériens capables de délivrer le feu, donner du renseignement et transporter blessés ou troupes. » Et comme il est d’usage de composer avec le pire, un étui contenant appareil et tenue de protection contre les agressions chimiques est rivé à la taille de chaque militaire engagé dans cette drôle d’histoire.

Scénario concret

La procédure met également en scène tous les moyens associés garant de l’autonomie de la force, dont une tour de contrôle mobile chargée de gérer le trafic aérien lié à ce scénario de guerre. Radars, sapeurs-pompiers, équipements de maintenance, transmetteurs ou encore centre opérationnel numérisé de la dernière génération sont également déployés dans le camp.
Le jeu se déroule dans une vaste zone géographique autour de Reims, Saint-Dizier, Épernay et Mourmelon, abritant forcément une usine d’engrais, un site minier, avec des miliciens et des ennemis planqués derrière chaque bosquet. Ce jour-là, il faut évacuer par hélicoptères une quinzaine de ressortissants, dont une poignée de blessés, en évitant les dégâts collatéraux. « Ce qui semble facile sur le papier devient compliqué sur le terrain. Nous menons des opérations de tri rigoureuses pour ne pas embarquer des miliciens par exemple », indique l’officier en charge de la réflexion tactique. Du déjà-vu et joué pour de vrai par les spécialistes du 1er RHC, dont récemment en Libye. La France sait faire et le démontre en toutes circonstances. Durant cette semaine d’exercice, le colonel Barbry et ses collaborateurs ont accueilli plusieurs autorités militaires, dont le général Ponties, commandant l’État-major des Forces 3, venu de Marseille. Les tableaux qui se sont déroulés sous les yeux de ce dernier ont conforté tout le bien qu’il pense de la capacité aéromobile de l’armée de terre : « La combinaison d’actions de l’infanterie et de l’aéromobilité est intéressante. J’ai pu apprécier le rôle essentiel joué par les Tigre dans un espace où la menace sol-air est importante. »

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/03/17/une-guerre-virtuelle-dans-le-ciel-de-champagne

mercredi 20 mars 2013

L'hommage national au caporal charentais Alexandre Van Dooren aura lieu vendredi

Après l'hommage de ses frère d'armes rendu lundi matin sur la base de Tessalit (Mali), l'hommage national au caporal Alexandre Van Dooren, 24 ans, mort samedi au Mali, aura lieu vendredi matin, à Paris.
Le convoi funéraire empruntera le pont Alexandre III entre 10h15 et 10h30. Dès 10 heures, au même endroit, le général de corps d'armée Hervé Charpentier "invite le plus grand nombre de citoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec notre héros mort pour la France dans une présence digne, silencieuse et fraternelle".

La cérémonie aux Invalides, présidée par le général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'Armée de terre, se déroulera à partir de 10h30. Elle est réservée à la famille et aux compagnons d'armes.
L'hommage du 1er RIMa (Régiment d'infanterie de marine d'Angoulême) au jeune père de famille aura lieu, lui, samedi à 11 heures au Régiment, au Quartier Fayolle.
Ces hommages devraient se dérouler en présence du chef de l'Etat, du Premier ministre ou du ministre de la Défense, "en fonction de leur agenda".

http://www.sudouest.fr/2013/03/20/l-hommage-national-au-caporal-charentais-alexandre-van-dooren-aura-lieu-vendredi-1000190-813.php

lundi 18 mars 2013

Aubin. Emouvant hommage au gendarme Ythier, tué en Algérie

Le commandant de la 8e compagnie d'élèves gendarmes de l'école de gendarmerie de Montluçon souhaitait rendre hommage au gendarme Michel Ythier, tué en Algérie en 1958, inscrit au livre d'or de la gendarmerie, inhumé au cimetière d'Aubin, parrain de promotion de la 8e compagnie d'élèves gendarmes.
à ce titre, une délégation de la 8e compagnie de l'école de gendarmerie, conduite par le capitaine Rabeyrin, était à Aubin, ce 14 mars, pour rendre hommage au gendarme Ythier, en présence de sa veuve, ancienne Aubinoise.
Une cérémonie qui regroupait une délégation du groupement de gendarmerie de l'Aveyron conduite par le lieutenant-colonel Cavalier, des officiers de gendarmerie et de police dont le commandant de compagnie de Villefranche-de-Rouergue, du conseiller général Pierre Beffre, d'élus de la municipalité d'Aubin, des présidents de la FNACA et des médaillés militaires, du président et de membres de l'UNPRG Aveyron, de nombreux actifs et retraités de l'arme et personnalités locales.
Michel Ythier, gendarme à la 8e Légion de gendarmerie mobile, né le 12 octobre 1931, était tué à l'ennemi à Ouenza, en Algérie, le 2 mai 1958, à la suite de l'explosion d'une mine qui a détruit le véhicule blindé à bord duquel il se trouvait. Son nom était apposé sur le monument aux morts d'Aubin en février 2011, commune d'origine de son épouse.
Michel Ythier est titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de la valeur militaire avec palme et de la Médaille de la gendarmerie.
C'est au cimetière d'Aubin, en présence de divers drapeaux, que se rendait dans un premier temps la délégation pour le dépôt d'une plaque des Médaillés militaires. La cérémonie se poursuivait ensuite au monument aux morts par le dépôt d'une gerbe par la délégation de l'école de gendarmerie de Montluçon entourant Mme Ythier, veuve du gendarme Michel Ythier, aujourd'hui parrain de la promotion de la 8e compagnie.
Les participants étaient ensuite invités à la mairie au pot d'honneur, reçus, en l'absence du maire, par son adjointe. Le capitaine Christian Rabeyrin, dans son allocution, remerciait les personnalités, louait le courage de Mme Ythier, ne doutant pas que les élèves gendarmes garderaient souvenir de cette cérémonie de la mémoire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/18/1584872-decazeville-emouvant-hommage-au-gendarme-ythier.html

Colloque "Territoires et Esprit de Défense"

Dans le cadre de la JNR 2013, le CSRM organise le colloque "Territoires et Esprit de Défense".
Le 29 mars 2013, le contre-amiral Antoine de Roquefeuil, secrétaire général du Conseil Supérieur de la Réserve Militaire, sous le Haut Patronage de Monsieur Jean-Pierre Bel, Président du Sénat, présidera un colloque sur le thème "Territoires et Esprit de Défense", en partenariat avec le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale, l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale et l'Institut de la Gouvernance territoriale et de la Décentralisation.
Le colloque se déroulera dans la salle Clemenceau du Palais du Luxembourg de 13h30 à 18h30. L'entrée est gratuite sous réserve des places disponibles.
 
Retrouvez ici le programme du colloque.
 

Décès du caporal Van Dooren du 1er RIMa

hebergeur image Projeté au Mali depuis le 27 janvier 2013, il était engagé au sein du GTIA4 (groupement tactique interarmes) dans le cadre de l’opération SERVAL, en tant que pilote AMX 10RCR. Le 16 mars 2013, au cours d’une opération dans la zone au sud de Tessalit visant à rechercher et détruire les groupes terroristes qui s’y trouvent encore, un blindé AMX 10RCR a sauté sur un engin explosif, provoquant la mort du militaire.
Il est le cinquième soldat français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SERVAL.
Né le 8 avril 1989, le caporal Alexandre Van Dooren aura servi la France durant plus de trois ans.
Le 6 octobre 2009, il souscrit un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au CPIS (centre parachutiste d’instruction spécialisée) de Perpignan.
Le 7 avril 2010, il rejoint le 1er régiment d’infanterie de Marine d’Angoulême pour cinq ans. Au terme de sa formation initiale durant laquelle il fait preuve d’un très fort potentiel, il est élevé à la distinction de 1re classe le 7 octobre 2010 et est affecté au 3e escadron.
Engagé très dynamique et particulièrement efficace, il y occupe la fonction de pilote AMX 10 RCR et se distingue en obtenant brillamment, dès octobre 2011, son certificat militaire élémentaire. Son excellente manière de servir lui permet d’accéder au grade de caporal dès le 1er avril 2012.
Le caporal Alexandre Van Dooren totalisait trois missions au cours desquelles son enthousiasme et ses qualités intellectuelles et physiques font l’unanimité, tant auprès du commandement que de ses camarades. D’avril à juillet 2011, il avait été engagé dans sa fonction de pilote AMX 10 RCR au sein du 5e régiment interarmes outre-mer à Djibouti. De janvier à mai 2012, il avait servi en tant que chef d’équipe PROTERRE au sein du 41ebataillon d’infanterie de marine, en Guadeloupe. Une nouvelle fois, il y avait été particulièrement remarqué pour son sens aigu des responsabilités et sa rusticité.
Le caporal Alexandre Van Dooren était titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale depuis 2012.
Agé de 24 ans, il était en situation de concubinage et père d’un enfant. Il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
L'armée de Terre présente ses condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades du 1er régiment d'infanterie de marine.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/mali-deces-du-caporal-van-dooren-du-1er-rima

Un cinquième soldat français tué au Mali

L'Elysée a annoncé dimanche matin la mort d'un caporal au Mali. Il s'agit du cinquième Français tué depuis le début de l'opération Serval.
Un caporal du 1er régiment d'infanterie de Marine d'Angoulême est mort au combat dans le nord du Mali, cinquième soldat français tué depuis le début de l'opération Serval, a annoncé le président François Hollande dans un communiqué de l'Elysée, exprimant sa "grande tristesse". Le chef de l'Etat "adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères  condoléances et le respect de toute la Nation".
Le 11 janvier, un premier soldat français, un pilote d'hélicoptère, a été tué dans la région de Sévaré, aux premières heures de l'opération française. Les 19 février et 2 mars, un sergent-chef de la Légion étrangère et un caporal parachutiste ont à leur tour été tués dans lors d'accrochages dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. Le quatrième soldat français tué était un brigadier-chef, tué alors qu'il participait à une opération dans l'est du Mali, à 100 kilomètres de Gao.
Environ 4000 militaires français sont actuellement déployés au Mali, où de violents combats les opposent aux combattants islamistes dans le nord-est du pays, près de Tessalit. Dans la région de Gao, des accrochages entre les forces françaises et l'armée malienne d'une part, les islamistes de l'autre, ont également fait ces derniers jours des dizaines de morts parmi les jihadistes, selon Paris et Bamako. Aujourd'hui encore, les soldats français et tchadiens poursuivent dans le massif des Ifoghas leur chasse aux islamistes armés qui s'y sont retranchés depuis fin janvier.
 

Mort d’un militaire français au Mali

L’Elysée annonce dimanche matin, la mort d’un nouveau soldat français engagé dans la guerre au Mali. Il s’agit du 5e militaire français tombé au Mali depuis le début de l’opération Serval. L’Elysée a indiqué que François Hollande » a appris avec une grande tristesse la mort au combat dans le nord du Mali d’un caporal du 1er régiment d’infanterie de Marine d’Angoulême ». Le chef de l’Etat adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et le respect de toute la nation. « Il salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali dans l’ultime phase, la plus délicate, de leur mission » a souligné le communiqué de la présidence de la République.

http://www.toulouse7.com/category/actus-du-jour/breves/

La guerre de Julie la para, sauver des vies en Afghanistan

La jeune femme a toujours rêvé d'être infirmière militaire. Héroïne de l'ombre, elle sauve des vies au plus près des combats.
Quand elle est arrivée à l’école des parachutistes, à Pau, en juillet 2012, l’accueil a été viril... et pas franchement correct : "Elle est où la vieille infirmière qui va nous casser les c..." Bienvenue dans un monde de testostérone et de gros muscles. Ce béret rouge mythique, la Villeneuvoise Julie Cugerone, 37 ans, en a toujours rêvé. À peine rentrée d’une mission comme infirmière militaire en Afghanistan, elle réussit les tests ultra-sélectifs pour intégrer ce corps d’élite "qui ne compte que deux femmes, dont moi", dit-elle fièrement.
Julie est une jeune femme entière et "hyperactive" qui ne fait jamais les choses à moitié. Championne de judo à l’adolescence, elle entre au Crédit agricole en 1995, fait deux enfants en quatorze mois - "je n’aime pas être enceinte, alors j’ai préféré enchaîner", sourit-elle - et change brusquement de vie en 2004.
Personne n’est jamais préparé à la guerre


"J’ai toujours rêvé d’être infirmière militaire". Première mission de trois mois en 2010 : l’hôpital militaire à l’aéroport de Kaboul, en Afghanistan. Il flotte une tenace odeur de crasse et d’excréments dans l’air. "On entend tirer jour et nuit, on se sent en insécurité. On n’est jamais préparé à la guerre", se souvient-elle. Mais le premier blessé est là, un légionnaire, et l’action prend le pas sur l’émotion.
La panique des blessés, les hurlements, le premier mort, "quand un infirmier est mort, j’ai réalisé soudain que ça pourrait être moi", les visages défigurés par les bombes, le cœur qu’il a fallu masser à mains nues après avoir ouvert la cage thoracique d’un cas désespéré, cette vie qui s'échappe qu'on essaie encore de retenir au bout de ses doigts Julie Cugerone évoque avec passion et pudeur son incroyable vie d’infirmière militaire.
"Quand un soldat est blessé ou va mourir, c’est à sa mère qu’il pense. Et là, c’est pas à un gros malabar qu’ils veulent donner la main mais à une femme", dit-elle.
Elle a réussi à apprivoiser la mort... sauf celle des enfants.
L’Afghanistan est une des guerres les plus sanglantes, les talibans mettent leurs enfants devant eux comme bouclier, raconte-t-elle. Je me souviens d’une fillette dont les parents ont fait exploser une bombe artisanale. Elle avait le corps entièrement brûlé et nous regardait en souriant, sans jamais pleurer. On l’a soignée." Mais cette gamine, comme tant d’autres victimes innocentes vient régulièrement hanter ses nuits.
Toujours se justifier d'être une femme
Malgré l’adrénaline et le courage qui unissent, malgré la fraternité si précieuse de ceux qui côtoient constamment le danger et la mort, les réflexions machistes et le soupçon qu’une femme n’est pas à sa place à la guerre lui sont constamment renvoyés. Même à la messe où elle s’octroie une parenthèse de paix le dimanche soir, seule femme au milieu des officiers, le prêtre lui demande pourquoi elle est là. Encore et toujours, se justifier. "Quand on est une femme, on doit toujours prouver davantage. À l’armée, c’est pire", constate-t-elle. Avec une seule envie pourtant : repartir.
"J’ai une vie exaltante mais à quel prix ? J’ai sacrifié mes enfants et ma vie de famille. À ma première mission, j’ai loupé les 10 ans de ma fille, elle m’en veut encore." Pour préserver sa mère qui ne comprend pas son choix et ne supporte pas de la voir en treillis, elle lui téléphone par skype le soir, quand elle est en pyjama...

"Qu'il parte au combat ou garde les enfants, l'homme est toujours un héros. Pas une femme..."
Elle ne se prend pas pour une héroïne. "J’ai plutôt le sentiment qu’on me regarde comme une moins que rien parce que j’abandonne mes enfants. Un homme qui part au combat, c’est un héros. Une femme, on lui demande après quoi elle court. Un homme qui reste à la maison pour s’occuper des enfants si sa femme part au combat reste un héros. Pour une femme, on considère que c’est juste normal..."
Les départs sont durs, la séparation n’est jamais facile, "les enfants me manquent quand je suis là-bas, je sais que je leur fais du mal". Mais les retours aussi sont très douloureux. Avec le sentiment de vivre deux vies complètement cloisonnées, "on ne raconte pas ce qu’on a vécu, on ne peut pas, ce serait trop dur à entendre".

Après avoir vécu en treillis pendant trois mois, il faut quasiment réapprendre à s’habiller normalement, se maquiller, faire les courses, reprendre doucement le cours d’une vie normale. Avec ses joies simples.
"Moi, je ne suis pas militaire pour prendre des vies mais pour en sauver. Je crois que je suis un peu une tête brûlée", confie-t-elle dans un franc sourire.


http://www.midilibre.fr/2013/03/12/la-guerre-de-julie-la-para-sauver-des-vies-en-afghanistan,658409.php

La simulation aérienne arrive au CENTAC

La simulation est un outil indispensable à la préparation opérationnelle de l’armée de Terre. Pour autant, elle ne cherche pas à remplacer l’entraînement réel : elle le précède (simulation en salle), l’accompagne (simulation sur le terrain) et le prolonge (utilisation de la simulation en appui aux opérations)
Aujourd’hui, l’armée de Terre saisit l’opportunité du programme Scorpion pour faire évoluer ses outils de simulation vers un modèle global et cohérent adapté aux contraintes et aux besoins actuels.
Conduite dans le cadre des expérimentations initiées par le programme SCORPION, les outils de simulation visent désormais à intégrer les acteurs de la 3ème dimension (3D) dans les exercices se déroulant notamment au CENTAC ou au CENZUB (Centre d’entrainement aux actons en zone urbaine de Sissonne). Il s’agit d’augmenter le réalisme des exercices en représentant les effets des tirs entre les vecteurs aériens (drones, hélicoptères et éventuellement avions) et les troupes au sol. Une série de démonstrations se sont déroulées au CENTAC, le 28 février 2013, afin de présenter les solutions technologiques permettant d’atteindre cet objectif.
Jusqu’à présent, lors des rotations, seuls les combats des éléments au sol bénéficiaient de l’appui de la simulation. L’instrumentation des acteurs 3D à l’aide de simulateurs de tir de combat permettra de mesurer objectivement les effets de leurs armes, jusqu’alors estimés arbitrairement. Les unités de l’armée de Terre pourront alors s’entraîner au combat aéroterrestre dans un cadre réaliste, crédible et parfaitement en phase avec nos engagements actuels.
Déployables en dehors des camps du CCPF (Commandement des centres de préparation des forces), certaines solutions permettront, à terme, d’entraîner efficacement les équipages d’hélicoptères ainsi que les servants de missiles sol-air dans leur garnison.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/la-simulation-aerienne-arrive-au-centac

samedi 16 mars 2013

Va-t-on vendre le porte-avions Charles-de-Gaulle?

Un plan budgétaire draconien serait en préparation au sein du ministère de la Défense. Selon Le Point, une vente du porte-avions Charles-de-Gaulle est à l'étude. Nice-Matin fait... le point.

1. A vendre, porte-avions, récemment révisé...

Telle pourrait être la petite annonce que passera prochainement la France selon des informations du Point.fr. Selon le site web de l'hebdomadaire, les premières fuites sur le futur Livre blanc, qui va déterminer le budget de l'armée, laissent entrevoir un scénario ''apocalyptique'' selon plusieurs militaires. Arrêt du Rafale, suppression de 50.000 postes et... vente du porte-avions Charles-de-Gaulle, actuellement en révision dans le port militaire de Toulon.

--> LIRE. Le "Charles-de-Gaulle" en cale sèche jusqu'à l'été à Toulon

2. Aucune réaction officielle

Ni oui, ni non... Aussi étonnant que cela puisse paraître, le ministère de la Défense n'a ni démenti ni confirmé ces révélations vendredi. ''Tant que les travaux du livre blanc ne sont pas publiés officiellement, il ne nous appartient pas de commenter une spéculation. La décision sera politique'', indique un représentant de la Marine. Les résultats du livre blanc devraient être publiés d'ici la fin du mois de mars.

3. La France affaiblie sans le Charles-de-Gaulle pour les militaires

Les informations du Point ont fait l'effet d'une bombe dans les milieux militaires. ''La place de la France dans le monde ne serait plus la même. C'est toute l'opérabilité de la Force d'action navale qui serait remise en cause.'', confie un marin en poste à Toulon. ''Ce n'est pas qu'un bateau, c'est un symbole'', poursuit un autre. Avec ses 2.000 membres d'équipages, le Charles-de-Gaulle est un outil de ''projection de puissance''. ''Il peut se rendre au plus près des côtes de tous les pays du monde. C'est un atout considérable que tout le monde nous envie''. Il n'y a que les USA qui – avec la France – maîtrise cette technologie. ''J'ai lu quelque part que l'armée de la France serait comparable à celle du Bénélux. C'est tout à fait ça...''

---> LIRE. Avec les "bleus" sur le porte-avions Charles-de-Gaulle

4. Un ''poisson d'avril'' pour le député Philippe Vitel

''De la galéjade''. ''Un poisson d'avril''. ''N'importe quoi''. Philippe Vitel, député UMP du Var et vice-président de la commission Défense de l'Assemblée nationale n'accorde que ''très peu de crédit'' à une éventuelle vente du porte-avions. ''Oui nous sommes très inquiets car nous savons qu'il y a d'importantes coupes budgétaire pour l'armée. Oui nous avons maintenant la certitude que nous n'aurons jamais un deuxième porte-avions mais il est impensable de vendre le Charles !'', réagit-il.

Même son de cloche chez les sénateurs PS et UMP. Une fois n'est pas coutume, tous les groupes politiques du Sénat ont lancé un appel à François Hollande, chef des armées, pour que le budget militaire de la France soit maintenu à un niveau comparable à celui qu'il est aujourd'hui, soit 30 milliards d'euros.

5. La décision appartient à François Hollande

Spécialiste reconnu des questions de défense, le journaliste Jean Guisnel, qui a sorti l'info dans Le Point, estime que la France se priverait d'un ''outil militaire formidable'' en vendant Le Charles. Mais elle y survivrait... ''Nous pouvons nous en passer. L'Allemagne n'en n'a pas. Le Japon non plus'', avance-t-il. Selon lui, la décision finale appartient à François Hollande. Tiraillé entre la réalité budgétaire et ses choix politiques (guerre au Mali, tentative de libération d'un otage en Somalie), c'est lui qui va devoir trancher. ''Il enverra un symbole fort''.
 

vendredi 15 mars 2013

Coupes budgétaires au ministère : vers une nouvelle saignée dans les régiments de l’Est

Les propos du général Ribayrol, commandant de la Région Terre Nord-Est annonçaient déjà la couleur. Tout, dans son discours, laissait entendre qu’une vaste réorganisation des armées est en discussion.
Mais les interprétations que nous pouvions en faire relevaient jusqu’alors du simple ressenti. Après les révélations, hier par Le Point.fr , le doute n’est plus permis.
Une nouvelle saignée se prépare dans les bureaux du ministère de la Défense. Jean Guisnel, spécialiste Défense du Point , s’est procuré les deux scénarii qui devraient être étudiés par François Hollande lors du prochain conseil de défense, le 19 mars, avant d’être précisés le 26 mars.
Pour résumer, le meilleur est catastrophique et le pire apocalyptique. Le contexte économique rend impossible le maintien au même niveau du budget de la Défense, pesant 1,56 % du PIB et 31,5 milliards d’euros. L’hypothèse la moins pire implique la perte de 30 000 emplois dans les armées et de 15 000 autres dans l’industrie de la Défense. De nombreux programmes d’équipements seraient en effet repoussés. La deuxième hypothèse tourne autour de 50 000 suppressions de postes dans les armées et autant dans l’industrie militaire. Elle passe par la vente de bijoux de famille comme le porte-avions Charles-de-Gaulle, la fin de production du Rafale et une réduction du budget d’un tiers, soit dix milliards d’euros. Elle signifierait aussi la dissolution, toujours selon Le Point.fr , d’une trentaine de régiments. Loin de démentir ces informations, le ministère a évoqué dans la journée d’hier « de simples hypothèses de travail » et estimé qu’il n’est pas anormal de tout envisager, « y compris les pires hypothèses ».

Joutes politiques

En rappelant que sa zone bénéficie encore d’une importante concentration de forces alors que, pour contrecarrer l’ennemi, il faut désormais se tourner vers le Sud et plus vers l’Est, le général Ribayrol laisse entendre que le quart nord-est n’échappera pas à l’effort national. Ce qui laisse augurer d’intenses joutes politiques, notamment en Lorraine où on estime avoir déjà assez donné et où l’armée joue un rôle fondamental dans l’aménagement du territoire.
Mais avant d’en arriver là, plusieurs étapes doivent être franchies. Censé être rendu public fin avril, le nouveau Livre blanc dressera l’état des lieux géopolitique et la perspective stratégique globale qui en découle. Il sera suivi de la loi de programmation militaire, fixant le budget que la France souhaite consacrer à sa défense.
Viendra, enfin, la nouvelle carte militaire dont la Lorraine, et plus généralement l’Est de la France, ont tout à craindre.
Sachant que 54 000 postes ont déjà été supprimés lors du précédent quinquennat et au vu du succès de l’opération Serval au Mali, on aurait pu penser que le chef des armées avait saisi plus que jamais l’importance d’une armée forte. Il semble en être autrement. Le gouvernement maintient sa ligne de conduite, à savoir n’épargner de ses coupes budgétaires que deux ministères : l’Education et l’Intérieur. Les autres sont condamnés au sacrifice sur l’autel de l’austérité. Et la Défense semble être en première ligne.

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/03/15/vers-une-nouvelle-saignee-dans-les-regiments-de-l-est

Des jeunes découvrent le métier de soldat avec le 27e BCA

Chaque année, le 27e Bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy organise une période militaire découverte (PMD). L’occasion pour une vingtaine de jeunes, d’apprendre les enjeux et les spécificités du métier de soldat
Le 27eBCA a accueilli, du 25 février au 1er mars 2013, 21 jeunes, au quartier Tom Morel. Le but est de leur faire découvrir les exigences et les particularités du métier militaire en général et celui de chasseur alpin en particulier.
Le programme comprend entre autre, une sortie en montagne avec raquette et construction d’igloo, du tir à la carabine à plomb, l’utilisation d’appareils à vision nocturne ou encore, le démontage et remontage du fusil d’assaut de 5,56 mm, le FAMAS.
Quatre sessions par an de PMD permettent, à plus de 80 jeunes de découvrir le monde militaire. Ces semaines de découverte peuvent, pour certain, les conforter dans leur choix de mener une carrière dans l’armée de Terre.

  http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/des-jeunes-decouvrent-le-metier-de-soldat-avec-le-27e-bca

Scénario catastrophe pour le budget de la Défense ?

Cet été, la loi de programmation budgétaire sera discutée pour décider du prochain budget des armées. Dès le 19 mars, François Hollande, chef des armées, annoncera la couleur des orientations budgétaires lors d'un conseil de défense. Selon Le Point, deux hypothèses principales y seront présentées : une première "désastreuse" et une seconde "apocalyptique". Cette année, le ministère de la Défense dispose d'un budget de 31 milliards d'euros, soit 1,56% du produit intérieur brut. Mais l'heure étant aux économies, ce budget pourrait bien fondre comme neige au soleil. Deux hypothèses budgétaires vont être débattues. L'hypothèse Y dite "de survie" - Perte de 30.000 emplois dans les armées et 15.000 dans l'industrie de la défense - Restriction de la capacité de projection (exemple du Point : stopper l'offensive des islamistes à Bamako aurait été possible, mais pas la projection de 4.000 hommes pendant plusieurs semaines) - Maintien de la composante aérienne de la dissuasion remise en question - Disparition du groupe industriel d'armement Nexter (dont l'Etat est l'unique actionnaire) L'hypothèse Z (défendue par le ministère de l'Economie, jugée inacceptable pas Jean-Yves Le Drian) - Perte de 50.000 emplois dans les armées et 50.000 autres dans l'industrie de la défense - "Mise sous cocon" du porte-avions Charles-de-Gaulle, possible vente au Brésil ou à l'Inde - Renonciation à l'avion cargo A400M - Fin de la série des Rafale - Fin d'une grande partie des frégates FREMM et des sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda - Arrêt des programmes Scorpion (blindés de l'armée de terre) - Arrêt des commandes d'hélicoptères NH-90 et Tigre - Dissolution d'une trentaine de régiments Français Hollande a toutefois promis de ne pas toucher au plan Vigipirate et à la bombe atomique. > La France était le 4e pays exportateur d'armes entre 2006 et 2011

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/austerite-le-budget-de-l-armee-sur-le-point-de-fondre-14-03-2013-2035267.php

La Valbonne rend hommage au maréchal des logis Wilfried Pingaud, tué au Mali

C’est le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui préside ce jeudi matin au camp de La Valbonne, la cérémonie d’hommage à Wilfried Pingaud, soldat du 68e Régiment d’Artillerie d’Afrique, mort au combat au Mali mercredi dernier.

Après l’hommage de la Nation, ce mercredi aux Invalides, une deuxième cérémonie se déroule ce jeudi matin à La Valbonne, où le maréchal des logis Pingaud était en poste depuis dix-sept ans. Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
Les honneurs militaires lui ont ainsi été rendus au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le cercueil de ce soldat, tué mercredi dernier dans la région de Gao dans un accrochage avec des groupes terroristes locaux, est arrivé dans la soirée au camp de La Valbonne où a eu lieu une veillée funèbre.



L’inhumation de ce militaire de 37 ans et père de deux enfants âgés de 5 et 10 ans, aura ensuite lieu dans la stricte intimité familiale.
http://www.leprogres.fr/ain/2013/03/14/la-valbonne-rend-hommage-au-brigadier-wilfried-pingaud-tue-au-mali

mardi 12 mars 2013

Neige: l'armée mise à contribution

Des moyens militaires ont été mobilisés pour aider au rétablissement de la circulation dans la Manche, comme l'y autorise le passage en vigilance rouge pour neige et verglas, a indiqué mardi le préfet de la zone de défense et de sécurité ouest (20 départements), Michel Cadot.

Lors d'un point de presse à Rennes, Cadot a indiqué qu'une colonne du régiment du génie d'Angers, avec six véhicules lourds, était envoyée entre Cherbourg et Bayeux pour aider au déblaiement de la RN13, encore entièrement interdite à tous les véhicules . "L'alerte rouge peut amener à mobiliser des moyens militaires", a-t-il expliqué.

Plus de 450 agents, dont des gendarmes et des pompiers, ont également été envoyés en renfort vers la Manche et le Calvados, les deux départements placés dans la matinée en vigilance rouge par Météo France à la suite de chutes de neige exceptionnelles, a précisé le préfet.

Françoise Souliman, préfet délégué pour la zone de défense, a précisé par ailleurs que deux hélicoptères de la sécurité civile attendaient une éclaircie pour décoller afin d'aider ERDF à repérer les pylônes abattus dans la Manche. Une ligne à haute tension a chuté lundi près de Cherbourg, handicapant gravement la circulation, a-t-elle expliqué.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/12/97001-20130312FILWWW00517-neige-l-armee-mise-a-contribution.php

Stand dans la galerie marchande Les gendarmes disent tout sur le recrutement

Demain, à partir de 13 h 30, dans la galerie marchande du supermarché Cora Villers-Semeuse la gendarmerie de Charleville-Mézières tiendra un stand d'information sur le recrutement.
À cette occasion, le lieutenant Johanna Di Pietro, commandant en second la compagnie de Charleville-Mézières, invite tous les jeunes mais aussi leurs parents à venir nombreux se renseigner sur les métiers de la gendarmerie.
« En 2013, la gendarmerie nationale recrute 3200 sous-officiers et 6200 gendarmes adjoints volontaires », souligne le commandant en second.
Mercredi, dans le stand qui sera installé en face des caisses de l'hypermarché, plusieurs professionnels de l'Arme pourront répondre aux questions : « Nous allons informer les visiteurs sur la diversité des métiers de l'institution ainsi que sur le volontariat en gendarmerie qui est une première expérience professionnelle forte et valorisante pour l'avenir et appréciée des employeurs publics et privés », explique lieutenant Johanna Di Pietro.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/stand-dans-la-galerie-marchande-les-gendarmes-disent-tout-sur-le-recrutement

hommage au brigadier-chef de première classe Wilfried Pingaud

[In memoriam] Mercredi 13 mars 2013, rendons hommage au brigadier-chef de première classe Wilfried Pingaud : le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III à Paris entre 10h15 et 10h30. Le rassemblement est prévu à partir de 10h.

Le cortège se dirigera ensuite vers l’Hôtel national des Invalides : dès 10h30, une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux compagnons d’armes sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT).

L’hommage national se tiendra jeudi 14 mars, au Quartier du 68e régiment d'artilleurs d'Afrique (68e RAA) à la Valbonne. La cérémonie sera présidée par le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves le Drian à 11h00.

L'adjudant Imad Ibn Ziaten « Mort pour le service de la Nation »

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu le 11 mars à Toulouse au 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) pour rendre hommage, un an après les faits, à l’adjudant Imad Ibn Ziaten, première victime de Mohamed Merah.
Le 11 mars 2012, Imad Ibn Ziaten était assassiné parce qu’il était militaire. A Toulouse, ce 11 mars 2013, Le ministre de la Défense a tenu à rappeler qu’« attaquer les militaires parce qu’ils sont militaires, c’est prendre l’armée française pour cible, l’armée de la République, le cœur de la Nation, tous ceux qui mettent leur vie en jeu pour défendre notre souveraineté. »
Avant de remettre, en présence de sa famille, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume à l’adjudant Imad Ibn Ziaten, Jean-Yves Le Drian a également souligné que, devant le caractère inédit de ce drame, une loi avait été votée le 27 novembre dernier portant création de la mention « Mort pour le service de la Nation ».
 

Mali: Un retrait plus compliqué qu'il n'y paraît?

Pourquoi les soldats français auront du mal à quitter le pays dès le mois d'avril...
«Une fois engagé dans une guerre, il faut la terminer correctement et non la finir au plus vite.» Le général Vincent Desportes, professeur à Sciences-Po Paris, est dubitatif face aux annonces répétées par l'exécutif du retrait de l'armée française du Mali « à partir d'avril».
Lundi, dans Le Monde, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est montré prudent. S'il estime que «d'ici trois semaines, si tout se passe comme prévu», le massif des Ifoghas, sanctuaire d'Al-Qaida au nord-est du pays, «sera complètement visité», il rappelle que l'objectif de l'opération Serval reste «la libération du territoire» complet. «Mais nous n'y sommes pas encore.» Concernant les poches de résistance vers Gao, il assure qu'il «n'est pas certain que les opérations durent plus longtemps que dans les Ifoghas». Mais le contraire reste possible.

«C'est allé plus vite sur le plan militaire que politique»

De plus, «il faut rétablir une situation politique légitime, ajoute le général Desportes. Tant que cet objectif ne sera pas rempli, la mission de la France ne sera pas finie.» Un diplomate européen reconnaît que «c'est allé plus vite sur le plan militaire, aujourd'hui dans sa phase ultime, que politique, où le paysage est plus compliqué». La France pousse pour que le calendrier des élections présidentielle et législatives, prévues en juillet, soit respecté. Selon elle, la réconciliation nationale en dépend, puisque les élections permettront de valider la légitimité des autorités maliennes.
Une course contre la montre est également engagée pour qu'une opération de maintien de la paix sous l'égide de l'ONU soit mise en place rapidement et prenne le relais de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). Mais même installée, cette opération «aura besoin d'un appui feu aérien, d'artillerie et de capacité de renseignement, assure le général Desportes. Le désengagement de la France ne pourra être total.» Selon lui, il faudra aussi conserver une force de réaction rapide «en cas de menace imminente». A Paris, la présence d'une telle force au Mali n'a pas été tranchée.

http://www.20minutes.fr/monde/1116445-retrait-complique

lundi 11 mars 2013

Obsèques à Pamiers du caporal Charenton tué en opération au Mali

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et les parachutistes de Pamiers (Ariège) ont rendu lundi un dernier hommage au caporal Cédric Charenton, tué en opération le 2 mars au Mali.
Sur l'esplanade baignée de soleil du 1er Régiment de chasseurs parachutistes, barrée à l'horizon par les Pyrénées enneigées, plusieurs centaines de bérets rouges ont assisté dans un grand recueillement aux obsèques de leur camarade, qui a été fait chevalier de la légion d'honneur.
M. Le Drian a expliqué avoir beaucoup pensé au caporal Charenton lors de sa visite le 7 mars au Mali.
"Je me suis incliné à l'endroit même où vous êtes tombé", a-t-il déclaré lundi, à quelques mètres du cercueil du caporal, recouvert du drapeau tricolore.
Âgé de 26 ans, Éric Charenton a été "mortellement touché" lors de l'assaut de sa section contre une position d'islamistes armés dans l'après-midi du 2 mars, dans l'Adrar des Ifoghas (nord-est).
"Ces dernières semaines, cette lutte sans répit pour nous et sans merci pour eux est entrée dans une phase décisive avec les combats qui se sont engagés dans le Timetrine et dans l'Adrar des Ifoghas", a rappelé le ministre.
"Là, en allant déloger les jihadistes de leurs derniers bastions, nos soldats font preuve du plus grand courage. Caporal chef Cédric Charenton, vous étiez l'un d'entre eux", a-t-il ajouté.
Le caporal Charenton avait rejoint les rangs de l'armée en décembre 2009, directement au 1er RCP. Il avait servi en Afghanistan notamment courant 2011.
"Votre sacrifice comme celui de vos frères d'armes (...) rappelle à la Nation la dureté des combats que nos forces livrent dans le nord du Mali contre ces groupes terroristes qui nous menacent. En retour, votre sacrifice suscite l'admiration et la reconnaissance de tous", a insisté M. Le Drian.
Le ministre est ensuite allé donner quelques encouragements à une vingtaine de parachutistes du 1er RCP blessés au Mali et présents à la cérémonie, certains s'appuyant sur des béquilles.
Quatre soldats français ont été tués au Mali depuis le début de l'intervention française le 11 janvier. Le ministre se rendra jeudi à Béligneux (Ain) pour l'hommage au quatrième soldat français tué, le brigadier-chef Wilfried Pingaud, mort le 6 mars dans la région de Gao.
Selon M. Le Drian, les opérations pour rétablir "la sécurité globale" dans le nord-est du Mali devraient se poursuivre pendant environ "trois semaines" et "d'autres combats violents" ne sont pas à exclure dans cette zone.

http://www.lepoint.fr/societe/obseques-a-pamiers-du-caporal-charenton-tue-en-operation-au-mali-11-03-2013-1638716_23.php
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Le Drian jeudi à Béligneux pour l’hommage au 4e soldat tué au Mali

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, présidera jeudi à Béligneux l’hommage au quatrième soldat français tué dans l’intervention au Mali, le brigadier-chef Wilfried Pingaud mort le 6 mars dans la région de Gao.
La cérémonie se déroulera jeudi à 11 heures au 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA) de La Valbonne auquel appartenait le militaire, sur la commune de Béligneux.
La veille, les honneurs militaires lui seront rendus lors d’une cérémonie dans l’intimité à l’Hôtel national des Invalides à Paris à 10 heures. Auparavant, le cortège funèbre passera mercredi entre 10h15 et 10h30 sur le Pont Alexandre III, où le gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier, invite le plus grand nombre de personnes à venir lui rendre hommage.

Wilfried Pingaud, 37 ans, était depuis 17 ans au camp de La Valbonne où sa mort a été vécue comme «un choc» par ses frères d’armes du régiment, avait dit l’un d’eux après l’annonce du drame.
Il a été mortellement blessé mercredi dernier lors d’un accrochage avec des islamistes au cours d’une opération de sécurisation, à une centaine de km à l’est de Gao (nord). Il appartenait à un détachement de liaison (DL) d’une vingtaine de militaires français insérés dans une unité malienne.
Lundi les obsèques du caporal Cédric Charenton, mort le 2 mars dans le massif des Ifoghas (nord-est) --3e soldat français tué au Mali-- étaient célébrées à Pamiers (Ariège) au 1er régiment de chasseurs parachutistes, en présence de Jean-Yves Le Drian.


http://www.leprogres.fr/ain/2013/03/11/le-drian-jeudi-a-beligneux-pour-l-hommage-au-4e-soldat-tue-au-mali

Décès du soldat marmandais au Mali : l’adieu à un héros

L’Ariège et le Lot-et-Garonne porteront le deuil toute la journée. Le temps de dire adieu au caporal Cédric Charenton, Marmandais de 26 ans, membre du 1er régiment des Chasseurs parachutistes de Pamiers.
C’est dans cette commune de 15 000 habitants, dont 1 100 militaires, que sera rendu l’hommage de la nation, cet après-midi à 15 h 30. Puis à 240 kilomètres de là, c’est Marmande qui rendra, à 17 heures, un hommage municipal à l’enfant du pays, tombé samedi 2 mars, sous les tirs djihadistes au Mali.

Alors, à Pamiers comme à Marmande, on prépare l’adieu. En Ariège, la dépouille du caporal Cédric Charenton est arrivée hier, après la cérémonie d’honneurs militaires tenue samedi après-midi aux Invalides à Paris, devant ses proches et ses compagnons d’armes. Des Parisiens ont accompagné le cortège funèbre sur le pont Alexandre III, dans le silence.
Obsèques militaires
Cédric Charenton repose actuellement dans la chapelle du premier régiment des chasseurs parachutistes. C’est là, au Quartier du Capitaine-Beaumont, qu’aura lieu tout à l’heure la cérémonie d’hommage présidée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. La famille de Cédric Charenton y est attendue, elle qui a été soutenue toute la semaine par le régiment. L’un d’entre eux, le colonel Antoine de Loustal l’expliquait : « C’est une épreuve pour le régiment. Mais c’est surtout une épreuve extrêmement difficile pour sa famille et actuellement, tous les efforts du régiment sont le soutien à sa famille. »
Sa mère a d’ailleurs reçu, la semaine dernière, la visite d’élus marmandais pour l’aider dans cette épreuve. « Nous sommes allés la voir avec Monique Normand qu’elle connaît, Philippe Calmel, le directeur de cabinet du maire et le chef de la police municipale. Nous avons ensuite préparé l’hommage et les obsèques, qui auront lieu mardi », indiquait Jean Guérard, premier adjoint, contacté hier.
Des obsèques et un hommage qui prendront une dimension militaire : le 48e régiment de transmissions d’Agen dirigera le protocole cet après-midi, au monuments aux morts, devant la gare de Marmande. Aussi, des perturbations sont à prévoir pour accueillir les véhicules du régiment, des pompiers, etc. Puis, demain, les obsèques seront organisées par les frères d’armes de Cédric Charenton : des hommes de Pamiers se déplaceront pour l’inhumation du soldat, à 14 h 30, au cimetière de Granon.
« Je pense qu’il y aura beaucoup de monde, tant du côté des personnalités comme le président du Conseil général, le député, que du côté des anciens combattants car une délégation de Gironde sera aussi présente. Et la population devrait être aussi très nombreuse », expliquait le premier adjoint.
La brigade Serval, du nom de la mission déclenchée le 11 janvier au Mali, ne sera évidemment pas présente à Pamiers ni à Marmande aujourd’hui, l’opération étant toujours en cours. Mais dans un communiqué qu’elle a adressé de Tessalit cette semaine, elle a eu des mots chaleureux pour l’un des siens, mort au combat : « Aujourd’hui, les trois couleurs seront mises en berne dans tous les régiments de France. Vois-y, Cédric, l’hommage à la fois beau et simple d’une armée et d’un pays tout entier, d’une nation qui a perdu l’un des siens, l’un des meilleurs, car l’un des plus généreux, un fils de France mort en héros. »

http://www.sudouest.fr/2013/03/11/l-adieu-a-un-heros-990773-3603.php

Deux soldats de l'Otan tués par un homme en uniforme afghan

Deux soldats de la coalition de l'Otan ont été tués ce lundi et plusieurs autres blessés par au moins un homme portant l'uniforme des forces afghanes qui a ouvert le feu sur eux, a annoncé la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf).
«Plusieurs membres des forces de sécurité afghanes ont également été tués et blessés» dans l'attaque, qui s'est produite dans la province du Wardak (sud-ouest de Kaboul), a indiqué ce porte-parole de l'Isaf à l'AFP.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1116091/20130311-deux-soldats-otan-tues-homme-uniforme-afghan

JNR 2013 : programme national des activités

#Journée nationale du réserviste 2013 - Le 4 avril, c'est près de 250 activités qui seront organisées cette année en métropole et dans les départements et territoires d'Outre-mer. Consultez le programme ............
Pour connaître la date et l'heure des activités organisées dans votre département, cliquez sur les liens ci-dessous.
Zone ANTILLES
Zone EST - Metz
Zone GUYANE - Cayenne
Zone ILE DE FRANCE - Paris
Zone MANCHE - Mer du Nord
ZONE MARITIME ATLANTIQUE
ZONE MER MEDITERRANEE
Zone NORD - Lille
Zone NOUVELLE CALEDONIE - Nouméa
Zone OUEST - Rennes
Zone SUD EST - Lyon
Zone SUD EST - Marseille
Zone SUD OCEAN INDIEN - Saint Denis
Zone SUD OUEST - Bordeaux
Le point de contact utile pour toutes informations complémentaires est le délégué militaire départemental.

samedi 9 mars 2013

L'armée de l'air recrute

L'armée de l'air communique sur son recrutement qui aura lieu du 11 au 31 mars : " Avec plus de 2.000 postes à pourvoir cette année dans une cinquantaine de métiers intégrés à l’environnement aéronautique (pilote, mécanicien, contrôleur, commando, informaticien, pompier…), l’armée de l’air est un partenaire incontournable de l’emploi des jeunes en France.
« Pour faire voler nos avions, il faut toute une armée. »En septembre 2011, l’armée de l’air lançait sa nouvelle campagne de communication pour promouvoir son offre d’emploi auprès du grand public. Capitalisant sur les résultats obtenus depuis, elle prendra à nouveau la parole dans les médias, principalement à la télévision et sur le web, du 11 au 31 mars prochains. Grande nouveauté de cette année, une application dédiée au recrutement sera lancée sur la page fan officielle Facebook de l’armée de l’air dès le début de la prise de parole.
L’objectif est d’inciter le public, particulièrement les 15-24 ans, à consulter le site air-touteunearmee.fr. A travers une information originale et personnalisée (création de profil, comparaison des métiers…), les jeunes peuvent découvrir toute la richesse des métiers et des parcours professionnels proposés. Ils peuvent également formaliser leur candidature directement en ligne ou, s’ils le souhaitent, auprès du bureau Air du centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) le plus proche : une équipe se tient à leur disposition pour leur fournir une information individualisée sur l’offre de recrutement de l’armée de l’air et répondre à toutes leurs questions.
L’armée de l’air française fonde principalement sa réactivité et sa capacité d’adaptation sur son personnel qualifié, sachant en permanence remettre en cause ses acquis afin de rester en phase avec des technologies en constante évolution. L’armée de l’air compte plus de 54 000 personnes (soit 20% du personnel de la Défense), de carrière ou sous contrat. Elle propose plus de 50 métiers aux jeunes de nationalité française, de moins de 30 ans et titulaires d’un niveau classe de 3ème de l’enseignement secondaire à Bac +5 et plus. Avec 22% de femmes, l’armée de l’air est également l’armée la plus féminisée. Toute l’information recrutement de l’armée de l’air sur air-touteunearmee.fr ."
http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2013/03/05/l-armee-de-l-air-recrute

vendredi 8 mars 2013

Hommage au caporal-chef Charenton tué au Mali samedi aux Invalides

Les honneurs militaires seront rendus samedi à Paris au caporal Charenton, du 1er RCP de Pamiers tué au Mali. La cérémonie réservée à la famille et aux compagnons d'armes du militaire dans l'intimité

Les honneurs militaires seront rendus samedi aux Invalides au caporal-chef Cédric Charenton, du 1er RCP de Pamiers, tué le 2 mars dans le nord du Mali. La cérémonie réservée à la famille et aux compagnons d'armes du militaire aura lieu à partir de 14H30 dans l'intimité.

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III, qui fait face aux Invalides, entre 12H15 et 12H30, précise le général Hervé Charpentier, qui invite le plus grand nombre de personnes à venir lui rendre hommage.

Les obsèques du caporal-chef Charenton doivent ensuite avoir lieu lundi à Pamiers, où est basé son régiment. Agé de 26 ans, le caporal du 1er régiment de chasseurs parachutistes a trouvé la mort lors de violents combats entre des islamistes et les troupes françaises et tchadiennes dans l'Adrar des Ifoghas (nord-est). Depuis le début de l'intervention française au Mali, un quatrième soldat français a été tué mercredi dans la région de Gao (nord)


http://midi-pyrenees.france3.fr/mali

[Mali] Décès du brigadier-chef de 1re classe Wilfried Pingaud du 68e RAA

hebergeur image Né le 23 novembre 1976, le brigadier-chef de première classe Wilfried Pingaud aura servi la France durant près de 18 ans.
A 18 ans, le 4 avril 1995, il signe un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre pour cinq ans au titre du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA). A l’issue de sa formation initiale, il rejoint la 2e batterie du 68e RAA en tant que servant artillerie. Il se distingue alors immédiatement par son goût de l’effort et fait preuve de belles qualités humaines. Le 13 juillet de la même année, il obtient brillamment le certificat technique élémentaire (CTE) spécialité « mortier lourd » avant d’être élevé le 1er décembre 1995 à la distinction de 1re classe.
Désigné pour partir en mission de courte durée à Mayotte de février à juin 1996, il obtient durant son séjour le certificat technique élémentaire spécialité « Choc et Feu », démontrant par la même occasion un excellent état d’esprit et de très bonnes aptitudes militaires.
En avril 1997, il rejoint avec sa batterie la République Centrafricaine comme conducteur poids lourd au sein de l’équipe munitions. De retour au régiment après quatre mois de mission, ses états de services sont récompensés par une promotion au grade de brigadier le 1er décembre 1998.
Polyvalent, soucieux d’élargir ses compétences, il sert alors comme cuisinier au sein de la 2e batterie puis rejoint la 11e batterie et le cercle mess le 1er février 1999. Le 17 mars 1999, il réussit avec brio le certificat technique élémentaire spécialité « restauration collective ». Faisant preuve d’une très grande disponibilité et d’une remarquable ardeur au travail, il devient rapidement un adjoint de valeur du chef de cuisine.
En séjour en Polynésie de février à mai 2000, il est un exemple pour les plus jeunes et démontre de grandes capacités d’initiative. Ses belles qualités militaires et techniques lui valent la promotion au grade de brigadier-chef le 1er octobre 2000 et, le 1er novembre de la même année, il est déclaré titulaire du certificat d’aptitude technique du premier degré « Mortier lourd ».
De septembre à novembre 2002, il effectue un séjour en Afghanistan au titre de l’opération Pamir – mandat Epidote comme aide moniteur à l’instruction de l’armée nationale afghane (ANA) ; il s’investit sans compter dans sa mission et obtient d’excellents résultats, mettant à profit ses connaissances étendues en artillerie. Son travail est unanimement reconnu et récompensé par l’attribution du certificat d’aptitude technique du 2e degré spécialité « pointeur mortier » le 31 décembre 2002. De retour en régiment, il occupe le poste de conducteur poids lourd et magasinier et est promu au grade de brigadier-chef de 1re classe le 4 avril 2006.
Le 1er janvier 2009, il rejoint le groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) de La Valbonne nouvellement créé, où il exerce la fonction de permanent du bureau tir. Exemplaire en toutes circonstances, doté d’une excellente condition physique, il donne entière satisfaction. Le 1er septembre 2011, avec le transfert du bureau tir du camp de La Valbonne, il est de nouveau affecté au 68e régiment d’artillerie d’Afrique.
Le 21 janvier 2013, il est projeté dans le cadre de l’opération SERVAL, au Mali, en tant qu’adjoint pupitreur ATLAS. Le 6 mars 2013, en début de matinée, un détachement de l’armée malienne conduisant des opérations de fouilles et de reconnaissance a été pris à partie par des groupes terroristes dans la région de Tin Keraten, au nord-est d’Imenas, à une centaine de kilomètres de Gao. Au cours de cet accrochage, le brigadier-chef Pingaud, inséré auprès du bataillon malien, a été mortellement touché. Transporté vers l’antenne chirurgicale avancée de Gao afin d’y être opéré, il est malheureusement décédé des suites de ses blessures quelques heures après.
Il est le quatrième soldat français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération Serval.
Le brigadier-chef de première classe Wilfried Pingaud était titulaire de la médaille d’or de la défense nationale, de la médaille commémorative française avec agrafe Afghanistan et de la médaille d’outre-mer avec agrafes République du Congo et République Centrafricaine.
Âgé de 36 ans, le brigadier-chef de première classe Wilfried Pingaud était marié et père de deux enfants.
Il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/mali-deces-du-brigadier-chef-de-1re-classe-wilfried-pingaud-du-68e-raa

Berengère, lieutenant du "3" en Afghanistan

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (Ardennes). De plus en plus de femmes intègrent l'armée. Bérangère Gouté a fait ce choix il y a 5 ans. Parmi ses missions, l'Afghanistan en 2012 où elle a joué un rôle remarqué.
CELA peut paraître anodin ici. Mais ce matin de décembre 2011, dans un camp afghan de la vallée de la Capissa, le geste du lieutenant Bérangère Gouté a, au minimum, la force du symbole, peut-être presque quelque chose d'héroïque.
Devant des soldats afghans « estomaqués », la chargée de communication du 3e génie remet un diplôme à Gul, un des deux militaires qu'elle a formés.

« Faire ses preuves plus qu'un homme »
« Tu te rends compte de ce qu'ils viennent de voir », lui explique un des Français présents « une femme qui félicite un homme en public ! »
« Il faisait froid », se souvient-elle. « Nous étions en treillis. Tout le kandak (régiment afghan) était présent, le colonel français, l'équipe des mentors (qui forment et vivent à 100 % dans le kandak).
Et là, moi au milieu… Et un silence. »
Et des centaines de regards braqués sur elle.
Évidemment, cette jeune femme blonde aux yeux bleus a souvent senti des regards appuyés mais rien, d'octobre 2011 à avril 2012, qui ne l'empêche d'accomplir sa mission de chef d'équipe image c'est-à-dire « réaliser des reportages photo et vidéo sur tout ce qui se passait et les envoyer en France ». Toutefois au-delà de « la claque » prise par tout soldat dans un pays en guerre (entendre pour la première fois des tirs « hors exercice », voir des blessés, lutter contre le froid, vivre harnaché et sous tension), le lieutenant se posait des questions de femme : « J'avais une grosse appréhension. Je devais interviewer des hommes afghans, des autorités civiles, militaires.
Allaient-ils répondre à mes questions ? Allais-je devoir demander le concours d'un homme ? Finalement, je n'ai pas eu de problème. Pour eux bien avant d'être une femme, j'étais un militaire ».
Un des plus beaux compliments qu'on puisse faire à une femme soldat.
Car bien souvent en cas de doute, « on se remet en question parce qu'on est une femme. On a peur de passer pour un boulet ». Dans ces conditions, « parler entre filles » est salutaire.
Ce qui n'allait pas de soi dans ce camp de Taghab où vivaient seulement sept femmes sur 1 000 personnes.
En France, les effectifs féminins sont plus proches des 15 %. Pour autant, même si l'accueil est « très bon » et que « les mentalités ont évolué », « quand on est une femme, quel que soit le grade, il faut faire ses preuves plus qu'un homme, montrer que physiquement, on tient la route. »
Enfin, après 5 ans d'expérience et deux missions, en Côte d'Ivoire et en Afghanistan, « l'officier de la com' du régiment » est devenue « celle qui a fait deux opérations… Ça a tout changé ».


« Le choc des cultures »
Une des missions de l'armée en Afghanistan est de former des soldats autochtones : combat, logistique, mécanique, communication… C'est ce qu'on appelle le mentoring.
En cours de mandat, il a été décidé que le lieutenant Gouté et son équipe formeraient deux militaires afghans avec un renfort français de mentors.
Le chef du Kandak a choisi deux soldats : le sergent Wali et un militaire du rang, Gul. Le premier formé à la vidéo, le second à la photo.
Pour ce dernier, « on lui a appris à appuyer sur le bouton marche. On a été scotché de la vitesse à laquelle ils ont appris ».
« Gul ne disait pas un mot. Je n'ai jamais su si c'est parce qu'il était militaire du rang ou parce que j'étais une femme ».
Wali au contraire était « très curieux de la vie en occident » se souvient le lieutenant. « La mode, la musique (ils ont découvert Muse), les relations hommes femmes (à quel âge se marie-t-on ?)… Au fil du temps, une relation de confiance s'est créée. Ils écoutaient avec étonnement, un peu d'envie, c'était le choc des cultures sur pas mal de sujets ».
Après la formation et la remise de diplômes, le kandak a déménagé et les militaires n'ont gardé aucun contact.

Une vocation tardive
« L'armée est une vocation tardive née très progressivement. Jusqu'à 20 ans, je n'y ai pas pensé. Je n'étais ni guerrière, ni sportive ». La jeune Nordiste n'est pas non plus issue d'une famille de militaires.
Elle suit des études de langue puis de marketing et de communication et lors d'un stage dans un état-major de gendarmerie a « un coup de cœur pour l'armée de terre ».
Après quelque temps à l'aéroport Charles-de-Gaulle, elle décide de démissionner pour suivre trois mois de formation initiale à Saint-Cyr. Un choix qu'elle « ne regrette pas ».
D'abord très étonnée, sa famille exprimera finalement sa fierté.
Passée la curiosité des débuts, pas facile non plus de partager l'expérience avec les copines et de glisser dans la conversation « tiens, hier j'ai tiré au fusil d'assaut » ou « la semaine prochaine j'ai une instruction sur des explosifs ».
Néanmoins ses amies la soutiennent jusqu'en Afghanistan où elle reçoit pour son anniversaire un colis très fille : magazines féminins, chocolat et surtout une brosse fuschia Snoopy qui fera sensation dans les blocs sanitaires mixtes.
Les femmes n'étant pas assez nombreuses, là-bas, elles n'ont, en effet, pas d'espace réservé.
Engagée pour 5 ans, le lieutenant s'apprête à raccrocher dans quelques semaines avec une certaine appréhension à l'idée de retourner à la vie civile et de ne plus vivre dans un tel esprit de solidarité et avec autant d'adrénaline.
Mais c'est un choix familial : son conjoint, pilote dans l'armée de l'air, n'aura pas les mêmes facilités qu'elle pour se reconvertir dans le civil, explique-t-elle, et c'est aussi une autre vie de femme qui peut commencer


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/berengere-lieutenant-du-3-en-afghanistan

Mali : retour en France pour une trentaine de soldats français blessés

Une trentaine de soldats français, victimes d'entorses ou de coups de chaleur, sont arrivés à Roissy jeudi soir.
Ils ont été victimes d'entorses en se déplaçant dans les caillasses du massif des Ifoghas ou ont tout simplement subi un "coup de chaleur" : au total, une trentaine de soldats français ont été rapatriés jeudi. Ils sont arrivés en fin de soirée à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.

En dehors de ces cas spécifiques, l'état-major des armées affirme qu'à peine une dizaine de soldats ont été légèrement blessés lors des combats contre les jihadistes d'
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis le début de l'intervention, le 11 janvier. Le bilan humain global est cependant beaucoup plus lourd puisque quatre militaires français ont été tués, dont deux ces derniers jours.
Au total, environ 4.000 hommes sont déployés au Mali. François Hollande a annoncé mercredi que leur retrait partiel débuterait en avril. De son côté, Jean-Yves le Drian, le ministre de la Défense, leur a rendu visite jeudi.
 

jeudi 7 mars 2013

Vécu...

Les militaires présent actuellement au Mali sont ils heureux de recevoir leur ministre de la Défense ?
Une réponse : OUI !
Une autre réponse : MAIS !

Le militaire est en guerre ...il est soumis à des tensions difficiles à gérer... venir le voir sur le terrain est trés pénalisant ...il lui faut préparer des honneurs qui, en temps de guerre, paraissent irréels... On fait la guerre ...on a pas le coeur à rendre les honneurs....
Je me souviens d'un 14 juillet en opex ou il fallu se lever trois heures plus tôt pour préparer la venue d'un officiel ...Sur qu'on était content de le voir...mais on aurait aussi aimé qu'il pense à nous.
Je fais ce post sans mauvais esprit car j'ai toujours honoré mes supérieurs...mais je me devais dd l'écrire pour que nos visiteurs prestigieux pensent à nous .... FERMEZ LE BAN

Mali: visite surprise de Le Drian

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé ce matin dans le nord-est du Mali pour une visite surprise aux troupes françaises qui y combattent des groupes islamistes armés, a-t-on appris auprès de la Défense.

Il doit se rendre dans plusieurs villes notamment la capitale Bamako et Gao. Le ministre s'est rendu dans un premier temps dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas, où il s'est entretenu avec des militaires français.

Selon une source militaire française au Mali, il était attendu à la mi-journée à Gao, une des villes du nord reprise aux islamistes au début de l'opération Serval, lancée le 11 janvier.

"J'ai voulu salué les combattants (...) puisque c'est ici que se sont tenus les combats les plus durs", a déclaré le ministre à la chaîne France 24 lors de la première étape de sa visite.

Il a rappelé que dans ces montagnes du nord-est malien deux soldats français avaient été tués (sur quatre au total depuis le 11 janvier, ndlr). "Je voulais leur rendre hommage et saluer leurs camarades. Je voulais leur dire que la France était fière de ses soldats (...) fière de la qualité professionnelle et de la bonne marche des opérations".

"La mission n'est pas finie", a affirmé le ministre de la Défense, rappelant l'objectif de rendre au Mali son "intégrité". "C'est après que progressivement nous nous retirerons pour laisser la place à la mission africaine sous l'égide des Nations unies".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/07/97001-20130307FILWWW00447-mali-visite-surprise-de-le-drian.php