"Votre sacrifice rappelle l'âpreté des combats qui sont menés
au nord-Mali, et la nécessité de mener cette lutte à son terme", a déclaré le
ministre lors d'un éloge funèbre prononcé sur la place d'armes de son régiment
d'attache, le 1er Régiment d'infanterie de marine, en présence des troupes,
accompagné du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand
Ract-Madoux.
"Vous entrez aujourd'hui dans le coeur des Français qui sont
fiers de leurs soldats (...) mais aussi déterminés à poursuivre le combat que
nous avons engagé contre le terrorisme qui voulait nous menacer", a encore
déclaré Jean-Yves Le Drian dans son éloge du jeune caporal, élevé caporal-chef à
titre posthume.
Sur le cercueil, porté par huit frères d'armes "Marsouins" du
1er RIMa, le ministre a déposé la médaille de chevalier de la Légion d'honneur,
dont il a été décoré à titre posthume. Jean-Yves Le Drian s'est ensuite
entretenu en privé avec sa famille, dont sa compagne et mère de leur petite
fille de deux ans, présentes à la cérémonie.
Le caporal-chef Van Dooren, originaire de l'est de la France, a
été tué samedi 16 mars dans le nord-est du Mali, lorsque le véhicule blindé
qu'il pilotait, un char AMX 10, a sauté sur un engin explosif, lors d'une
mission de reconnaissance. Selon le commandement du 1er RIMa d'Angoulême, un peu
plus de 300 soldats sur les 700 du régiment sont engagés au Mali.
Vendredi à Paris, les honneurs militaires avaient été rendus au
caporal-chef lors d'une cérémonie intime à l'Hôtel des Invalides. Mardi, les
députés avaient observé une minute de silence en hommage au soldat. Quatre mille
militaires français restent engagés, notamment dans le nord-est et la région de
Gao (nord), où ils demeurent confrontés aux actions de harcèlement de petits
groupes jihadistes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire