Un caporal du 1er
régiment d'infanterie de Marine d'Angoulême est mort au combat dans le nord du
Mali,
cinquième soldat français tué depuis le début de l'opération Serval, a annoncé
le président François
Hollande dans un communiqué de l'Elysée, exprimant sa "grande
tristesse". Le chef de l'Etat "adresse à sa famille et à ses proches ses plus
sincères condoléances et le respect de toute la Nation".
Le 11 janvier, un premier soldat français, un pilote
d'hélicoptère, a été tué dans la région de Sévaré, aux premières heures de
l'opération française. Les 19 février et 2 mars, un sergent-chef de la Légion
étrangère et un caporal parachutiste ont à leur tour été tués dans lors
d'accrochages dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. Le quatrième soldat
français tué était un brigadier-chef, tué alors qu'il participait à une
opération dans l'est du Mali, à 100 kilomètres de Gao.
Environ 4000
militaires français sont actuellement déployés au Mali, où de violents combats
les opposent aux combattants islamistes dans le nord-est du pays, près de
Tessalit. Dans la région de Gao, des accrochages entre les forces françaises et
l'armée
malienne d'une part, les islamistes de l'autre, ont également fait ces derniers
jours des dizaines de morts parmi les jihadistes, selon Paris et Bamako.
Aujourd'hui encore, les soldats français et tchadiens poursuivent dans le massif
des Ifoghas leur chasse aux islamistes armés qui s'y sont retranchés depuis fin
janvier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire