Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 31 janvier 2017
lundi 30 janvier 2017
dimanche 29 janvier 2017
samedi 28 janvier 2017
vendredi 27 janvier 2017
jeudi 26 janvier 2017
mercredi 25 janvier 2017
mardi 24 janvier 2017
Le groupe français Thales va moderniser le camp d'entraînement militaire de Sissonne (02)
Le groupe Thales spécialisé dans l'aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre va déployer de nouvelles technologies pour entraîner les militaires en conditions réelles. "Cerbere" un nouveau programme succède à "Centaure" qui a été déployé par Thales, il y a 20 ans
Thales est un groupe d'électronique spécialisé dans l'aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre. Il vient de remporté un marché pour la modernisation de deux centres d'entraînement de l'armée de Terre en "conditions réelles", a-t-il indiqué la semaine dernière dans un communiqué de presse. Ce système sera déployé sur les camps de Sissonne (Aisne) pour l'entrainement en zone urbaine et de Mailly-le-camp (Marne) en terrain ouvert.
A son arrivée dans le centre, l'unité entraînée sera équipée pour simuler les tirs et leurs effets "grâce à des émetteurs et des récepteurs laser. Un système performant de localisation (au centimètre près dans les bâtiments), couplé à des communications à haut débit permettra la remontée des positions et des engagements de façon quasi instantanée", explique Thalès.
Les effets visuels et sonores des combats seront rendus par une "utilisation intensive de moyens pyrotechniques et de fumigènes, associés à des haut-parleurs pour les effets sonores", pour suit le groupe. Pour assurer le suivi de la situation tactique et la supervision des combats, Thales fournit également une infrastructure de communication dédiée, "qui garantit des échanges sécurisés", assure-t-il.
Le programme Cerbere succède à Centaure qui a été déployé par Thales, il y a vingt ans
http://france3-regions.francetvinfo.fr/societe/securite/armee?r=picardie
Thales est un groupe d'électronique spécialisé dans l'aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre. Il vient de remporté un marché pour la modernisation de deux centres d'entraînement de l'armée de Terre en "conditions réelles", a-t-il indiqué la semaine dernière dans un communiqué de presse. Ce système sera déployé sur les camps de Sissonne (Aisne) pour l'entrainement en zone urbaine et de Mailly-le-camp (Marne) en terrain ouvert.
Un outil pédagogique hors normes
Il comprend l'équipement de plus de 2.000 acteurs (fantassins, blindés, etc.). "Cerbère permettra aux sous-groupements tactiques inter-armes (SGTIA) de se préparer efficacement dans des conditions similaires à celles rencontrées en opération", indique le groupe.A son arrivée dans le centre, l'unité entraînée sera équipée pour simuler les tirs et leurs effets "grâce à des émetteurs et des récepteurs laser. Un système performant de localisation (au centimètre près dans les bâtiments), couplé à des communications à haut débit permettra la remontée des positions et des engagements de façon quasi instantanée", explique Thalès.
Les effets visuels et sonores des combats seront rendus par une "utilisation intensive de moyens pyrotechniques et de fumigènes, associés à des haut-parleurs pour les effets sonores", pour suit le groupe. Pour assurer le suivi de la situation tactique et la supervision des combats, Thales fournit également une infrastructure de communication dédiée, "qui garantit des échanges sécurisés", assure-t-il.
Le programme Cerbere succède à Centaure qui a été déployé par Thales, il y a vingt ans
http://france3-regions.francetvinfo.fr/societe/securite/armee?r=picardie
lundi 23 janvier 2017
Des dragons au secours d'une personne victime d'un malaise
Mercredi 28 décembre à Chalons en Champagne. Alors qu’il est arrêté à un feu rouge avec son véhicule personnel, le sergent-chef Yoan de la 1re compagnie d’infanterie aperçoit une personne allongée au sol face contre terre.
Il laisse spontanément son véhicule sur place et se porte au secours de la victime. ...
Après s’être assuré de la ventilation et du pouls de la personne, il constate qu’elle respire mais qu’elle est inconsciente.
Il place la victime en position latérale de sécurité (PLS) prévient les secours.
En attendant leur arrivée, le sergent-chef couvre la victime, exerce une surveillance constante. Il lui parle, permettant de lui faire reprendre conscience progressivement jusqu’à sa prise en charge par les secours une dizaine de minutes plus tard. C’est sans doute le hasard qui veut que dans cette équipe de secours se trouve la maréchal des logis chef Déborah de l’escadron de commandement et de logistique qui est aussi pompier volontaire et qui va prendre la victime en charge. Comme quoi, un dragon peut en cacher un autre…
Ce mercredi 28 décembre, par leur comportement civique et exemplaire, le sergent-chef Yoan et la sergent-chef Déborah ont fait honneur au 5e régiment de dragons.
dimanche 22 janvier 2017
samedi 21 janvier 2017
vendredi 20 janvier 2017
Savoie: 5 militaires meurent emportés par une avalanche à Valfréjus
Des militaires ont été emportés lors d’une coulée de neige à Valfréjus. Cinq sont morts et huit autres ont été blessés. Le président de la République François Hollande a exprimé "la solidarité de la Nation". Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sera sur place mardi matin.
Un lourd bilan. Cinq militaires ont été tués dans une avalanche survenue lundi après-midi à Valfréjus, en Savoie.
Au total, treize skieurs dans un groupe d'une cinquantaine de militaires ont été emportés par la coulée de neige. Outre les cinq décédés, huit militaires ont été blessés. Deux d'entre eux, retrouvés en état d'hypothermie, dont un dans un état grave, ont été transportés dans les hôpitaux de Grenoble et Saint-Jean-de-Maurienne. Six autres ont été plus légèrement blessés, dont quatre ont également été hospitalisés à Saint-Jean-de-Maurienne, selon un bilan la préfecture de Savoie en début de soirée.
Au total, treize skieurs dans un groupe d'une cinquantaine de militaires ont été emportés par la coulée de neige. Outre les cinq décédés, huit militaires ont été blessés. Deux d'entre eux, retrouvés en état d'hypothermie, dont un dans un état grave, ont été transportés dans les hôpitaux de Grenoble et Saint-Jean-de-Maurienne. Six autres ont été plus légèrement blessés, dont quatre ont également été hospitalisés à Saint-Jean-de-Maurienne, selon un bilan la préfecture de Savoie en début de soirée.
3 hélicoptères, 5 maîtres-chiens, 3 médecins
"Pour l’instant, les circonstances ne sont pas très précises", a indiqué sur BFMTV le Major Pujol, de la compagnie des CRS d’Albertville, peu après 16 heures. "L'avalanche qui s'est produite est relativement complexe. C’est une pente avec plusieurs ramifications. D’où la complexité de la recherche", a-t-il ajouté.Trois hélicoptères ont été engagés dans les recherches, menées par les secouristes de la CRS Alpes, unité de police spécialisée dans les secours en montagne. Cinq maîtres-chiens et trois médecins étaient aussi présents sur place. L'opération est maintenant terminée, a-t-on appris auprès de la Compagnie républicaine de sécurité des Alpes. Tous les rescapés ont regagné une maison communale, où les attendaient du personnel de la station et les pompiers pour les prendre en charge.
"C’est sans doute une grosse plaque à vent épaisse qui s’est fragmentée et qui concernait une surface assez vaste puisque c’était à peu près un carré de 500 mètres sur 500 mètres", a expliqué le préfet de Savoie, Denis Labbé, lors d’une conférence de presse.Tous les militaires étaient équipés d’un détecteur de victimes d’avalanche, une balise qui a permis aux secouristes qui sont intervenus très rapidement sur place de localiser les victimes, a-t-il précisé.
Le Drian mardi à Valfréjus
Le parquet d'Albertville a ouvert une enquête en flagrance en recherche des causes de la mort, a indiqué une source judiciaire. Elle doit déterminer les circonstances de l'accident avant un éventuel transfert du dossier à un parquet à compétence militaire, si des éléments venaient étayer la piste de l'homicide involontaire.http://www.bfmtv.com/societe/savoie-six-militaires-emportes-par-une-avalanche-a-valfrejus-944370.html
jeudi 19 janvier 2017
mercredi 18 janvier 2017
mardi 17 janvier 2017
Le 8e RPIMa va changer la physionomie du quartier de Lardaillé d'ici deux ans
Les installations du 8e RPIMa sur le site de Lardaillé vont être démolies. De nouveaux bâtiments accueilleront les matériels d'intervention (blindés) et de communication.
Amateurs de photos souvenir ou de clichés consacrant l'histoire urbaine d'une cité à vos appareils ! Le secteur de Lardaillé va bientôt changer d'allure. Le 8e RPIMa va en effet faire engager des travaux qui modifieront considérablement la physionomie des installations qui sont les siennes : le site dévolu aux entraînements et activités sportives et, surtout, celui affecté aux garages et véhicules.
«Après le grand chantier des logements, toujours en cours jusqu'en 2018, débutera ainsi le grand chantier d'une nouvelle zone technique permettant l'entretien et également l'entraînement des équipages grâce à la simulation embarquée», a annoncé le chef de corps du 8e RPIMa, le colonel Frédéric Danigo. Cette annonce, réjouissante pour le régiment tout comme, en ricochet, pour l'économie locale, a été faite à l'occasion des traditionnels vœux du 8e Para de marine dans le cadre de l'Hôtel Beaudecourt.
Et le colonel d'expliquer : «Nous allons vivre un changement générationnel de nos équipements : armement, véhicules, systèmes d'information et de communication. Cela nous conduit actuellement à une réflexion de fond sur l'organisation future du régiment et notamment l'accueil sur le terrain du Lardaillé des nouveaux véhicules de combat du programme Scorpion (voir encadré). Ceux-ci sont destinés à remplacer nos fidèles véhicules de l'avant blindé - Vab - qui ont maintenant le double de l'âge de nos jeunes paras.»
Le site de Lardaillé devrait également abriter des éléments des nouveaux systèmes d'information.
Le chef de corps du Huit a indiqué que ce plan équipements entre dans une «véritable inversion de tendance.» Et de rappeler : «Inversion tout d'abord marquée par la remontée en puissance de nos effectifs et la création en juin dernier d'une compagnie supplémentaire, la compagnie portée. Cela s'est traduit par le recrutement et la formation de 250 engagés volontaires et la sélection, parmi nos meilleurs engagés, d'un nombre accru de sous-officiers. La réserve n'a pas été en reste puisque les effectifs de notre unité de réserve ont connu une augmentation importante.»
Le colonel Danigo a donc annoncé également : «La manœuvre inédite de recrutement initiée en 2016 va se poursuivre en 2017 avec le recrutement et la formation de 320 nouveaux parachutistes afin d'atteindre notre objectif d'un régiment à 1 200 hommes.»
Le Huit sur le terrain : Le «8» est comme toujours sur le qui-vive et plusieurs de ses éléments sont engagés sur des théâtres d'opérations ou entraînements. .. ou le seront bientôt. Ainsi, une équipe de chuteurs opérationnels est aujourd'hui engagée dans la bande sahélo- saharienne (BSS). Une partie de l'état-major, absent l'autre soir, vient de débuter un nouvel exercice à Draguignan. Car, l'état-major du régiment s'apprête à partir pour deux mois à Paris pour prendre le commandement tactique du millier d'hommes patrouillant dans la capitale dans le cadre de l'opération Sentinelle. Paris où se trouve d'ailleurs la 2e compagnie. Quant à la 3e compagnie, elle intervient sur le secteur de Marseille. En mars, la 4e compagnie partira en Nouvelle-Calédonie pour 4 mois. En mars, l'été prochain, le régiment retrouvera le chemin des centres d'entraînement de Mailly et de Sissonne, afin de se préparer à repartir en missions extérieures courant 2018.
http://www.ladepeche.fr/communes/castres,81065.html
Amateurs de photos souvenir ou de clichés consacrant l'histoire urbaine d'une cité à vos appareils ! Le secteur de Lardaillé va bientôt changer d'allure. Le 8e RPIMa va en effet faire engager des travaux qui modifieront considérablement la physionomie des installations qui sont les siennes : le site dévolu aux entraînements et activités sportives et, surtout, celui affecté aux garages et véhicules.
«Après le grand chantier des logements, toujours en cours jusqu'en 2018, débutera ainsi le grand chantier d'une nouvelle zone technique permettant l'entretien et également l'entraînement des équipages grâce à la simulation embarquée», a annoncé le chef de corps du 8e RPIMa, le colonel Frédéric Danigo. Cette annonce, réjouissante pour le régiment tout comme, en ricochet, pour l'économie locale, a été faite à l'occasion des traditionnels vœux du 8e Para de marine dans le cadre de l'Hôtel Beaudecourt.
320 nouveaux en 2017
Une fois confirmé l'accord national et les financements pour ce grand chantier, les études devraient aller bon train pour en dessiner les contours et exigences finales. C'est donc sans doute vers la fin de l'année que les premiers coups de pelle mécanique devraient intervenir. Tous les bâtiments actuels seraient démolis. De nouveaux locaux s'élèveront «en grignotant un peu sur les installations sportives», signale le chef de corps. «Mais, l'emblématique parcours du combattant sera préservé», souligne-t-il en souriant.Et le colonel d'expliquer : «Nous allons vivre un changement générationnel de nos équipements : armement, véhicules, systèmes d'information et de communication. Cela nous conduit actuellement à une réflexion de fond sur l'organisation future du régiment et notamment l'accueil sur le terrain du Lardaillé des nouveaux véhicules de combat du programme Scorpion (voir encadré). Ceux-ci sont destinés à remplacer nos fidèles véhicules de l'avant blindé - Vab - qui ont maintenant le double de l'âge de nos jeunes paras.»
Le site de Lardaillé devrait également abriter des éléments des nouveaux systèmes d'information.
Le chef de corps du Huit a indiqué que ce plan équipements entre dans une «véritable inversion de tendance.» Et de rappeler : «Inversion tout d'abord marquée par la remontée en puissance de nos effectifs et la création en juin dernier d'une compagnie supplémentaire, la compagnie portée. Cela s'est traduit par le recrutement et la formation de 250 engagés volontaires et la sélection, parmi nos meilleurs engagés, d'un nombre accru de sous-officiers. La réserve n'a pas été en reste puisque les effectifs de notre unité de réserve ont connu une augmentation importante.»
Le colonel Danigo a donc annoncé également : «La manœuvre inédite de recrutement initiée en 2016 va se poursuivre en 2017 avec le recrutement et la formation de 320 nouveaux parachutistes afin d'atteindre notre objectif d'un régiment à 1 200 hommes.»
Paris, Marseille : opération sentinelle
Scorpion : Dès le 5 décembre 2014, à l'occasion de sa visite à la 27e brigade d'infanterie de montagne à Varces, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian a annoncé le premier marché du nouveau programme de l'armée de Terre, Scorpion. Ce projet, intégré dans le projet armée de Terre 2020, a pour but de moderniser les capacités de combat médianes du groupement tactique interarmes en rénovant certains matériels, ou en développant d'autres (Griffon : Véhicule blindé multi rôle, soit VBMR ; et Jaguar : Engin blindé de reconnaissance et de combat, soit EBRC), et en améliorant le commandement grâce à de nouveaux moyens d'information.Le Huit sur le terrain : Le «8» est comme toujours sur le qui-vive et plusieurs de ses éléments sont engagés sur des théâtres d'opérations ou entraînements. .. ou le seront bientôt. Ainsi, une équipe de chuteurs opérationnels est aujourd'hui engagée dans la bande sahélo- saharienne (BSS). Une partie de l'état-major, absent l'autre soir, vient de débuter un nouvel exercice à Draguignan. Car, l'état-major du régiment s'apprête à partir pour deux mois à Paris pour prendre le commandement tactique du millier d'hommes patrouillant dans la capitale dans le cadre de l'opération Sentinelle. Paris où se trouve d'ailleurs la 2e compagnie. Quant à la 3e compagnie, elle intervient sur le secteur de Marseille. En mars, la 4e compagnie partira en Nouvelle-Calédonie pour 4 mois. En mars, l'été prochain, le régiment retrouvera le chemin des centres d'entraînement de Mailly et de Sissonne, afin de se préparer à repartir en missions extérieures courant 2018.
http://www.ladepeche.fr/communes/castres,81065.html
lundi 16 janvier 2017
dimanche 15 janvier 2017
samedi 14 janvier 2017
vendredi 13 janvier 2017
jeudi 12 janvier 2017
mercredi 11 janvier 2017
WebDoc - La vie d'un chef de Section - La cohésion
Mon premier régiment ! le 35 !!! Tous gaillards !
mardi 10 janvier 2017
lundi 9 janvier 2017
dimanche 8 janvier 2017
samedi 7 janvier 2017
vendredi 6 janvier 2017
Faut-il réinventer le service militaire
Suspendu – et non pas supprimé – il y a vingt ans par Jacques Chirac, le service militaire obligatoire revient dans les débats ces derniers mois, porté par certains candidats à la présidentielle, sur fond de nouvelles menaces globales et de perte de valeurs de la société. Mais son rétablissement n'irait pas sans problème.
Pourquoi l'avoir arrêté ?
> Les historiens le constatent, après la défaite de 40, la guerre d'Algérie consacre le divorce entre la nation et l'armée de conscription.
Une première évolution aura lieu en 1971, où le service militaire devient service national. L'engagement peut prendre désormais de multiples formes, militaire, technique ou civique, et peut être reporté jusqu'à l'âge de 22 ans notamment pour cause d'études.
Vingt-cinq ans plus tard, c'est une profonde refonte des armées qui est engagée. «Le service militaire a été créé en 1905, comme vous le savez, à une époque où il fallait des poitrines à opposer à d'autres poitrines — si j'ose dire — face à un danger extérieur», expliquait Jacques Chirac le 22 février 1996. «Cette époque est complètement révolue. Nous n'avons plus besoin d'appelés, de gens faisant leur service militaire.» Telle était l'analyse du président français il y a 20 ans. La guerre froide n'est plus d'actualité avec l'effondrement de l'URSS en 1991, et le chef de l'Etat fixe comme objectif d'avoir une armée plus efficace, plus moderne et moins coûteuse.
D'où cette suspension, qui sera effective par la promulgation de la loi le 28 octobre 1997. Contrairement à une croyance largement répandue, le service militaire n'a pas été à proprement parler supprimé, la loi indiquant : «Il est rétabli à tout moment par la loi dès lors que les conditions de la défense de la Nation l'exigent ou que les objectifs assignés aux armées le nécessitent».
Quels arguments pour le rétablir ?
> Selon un sondage réalisé fin 2016, 74 % des Français réclament le retour du service militaire, au nom des valeurs morales, d'ordre et de sécurité.
A tort ou à raison, les Français et certains de leurs élus considèrent que le service militaire était un instrument de cohésion sociale, permettant, durant quelques mois, d'aplanir les différences sociales pour l'ensemble d'une classe d'âge, de repérer les jeunes à la dérive, et d'inculquer des valeurs qui aujourd'hui feraient défaut.
Autre argument, les défenseurs de son rétablissement mettent en avant l'évolution des menaces auxquelles la France doit faire face. La menace d'attentats d'abord, qui n'a jamais été aussi élevée, et qui mobilise aujourd'hui via l'opération Sentinelle près de 13 000 militaires sur le territoire français. Une mobilisation qui entraîne une baisse du taux d'entraînement de ces professionnels, qui devient problématique pour leur efficacité. Les menaces extérieures sont par ailleurs redevenues crédibles dans un monde multipolaire où la Russie et l'Iran se renforcent, où le Moyen-Orient se délite et où Europe et Etats-Unis cèdent aux sirènes du populisme.
Quels sont les freins à son retour ?
> Depuis 1996, les effectifs de militaires professionnels et le nombre de casernes ont tellement baissé, que l'armée n'aurait plus les moyens humains et logistiques aujourd'hui d'encadrer des centaines de milliers de jeunes chaque année.
Un autre frein important est tout simplement budgétaire. Alors que l'Etat est engagé dans une baisse des dépenses et de réduction des déficits, le coût du rétablissement d'un service militaire obligatoire engendrerait un surcoût difficilement supportable. La fondation libérale Ifrap a calculé qu'un service de 3 mois coûterait de 2 à 3 milliards d'euros par an et un service de 6 mois de 4 à 5 milliards d'euros par an.
Enfin, l'explosion des opérations extérieures (Opex), nécessite des soldats performants et surentraînés. Un défi auquel une armée de conscription ne saurait répondre.
Des alternatives existent déjà
> Si le service national obligatoire est donc suspendu depuis 1997, des alternatives sont proposées aux jeunes voulant s'engager ponctuellement.
Depuis 1997, tout Français âgé d'au moins 17 ans peut ainsi s'inscrire dans la Réserve Opérationnelle, qu'elle soit rattachée à l'armée, la police ou la gendarmerie. Depuis octobre 2016, ces 63 000 réservistes sont regroupés au sein de la nouvelle Garde Nationale.
Mais l'engagement citoyen au service de la nation recouvre aussi d'autres formes :
- le service civique, créé en 2010. Facultatif, mais «universel», donc accessible à tous depuis 2015, il est rémunéré 573 euros par mois.
- le service militaire volontaire, instauré en 2015, après les attentats de Paris, destiné à réinsérer les jeunes décrocheurs de 18 ans à 25 ans.
- le service militaire adapté, un dispositif spécifique à l'outre-mer, maintenu depuis 1961.
http://www.ladepeche.fr/actu/france/defense-armee/
Une première évolution aura lieu en 1971, où le service militaire devient service national. L'engagement peut prendre désormais de multiples formes, militaire, technique ou civique, et peut être reporté jusqu'à l'âge de 22 ans notamment pour cause d'études.
Vingt-cinq ans plus tard, c'est une profonde refonte des armées qui est engagée. «Le service militaire a été créé en 1905, comme vous le savez, à une époque où il fallait des poitrines à opposer à d'autres poitrines — si j'ose dire — face à un danger extérieur», expliquait Jacques Chirac le 22 février 1996. «Cette époque est complètement révolue. Nous n'avons plus besoin d'appelés, de gens faisant leur service militaire.» Telle était l'analyse du président français il y a 20 ans. La guerre froide n'est plus d'actualité avec l'effondrement de l'URSS en 1991, et le chef de l'Etat fixe comme objectif d'avoir une armée plus efficace, plus moderne et moins coûteuse.
D'où cette suspension, qui sera effective par la promulgation de la loi le 28 octobre 1997. Contrairement à une croyance largement répandue, le service militaire n'a pas été à proprement parler supprimé, la loi indiquant : «Il est rétabli à tout moment par la loi dès lors que les conditions de la défense de la Nation l'exigent ou que les objectifs assignés aux armées le nécessitent».
Quels arguments pour le rétablir ?
> Selon un sondage réalisé fin 2016, 74 % des Français réclament le retour du service militaire, au nom des valeurs morales, d'ordre et de sécurité.
A tort ou à raison, les Français et certains de leurs élus considèrent que le service militaire était un instrument de cohésion sociale, permettant, durant quelques mois, d'aplanir les différences sociales pour l'ensemble d'une classe d'âge, de repérer les jeunes à la dérive, et d'inculquer des valeurs qui aujourd'hui feraient défaut.
Autre argument, les défenseurs de son rétablissement mettent en avant l'évolution des menaces auxquelles la France doit faire face. La menace d'attentats d'abord, qui n'a jamais été aussi élevée, et qui mobilise aujourd'hui via l'opération Sentinelle près de 13 000 militaires sur le territoire français. Une mobilisation qui entraîne une baisse du taux d'entraînement de ces professionnels, qui devient problématique pour leur efficacité. Les menaces extérieures sont par ailleurs redevenues crédibles dans un monde multipolaire où la Russie et l'Iran se renforcent, où le Moyen-Orient se délite et où Europe et Etats-Unis cèdent aux sirènes du populisme.
Quels sont les freins à son retour ?
> Depuis 1996, les effectifs de militaires professionnels et le nombre de casernes ont tellement baissé, que l'armée n'aurait plus les moyens humains et logistiques aujourd'hui d'encadrer des centaines de milliers de jeunes chaque année.
Un autre frein important est tout simplement budgétaire. Alors que l'Etat est engagé dans une baisse des dépenses et de réduction des déficits, le coût du rétablissement d'un service militaire obligatoire engendrerait un surcoût difficilement supportable. La fondation libérale Ifrap a calculé qu'un service de 3 mois coûterait de 2 à 3 milliards d'euros par an et un service de 6 mois de 4 à 5 milliards d'euros par an.
Enfin, l'explosion des opérations extérieures (Opex), nécessite des soldats performants et surentraînés. Un défi auquel une armée de conscription ne saurait répondre.
Des alternatives existent déjà
> Si le service national obligatoire est donc suspendu depuis 1997, des alternatives sont proposées aux jeunes voulant s'engager ponctuellement.
Depuis 1997, tout Français âgé d'au moins 17 ans peut ainsi s'inscrire dans la Réserve Opérationnelle, qu'elle soit rattachée à l'armée, la police ou la gendarmerie. Depuis octobre 2016, ces 63 000 réservistes sont regroupés au sein de la nouvelle Garde Nationale.
Mais l'engagement citoyen au service de la nation recouvre aussi d'autres formes :
- le service civique, créé en 2010. Facultatif, mais «universel», donc accessible à tous depuis 2015, il est rémunéré 573 euros par mois.
- le service militaire volontaire, instauré en 2015, après les attentats de Paris, destiné à réinsérer les jeunes décrocheurs de 18 ans à 25 ans.
- le service militaire adapté, un dispositif spécifique à l'outre-mer, maintenu depuis 1961.
http://www.ladepeche.fr/actu/france/defense-armee/
jeudi 5 janvier 2017
mercredi 4 janvier 2017
mardi 3 janvier 2017
Une octogénaire sauvée par des gendarmes en repos
C’est une histoire qui se termine bien, grâce à la vigilance de gendarmes qui ne travaillaient pas et qui, sans doute, passaient le réveillon ensemble. Toujours est-il qu’à Loivre, dans la nuit de la Saint-Sylvestre, l’un d’entre eux est sorti un moment et a entendu de faibles appels au secours. Intrigué et inquiet, il n’a pas laissé tomber.
Avec des collègues, il a cherché d’où provenaient les cris de détresse et a fini par trouver une dame âgée de 85 ans qui avait fait une chute dans sa cour. Grâce à eux, l’octogénaire a pu être hospitalisée. S’ils ne l’avaient pas entendue, elle aurait sans doute passé la nuit seule dans le froid. Une expérience qui aurait pu lui être fatale
http://www.lunion.fr/9159/article/2017-01-03/une-octogenaire-sauvee-par-des-gendarmes-en-repos
Avec des collègues, il a cherché d’où provenaient les cris de détresse et a fini par trouver une dame âgée de 85 ans qui avait fait une chute dans sa cour. Grâce à eux, l’octogénaire a pu être hospitalisée. S’ils ne l’avaient pas entendue, elle aurait sans doute passé la nuit seule dans le froid. Une expérience qui aurait pu lui être fatale
http://www.lunion.fr/9159/article/2017-01-03/une-octogenaire-sauvee-par-des-gendarmes-en-repos