lundi 29 février 2016

Les réservistes à l'honneur

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Le samedi 27 février 2016, à 11 heures, 6 réservistes de la gendarmerie ont été décorés de la médaille de la Défense Nationale à l'occasion d'une cérémonie militaire présidée par le Chef d'Escadron VENTRIBOUT, commandant la Compagnie de CHATEAU-THIERRY. Un dernier réserviste s'est vu remettre la médaille du service volontaire.

Les chefs d'Escadron NOWICKI, conseiller réserve du groupement de l'Aisne et JOVET, commandant la compagnie de réserve de CHATEAU-THIERRY et SOISSONS étaient présents.

Le rôle important de la réserve de la gendarmerie a été souligné, celle-ci participant activement au quotidien, à la prévention de proximité en renfort des militaires d'active.

Le "Charles de Gaulle" bientôt en Méditerranée

Parti le 18 novembre dernier de Toulon à destination du golfe arabo-persique afin de participer à la lutte contre l'État islamique, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions nucléaire "Charles de Gaulle" vient de franchir le détroit d'Ormuz et s'apprête à contourner la péninsule arabique afin de revenir en Méditerranée via le canal de Suez.

Depuis son déploiement dans le cadre de l'opération Chammal, le groupe aéronaval a conduit une centaine de frappes contre Daech visant essentiellement des centres de commandement et de formation, des sites de stockage d'armement et de fabrication d'IED (engins explosifs improvisés), ainsi qu'à soutenir les forces irakiennes intervenant au sol.

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/3823156/le-charles-de-gaulle-bientot-en-mediterranee.html

dimanche 28 février 2016

Azur FM la radio des militaires en Bosnie Herzégovine... Souvenirs...

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Souvenirs ... souvenirs... Rajlovac ...la radio sans nuages » (*)

Née en 1995, d’une collaboration entre le SIRPA (Service d’Information et de Relations Publiques des Armées) et le COS (Commandement des Opérations Spéciales), Azur FM était devenue en quatre ans l’une des radios incontournables. Initialement montée « de bric et de broc » et implantée en secteur civil dans Sarajevo en ruines, le petit poucet de la bande FM a su évoluer et séduire sans aucun problème un public bien plus large que celui des militaires français des « opex ex-yougo » : représentants de l’ONU et des nombreuses ONG (Organisations Non Gouvernementales) présentes, civils francophones et étudiants bosniaques, militaires étrangers de Sarajevo (puis de Mostar). Bref c’est un très large public qui appréciait le ton enjoué de « la radio sans nuages » devenue l’ambassadrice de la langue française dans les Balkans.
Effectué entre le 1er et le 4 juillet 1999, ce reportage accompagne la toute dernière équipe d’animateurs d’Azur FM, essentiellement constituée, comme toujours, d’appelés du contingent, mais aussi de quelques jeunes réservistes et cadres du SIRPA ou de l’ECPA.
Le 4 juillet 1999, vers minuit, les animateurs d’Azur FM saluent une dernière fois leurs auditeurs et basculent leurs micros sur ceux de Radio France International. Fort heureusement, cet instant douloureux avait été précédé la veille de la superbe « Fiest’ Azur » à Ilidza, histoire de finir une époque en beauté.
(*) slogan publicitaire pour la radio.

http://www.ecpad.fr/

Le lieutenant Gil avait permis d'éviter un accident

Dimanche 21 février vers 21 heures, le Lieutenant Noël Gil, Sapeur-Pompier Volontaire affecté au Centre d'Incendie et de Secours de Souillac dans le Lot regagne son domicile. Il circule sur l'autoroute A20 en compagnie de son épouse dans le sens Toulouse-Paris. Peu après l'aire du Jardin des Causses, à hauteur de Labastide-Murat, il parvient à hauteur d'un camion semi-remorque qu'il s'apprête à doubler. Il se ravise, comprenant qu'il y a un problème. En effet, ce véhicule roule étrangement lentement et zigzague en permanence entre les deux voies de circulation. Malgré cela, certains automobilistes tentent et réussissent à doubler le camion non sans risques.
Comprenant qu'un accident est imminent, il décide de bloquer la circulation derrière le poids-lourd fou en gardant ses distances. Il se positionne à cheval sur les deux voies de circulation et active ses feux de détresse (warning).
Il contacte immédiatement les gendarmes et leur explique le problème. Ces derniers prennent rapidement la mesure de la situation et engagent des moyens afin d'intercepter le camion.
Le véhicule poursuit sa route et accroche à plusieurs reprises la glissière de sécurité centrale dans ses embardées permanentes. Quelques kilomètres plus loin, un autre automobiliste se joint à lui afin de neutraliser, tout en continuant à rouler, la circulation autoroutière. Ils vont ainsi, sur près de 25 km, empêcher quiconque de prendre le risque de doubler ce véhicule. À leur grand soulagement, le camion quitte l'autoroute à la sortie de Souillac. Après un passage pour le moins chaotique de la gare de péage il est immédiatement intercepté par les gendarmes locaux qui avaient mis en place un barrage sur site. L'histoire aurait pu s'achever ainsi mais le conducteur, affichant un taux d'alcoolémie bien supérieur à la limite autorisée, ne parle qu'Espagnol. Ce soir-là, aucun des membres de l'équipe des forces de l'ordre ne maîtrise suffisamment la langue de Cervantès. C'est donc le Lieutenant Gil, bilingue, qui va servir d'interprète sur les lieux de l'interception puis à la gendarmerie locale pour toutes les formalités d'usage. Pour y intervenir en qualité de sapeurs-pompier-chef de groupe, il connaît parfaitement les conséquences que peuvent engendrer un accident impliquant un semi-remorque sur l'autoroute. Il a, ce soir-là, grâce à son sang-froid et à son comportement citoyen, très certainement permis d'éviter un drame. Président de l'Association départementale des jeunes sapeurs-pompiers du Lot, président de l'amicale des sapeurs-pompiers de Souillac, conseiller municipal de Lachapelle-Auzac et commerçant bien connu du secteur, le lieutenant Noël Gil n'est pas près d'oublier cette soirée…
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/28/2285883-le-lieutenant-gil-avait-permis-d-eviter-un-accident.html

vendredi 26 février 2016

Le Charles-de-Gaulle a quitté le Golfe et passé le commandement aux Etats-Unis

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle avec ses 26 avions de chasse engagés dans la lutte contre l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak a quitté le Golfe, passant le commandement de la composante maritime de la coalition aux Etats-Unis. Il a réalisé "370 sorties et 80 frappes" contre l'EI
Le Charles-de-Gaulle a franchi lundi le détroit d'Ormuz avec ses six navires d'accompagnement (quatre frégates, un sous-marin et un navire de ravitaillement et de commandement) et "il fait route vers la Méditerranée", a indiqué un responsable du ministère de la Défense, sans apporter plus de détails sur sa destination.

Le Charles-de-Gaulle a ainsi quitté le commandement de la composante maritime de la coalition internationale qui lutte contre l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak au porte-avions américain Truman, a-t-on précisé.

370 sorties et 80 frappes

Le porte-avions français avait pris ce commandement le 19 décembre. Les avions du groupe aéronaval ont effectué durant cette période de deux mois "370 sorties et 80 frappes" contre l'EI, selon le ministère. 

Avec le départ du Charles-de-Gaulle et de ses 26 chasseurs (18 Rafale et 8 Super Etendard), la France dispose sur ce champ d'opérations de 14 chasseurs: 8 Mirage 2000 en Jordanie - dont deux viennent d'arriver sur place - et 6 Rafale positionnés dans le Emirats arabes unis, a-t-on précisé.
Le départ du Charles-de-Gaulle ne signifie pas nécessairement une réduction de l'engagement français, assure-t-on cependant au ministère de la Défense.  Le Charles-de-Gaulle, avant de se rendre dans le Golfe, était en effet déjà positionné
, fin novembre, en Méditerranée orientale pour frapper contre l'EI.

D'autre part, explique-t-on au ministère de la Défense, les missions aériennes françaises ces derniers mois ont permis d'accumuler une masse de renseignements, qui rendent les frappes plus précises, indépendamment de leur nombre

http://france3-regions.francetvinfo.fr/cote-d-azur/le-porte-avions-charles-de-gaulle-quitte-le-golfe-et-passe-le-commandement-aux-etats-unis-937410.html

lundi 22 février 2016

Trois lance-roquettes LRU de Bourogne (90) déployés dans le Nord-Mali

La star de l’artillerie française est à pied d’œuvre depuis le 14 février. Trois exemplaires du redoutable lance-roquettes unitaires ont en effet atteint ce jour-là Tessalit, au Nord Mali. Les LRU, en provenance de leur régiment d’affectation, le 1er RA de Bourogne, dans le Territoire de Belfort, vont appuyer les opérations du GTD-O, autrement dit le groupement tactique désert-Ouest qui fédère cinq pays du Sahel autour de la France dans sa lutte contre les terroristes islamistes du Sahara.

Un incroyable périple

Pour les équipages belfortains, c’est une grande fierté puisque c’est la première utilisation de leur matériel hypersophistiqué en zone de guerre. Trois LRU (sur les douze que compte le régiment depuis sa dotation de 2014) sont sortis de leur casernement pour effectuer un incroyable périple. Les engins ont en effet pris la mer depuis la France et débarqué à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Ils ont ensuite rejoint Niamey, au Niger, avant de se diriger vers le Mali.
Après avoir atteint Gao le 3 février, ils viennent de parcourir 2 500 kilomètres. Les stars de l’artillerie française n’ont pas fait la route toutes seules : un convoi de 50 véhicules les a accompagnées, chaque LRU agglomérant trente militaires répartis en équipes de commandement, de transmission à longue distance, de reconnaissance et de soutien logistique. Un renfort de taille pour l’opération Barkhane qui mobilise 3 500 soldats français depuis la reconquête du Nord Mali sur les terroristes islamistes et leur traque impitoyable dans les montagnes du nord. C’est justement dans ce contexte que les performances des LRU de Bourogne vont se révéler utiles. Ils peuvent tirer à 84 km de distance avec une précision de 4 m, de jour comme de nuit et par tous les temps. Une arme redoutable contre les caches d’armes, les postes de combat ou les convois clandestins, maniée par un trio de spécialistes : un pilote, un chef lanceur et un pupitreur-tireur. Le complément idéal et ultramoderne au mortier classique et à la chasse aérienne.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/02/22/trois-lance-roquettes-lru-de-bourogne-(90)-deployes-dans-le-nord-mali

Meuse : la mémoire du caporal-chef Cordier, premier mort Français de l’opération Daguet a été honorée, hier

Nous sommes très touchés par cette journée ». Yves Cordier, le père du caporal-chef Éric Cordier, sort du cimetière de Mangiennes dans la Meuse où une cérémonie d’hommage, sous une pluie battante, vient de se terminer sur la tombe de son fils. « Ça nous rappelle 25 ans en arrière. Et dans une semaine on recommence à Bayonne ». Le père d’Éric Cordier confie aussi : « On est toujours en contact avec l’armée. C’est très important. Et on est aussi très ami avec le colonel Artisson ».
Devant la tombe, les parents et le frère du soldat étaient très émus. La famille est marquée à vie par ce drame du 26 février 1991. Le caporal-chef Cordier du 1er RPIMa est alors engagé dans l’opération Daguet. Il décède au Koweit au fort d’As Salman et est le premier mort français de l’opération avec le sergent Schmitt. Il laissait une épouse et une petite fille aujourd’hui âgée de 25 ans.
C’est devant le monument aux morts de Mangiennes, où une plaque rappelle qu’Éric Cordier est mort pour la France, que la cérémonie a débuté en présence d’un détachement du 3e RHC d’Étain lui aussi engagé au Koweït en 1991.
Dans les officiels se trouvait le général de division Grégoire de Saint-Quentin, patron du COS, le Commandement des Opérations Spéciales. Il servit en même temps d’Éric Cordier durant la Guerre du Golfe où il a été blessé. Il fut aussi chef du corps du 1er RPIMa de Bayonne au milieu des années 2000.

« Que son sacrifice soit un exemple pour l’avenir »

Le jeune Éric Cordier a passé toute son enfance à Mangiennes comme l’a rappelé Mme Pierret, maire de la localité. Qui souligne aussi la continuité de destin entre les combattants de 14-18, de 39-45, d’Indochine, d’Algérie ou d’Opérations Extérieures. Avec des parents qui ont « eu la même douleur que ceux qui avaient perdu un fils en 14 ». Et de terminer : « Il y a 25 ans, le caporal-chef Cordier faisait face à son destin. Il y a 100 ans, le lieutenant-colonel Driant faisait face à son destin ».
Le colonel Artisson, directeur de la Mission Histoire, qui participa aussi à l’opération Daguet a pris la parole : « Que son sacrifice soit un exemple pour l’avenir. Rappelons-nous Éric Cordier et les centaines de français morts pour la France au cours des dernières Opérations Extérieures ».
Claude Léonard, le président du Conseil départemental a refait le lien avec les autres conflits. Des soldats « unis par un même sens du devoir : servir la France jusqu’au sacrifice suprême ».
Le sous-préfet Luquet a qualifié l’opération Daguet de « mère des Opérations extérieures comme Verdun a été la mère des batailles du XXe siècle ».
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2016/02/21/meuse-la-memoire-du-caporal-chef-cordier-premier-mort-francais-de-l-operation-daguet-a-ete-honoree-hier

samedi 20 février 2016

Décès du gendarme Hocine Rehiba, 42 ans suite à une opération de sauvetage à Amiens (80)

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Hommage
Vive émotion après le décès en service du gendarme REBIHA Hocine, 42 ans, de la brigade fluviale de Noyon (60).
La mort du gendarme Hocine Rehiba vient d'être confirmée par la Gendarmerie Nationale. Agé de 42 ans, le gendarme avait pris part aux opérations de plongée effectuées vendredi dans un bras de la Somme. Il avait participé aux recherches visant à retrouver le corps d'une troisième victime présumée consécutive à la chute d'un véhicule dans le fleuve mercredi soir. 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/somme/amiens/deces-du-gendarme-hocine-rehiba-42-ans-suite-une-operation-de-sauvetage-amiens-80-932975.html

Mali: Un véhicule des forces françaises saute sur une mine

Les djihadistes maliens ciblent les forces françaises. Un véhicule de la force française Barkhane, engagée dans le Sahel, a sauté dimanche sur une mine à Kidal, dans le nord-est du Mali, sans faire de victime, a-t-on appris auprès de la force de l'ONU au Mali et de l'armée française.

Pas de blessés

«Un véhicule des militaires français de l'opération Barkhane a sauté ce dimanche après-midi sur une mine au sud-est de Kidal. Il n'y a pas de soldats tués, mais des dégâts matériels», a déclaré à l'AFP une source de sécurité à la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), la force de l'ONU au Mali. L'information a été confirmée par l'armée française. «Un véhicule a sauté sur une mine ou un engin explosif à Kidal. Il n'y a pas de blessés», a déclaré à l'AFP le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major.
Les occupants du véhicule, «un 4X4 banalisé», étaient au nombre de 4 ou 5 et sont «commotionnés», a-t-il ajouté. Cet accident survient après l'attaque vendredi d'un camp de l'ONU à Kidal qui a tué six soldats guinéens de la Minusma et fait une trentaine de blessés, selon le gouvernement guinéen et l'ONU.

Une attaque revendiquée

L'attaque a été revendiquée par les djihadistes d'Ansar Dine dans un communiqué diffusé par l'agence de presse privée mauritanienne Al-Akhbar. Le groupe djiadiste fait partie des islamistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé pendant près de dix mois - entre mars-avril 2012 et début janvier 2013 - le nord du Mali.
L'armée française a engagé une opération élargie (Barkhane - 3.500 hommes) sur cinq pays du Sahel en août 2014, après avoir en grande partie chassé les jihadistes du Mali en 2013. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères et les attaques jihadistes se sont étendues vers le centre, puis le sud du Mali.

http://www.20minutes.fr/monde/1786751-20160215-mali-vehicule-forces-francaises-sautent-mine

Hommage - Décédé en 2010, le général, meneur d’hommes au destin exceptionnel, aurait eu 100 ans le 14 févrierLorraine : le général Bigeard, de la guerre à la légende

Il est né à Toul, une semaine avant le début de la bataille de Verdun. Il est mort dans la même ville un 18 juin. On le croyait immortel, il est entré dans la légende, véritable mythe, humain, profondément humain.
Sa gloire, il la doit à une défaite, là-bas, loin très loin de France, dans une cuvette vietnamienne. Diên Biên-Phu, le piou-piou, 2e classe devenu colonel, y a sauté deux fois pour rester avec ses "p'tits gars", fustigeant la «connerie» de l’état-major et les politiques incapables. En Indochine, où il passe neuf ans, il devient «Bruno», son indicatif radio. Le surnom lui restera.
Déjà, le fils du cheminot parle haut et fort. La guerre, il la connaît déjà. En 1940, sur la ligne Maginot, Marcel Bigeard rend les armes parmi les derniers. Prisonnier, il s’avade, revient en France, fonce à Nice, où il épouse Gaby, son seul et unique amour décédée en 2011 et part pour le Sénégal puis le Maroc.
Parachuté en Ariège après le débarquement allié en Normandie, avec des républicains espagnols, il libère Foix. Ses galons, Bigeard les gagne au feu, avec un courage jamais démenti. Où qu’il aille, ses hommes le suivent, régroupés autour de ce chef charismatique.
De l’Indochine à l’Algérie, la France vit au rythme des guerres d’indépendance. le voilà dans le djebel, déjà grand officier de la Légion d’Honneur, mais une autre réalité s’impose. L’officier, avec ses «longs nez», référence aux casquettes qui portent son nom,découvre «la merde et le sang», selon ses termes, une sale guerre, qui ne dit pas son nom. Face à un ennemi identifié, il s’y retrouve, mais avec la «bataille d’Alger», quand l’armée se transforme en police, à partir de 1957, il s’engage dans la contre-guérilla. Parchance, lors du putsch des généraux, il se trouve en Afrique noire. Qu’aurait-il fait? Lui-même, avouera-t-il, ne le savait pas.
Toute sa vie, contrairement à Massu pris de remords à la fin de sa vie, il réfutera avoir utilisé la torture pour faire parler ceux que les paras embarquaient. Le doute le poursuivra jusqu’au terme de sa vie. et subsiste encore. Héros de roman - «Les centurions» de Lartéguy - et de cinéma incarné par Anthony Quinn, il incarne à lui seul le patriotisme, une «certaine idée» de la France à la suite de De Gaulle et l’engagement. Prêt au sacrifice suprême, il a survécu à trois guerres et est devenu le militaire le plus décoré de France et a terminé sa carrière à Bordeaux avec quatre étoiles, général de corps d’armée.
L’âme du guerrie€r ne l’a jamais quitté. Joggeur et nageur infatigable, il n’aimait rien tant que de se retrouver au milieu de ses «p’tits gars» blanchis par le poids des ans. La vieillesse, «ça m’emmerde», clamait-il à qui voulait l’entendre.
Bigeard, c’est une vie, un destin hors normes, comme seuls les temps difficiles en révèlent. C’est désormais un mythe et une légende. Jusqu’au bout, il les a entretenus. Bigeard voulaient que ses cendres soient dispersées au-dessus de Diën Biên-Phu. les Vietnamiens, qui le respectaient pourtant, ont refusé. Il ne reposera pas non plus aux Invalides. Seulement au milieu des siens, à Fréjus, au mémorial des guerres d’Indochine.

Décédé en 2010, le général, meneur d’hommes au destin exceptionnel, aurait eu 100 ans le 14 février.
Il est né à Toul, une semaine avant le début de la bataille de Verdun. Il est mort dans la même ville un 18 juin, le jour du célèbre “appel”. On le croyait immortel, il est entré dans la légende, véritable mythe, humain, profondément humain.
Sa gloire, il la doit à une défaite, là-bas, loin très loin de France, dans une cuvette vietnamienne. Diên Biên-Phu, le piou-piou, 2e classe devenu colonel, y a sauté deux fois pour rester avec ses “p’tits gars”, fustigeant la « connerie » de l’état-major et les politiques incapables. En Indochine, où il passe neuf ans, il devient « Bruno », son indicatif radio. Le surnom lui restera.
Déjà, le fils du cheminot parle haut et fort. La guerre, il la connaît déjà. En 1940, sur la ligne Maginot, Marcel Bigeard rend les armes parmi les derniers. Prisonnier, il s’évade, revient en France, fonce à Nice où il épouse Gaby, son seul et unique amour, décédée en 2011 et part pour le Sénégal puis le Maroc.
Parachuté en Ariège après le débarquement allié en Normandie, avec des républicains espagnols, il libère Foix. Ses galons, Bigeard les gagne au feu, avec un courage jamais démenti. Où qu’il aille, ses hommes le suivent, regroupés autour de ce chef charismatique.
De l’Indochine à l’Algérie, la France vit au rythme des guerres d’indépendance. Le voilà dans le djebel, déjà grand officier de la Légion d’honneur, mais une autre réalité s’impose. L’officier, avec ses « longs nez », référence aux casquettes qui portent son nom, découvre « la merde et le sang », selon ses termes, une sale guerre, qui ne dit pas son nom. Face à un ennemi identifié, il s’y retrouve, mais avec la « bataille d’Alger », quand l’armée se transforme en police, à partir de 1957, il s’engage dans la contre-guérilla. Par chance, lors du putsch des généraux, il se trouve en Afrique noire. Qu’aurait-il fait ? Lui-même, avouera-t-il, ne le savait pas.

Un destin hors normes

Toute sa vie, contrairement à Massu pris de remords, il réfutera avoir utilisé la torture pour faire parler ceux que les paras embarquaient. Le doute le poursuivra jusqu’au terme de sa vie. Et subsiste encore. Héros de roman – « Les centurions » de Lartéguy – et de cinéma incarné par Anthony Quinn, il représente à lui seul le patriotisme, une « certaine idée » de la France à la suite de De Gaulle et l’engagement. Prêt au sacrifice suprême, il a survécu à trois guerres et est devenu le militaire le plus décoré de France et a terminé sa carrière à Bordeaux avec quatre étoiles, général de corps d’armée.
L’âme du guerrier ne l’a jamais quitté. Joggeur et nageur infatigable, il n’aimait rien tant que de se retrouver au milieu de ses « p’tits gars » blanchis par le poids des ans. La vieillesse, « ça m’emmerde », clamait-il à qui voulait l’entendre.
Bigeard, c’est une vie, un destin hors normes, comme seuls les temps difficiles en révèlent. C’est désormais un mythe et une légende. Jusqu’au bout, il les a entretenus. Bigeard voulait que ses cendres soient dispersées au-dessus de Diên Biên-Phu. Les Vietnamiens, qui le respectaient pourtant, ont refusé. Il ne reposera pas non plus aux Invalides. Seulement au milieu des siens, à Fréjus, au mémorial des guerres d’Indochine.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/02/14/lorraine-le-general-bigeard-de-la-guerre-a-la-legende

BSPP, les pompiers de l'armée de Terre

http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/gard/accidents-en-serie-dans-le-gard-la-nuit-derniere-927829.html

samedi 13 février 2016

GB: Décès de l'un des derniers survivants du commando Kieffer

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François Andriot, l'un des derniers survivants du commando Kieffer qui débarqua en Normandie en juin 1944, est décédé  à l'âge de 94 ans

François Andriot faisait partie des 177 Français libres qui débarquèrent le 6 juin 1944 sous les ordres du commandant Philippe Kieffer. "Il a eu une vie pleine d'aventures et de courage, et certainement heureuse", a souligné John Andriot, précisant qu'il était décédé paisiblement dans son sommeil lundi.


Imprimeur et fils d'imprimeur

Imprimeur et fils d'imprimeur, il quitta sa ville natale de Chaumont (est de la France) en 1942 pour rejoindre la France libre via l'Espagne, où il fut emprisonné. Il réussit ensuite à gagner la Grande-Bretagne en mai 1943 pour s'engager dans les Forces Françaises libres. Il rejoint les commandos français intégrés au N°4 Commando britannique, et au sein de la compagnie d'appui des K Guns il participe à l'opération Overlord.


Il s'est toujours considéré comme français
 "Il aurait eu 95 ans le 14 juillet, un jour où il ne manquait jamais de suivre le défilé militaire sur les Champs Elysées, qu'il enregistrait chaque année", a
souligné son fil. "Même s'il vivait et travaillait en Angleterre depuis 1948, mon père s'est toujours considéré comme Français, et d'ailleurs, ma mère  aussi, qui a pris un passeport français plutôt qu'anglais" alors qu'elle était anglaise
.

Officier de la légion d'honneur

Après la guerre, François Andriot s'installa en Angleterre où il travailla comme imprimeur. Retraité depuis 29 ans, il était resté en contact avec ses collègues de travail mais aussi ses amis de Chaumont et ses camarades du Commando Kefferet du N°4 Commando. Il profita même de son temps libre pour tenter de retrouver une jeune Espagnole, Juanita, qui l'avait fait passer en Espagne à l'âge de 16 ans en traversant les Pyrénées, a précisé son fils. Son épouse était décédée en 2007. Il avait été promu Officier de la légion d'honneur en 2014.
 

Décès d'unofficier élève de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr

hebergement d'image L’Armée de Terre déplore le décès d’un officier élève de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr au camp de la Courtine où il se trouvait en stage. Retrouvé sans vie avec son arme de dotation, l’enquête de gendarmerie devra déterminer les circonstances exactes de ce dramatique événement. Il ne donnera donc lieu à aucune information complémentaire pour ne pas interférer avec la procédure judiciaire. Nos premières pensées vont à la famille, aux proches et aux camarades de ce jeune officier. L’armée de Terre leur présente ses sincères condoléances et les assure de toute sa compassion et de son soutien.

lundi 8 février 2016

ABBEVILLE (80) Des anciens militaires apportent leur soutien au général Piquemal

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Des Abbevillois, anciens militaires d’active, s’étaient rendus ce lundi à Boulogne-sur-Mer pour soutenir le général Christian Piquemal, 75 ans, ancien patron de la Légion étrangère. Il devait être jugé en comparution immédiate pour «  participation à un attroupement qui ne s’est pas dissous après sommation  ». Le prévenu ayant subi un malaise, l’audience a été finalement reportée au 12 mai. Le général, président du cercle « Citoyens-Patriotes » et proche de l’extrême-droite, avait été interpellé samedi, à Calais. Il est soupçonné d’avoir organisé une manifestation hostile aux migrants, à l’appel du mouvement allemand Pegida, et interdite par la préfecture. Quatre autre personnes étaient poursuivies pour port d’arme illégal.
Parmi les soutiens du général, l’Abbevillois François Pellegrin, ancien parachutiste et président du collectif national des anciens Opex, mais qui intervienait en son nom propre. Selon lui, le général aurait été arrêté en marge du rassemblement, au moment de la dispersion des manifestants, et aucune violence n’aurait été commise. François Pellegrin affirme aussi que le prévenu ne fait pas partie de Pegida et, ayant commandé la Légion étrangère, ne peut être «  traité de raciste  ». Le général Piquemal serait «  l’homme à abattre  », alors que les anciens militaires ont le droit de s’exprimer «  comme tout citoyen  ». François Pellegrin, qui dit être intervenu dans la jungle de Calais, en tant qu’infirmier réserviste de l’armée, pour aider les migrants, assure que la situation y est effectivement «  invivable, pour les migrants et pour les Calaisiens  ».
http://www.courrier-picard.fr/region/abbeville-80-des-anciens-militaires-apportent-leur-ia201b0n720887

Report du procès du général Piquemal en raison de son état de santé

Le procès du général Christian Piquemal a été reporté en raison de son état de santé, a annoncé aujourd'hui le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi.

"Le général Christian Piquemal ne comparaîtra pas aujourd'hui, son état de santé est incompatible avec une comparution immédiate", a affirmé le procureur de Boulogne-sur-Mer qui précise que les quatre autres personnes qui devaient être jugées avec lui, après avoir participé samedi à un rassemblement hostile aux migrants et interdit par les autorités, passeront comme prévu en comparution immédiate lundi.


   http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Calais: le général Piquemal jugé lundi

Cinq personnes, dont un général ancien patron de la légion étrangère, passeront en comparution immédiate lundi au tribunal de Boulogne-sur-Mer, après leur interpellation samedi à Calais lors d'un rassemblement hostile aux migrants, indique une source judiciaire dimanche.

Le général Christian Piquemal désigné comme ayant eu "le rôle principal" dans cette manifestation interdite, sera poursuivi pour "participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation" et les quatre autres personnes pour "port illégal d'armes". Ils risquent une peine allant jusqu'à un an de prison ferme.

"On sait bien que la manifestation a été interdite et que l'autorité de l'Etat a été défiée. Le général, il n'est pas venu à Calais pour faire de la figuration", a affirmé à l'AFP le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi.
Les quatres autres individus avaient été contrôlés en amont de la manifestation et portaient sur elles "des armes dangereuses" de type taser, poing américain et cutter. "Ceux là, même s'ils n'ont pas participé à la manifestation, puisqu'ils ont été contrôlés avant, ils étaient là pour en découdre: on ne vient pas à une manifestation interdite avec des armes si on n'a pas l'intention d'en découdre", a expliqué cette même source.

Ces comparutions immédiates se dérouleront lundi "dans l'après-midi", selon le procureur.

Samedi soir, de nombreuses réactions à l'arrestation du militaire, ancien commandant de la Légion étrangère de 1994 à 1999, et qui n'est plus en service actif, venues de l'extrême droite agitaient les réseaux sociaux.


 La manifestation de samedi à l'initiative du mouvement islamophobe Pegida, qui avait été interdite par les autorités, a été marqué par des échauffourées entre les forces de l'ordre et des manifestants, qui ont scandé des slogans tels que "on est chez nous!", "Etat dictateur", "migrants dehors" ou "journalistes collabos". Il y a eu plusieurs appels des autorités pour demander la dispersion du rassemblement, puis des charges des gendarmes ainsi que des tirs de gaz lacrymogènes. Vingt interpellations ont eu lieu.

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samedi 6 février 2016

Calais : le général Piquemal arrêté

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Le général de Corps d'Armée Christian Piquemal, combattant d'élite qui a commandé la légion étrangère de 1994 à 1999 et a longtemps présidé l'Union nationale des parachutistes (UNP), a été arrêté aujourd'hui à Calais lors de la manifestation interdite du mouvement Pegida.

Il avait rédigé un communiqué annonçant sa venue à Calais, révolté par l'interdiction préfectorale.

Quelques échauffourées ont éclaté à la mi-journée à Calais entre les forces de l'ordre et environ 150 personnes réunies à l'initiative du mouvement islamophobe hostile aux migrants. Les autorités avaient interdit ce rassemblement.

Selon la préfecture, les personnes interpellées ont été envoyées au commissariat pour examen de leur situation et leur éventuel placement en garde à vue. Vers 14h30, les manifestants se sont dispersés dans le calme.

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Jack Coudert, la disparition d'un grand aviateur rémois

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Pilote de l’armée de l’air, ancien d’Indochine et d’Algérie, figure des décorés de la Légion d’honneur au péril de leur vie, cet officier vaillant et respecté vient de vous quitter
Il était une figure rémoise attachante, toujours en tenue de service, gardien des valeurs du monde combattant, fin connaisseur de l’histoire de la guerre d’Indochine. Le lieutenant Jack Coudert, 83 ans, est décédé samedi dernier et a été inhumé dans l’intimité, en respect de ses dernières volontés. Les transporteurs de l’armée de l’air ont perdu un frère, les anciens combattants un défenseur, l’ordre national de la Légion d’honneur l’un de ses représentants des plus dévoués, qui a su témoigner au feu et en toutes circonstances, son amour du drapeau et de la France.
Premier vice-président national des décorés de la Légion d’honneur au péril de leur vie, président de la section Champagne Ardennes des membres de la Légion d’honneur DPLV, Jack Coudert était un héros et pourtant il n’employait jamais ce mot pour lui. Seulement pour ses camarades tombés au champ d’honneur par le sang versé. Il fallait l’écouter déclamer avec la puissance du devoir son requiem, monumental d’émotion, aux combattants de Diên Biên Phu, devant le monument aux morts de Reims, pour comprendre l’altérité de ce gardien de la mémoire.
Cité six fois à l’ordre de l’armée aérienne pour ses largages incroyables à hauteur minimale de parachutistes au-dessus de la cuvette infernale et pour ses atterrissages et décollages sous le feu intense des mortiers viets sur la piste de Dîen Biên Phu, cet aviateur des frontières de l’impossible demeurera un bel exemple pour les jeunes qui, aujourd’hui, choisissent l’armée de l’air. Après l’Algérie et une nouvelle citation, le retour à la vie civile, le pilotage de la célèbre Caravelle, il est demeuré un acteur du transport des hommes en même temps qu’au sein du tissu associatif, un contributeur au travail d’histoire pour que le devoir de mémoire ait un sens.
Admirateur des As, il était venu parler de son expérience en Indochine aux membres de l’association Edmond Marin la Meslée mais aussi sur bien des bases de France sans oublier des établissements scolaires. Reçu dans le premier Ordre national dont il était commandeur, Jack Coudert auquel avait été conféré auparavant la Médaille Militaire défendait avec cœur et foi la Légion d’honneur. Ses arguments admirables étaient une leçon de vie confiée en héritage.
Il avait accueilli en 2013, le congrès national de l’association des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il était de toutes les commémorations avec cette fidélité d’esprit qui était une marque de son caractère. A sa veuve, à toute sa famille ; ses camarades aviateurs, tous ceux qui l’ont cotoyé, « L’Union », dont il était un ami, adressent leurs condoléances émues et saluent l’officier qui a si bien servi la France.
http://www.lunion.fr/node/655386

mercredi 3 février 2016

Le drone, nouvelle arme des gendarmes

INFO LE FIGARO - Maintien de l'ordre, police judiciaire, sécurité routière... la gendarmerie nationale va mettre en service dès le mois prochain une flotte de microdrones susceptibles de remplir un large éventail de missions
Les gendarmes investissent dans la troisième dimension. Après un an et demi de tests, ils vont déployer d'ici à 2017 une flotte de microdrones susceptibles de remplir de multiples missions. Selon nos informations, les premiers appareils, plutôt sophistiqués pour un poids d'à peine deux kilos et facturés 50.000 euros pièce avec leur système de télépilotage, seront livrés fin février pour une mise en service dès le mois prochain.
Furtifs, ces engins propulsés par des moteurs électriques vont se fondre dans le ciel de France en évoluant à 50 ou 150 mètres d'altitude maximale. Utilisés de préférence en vol stationnaire, ils affichent une vitesse de pointe de 70 km/heure.
Engagé dans des opérations de maintien de l'ordre, le micro-drone devrait permettre d'offrir une vue en profondeur de la zone d'action en survolant les voies, les lignes de crête ou les barres d'immeubles afin de débusquer à distance d'éventuels casseurs et de détecter des obstacles, comme des barrages de poubelles ou de voitures, voire des pièges incendiaires ou des engins explosifs improvisés comme peuvent en confectionner des manifestants violents.
Des essais seront en outre programmés dans les quinze prochains jours pour expérimenter les drones dans le domaine de la sécurité routière. Ils seront testés en particulier pour repérer à distance les conduites à risques telles que les franchissements de ligne continue, les dépassements dangereux, le non-respect de stops ou encore le doublement par la droite.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/03/01016-20160203ARTFIG00360-le-drone-nouvelle-arme-des-gendarmes.php

lundi 1 février 2016

Toulouse: La chienne Ulka, gendarme à quatre pattes, décorée pour ses faits d'armes

hebergement d'image En octobre 2014, grâce à son flair d’enquêtrice hors pair, elle retrouvait une femme de 77 ans disparue près de Rieumes, en état d’hypothermie après une mauvaise chute.
Ce n’est pas le seul fait d’armes d’Ulka, un berger allemand de 8 ans, membre du Peloton de surveillance et d’intervention de la Compagnie de gendarmerie de Toulouse-Saint-Michel.

Formée depuis 2009

Cette recrue à quatre pattes a eu les honneurs de la République il y a peu. Le 8 janvier, Ulka von der Altmurg de son vrai nom a reçu la Médaille de la Défense nationale échelon bronze à titre exceptionnel. Une haute distinction, dans la lignée de celle reçue par Diesel, la femelle malinoise de 7 ans, morte pendant l’assaut contre les terroristes cachés à Saint-Denis.
>> Attentats à Paris : Les chiens du Raid, des héros à poil court
Formée au Centre national d’instruction cynophile de la Gendarmerie à Gramat, dans le Lot, cette chienne d’origine germanique fait équipe avec son maître-chien depuis janvier 2009 et effectue des interventions sur l’ensemble de la région Midi-Pyrénées

http://www.20minutes.fr/toulouse/1777331-20160201-toulouse-ukla-gendarme-quatre-pattes-decoree-faits-arme