lundi 30 novembre 2015

Les soldats du 3° RAMa à l'honneur

hebergement d'image Le 23 novembre dernier, engagés à Lyon dans le cadre de l’opération SENTINELLE, trois militaires du 3e RAMa sont intervenus pour porter secours à une victime.
Ce soir-là, trois artilleurs ont été témoins d’une violente altercation entre deux individus. A leur arrivée sur place, l’un des deux protagonistes prend immédiatement la fuite, laissant le second inconscient, au sol. Deux mili...
taires se précipitent alors vers la victime pour lui prodiguer les premiers soins tandis que le troisième rattrape rapidement l’agresseur. Arrivés sur les lieux, les sapeurs-pompiers prennent en charge la victime, laissant le soin au trois bigors de maîtriser l’agresseur dans l’attente des forces de l’ordre.

Par leur action, ces trois militaires ont fait honneur à leur régiment et à l'armée de Terre.

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A la fois soldats de l’intérieur et de l’extérieur, les militaires du 3e RAMa ont ainsi mis en pratique des techniques adaptées avec usage gradué de la force ; comme l’explique le capitaine Jean-Filipe, leur commandant d’unité : « ces trois soldats ont suivi une formation aux techniques d’intervention opérationnelle rapprochées (TIOR) en régiment, prérequis obligatoire avant d’être déployé sur SENTINELLE. Cela s’est donc avéré utile pour maintenir le forcené après son placage au sol. De même que pour les connaissances en secourisme : cela fait partie d’une formation continue en régiment ».
On évoque en effet souvent les 6 500 militaires déployés en Île-de-France mais la défense du territoire national se mène également en province où l’armée de Terre est engagée. En substance, pour l’armée de Terre, c’est le même soldat, ici ou là-bas…

Décès d’un parachutiste des forces spéciales blessé en octobre au Mali

hebergement d'image Un membre des forces spéciales, blessé le 13 octobre au Mali, est décédé des suites de ses blessures, annoncé ce jeudi la présidence de la République.
« C'est avec une grande tristesse que le président de la République a appris la mort cette nuit d'un sergent-chef du commando parachutiste de l'air N°10 », basé à Orléans-Bricy, dans le Loiret, indique l’Elysée dans un communiqué. « Il exprime son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales » et salue le courage des soldats français engagés « pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes ».
Trois membres des forces spéciales avaient été blessés dans l’explosion de leur véhicule, qui avait sauté sur une mine, « posée par des groupes terroristes », selon la présidence.

10 soldats français tués

L’opération Barkhane compte 3500 militaires français, dont environ 1300 au Mali. Elle est concentrée sur la lutte, notamment transfrontalière, contre les groupes jihadistes. Elle a succédé à l’opération Serval, lancée en janvier 2013 pour traquet les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du pays.
Le décès de ce soldat porte à 10 le nombre de militaires français tués au combat au Mali dans ces opérations. Fin août, un soldat de 23 ans avait perdu la vie à la suite d’un « tir accidentel » effectué par l’un de ses camarades dans l’enceinte d’un camp de la force Barkhane, à Gao.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/26/2225387-deces-parachutiste-forces-speciales-blesse-octobre-mali.html

mardi 24 novembre 2015

Oise : cinq gendarmes décorés pour leur traque des frères Kouachi

Ils sont adjudant, maréchal des logis, colonel ou simple gendarme. Mais l'uniforme n'est pas leur seul point commun. Les 8 et 9 janvier, Marc Boget, Lilia Saugnier, Jacky Cappelle, Anne Sophie Payen et David Drocourt ont participé à une mission commune.
Sans doute la mission de leur carrière : la traque des frères Kouachi, achevée à Dammartin-en-Goële, à 300 m de la frontière administrative de l'Oise. Un engagement salué, ce vendredi, à la préfecture, où les cinq militaires ont reçu la médaille de la sécurité intérieure.A leur niveau, tous ont contribué à localiser les terroristes, rechercher les renseignements ou organiser les soutiens logistiques. Comme David Drocourt, jeune gendarme de la brigade territoriale de Nanteuil-le-Haudouin. Au lendemain de l'attaque contre « Charlie Hebdo », ce dernier n'a pas hésité à engager sa patrouille aux devants de Chérif et Saïd Kouachi sur la commune de Montagny-Sainte-Félicité où les deux hommes venaient de braquer une automobiliste. Un acte courageux à l'image de ceux du major Jacky Cappelle, adjoint au commandant du PSIG de Senlis. « Les 8 et 9 janvier, il a participé à différents postes d'interception et de vérification dans un secteur très critique » insiste le préfet Emmanuel Berthier. Les frères Kouachi ont pris une automobiliste en otage à Montagny-Sainte-Félicité
Dans un tout autre registre, l'adjudant Lilia Saugnier et le maréchal des logis chef Anne-Sophie Payen se sont elles aussi distinguées. La première en prenant à la tête de la cellule de crise mise en place au centre d'opération et de renseignements de la gendarmerie. la seconde en orientant, sur le terrain, les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT) et les militaires du GIGN.« Ces hommes et ses femmes ont fait preuve d'un engagement sans faille, observe leur patron, le colonel Marc Boget lui aussi décoré pour sa conduite des manœuvres opérationnelles. Mais au total, ce sont 600 gendarmes qui ont travaillé sans relâche à cette traque. Et croyez-moi ce n'était pas simple. On recevait des appels de partout, les gens voyaient les suspects à Compiègne puis à Beauvais. Ces deux jours ont été très intenses. Jamais je n'avais donné des ordres avec autant d'appréhension »

http://www.leparisien.fr/montagny-sainte-felicite-60950/oise-cinq-gendarmes-decores-pour-leur-traque-des-freres-kouachi-22-05-2015-4793877.php#xtor=AD-1481423551

lundi 23 novembre 2015

EN DIRECT. Attentats à Paris: Les Rafales du Charles de Gaulle ont décollé pour la Syrie

  • Bruxelles vit lundi sa troisième journée d’alerte antiterroriste maximale
  • Une opération policière dans la capitale belge a permis d’arrêter seize personnes
  • Dix-neuf perquisitions ont également été menées
  • Le terroriste Salah Abdeslam est toujours en fuite
  • François Hollande entame une semaine diplomatique « marathon »
 

15h58: Les obsèques de plusieurs victimes sont célébrées ce lundi dans plusieurs villes.
En France, les obsèques de plusieurs victimes tombées le 13 novembre sous les balles des dihadistes au Bataclan, à la Belle Équipe ou au Carillon, sont célébrées ce lundi dans plusieurs villes, comme à Blois, où plus d'un millier de personnes ont rendu hommage à Anna et Marion, deux soeurs tuées alors qu'elles dînaient au Petit Cambodge.
Au total, 29 villes françaises sont concernées. Vingt-cinq des 130 morts sont de nationalités étrangères ou binationaux, issus d'une vingtaine de pays. Un hommage national aura lieu vendredi aux Invalides.

15h25: Depuis vendredi, ils ont répondu à plus de 10 000 appels.

http://www.20minutes.fr/societe/1735875-20151123-attentats-paris-seize-interpellations-belgique-aucune-trace-salah-abdeslam

Le retour en grâce des vocations militaires en Aquitaine

Comme partout en France, les Cirfa ne désemplissent pas. Depuis les attentats de Paris, des volontaires affluent pour s'engager dans l'armée. Ces jeunes rêvent tous de défendre le pays, mais aussi de trouver par la même occasion un emploi stable.
Au Centre d'information et de recrutement des forces armées (Cirfa) , on constate un afflux inédit de candidatures. Parmi ces candidats, des hommes et des femmes, beaucoup d'anciens militaires prêts à être mobilisés, des réservistes qui ont quitté l'armée depuis moins de cinq ans, mais aussi de jeunes pères de famille.

Il faut dire que les profils sont très divers : le spectre est très large puisque cela va des sans-diplôme aux jeunes universitaires. La moyenne d’âge tourne autour de 22 ans dont un quart sont des femmes. Mais si certains ont une idée très précise de ce qu'ils entendent faire tous les candidats ne savent ce qu’ils cherchent dans l’armée. Pour une minorité, ils découvrent même que dans le premier article du code militaire, il y a ce qui est expressément libellé comme étant "le sacrifice suprême".

Les candidats en ont-ils conscience ?  Plusieurs d’entre eux évoquent, outre une «certaine idée de la Patrie", des situations personnelles plutôt fragiles.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/le-retour-en-grace-des-vocations-militaires-en-aquitaine-860909.html

Jean-Yves Le Drian restera ministre en cas de victoire aux régionales en Bretagne

Entre son poste au ministère de la Défense et la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian n’a pas tranché. Invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1 ce dimanche matin, le ministre de la Défense a indiqué que s’il remporte les élections régionales en décembre, il restera ministre « tant que le président de la République jugera que c’est nécessaire ».
Le ministre, tête de liste PS aux régionales le mois prochain en Bretagne, a évoqué une « situation exceptionnelle ». En cas de victoire aux élections des 6 et 13 décembre, « avec mon équipe pendant cette période de transition, cette période intérimaire, on gérera avec les compétences de mes vice-présidents je pense le mieux possible pour la Bretagne et je suis convaincu que les Bretons comprendront », a-t-il ajouté.
http://www.20minutes.fr/rennes/1735467-20151122-bretagne-jean-yves-drian-restera-ministre-cas-victoire-regionales

vendredi 20 novembre 2015

INFO RECRUTEMENT DERNIÈRE MINUTE

hebergement d'image
En raison d'un fort besoin en recrutement, la période d'inscription au concours sous-officier initialement prévue jusqu'au 20 novembre 2015 est prolongée jusqu'au 09 décembre 2015 à minuit.

Les inscriptions se font directement sur le site
www.lagendarmerierecrute.fr

Toulouse: Trois militaires essuient des tirs de fusil en pleine nuit

Les circonstances restent floues mais la police confirme que trois militaires ont été la cible de tirs à Toulouse dans la nuit de jeudi à vendredi. Deux sont hospitalisés, blessés par des plombs de chasse.

Deux hommes armés à scooter

Selon France 3 Midi-Pyrénées, les militaires rentraient d’une soirée arrosée passée place Saint-Pierre. Ils se sont fait déposer en taxi du côté de l’avenue de la Gloire et c’est en poursuivant leur chemin à pied pour regagner leur casernement qu’ils auraient été agressés.
Leur témoignage évoque deux hommes à scooter armés d’un fusil de chasse.
Les services de police ont déjà établi que trois militaires avaient « fait le mur » pour faire la fête en centre-ville.
http://www.20minutes.fr/toulouse/1734771-20151120-toulouse-trois-militaires-essuient-tirs-fusil-pleine-nuit

Comment les pilotes de chasse se préparent aux frappes

Pour frapper Daech, l'Élysée peut compter pour l'instant sur six Mirage 2000 (trois «D», trois «N») basés en Jordanie et six Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU). Une flotte de douze avions de chasse auxquels s'ajoutent des avions de reconnaissance type Atlantique 2.Si l'état-major de l'armée de l'air reste discret sur le nombre de pilotes des deux bases de la région c'est pour «préserver les équipages» confie-t-on à l'Hexagone, le nouveau Pentagone français.

Monter des dossiers d'objectifs

Avant de frapper les cibles, un lourd travail de préparation est nécessaire : on parle de la consti-tution d'un dossier d'objectif. Ce sont les missions de reconnaissance effectuées au-dessus de la Syrie depuis le 8 septembre qui permettent de collecter l'information. Tous les moyens sont alors déployés : survol avec caméra vidéo et prise d'images, écoutes d'ondes électromagnétiques, survol de drones de la coalition, images satellites. Cette information brute est ensuite enrichie pour «conforter» le renseignement et permet d'établir des catégories d'objectifs avec un double objectif : maximiser les dégâts causés à l'adversaire tout en limitant au maximum les dommages collatéraux (les civils). En découle le choix de l'armement c'est-à-dire des munitions qui seront embarquées à bord des avions de chasse. Les avions sont ainsi configurés en fonction du stock de bombes, des avions disponibles le jour de la mission, etc. Une fois finalisé, le dossier d'objectif est présenté au chef de l'état qui est le chef des Armées. «Les conditions d'exécution et les cibles de la mission lui sont présentées» confie un porte-parole de l'Armée de l'air. Feu vert présidentiel : décollage en 24 heures Une fois le feu vert présidentiel obtenu, la mission passe dans sa phase action : les avions décollent dans les 24 heures. «S'il y a urgence rouge à agir, les avions peuvent intervenir immédiatement même de jour» ajoute le porte-parole. Mais la chasse bombarde plutôt de nuit car c'est la nuit que les adversaires se regroupent à l'intérieur. Les Mirage au départ de la Jordanie s'envolent alors pour une mission d'1 h 30 aller-retour pour rejoindre Raqqa. Les missions des Rafale au départ des EAU peuvent, elles, durer jusqu'à cinq heures avec ravitaillement en vol. Lors du tir, les bombes larguées sont guidées par un GPS ultra-précis. On parle de tirs sur coordonnées. Pour guider les bombes, les objectifs peuvent aussi être illuminés par un laser provenant d'un drone, du Rafale lui-même ou d'une équipe des forces spéciales au sol. La bombe s'aligne alors sur le faisceau laser jusqu'à toucher sa cible. Des bombes intelligentes qui passent par la fenêtre
Encore plus précises les bombes 2ASM sont ultra-intelligentes. En phase finale d'approche le missile reconnaît la cible dont l'image a été préalablement téléchargée en 3 Dimension dans son cerveau. «Si on lui a assigné la deuxième fenêtre du troisième étage, il s'oriente de manière autonome et passe par la bonne fenêtre» confie le porte-parole de l'armée de l'air. Avec cette technologie développée par le Français Sagem (115 000 € le missile), un char libyen a été pulvérisé à 55 km de distance en 2011. Les pilotes savent ce qu'ils bombardent puisqu'ils participent de A à Z à l'élaboration du dossier d'objectif.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/18/2219643-comment-les-pilotes-de-chasse-se-preparent-aux-frappes.html

Syrie : le porte-avions Charles-de-Gaulle a quitté Toulon pour des raids dès dimanche

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle a appareillé ce mercredi de Toulon, pour se rendre au large de la Syrie. 26 chasseurs prendront part aux efforts de la coalition contre Daech.

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle a appareillé mercredi de Toulon, pour se rendre dans l'est de la Méditerranée avec son groupe aéronaval et prendre part aux efforts de la coalition dans sa lutte contre le groupe jihadiste Daech.

Le président de la Républiquea décidé d'engager le GAN (groupe aéronaval, ndlr) en Méditerranée orientale, avant de lui faire rallier, le cas échéant, le golfe arabo-persique", a indiqué l'amiral René-Jean Crignola, commandant du groupe aéronoval, avant l'appareillage.
Le porte-avions Charles-de-Gaulle sera sur zone dimanche avec 26 chasseurs pour effectuer des raids en Syrie. Il devrait rester 6 jours près de la Syrie puis aller dans le Golfe arabo-persique.
Son départ avait été décidé avant les attentats du 13 novembre.

http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/le-porte-avions-charles-de-gaulle-a-quitte-toulon-pour-des-raids-8685202.html

La France mène un nouveau raid en Syrie

L'aviation française a de nouveau bombardé le fief du groupe Etat islamique (EI) à Raqqa, dans le nord de la Syrie, dans la nuit de lundi à mardi, détruisant un centre de commandement et un centre d'entraînement, a annoncé l'état-major des armées françaises.

Les frappes, contre deux sites distincts de ceux frappés la nuit précédente dans le bastion de l'organisation, ont été menées par 10 avions de chasse partis de Jordanie et du Golfe, a précisé à Reuters le porte-parole des armées, le colonel Gilles Jaron.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/17/97001-20151117FILWWW00014-la-france-mene-un-nouveau-raid-en-syrie.php

lundi 16 novembre 2015

Un deuxième escadron des Spahis de Valence dans le dispositif Sentinelle à Paris

hebergement d'image Alors qu’un escadron était déjà engagé à Paris dans la protection des points sensibles de la capitale et que deux pelotons faisaient de même à Lyon et à Montpellier, un escadron supplémentaire du 1er régiment de Spahis, basé à Valence, vient de prendre la direction de la région parisienne.
Le Colonel Maxime Do Tran, chef de corps du 1er Spahis, l’a annoncé ce lundi après-midi. Un peu plus de 350 hommes, soit un peu moins de la moitié des effectifs du régiment, sont donc mobilisés actuellement dans le cadre de cette opération intérieure de sécurisation.
Ces renforts engagés après les terribles attentats de Paris et de Saint-Denis, vendredi dernier, doivent permettre de porter de 4000 à 7000 hommes le nombre de soldats affectés à la sécurité de la capitale.


http://www.ledauphine.com/drome/2015/11/16/un-deuxieme-escadron-des-spahis-de-valence-dans-le-dispositif-sentinelle-a-paris

La France bombarde le fief de l'État islamique en Syrie

L'armée française a largué vingt bombes sur Raqqa, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement, annonce le ministère de la Défense.
La France annoncé avoir mené dimanche d'importants bombardements à Raqqa, fief de Daech. L'armée française a largué 20 bombes sur la ville, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement, selon le ministère de la Défense. Douze appareils, dont dix chasseurs, ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie.
Ce bombardement intervient au moment où, à Paris, on évoquait un véritable «tournant» dans la coopération militaire avec les États-Unis contre Daech. Jean-Yves Le Drian s'est entretenu au téléphone à deux reprises dimanche avec son homologue Ashton Carter, et les deux hommes sont convenus conjointement de «mesures concrètes» contre l'État islamique (EI) en Irak et en Syrie.
Parmi ces mesures, une coopération plus étroite et plus confiante dans le partage du renseignement. Ceci dans la perspective de constitution de «dossiers d'objectifs», l'identification de cibles qui seront «traitées» par des frappes aériennes. Ces dernières vont connaître une «intensification» en Syrie, confirme-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Des camps d'entraînement djihadistes, des infrastructures pétrolières - sources d'importants revenus pour Daech - et, espère-t-on, des centres de commandements de l'EI vont être visés. «Il ne s'agira pas forcément de frappes spectaculaires mais d'une montée en puissance progressive, grâce à la constitution de dossiers d'objectifs et à la présence dans la zone du porte-avions Charles-de-Gaulle», ajoute-t-on au cabinet de Jean-Yves Le Drian.
Cette intensification a en effet été préparée par l'envoi, en Méditerranée et dans le Golfe, du navire amiral de la Marine nationale. Le Charles-de-Gaulle appareillera cette semaine de Toulon, pour une mission dont la durée est fixée à quatre mois. Comme l'a indiqué Jean-Yves Le Drian, dimanche dans LeJournal du dimanche, la France disposera de 36 avions de chasse pour combattre Daech: aux 12 Rafale et Mirage positionnés sur les bases aux Émirats arabes unis et en Jordanie s'ajouteront les 24 avions emportés par le porte-avions. Au total, il s'agit donc d'un triplement des capacités. «Ces renforts capacitaires nous permettront de maintenir le niveau de frappes tout en poursuivant les missions de renseignement, ce qui aurait été plus difficile sans le Charles», explique une source à la Défense.

«Les livres s'ouvrent»

Le 7 septembre dernier, François Hollande annonçait des vols de reconnaissance en Syrie. La première frappe a eu lieu le 27 septembre. «Les Américains ont vu notre détermination», affirme-t-on à la Défense. Le «malentendu» avec Washington qui résultait de notre non-intervention en Syrie a été surmonté et la confiance a été restaurée, ajoute-t-on. Côté français, les griefs concernant le peu d'entrain des Américains à partager leur renseignement étaient nombreux. «Aveugles» en Syrie depuis le lancement de l'opération «Chammal», en septembre 2014, qui ne concernait que l'Irak, les Français ont été en mesure d'accumuler depuis trois mois les informations sur les implantations de Daech. Et depuis les attaques de vendredi, il y a eu un «déclic» chez les Américains, se félicite-t-on à l'Hôtel de Brienne. «Les livres s'ouvrent», dit-on encore.
La réponse militaire aux dramatiques événements de vendredi concernera également le territoire national. Le renforcement des effectifs de «Sentinelle» de 7 000 à 10 000 hommes, dont 1 500 pour l'Île-de-France, sera achevé mardi soir. À cette date, les militaires seront «totalement disponibles pour faciliter la tâche des forces de sécurité intérieure», relève-t-on. Quantitativement, l'effort est jugé considérable, compte tenu du fort niveau d'engagement des armées françaises, en Afrique notamment. Par ailleurs, les hôpitaux d'instruction des armées, Bégin et Percy, en région parisienne, ont accueilli des blessés, dont quinze étaient toujours dimanche en état «d'urgence absolue». Un site centralisé pour la prise en charge psychologique des familles de victimes a été mis en place à l'École militaire.

http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/15/01003-20151115ARTFIG00200-la-france-bombarde-le-fief-de-l-etat-islamique.php

Des Bisons du 126ème RI de Brive mobilisés suite aux attentats parisiens

Selon un message du lieutenant-colonel Thomas Mollard, commandant de la base de défense de Brive, "le 126ème RI est une nouvelle fois engagé, dans le cadre de la mission Sentinelle, en région parisienne. Les Bisons verts ont été rejoints par l'Etat-major du régiment, déployé au complet pour commander une partie des forces assurant la protection des concitoyens".

L'opération Sentinelle est un dispositif mis en place pour répondre aux besoins des autorités civiles. Près de 7000 hommes sont actuellement déployés, dont 4000 en Ile-de-France. Les soldats du régiment d'infanterie de Brive, rompus aux terrains de conflits, sont notamment intervenus en Afghanistan,  Bosnie-Herzégovine, Côte d'Ivoire, Kosovo, Liban ou Mali.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/limousin/correze/brive/des-bisons-du-126eme-ri-de-brive-mobilises-suite-aux-attentats-parisiens-853653.html

Le porte-avions Charles-de-Gaulle appareillera le 18 novembre

Le porte-avions Charles de Gaulle appareillera de Toulon le 18 novembre pour rejoindre le "golfe arabo-persique" mi-décembre, a annoncé aujourd'hui le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

"Le groupe aéronaval appareillera de Toulon dans quelques jours, le 18 novembre, pour rejoindre le golfe arabo-persique mi-décembre", a déclaré Stéphane Le Foll lors du point presse à l'issue du Conseil des ministres, indiquant par ailleurs que le débat au Parlement (Assemblée nationale et Sénat) sur la prolongation de l'intervention des forces armées françaises en Syrie aurait lieu le 25 novembre.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/13/97001-20151113FILWWW00176-le-porte-avions-charles-de-gaulle-appareillera-le-18-novembre.php

jeudi 12 novembre 2015

La France achète 4 avions militaires américains

Les Etats-Unis ont donné leur feu vert à la France pour l'achat de quatre avions militaires Lockheed Martin C-130J, concurrents des Airbus A400M, victimes de problèmes techniques et d'un accident mortel en mai.

Le contrat pour ces deux avions de transport C-130J et deux avions ravitailleurs KC-130J s'élève à 650 millions de dollars (606 millions d'euros), a annoncé l'agence américaine de coopération militaire (DSCA).

Chaque appareil sera équipé de moteurs AE-2100D du groupe britannique Rolls Royce, et la France va acheter quatre moteurs de rechange ainsi que d'autres matériels comme des radars ou des radios.

"Les C-130J fourniront transport, parachutage et ravitaillement vitaux aux milliers de soldats français pour les aider dans leurs opérations actuelles et à venir", a précisé l'agence américaine dans un communiqué. "Les KC-130J apporteront des capacités cruciales de ravitaillement aérien aux avions français de combat ou de transport légers, ainsi qu'aux hélicoptères", a-t-elle ajouté.
La France a été un des premiers clients des Airbus A400M, concurrents directs des C-130J, une version plus allongée du C-130 classique.

Mais l'armée française n'a reçu le premier de ces appareils qu'après des années de problèmes techniques, dépassement de coûts. En mai, un A400M s'est écrasé en Espagne lors d'un vol d'essai, tuant quatre personnes et plusieurs clients européens et asiatiques ont suspendu leurs teste en attendant les conclusions de l'enquête sur ce drame.

Le groupe européen Airbus cherche à fidéliser sa clientèle des A400M mais une commande par son pays d'origine à un concurrent pourrait être vue comme un mauvais signe. Loren Thompson, expert en sécurité nationale et directeur du Lexington Institute, qualifie la vente à la France de "témoignage éloquent" en faveur des C-130.

L'avion américain est entré en service dans les années 50 au sein de l'armée américaine et il est devenu un produit standard vendu dans beaucoup d'armées dans le monde

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/index.php

Qui est Florent Groberg, le soldat français décoré par Barack Obama?

hebergement d'image Il reçoit jeudi la Medal of Honor, la plus haute distinction militaire américaine pour un « acte d’héroïsme allant au-delà du devoir »…

Son geste aurait très bien pu faire l’objet d’une scène de la série Homeland. Lors d’une opération en Afghanistan, en août 2012, Florent Groberg avait plaqué au sol un kamikaze bourré d’explosifs, l’empêchant de tuer un grand nombre de personnes dont son chef, le colonel Mingus.

« A ce moment-là, il atterrit sur le sol, je le regarde, et il explose »

Pour cet acte de bravoure, qui aurait pu lui coûter la vie, cet Américain d’origine française recevra jeudi la Medal of Honor des mains du président Barack Obama. Il s’agit de la plus haute distinction militaire américaine pour un « acte d’héroïsme allant au-delà du devoir ».
Dans un entretien au magazine Army Times, le capitaine Florent Groberg, 32 ans, racontait récemment comment il s’était retrouvé face à face avec cet homme sur le point de commettre un attentat-suicide, un engin explosif accroché sur le torse. « La seule chose que j’avais en tête, c’était : "Je dois l’éloigner de mon chef, je dois l’éloigner de tout le monde », se souvient-il, expliquant comment il l’a alors projeté au sol. « A ce moment-là, il atterrit sur le sol, je le regarde, et il explose, il explose juste devant mes pieds », poursuit le capitaine né à Poissy, en banlieue parisienne, le 8 mai 1983, avant d’être naturalisé américain en 2001.

« Le pire jour de ma vie »

L’explosion avait fait quatre morts et de nombreux blessés du côté américain. Mais l’intervention du capitaine Groberg a empêché le candidat au suicide d’actionner sa bombe au moment où il avait prévu de le faire et ainsi évité un nombre de victimes beaucoup plus élevé. « C’est le pire jour de ma vie, raconte le soldat, grièvement blessé à la jambe, car, même si nous avons vaincu l’ennemi, j’ai perdu quatre de mes frères ». « Cette médaille n’est pas pour moi, elle est pour les quatre hommes que j’ai perdus. »
http://www.20minutes.fr/monde/1728699-20151112-florent-groberg-soldat-francais-decore-barack-obama

14-18 : l'histoire oubliée du 126e RIT de Perpignan engagé en Tunisie

En ce début du mois d'août 1914, Perpignan voit s'éloigner vers le nord et l'est, vague après vague, ses hommes en pleine force de l'âge. Direction : les combats meurtriers des frontières et ceux de la course à la mer. À Perpignan, les "vieux" soldats de la territoriale, âgés de 35 à 47 ans, 3 500 hommes regroupés au sein du 126e RTI, sous les ordres du colonel Flick, attendent que l'on fixe leur destin. Optimistes, et compte tenu de leur âge, ils espèrent, avec leurs familles, que le régiment restera cantonné aux missions préalablement convenues, la garde des points sensibles du département. Mais à la guerre plus qu'ailleurs, rien n'est sûr. En effet, pour l'État-major français, si le front d'Europe de l'Ouest est la principale priorité, il faut aussi défendre et sécuriser l'Afrique du Nord, source potentielle de troupes coloniales fraîches pour les tranchées du front de l'ouest. En Tunisie, sous protectorat français, les régiments les plus opérationnels sont partis en France, et la révolte gronde à la frontière tuniso-libyenne, au point de dégrader la stabilité de ce territoire. Le 126 RTI, essentiellement composé de Catalans, prend donc la direction de la Tunisie. Le 19 août 1914, le régiment embarque à Port-Vendres, cap sur Bizerte, avec la mission de maintenir l'ordre. Un voyage dont les survivants allaient se souvenir toute leur vie durant.

  • Le sud tunisien s'enflamme
Le dépaysement, l'exotisme et une certaine tranquillité volent en éclats dès septembre 1915, quand le Sud tunisien s'enflamme brusquement. Le Sud de la Libye, agité par les mécontents de sa cession à l'Italie par les Ottomans en 1912 est le cœur de la contestation qui déborde dans le Sud tunisien. Les Italiens, maîtres de la Libye, et devenus nos alliés en avril 1915, ne peuvent faire face. La France les assiste donc, contre ces groupes armés se réclamant de la mouvance Senoussis. De fait, le mouvement est manipulé par les Allemands qui ont traité avec leurs alliés, les Turcs. Une révolte qui a tout de la guerre sainte, puisqu'il s'agit pour les Sénoussis de "chasser les ennemis de la religion". Les combattants italiens mordront bientôt la poussière, n'ayant parfois que la ressource de se réfugier en Tunisie, côté français donc. Un accueil que n'apprécie pas le calife Ben Asker, chef de ce djihad oublié, et bientôt il menace le Sud tunisien. La France ne dispose là que d'une troupe hétéroclite, des tirailleurs, des zouaves, quelques reliquats de bataillons d'infanterie et des "Joyeux", ceux que l'armée considère comme la lie de ses soldats envoyés dans le Sud tunisien pour purger condamnation et sanctions disciplinaires. Une urgence qui conduira à l'engagement de notre 126è RTI, pourtant peu préparé au désert. Par le jeu des mutations en France, sur la zone des combats, il ne reste plus que 1 600 hommes. Plus grave, les fusils modernes des soldats ont été envoyés en France et remplacés par des pétoires de 1 874. En face, les révoltés disposent de Mauser allemands dernier cri.
Une page de bravoure
Mais tant pis, dès le 11 août 1915, en précurseur, le 1er bataillon embarque sur le Victor Hugo direction Gabès. Un déploiement à marche forcée pour Dehibat, lieu de garnison prévue. 180 kilomètres à pied, par des pistes arides, de puits en puits, Médenine, Tataouine, puis cap au sud par Bir Remtsa, Fatnassia, Oum Souigh. Un parcours semé d'affrontements meurtriers, le long de pistes fréquentées par des caravanes chargées d'approvisionner les postes installés tout au long. Nos braves Catalans résisteront et écriront une page de bravoure, certains jusqu'au sacrifice suprême. L'un de ces combats, le plus violent à Bir Remtsa, verra tomber une quinzaine de Catalans, c'était le 25 septembre 1915. Il y a juste 100 ans… C'est pour cela, que dans certains cimetières du Sud tunisien, ou dans la métropole de Tunis à Gammarth, on trouve des noms tellement de chez nous : Albafouille, Borrat, Delonca, Doutres et tant d'autres. Ils étaient de Rivesaltes, d'Estagel, de Pollestres, de Fontpédrouse, de Bélesta, de Villemolaque, de Lamanère, de Caramany… 
http://www.lindependant.fr/2015/11/11/14-18-l-histoire-oubliee-du-126e-rit-engage-en-tunisie,2111867.php

Merci d'avoir défendu nos valeurs !

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Le 11 novembre, rendons ensemble un hommage à tous les soldats morts pour la France.
Vous aussi, participez au 11 novembre sur les réseaux sociaux avec le hashtag
‪#‎11Novembre‬
Vous pouvez également acheter le Bleuet de France ici : http://www.bleuetdefrance.fr/

mardi 10 novembre 2015

11 Novembre

hebergement d'image Beaucoup de militaires participeront aux cérémonies du 11 novembre. Vous pouvez vous aussi y assister, physiquement et/ou moralement, en publiant un message sur les réseaux sociaux accompagné de ‪#‎11Novembre‬.

Syrie: nouvelles frappes françaises contre des sites de l'EI

La France a de nouveau frappé des sites d'hydocarbures de l'organisation Etat islamique (EI) dans l'est de la Syrie la nuit dernière, a annoncé aujourd'hui son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

"Nous avons de nouveau frappé à deux reprises la nuit dernière dans la région de Deir Ezzor d'une part sur un poste de distribution de pétrole et d'autre part sur une usine de séparation de gaz", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en marge du Forum de Dakar sur la sécurité en Afrique, après une première opération similaire dimanche.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/10/97001-20151110FILWWW00270-syrie-nouvelles-frappes-francaises-contre-des-sites-de-l-ei.php

lundi 9 novembre 2015

Syrie : l'armée française a bombardé un centre pétrolier de Daech

Dimanche, près de Deir en Syrie, l'armée française à frappé un centre d'approvisionnement pétrolier du groupe Etat Islamique, a annoncé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Les chasseurs français ont bombardé dimanche un centre d'approvisionnement pétrolier du groupe Etat islamique (EI) près de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, a annoncé ce lundi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. "En Syrie nous sommes intervenus (...) hier soir par une frappe sur un point de délivrance pétrolier aux environs de Deir Ezzor à la frontière entre l'Irak et la Syrie", a-t-il déclaré lors d'un point de presse en marge du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

Il s'agit de la troisième frappe française en Syrie depuis la décision du président François Hollande d'engager des opérations aériennes contre le groupe EI, début septembre. Les deux premières avaient visé des camps d'entraînement où se trouvent des combattants étrangers, soupçonnés selon Paris de préparer des attentats en France. La France élargit donc cette fois ses opérations à un centre d'une autre nature, où "l'on prend du pétrole pour le délivrer ailleurs", a indiqué Jean-Yves Le Drian. L'EI tire une partie importante de ses revenus du commerce de pétrole.
François Hollande avait ouvert la voie jeudi à un élargissement des actions contre l'EI en déclarant vouloir "frapper les camps d'entraînement et tous les lieux à partir desquels le terrorisme pourrait menacer notre territoire". Il a alors aussi annoncé le déploiement prochain du porte-avions français Charles-de-Gaulle dans la région afin d'accroître la capacité de frappes de l'armée française en Irak et en Syrie.
Les frappes françaises, y compris celle de dimanche, ont été réalisées sur la base de renseignement collecté par les Français lors de vols de reconnaissance, a souligné M. Le Drian. "Nous avons des cibles propres", a-t-il dit. "Comme les Américains ont la maîtrise du ciel, cela se passe en coordination avec eux" pour la sécurité des vols, a-t-il dit. "Nous avons davantage de renseignements depuis que le président de la République a souhaité que nous volions au-dessus de la Syrie. Nous avons pu accumuler beaucoup de cibles potentielles", a souligné Jean-Yves Le Drian.
En Irak, les chasseurs français ont aussi effectué dimanche "des frappes à trois reprises, dans la région de Mossoul essentiellement", a précisé le ministre de la Défense, en référence à deuxième ville du pays, tombée en juin 2014 aux mains de l'EI.
 

vendredi 6 novembre 2015

IN MEMORIAM - CCH HEIARII MOANA

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Il y a un an, notre frère d’armes le caporal-chef Heiarii MOANA est mort pour la France. Affecté à la 4e compagnie de combat du 126e RI, il était alors engagé en opérations extérieures sur le théâtre Centrafricain.
Reconnu comme un soldat physique et polyvalent, son professionnalisme, sa fiabilité, sa loyauté et son exemplarité lui ont permis de s’imposer comme un gradé respecté des plus jeunes et estimé de ses chefs.
...
Il lui sera rendu hommage lors des cérémonies nationales de commémoration du 11 novembre, à Paris, en présence du Président de la République, devant le Drapeau du Régiment.
L’ensemble des Bisons le portent aujourd’hui dans leurs pensées, ainsi que sa famille, ses amis et ses camarades.
LCL Thomas MOLLARD
Chef de Corps du 126e RI

Paris déploie le porte-avions Charles de Gaulle contre l'Etat islamique

L'Elysée a annoncé jeudi le déploiement du porte-avions Charles de Gaulle pour participer aux opérations contre Daech, à l'issue d'un conseil restreint de défense consacré notamment à la situation en Syrie et en Irak.
«Le déploiement du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a été décidé pour participer aux opérations contre Daech et ses groupes affiliés», a annoncé la présidence de la République dans un communiqué.
http://www.20minutes.fr/monde/1724727-20151105-paris-deploie-porte-charles-gaulle-contre-etat-islamique

Creil : fermeture de la base aérienne, quel avenir pour le site ?

La base aérienne de Creil, la BA110, s'apprête à déménager. La base militaire, elle, reste ouverte, mais l’aérodrome son côté va fermer. De nouveaux projets sont en cours de réflexion pour donner un second souffle à la piste
La base militaire reste en activité, mais l’aérodrome va fermer. Pour les élus de Creil et des agglomérations alentours, la fermeture de la base aérienne qui comprend notamment la piste d’envol et la tour de contrôle, ne doit pas être une fatalité. Ils aimeraient que le site devienne un aérodrome civil avec un centre de formation pour les pilotes. L’idée serait de développer en parallèle des start-up liées à l’aéronautique.http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/creil-fermeture-de-la-base-aerienne-quel-avenir-pour-le-site-844423.html

mardi 3 novembre 2015

Ces jeunes vont tester le nouveau service militaire à Brétigny

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Une centaine de jeunes ont intégré ce mardi matin la première promotion du nouveau centre du service militaire volontaire (SMV) de Brétigny, le seul en Ile-de-France. Nous les avons suivis lors de cette journée d’incorporation
8 heures. Arrivée des premiers volontaires.
Sac de sport sur l’épaule ou valise à roulettes à bout de bras, les candidats au SMV se présentent par petits groupes, un peu et anxieux et perdus, devant l’entrée principale de l’ex-base aérienne de Brétigny. « Ceux-là sont arrivés par voitures particulières mais la plupart viennent par le RER, signale un officier. Un bus les attend en gare de Brétigny pour les conduire jusqu’au centre. »
Si la majorité de la centaine de jeunes qui compose cette première promotion est issue d’Ile-de-France, 20 % d’entre eux arrivent de province. « Le centre de Brétigny compte 34 % de filles. C’est un chiffre très satisfaisant », sourit le lieutenant Soumaré, officier de communication.
9 heures. Discours de bienvenue du chef de centre.
Acheminés par bus jusqu’aux installations du centre SMV, les volontaires sont répartis par sections d’une vingtaine d’individus. Une fois, leurs bagages entreposés, tous se retrouvent pour le discours de bienvenue du chef de centre, le lieutenant-colonel Laurent Gueguen. Jus de fruits et viennoiseries rendent moins palpable le stress ambiant. « La première impression est plutôt positive, glisse Mel, 19 ans, originaire de Créteil (Val-de-Marne). Les possibilités d’avoir une formation, de passer son permis de conduire et l’expérience de la vie militaire m’ont plu dans ce projet. » Dans quelques jours, il participera aux célébrations du 11 novembre avec ses compagnons. D’abord, il faudra apprendre à marcher au pas, porter l’uniforme et chanter La Marseillaise.
9 h 45. Signature des premiers contrats.
Par petits groupes, les volontaires traversent la cour. Direction, le bâtiment administratif pour la signature des contrats d’engagement.
Devant un rétroprojecteur, un officier présente en détail les termes aux stagiaires. « Vous disposez d’une période probatoire de deux mois, rappelle ce capitaine. En cas de problème, adressez-vous à votre officier référent. Il est à votre écoute. Rien n’est insurmontable. » Ceux qui ont été briefés sont accueillis un par un dans le bureau des officiers pour signer officiellement leur engagement de 6 ou 12 mois.
10 h 15. Installations dans les chambres.
Deux lits, des rangements, une salle d’eau. Les volontaires prennent possession de leur chambre. « Ça va, c’est très correct », glisse Vincent, un grand gaillard originaire de Guadeloupe. Au deuxième étage, celui des filles, de petits groupes se forment déjà. La vie en collectivité démarre.
11 heures. Remise du paquetage à la base de Montlhéry.
Après vingt minutes de transfert en bus jusqu’à la base de Montlhéry, les stagiaires attaquant l’ultime étape de leur journée d’incorporation. La plus symbolique : celle de la remise du paquetage au magasin. En file indienne, les jeunes poussent leur petit chariot. A l’intérieur : rangers, treillis, calot et tenue de sport. La formation peut commencer.

http://www.leparisien.fr/essonne-91

lundi 2 novembre 2015

Bleuet de France ...

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Bleuet de France ... aidons ceux qui restent

dimanche 1 novembre 2015

À L'HONNEUR Le 1er régiment d'infanterie Sarrebourg - officiel préserve la vie et la sécurité à Lyon

hebergement d'image Dans la nuit du 25 octobre 2015, un trinôme du 1er RI (de retour de patrouille pour l’opération #SENTINELLE) a découvert, au sol, un jeune homme gravement blessé, polytraumatisé et inconscient.
Le chef d'équipe a immédiatement prévenu les pompiers et la police pendant que ses camarades effectuaie...
nt les premiers soins. Grâce à leurs qualifications en secourisme, les militaires lui ont fait un bandage compressif et l’ont placé en position latérale de sécurité, surveillant son état jusqu’à l'arrivée des pompiers.
Par leur action rapide et efficace, les « Picards » (soldats du 1er d'infanterie de Sarrebourg) ont fait honneur à leur régiment et à l’Institution militaire.