Dans le cadre d’un partenariat, noué il y a deux ans, entre leur établissement scolaire et le Cirfa (Centre d’information et de recrutement des forces armées), ils effectuent actuellement leur stage en entreprise au sein du régiment belfortain.
D’ailleurs, s’ils ont choisi cette filière, c’est pour bénéficier de cette opportunité de découverte de la vie militaire. « C’est un rêve », reconnaît Yoan, déjà réserviste à Bourogne.
Sur leurs deux dernières années au lycée, ils passeront donc 16 semaines en immersion totale au 35e RI. Contrairement à leurs camarades qui retournent chez eux tous les soirs, Yoan et Baptiste sont en effet logés à la caserne Maud’huy. « C’est vraiment un plus, une expérience géniale. On discute, on joue au billard avec eux », expliquent les deux compères qui participent aussi aux rassemblements et aux activités sportives comme n’importe quel autre militaire.
« Poids-lourd ou blindé, un moteur reste un moteur »
Dans les ateliers, au milieu des blindés et autres camions militaires, les deux jeunes hommes n’ont pas mis longtemps à trouver leurs marques. « Les VBCI ont un moteur Renault, comme les poids-lourds sur lesquels nous travaillons à l’école. Il y a juste des spécificités en plus, comme un double alternateur ou un système anti-incendie. Mais sur le fonctionnement même, que ce soit un poids-lourd ou un blindé, un moteur reste un moteur », précise Baptiste. « Et pour la révision du véhicule (amortisseurs, plaquettes de frein, pneus), les gestes sont les mêmes qu’on travaille sur une voiture ou sur un blindé. Les pièces sont juste plus grosses sur un blindé », ajoute Yoan.De son côté, le chef des ateliers ne tarit pas d’éloges sur ces deux stagiaires. « Honnêtement pour quelqu’un qui n’est pas en lien régulier avec l’atelier, il est impossible de savoir qu’ils ne font pas partie du régiment. Dès leur arrivée, ils ont été tout de suite opérationnels. »
Pour Yoan et Baptiste, ce partenariat ouvre également des perspectives. Une fois leur bac en poche, ils pourront intégrer le 35e RI en tant que mécanicien. « Trouver des jeunes qualifiés et originaires du coin est une vraie aubaine pour nous. Et qui sait, dans vingt ans, ils seront peut-être à ma place », glisse le chef des ateliers.
Cette semaine, des recrues ont rejoint les ateliers du 35e. « Allez viens, on va voir comment s’en sortent les petits nouveaux », lance Yoan avec malice.
Dans sa tête, il fait déjà partie de la « maison ».
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/04/26/belfort-deux-futurs-mecaniciens-montbeliardais-en-stage-au-35e-ri-mooh
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