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mercredi 31 décembre 2014
Kaboul: dernier hymne pour les soldats français
Sur la place d'armes, devant le terminal de l'aéroport militaire de Kaboul, plusieurs dizaines de soldats français entonnent la Marseillaise, la toute dernière en Afghanistan après 13 années de présence militaire dans ce pays.
L'opération Pamir, qui a débuté en 2001 aux côtés de la coalition internationale destinée à chasser les talibans et al-Qaida d'Afghanistan après les attentats du 11-septembre, s'est achevée officiellement ce mercredi 31 décembre 2014 à Kaboul.
Alignés face au terminal de briques rouges flambant neuf, au pied des mats portant les drapeaux des quelque 50 nations de la coalition, les soldats français constituent un mélange de différentes compétences. Logistique, ingénierie, informatique, sécurité, ils viennent de plusieurs bases en France, et sont rattachés pour la plupart à l'armée de l'air.
Après la cérémonie, un soldat emporte au loin le fanion tricolore, qui sera ramené en France dans les jours qui suivent. De leur côté, les 150 derniers militaires français auront quitté le pays au plus tard en février, mettant ainsi fin à 13 ans de présence militaire française sur le sol afghan.
Un peu plus tôt dans la matinée, à l'intérieur du bâtiment, au cours d'une rapide cérémonie, le général français, commandant de Pamir et de l'aéroport militaire de Kaboul, Philippe Lavigne, a remis solennellement un fanion de commandement à son successeur, le général turc Mehmet Cahir Bakir.
Dans la salle, un petit groupe d'officiers afghans, assis parmi les hommes de la coalition, regarde la cérémonie sans intervenir. Le transfert d'autorité définitif à l'aéroport ne leur sera accordé que dans plusieurs mois. L'armée afghane doit encore parfaire sa formation sous la direction des Turcs.
Sur l'aéroport militaire, les Turcs, arrivés en novembre, ont déjà pris possession des lieux.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/31/97001-20141231FILWWW00112-kaboul-dernier-hymne-pour-les-soldats-francais.php
L'opération Pamir, qui a débuté en 2001 aux côtés de la coalition internationale destinée à chasser les talibans et al-Qaida d'Afghanistan après les attentats du 11-septembre, s'est achevée officiellement ce mercredi 31 décembre 2014 à Kaboul.
Alignés face au terminal de briques rouges flambant neuf, au pied des mats portant les drapeaux des quelque 50 nations de la coalition, les soldats français constituent un mélange de différentes compétences. Logistique, ingénierie, informatique, sécurité, ils viennent de plusieurs bases en France, et sont rattachés pour la plupart à l'armée de l'air.
Après la cérémonie, un soldat emporte au loin le fanion tricolore, qui sera ramené en France dans les jours qui suivent. De leur côté, les 150 derniers militaires français auront quitté le pays au plus tard en février, mettant ainsi fin à 13 ans de présence militaire française sur le sol afghan.
Un peu plus tôt dans la matinée, à l'intérieur du bâtiment, au cours d'une rapide cérémonie, le général français, commandant de Pamir et de l'aéroport militaire de Kaboul, Philippe Lavigne, a remis solennellement un fanion de commandement à son successeur, le général turc Mehmet Cahir Bakir.
Dans la salle, un petit groupe d'officiers afghans, assis parmi les hommes de la coalition, regarde la cérémonie sans intervenir. Le transfert d'autorité définitif à l'aéroport ne leur sera accordé que dans plusieurs mois. L'armée afghane doit encore parfaire sa formation sous la direction des Turcs.
Sur l'aéroport militaire, les Turcs, arrivés en novembre, ont déjà pris possession des lieux.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/31/97001-20141231FILWWW00112-kaboul-dernier-hymne-pour-les-soldats-francais.php
mardi 30 décembre 2014
Centrafrique : la France passe le relais à l’ONU
Pour les militaires français en opérations extérieures, les fêtes de fin d'année c'est à minima : un repas amélioré et quelques colis. Ils sont 8500 mobilisés en ce moment sur différents théâtres d’opération. 2000 en Centrafrique. Une mission baptisée Sangaris et entamée il y a un an et qui évolue. La France veut la transférer ces prochains mois à la force des Nations Unies sur place.
Le quartier Fatima de Bangui, un quartier musulman mais à la lisière d'un secteur chrétien. Il y a un an, les affrontements ont été, ici, très meurtriers. La patrouille ce matin-là se fait conjointement avec des soldats de la MINUSCA, la force des Nations Unies. Avant le départ à pied, les deux chefs s'accordent autour de la carte du quartier dépliée sur le capot d’un de leurs véhicules. "Je vous propose qu’on débute en prenant cette artère que vous voyez ", dit l’un. "D’accord, mais ensuite on tournera là", répond l’autre.
Le quartier Fatima de Bangui, un quartier musulman mais à la lisière d'un secteur chrétien. Il y a un an, les affrontements ont été, ici, très meurtriers. La patrouille ce matin-là se fait conjointement avec des soldats de la MINUSCA, la force des Nations Unies. Avant le départ à pied, les deux chefs s'accordent autour de la carte du quartier dépliée sur le capot d’un de leurs véhicules. "Je vous propose qu’on débute en prenant cette artère que vous voyez ", dit l’un. "D’accord, mais ensuite on tournera là", répond l’autre.
Pour la force française, c'est le lieutenant Paul qui dirige cette patrouille, posté derrière les hommes aux casques bleus.
"C’est le chef de ce groupe de la Minusca qui dirige. Nous restons toujours derrière accessibles visuellement. Lui décide quand il veut que l’on fasse un arrêt pour prendre des renseignements avec des habitants, ou un chef du quartier. Nous sommes là pour lui en appui, en soutien", explique le lieutenant. Il y a un an quand les soldats français sont entrés dans ce quartier pour tenter de désarmer, ils n'ont pas reçu le meilleur des accueils. Aujourd'hui, selon le lieutenant Paul, les choses se normalisent. "On vient si souvent ici que les habitants ont fini par nous connaître. Certains petits garçons nous appellent en disant notre grade et notre nom. C’est assez sympathique. Malgré tout, nous restons vigilants", dit le lieutenant Paul.
Le développement du banditisme
Au fil des mois, les taxis reviennent dans le quartier. Les habitants ressortent. De nouvelles échoppes ont ouvert. Tout le monde espère pour bientôt le rétablissement de l'électricité et la réouverture de l’école. Mais pour autant la peur n'a pas disparu. Car si les affrontements confessionnels se sont apaisés, le banditisme s'est développé : racket, braquage. "J’ai peur des bandits de grand chemin qui possèdent des grenades, des kalachnikovs et même des obus. A 20 heures, tout le monde rentre chez soi et plus personne ne sort. Tout le monde craint que ces voyous ne viennent nous attaquer et nous prendre tout ce que nous avons", raconte Ludovic 34 ans. Eric, 27 ans non plus n'a pas retrouvé complètement sa sérénité mais il veut croire que son pays est sur le bon chemin : "Moi je pense que le désarmement complet serait la bonne solution. Car nous sommes une très grande majorité à vouloir la paix ici. Beaucoup de monde à Bangui a vécu l’horreur il y a un an, a vu ses parents ou ses enfants tués sous ses yeux. Et pourtant nous pensons que l’heure est à la réconciliation. Il faut une grande réconciliation nationale pour nous pardonner les uns les autres et redonner une chance à notre peuple qui a su être uni pendant des années avant cette guerre".
Plus de police ni de justice
L’un des gros problèmes c’est que la police et la gendarmerie centrafricaines ont été dépouillées au cours des affrontements l'an passé. Elles n'ont plus d'arme, plus d'uniforme, parfois plus de bâtiment. Il faut tout reprendre. Certains policiers ou gendarmes ont un temps infiltré des milices. Il serait problématique de les réarmer. Les autorités judiciaires aussi sont à genoux. Il y a une prison, mais les conditions de vie y sont déplorables et les évasions régulières.
Autre gros chantier : la reconstruction des infrastructures. C'est l'une des missions que se sont donnés les soldats européens de la force EUFOR. Ils sont environ 500. Nous montons dans l'un de leurs véhicules. Ce sont des soldats italiens. Ils reconstruisent en ce moment un pont détruit depuis des mois. C’est un pont métallique entre deux des quartiers : l'un musulman l'autre chrétien. "Ce projet est 100 % européen : c’est le génie italien qui le monte. Il a été fabriqué par la Pologne, fourni par République tchèque et transporté par l’Allemagne", explique le lieutenant colonel Mario Renna, chef de ce contingent.
En brousse, toujours des exactions
Les habitants des environs, en découvrant la banderole qui annonce la reconstruction de ce pont, se disent ravis. "J’ai des amis et de la famille dans ce quartier. Mais aujourd’hui c’est un casse-tête pour venir les voir. Je prends un premier taxi. Je l’arrête, je traverse la passerelle piétonne, puis je dois reprendre un deuxième taxi. Quand le pont sera construit, là ce sera beaucoup plus simple. Il y aura moins de détours, moins de kilomètres à faire. Ce sera comme un pont de la réconciliation en plus", se félicite Célestine, une jeune maman.
Pyrénées-Orientales: Le GIGN arrête une équipe de braqueurs chevronnés sans ouvrir le feu
Peu d’espoir de fuite laissé à cette équipe de malfaiteurs chevronnés tout en faisant preuve d'une parfaite maîtrise. Ce lundi matin, cinq individus qui s’apprêtaient à attaquer le distributeur automatique de billets (DAB) de la Société Générale de Saint-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales) ont été arrêtés par les gendarmes du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).
Sous surveillance des enquêteurs de la section de recherches de Montpellier, ces individus ont été appréhendés par l’unité d’élite, appelée en renfort en raison de la violence et de la dangerosité des malfaiteurs. En tout, une quarantaine de gendarmes était engagée dans cette opération, décrite «à haut risque».
Cette équipe est soupçonnée d’avoir au cours des précédents mois commis plusieurs attaques pour un préjudice de «plusieurs centaines de milliers d’euros». Un juge d’instruction est en charge de l’enquête.
http://www.20minutes.fr/societe/1507599-20141229-pyrenees-orientales-gign-arrete-equipe-braqueurs-chevronnes-ouvrir-feu
Sous surveillance des enquêteurs de la section de recherches de Montpellier, ces individus ont été appréhendés par l’unité d’élite, appelée en renfort en raison de la violence et de la dangerosité des malfaiteurs. En tout, une quarantaine de gendarmes était engagée dans cette opération, décrite «à haut risque».
Pas une seule balle tirée
Lors de l’interpellation, les individus ont tenté de prendre la fuite, percutant deux véhicules du GIGN et fonçant sur un des militaires. Trois gendarmes ont été blessés. Malgré tout, les hommes du GIGN n’ont pas ouvert le feu, réussissant à les appréhender sans faire usage de leur arme, «démontrant une fois de plus leur maîtrise et leur sang-froid», commente-t-on chez les gendarmes.Cette équipe est soupçonnée d’avoir au cours des précédents mois commis plusieurs attaques pour un préjudice de «plusieurs centaines de milliers d’euros». Un juge d’instruction est en charge de l’enquête.
http://www.20minutes.fr/societe/1507599-20141229-pyrenees-orientales-gign-arrete-equipe-braqueurs-chevronnes-ouvrir-feu
lundi 29 décembre 2014
Jean-Yves Le Drian passera le 31 décembre au Mali
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian effectue une nouvelle tournée sur le front «antijihadiste» en Afrique à l'occasion du Nouvel An, avec une inquiétude majeure à l'agenda 2015: les risques de déstabilisation croissante provenant de Libye.
Tradition oblige, il réveillonnera mercredi avec les soldats français stationnés à N'Djamena dans le cadre de l'opération Barkhane, avant de se rendre au Niger et au Mali. En 2013, année de l'intervention au Mali, il avait fêté le Nouvel An à Gao, ex-fief des islamistes dans l'est du pays, et le 31 décembre 2012 en Afghanistan d'où les Français se sont depuis retirés.
A chaque étape, Jean-Yves Le Drian, qui s'est déjà rendu une dizaine de fois en Afrique en 2014, rencontrera les chefs d'Etat en place, renforçant ainsi un peu plus des liens personnels déjà très étroits, au point d'apparaître parfois comme le ministre des «Affaires africaines» de la France.
Plus de 3.000 militaires français sont déployés sur cinq pays de la bande sahélo-saharienne - Mauritanie, Mali, Tchad, Niger et Burkina-Faso -, traquant les groupes islamo-mafieux qui se jouent des frontières et déstabilisent la région.
Dernier maillon en date dans ce dispositif, un poste français avancé est en cours d'aménagement à Madama, à une centaine de kilomètres de la Libye, dans l'extrême-nord du Niger.
« La libération du Mali est acquise, les jihadistes ont été repoussés. Cela n'empêche pas le terrorisme de rester vivace dans toute la région, dans le nord du Mali et du Niger, particulièrement », a-t-il toutefois constaté dans le Journal du Dimanche.
De nouveaux arcs de crise risquent en outre de se développer, de la Libye au Nigeria, où le groupe islamiste armé Boko Haram se fait chaque jour plus sanglant, en passant par le Cameroun.
http://www.20minutes.fr/monde/1507659-20141229-jean-yves-drian-passera-31-decembre-mali
Tradition oblige, il réveillonnera mercredi avec les soldats français stationnés à N'Djamena dans le cadre de l'opération Barkhane, avant de se rendre au Niger et au Mali. En 2013, année de l'intervention au Mali, il avait fêté le Nouvel An à Gao, ex-fief des islamistes dans l'est du pays, et le 31 décembre 2012 en Afghanistan d'où les Français se sont depuis retirés.
A chaque étape, Jean-Yves Le Drian, qui s'est déjà rendu une dizaine de fois en Afrique en 2014, rencontrera les chefs d'Etat en place, renforçant ainsi un peu plus des liens personnels déjà très étroits, au point d'apparaître parfois comme le ministre des «Affaires africaines» de la France.
Plus de 3.000 militaires dans la région
A N'Djamena, quartier général de Barkhane, il entend d'abord rendre hommage aux forces déployées sur le terrain. Aujourd'hui Barkhane est de loin le théâtre le plus important pour l'armée française depuis la Seconde guerre mondiale. C'est une opération qui demande un effort considérable et dont il faut saluer les résultats, face à un ennemi qui ne se montre pas et sur une zone vaste comme l'Europe», relève-t-on dans son entourage.Plus de 3.000 militaires français sont déployés sur cinq pays de la bande sahélo-saharienne - Mauritanie, Mali, Tchad, Niger et Burkina-Faso -, traquant les groupes islamo-mafieux qui se jouent des frontières et déstabilisent la région.
Dernier maillon en date dans ce dispositif, un poste français avancé est en cours d'aménagement à Madama, à une centaine de kilomètres de la Libye, dans l'extrême-nord du Niger.
De nouveaux arcs de crise
En un an, 200 djihadistes ont été tués dont une douzaine de responsables, parmi lesquels le bras droit au Mali de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, se félicite Jean-Yves Le Drian.« La libération du Mali est acquise, les jihadistes ont été repoussés. Cela n'empêche pas le terrorisme de rester vivace dans toute la région, dans le nord du Mali et du Niger, particulièrement », a-t-il toutefois constaté dans le Journal du Dimanche.
De nouveaux arcs de crise risquent en outre de se développer, de la Libye au Nigeria, où le groupe islamiste armé Boko Haram se fait chaque jour plus sanglant, en passant par le Cameroun.
http://www.20minutes.fr/monde/1507659-20141229-jean-yves-drian-passera-31-decembre-mali
dimanche 28 décembre 2014
Après 13 ans, l'OTAN quitte l'Afghanistan
Après 13 années de conflit en Afghanistan, la force de combat de l'Otan (Isaf) va baisser son drapeau dimanche marquant son retrait définitif d'un pays toujours en proie à une insurrection violente.
L'Otan n'a communiqué les détails de cette cérémonie qu'au dernier moment dimanche en raison de la menace d'attentats ou d'attaques armées de la part des talibans, qui ont visé la capitale afghane à de multiples reprises ces dernières années.
Le 1er janvier, la mission "Soutien résolu" pour l'aide et la formation de l'armée afghane, prendra le relais, avec 12.500 hommes, de la mission de combat de l'Isaf, qui a perdu 3.485 soldats depuis 2001.
Si le drapeau de l'Isaf sera abaissé dimanche à Kaboul, les talibans, de leur côté, ne rendent pas les armes.
"Les 13 années de mission américaine et de l'Otan ont été un échec absolu en Afghanistan. La cérémonie d'aujourd'hui est leur échec", a dit à l'AFP le porte-parole des insurgés Zabihullah Mujahid.
Le porte-parole a également répété les conditions posés par les talibans pour toute négociation de paix. "Nous ne tiendrons pas de pourparlers de paix en présence de troupes de l'Otan en Afghanistan", a-t-il martelé.
Les forces de sécurité afghanes, fortes d'environ 350.000 hommes, assurent désormais seules la sécurité face aux talibans, maîtres du pays entre 1996 et 2001.
L'Isaf a compté jusqu'à 130.000 soldats d'une cinquantaine de pays en 2011, au plus fort de l'engagement de l'Otan.
La cérémonie sera conduite par le général américain John Campbell, commandant de l'Isaf dans l'enceinte fortifiée du quartier général de la force à Kaboul. Aucun autre détail n'avait été rendu public dimanche matin pour des raisons de sécurité.
"Notre guerre la plus longue"
"Dans quelques jours, notre mission de combat en Afghanistan sera terminée", a déclaré le président Barack Obama dans son discours de Noël. "Notre guerre la plus longue prendra fin de façon responsable", a-t-il ajouté.
Mais les violences récentes, notamment à Kaboul, ont souligné l'impossibilité pour la force internationale de venir à bout de l'insurrection des talibans.
Selon les Nations unies, les victimes civiles ont augmenté de 19% en 2014, avec 3.188 morts comptabilisés fin novembre.
La police et l'armée afghanes ont subi de lourdes pertes avec plus de 4.600 morts au cours des dix premiers mois de 2014, soit plus de pertes que l'ensemble des pays contributeurs de l'Otan depuis 2001.
Depuis 2001, des milliards de dollars d'aide ont été dépensés en Afghanistan par la communauté internationale, mais avec une efficacité relative compte tenu de la corruption endémique.
En 2014, l'élection présidentielle qui devait montrer l'exemple d'un pays réconcilié, avec une transition démocratique sans failles, a été marquée par des accusations de fraude et un dangereux face-à-face entre les deux candidats du deuxième tour et leurs partisans.
Ashraf Ghani l'a finalement emporté sur son rival Abdullah Abdullah, mais les deux hommes, qui devaient former un gouvernement "d'union nationale", ne se sont toujours pas mis d'accord pour nommer de nouveaux ministres trois mois après l'investiture du président.
De leur côté, les talibans espèrent profiter de ce vide politique pour rester en position de force en cas d'éventuelles négociations avec le nouveau gouvernement.
Les attaques des talibans ces dernières semaines à Kaboul ont visé les domiciles de résidents étrangers, des convois diplomatiques, des bus de l'armée afghane, ainsi que le centre culturel français.
L'ancien président Hamid Karzai (2001-2014) a ouvert des discussions préliminaires avec les talibans, mais elles ont échoué l'année dernière.
D'ici à la fin 2015, les troupes américaines en Afghanistan vont diminuer de moitié. Fin 2016, il ne restera plus qu'une force résiduelle pour protéger l'ambassade à Kaboul.
Les Etats-Unis vont toutefois continuer à fournir un soutien aérien aux Afghans, et pourraient intervenir directement en cas d'avance rapide des talibans.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/28/97001-20141228FILWWW00029-apres-13-ans-l-otan-quitte-l-afghanistan.php
L'Otan n'a communiqué les détails de cette cérémonie qu'au dernier moment dimanche en raison de la menace d'attentats ou d'attaques armées de la part des talibans, qui ont visé la capitale afghane à de multiples reprises ces dernières années.
Le 1er janvier, la mission "Soutien résolu" pour l'aide et la formation de l'armée afghane, prendra le relais, avec 12.500 hommes, de la mission de combat de l'Isaf, qui a perdu 3.485 soldats depuis 2001.
Si le drapeau de l'Isaf sera abaissé dimanche à Kaboul, les talibans, de leur côté, ne rendent pas les armes.
"Les 13 années de mission américaine et de l'Otan ont été un échec absolu en Afghanistan. La cérémonie d'aujourd'hui est leur échec", a dit à l'AFP le porte-parole des insurgés Zabihullah Mujahid.
Le porte-parole a également répété les conditions posés par les talibans pour toute négociation de paix. "Nous ne tiendrons pas de pourparlers de paix en présence de troupes de l'Otan en Afghanistan", a-t-il martelé.
Les forces de sécurité afghanes, fortes d'environ 350.000 hommes, assurent désormais seules la sécurité face aux talibans, maîtres du pays entre 1996 et 2001.
L'Isaf a compté jusqu'à 130.000 soldats d'une cinquantaine de pays en 2011, au plus fort de l'engagement de l'Otan.
La cérémonie sera conduite par le général américain John Campbell, commandant de l'Isaf dans l'enceinte fortifiée du quartier général de la force à Kaboul. Aucun autre détail n'avait été rendu public dimanche matin pour des raisons de sécurité.
"Notre guerre la plus longue"
"Dans quelques jours, notre mission de combat en Afghanistan sera terminée", a déclaré le président Barack Obama dans son discours de Noël. "Notre guerre la plus longue prendra fin de façon responsable", a-t-il ajouté.
Mais les violences récentes, notamment à Kaboul, ont souligné l'impossibilité pour la force internationale de venir à bout de l'insurrection des talibans.
Selon les Nations unies, les victimes civiles ont augmenté de 19% en 2014, avec 3.188 morts comptabilisés fin novembre.
La police et l'armée afghanes ont subi de lourdes pertes avec plus de 4.600 morts au cours des dix premiers mois de 2014, soit plus de pertes que l'ensemble des pays contributeurs de l'Otan depuis 2001.
Depuis 2001, des milliards de dollars d'aide ont été dépensés en Afghanistan par la communauté internationale, mais avec une efficacité relative compte tenu de la corruption endémique.
En 2014, l'élection présidentielle qui devait montrer l'exemple d'un pays réconcilié, avec une transition démocratique sans failles, a été marquée par des accusations de fraude et un dangereux face-à-face entre les deux candidats du deuxième tour et leurs partisans.
Ashraf Ghani l'a finalement emporté sur son rival Abdullah Abdullah, mais les deux hommes, qui devaient former un gouvernement "d'union nationale", ne se sont toujours pas mis d'accord pour nommer de nouveaux ministres trois mois après l'investiture du président.
De leur côté, les talibans espèrent profiter de ce vide politique pour rester en position de force en cas d'éventuelles négociations avec le nouveau gouvernement.
Les attaques des talibans ces dernières semaines à Kaboul ont visé les domiciles de résidents étrangers, des convois diplomatiques, des bus de l'armée afghane, ainsi que le centre culturel français.
L'ancien président Hamid Karzai (2001-2014) a ouvert des discussions préliminaires avec les talibans, mais elles ont échoué l'année dernière.
D'ici à la fin 2015, les troupes américaines en Afghanistan vont diminuer de moitié. Fin 2016, il ne restera plus qu'une force résiduelle pour protéger l'ambassade à Kaboul.
Les Etats-Unis vont toutefois continuer à fournir un soutien aérien aux Afghans, et pourraient intervenir directement en cas d'avance rapide des talibans.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/28/97001-20141228FILWWW00029-apres-13-ans-l-otan-quitte-l-afghanistan.php
samedi 27 décembre 2014
vendredi 26 décembre 2014
Les Français ont une bonne opinion des gendarmes
Les Français préfèrent les "pandores" aux "flics": 81% d'entre eux ont une bonne image des gendarmes, et seulement 65% une bonne image des policiers, selon un sondage réalisé par l'Ifop pour la revue l'Essor de la gendarmerie.
Le drame de Sivens, dans le Tarn, où un jeune écologiste, Rémi Fraisse, a été tué dans l'explosion d'une grenade offensive tirée par un gendarme, sur le site d'un barrage contesté, ne semble pas avoir entaché l'image de la gendarmerie auprès des Français.
Un peu plus de huit sur dix (81 %) déclarent avoir une bonne opinion des gendarmes, un score en baisse de 3 points par rapport à 2013, selon ce sondage réalisé dans les jours qui ont suivi la mort de l'étudiant.
Les policiers recueillent de leur côté de bonnes opinions chez les deux tiers des Français (65 %), soit un score en baisse de 6 points par rapport à 2013 (71 %).
Ce sont chez les personnes les plus âgées que les membres des forces de l'ordre des deux institutions recueillent leurs meilleurs scores, toujours avec un avantage aux militaires (91% de bonnes opinions des gendarmes et 75% pour les policiers chez les 65 ans et plus).
34% des sondés estiment que les gendarmes sont plus proches de la population (12% pensent que ce sont les policiers).
Ce sondage a été réalisé du 28 au 30 octobre auprès d'un échantillon de 1.502 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/26/97001-20141226FILWWW00013-les-francais-ont-une-bonne-opinion-des-gendarmes.php
Le drame de Sivens, dans le Tarn, où un jeune écologiste, Rémi Fraisse, a été tué dans l'explosion d'une grenade offensive tirée par un gendarme, sur le site d'un barrage contesté, ne semble pas avoir entaché l'image de la gendarmerie auprès des Français.
Un peu plus de huit sur dix (81 %) déclarent avoir une bonne opinion des gendarmes, un score en baisse de 3 points par rapport à 2013, selon ce sondage réalisé dans les jours qui ont suivi la mort de l'étudiant.
Les policiers recueillent de leur côté de bonnes opinions chez les deux tiers des Français (65 %), soit un score en baisse de 6 points par rapport à 2013 (71 %).
Ce sont chez les personnes les plus âgées que les membres des forces de l'ordre des deux institutions recueillent leurs meilleurs scores, toujours avec un avantage aux militaires (91% de bonnes opinions des gendarmes et 75% pour les policiers chez les 65 ans et plus).
34% des sondés estiment que les gendarmes sont plus proches de la population (12% pensent que ce sont les policiers).
Ce sondage a été réalisé du 28 au 30 octobre auprès d'un échantillon de 1.502 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/26/97001-20141226FILWWW00013-les-francais-ont-une-bonne-opinion-des-gendarmes.php
jeudi 25 décembre 2014
mercredi 24 décembre 2014
Prise d’otages de Marignane: Vingt ans après, un ancien cadre du GIGN se souvient…
Intervention GIGN sur l'Airbus à Marignane par Bis-cran Surhommes, héros, surentraînés. Ils ont été qualifiés de tous les superlatifs. «Nous n’avons fait que notre travail», coupe, vingt ans plus tard, Philippe, ancien chef de groupe au GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale). Le 24 décembre 1994, un commando du Groupe islamique armé (GIA) détournait un Airbus d’Air France à Alger. «Ce fameux samedi, j’ai reçu un appel à midi, me demandant de me rendre à la caserne», se souvient le gendarme qui s’apprêtait à fêter Noël en famille.
«Des départs comme celui-là, nous étions habitués. Il n’y avait pas plus d’émotion que cela. C’était une alerte standard.» Mais rapidement, la pression monte. Beaucoup de ressortissants français figurent parmi les passagers. Un otage algérien est tué à 14h. «Le premier jour, c’est surtout l’attente. L’ensemble des personnels d’alerte sont rappelés», poursuit-il. Le commandant du GIGN, Denis Favier, actuel patron de la gendarmerie, doit lui aussi rentrer de province, où il était parti pour les fêtes.
«La seule issue possible était l’intervention»
Le samedi soir, vers 19h, Philippe et ses hommes sont envoyés en avion à Majorque pour se rapprocher d’Alger, prêts à intervenir. De longues heures d’attente, rythmées par les répétitions de l’opération sur un avion d’Air France mis à disposition et les fausses alertes. Pendant 17h, le groupe d’élite restera cloué au sol. «Il y a des moments de tension. On se tient prêts à intervenir en appui des négociateurs qui cherchaient la reddition du commando. On se dit “on y va”, puis “on n’y va pas”», se souvient celui qui était entré au GIGN vingt ans plus tôt. Pendant ce temps, à Paris, le gouvernement d'Edouard Balladur met la pression sur les autorités algériennes. Il exige que l'intervention se déroule sur le territoire français, redoutant un carnage à cause des méthodes radicales des forces d'intervention algérienne qui refusent de négocier avec le GIA.Dans la nuit du 25 au 26 décembre, l'Airbus du vol AF 8969 décolle enfin d'Alger. Les terroristes veulent absolument atterrir à Paris. Mais le commandant de bord prétexte un manque de carburant pour poser l'appareil à l'aéroport de Marignane à Marseille. Entre-temps, Philippe et une cinquantaine d’hommes du GIGN se sont positionnés derrière des hangars, à proximité du tarmac. En fin de matinée, ce lundi, «nous avons été prévenus par les négociateurs qu’ils étaient à bout d’arguments, que les pirates de l’air ne se rendraient pas et que la seule issue possible serait l’intervention.»
A 17h, fin de l’ultimatum des autorités appelant le commando à se constituer prisonnier, les terroristes ne se sont pas rendus. «Quand on a eu le top, je me souviens qu’on était tous dans les passerelles mobiles, qu’on s’est serré la main, on s’est regardé. Puis on a baissé nos visières. C’était parti.»
Modestie et humilité
Positionnés à l’arrière-droite de l’appareil, Philippe et son groupe sont chargés de faire évacuer les otages par les toboggans. «Certains passagers, assis depuis 50 heures et tétanisés par la peur, ne voulaient pas sortir. Il a fallu les forcer. Grâce à l’aide extraordinaire du personnel de bord, on a pu sauver tous les passagers.» L’intervention, retransmise en direct par les télévisions, est une réussite. Tous les otages sont libérés, les quatre pirates de l’air sont tués. Neuf gendarmes et trois des 12 membres d’équipage sont blessés.Vingt ans plus tard, le gendarme garde un souvenir «unique» de cette opération. «Je vois encore, une fois tous les terroristes tués, le commandant de bord sortir du cockpit. Il a une allure de gentleman et avance tranquillement. A ce moment-là, on s’est tous dit "Mais comment ont-ils fait pour survivre?”». La réponse est sans doute à chercher du côté de l’engagement total des hommes du GIGN. Peut-être aussi «un peu de chance», souffle-t-il.
Ce n’est qu’une fois l’assaut donné et l’opération bouclée que Philippe prendra pleinement la mesure de l'exploit du groupe. «On a regardé les images. On savait qu’il y avait une pression médiatique. Mais elle ne nous a pas impactés». Modestie et humilité sont restées les maîtres mots du gendarme. «Les angoisses, ce sont nos familles qui les ont eues. Il y avait plus de difficultés à voir à la télévision ce que nous vivions qu’à être à l’intérieur.» Une attente angoissante de 54 heures et un quart d’heure de scènes de guerre retransmises en direct. Mais ce n’était pas un film
http://www.20minutes.fr/societe/1506511-20141224-video-vingt-ans-apres-prise-otages-marignane-ex-chef-groupe-gign-souvient
Orange : l'armée de l'air à la place de la Légion dès l'été 2015
Tout semble bien parti pour qu'Orange voie arriver un peu de "sang neuf" d'ici l'été 2015. Les légionnaires du 1er Régiment étranger de cavalerie partis pour Carpiagne (près de Marseille) après 47 années de présence laissent en effet vacants des locaux et des surfaces de terres équivalents à 100 ha, que le ministère de la Défense souhaite attribuer, en partie, à un centre de formation militaire.
Depuis des mois qu'une rumeur courrait, puis après qu'une décision ministérielle a été prise en octobre dernier, le projet semble enclenché. À tel point qu'il a été présenté un peu plus en détail, ce lundi, à la BA 115, par le Colonel Bertrand Jardin, en présence du comité de site mis en place pour organiser la reconversion des lieux.
Cette école de formation pratique et théorique se fera appeler le CPOCAA, soit Centre de préparation opérationnelle du combattant de l'Armée de l'air. Elle rassemblera dans les locaux du quartier Labouche, lesquels s'étendent sur 13 ha, l'Escadron de formation des commandos de l'air de Dijon (Côte-d'Or) et le Centre de formation élémentaire de Saintes (Charente-Maritime), tous deux transférés dans le cadre des restructurations qui accompagnent la Loi de programmation militaire.
Mais quid des 80 ha environ du REC restants ? L'armée mettrait en vente les terrains, notamment celui du centre équestre à l'Est d'Orange, dont le prix serait alors déterminé par France Domaine. Et déjà la CCPRO (Communauté de communes Provence-Rhône-Ouvèze) affirme son intérêt pour ces zones.
"Tant d'hectares qui se libèrent, c'est un vrai challenge", confirme Gilles Périlhou, directeur de l'Aurav (Agence d'urbanisme Rhône-Avignon- Vaucluse), chargé d'établir un diagnostic socio-économique et urbain dans le cadre de la révision du Schéma de cohérence territoriale du Grand Avignon, au sein duquel Orange est intégré. "Malgré le fait qu'Orange soit un territoire démographiquement peu dynamique qui perd de la population, que le taux d'activité soit plus bas que la moyenne de la Région Paca, que les créations d'entreprises soient en berne, la ville bénéficie d'une vraie centralité commerciale et d'une bonne accessibilité", analyse l'Aurav. Qui suggère la création d'une pépinière d'entreprises sur le foncier ainsi rendu disponible. "Une idée complètement utopique", a mouché le député-maire d'Orange, Jacques Bompard.
http://www.laprovence.com/article/edition-haut-vaucluse/3190888/orange-un-centre-de-formation-de-larmee-de-lair-des-lete-2015.html
Depuis des mois qu'une rumeur courrait, puis après qu'une décision ministérielle a été prise en octobre dernier, le projet semble enclenché. À tel point qu'il a été présenté un peu plus en détail, ce lundi, à la BA 115, par le Colonel Bertrand Jardin, en présence du comité de site mis en place pour organiser la reconversion des lieux.
Cette école de formation pratique et théorique se fera appeler le CPOCAA, soit Centre de préparation opérationnelle du combattant de l'Armée de l'air. Elle rassemblera dans les locaux du quartier Labouche, lesquels s'étendent sur 13 ha, l'Escadron de formation des commandos de l'air de Dijon (Côte-d'Or) et le Centre de formation élémentaire de Saintes (Charente-Maritime), tous deux transférés dans le cadre des restructurations qui accompagnent la Loi de programmation militaire.
200 permanents vont encadrer 3 000 stagiaires
Environ 200 permanents devraient encadrer 3 000 stagiaires, sur 40 sessions de stages à l'année. Avec une prévision de 450 permanents en 2016. L'établissement proposera donc des cursus variés, concernant non seulement la formation militaire des aviateurs mais allant aussi du plan Vigipirate (stage Griffon) à la formation de fusilier commando, en passant par l'apprentissage du personnel cynotechnique. Dans les plans du ministère de la Défense, le stand de tir du Coudoulet serait intégré au centre de formation. Les retombées pour Orange devraient donc être positives, non seulement pour l'économie mais aussi pour la dynamique de la ville.Mais quid des 80 ha environ du REC restants ? L'armée mettrait en vente les terrains, notamment celui du centre équestre à l'Est d'Orange, dont le prix serait alors déterminé par France Domaine. Et déjà la CCPRO (Communauté de communes Provence-Rhône-Ouvèze) affirme son intérêt pour ces zones.
"Tant d'hectares qui se libèrent, c'est un vrai challenge", confirme Gilles Périlhou, directeur de l'Aurav (Agence d'urbanisme Rhône-Avignon- Vaucluse), chargé d'établir un diagnostic socio-économique et urbain dans le cadre de la révision du Schéma de cohérence territoriale du Grand Avignon, au sein duquel Orange est intégré. "Malgré le fait qu'Orange soit un territoire démographiquement peu dynamique qui perd de la population, que le taux d'activité soit plus bas que la moyenne de la Région Paca, que les créations d'entreprises soient en berne, la ville bénéficie d'une vraie centralité commerciale et d'une bonne accessibilité", analyse l'Aurav. Qui suggère la création d'une pépinière d'entreprises sur le foncier ainsi rendu disponible. "Une idée complètement utopique", a mouché le député-maire d'Orange, Jacques Bompard.
http://www.laprovence.com/article/edition-haut-vaucluse/3190888/orange-un-centre-de-formation-de-larmee-de-lair-des-lete-2015.html
mardi 23 décembre 2014
Vigipirate: le nombre des patrouilles militaires "augmenté" durant la période des fêtes
Manuel Valls a déclaré que le nombre des patrouilles militaires allait être "augmenté" durant la période des fêtes.
Le premier ministre a précisé que "200 à 300 miitaires seront déployés durant les heures qui viennent". Ces patrouilles sont de 780 militaires aujourd'hui, a souligné le Premier ministre à Matignon, ajoutant que les "patrouilles de police et de gendarmerie seront dirigées en priorité vers les points de haute fréquentation: zones commerciales, centres-villes, gares et réseaux de transport".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/23/97001-20141223FILWWW00158-vigipirate-le-nombre-des-patrouilles-militaires-augmente-durant-la-periode-des-fetes-valls.php
Le premier ministre a précisé que "200 à 300 miitaires seront déployés durant les heures qui viennent". Ces patrouilles sont de 780 militaires aujourd'hui, a souligné le Premier ministre à Matignon, ajoutant que les "patrouilles de police et de gendarmerie seront dirigées en priorité vers les points de haute fréquentation: zones commerciales, centres-villes, gares et réseaux de transport".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/23/97001-20141223FILWWW00158-vigipirate-le-nombre-des-patrouilles-militaires-augmente-durant-la-periode-des-fetes-valls.php
lundi 22 décembre 2014
dimanche 21 décembre 2014
samedi 20 décembre 2014
vendredi 19 décembre 2014
Vers une loi sur le droit d'association professionnelle des militaires ?
François Hollande a chargé les ministres de la Défense et de l'Intérieur de proposer un projet de loi relatif au droit d'association professionnelle des militaires, a annoncé vendredi l'Elysée.
Cette décision a été prise sur la base d'un rapport remis au président après deux décisions de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) début octobre, qui avaient ouvert une brèche dans l'interdiction faite aux militaires français de se syndiquer.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/19/97001-20141219FILWWW00105-vers-une-loi-sur-le-droit-d-association-professionnelle-des-militaires.php
ça demande un débat... exprimez vous ... d'accord pas d'accord?
allez on attend !!!
Cette décision a été prise sur la base d'un rapport remis au président après deux décisions de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) début octobre, qui avaient ouvert une brèche dans l'interdiction faite aux militaires français de se syndiquer.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/19/97001-20141219FILWWW00105-vers-une-loi-sur-le-droit-d-association-professionnelle-des-militaires.php
ça demande un débat... exprimez vous ... d'accord pas d'accord?
allez on attend !!!
jeudi 18 décembre 2014
L'armée de terre va étudier un nouveau modèle d'organisation
Du changement dans l'air pour l'armée de Terre. Le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, a affirmé ce jeudi qu'il travaillait sur un nouveau modèle de défense, articulé autour de trois «piliers»: Les forces spéciales, les forces conventionnelles et la défense du territoire national.
«Les menaces ont considérablement évolué depuis le dernier Livre blanc en 2013», des défis djihadistes au retour des tensions en Europe de l'Est, a-t-il expliqué lors d'une rencontre avec des journalistes.
Les trois piliers doivent remplacer l'architecture actuelle de l'armée de Terre, très éparpillée, dans laquelle nombre de régiments ont disparu en raison des contraintes budgétaires.
Plutôt que de continuer à fermer des régiments, le général Bosser propose de «mettre en sommeil» certaines unités ou escadrons afin de pouvoir «remonter ainsi en puissance» si besoin, en les réactivant.
«Je ne sais pas quel est le point de rupture de l'armée de Terre face à toutes les réformes auxquelles elle est confrontée», a-t-il souligné. «On mite les régiments, les brigades, je voudrais qu'on arrête. On est allé au bout de l'échenillage, on a des brigades déséquilibrées».
http://www.20minutes.fr/societe/1504067-20141218-armee-terre-va-etudier-nouveau-modele-organisation
«Les menaces ont considérablement évolué depuis le dernier Livre blanc en 2013», des défis djihadistes au retour des tensions en Europe de l'Est, a-t-il expliqué lors d'une rencontre avec des journalistes.
Certaines unités mises en sommeil
Des «fonctions incontournables» émergent parallèlement, que ce soit l'aérocombat - «plus aucune action ne se fait sans hélicoptères» - le renseignement ou les forces spéciales qui «finalisent des actions», a noté le général Bosser, aux commandes de l'armée de Terre depuis septembre.Les trois piliers doivent remplacer l'architecture actuelle de l'armée de Terre, très éparpillée, dans laquelle nombre de régiments ont disparu en raison des contraintes budgétaires.
Plutôt que de continuer à fermer des régiments, le général Bosser propose de «mettre en sommeil» certaines unités ou escadrons afin de pouvoir «remonter ainsi en puissance» si besoin, en les réactivant.
«Point de rupture»
Le moral des troupes, entamé par des restructurations à répétition, est une composante essentielle dans cette réflexion, a insisté le général Bosser. Les effectifs de l'armée de Terre ont fondu de 250.000 hommes en 1997 à environ 110.000 aujourd'hui.«Je ne sais pas quel est le point de rupture de l'armée de Terre face à toutes les réformes auxquelles elle est confrontée», a-t-il souligné. «On mite les régiments, les brigades, je voudrais qu'on arrête. On est allé au bout de l'échenillage, on a des brigades déséquilibrées».
http://www.20minutes.fr/societe/1504067-20141218-armee-terre-va-etudier-nouveau-modele-organisation
Irak: la France déploie 3 autres Mirage
Les trois derniers Mirage sur les six appelés à être déployés en Jordanie pour lutter contre Daech en Irak sont arrivés hier sur place, a annoncé aujourd'hui le porte-parole de l'état-major des armées françaises.
Les trois Mirage 2000-D sont arrivés "hier", portant le dispositif militaire français engagé dans l'opération Chammal à six Mirage, neuf Rafale, un avion de ravitaillement, un avion de patrouille maritime et une frégate anti-aérienne, a dit le colonel Gilles Jaron lors d'un point presse.
La France, dont quelque 800 militaires français sont mobilisés dans le cadre de cette opération lancée le 19 septembre, a mené six frappes aériennes les 12, 15 et 16 décembre, essentiellement dans la région de Mossoul et du mont Sinjar, a-t-il ajouté. Le 16 décembre, la France a notamment participé avec la coalition à un raid aérien qui "regroupait 17 avions de huit nations différentes".
"Ce jour-là, dans la région du mont Sinjar, la coalition a frappé simultanément 70 objectifs", a dit le colonel Jaron. "Pour la France, les objectifs que nous avons frappés sont aussi bien des combattants au sol qui manoeuvraient que des capacités de combat de Daesh (acronyme de l'Etat islamique en arabe, NDLR), qu'il s'agisse de bunkers, de positions de tirs etc".
Depuis le début de l'opération, l'armée française a effectué une vingtaine de missions de frappes qui ont permis de détruire d'une cinquantaine d'objectifs, selon l'état-major des armées.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/18/97001-20141218FILWWW00224-irak-la-france-deploie-3-autres-mirage-contre-l-ei.php
Les trois Mirage 2000-D sont arrivés "hier", portant le dispositif militaire français engagé dans l'opération Chammal à six Mirage, neuf Rafale, un avion de ravitaillement, un avion de patrouille maritime et une frégate anti-aérienne, a dit le colonel Gilles Jaron lors d'un point presse.
La France, dont quelque 800 militaires français sont mobilisés dans le cadre de cette opération lancée le 19 septembre, a mené six frappes aériennes les 12, 15 et 16 décembre, essentiellement dans la région de Mossoul et du mont Sinjar, a-t-il ajouté. Le 16 décembre, la France a notamment participé avec la coalition à un raid aérien qui "regroupait 17 avions de huit nations différentes".
"Ce jour-là, dans la région du mont Sinjar, la coalition a frappé simultanément 70 objectifs", a dit le colonel Jaron. "Pour la France, les objectifs que nous avons frappés sont aussi bien des combattants au sol qui manoeuvraient que des capacités de combat de Daesh (acronyme de l'Etat islamique en arabe, NDLR), qu'il s'agisse de bunkers, de positions de tirs etc".
Depuis le début de l'opération, l'armée française a effectué une vingtaine de missions de frappes qui ont permis de détruire d'une cinquantaine d'objectifs, selon l'état-major des armées.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/18/97001-20141218FILWWW00224-irak-la-france-deploie-3-autres-mirage-contre-l-ei.php
mercredi 17 décembre 2014
mardi 16 décembre 2014
lundi 15 décembre 2014
dimanche 14 décembre 2014
La France pourrait envoyer des troupes en Irak pour une mission de formation
Commencée en août dernier comme une opération purement aérienne, la guerre contre l'État islamique commence à impliquer peu à peu des troupes occidentales au sol. Le nombre de soldats déployés est encore très faible, mais leur présence augmente, en contradiction avec les déclarations initiales des dirigeants occidentaux qui avaient promis que la campagne n'engagerait que l'aviation. Le problème est que les bombardements aériens comme les alliés locaux de la coalition ont montré leurs limites. L'État islamique s'est adapté aux frappes de l'aviation en se dispersant et en se fondant dans la population civile, rendant les bombardements moins efficaces. Au sol, ni les pechmergas kurdes ni l'armée irakienne ne se sont montrés très efficaces contre les combattants de l'État islamique.
D'abord opposé à tout retour de forces terrestres en Irak, trois ans à peine après le retrait des derniers contingents américains de Bagdad, Obama a cédé peu à peu aux demandes de ses généraux, autorisant le déploiement de 3 000 soldats. Ces personnels sont destinés à l'entraînement des troupes irakiennes et kurdes, ainsi qu'à l'acquisition des cibles et au guidage au sol des avions de la coalition. Malgré toute la technologie actuelle, un appui aérien efficace de troupes au contact avec l'ennemi nécessite la présence de ces contrôleurs aériens avancés.
La Grande-Bretagne, qui avait exclu tout déploiement de troupes au sol, est aussi revenue sur sa décision. Des militaires britanniques se trouvent déjà à Erbil au Kurdistan, où ils forment les combattants kurdes. D'autres instructeurs, de l'ordre de «quelques centaines», pourraient être déployés en janvier prochain.
L'Allemagne, qui ne participe pas aux opérations aériennes, mais a déjà livré des armes aux combattants kurdes, pourrait aussi envoyer une centaine de soldats au Kurdistan dans le cadre d'une mission de formation.
La France envisage aussi de participer à cette mission. «Cette formation n'a pas encore débuté et nous devons encore affiner les conditions de notre participation», a indiqué l'état-major des armées (EMA). «Les modalités de cette ........ la suite de l'article sur ce lien ...... http://www.lefigaro.fr/international/2014/12/14/01003-20141214ARTFIG00158-la-france-pourrait-envoyer-des-troupes-en-irak-pour-une-mission-de-formation.php
D'abord opposé à tout retour de forces terrestres en Irak, trois ans à peine après le retrait des derniers contingents américains de Bagdad, Obama a cédé peu à peu aux demandes de ses généraux, autorisant le déploiement de 3 000 soldats. Ces personnels sont destinés à l'entraînement des troupes irakiennes et kurdes, ainsi qu'à l'acquisition des cibles et au guidage au sol des avions de la coalition. Malgré toute la technologie actuelle, un appui aérien efficace de troupes au contact avec l'ennemi nécessite la présence de ces contrôleurs aériens avancés.
La Grande-Bretagne, qui avait exclu tout déploiement de troupes au sol, est aussi revenue sur sa décision. Des militaires britanniques se trouvent déjà à Erbil au Kurdistan, où ils forment les combattants kurdes. D'autres instructeurs, de l'ordre de «quelques centaines», pourraient être déployés en janvier prochain.
L'Allemagne, qui ne participe pas aux opérations aériennes, mais a déjà livré des armes aux combattants kurdes, pourrait aussi envoyer une centaine de soldats au Kurdistan dans le cadre d'une mission de formation.
La France envisage aussi de participer à cette mission. «Cette formation n'a pas encore débuté et nous devons encore affiner les conditions de notre participation», a indiqué l'état-major des armées (EMA). «Les modalités de cette ........ la suite de l'article sur ce lien ...... http://www.lefigaro.fr/international/2014/12/14/01003-20141214ARTFIG00158-la-france-pourrait-envoyer-des-troupes-en-irak-pour-une-mission-de-formation.php
samedi 13 décembre 2014
vendredi 12 décembre 2014
jeudi 11 décembre 2014
BA 705 de Tours: Focus sur l'Ecole de l'aviation de chasse
L’avion militaire qui s’est écrasé mercredi soir à Vouvray effectuait une mission d’entraînement au départ de la Base aérienne 705 de Tours, centre de formation des pilotes de l’armée de l’air depuis plus de quarante ans.
L’équipage de l'Alpha Jet est parvenu à s'éjecter de l'appareil peu avant le crash qui a fait un mort et 5 blessés mercredi après midi à Vouvray près de Tours. Il était composé d’un pilote en formation sur la base aérienne 705 et de son instructeur, un navigateur confirmé.
La BA-705 de Tours assure la formation de tous les pilotes de combat de l'Armée de l'Air. Les stagiaires y suivent six mois intenses d’apprentissage aux commandes de l'avion pilote l'Alpha-Jet avant leur entrée dans les Escadrons de chasse.
A leur arrivée à l'Ecole de l’Aviation de Chasse de Tours (IAC) , les pilotes commencent leur formation par cinq semaines d'instruction au sol consacrées à l'étude de l'Alpha-Jet. Les élèves subissent des tests de connaissances sur les particularités techniques de l'avion-pilote. Parallèlement, les futurs navigateurs débutent leur cours sur la réglementation aérienne, l'anglais aéronautique et les premières séances de simulateur de vol.
La durée totale de formation purement professionnelle représente 5 ans pour un pilote opérationnel et plus de 7 ans pour un pilote apte à toutes les missions. Chaque année, l'EAC de Tours forment une vingtaine de pilotes.
L'école de l'aviation de chasse est installée à Tours depuis 1961.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2014/12/11/ba-705-de-tours-focus-sur-l-ecole-de-l-aviation-de-chasse-610656.html
L’équipage de l'Alpha Jet est parvenu à s'éjecter de l'appareil peu avant le crash qui a fait un mort et 5 blessés mercredi après midi à Vouvray près de Tours. Il était composé d’un pilote en formation sur la base aérienne 705 et de son instructeur, un navigateur confirmé.
La BA-705 de Tours assure la formation de tous les pilotes de combat de l'Armée de l'Air. Les stagiaires y suivent six mois intenses d’apprentissage aux commandes de l'avion pilote l'Alpha-Jet avant leur entrée dans les Escadrons de chasse.
A leur arrivée à l'Ecole de l’Aviation de Chasse de Tours (IAC) , les pilotes commencent leur formation par cinq semaines d'instruction au sol consacrées à l'étude de l'Alpha-Jet. Les élèves subissent des tests de connaissances sur les particularités techniques de l'avion-pilote. Parallèlement, les futurs navigateurs débutent leur cours sur la réglementation aérienne, l'anglais aéronautique et les premières séances de simulateur de vol.
La durée totale de formation purement professionnelle représente 5 ans pour un pilote opérationnel et plus de 7 ans pour un pilote apte à toutes les missions. Chaque année, l'EAC de Tours forment une vingtaine de pilotes.
L'école de l'aviation de chasse est installée à Tours depuis 1961.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2014/12/11/ba-705-de-tours-focus-sur-l-ecole-de-l-aviation-de-chasse-610656.html
mercredi 10 décembre 2014
Crash mortel d'un avion militaire sur un bâtiment près de Tours
Un avion militaire d'entraînement Alpha Jet s'est écrasé aujourd'hui vers 17H30 sur la commune de Vouvray au lieu-dit la Bellangerie, près de Tours, sur un bâtiment abritant une structure d'accueil pour handicapés. L'accident a fait un mort et au moins trois blessés au sol, selon la gendarmerie. Le pilote et le copilote de l'appareil sont parvenus à s'éjecter et ont été récupérés par les secours.
Selon La Nouvelle République, les habitants de Vouvray et des alentours ont entendu une importante déflagration, avant de voir des maisons en feu. L'avion s'est écrasé sur le foyer de vie de l'Adapei (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) qui accueille 24 adultes, affirme le site du quotidien régional.
L'accident serait dû à «incident technique», selon le ministère de la Défense qui indique qu'il s'agissait d'un Alphajet de l'école de chasse de l'armée de l'air de la base aérienne 705 de Tours, en mission d'entraînement. Contacté par Le Figaro, le ministère ajoute qu'il y avait à bord un pilote confirmé et un élève. Le premier était aux commandes, le second occupait la place arrière.
La zone est actuellement contrôlée pour effectuer les premières constatations et évaluations, selon le ministère
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/10/01016-20141210ARTFIG00391-crash-mortel-d-un-avion-militaire-sur-un-batiment-pres-de-tours.php
Selon La Nouvelle République, les habitants de Vouvray et des alentours ont entendu une importante déflagration, avant de voir des maisons en feu. L'avion s'est écrasé sur le foyer de vie de l'Adapei (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) qui accueille 24 adultes, affirme le site du quotidien régional.
L'accident serait dû à «incident technique», selon le ministère de la Défense qui indique qu'il s'agissait d'un Alphajet de l'école de chasse de l'armée de l'air de la base aérienne 705 de Tours, en mission d'entraînement. Contacté par Le Figaro, le ministère ajoute qu'il y avait à bord un pilote confirmé et un élève. Le premier était aux commandes, le second occupait la place arrière.
La zone est actuellement contrôlée pour effectuer les premières constatations et évaluations, selon le ministère
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/10/01016-20141210ARTFIG00391-crash-mortel-d-un-avion-militaire-sur-un-batiment-pres-de-tours.php
Opérations extérieures : l'armée de l'air a atteint son maximum
L'article complet sur Le Point et sur ce lien ........ http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/operations-exterieures-l-armee-de-l-air-a-atteint-son-maximum-10-12-2014-1888492_53.php
Lors d'une rencontre organisée le 10 décembre par l'Association des journalistes de défense, le général d'armée aérienne (5 étoiles) Denis Mercier a fait le point sur plusieurs dossiers d'actualité. Il a notamment insisté sur le fait que les aviateurs français ont atteint les limites des capacités d'engagement opérationnel qui leur ont été fixées par la loi de programmation militaire pour les opérations extérieures (OPEX).
L'armée de l'air déploie actuellement en Afrique et au Moyen-Orient vingt-cinq chasseurs bombardiers. Dans l'opération Chammal contre Daech, il s'agit de neuf Rafale engagés depuis les Émirats arabes unis et de trois Mirage 2000 menant leurs opérations depuis la Jordanie qui seront rejoints par trois autres d'ici la fin décembre. À ces quinze avions s'ajoutent quatre autres chasseurs basés à Djibouti, et six autres participant à l'opération Barkhane au Sahel. "On ne pourrait pas absorber une troisième crise", a assuré le général Mercier, exprimant pour la première fois une opinion aussi nette sur les limites atteintes par son armée, du fait des réductions budgétaires constantes.
À ses yeux, le problème tient moins aux avions qu'au personnel. Évoquant de ce point de vue une "grande difficulté" liée aux baisses d'effectifs, il estime qu'il conviendrait d'"ajuster les contraintes qui pèsent sur les personnels. On va trop loin dans les baisses d'effectifs, notamment d'officiers. En 2013, certains ont fait neuf mois d'opérations extérieures". En 2014, ils sont nombreux à avoir passé cent cinquante jours, ou plus, loin de chez eux.
Confiance
Dans la loi de programmation militaire qui définit les missions des différentes armées et les "contrats opérationnels" qu'elles s'engagent à respecter, la mission "aviation de combat" pour les OPEX est assurée par ses composantes fournies par l'armée de l'air et de la marine nationale. En tout, ces dernières doivent pouvoir fournir en permanence quarante-cinq avions de combat pour les OPEX, dont trente-trois pour l'armée de l'air, et douze pour la marine. Mais celle-ci n'a pas été sollicitée pour les OPEX, à tout le moins tant que le porte-avions Charles-de-Gaulle n'est pas déployé dans le golfe Persique, ce qui devrait intervenir au début de l'année 2015. Les forces prévues par le contrat de l'armée de l'air de trente-trois avions ne sont donc pas complètement sollicitées à ce jour, mais il est évident que les deux théâtres d'opérations concernés peuvent nécessiter des renforcements imprévus.............
LA SUITE SUR CE LIEN ...............http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/operations-exterieures-l-armee-de-l-air-a-atteint-son-maximum-10-12-2014-1888492_53.php
Chute mortelle pour le militaire porté disparu à Notre-Dame-des-Millières (Savoie)
Parti randonner, le Chasseur alpin n'avait plus donné signe de vie depuis lundi 8 décembre, midi. Trois jours plus tard, les gendarmes ont retrouvé son corps, à 300 mètres du sommet de la Dent-du-Corbeau.
L'homme, âgé de 33 ans, était porté disparu depuis lundi. Parti randonner sur la commune de Notre-Dame-des-Millières, il avait téléphoné à sa femme, quelques heures après son départ, précisant qu'il se trouvait dans un passage difficile. Son corps a finalement été découvert sur le versant nord-est de la Dent-du-Corbeau, à 300 mètres en contrebas du sommet.
Avec les éclaircies, l'hélicoptère de recherche avait enfin pu décoller de Modane. Une opération qui n'avait pas été possible la veille, à cause du brouillard et du vent. Lundi soir, l'appareil avait survolé une partie de la zone, sans pouvoir aller jusqu'au sommet.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2014/12/10/troisieme-jour-de-recherche-pour-le-militaire-disparu-la-dent-du-corbeau-notre-dame-des-millieres-savoie-610046.html
L'homme, âgé de 33 ans, était porté disparu depuis lundi. Parti randonner sur la commune de Notre-Dame-des-Millières, il avait téléphoné à sa femme, quelques heures après son départ, précisant qu'il se trouvait dans un passage difficile. Son corps a finalement été découvert sur le versant nord-est de la Dent-du-Corbeau, à 300 mètres en contrebas du sommet.
Une chute mortelle sur un terrain escarpé
Pour le Commandant Stéphane Bozon, qui dirigeait les opérations de recherche, le Chasseur alpin a vraisemblablement chuté lundi, entre 12 heures et 13 heures, peu après avoir appelé sa femme. Ce mercredi matin, c'est d'abord l'hélicoptère qui, en survolant la zone, a repéré un indice: le bâton de ski du randonneur. Partie du PC, installé au chalet de la Tuile, une caravane terrestre est remontée jusqu'au lieu repéré et a retrouvé le corps, non loin du bâton, à 1.990 mètres d'altitude. "Le terrain est hors sentier, avec des pentes raides, escarpé et entrecoupé de barres rocheuses", précise le Commandant du PGHM de Bourg-Saint-Maurice.Des recherches rendues difficiles par le mauvais temps
Les recherches avaient repris vers 8 heures, se concentrant sur le secteur nord-est de la Dent-du-Corbeau. Effectif mobilisé: 10 gendarmes du PGHM de Bourg-Saint-Maurice, 6 gendarmes du groupement de la Tarentaise, 9 gendarmes mobiles, 5 CRS et 12 militaires du 13e BCA de Barby, l'unité dont dépendait le Chasseur alpin.Avec les éclaircies, l'hélicoptère de recherche avait enfin pu décoller de Modane. Une opération qui n'avait pas été possible la veille, à cause du brouillard et du vent. Lundi soir, l'appareil avait survolé une partie de la zone, sans pouvoir aller jusqu'au sommet.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2014/12/10/troisieme-jour-de-recherche-pour-le-militaire-disparu-la-dent-du-corbeau-notre-dame-des-millieres-savoie-610046.html
mardi 9 décembre 2014
Un jeune engagé disparu dans l'Ariège
Un jeune militaire du 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP) de Pamiers (Ariège) est activement recherché au col très boisé et escarpé de Légrillou, près de Foix, où il a disparu hier soir lors d'un exercice militaire, selon les gendarmes.
Le jeune homme, âgé de 24 ans, qui participait hier à une course d'orientation avec son régmiment, n'avait pas répondu à l'appel au retour de sa section de chasseurs parachutistes d'une quarantaine d'hommes.
Ces hommes et d'autres membres du régiment participent aux recherches, aujourd'hui, avec la gendarmerie, assistée d'un hélicoptère et d'une équipe cynophile
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/09/97001-20141209FILWWW00153-un-jeune-engage-disparu-dans-l-ariege.php
Le jeune homme, âgé de 24 ans, qui participait hier à une course d'orientation avec son régmiment, n'avait pas répondu à l'appel au retour de sa section de chasseurs parachutistes d'une quarantaine d'hommes.
Ces hommes et d'autres membres du régiment participent aux recherches, aujourd'hui, avec la gendarmerie, assistée d'un hélicoptère et d'une équipe cynophile
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/09/97001-20141209FILWWW00153-un-jeune-engage-disparu-dans-l-ariege.php
lundi 8 décembre 2014
dimanche 7 décembre 2014
samedi 6 décembre 2014
vendredi 5 décembre 2014
Irak: l'armée française mène un raid "important" contre le groupe EI
L'aviation française menait vendredi un raid "important" sur des objectifs en Irak, dans le cadre de l'action de la coalition internationale contre le groupe Etat Islamique (EI), a annoncé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
"En ce moment, un raid important a lieu", a déclaré le ministre de la Défense à BFM-TV, refusant toutefois de préciser la cible visée et le nombre de chasseurs-bombardiers français engagés.
Depuis le début des opérations de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, les avions français - basés aux Emirats Arabes Unis et depuis peu en Jordanie - ont mené au total "120 à 130 missions" (renseignement et bombardements confondus) contre le groupe extrémiste qui contrôle de larges pans de l'Irak, selon le ministre.
"Nous sommes tout à fait déterminés (...) à empêcher le prétendu Etat islamique d'occuper l'Irak. Grâce à l'action de la coalition internationale, nous avons mis un coup d'arrêt à l'expansion de Daesh [autre nom de l'organisation Etat islamique, ndlr] mais le coup d'arrêt ne signifie pas que la guerre est finie", a encore dit Jean-Yves Le Drian.
Un appui pour les force irakiennes
La coalition n'intervient pas au sol mais assure "un appui aérien pour que les forces irakiennes puissent progressivement regagner le territoire perdu", a-t-il rappelé. Les chasseurs français interviennent uniquement en Irak alors que l'aviation américaine cible également les jihadistes en Syrie.
Le ministre a par ailleurs jugé "scandaleux" les propos du président syrien Bachar al-Assad publiés jeudi par l'hebdomadaire Paris-Match, selon lesquels les frappes aériennes en Syrie contre l'EI sont inefficaces.
"Quelqu'un qui a sur la conscience 200.000 morts de ses compatriotes et qui vient donner des leçons, c'est ignoble", a-t-il dit. Sur la radio Europe 1, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a jugé que cet entretien était "du publi-reportage
http://www.nicematin.com/derniere-minute/irak-larmee-francaise-mene-un-raid-important-contre-le-groupe-ei.2012991.html
"En ce moment, un raid important a lieu", a déclaré le ministre de la Défense à BFM-TV, refusant toutefois de préciser la cible visée et le nombre de chasseurs-bombardiers français engagés.
Depuis le début des opérations de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, les avions français - basés aux Emirats Arabes Unis et depuis peu en Jordanie - ont mené au total "120 à 130 missions" (renseignement et bombardements confondus) contre le groupe extrémiste qui contrôle de larges pans de l'Irak, selon le ministre.
"Nous sommes tout à fait déterminés (...) à empêcher le prétendu Etat islamique d'occuper l'Irak. Grâce à l'action de la coalition internationale, nous avons mis un coup d'arrêt à l'expansion de Daesh [autre nom de l'organisation Etat islamique, ndlr] mais le coup d'arrêt ne signifie pas que la guerre est finie", a encore dit Jean-Yves Le Drian.
Un appui pour les force irakiennes
La coalition n'intervient pas au sol mais assure "un appui aérien pour que les forces irakiennes puissent progressivement regagner le territoire perdu", a-t-il rappelé. Les chasseurs français interviennent uniquement en Irak alors que l'aviation américaine cible également les jihadistes en Syrie.
Le ministre a par ailleurs jugé "scandaleux" les propos du président syrien Bachar al-Assad publiés jeudi par l'hebdomadaire Paris-Match, selon lesquels les frappes aériennes en Syrie contre l'EI sont inefficaces.
"Quelqu'un qui a sur la conscience 200.000 morts de ses compatriotes et qui vient donner des leçons, c'est ignoble", a-t-il dit. Sur la radio Europe 1, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a jugé que cet entretien était "du publi-reportage
http://www.nicematin.com/derniere-minute/irak-larmee-francaise-mene-un-raid-important-contre-le-groupe-ei.2012991.html
Défense: De nouveaux blindés pour l'armée grâce au programme «Scorpion»
L'armée française va être blindée. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lance vendredi un programme, baptisé Scorpion, visant à l'équiper d'une nouvelle génération de véhicules blindés avec des investissements estimés à cinq milliards d'euros.
Comme il s'y était engagé en juin, M. Le Drian va officiellement notifier ce marché aux industries Nexter, Renault Trucks Défense et Thales à l'occasion d'un déplacement à Varces (Isère), selon un communiqué de son ministère.
Le VBMR, un engin de 24,5 tonnes dont les premiers exemplaires seront livrés à la fin 2018, est appelé à remplacer les légendaires VAB (Véhicule de l'avant blindé) qui sillonnent les théâtres d'opérations de l'armée française depuis plus de 40 ans et transportent les unités au plus près du combat.
L'EBRC, de classe 25 tonnes, remplacera progressivement à compter de 2020 les engins de reconnaissance et de feu AMX-10 RC, qui auront alors 40 ans, et les blindés légers à six roues motrices Sagaie.
A terme, le ministère envisage d'acquérir 2.080 VBMR, dans ses versions lourdes ou légères, qui remplaceront quelque 3.000 VAB ainsi que 248 EBMR
http://www.20minutes.fr/economie/1495031-20141204-defense-nouveaux-blindes-armee-grace-programme-scorpion
Comme il s'y était engagé en juin, M. Le Drian va officiellement notifier ce marché aux industries Nexter, Renault Trucks Défense et Thales à l'occasion d'un déplacement à Varces (Isère), selon un communiqué de son ministère.
Deux nouveaux véhicules
La première tranche du contrat vise le développement de deux véhicules, le VBMR (Véhicule blindé multi-rôles) et l'EBRC (Engin blindé de reconnaissance et de combat), pour un montant de 752 millions d'euros, selon la Direction générale de l'Armement (DGA).Le VBMR, un engin de 24,5 tonnes dont les premiers exemplaires seront livrés à la fin 2018, est appelé à remplacer les légendaires VAB (Véhicule de l'avant blindé) qui sillonnent les théâtres d'opérations de l'armée française depuis plus de 40 ans et transportent les unités au plus près du combat.
L'EBRC, de classe 25 tonnes, remplacera progressivement à compter de 2020 les engins de reconnaissance et de feu AMX-10 RC, qui auront alors 40 ans, et les blindés légers à six roues motrices Sagaie.
Des engins connectés
"L'enjeu principal, c'est de doter l'armée de Terre d'engins connectés, disposant d'un système d'information unique" qui permette aux différentes plateformes de combat de partager des données, souligne-t-on à la DGA.Au total, 780 VBMR et 110 EBRC doivent être commandés sur la première étape du programme d'acquisitions Scorpion jusqu'en 2025.D'autres véhicules suivront ensuite, dont une version légère du VBMR et une rénovation du char Leclerc destinée à prolonger sa durée de vie jusqu'en 2040.A terme, le ministère envisage d'acquérir 2.080 VBMR, dans ses versions lourdes ou légères, qui remplaceront quelque 3.000 VAB ainsi que 248 EBMR
http://www.20minutes.fr/economie/1495031-20141204-defense-nouveaux-blindes-armee-grace-programme-scorpion
jeudi 4 décembre 2014
mercredi 3 décembre 2014
SUIPPES (51). Le 40e RA défile à Bucarest
Le lundi 1er décembre à l’occasion de la fête nationale roumaine, l’étendard, sa garde et une section du 40e régiment d’artillerie de Suippes ont défilé. C’est la deuxième année que des troupes françaises sont conviées à cette occasion. On sait que la Roumanie a gardé une excellente image de l’armée française parce qu’en 1918, le général Berthelot à la tête de l’armée du Danube a permis à ce pays de reprendre le combat après le traité très défavorable avec les puissances centrales du 7 mai 1918 et ainsi d’être associé aux puissances victorieuses de la Grande Guerre.
http://www.lunion.com/region/suippes-51-le-40e-ra-defile-a-bucarest-ia231b0n449942
http://www.lunion.com/region/suippes-51-le-40e-ra-defile-a-bucarest-ia231b0n449942
mardi 2 décembre 2014
Un drone pris en chasse entre Valence et Goudourville
Vers 9 heures hier matin, un drone a été pris en chasse par un appreil de type Gazelle du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, qui assure une surveillance aérienne du site nucléaire tarn-et-garonnais. L'engin télécommandé a été aperçu entre Valence-d'Agen et Goudourville. Même s'il n'y a pas eu de survol de la centrale nucléaire, cette zone située à moins de 5 km du CNPE est couverte par l'interdiction de tout survol à moins de 1 000 mètres d'altitude. Une enquête est en cours pour retrouver le propriétaire de l'aéronef. Depuis un mois, la centrale nucléaire de Golfech a été survolée à deux reprises (le 31 octobre et 12 novembre 2014) sans que les «pilotes» n'aient pu être appréhendés.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/02/2003217-un-drone-pris-en-chasse-entre-valence-et-goudourville.html
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/02/2003217-un-drone-pris-en-chasse-entre-valence-et-goudourville.html