Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
samedi 31 mai 2014
Défense. Un avion militaire britannique évite la collision avec deux Mirage français
Deux Mirage 2000 français ont évité de peu la collision avec un avion militaire britannique.
Un avion militaire britannique a évité une collision en octobre dernier avec deux avions de chasse français qui participaient à un exercice en Ecosse. C'est ce qui ressort d'un rapport des autorités britanniques chargées de la sécurité aérienne, publié ce vendredi.
Selon le rapport, les deux Mirage 2000 « n'ont pas vu » l'avion militaire britannique Britten-Norman BN2T Defender, qui effectuait « un exercice de navigation » le 10 octobre 2013, au nord de l'île écossaise d'Islay.
Les autorités aériennes ont classé à B le risque de cet incident, ce qui signifie que « la sécurité de l'appareil aurait pu être mise en danger ».
« Les actions du pilote du BN2T ont empêché un incident plus grave », indique le rapport
http://www.ouest-france.fr/defense-un-avion-militaire-britannique-evite-la-collision-avec-deux-mirage-francais-2584047
Selon le rapport, les deux Mirage 2000 « n'ont pas vu » l'avion militaire britannique Britten-Norman BN2T Defender, qui effectuait « un exercice de navigation » le 10 octobre 2013, au nord de l'île écossaise d'Islay.
« La sécurité de l'appareil aurait pu être mise en danger »
L'un des deux Mirage est passé à 100 pieds (30,48 m) de l'avion britannique qui, ayant reçu une alerte l'informant de la présence d'un appareil en-dessous de lui, a alors pris de l'altitude, et vu un second Mirage passer au-dessus de lui.Les deux avions français opéraient depuis la base de la Royal Air Force Leeming, dans le nord-est de l'Angleterre, et participaient à un exercice militaire avec l'armée britannique.Les autorités aériennes ont classé à B le risque de cet incident, ce qui signifie que « la sécurité de l'appareil aurait pu être mise en danger ».
« Les actions du pilote du BN2T ont empêché un incident plus grave », indique le rapport
http://www.ouest-france.fr/defense-un-avion-militaire-britannique-evite-la-collision-avec-deux-mirage-francais-2584047
Toulouse. Dans les vestiaires de la Patrouille de France
Les huit pilotes de la Patrouille de France étaient hier à Toulouse pour répéter leur présentation d'aujourd'hui, au meeting de Muret. Ces hommes sont de véritables athlètes de haut niveau.
Pour encaisser sept fois leur poids lors des accélérations de leur Alphajet, les neuf pilotes de la Patrouille de France doivent être préparés comme des athlètes de haut niveau. La préparation commence dès le mois d'octobre. Jusqu'au début de la saison des meetings, ils vont enchaîner deux à trois vols d'une heure par jour, cinq jours sur sept. La perfection est à ce prix.
Au gré des semaines, la séance peut devenir natation, water-polo, foot en salle, pour favoriser la cohésion de l'équipe. Évidemment, les footings sont indispensables pour entretenir la «caisse» physique.
Le soir, après les trois vols, les pilotes pratiquent la relaxation, pour visualiser les phases négatives des vols — une inclinaison ratée, la fumée pas branchée au bon moment, la mauvaise couleur de fumée lancée — et les rendre positives. «Ce travail est très important. Même si les pilotes ont tous 10 à 15 ans d'expérience de pilote de chasse, la répétition des figures nécessite une grande concentration, et beaucoup de travail.»
Après six mois de travail et d'entraînement physique intensifs, l'examen de passage se déroule début mai, devant le chef d'état-major de l'Armée de l'Air. Ensuite, la Patrouille de France enchaînera deux meetings aériens par week-end, jusqu'au mois d'octobre ! Un programme qui nécessite cohésion et perfectionnisme.
La patrouille de France sera l'un des clous du spectacle, avec des passages vers 16 heures. Il y aura également l'équipe de voltige de l'armée de l'air ; l'A 380 fleuron d'Airbus et le Beluga. Pour la première fois au meeting évoluera la patrouille Swift. Le meeting sera ouvert par les parachutistes du 3° RMAT de Muret.
De nombreuses animations au sol seront également proposées : des stands, une exposition d'hélicoptères, de pièces d'avions anciens. Les citoyens du ciel présentent un ULM en statique mettant ainsi le rêve de voler à la portée des enfants. L'atelier «Ça boom et Cie» proposera une série d'animations sur le thème de l'aéronautique comme la fabrication de planeurs ou de girouettes. Enfin Amédée Rebet sera présent avec son exposition «un siècle d'aviation».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/31/1891739-toulouse-dans-les-vestiaires-de-la-patrouille-de-france.html
Pour encaisser sept fois leur poids lors des accélérations de leur Alphajet, les neuf pilotes de la Patrouille de France doivent être préparés comme des athlètes de haut niveau. La préparation commence dès le mois d'octobre. Jusqu'au début de la saison des meetings, ils vont enchaîner deux à trois vols d'une heure par jour, cinq jours sur sept. La perfection est à ce prix.
Entraînement physique intensif
Chaque matin, dès 8 heures, les hommes du leader Jean-Michel Herpin, rejoignent le gymnase de la base aérienne de Salon-de-Provence. Au menu, quarante minutes de vélo, rameur, de renforcement abdos et lombaires. «Ils doivent être hypermusclés au niveau du rachis cervical, des abdos, des cuisses. Leur alphajet peut atteindre 800 km/h en quelques secondes, et ils doivent encaisser jusqu'à 7G, soit 7 fois leur poids. Il faut absolument résister aux facteurs de charge», révèle le capitaine Yannick Quichaud, officier de communication de la Patrouille.Au gré des semaines, la séance peut devenir natation, water-polo, foot en salle, pour favoriser la cohésion de l'équipe. Évidemment, les footings sont indispensables pour entretenir la «caisse» physique.
Le soir, après les trois vols, les pilotes pratiquent la relaxation, pour visualiser les phases négatives des vols — une inclinaison ratée, la fumée pas branchée au bon moment, la mauvaise couleur de fumée lancée — et les rendre positives. «Ce travail est très important. Même si les pilotes ont tous 10 à 15 ans d'expérience de pilote de chasse, la répétition des figures nécessite une grande concentration, et beaucoup de travail.»
Après six mois de travail et d'entraînement physique intensifs, l'examen de passage se déroule début mai, devant le chef d'état-major de l'Armée de l'Air. Ensuite, la Patrouille de France enchaînera deux meetings aériens par week-end, jusqu'au mois d'octobre ! Un programme qui nécessite cohésion et perfectionnisme.
Aujourd'hui à Airexpo Muret
Aujourd'hui dès 10 heures, sur l'aérodrome de Muret-Lherm, se tient le meeting Airexpo. L'entrée est à 5 euros, gratuite pour les moins de 12 ans.La patrouille de France sera l'un des clous du spectacle, avec des passages vers 16 heures. Il y aura également l'équipe de voltige de l'armée de l'air ; l'A 380 fleuron d'Airbus et le Beluga. Pour la première fois au meeting évoluera la patrouille Swift. Le meeting sera ouvert par les parachutistes du 3° RMAT de Muret.
De nombreuses animations au sol seront également proposées : des stands, une exposition d'hélicoptères, de pièces d'avions anciens. Les citoyens du ciel présentent un ULM en statique mettant ainsi le rêve de voler à la portée des enfants. L'atelier «Ça boom et Cie» proposera une série d'animations sur le thème de l'aéronautique comme la fabrication de planeurs ou de girouettes. Enfin Amédée Rebet sera présent avec son exposition «un siècle d'aviation».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/31/1891739-toulouse-dans-les-vestiaires-de-la-patrouille-de-france.html
vendredi 30 mai 2014
Mai 1968 à Belfort
Alors que nous sommes toujours consignés au quartier Friedrich et que nous n'avons toujours pas de courrier... nous apprenons que le chef de l'Etat dissout l'assemblée nationale ... nous espérons que cette décision du Général de gaulle va enfin remettre le pays en ordre.
Le soldat engagé Francis Praira du 2° escadron du 35° RIMéca l'espère fermement... Il est désigné pour aller monter la garde au dépôt de munition de Veselois...
Vous me suivrez pendant toute cette période difficile pour notre Pays...
Le soldat engagé Francis Praira du 2° escadron du 35° RIMéca l'espère fermement... Il est désigné pour aller monter la garde au dépôt de munition de Veselois...
Vous me suivrez pendant toute cette période difficile pour notre Pays...
Défense: les Français contre un budget réduit
Une majorité de 53% des Français - taux nettement en baisse en un an - se disent opposés à une baisse du budget de la défense, contre 47% d'un avis inverse, selon un sondage Ifop pour le site Atlantico publié aujourd'hui.
Les personnes interrogées ont été conviées à choisir entre deux affirmations : "compte tenu de l'instabilité de la situation internationale, le budget de la défense ne doit pas diminuer dans les prochaines années" ou bien "compte tenu de la situation des finances publiques, le budget de la défense doit diminuer dans les prochaines années".
Elles sont 53% a choisir la première option,soit 14 points de moins qu'en juillet 2013. 47% font le second choix (elles n'étaient que 32% il y a un an).68% considèrent que les efforts demandés aux armées ont été "très" ou "assez" importants. 32% pensent le contraire. Les sondés plébiscitent (88%) l'affirmation selon laquelle les pays européens doivent mettre davantage en commun leurs moyens de défense. Ils sont 78% à approuver la nécessité d'une défense française indépendante, notamment vis-à-vis des Etats-Unis, et celle d'un maintien des commandes de matériel militaire (78% aussi).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/30/97001-20140530FILWWW00060-defense-les-francais-contre-un-budget-reduit.php
Les personnes interrogées ont été conviées à choisir entre deux affirmations : "compte tenu de l'instabilité de la situation internationale, le budget de la défense ne doit pas diminuer dans les prochaines années" ou bien "compte tenu de la situation des finances publiques, le budget de la défense doit diminuer dans les prochaines années".
Elles sont 53% a choisir la première option,soit 14 points de moins qu'en juillet 2013. 47% font le second choix (elles n'étaient que 32% il y a un an).68% considèrent que les efforts demandés aux armées ont été "très" ou "assez" importants. 32% pensent le contraire. Les sondés plébiscitent (88%) l'affirmation selon laquelle les pays européens doivent mettre davantage en commun leurs moyens de défense. Ils sont 78% à approuver la nécessité d'une défense française indépendante, notamment vis-à-vis des Etats-Unis, et celle d'un maintien des commandes de matériel militaire (78% aussi).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/30/97001-20140530FILWWW00060-defense-les-francais-contre-un-budget-reduit.php
jeudi 29 mai 2014
Journée Défense et Citoyenneté au milieu des tranchées
Deux cents mètres de tranchées pour revivre l’enfer de la Première Guerre mondiale. 22 jeunes ont effectué leur Journée Défense et Citoyenneté (JDC, précédemment appelée JAPD) au milieu de ce décor reconstitué à Pressins. Un décor exceptionnel puisque ces journées ont traditionnellement lieu sur des sites militaires de la région.
Le but ? « Ce lieu permet de faire le lien entre l’armée et la défense, mais il fait également la liaison avec le devoir de commémoration », explique Pierre Rivas, chef du Centre du service national de Varces.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2014/05/29/journee-defense-et-citoyennete-au-milieu-des-tranchees-xbxh
Le but ? « Ce lieu permet de faire le lien entre l’armée et la défense, mais il fait également la liaison avec le devoir de commémoration », explique Pierre Rivas, chef du Centre du service national de Varces.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2014/05/29/journee-defense-et-citoyennete-au-milieu-des-tranchees-xbxh
Évian-les-Bains : les Rafales français privés de l'espace aérien suisse
La fête aérienne organisée à Evian cet après-midi pour le dixième anniversaire de l’amicale de la 7eme escadre de chasse, ne connaîtra pas l’impressionnant exercice d’attaque de la ville par deux chasseurs Rafales de la base aérienne de Saint-Dizier, à la suite du refus de survol par la Suisse de son territoire aérien. À chaque fête aérienne organisée à Evian depuis le début des années 2000, les voisins helvètes donnaient leur accord. Pour la première fois, les Rafales ont contourné la Suisse pour se rendre dans le ciel évianais pour tout simplement défiler sans évolution aérienne. Certainement impressionnés par le sentiment anti-européen dégagé par les urnes de l’hexagone dimanche, les Suisses ont peut-être voulu faire preuve de méfiance en protégeant ainsi leur intégrité territoriale de son "belliqueux" voisin…
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2014/05/28/les-rafales-francais-prives-de-l-espace-aerien-suisse
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2014/05/28/les-rafales-francais-prives-de-l-espace-aerien-suisse
mercredi 28 mai 2014
mardi 27 mai 2014
27 mai 1995 : les marsouins reprennent le pont de Vrbanja…
27 mai 1995, en Bosnie-Herzégovine : le capitaine François Lecointre, commandant la 1re compagnie du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), s’aperçoit que des Serbes, déguisés en soldats de l’ONU, se sont emparé durant la nuit du poste Sierra Victor sur le pont de Vrbanja, au centre de Sarajevo. Onze Casques bleus français ont été capturés.
Il se rappelle la demi-heure qui a précédé l’opération : « Au moment de lancer l’assaut, il y a eu un grand silence. Ensuite, l’action a semblé interminable. Mais en fait, le tout n’a duré que 40 minutes. Quant à moi, j’ai été blessé et inconscient à partir de la 20e minute. »
Le lieutenant Heluin est le premier à entrer dans le poste. «Un Serbe me tirait dessus à partir d’une position retranchée. Ne pouvant pas riposter car j’avais un problème avec mon Famas, j’ai lancé une grenade. Mais celle-ci a fait éclater une bouteille de gaz, dont j’ai reçu un éclat au visage ».
17 soldats français ont été blessés durant l’action, et deux autres tués : les marsouins Marcel Amaru et Jacky Humblot.
Le président français, Jacques Chirac, a déclaré après ce coup d’éclat : « La reprise du pont de Vrbanja restera dans la mémoire de nos armées comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations ».
http://j.mp/vrbanjaADT
« Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l’assaut »
Jusqu’alors, l’ONU cherchait à résoudre les crises par la diplomatie. Mais fort de l’appui du chef de l’État, le général Hervé Gobillard, commandant le secteur, décide de reprendre le poste par la force. Une décision difficile, explique, 18 ans plus tard, le général Gobillard : « J'ai essayé d'analyser les risques techniques, psychologiques, opérationnels, politiques, locaux. Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l'assaut ; ça pouvait très bien se terminer en carnage. Je me suis demandé si je n'étais pas en train de franchir la ligne qui sépare un Casque bleu d'un soldat en guerre, et puis je me suis dit que l'enjeu était trop important ».« J’ai eu la tâche la plus facile : celle de faire mon métier de militaire »
La compagnie qui reçoit la mission de reprendre le pont est appuyée par un escadron du régiment d’infanterie – chars de marine (RICM). En pointe se trouve la section du lieutenant Bruno Heluin. « J’ai eu la tâche la plus facile, celle d’aller physiquement en avant faire mon métier de militaire », raconte le colonel Heluin, aujourd’hui chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa).Il se rappelle la demi-heure qui a précédé l’opération : « Au moment de lancer l’assaut, il y a eu un grand silence. Ensuite, l’action a semblé interminable. Mais en fait, le tout n’a duré que 40 minutes. Quant à moi, j’ai été blessé et inconscient à partir de la 20e minute. »
Le lieutenant Heluin est le premier à entrer dans le poste. «Un Serbe me tirait dessus à partir d’une position retranchée. Ne pouvant pas riposter car j’avais un problème avec mon Famas, j’ai lancé une grenade. Mais celle-ci a fait éclater une bouteille de gaz, dont j’ai reçu un éclat au visage ».
17 soldats français ont été blessés durant l’action, et deux autres tués : les marsouins Marcel Amaru et Jacky Humblot.
Renverser le sens de la guerre
« Cet acte héroïque d'une poignée d'hommes décidés et bien commandés a permis de renverser le sens de la guerre, et de conduire in fine à la victoire dans les Balkans ! » affirme Jean Guisnel, journaliste spécialisé des questions militaires. Et en effet, cet assaut a marqué le début de la riposte de la communauté internationale, à un moment où les Serbes de Bosnie avaient pris en otage des dizaines de soldats des Nations unies, utilisés comme boucliers humains.Le président français, Jacques Chirac, a déclaré après ce coup d’éclat : « La reprise du pont de Vrbanja restera dans la mémoire de nos armées comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations ».
http://j.mp/vrbanjaADT
Les marins russes à Saint-Nazaire le 22 juin
Ils viendront se former au maniement du porte-hélicoptères Vladivostok, livrable à la Russie en octobre.
Sa venue était initialement annoncée au 1er juin, puis au 6 juin. Le navire-école Smolniy devrait finalement arriver au port de Saint-Nazaire le 22 juin.
À son bord : 400 marins russes, qui viendront se former au maniement du porte-hélicoptères Vladivostok, construit par les chantiers STX pour le compte de DCNS, et livrable à la fédération de Russie en octobre prochain.
Ce retard serait lié à un imprévu sans rapport avec la situation diplomatique, tendue ces derniers mois avec la Russie, du fait de la situation ukrainienne. A noter d'ailleurs que 40 à 50 Russes, essentiellement des officiers, sont déjà arrivés à Saint-Nazaire dans le cadre de ce programme de formation.
Long de 199 mètres et large de 32 mètres, le Vladivostok devrait repartir pour des essais mer, la cinquième série depuis le mois de mars, du 10 au 13 juin.
http://www.ouest-france.fr/defense-les-marins-russes-saint-nazaire-le-22-juin-2573805
À son bord : 400 marins russes, qui viendront se former au maniement du porte-hélicoptères Vladivostok, construit par les chantiers STX pour le compte de DCNS, et livrable à la fédération de Russie en octobre prochain.
Ce retard serait lié à un imprévu sans rapport avec la situation diplomatique, tendue ces derniers mois avec la Russie, du fait de la situation ukrainienne. A noter d'ailleurs que 40 à 50 Russes, essentiellement des officiers, sont déjà arrivés à Saint-Nazaire dans le cadre de ce programme de formation.
Long de 199 mètres et large de 32 mètres, le Vladivostok devrait repartir pour des essais mer, la cinquième série depuis le mois de mars, du 10 au 13 juin.
http://www.ouest-france.fr/defense-les-marins-russes-saint-nazaire-le-22-juin-2573805
lundi 26 mai 2014
dimanche 25 mai 2014
samedi 24 mai 2014
Mai 68 à Belfort
Le mois de Mai 1968 est long à Belfort... les soldats n'ont plus de courrier, plus de sorties...
Francis Praira, soldat engagé volontaire, a été désigné comme radio de la section d'alerte du 2° escadron... ce n'est pas la guerre ...c'est quoi? Grèves et révoltes...
Le mois de mai sera long pour les soldat du 35° RIméca... leurs missions seront réalisées ... et en juillet ce sera Paris pour le régiment ...
Vous me retrouverez en juillet à Paris ...là bas je verrais le Général de gaulle...
Francis Praira, soldat engagé volontaire, a été désigné comme radio de la section d'alerte du 2° escadron... ce n'est pas la guerre ...c'est quoi? Grèves et révoltes...
Le mois de mai sera long pour les soldat du 35° RIméca... leurs missions seront réalisées ... et en juillet ce sera Paris pour le régiment ...
Vous me retrouverez en juillet à Paris ...là bas je verrais le Général de gaulle...
Centrafrique: des combats entre les forces françaises et des rebelles musulmans
Des combats ont éclaté entre des forces françaises et des rebelles musulmans, en Centrafrique, ce samedi.
Un journaliste de Reuters a constaté que des soldats de la force Sangaris ont utilisé des hélicoptères et des mortiers contre les ex-rebelles de la Séléka dans la ville de Bambari, un des fiefs de la Séléka, qui se trouve à 300 km environ au nord-est de la capitale Bangui.
Au moins cinq personnes auraient été blessées, dont quatre rebelles.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/24/97001-20140524FILWWW00053-centrafrique-des-combats-entre-les-forces-francaises-et-des-rebelles-musulmans.php
Un journaliste de Reuters a constaté que des soldats de la force Sangaris ont utilisé des hélicoptères et des mortiers contre les ex-rebelles de la Séléka dans la ville de Bambari, un des fiefs de la Séléka, qui se trouve à 300 km environ au nord-est de la capitale Bangui.
Au moins cinq personnes auraient été blessées, dont quatre rebelles.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/24/97001-20140524FILWWW00053-centrafrique-des-combats-entre-les-forces-francaises-et-des-rebelles-musulmans.php
Verdun : de l’armée à la vie civile
Ils n’aiment pas particulièrement ce terme. Au lieu de « reconversion », les conseillers de l’antenne Défense mobilité de Verdun préfèrent parler de « transition professionnelle ». Car, explique l’adjudant-chef Claude Talmant, « c’est une continuité dans leur vie ». « Un jour ou l’autre, les militaires quittent la Défense », dit l’adjudant-chef Christophe Duhayon, « nous sommes là pour les accompagner ». L’antenne Défense Mobilité de Verdun compte trois conseillers, deux militaires, et une personne issue de la société civile, Carole Larnack. Ils gèrent tous trois 280 dossiers en tout, sur toute la Meuse, mais chacun s’occupe de son propre régiment, avec les spécialités que cela comporte.
Autour de Verdun, quand un militaire décide de quitter l’armée, il prend contact avec l’antenne qui se situe dans le quartier Gribeauval, à Thierville. « Nous effectuons avec lui un diagnostic, un bilan de compétences, et regardons quel est son projet professionnel ». Cette semaine, au cœur du quartier Gribeauval, plusieurs dizaines d’anciens militaires qui ont pris un virage à 180° dans leur carrière se sont retrouvés autour d’un repas. Une première. Parmi eux plusieurs jeunes commerçants verdunois : Patrick Schoenecker qui a ouvert « Terra Chocolata » en 2012 rue des Rouyers, Yann Stiel, qui a installé son « Royaume » en 2010 sur la zone du Dragon ou encore Frédéric Trousslard qui a ouvert « la Rôtisserie », rue Louis-Maury en mars 2013. Avant de se lancer, tous ont rencontré un conseiller. « Nous faisons avec eux une quinzaine d’entretiens », révèle l’adjudant-chef Christophe Duhayon. « Et nous pouvons les suivre jusqu’à trois ans après leur départ vers la vie civile ».
http://www.estrepublicain.fr/meuse/2014/05/24/de-l-armee-a-la-vie-civile
Autour de Verdun, quand un militaire décide de quitter l’armée, il prend contact avec l’antenne qui se situe dans le quartier Gribeauval, à Thierville. « Nous effectuons avec lui un diagnostic, un bilan de compétences, et regardons quel est son projet professionnel ». Cette semaine, au cœur du quartier Gribeauval, plusieurs dizaines d’anciens militaires qui ont pris un virage à 180° dans leur carrière se sont retrouvés autour d’un repas. Une première. Parmi eux plusieurs jeunes commerçants verdunois : Patrick Schoenecker qui a ouvert « Terra Chocolata » en 2012 rue des Rouyers, Yann Stiel, qui a installé son « Royaume » en 2010 sur la zone du Dragon ou encore Frédéric Trousslard qui a ouvert « la Rôtisserie », rue Louis-Maury en mars 2013. Avant de se lancer, tous ont rencontré un conseiller. « Nous faisons avec eux une quinzaine d’entretiens », révèle l’adjudant-chef Christophe Duhayon. « Et nous pouvons les suivre jusqu’à trois ans après leur départ vers la vie civile ».
« Le candidat doit être acteur de sa reconversion »
Si les conseillers rappellent que leur priorité « ce sont les blessés », ils reçoivent cependant de la même façon tous les militaires quel que soit leur grade ou leur arme : terre, air ou mer. Préparation aux entretiens, rédaction de CV, validation des acquis de l’expérience, tout est fait pour aider au mieux la transition vers le civil. « Nous sommes un peu comme la Mission Locale pour les jeunes », souligne l’adjudant-chef Claude Talmant. Si cette transition nécessite une formation, elle est prise en charge financièrement par l’armée. Les conseillers aident activement à la préparation de changement de vie, mais « le candidat doit être acteur de sa reconversion », insiste Claude Talmant, « nous ne sommes pas là pour le prendre par la main ». Pour eux, cet accompagnement est « basé sur une relation de confiance ». Leur objectif premier, « c’est de remettre le militaire au plus tôt dans la vie active ». Ça, c’est pour le côté officiel, car la vraie réussite de ces pros de la reconversion, « c’est quand les militaires sont heureux dans leur nouvelle carrière ».http://www.estrepublicain.fr/meuse/2014/05/24/de-l-armee-a-la-vie-civile
Riscle. Un hélicoptère de combat atterrit au collège
Hier, des hélicoptères de combat du 5eRHC de Pau sont venus saluer les élèves du collège de Riscle. L'établissement et le régiment sont jumelés et échangent régulièrement.
De retour de grandes manœuvres dans le Quercy, seize hélicoptères Tigre, Puma, Cougar et Gazelle du 5e Régiment des hélicoptères de combat (RHC) de Pau ont survolé hier en fin de matinée le collège de Riscle. Cet établissement qui accueille une classe option défense et sécurité globale est jumelé avec le 5eRHC. Après une visite des collégiens à Pau il y a quelques mois, le chef de corps, le colonel Richou avait promis une visite du régiment au collège. Hier, malgré la pluie qui tombait et devant les élèves réunis, un hélicoptère Cougar s'est donc posé sur le terrain de sport qui jouxte la cour du collège. À bord, des officiers et sous-officiers du régiment qui sont allés à la rencontre des collégiens. Objectif : expliquer les métiers de l'armée et raconter le quotidien du régiment qui, après une semaine de manœuvres dans le Lot, va déployer des éléments dès la semaine prochaine en Centrafrique et le mois prochain au Mali. «Le 5e RHC parraine le collège Val-d'Adour et le collège Val-d'Adour parraine le 5eRHC. Nous formons donc un binôme» explique le colonel Richou. Devant la classe réunie au centre de documentation du collège, les militaires, du caporal-chef aux colonels, ont évoqué leurs parcours respectifs et les différents métiers qu'ils ont eu l'opportunité d'exercer au fil de leurs carrières. Pour le principal du collège, Hervé Saint-Mézard, comme pour les responsables militaires, ces rencontres sont s'inscrivent dans le cadre du renforcement du lien armée-Nation. «L'enseignement dans les classes de défense et de sécurité globale n'est pas exclusivement centré sur l'aspect militaire de la défense, mais aussi sur les aspects patrimoniaux, linguistiques ou économiques» dit-il.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/24/1887458-riscle-l-helicoptere-atterrit-au-college.html
De retour de grandes manœuvres dans le Quercy, seize hélicoptères Tigre, Puma, Cougar et Gazelle du 5e Régiment des hélicoptères de combat (RHC) de Pau ont survolé hier en fin de matinée le collège de Riscle. Cet établissement qui accueille une classe option défense et sécurité globale est jumelé avec le 5eRHC. Après une visite des collégiens à Pau il y a quelques mois, le chef de corps, le colonel Richou avait promis une visite du régiment au collège. Hier, malgré la pluie qui tombait et devant les élèves réunis, un hélicoptère Cougar s'est donc posé sur le terrain de sport qui jouxte la cour du collège. À bord, des officiers et sous-officiers du régiment qui sont allés à la rencontre des collégiens. Objectif : expliquer les métiers de l'armée et raconter le quotidien du régiment qui, après une semaine de manœuvres dans le Lot, va déployer des éléments dès la semaine prochaine en Centrafrique et le mois prochain au Mali. «Le 5e RHC parraine le collège Val-d'Adour et le collège Val-d'Adour parraine le 5eRHC. Nous formons donc un binôme» explique le colonel Richou. Devant la classe réunie au centre de documentation du collège, les militaires, du caporal-chef aux colonels, ont évoqué leurs parcours respectifs et les différents métiers qu'ils ont eu l'opportunité d'exercer au fil de leurs carrières. Pour le principal du collège, Hervé Saint-Mézard, comme pour les responsables militaires, ces rencontres sont s'inscrivent dans le cadre du renforcement du lien armée-Nation. «L'enseignement dans les classes de défense et de sécurité globale n'est pas exclusivement centré sur l'aspect militaire de la défense, mais aussi sur les aspects patrimoniaux, linguistiques ou économiques» dit-il.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/24/1887458-riscle-l-helicoptere-atterrit-au-college.html
Armée française : une crise sans précédent
Alors que les quatre chefs d’état-major de l’armée française menacent de démissionner, le ministre de la Défense tente de sauver son budget. Manuel Valls rassure. François Hollande arbitrera… plus tard
Le 13 mai, à l’occasion d’une réunion du Comité des chefs d’état-major à l’îlot Saint-Germain à Paris, les quatre plus hauts gradés de l’armée française ont évoqué la nouvelle réduction du budget de la Défense que Bercy demande dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros décidé par le gouvernement. Les généraux Pierre de Villiers (chef d’état-major des armées), Bertrand Ract-Madoux (armée de terre), Denis Mercier (armée de l’air) et l’amiral Bernard Rogel ont carrément envisagé de démissionner en cas de nouvelle coupe budgétaire. D’autres généraux parmi les plus étoilés du pays qui assistaient à la discussion semblaient sur la même longueur d’onde.
Le président de la République François Hollande, chef des armées, a été informé de cette fronde sans précédent dès le lendemain. Son fidèle ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, par ailleurs très apprécié par les militaires, a mis lui aussi tout son poids dans la balance.
Dans une lettre au Premier ministre Manuel Valls, il dénonce un « contexte social proche de l’exaspération » au sein des armées. Et affirme : « La Défense ne peut absorber une perte de crédits en 2014, ni sur sa masse salariale, ni sur les crédits de fonctionnement, qui se situent déjà au seuil de l’acceptabilité sociale ».
Le démenti du Premier ministre ne rassure pas. L’ex-ministre UMP Xavier Bertrand, accuse le gouvernement de préparer de nouvelles coupes de 1,5 à 2 milliards par an dans le budget de la Défense. Le budget des opérations extérieures au Mali, Tchad et Centrafrique serait transféré au budget général de la Défense au motif que ces opérations de longues durées deviendraient des activités de « bases prépositionnées ». Ce tour de passe-passe révélé dès la semaine dernière par le député UMP du Rhône Philippe Meunier, membre de la commission de la Défense, permettrait d’économiser 1 milliard d’euros qu’il faudrait répercuter dans le budget général de la Défense de 31,5 milliards. L’autre risque serait un décalage des dépenses dans le temps, aboutissant à un même résultat.
Cette nouvelle menace intervient alors que le moral des troupes est au plus bas. Ancien chef de l’École de guerre, le général Vincent Desportes, qui traduit souvent l’humeur des armées, dénonce « les risques d’effondrement du système militaire français ». Dans ses efforts de sauver son budget, Jean-Yves Le Drian est largement soutenu, y compris par l’ancien ministre de la Défense UMP Gérard Longuet qui lui a fait part son « appui total ».
La crise est ouverte. C’est désormais à François Hollande de trancher. L’Élysée a indiqué hier que le président de la République « rendra ses arbitrages dans les prochaines semaines ». Un délai surprenant dans un tel contexte.
http://www.ledauphine.com/defense/2014/05/23/armee-francaise-une-crise-sans-precedent
Le 13 mai, à l’occasion d’une réunion du Comité des chefs d’état-major à l’îlot Saint-Germain à Paris, les quatre plus hauts gradés de l’armée française ont évoqué la nouvelle réduction du budget de la Défense que Bercy demande dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros décidé par le gouvernement. Les généraux Pierre de Villiers (chef d’état-major des armées), Bertrand Ract-Madoux (armée de terre), Denis Mercier (armée de l’air) et l’amiral Bernard Rogel ont carrément envisagé de démissionner en cas de nouvelle coupe budgétaire. D’autres généraux parmi les plus étoilés du pays qui assistaient à la discussion semblaient sur la même longueur d’onde.
Le président de la République François Hollande, chef des armées, a été informé de cette fronde sans précédent dès le lendemain. Son fidèle ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, par ailleurs très apprécié par les militaires, a mis lui aussi tout son poids dans la balance.
Dans une lettre au Premier ministre Manuel Valls, il dénonce un « contexte social proche de l’exaspération » au sein des armées. Et affirme : « La Défense ne peut absorber une perte de crédits en 2014, ni sur sa masse salariale, ni sur les crédits de fonctionnement, qui se situent déjà au seuil de l’acceptabilité sociale ».
Moral des troupes au plus bas
Manuel Valls a répondu hier en assurant que la loi de programmation militaire 2014-2019 serait « totalement préservée » d’éventuels efforts budgétaires. « Il est temps de tourner la page de ce débat, de ces rumeurs », a ajouté le Premier ministre.Le démenti du Premier ministre ne rassure pas. L’ex-ministre UMP Xavier Bertrand, accuse le gouvernement de préparer de nouvelles coupes de 1,5 à 2 milliards par an dans le budget de la Défense. Le budget des opérations extérieures au Mali, Tchad et Centrafrique serait transféré au budget général de la Défense au motif que ces opérations de longues durées deviendraient des activités de « bases prépositionnées ». Ce tour de passe-passe révélé dès la semaine dernière par le député UMP du Rhône Philippe Meunier, membre de la commission de la Défense, permettrait d’économiser 1 milliard d’euros qu’il faudrait répercuter dans le budget général de la Défense de 31,5 milliards. L’autre risque serait un décalage des dépenses dans le temps, aboutissant à un même résultat.
Cette nouvelle menace intervient alors que le moral des troupes est au plus bas. Ancien chef de l’École de guerre, le général Vincent Desportes, qui traduit souvent l’humeur des armées, dénonce « les risques d’effondrement du système militaire français ». Dans ses efforts de sauver son budget, Jean-Yves Le Drian est largement soutenu, y compris par l’ancien ministre de la Défense UMP Gérard Longuet qui lui a fait part son « appui total ».
La crise est ouverte. C’est désormais à François Hollande de trancher. L’Élysée a indiqué hier que le président de la République « rendra ses arbitrages dans les prochaines semaines ». Un délai surprenant dans un tel contexte.
http://www.ledauphine.com/defense/2014/05/23/armee-francaise-une-crise-sans-precedent
Longvic : le départ des derniers Alphajets de la BA 102 est prévu pour le 28 juin
Ce sont nos confrères du Bien Public qui l'annoncent vendredi 23 mai dans leurs colonnes : la célèbre base aérienne 102 de Dijon-Longvic va perdre ses derniers avions de chasse, le 28 juin, et l'escadron des services de la circulation aérienne, par une note de la Direction Générale de l'Avion Civile
La BA102 accueillait en 1914 le premier groupe d'aviation. C'est là également qu'est remis le premier drapeau de l'aviation militaire au capitaine Guynemer devant le front des troupes, le 13 mai 1916.
En 1949, chargé de la défense aérienne de la France, elle accueille la 2ème escadre de chasse et est la première base aérienne à être dotée d'avions à réaction De Havilland Vampire (DH 100).
La base est par la suite affectée en priorité de plusieurs générations d'avions d'armes Dassault :
Cette base est très orientée vers l'entraînement et la formation des pilotes de chasse français et étrangers, l'entraînement au tir et les essais de munition. Elle est dotée d'une piste au standard OTAN de 2400 m de longueur et des installations correspondantes.
L'école de chasse franco-belge volant sur Alphajet est basée à Cazaux. Elle est chargée de former les futurs pilotes de chasse des deux nations.
La base forme également les futurs pompiers de l'air grâce à une aire à feu modernisée en 2005.
C’est l’organisme de contrôle de l’aéroport de Bâle-Mulhouse qui « fournit le contrôle d’approche aux aéronefs au départ et à destination de Dijon-Longvic ».
Par ailleurs, « un organisme d’information de vol d’aérodrome est mis en place sur la plateforme de Dijon-Longvic, seuls les services d’information de vol et d’alerte sont rendus dans la circulation d’aérodrome ».
http://bourgogne.france3.fr/2014/05/23/longvic-le-depart-des-derniers-alphajets-est-prevu-pour-le-28-juin-483391.html
100 ans d'aviation militaire vont disparaître
Avec le départ des Alphajets, cela va signer la fin d'un siècle d'aviation militaire.La BA102 accueillait en 1914 le premier groupe d'aviation. C'est là également qu'est remis le premier drapeau de l'aviation militaire au capitaine Guynemer devant le front des troupes, le 13 mai 1916.
En 1949, chargé de la défense aérienne de la France, elle accueille la 2ème escadre de chasse et est la première base aérienne à être dotée d'avions à réaction De Havilland Vampire (DH 100).
La base est par la suite affectée en priorité de plusieurs générations d'avions d'armes Dassault :
- Ouragan en 1953
- Mystère IV A en 1956
- Mirage III en 1961
- Mirage III E en 1968
Les Alphajets partent pour la Gironde
La base aérienne 120 "Commandant Marzac" va accueillir les Alphajets dijonnais.Cette base est très orientée vers l'entraînement et la formation des pilotes de chasse français et étrangers, l'entraînement au tir et les essais de munition. Elle est dotée d'une piste au standard OTAN de 2400 m de longueur et des installations correspondantes.
L'école de chasse franco-belge volant sur Alphajet est basée à Cazaux. Elle est chargée de former les futurs pilotes de chasse des deux nations.
La base forme également les futurs pompiers de l'air grâce à une aire à feu modernisée en 2005.
Bâle-Mulhouse assurera le contrôle aérien
Nos confrères du journal Le Bien Public nous apprennent aussi que :C’est l’organisme de contrôle de l’aéroport de Bâle-Mulhouse qui « fournit le contrôle d’approche aux aéronefs au départ et à destination de Dijon-Longvic ».
Par ailleurs, « un organisme d’information de vol d’aérodrome est mis en place sur la plateforme de Dijon-Longvic, seuls les services d’information de vol et d’alerte sont rendus dans la circulation d’aérodrome ».
http://bourgogne.france3.fr/2014/05/23/longvic-le-depart-des-derniers-alphajets-est-prevu-pour-le-28-juin-483391.html
vendredi 23 mai 2014
Vaux-Andigny : une stèle pour quatre soldats morts
Le hameau d’Andigny-les-Fermes a honoré dimanche, en présence des familles, la mémoire de quatre soldats tués le 18 mai 1940 par les tirs d’un char ennemi.
À l’initiative de l’association « In Memoriam au Général de Gaulle », une stèle commémorative a été érigée en hommage à quatre soldats morts au combat le 18 mai 1940 à Andigny les fermes, hameau de Vaux-Andigny : le lieutenant Pierre de la Noüe, du 5e régiment de dragons portés, le lieutenant Charles Guerin du Grandlaunay, du 19e régiment de dragons, le soldat Jean Henrio, du 1er régiment d’automitrailleuses et le soldat Albert Verret, du 1er régiment d’automitrailleuses.
La cérémonie d’inauguration de la stèle s’est déroulée dimanche à Andigny-les-fermes en présence des familles des soldats et de nombreuses personnalités dont Sylvie Draux, conseillère générale du canton de Wassigny, Isabelle Ittelet, conseillère générale du canton de Sains-Richaumont, le lieutenant-colonel Caron, délégué militaire départemental suppléant, le père Engelbert, et de nombreux maires du canton dont Bernadette Thieuleux, maire adjointe de la commune de Vaux-Andigny.
Étaient présentes également pour rehausser cette cérémonie, l’harmonie municipale de Vaux-Andigny et une forte délégation de porte-drapeaux.
C’est la présidente de l’association In Memoriam au Général de Gaulle, Laurence Scoupe qui retraça les événements tragiques : « Le matin du 18 mai 1940, le lieutenant Charles du Grandlaunay, agent de liaison au 19e dragons, ayant une mission à remplir, se déplaçait à bicyclette, devant traverser un champ, il aperçut un groupe de trois soldats qui assurant la défense du village de Vaux-Andigny, semblaient en difficulté avec leur pièce d’artillerie, un canon de 25 ou une mitrailleuse suite à une défaillance technique. Le lieutenant du Grandlaunay, maîtrisant parfaitement ce genre d’armement s’avança vers eux pour les aider, et c’est à ce moment que des tirs d’un char ennemi volatilisèrent les quatre servants de cette pièce d’artillerie. »
Ce fut ensuite les familles de la Noüe et du Grandlaunay qui se sont exprimés, retraçant le parcours des deux officiers avant que l’abbé Engelbert ne bénisse la stèle et que des gerbes soient déposées par les personnalités et les familles.
Et c’est par un lâcher de pigeons que prit fin cette émouvante cérémonie en l’honneur de quatre valeureux soldats morts pour la France.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/vaux-andigny-une-stele-pour-quatre-soldats-morts-ia16b109n67017
http://www.aisnenouvelle.fr/region/vaux-andigny-une-stele-pour-quatre-soldats-morts-ia16b109n67017
Valls assure que le budget des armées sera «totalement préservé»
«Il est temps de tourner la page de ce débat, de ces rumeurs». Le premier ministre a voulu mettre fin ce vendredi à toute polémique: «Il n'y aura pas de remise en cause de la LPM» (la Loi de programmation militaire 2014-2019 ), a déclaré à la presse Manuel Valls. «Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir pour son application, pour ses grands principes, parce qu'il en va de la défense de notre pays», a-t-il ajouté.
Une réponse très claire à la lettre envoyée le 9 mai dernier par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Dans cette missive ,révélée par le Figaro, le ministre de la défense met en garde le chef du gouvernement contre les conséquences militaires, industrielles et sociales d'économies supplémentaires. «La Défense ne peut absorber une perte de crédits en 2014, ni sur sa masse salariale, ni sur (les) crédits de fonctionnement», qui se situent déjà «au seuil de l'acceptabilité sociale», indique-t-il, tout en rappelant le «niveau de nos engagements militaires extérieurs», principalement au Mali et en Centrafrique. Dans son initiative, le ministre est soutenu par les chefs d'état-major des armées, qui, selon les milieux militaires, ont brandi la menace d'une démission collective.
Deuxième budget de la Nation, la Défense est en effet dans le viseur de Bercy. Votée fin 2013, la LPM alloue 190 milliards d'euros de crédits d'ici à 2019 à la Défense, avec un budget annuel de 31,4 milliards.
http://www.lefigaro.fr/politique/2014/05/23/01002-20140523ARTFIG00208-valls-assure-que-le-budget-des-armees-sera-totalement-preserve.php
Une réponse très claire à la lettre envoyée le 9 mai dernier par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Dans cette missive ,révélée par le Figaro, le ministre de la défense met en garde le chef du gouvernement contre les conséquences militaires, industrielles et sociales d'économies supplémentaires. «La Défense ne peut absorber une perte de crédits en 2014, ni sur sa masse salariale, ni sur (les) crédits de fonctionnement», qui se situent déjà «au seuil de l'acceptabilité sociale», indique-t-il, tout en rappelant le «niveau de nos engagements militaires extérieurs», principalement au Mali et en Centrafrique. Dans son initiative, le ministre est soutenu par les chefs d'état-major des armées, qui, selon les milieux militaires, ont brandi la menace d'une démission collective.
La Défense, deuxième budget de la Nation
Face à ces inquiétudes, Manuel Valls l'a rappelé vendredi: «ce qui doit compter, c'est la parole du chef de l'État. Et le chef de l'État a dit très clairement au début de l'année que la LPM serait sanctuarisée par rapport aux choix qui sont faits par le gouvernement sur le budget». Mais la réponse de l'Elysée est loin d'être aussi tranchée. La présidence avait réagi vendredi matin en indiquant que François Hollande, chef des armées, «rendra ses arbitrages dans les prochaines semaines». Un délai qui laisse planer le doute sur les intentions du chef de l'Etat, à l'heure où il semble coincé entre ses engagements de «sanctuariser» les crédits Défense et la nécessité d'atteindre son objectif de 50 milliards d'euros d'économies pour redresser les finances publiques.Deuxième budget de la Nation, la Défense est en effet dans le viseur de Bercy. Votée fin 2013, la LPM alloue 190 milliards d'euros de crédits d'ici à 2019 à la Défense, avec un budget annuel de 31,4 milliards.
http://www.lefigaro.fr/politique/2014/05/23/01002-20140523ARTFIG00208-valls-assure-que-le-budget-des-armees-sera-totalement-preserve.php
Cérémonie d’inauguration de la stèle commémorative en hommage à quatre soldats morts au combat le 18 mai 1940 à Andigny les fermes
À l’initiative de l’association « In Memoriam au Général de Gaulle », une stèle commémorative a été érigée en hommage à quatre soldats morts au combat le 18 mai 1940 à Andigny les fermes, hameau de Vaux-Andigny : le lieutenant Pierre de la Noüe, du 5e régiment de dragons portés, le lieutenant Charles Guerin du Grandlaunay, du 19e régiment de dragons, le soldat Jean Henrio, du 1er régiment d’automitrailleuses et le soldat Albert Verret, du 1er régiment d’automitrailleuses.
La ...cérémonie d’inauguration de la stèle s’est déroulée dimanche à Andigny-les-fermes en présence des familles des soldats et de nombreuses personnalités dont Sylvie Draux, conseillère générale du canton de Wassigny, Isabelle Ittelet, conseillère générale du canton de Sains-Richaumont, le lieutenant-colonel Caron, délégué militaire départemental suppléant, le père Engelbert, et de nombreux maires du canton dont Bernadette Thieuleux, maire adjointe de la commune de Vaux-Andigny.
Étaient présentes également pour rehausser cette cérémonie, l’harmonie municipale de Vaux-Andigny et une forte délégation de porte-drapeaux.
C’est la présidente de l’association In Memoriam au Général de Gaulle, Laurence Scoupe qui retraça les événements tragiques : « Le matin du 18 mai 1940, le lieutenant Charles du Grandlaunay, agent de liaison au 19e dragons, ayant une mission à remplir, se déplaçait à bicyclette, devant traverser un champ, il aperçut un groupe de trois soldats qui assurant la défense du village de Vaux-Andigny, semblaient en difficulté avec leur pièce d’artillerie, un canon de 25 ou une mitrailleuse suite à une défaillance technique. Le lieutenant du Grandlaunay, maîtrisant parfaitement ce genre d’armement s’avança vers eux pour les aider, et c’est à ce moment que des tirs d’un char ennemi volatilisèrent les quatre servants de cette pièce d’artillerie. »
Ce fut ensuite les familles de la Noüe et du Grandlaunay qui se sont exprimés, retraçant le parcours des deux officiers avant que l’abbé Engelbert ne bénisse la stèle et que des gerbes soient déposées par les personnalités et les familles.
Et c’est par un lâcher de pigeons que prit fin cette émouvante cérémonie en l’honneur de quatre valeureux soldats morts pour la France.
La ...cérémonie d’inauguration de la stèle s’est déroulée dimanche à Andigny-les-fermes en présence des familles des soldats et de nombreuses personnalités dont Sylvie Draux, conseillère générale du canton de Wassigny, Isabelle Ittelet, conseillère générale du canton de Sains-Richaumont, le lieutenant-colonel Caron, délégué militaire départemental suppléant, le père Engelbert, et de nombreux maires du canton dont Bernadette Thieuleux, maire adjointe de la commune de Vaux-Andigny.
Étaient présentes également pour rehausser cette cérémonie, l’harmonie municipale de Vaux-Andigny et une forte délégation de porte-drapeaux.
C’est la présidente de l’association In Memoriam au Général de Gaulle, Laurence Scoupe qui retraça les événements tragiques : « Le matin du 18 mai 1940, le lieutenant Charles du Grandlaunay, agent de liaison au 19e dragons, ayant une mission à remplir, se déplaçait à bicyclette, devant traverser un champ, il aperçut un groupe de trois soldats qui assurant la défense du village de Vaux-Andigny, semblaient en difficulté avec leur pièce d’artillerie, un canon de 25 ou une mitrailleuse suite à une défaillance technique. Le lieutenant du Grandlaunay, maîtrisant parfaitement ce genre d’armement s’avança vers eux pour les aider, et c’est à ce moment que des tirs d’un char ennemi volatilisèrent les quatre servants de cette pièce d’artillerie. »
Ce fut ensuite les familles de la Noüe et du Grandlaunay qui se sont exprimés, retraçant le parcours des deux officiers avant que l’abbé Engelbert ne bénisse la stèle et que des gerbes soient déposées par les personnalités et les familles.
Et c’est par un lâcher de pigeons que prit fin cette émouvante cérémonie en l’honneur de quatre valeureux soldats morts pour la France.
Budget de la Défense : les chefs d'états-majors menacent de démissionner
L'armée française s'inquiète et gronde. Alors que le gouvernement s'apprête à demander de nouvelles coupes budgétaires à la Défense, les quatre chefs d'états-majors montent au créneau.
Selon «le Canard enchaîné», les chefs d'état-major des trois armées (Terre, Air, Marine) envisageraient de démissionner en bloc si le budget devait être encore rogné.
Experts de la défense, Jean-Dominique Merchet affirme sur son blog publié jeudi soir par le quotidien «L'Opinion», que le chef d'état-major des armées lui-même, le général Pierre de Villiers, pourrait se joindre à Denis Mercier (air), à Bertrand Ract-Madoux (terre) et à l’amiral Bernard Rogel (mer). Une vingtaine d'autres officiers généraux, dont de nombreux quatre étoiles, seraient tout aussi déterminés. Tous refusent d'assumer devant leurs troupes de nouvelles restrictions financières.
«Un contexte social proche de l'exaspération»
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a écrit une lettre à ce sujet au Premier ministre Manuel Valls, révèle «le Figaro» ce vendredi. Il évoque les conséquences «très lourdes» de nouvelles coupes, évaluées à 355 millions d'euros pour la seule année 2014. Dans ce courrier envoyé le 9 mai, également adressé au ministre des Finances, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian rappelle le «niveau de nos engagements militaire extérieurs» et souligne l'«exercice extrêmement tendu» que constitue la loi de programmation militaire pour les cinq prochaines années (LPM, 2014-2019).
Il met en avant des conséquences sociales au sein même, mais aussi à l'extérieur de l'armée, ainsi que les risques pour la sécurité nationale. Avec la suppression programmée de 34 500 postes d'ici 2019, les «efforts seront difficiles à réaliser, dans un contexte social proche de l'exaspération». Il mentionne le risque de «cessation de paiement» et «la mise en difficulté de nombre d'entreprises, en particulier les PME». Il parle de «conséquences industrielles désastreuses» pour les chantiers navals et les industries terrestre et aéronautique.
«La LPM ne sera pas touchée» assure l'entourage de Valls
Quant aux conséquences militaires, Jean-Yves Le Drian affirme que «l'armée de terre serait sous-équipée et rapidement dans l'incapacité de satisfaire de nouveaux contrats opérationnels», que des engagements dans le domaine du renseignement seraient «annulés» et que la dissuasion nucléaire serait menacée. Dans l'entourage du Premier ministre, on assure que «la LPM ne sera pas touchée. Ce serait dévastateur en terme d'emplois».
Le 11 mai, c'est l'ancien ministre UMP, Xavier Bertrand, qui a mis le feu aux poudres en accusant le gouvernement de préparer de nouvelles coupes de 1,5 à 2 milliards d'euros par an pendant trois ou quatre ans. Un proche du dossier note ce paradoxe : «L'opposition UMP défend un texte gouvernemental que ne défend plus le gouvernement.»
http://www.leparisien.fr/politique/budget-de-la-defense-les-chefs-d-etats-majors-menacent-de-demissionner-23-05-2014-3864391.php
Selon «le Canard enchaîné», les chefs d'état-major des trois armées (Terre, Air, Marine) envisageraient de démissionner en bloc si le budget devait être encore rogné.
Experts de la défense, Jean-Dominique Merchet affirme sur son blog publié jeudi soir par le quotidien «L'Opinion», que le chef d'état-major des armées lui-même, le général Pierre de Villiers, pourrait se joindre à Denis Mercier (air), à Bertrand Ract-Madoux (terre) et à l’amiral Bernard Rogel (mer). Une vingtaine d'autres officiers généraux, dont de nombreux quatre étoiles, seraient tout aussi déterminés. Tous refusent d'assumer devant leurs troupes de nouvelles restrictions financières.
«Un contexte social proche de l'exaspération»
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a écrit une lettre à ce sujet au Premier ministre Manuel Valls, révèle «le Figaro» ce vendredi. Il évoque les conséquences «très lourdes» de nouvelles coupes, évaluées à 355 millions d'euros pour la seule année 2014. Dans ce courrier envoyé le 9 mai, également adressé au ministre des Finances, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian rappelle le «niveau de nos engagements militaire extérieurs» et souligne l'«exercice extrêmement tendu» que constitue la loi de programmation militaire pour les cinq prochaines années (LPM, 2014-2019).
Il met en avant des conséquences sociales au sein même, mais aussi à l'extérieur de l'armée, ainsi que les risques pour la sécurité nationale. Avec la suppression programmée de 34 500 postes d'ici 2019, les «efforts seront difficiles à réaliser, dans un contexte social proche de l'exaspération». Il mentionne le risque de «cessation de paiement» et «la mise en difficulté de nombre d'entreprises, en particulier les PME». Il parle de «conséquences industrielles désastreuses» pour les chantiers navals et les industries terrestre et aéronautique.
«La LPM ne sera pas touchée» assure l'entourage de Valls
Quant aux conséquences militaires, Jean-Yves Le Drian affirme que «l'armée de terre serait sous-équipée et rapidement dans l'incapacité de satisfaire de nouveaux contrats opérationnels», que des engagements dans le domaine du renseignement seraient «annulés» et que la dissuasion nucléaire serait menacée. Dans l'entourage du Premier ministre, on assure que «la LPM ne sera pas touchée. Ce serait dévastateur en terme d'emplois».
Le 11 mai, c'est l'ancien ministre UMP, Xavier Bertrand, qui a mis le feu aux poudres en accusant le gouvernement de préparer de nouvelles coupes de 1,5 à 2 milliards d'euros par an pendant trois ou quatre ans. Un proche du dossier note ce paradoxe : «L'opposition UMP défend un texte gouvernemental que ne défend plus le gouvernement.»
http://www.leparisien.fr/politique/budget-de-la-defense-les-chefs-d-etats-majors-menacent-de-demissionner-23-05-2014-3864391.php
Quercy 2014 : les militaires en mission
Les hélicoptères Gazelle, Puma, Tigre ou Cougar zèbrent le ciel lotois depuis lundi. Au sol, autour du parc des expositions de Cahors-Lalbenque, les militaires s'affairent autour du centre opérationnel, cœur névralgique de l'opération. Bienvenue à Quercy 2014.
Jusqu'à ce soir, 800 militaires du 5e Régiment d'hélicoptères de combat de Pau ont pris possession des installations lotoises pour se préparer aux combats à venir : «La semaine prochaine, un détachement de 60 personnels ira en Centrafrique, révèle le lieutenant-Colonel Yves Ozoux. En juillet, un autre rejoindra le Mali, dans le cadre de l'opération Serval. Nous sommes venus chercher ici des conditions pour un bon entraînement, afin d'être cohérents et efficaces sur le terrain. Nous sommes satisfaits.» Tout au long de la semaine, les militaires ont pu tester in vivo leurs ressources et leurs réactions en terrain hostiles, que ce soit à Caylus ou sur les aérodromes de Villeneuve-sur-Lot ou de Condom. Une bonne approche de ce qui les attend en Afrique. Délégué militaire du Lot, le lieutenant-colonel Éric Zavras était ravi de cette opportunité : «Les militaires ont été très bien accueillis par les élus et les populations. C'est très important d'avoir ce genre d'événements car ça fait du bien à l‘économie locale. Nous espérons aussi que les militaires reviendront dans le Lot en congés, en famille, pour leur reconversion ou leur retraite.» Pour l'instant, c'est l'Afrique qui les attend…
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/23/1886885-quercy-2014-les-militaires-en-mission.html
Jusqu'à ce soir, 800 militaires du 5e Régiment d'hélicoptères de combat de Pau ont pris possession des installations lotoises pour se préparer aux combats à venir : «La semaine prochaine, un détachement de 60 personnels ira en Centrafrique, révèle le lieutenant-Colonel Yves Ozoux. En juillet, un autre rejoindra le Mali, dans le cadre de l'opération Serval. Nous sommes venus chercher ici des conditions pour un bon entraînement, afin d'être cohérents et efficaces sur le terrain. Nous sommes satisfaits.» Tout au long de la semaine, les militaires ont pu tester in vivo leurs ressources et leurs réactions en terrain hostiles, que ce soit à Caylus ou sur les aérodromes de Villeneuve-sur-Lot ou de Condom. Une bonne approche de ce qui les attend en Afrique. Délégué militaire du Lot, le lieutenant-colonel Éric Zavras était ravi de cette opportunité : «Les militaires ont été très bien accueillis par les élus et les populations. C'est très important d'avoir ce genre d'événements car ça fait du bien à l‘économie locale. Nous espérons aussi que les militaires reviendront dans le Lot en congés, en famille, pour leur reconversion ou leur retraite.» Pour l'instant, c'est l'Afrique qui les attend…
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/23/1886885-quercy-2014-les-militaires-en-mission.html
jeudi 22 mai 2014
Budget des armées : la mise en garde de Jean-Yves Le Drian à Manuel Valls
EXCLUSIF - Dans une lettre que s‘est procurée Le Figaro, le ministre de la Défense signifie au premier ministre sa grande préoccupation face aux graves conséquences militaires, industrielles et sociales d'un coup de rabot supplémentaire.
Le constat est alarmant et l'argumentation implacable, au moment où la mobilisation des acteurs de la Défense ne faiblit pas devant les menaces de nouvelles coupes budgétaires. Dans une lettre adressée le 9 mai à Manuel Valls et qui reste pleinement d'actualité, Jean-Yves Le Drian signifie au premier ministre sa très forte préoccupation face aux graves conséquences militaires, industrielles et sociales d'un coup de rabot supplémentaire.
Mardi 13 mai, lors d'une réunion, les officiers généraux cinq étoiles dirigeant les trois armées (terre, air, marine) et le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, ont mis leur démission sur la table. Ces responsables demeurent jusqu'à aujourd'hui dans ce même état d'esprit, et se disent peu convaincus par les messages venus de Bercy ou de l'Élysée, même s'ils ont noté quelques infléchissements de ton dans la bouche du ministre des Finances, Michel Sapin. Samedi 17 mai, la rencontre autour de François Hollande à l'Élysée, entre Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian n'a pas été conclusive, le chef de l'État se drapant dans le respect des grands principes stratégiques et laissant le soin à son premier ministre de régler la problématique budgétaire. Or, à Matignon comme à Bercy, on fait plus que jamais la chasse aux milliards…
Ces tensions interviennent dans un contexte déjà lourd. Dans sa lettre, que Le Figaro a pu obtenir, le ministre de la Défense rappelle le «niveau de nos engagements militaires extérieurs», principalement au Mali et en Centrafrique. Il mentionne surtout l'«exercice extrêmement tendu» de la loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019, un texte forgé de haute lutte et tout juste voté, en décembre. Les «efforts seront difficiles à réaliser, dans un contexte social proche de l'exaspération», avertit sans frais Jean-Yves Le Drian tout en soulignant qu'en 2019, son ministère aura supprimé 82 000 emplois en dix ans. Dans son courrier, qui ne concerne formellement que l'exercice 2014, le ministre de la Défense évalue à 355 millions d'euros les efforts à réaliser cette année. «Une annulation qui se cumulerait avec celle opérée fin 2013, à hauteur de 720 millions d'euros sur les crédits d'équipement de la défense», relève-t-il.
Or, selon Jean-Yves Le Drian, «la Défense ne peut absorber une perte de crédits en 2014, ni sur sa masse salariale, ni sur ces crédits de fonctionnement». En effet, ceux-ci se situent déjà «au seuil de l'acceptabilité sociale». De telles contraintes «impactent l'entraînement des armées, déjà inférieur aux normes internationales», souligne-t-il encore. Quant aux crédits d'infrastructures, «sous-dotés», ils conduisent le ministre à «faire étudier actuellement un plan pour les réhabilitations les plus impérieuses».
Afin d'«éviter une dette insoutenable», le ministre anticipe la nécessité d'avoir à reporter à 2016 des programmes «symboliques» prévus en 2014 et 2015, «soit un total d'environ 7 milliards d'euros de commandes non passées». Ce qui aurait, là encore, des «conséquences industrielles désastreuses», écrit Jean-Yves Le Drian en sonnant le tocsin. Il cite l'industrie terrestre (Nexter et RTD), les chantiers navals (Concarneau, Cherbourg, Saint-Nazaire) et l'industrie aéronautique, «avec des suppressions de milliers d'emplois et des pertes de compétences».
Sur le plan militaire, les conséquences seraient également «très lourdes», insiste le locataire de l'Hôtel de Brienne, qui évoque dans sa lettre l'impact sur la dissuasion, pierre angulaire de la Défense française, et les avions ravitailleurs neufs dont l'armée a cruellement besoin. Pour sa part, «l'armée de terre serait sous-équipée et rapidement dans l'incapacité de satisfaire les nouveaux contrats opérationnels», s'alarme le ministre. Dans le domaine crucial du renseignement, les engagements seraient «décalés, voire annulés», lit-on encore à propos des drones stratégiques MALE, des satellites CERES et des avions de ....... lire la suite sur ce lien .............. http://www.lefigaro.fr/politique/2014/05/22/01002-20140522ARTFIG00332-budget-des-armees-dans-une-lettre-le-drian-alerte-valls-sur-les-risques-encourus.php
Le constat est alarmant et l'argumentation implacable, au moment où la mobilisation des acteurs de la Défense ne faiblit pas devant les menaces de nouvelles coupes budgétaires. Dans une lettre adressée le 9 mai à Manuel Valls et qui reste pleinement d'actualité, Jean-Yves Le Drian signifie au premier ministre sa très forte préoccupation face aux graves conséquences militaires, industrielles et sociales d'un coup de rabot supplémentaire.
Mardi 13 mai, lors d'une réunion, les officiers généraux cinq étoiles dirigeant les trois armées (terre, air, marine) et le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, ont mis leur démission sur la table. Ces responsables demeurent jusqu'à aujourd'hui dans ce même état d'esprit, et se disent peu convaincus par les messages venus de Bercy ou de l'Élysée, même s'ils ont noté quelques infléchissements de ton dans la bouche du ministre des Finances, Michel Sapin. Samedi 17 mai, la rencontre autour de François Hollande à l'Élysée, entre Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian n'a pas été conclusive, le chef de l'État se drapant dans le respect des grands principes stratégiques et laissant le soin à son premier ministre de régler la problématique budgétaire. Or, à Matignon comme à Bercy, on fait plus que jamais la chasse aux milliards…
Ces tensions interviennent dans un contexte déjà lourd. Dans sa lettre, que Le Figaro a pu obtenir, le ministre de la Défense rappelle le «niveau de nos engagements militaires extérieurs», principalement au Mali et en Centrafrique. Il mentionne surtout l'«exercice extrêmement tendu» de la loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019, un texte forgé de haute lutte et tout juste voté, en décembre. Les «efforts seront difficiles à réaliser, dans un contexte social proche de l'exaspération», avertit sans frais Jean-Yves Le Drian tout en soulignant qu'en 2019, son ministère aura supprimé 82 000 emplois en dix ans. Dans son courrier, qui ne concerne formellement que l'exercice 2014, le ministre de la Défense évalue à 355 millions d'euros les efforts à réaliser cette année. «Une annulation qui se cumulerait avec celle opérée fin 2013, à hauteur de 720 millions d'euros sur les crédits d'équipement de la défense», relève-t-il.
Or, selon Jean-Yves Le Drian, «la Défense ne peut absorber une perte de crédits en 2014, ni sur sa masse salariale, ni sur ces crédits de fonctionnement». En effet, ceux-ci se situent déjà «au seuil de l'acceptabilité sociale». De telles contraintes «impactent l'entraînement des armées, déjà inférieur aux normes internationales», souligne-t-il encore. Quant aux crédits d'infrastructures, «sous-dotés», ils conduisent le ministre à «faire étudier actuellement un plan pour les réhabilitations les plus impérieuses».
Reporter à 2016 des programmes «symboliques»
En matière d'équipements militaires, toute réduction de ressources en 2014 aurait des suites industrielles et sociales très considérables. Jean-Yves Le Drian concède ainsi, pour ce budget, une «situation financière extrêmement dégradée avec une dette fournisseurs historique, représentant plus du tiers des crédits disponibles». Or, prévient le ministre, «toute aggravation de ce report de charge se traduira par une cessation de paiements précoce et la mise en difficulté de nombre d'entreprises, en particulier les PME». Avec le spectre de plans sociaux, le signal est clair.Afin d'«éviter une dette insoutenable», le ministre anticipe la nécessité d'avoir à reporter à 2016 des programmes «symboliques» prévus en 2014 et 2015, «soit un total d'environ 7 milliards d'euros de commandes non passées». Ce qui aurait, là encore, des «conséquences industrielles désastreuses», écrit Jean-Yves Le Drian en sonnant le tocsin. Il cite l'industrie terrestre (Nexter et RTD), les chantiers navals (Concarneau, Cherbourg, Saint-Nazaire) et l'industrie aéronautique, «avec des suppressions de milliers d'emplois et des pertes de compétences».
Sur le plan militaire, les conséquences seraient également «très lourdes», insiste le locataire de l'Hôtel de Brienne, qui évoque dans sa lettre l'impact sur la dissuasion, pierre angulaire de la Défense française, et les avions ravitailleurs neufs dont l'armée a cruellement besoin. Pour sa part, «l'armée de terre serait sous-équipée et rapidement dans l'incapacité de satisfaire les nouveaux contrats opérationnels», s'alarme le ministre. Dans le domaine crucial du renseignement, les engagements seraient «décalés, voire annulés», lit-on encore à propos des drones stratégiques MALE, des satellites CERES et des avions de ....... lire la suite sur ce lien .............. http://www.lefigaro.fr/politique/2014/05/22/01002-20140522ARTFIG00332-budget-des-armees-dans-une-lettre-le-drian-alerte-valls-sur-les-risques-encourus.php
Mali: au moins 40 militaires maliens tués
Une quarantaine de militaires maliens ont été tués, cinquante ont été blessés et 70 faits prisonniers après les affrontements de ces derniers jours à Kidal, a affirmé Mossa Ag Attaher, le porte-parole des rebelles touareg du MNLA, aujourd'hui à Ouagadougou. Le MNLA déplore de son côté deux morts, dont un officier et une dizaine de blessés, selon son porte-parole, basé dans la capitale burkinabè.
Une source militaire à la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), contactée à Kidal, avait déclaré hier qu'il y avait "des prisonniers et des morts" dans les rangs de l'armée malienne. Kidal est depuis plusieurs jours le théâtre de combats entre l'armée malienne et des groupes armés, dont le MNLA, qui affirment avoir pris le contrôle de la ville en défaisant les forces régulières. Le président malien a demandé un "cessez-le-feu immédiat".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/22/97001-20140522FILWWW00183-mali-au-moins-40-militaires-maliens-tues.php
Une source militaire à la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), contactée à Kidal, avait déclaré hier qu'il y avait "des prisonniers et des morts" dans les rangs de l'armée malienne. Kidal est depuis plusieurs jours le théâtre de combats entre l'armée malienne et des groupes armés, dont le MNLA, qui affirment avoir pris le contrôle de la ville en défaisant les forces régulières. Le président malien a demandé un "cessez-le-feu immédiat".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/22/97001-20140522FILWWW00183-mali-au-moins-40-militaires-maliens-tues.php
mercredi 21 mai 2014
Des soldats français envoyés en renfort au Mali
Dans une période marquée par de nouvelles tensions, une centaine de soldats français ont été envoyés en renfort à Gao pour faciliter la relève des effectifs français dans cette ville du nord du Mali. "La décision a été prise de prendre des éléments à Abidjan pour les basculer à Gao", où ils devaient arriver mercredi soir ou jeudi, a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, au cours du point de presse du ministère. Un millier de militaires français sont actuellement stationnés à Gao, pour un total de 1 600 dans l'ensemble du Mali.
http://www.lepoint.fr/monde/des-soldats-francais-envoyes-en-renfort-au-mali-21-05-2014-1826420_24.php
Échanges de tirs
"Pour éviter d'être fragilisés, nous injectons une centaine d'hommes supplémentaires qui permettront de faire face aux événements" sans que la relève soit perturbée, a poursuivi le porte-parole. La durée d'affectation des militaires français au Mali est de quatre mois. Mardi, la France avait envoyé une trentaine de soldats en renfort à Kidal, plus au nord, où des affrontements meurtriers ont opposé samedi des rebelles touareg à l'armée malienne. Des échanges de tirs entre des soldats maliens et des groupes armés, dont des rebelles touareg, ont également eu lieu mercredi dans cette ville. Paris a par ailleurs annoncé mardi le report de "quelques semaines" du redéploiement prévu de son dispositif militaire au Sahel, prolongeant d'autant l'opération Serval au Mali.http://www.lepoint.fr/monde/des-soldats-francais-envoyes-en-renfort-au-mali-21-05-2014-1826420_24.php
mardi 20 mai 2014
EXCLUSIF. Les Français favorables à un service civique obligatoire
Sept Français sur dix ont aussi uen bonne opinion de l'armée, selon un sondage exclusif Yougov pour «20 Minutes»…
L’armée a la cote auprès des Français. Ils sont 72 % à en avoir une bonne opinion, loin devant la police (51 %), selon un sondage exclusif YouGov pour 20 Minutes*. Tout aussi massivement, à 67,9 %, les sondés ont une bonne opinion de la professionnalisation des armées, réalisée en 1996. Un engouement qui pourrait même, pour un peu plus d’un tiers des sondés (34,1 %), à envisager de travailler pour l’armée. Quant au service militaire, suspendu en 1997, il a toujours la cote: Ainsi, 56,7 % des sondés seraient favorables à son rétablissement, et 64,4 % des Français souhaiteraient un service civique obligatoire pour les 16-25 ans.
Une armée européenne plutôt que des armées nationales? L’idée d’une mutualisation progresse, avec 48,3 % de sondés favorables, contre 38,5 % qui n’en veulent pas. Les hommes adhèrent plus largement à cette idée (55,2 %) que les femmes (41,8 %), et ce sont les 55 ans et plus qui y sont le plus favorables (55,4 %). Une seule armée européenne qui pourrait permettre de réduire les coûts, alors que l’Europe est en crise? Pas forcément. Alors que le budget de l’armée est de 31,4 milliards d’euros (soit 1,5 % du PIB français), 57,6 % des Français estiment que «cela reste dans l’ordre des choses», alors que 22,2 % le jugent trop élevé, et 10,2 % insuffisant.
Au chapitre de la place des femmes dans l’armée, les Français semblent très égalitaires. Ainsi, 72,3 % estiment normal que les femmes puissent accéder à toutes les fonctions dans l’armée, ce qui implique les métiers en première ligne. Pour 14 % des sondés, elles ne devraient pas avoir accès à toutes les fonctions disponibles, et 7,7 % des Français pensent qu’il faudrait leur limiter les fonctions à risque. Enfin, 6 % des sondés jugent que les femmes n’ont pas du tout leur place dans l’armée.
Mais si les Français ont une bonne opinion de l’armée, ce n’est pas le cas du chef des armées, qui est le président de la République: François Hollande totalise 52,8 % de mauvaise opinion, tandis que 31,5 % en ont une opinion favorable. Un scepticisme qui rejaillit également sur les interventions militaires des trois dernières années, en Libye, au Mali et en Centrafrique. Si 39,2 % des Français estiment ces opérations justifiées, ils sont 49,7 % à penser le contraire
http://www.20minutes.fr/societe/1379365-exclusif-les-francais-favorable-a-la-constitution-d-une-armee-europeenne
L’armée a la cote auprès des Français. Ils sont 72 % à en avoir une bonne opinion, loin devant la police (51 %), selon un sondage exclusif YouGov pour 20 Minutes*. Tout aussi massivement, à 67,9 %, les sondés ont une bonne opinion de la professionnalisation des armées, réalisée en 1996. Un engouement qui pourrait même, pour un peu plus d’un tiers des sondés (34,1 %), à envisager de travailler pour l’armée. Quant au service militaire, suspendu en 1997, il a toujours la cote: Ainsi, 56,7 % des sondés seraient favorables à son rétablissement, et 64,4 % des Français souhaiteraient un service civique obligatoire pour les 16-25 ans.
Une armée européenne plutôt que des armées nationales? L’idée d’une mutualisation progresse, avec 48,3 % de sondés favorables, contre 38,5 % qui n’en veulent pas. Les hommes adhèrent plus largement à cette idée (55,2 %) que les femmes (41,8 %), et ce sont les 55 ans et plus qui y sont le plus favorables (55,4 %). Une seule armée européenne qui pourrait permettre de réduire les coûts, alors que l’Europe est en crise? Pas forcément. Alors que le budget de l’armée est de 31,4 milliards d’euros (soit 1,5 % du PIB français), 57,6 % des Français estiment que «cela reste dans l’ordre des choses», alors que 22,2 % le jugent trop élevé, et 10,2 % insuffisant.
La bombe atomique pas toujours indispensable
Quant à l’arme nucléaire, considérée comme le fleuron de l’appareil militaire français, elle apparaît de moins en moins indispensable aux Français pour garantir la sécurité nationale. Quand 38,4 % des sondés juge l’arme nucléaire «indispensable», ils sont 34,4 % à l’estimer «nécessaire mais pas indispensable», et 18,1 % «pas nécessaire».Au chapitre de la place des femmes dans l’armée, les Français semblent très égalitaires. Ainsi, 72,3 % estiment normal que les femmes puissent accéder à toutes les fonctions dans l’armée, ce qui implique les métiers en première ligne. Pour 14 % des sondés, elles ne devraient pas avoir accès à toutes les fonctions disponibles, et 7,7 % des Français pensent qu’il faudrait leur limiter les fonctions à risque. Enfin, 6 % des sondés jugent que les femmes n’ont pas du tout leur place dans l’armée.
Mais si les Français ont une bonne opinion de l’armée, ce n’est pas le cas du chef des armées, qui est le président de la République: François Hollande totalise 52,8 % de mauvaise opinion, tandis que 31,5 % en ont une opinion favorable. Un scepticisme qui rejaillit également sur les interventions militaires des trois dernières années, en Libye, au Mali et en Centrafrique. Si 39,2 % des Français estiment ces opérations justifiées, ils sont 49,7 % à penser le contraire
http://www.20minutes.fr/societe/1379365-exclusif-les-francais-favorable-a-la-constitution-d-une-armee-europeenne
Mali: la réorganisation du dispositif français "décalée de quelques semaines"
Le basculement du dispositif Serval au Mali vers le déploiement de 3.000 soldats dans la "bande sahélo-saharienne", qui devait démarrer ces prochains jours, "doit être décalé de quelques semaines", a-t-on appris dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian.
Un voyage du ministre de la Défense au Mali et au Tchad prévu le week-end prochain pour lancer ce redéploiement a été annulé, a ajouté la même source. La région de Kidal (extrême nord-est du Mali) a été samedi le théâtre de combats meurtriers et d'une prise d'otages de fonctionnaires
http://www.lepoint.fr/societe/mali-la-reorganisation-du-dispositif-francais-decalee-de-quelques-semaines-20-05-2014-1825454_23.php
Un voyage du ministre de la Défense au Mali et au Tchad prévu le week-end prochain pour lancer ce redéploiement a été annulé, a ajouté la même source. La région de Kidal (extrême nord-est du Mali) a été samedi le théâtre de combats meurtriers et d'une prise d'otages de fonctionnaires
http://www.lepoint.fr/societe/mali-la-reorganisation-du-dispositif-francais-decalee-de-quelques-semaines-20-05-2014-1825454_23.php
La journée du marin deuxième édition : demandez le programme
Pour la seconde année, la Marine nationale se rassemble ce mercredi 21 mai autour de la journée du Marin. Cette journée de cohésion et de convivialité est l’occasion de réunir les hommes et femmes civils et militaires d’active ou de réserve, anciens marins et associations patriotiques autour des valeurs de la Marine. Une grande cérémonie est notamment orrganisée place de la liberté à 11 heures à Toulon. 116 marins seront décorés.
Toutes les unités organiseront des activités de cohésion et d’échange tandis qu’une importante cérémonie militaire se déroulera place de la Liberté à Toulon.
Dédiée aux hommes et femmes, civils ou militaires, qui servent ou ont servi la Marine ainsi qu’à leur famille, cette « journée du Marin » est un moment de promotion de l’esprit d’équipage au sens large et de commémoration du souvenir des marins disparus.
C’est l’occasion pour la communauté marine de se retrouver, de renforcer les liens entre ses nombreuses composantes et de transmettre aux plus jeunes les valeurs de la Marine qui constituent le socle de son efficacité opérationnelle.
Une grande cérémonie place de la liberté
A partir de 11h, près de 1000 marins des unités de la Force d’Action Navale et des
unités de la Base de défense de Toulon seront rassemblés place de la Liberté pour
une cérémonie militaire sous l’autorité du vice-amiral d’escadre Yves Joly, préfet
maritime de la Méditerranée et commandant de la zone maritime et en présence du
vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau commandant la Force d’Action Navale. Au
cours de cette cérémonie, 116 marins seront décorés. Cette dernière sera dédiée au
souvenir des marins disparus dans l’accomplissement de leur devoir.
Source Marine Nationale
http://securitedefense.nicematin.com/2014/05/la-journ%C3%A9e-du-marin-deuxi%C3%A8me-%C3%A9dition-demandez-le-programme.html
Dédiée aux hommes et femmes, civils ou militaires, qui servent ou ont servi la Marine ainsi qu’à leur famille, cette « journée du Marin » est un moment de promotion de l’esprit d’équipage au sens large et de commémoration du souvenir des marins disparus.
C’est l’occasion pour la communauté marine de se retrouver, de renforcer les liens entre ses nombreuses composantes et de transmettre aux plus jeunes les valeurs de la Marine qui constituent le socle de son efficacité opérationnelle.
Une grande cérémonie place de la liberté
A partir de 11h, près de 1000 marins des unités de la Force d’Action Navale et des
unités de la Base de défense de Toulon seront rassemblés place de la Liberté pour
une cérémonie militaire sous l’autorité du vice-amiral d’escadre Yves Joly, préfet
maritime de la Méditerranée et commandant de la zone maritime et en présence du
vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau commandant la Force d’Action Navale. Au
cours de cette cérémonie, 116 marins seront décorés. Cette dernière sera dédiée au
souvenir des marins disparus dans l’accomplissement de leur devoir.
Source Marine Nationale
http://securitedefense.nicematin.com/2014/05/la-journ%C3%A9e-du-marin-deuxi%C3%A8me-%C3%A9dition-demandez-le-programme.html
lundi 19 mai 2014
À quand un drone militaire européen ?
Trois groupes d'aéronautique européens ont annoncé lundi qu'ils avaient soumis aux gouvernements allemand, français et italien une proposition concrète pour construire ensemble un drone militaire d'ici à 2020, dans un marché dominé par les États-Unis et Israël. Airbus Group, Dassault Aviation et Alenia Aermacchi (groupe Finmeccanica), qui avaient annoncé l'été dernier leur volonté de coopérer pour fabriquer un drone MALE (moyenne altitude longue endurance) de nouvelle génération, disent dans un communiqué commun être "aujourd'hui d'accord sur les modalités pratiques d'une telle approche commune".
Ils annoncent qu'ils ont remis "une proposition de définition plus approfondie d'un système de drone européen" aux ministères français, allemand et italien de la Défense, avec un accord industriel sur le partage des tâches pour maîtriser les coûts. "Cette proposition suggère une phase de définition (...) qui prévoit que les trois nations définissent et ajustent leurs expressions de besoin en faveur d'un drone européen en concertation avec leurs forces armées respectives et l'industrie européenne". Cette phase de définition des besoins durera entre un an et demi et deux ans, a précisé lors d'une conférence de presse à Berlin le patron d'Airbus Defence and Space, Bernhard Gerwert.
Les industriels et les nations européennes ont échoué pendant plus de dix ans à s'entendre sur un projet commun de drone MALE. Résultat : la Grande-Bretagne, l'Italie et la France ont acquis des drones Reaper de fabrication américaine; la France et l'Allemagne opèrent aussi des drones MALE basés sur une plateforme israélienne. Un sommet européen consacré à la Défense en décembre 2013 a souligné l'urgence du besoin de drones pour les pays européens. Le programme du gouvernement allemand en place depuis décembre 2013 mentionne aussi explicitement la nécessité de se doter de drones européens, a précisé Bernhard Gerwert, qui veut voir dans ces deux facteurs un signal prometteur pour le projet.
A priori, le drone envisagé par les trois acteurs européens serait un drone de surveillance, mais "si les gouvernements se décident pour un drone armé, nous le ferons", a déclaré Bernhard Gerwert. À Genève, Éric Trappier, P-DG de Dassault, a souligné que le partage des tâches comprenait la désignation d'un maître d'oeuvre unique, sans dévoiler lequel. "Cela se compte en dizaine de millions d'euros, et non en centaines de millions, par pays pendant deux ans", pour la phase de définition, a-t-il expliqué en marge du salon de l'aviation d'affaires. "Pour le développement, si on étale sur une dizaine d'années, c'est largement moins de 100 millions d'euros par pays et par an", a-t-il ajouté. "Je ne minimise pas les difficultés budgétaires, mais cela permet de garder la technologie en Europe", a-t-il insisté. Il a enfin souligné que les industriels s'étant "mis en ordre de bataille", les autorités devaient désormais "prendre leurs responsabilités".
http://www.lepoint.fr/monde/a-quand-un-drone-militaire-europeen-19-05-2014-1825218_24.php
Ils annoncent qu'ils ont remis "une proposition de définition plus approfondie d'un système de drone européen" aux ministères français, allemand et italien de la Défense, avec un accord industriel sur le partage des tâches pour maîtriser les coûts. "Cette proposition suggère une phase de définition (...) qui prévoit que les trois nations définissent et ajustent leurs expressions de besoin en faveur d'un drone européen en concertation avec leurs forces armées respectives et l'industrie européenne". Cette phase de définition des besoins durera entre un an et demi et deux ans, a précisé lors d'une conférence de presse à Berlin le patron d'Airbus Defence and Space, Bernhard Gerwert.
Les industriels et les nations européennes ont échoué pendant plus de dix ans à s'entendre sur un projet commun de drone MALE. Résultat : la Grande-Bretagne, l'Italie et la France ont acquis des drones Reaper de fabrication américaine; la France et l'Allemagne opèrent aussi des drones MALE basés sur une plateforme israélienne. Un sommet européen consacré à la Défense en décembre 2013 a souligné l'urgence du besoin de drones pour les pays européens. Le programme du gouvernement allemand en place depuis décembre 2013 mentionne aussi explicitement la nécessité de se doter de drones européens, a précisé Bernhard Gerwert, qui veut voir dans ces deux facteurs un signal prometteur pour le projet.
Drone armé ?
Pourtant, la plupart des pays européens taillent dans les budgets militaires et aucun n'a prévu de crédits pour développer un drone MALE. Bernhard Gerwert a souligné qu'Airbus n'était pas prêt à investir cette fois-ci de son propre argent pour développer le nouveau produit, comme il l'a fait pour le prototype d'un précédent drone, le MALE Talarion, qui n'a finalement pas trouvé preneur. Les gouvernements clients devront avancer les fonds le cas échéant. Les drones MALE sont généralement capables de voler pendant 24 heures à 3 000 mètres d'altitude. L'armée américaine a armé ses Reaper et s'en sert fréquemment pour frapper des cibles en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen et en Somalie.A priori, le drone envisagé par les trois acteurs européens serait un drone de surveillance, mais "si les gouvernements se décident pour un drone armé, nous le ferons", a déclaré Bernhard Gerwert. À Genève, Éric Trappier, P-DG de Dassault, a souligné que le partage des tâches comprenait la désignation d'un maître d'oeuvre unique, sans dévoiler lequel. "Cela se compte en dizaine de millions d'euros, et non en centaines de millions, par pays pendant deux ans", pour la phase de définition, a-t-il expliqué en marge du salon de l'aviation d'affaires. "Pour le développement, si on étale sur une dizaine d'années, c'est largement moins de 100 millions d'euros par pays et par an", a-t-il ajouté. "Je ne minimise pas les difficultés budgétaires, mais cela permet de garder la technologie en Europe", a-t-il insisté. Il a enfin souligné que les industriels s'étant "mis en ordre de bataille", les autorités devaient désormais "prendre leurs responsabilités".
http://www.lepoint.fr/monde/a-quand-un-drone-militaire-europeen-19-05-2014-1825218_24.php
dimanche 18 mai 2014
Jean-Yves Le Drian en visite à Bangui
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche en fin d'après-midi à Bangui pour une visite surprise, où il doit notamment recontrer la présidente Catherine Samba Panza, selon une source diplomatique française.
Cette visite de quelques heures n'était pas prévue à l'agenda officiel du ministre, qui s'est auparavant rendu à Abidjan (Côte d'Ivoire) et Dakar (Sénégal), d'où il devait repartir lundi.
Le ministre "aura des entretiens avec la présidente de transition, le ministre de la Défense (centrafricain), et se rendra au Camp M'poko où est basée la force de l'opération militaire française Sangaris avant de reprendre son avion dans la soirée pour Paris", a indiqué à l'AFP une source diplomatique française sous couvert d'anonymat.
C'est la quatrième visite du ministre français de la Défense en Centrafrique après celles qu'il a faites aux mois de décembre, janvier et février deniers. Elle intervient quelques jours après le meurtre de la photojournaliste française Camille Lepage, 26 ans, tuée lors d'un reportage dans l'ouest de la Centrafrique.
Une enquête est en cours, menée par l'armée française en Centrafrique et par la force de l'Union africaine (Misca) pour connaître les circonstances exactes de sa mort, dans ce pays en proie depuis des mois à des violences intercommunautaires.
La France a déployé 2.000 hommes en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris, lancée le 5 décembre 2013.
Cette visite de quelques heures n'était pas prévue à l'agenda officiel du ministre, qui s'est auparavant rendu à Abidjan (Côte d'Ivoire) et Dakar (Sénégal), d'où il devait repartir lundi.
Le ministre "aura des entretiens avec la présidente de transition, le ministre de la Défense (centrafricain), et se rendra au Camp M'poko où est basée la force de l'opération militaire française Sangaris avant de reprendre son avion dans la soirée pour Paris", a indiqué à l'AFP une source diplomatique française sous couvert d'anonymat.
C'est la quatrième visite du ministre français de la Défense en Centrafrique après celles qu'il a faites aux mois de décembre, janvier et février deniers. Elle intervient quelques jours après le meurtre de la photojournaliste française Camille Lepage, 26 ans, tuée lors d'un reportage dans l'ouest de la Centrafrique.
Une enquête est en cours, menée par l'armée française en Centrafrique et par la force de l'Union africaine (Misca) pour connaître les circonstances exactes de sa mort, dans ce pays en proie depuis des mois à des violences intercommunautaires.
La France a déployé 2.000 hommes en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris, lancée le 5 décembre 2013.
DÉFENSE_ET_BLESSÉS/ LES BLESSURES INVISIBLES
#DÉFENSE_ET_BLESSÉS – LES BLESSURES INVISIBLES
Depuis 2013, un numéro d'appel national, « Écoute Défense 08 08 800 321», a été mis en place afin de simplifier l'accès des militaires et de leur famille aux structures d'écoute psychologique. Ce service permet de joindre des psychologues du service de santé des armées 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il propose une offre directe d’écoute, de soutien et d’information au profit des militaires ou civils de la Défense qui ...ont été exposés à des situations de stress et de traumatisme psychique au cours de leurs missions opérationnelles. Il est ouvert à tous ceux qui sont confrontés à la difficulté d’exprimer leur souffrance ou sont témoins de la douleur d’une personne de leur entourage familial, amical ou professionnel.
En savoir plus >> http://www.defense.gouv.fr/sante/dossiers/traumatismes-psychiques-espt
Depuis 2013, un numéro d'appel national, « Écoute Défense 08 08 800 321», a été mis en place afin de simplifier l'accès des militaires et de leur famille aux structures d'écoute psychologique. Ce service permet de joindre des psychologues du service de santé des armées 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il propose une offre directe d’écoute, de soutien et d’information au profit des militaires ou civils de la Défense qui ...ont été exposés à des situations de stress et de traumatisme psychique au cours de leurs missions opérationnelles. Il est ouvert à tous ceux qui sont confrontés à la difficulté d’exprimer leur souffrance ou sont témoins de la douleur d’une personne de leur entourage familial, amical ou professionnel.
En savoir plus >> http://www.defense.gouv.fr/sante/dossiers/traumatismes-psychiques-espt
Tarbes. Une femme prend la tête d'une batterie au 35e RAP
Hier soir, sur le parvis de l'hôtel de ville, devant les troupes et le nombreux public, le capitaine Marie de Lazzer a pris ses nouvelles fonctions et commandera pendant deux années les personnels de la 1re batterie du 35e RAP composée de 180 personnels hommes et femmes. Une première dans l'histoire de ce régiment qui, dans ses rangs, n'a vu arriver le personnel féminin qu'il y a une petite dizaine d'années, mais jamais à la tête d'une batterie. Rencontre.
Quel a été votre parcours pour atteindre ce poste ?
Après un bac, j'ai suivi un parcours au lycée militaire d'Aix-en-Provence puis à l'école de Saint-Cyr pour terminer mon cycle de formations dans l'artillerie à l'école de Draguignan. En 2007, j'ai choisi le 35e RAP et j'y suis restée jusqu'en 2010.
J'y ai obtenu diverses qualifications professionnelles : chef de section Radar, guidage aérien, moniteur parachutiste.
Avez-vous eu la chance de partir en mission à l'étranger ?
Oui, à deux reprises et pendant quatre mois, je suis partie au Tchad et en Nouvelle Calédonie avant une mutation à Coëtquidan où j'étais instructeur auprès de jeunes officiers.
À quel moment êtes-vous revenue au 35e RAP ?
L'été 2012, je suis devenue officier adjoint à la 1re batterie et dans la continuité de mon parcours, hier, j'ai pris le commandement de cette batterie de renseignement de la 11e Brigade parachutiste.
C'est exceptionnel dans ce régiment ou du moins une première. Ressentez-vous de la pression ?
J'ai un parcours tout à fait normal, je connais le fonctionnement de cette batterie, je connais les personnels, je ressens bien sûr du stress, mais il est positif et je m'engage à prendre les difficultés à bras-le-corps. Trois choses sont importantes pour moi : la fidélité au commandement et à l'unité, l'exigence du travail, l'enthousiasme et la fierté à le faire.
Comment êtes-vous perçue dans votre groupe ?
Je sais que je suis observée, mais je me sens reconnue par mes supérieurs et par mes personnels. Devenir commandant d'unité est l'aboutissement d'un travail dans un régiment de cœur qui m'a vu grandir, dans une batterie riche, volontaire, remplie de potentiel.
Quels sont les traits qui vous caractérisent ?
Je suis rigoureuse, franche et je pense avoir un côté humain avec ceux qui m'entourent. Je vis mon rôle avec enthousiasme et je souhaite servir mon pays.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/18/1883347-une-femme-prend-la-tete-d-une-batterie.html
Quel a été votre parcours pour atteindre ce poste ?
Après un bac, j'ai suivi un parcours au lycée militaire d'Aix-en-Provence puis à l'école de Saint-Cyr pour terminer mon cycle de formations dans l'artillerie à l'école de Draguignan. En 2007, j'ai choisi le 35e RAP et j'y suis restée jusqu'en 2010.
J'y ai obtenu diverses qualifications professionnelles : chef de section Radar, guidage aérien, moniteur parachutiste.
Avez-vous eu la chance de partir en mission à l'étranger ?
Oui, à deux reprises et pendant quatre mois, je suis partie au Tchad et en Nouvelle Calédonie avant une mutation à Coëtquidan où j'étais instructeur auprès de jeunes officiers.
À quel moment êtes-vous revenue au 35e RAP ?
L'été 2012, je suis devenue officier adjoint à la 1re batterie et dans la continuité de mon parcours, hier, j'ai pris le commandement de cette batterie de renseignement de la 11e Brigade parachutiste.
C'est exceptionnel dans ce régiment ou du moins une première. Ressentez-vous de la pression ?
J'ai un parcours tout à fait normal, je connais le fonctionnement de cette batterie, je connais les personnels, je ressens bien sûr du stress, mais il est positif et je m'engage à prendre les difficultés à bras-le-corps. Trois choses sont importantes pour moi : la fidélité au commandement et à l'unité, l'exigence du travail, l'enthousiasme et la fierté à le faire.
Comment êtes-vous perçue dans votre groupe ?
Je sais que je suis observée, mais je me sens reconnue par mes supérieurs et par mes personnels. Devenir commandant d'unité est l'aboutissement d'un travail dans un régiment de cœur qui m'a vu grandir, dans une batterie riche, volontaire, remplie de potentiel.
Quels sont les traits qui vous caractérisent ?
Je suis rigoureuse, franche et je pense avoir un côté humain avec ceux qui m'entourent. Je vis mon rôle avec enthousiasme et je souhaite servir mon pays.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/18/1883347-une-femme-prend-la-tete-d-une-batterie.html
samedi 17 mai 2014
Le 3e Génie sonne la charge !
CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Les hommes du 3e régiment du Génie ont pris possession du parc des expositions ce vendredi pour y poser leurs bases à l’occasion de leur bicentenaire, fêté ce samedi.
Attention les yeux et les oreilles ! Pour fêter ses deux cents ans d’existence, aujourd’hui toute la journée au parc des expositions de Mézières, le « 3 » a sorti l’artillerie lourde. Ni plus, ni moins. Toutes les spécialités ou presque du régiment y sont représentées et de nombreuses démonstrations sont programmées suivant un rythme soutenu (quasiment toutes les 20 minutes). Ainsi, les visiteurs pourront embarquer sur la Meuse à bord d’un engin de franchissement de l’avant (EFA), assister entre autres à des démonstrations de combats au corps à corps, de déminage terrestre et d’interventions de chiens d’attaque. Largués par des zodiacs, les plongeurs de combat simuleront de leur côté une opération d’infiltration et de déminage sur les berges. Souvent affectés aux travaux subaquatiques, ces plongeurs surentraînés sont également capables d’assurer des missions de renseignement. Comme toutes les unités présentes, ces derniers répondront volontiers et non sans fierté aux sollicitations du public pour leur expliquer les ficelles de leur métier. Dès hier, le 3e RG a déployé l’ensemble des véhicules nécessaires aux festivités comme ce pont flottant motorisé (PFM) modulaire, installé en l’espace de deux heures et qui enjambe désormais la Meuse. Partiellement démonté la nuit, celui-ci sera reconstitué en cours de journée pour donner un aperçu des capacités de franchissement du 3e RG.
De 3 000 à 5 000 personnes attendues aujourd’hui
L’événement, qui n’avait pas eu lieu depuis 5 ans, promet donc d’être spectaculaire. « Nous attendons entre 3 000 et 5 000 personnes », jauge le colonel Bertrand, chef de corps. Ce dernier pourra également compter sur un allié de poids : « Le beau temps sera de la partie », se félicitait-il en supervisant ses troupes. Seule ombre au tableau : la concurrence des fêtes médiévales au château fort de Sedan, autre place forte militaire.La journée se terminera en apothéose avec le tir d’un feu d’artifice et une cérémonie son et lumière retraçant les heures de gloire du régiment, du château de Morée (1828) à Sébastopol (1854-1855) et Verdun (1916) où, plus récemment, l’Afghanistan. Des espaces de restauration sont aménagés en plusieurs endroits pour permettre aux visiteurs et aux militaires d’échanger tout au long de la journée. De même, un espace ludique dédié aux enfants avec des parcours sportifs et des espaces de jeux ont été créés aux abords du parc. Bref, Charleville-Mézières est prête à communier avec son très cher régiment.
Regardez nos vidéos sur les manoeuvres récentes du 3e RG en cliquant ici !
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-3e-genie-sonne-la-charge-ia0b0n348548
vendredi 16 mai 2014
Les patrons des groupes de défense interpellent Hollande
Les responsables des plus grands groupes de défense français ont mis en garde, dans une lettre adressée jeudi soir au président François Hollande, contre les conséquences "dramatiques" d'éventuelles coupes supplémentaires dans le budget français de la défense. Alors que l'opposition a accusé cette semaine le gouvernement de vouloir diminuer le budget de la défense de 2 milliards d'euros par an sur trois ans, les dirigeants d'Airbus Group, Dassault Aviation, DCNS, MBDA, Nexter, Safran et Thales soulignent, dans cette lettre datée du 15 mai, que "des considérations de court terme menacent de briser aujourd'hui ce fragile équilibre".
Ils rappellent que la loi de programmation militaire (LPM) que le Parlement a votée il y a cinq mois "est le fruit d'un travail responsable entre toutes les parties concernées" et que lors de leur entretien du 15 avril 2013, le président avait garanti "la complète exécution de cette LPM". Le Premier ministre Manuel Valls a de son côté tenté d'éteindre vendredi la controverse sur de nouvelles coupes budgétaires dans la Défense tout en admettant que les armées auraient des "ajustements" à faire "ici ou là" pour que la France atteigne ses objectifs.
http://www.lepoint.fr/politique/les-patrons-des-groupes-de-defense-interpellent-hollande-16-05-2014-1824516_20.php
"Menace"
"Rien n'a pourtant changé en quelques mois sur les dramatiques conséquences qu'aurait toute encoche à la loi votée : licenciements, décrochage technologique, perte de compétitivité et de souveraineté, déclassement et désindustrialisation", écrivent Marwan Lahoud, Éric Trappier, Patrick Boissier, Antoine Bouvier, Philippe Burtin, Jean-Paul Herteman et Jean-Bernard Levy. "Sous cette menace, nous sommes contraints une fois de plus d'en appeler à votre intervention et de solliciter une audience", ajoutent-ils. Ils soulignent que leurs sociétés sont un levier majeur de développement industriel. "Elles constituent l'un des derniers secteurs dans lequel l'investissement public se traduit par le développement de technologies de souveraineté qui irriguent l'ensemble de l'industrie".Ils rappellent que la loi de programmation militaire (LPM) que le Parlement a votée il y a cinq mois "est le fruit d'un travail responsable entre toutes les parties concernées" et que lors de leur entretien du 15 avril 2013, le président avait garanti "la complète exécution de cette LPM". Le Premier ministre Manuel Valls a de son côté tenté d'éteindre vendredi la controverse sur de nouvelles coupes budgétaires dans la Défense tout en admettant que les armées auraient des "ajustements" à faire "ici ou là" pour que la France atteigne ses objectifs.
http://www.lepoint.fr/politique/les-patrons-des-groupes-de-defense-interpellent-hollande-16-05-2014-1824516_20.php
Valls : "la loi de programmation militaire reste valable"
L’opposition, Jean-François Copé en tête, assure depuis plusieurs jours que le budget de la Défense va être amputé de deux milliards d’euros, alors que François Hollande a promis à trois reprises qu’il ne bougerait pas. Invité vendredi matin d’Europe, 1, Manuel Valls a démenti les affirmations des ténors de l’UMP.
"Ce sont des chiffres tout à fait fantaisistes", a assuré le Premier ministre. "Une loi de programmation militaire a été votée et elle doit s’appliquer pendant cinq ans. C’est important pour notre souveraineté. Elle reste totalement valable. Cela ne veut pas dire qu’il peut y avoir ici ou là des ajustements. S’il y a des efforts possibles qui ne remettent pas en cause notre capacité à intervenir à l’extérieur et nos industries de Défense, ces efforts seront trouvés, mais le cadre a été défini et il sera respecté." Et de conclure : "c’est un plaisir de travailler avec un président de la République qui prend des engagements devant les Français et qui les tient."
21 mai : colloque "Les hommes des colonies dans la Grande Guerre"
Cette manifestation est organisée par le ministère des affaires étrangères et du développement international, la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, l'Université de Paris I - Panthéon-Sorbonne, l'Institut des études sur la guerre et la paix, en partenariat avec le ministère de la Défense (SGA/DMPA).
La Grande Guerre fut à l’évidence une guerre mondiale. Faut-il encore bien mesurer les enjeux et les implications de cette échelle à une époque impériale, celle d’Empires centrés sur un pouvoir multiculturel en Europe mais également d’Empires coloniaux ultramarins. Ainsi, en 14-18 on se bat aussi, et parfois très durement, en Afrique et en Asie. Les populations autochtones sont alors directement prises à partie par les pouvoirs coloniaux, mobilisées pour se battre sur leur territoire ou servir la guerre des puissances. Elles sont aussi mobilisées pour renforcer les armées qui s’affrontent en Europe, qu’il s’agisse de troupes combattantes, d’unités de soutien logistique ou encore de main d’œuvre ouvrière. Des millions d’hommes ont ainsi été utilisés, requis, déplacés, souvent de force, pour alimenter l’effort de guerre. Cette rencontre a pour ambition à la fois de rappeler et d’analyser ces multiples expériences de guerre.
Colloque international : "Travailleurs et soldats. Les hommes des colonies dans la Grande Guerre"
Le 21 mai 2014, à partir de 9h30
Ministère des affaires étrangères
Centre de conférences ministériel
27 rue de la Convention
75015 Paris
Métro : ligne 10 (station Javel - André Citroën)
RER C : station Javel
Accès sur réservation : colloque@centenaire.org
Une pièce d'identité sera exigée à l'entrée
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/21-mai-colloque-les-hommes-des-colonies-dans-la-grande-guerre
La Grande Guerre fut à l’évidence une guerre mondiale. Faut-il encore bien mesurer les enjeux et les implications de cette échelle à une époque impériale, celle d’Empires centrés sur un pouvoir multiculturel en Europe mais également d’Empires coloniaux ultramarins. Ainsi, en 14-18 on se bat aussi, et parfois très durement, en Afrique et en Asie. Les populations autochtones sont alors directement prises à partie par les pouvoirs coloniaux, mobilisées pour se battre sur leur territoire ou servir la guerre des puissances. Elles sont aussi mobilisées pour renforcer les armées qui s’affrontent en Europe, qu’il s’agisse de troupes combattantes, d’unités de soutien logistique ou encore de main d’œuvre ouvrière. Des millions d’hommes ont ainsi été utilisés, requis, déplacés, souvent de force, pour alimenter l’effort de guerre. Cette rencontre a pour ambition à la fois de rappeler et d’analyser ces multiples expériences de guerre.
Colloque international : "Travailleurs et soldats. Les hommes des colonies dans la Grande Guerre"
Le 21 mai 2014, à partir de 9h30
Ministère des affaires étrangères
Centre de conférences ministériel
27 rue de la Convention
75015 Paris
Métro : ligne 10 (station Javel - André Citroën)
RER C : station Javel
Accès sur réservation : colloque@centenaire.org
Une pièce d'identité sera exigée à l'entrée
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/21-mai-colloque-les-hommes-des-colonies-dans-la-grande-guerre