Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 30 avril 2013
lundi 29 avril 2013
dimanche 28 avril 2013
samedi 27 avril 2013
Crash en Afghanistan: 4 soldats tués
Quatre militaires de la coalition de l'Otan ont été tués samedi dans la chute d'un avion dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé la force de l'Otan.
"Une enquête est en cours pour déterminer la cause de la chute de l'appareil. De premiers éléments indiquent cependant qu'il n'y avait aucune activité ennemie dans la région au moment du crash", selon un communiqué qui ne précise pas le type d'appareil ni la nationalité des victimes
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/27/97001-20130427FILWWW00395-crash-en-afghanistan-4-soldats-tues.php
"Une enquête est en cours pour déterminer la cause de la chute de l'appareil. De premiers éléments indiquent cependant qu'il n'y avait aucune activité ennemie dans la région au moment du crash", selon un communiqué qui ne précise pas le type d'appareil ni la nationalité des victimes
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/27/97001-20130427FILWWW00395-crash-en-afghanistan-4-soldats-tues.php
Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 25 avril 2013
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de cent trente sorties, principalement dans la région de l’Adrar des Ifoghas et le long de la boucle du Niger, de Gao à Tombouctou. Une quarantaine de sorties a été réalisée à l’appui CAS des opérations terrestres et aux frappes dans la profondeur, un peu plus d’une cinquantaine dédiée au transport de nos forces et de nos matériels,les autres sorties étant consacrées au soutien des opérations.
Le désengagement s’est poursuivi avec la fin du retour vers la métropole du GTIA TAP, l’adaptation du dispositif AIR la semaine passée et le redéploiement des premiers éléments du GTIA 3 vers Bamako puis vers Abidjan. Parallèlement, les premières relèves du dispositif français ont eu lieu, notamment avec l’arrivée des éléments du1er RHC de Phalsbourg en remplacement du 5e RHC de Pau qui armait le groupement aéromobile jusque là.
Malgré le redéploiement, la Force Serval maintient son rythme opérationnel avec la conduite simultanée de plusieurs opérations combinant des moyens terrestres et aériens, et associant les forces armées maliennes et les forces africaines de la MISMA dans les régions de Tombouctou, de Gao, d’Abeibarra et d’Ametettaï.
A Gao, du 16 au 20 avril 2013, près de 700 militaires français et maliens ont conduit l’opération Obiou au nord-est de Gao, dans la région de SEMIT. Cette opération visait à poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes présents dans la zone en portant un nouveau coup à leur organisation logistique. Elle n’a donné lieu à aucun contact avec l’adversaire mais a permis la découverte de plusieurs ca
ches d’armes et d’un campement. Ces caches d’armes abritaient près de 15 000 munitions de petit calibre et plus de 400 obus en tous genres. Elle a également permis la saisie de deux pick-up, d’un groupe électrogène et de conteneurs de stockage. Obiou a permis de mettre en avant la volonté des FAM qui ont conduit des actions de fouilles et de renseignement auprès de la population locale qui s’est avérée être un atout important dans la découverte des caches.
A Tombouctou, le transfert officiel d’autorité entre les éléments français de l’EAE et le bataillon burkinabè a eu lieu le 23 avril. Il marque un pas supplémentaire dans le transfert progressif de responsabilité aux forces africaines de la MISMA.
Au Nord, les éléments français du GTIA 2 ont conduit une reconnaissance des entrées Ouest de la vallée d’Ametettaï, y découvrant encore un important stock de munitions qui n’avait probablement pas été trouvé lors des premiers combats dans la région.
Le 25 avril, le ministre de la Défense est arrivé au Mali pour une visite de plusieurs jours, notamment auprès des militaires français déployés au sein de l’opération Serval. Ils sont aujourd’hui près de 3850 à poursuivre les opérations dans le pays.
Exercice de combat pour les chasseurs alpins
Cet entraînement, dans le cadre de la prise d’alerte Guépard 12h, a permis aux 120 militaires félinisés, c’est-à-dire intégrés au système de combat d’infanterie FELIN (Fantassin à Equipement et Liaison Intégré), de travailler les procédures et la coordination entre chefs dans un combat niveau compagnie.
Sur une vingtaine de véhicules de l’avant-blindé (VAB), de petits véhicules protégés (PVP) et des véhicules tactiques (GBC), la section du Lieutenant Chantrel, jalonnée par la section de l’Adjudant Gallet et appuyée par la section du Lieutenant Lottenberg, a effectué une infiltration de nuit en zone montagneuse et une opération d’évacuation de ressortissants (RESEVAC) dans le hameau de Montandré, sur la commune d’Hermillon. Les troupes à pied ont été appuyés par des moyens de l’ALAT, un hélicoptère gazelle de type « Viviane » qui dispose d’une caméra à détection thermique pour acquérir et préciser le renseignement sur l'ennemi au sol. Cet hélicoptère était couplé à une gazelle armée en sabord d'un canon de 20mm. Préalablement à l’assaut, des éléments de sécurisation et d’escorte de convoi pour les évacués avaient été mis en place.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/exercice-de-combat-pour-les-chasseurs-alpins
Sur une vingtaine de véhicules de l’avant-blindé (VAB), de petits véhicules protégés (PVP) et des véhicules tactiques (GBC), la section du Lieutenant Chantrel, jalonnée par la section de l’Adjudant Gallet et appuyée par la section du Lieutenant Lottenberg, a effectué une infiltration de nuit en zone montagneuse et une opération d’évacuation de ressortissants (RESEVAC) dans le hameau de Montandré, sur la commune d’Hermillon. Les troupes à pied ont été appuyés par des moyens de l’ALAT, un hélicoptère gazelle de type « Viviane » qui dispose d’une caméra à détection thermique pour acquérir et préciser le renseignement sur l'ennemi au sol. Cet hélicoptère était couplé à une gazelle armée en sabord d'un canon de 20mm. Préalablement à l’assaut, des éléments de sécurisation et d’escorte de convoi pour les évacués avaient été mis en place.
Un bilan très positif
Un très bon exercice pour le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) qui a donc pu s’entraîner de nuit sur un terrain difficile aux actes réflexes du combattant, à l’utilisation opérationnelle des véhicules, des transmissions et à une action en interarmes avec la 3D l’intégration d’une composante aéromobile. « Le bilan est très positif. La compagnie a su être à la hauteur des exigences de l’exercice. », se félicite le Capitaine de Massia, chef de la Belle 2.http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/exercice-de-combat-pour-les-chasseurs-alpins
vendredi 26 avril 2013
jeudi 25 avril 2013
Armée : trop payés, ils vont devoir rembourser
Les erreurs dans le paiement des soldes dues au nouveau système informatique des armées ont entraîné le versement de 106 millions d'euros en trop aux militaires, que ceux qui sont concernés vont à présent devoir rembourser, a indiqué jeudi le ministère de la Défense. Le système Louvois de paiement informatisé des soldes a provoqué de graves dysfonctionnements, notamment depuis que l'armée de Terre, la plus fournie des armées, y a été raccordée en octobre 2011.
A l'automne 2012, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a lancé un plan d'urgence pour que les soldes qui n'avaient pas été correctement payées, puissent être versées. "Les 30 millions d'euros de soldes qui n'avaient pas été versés l'ont été avant la fin 2012", ont indiqué jeudi les responsables des ressources humaines et des soldes des armées, au cours du point de presse hebdomadaire de la Défense. Restent à régulariser "106 millions de trop-perçus qui concernent 65.000 militaires", ont-ils ajouté.
"Pour ceux qui ont trop perçu, il faut régler ça de la façon la moins douloureuse possible en privilégiant la dimension humaine", a estimé le porte-parole de la Défense, Pierre Bayle. Certains des 70.000 dossiers de trop-perçus portent sur de très faibles sommes, d'autres sur des montants beaucoup plus importants. "On va le leur notifier par un courrier aussi peu stressant que possible", a souligné le contrôleur général des armées Jacques Feytis, DRH du ministère de la Défense. Un échéancier sera établi dans les cas les plus difficiles pour rendre les remboursements acceptables, a-t-il souligné.
mercredi 24 avril 2013
Montauban. Les soldats du "17" de retour du Mali : «On a participé à des combats très violents»
Hier, peu avant midi les trente derniers soldats du «17» encore engagés au Mali ont regagné le quartier Doumerc via un périple passant par la Côte d'Ivoire, Chypre et Blagnac.
Il est tout juste 11 h 52, hier matin, un timide soleil tente de donner un petit air printanier au décor. Les grilles de l'entrée principale du quartier Doumerc s'ouvrent, la barrière se lève et l'autobus blanc «Armée de terre» entre pour aller se ranger dans un angle de la place d'armes, tout près de l'entrée des bâtiments de vie de la deuxième compagnie. Rapidement la trentaine d'hommes se trouvant à l'intérieur récupère les bagages en soute, salue le colonel Valès chef de corps du 17 et quelques officiers ou camarades présents. Tous sont heureux de retrouver leur quartier après une absence d'un peu plus de trois mois. Ils ont atterri juste avant 10 heures sur le tarmac de l'aéroport de Toulouse-Blagnac arrivant d'un séjour de soixante-douze heures environ à Paphos (Chypre) qui est le sas de décompression des troupes engagées en OPEX aussi bien rentrant d'Afghanistan que du Mali (via la Côte d'ivoire pour cet ultime contingent du 17).
Celle- ci était partagée par le patron du 17 le colonel Stéphan Valès qui voyait pour ainsi dire hier à midi son régiment au complet dans sa caserne du quartier Doumerc.»
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/24/1613195-montauban-on-a-participe-a-des-combats-tres-violents.html
Il est tout juste 11 h 52, hier matin, un timide soleil tente de donner un petit air printanier au décor. Les grilles de l'entrée principale du quartier Doumerc s'ouvrent, la barrière se lève et l'autobus blanc «Armée de terre» entre pour aller se ranger dans un angle de la place d'armes, tout près de l'entrée des bâtiments de vie de la deuxième compagnie. Rapidement la trentaine d'hommes se trouvant à l'intérieur récupère les bagages en soute, salue le colonel Valès chef de corps du 17 et quelques officiers ou camarades présents. Tous sont heureux de retrouver leur quartier après une absence d'un peu plus de trois mois. Ils ont atterri juste avant 10 heures sur le tarmac de l'aéroport de Toulouse-Blagnac arrivant d'un séjour de soixante-douze heures environ à Paphos (Chypre) qui est le sas de décompression des troupes engagées en OPEX aussi bien rentrant d'Afghanistan que du Mali (via la Côte d'ivoire pour cet ultime contingent du 17).
«Désarmer l'ennemi»
Le capitaine Guillaume Alamome a été durant cette mission en Afrique le chef du détachement formé avant tout de sapeurs de la deuxième compagnie avec des éléments de la compagnie d'appui, il dresse le bilan de la mission : «On a quitté Montauban le 23 janvier dernier dans le cadre de l'opération Serval. Nos hommes ont sauté sur Tombouctou le 27 janvier. Ensuite on est parti dans le nord -est du Mali dans le secteur de Tessali-Kidal et plus particulièrement dans la vallée de l'Adrar des Ifoghas où courant février on a participé à des combats très violents et au contact très rapproché de l'ennemi. Notre mission a surtout consisté à effectuer des travaux de génie pour le bataillon parachutiste, à fouiller les caches pour trouver les armes, neutraliser les munitions ennemies afin de priver justement les rebelles de forces de feu. La mission a été longue, éprouvante en raison du climat de la fatigue faisant suite aux batailles, aux engagements. Mais, remarque le capitaine Alamome, on était très bien préparé, très bien aguerri à toutes les techniques grâce aux entraînements poussés menés en France. On est tous rentrés du Mali. Il n'y a aucune perte, aucune blessure c'est encore là une grande satisfaction.Celle- ci était partagée par le patron du 17 le colonel Stéphan Valès qui voyait pour ainsi dire hier à midi son régiment au complet dans sa caserne du quartier Doumerc.»
Une compagnie en Guyane à la fin du mois
Les premiers éléments du 17 étaient rentrés dès la fin mars, ceux qui étaient engagés avec le 1 e RHP de Tarbes et le 3 e RIPMA de Carcassonne. Il y a un second retour vers le 10 avril et le troisième tiers rentre ce matin (mardi N.D.L.R.). En OPEX (opérations extérieures) il ne reste plus à ce jour qu'une section de trente hommes au Tchad et en missions classiques une section à Djibouti et une autre en Polynésie. Par contre à la fin du mois une compagnie (120/130 hommes) va s'envoler pour la Guyane pour des opérations dites classiques et surtout de découverte et d'entraînement dans la jungle.»http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/24/1613195-montauban-on-a-participe-a-des-combats-tres-violents.html
mardi 23 avril 2013
lundi 22 avril 2013
Mali : le Parlement vote la prolongation de l'intervention française
Le Parlement français a voté, lundi, la prolongation de l'opération militaire française au Mali. Ce, alors que plus de 500 soldats ont déjà quitté le Mali depuis le début du désengagement des forces françaises, entamé mi-avril, selon l'état-major des armées. Le nombre des soldats français encore déployés au Mali s'élève à «un peu moins de 4.000». Au plus fort de l'opération Serval contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du pays, le contingent français était de près de 4.500 hommes.
Les députés ont donc, sans surprise, autorisé le maintien des soldats au Mali. Au début de la séance, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a qualifié de «réussite» sur le plan politique et militaire, l'intervention française. «Réussite politique, parce que la décision du président de la République d'engager la France a profondément changé la donne du combat contre les groupes terroristes», a déclaré le chef du gouvernement à l'ouverture du débat à l'Assemblée nationale. «Réussite militaire également», a-t-il poursuivi, rendant hommage au courage et au professionnalisme des soldats français.
Après le Premier ministre, les principaux orateurs se sont félicités du «consensus politique» qui s'est fait dès le début sur l'intervention au Mali. L'intervention française au Mali a été, jusqu'à présent, largement soutenue par les parlementaires, y compris dans les rangs de l'opposition. Après le démantèlement des réseaux jihadistes dans le nord du pays, notamment à Tombouctou et Gao, par les forces françaises et tchadiennes, l'improbable processus de réconciliation malien après de longs mois d'incertitude du régime pose problème chez certains élus, à la gauche de la gauche.
Le PCF s'interroge sur l'action militaire
Le Parti communiste a jugé que la «crise politique malienne ne peut en aucun cas être résolue par la seule action militaire» et «quatre mois plus tard cette préoccupation reste entière». Et d'ajouter: «Dès le début de l'engagement militaire français au Mali, le PCF a fait valoir, tout en partageant l'inquiétude des Maliens devant l'avancée des jihadistes, que l'action de la France soulevait de nombreux risques et des interrogations». Concrètement, le parti communiste «s'inquiète d'une implantation de longue durée» de la France au Mali.
«Pour faire reculer les jihadistes de façon durable et répondre aux espoirs de sécurité et de paix du peuple malien, il n'y a pas que les armes à combattre, mais aussi leurs idéologies. Il est de la responsabilité de la France de donner toutes ses chances à la démocratie, en soutenant les intelligences citoyennes maliennes, la liberté de la presse, la liberté de circulation, la possibilité de s'organiser dans la pluralité et de réévaluer sa politique d'accueil à l'égard des migrants», fait valoir le PCF.
L'intervention française a débuté le 11 janvier, peu avant la menace des islamistes d'entrer à Bamako, la capitale. Mais les vacances parlementaires programmées dans la première quinzaine de mai ont conduit à avancer le débat à ce lundi. Le président François Hollande a répété vendredi que le retrait du Mali sera «progressif» en «fonction de la situation». Mardi en fin de journée, un détachement du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) est attendu à Montauban. Un premier groupe d'une centaine de parachutistes est rentré en France le 9 avril. L'objectif fixé par le chef de l'Etat est de ramener le contingent français au Mali à 2.000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.
Les opérations se poursuivent près de Gao
Les militaires retirés depuis le début du désengagement sont notamment des parachutistes du 1e RCP, basé à Pamiers, du 35e RAP (artillerie parachutiste) de Tarbes, et des légionnaires du 2e REP de Calvi. Ces troupes ont participé à l'ensemble des opérations aéroportées, qui ont permis aux forces françaises de reprendre le contrôle du nord du Mali, notamment dans les régions de Tombouctou, Gao, Tessalit et Kidal.
Lancée dans l'urgence le 11 janvier, l'opération Serval a permis de démanteler les réseaux jihadistes dans le nord du pays, au prix de violents affrontements, meurtriers, notamment dans l'Adrar des Ifoghas, où les combattants d'Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) s'étaient retranchés. L'armée française poursuit actuellement ses opérations notamment contre de petits groupes de combattants islamistes dans la région de Gao.
http://www.leparisien.fr/international/mali-plus-de-500-soldats-francais-ont-quitte-le-pays-22-04-2013-2748985.php
Les députés ont donc, sans surprise, autorisé le maintien des soldats au Mali. Au début de la séance, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a qualifié de «réussite» sur le plan politique et militaire, l'intervention française. «Réussite politique, parce que la décision du président de la République d'engager la France a profondément changé la donne du combat contre les groupes terroristes», a déclaré le chef du gouvernement à l'ouverture du débat à l'Assemblée nationale. «Réussite militaire également», a-t-il poursuivi, rendant hommage au courage et au professionnalisme des soldats français.
Après le Premier ministre, les principaux orateurs se sont félicités du «consensus politique» qui s'est fait dès le début sur l'intervention au Mali. L'intervention française au Mali a été, jusqu'à présent, largement soutenue par les parlementaires, y compris dans les rangs de l'opposition. Après le démantèlement des réseaux jihadistes dans le nord du pays, notamment à Tombouctou et Gao, par les forces françaises et tchadiennes, l'improbable processus de réconciliation malien après de longs mois d'incertitude du régime pose problème chez certains élus, à la gauche de la gauche.
Le PCF s'interroge sur l'action militaire
Le Parti communiste a jugé que la «crise politique malienne ne peut en aucun cas être résolue par la seule action militaire» et «quatre mois plus tard cette préoccupation reste entière». Et d'ajouter: «Dès le début de l'engagement militaire français au Mali, le PCF a fait valoir, tout en partageant l'inquiétude des Maliens devant l'avancée des jihadistes, que l'action de la France soulevait de nombreux risques et des interrogations». Concrètement, le parti communiste «s'inquiète d'une implantation de longue durée» de la France au Mali.
«Pour faire reculer les jihadistes de façon durable et répondre aux espoirs de sécurité et de paix du peuple malien, il n'y a pas que les armes à combattre, mais aussi leurs idéologies. Il est de la responsabilité de la France de donner toutes ses chances à la démocratie, en soutenant les intelligences citoyennes maliennes, la liberté de la presse, la liberté de circulation, la possibilité de s'organiser dans la pluralité et de réévaluer sa politique d'accueil à l'égard des migrants», fait valoir le PCF.
L'intervention française a débuté le 11 janvier, peu avant la menace des islamistes d'entrer à Bamako, la capitale. Mais les vacances parlementaires programmées dans la première quinzaine de mai ont conduit à avancer le débat à ce lundi. Le président François Hollande a répété vendredi que le retrait du Mali sera «progressif» en «fonction de la situation». Mardi en fin de journée, un détachement du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) est attendu à Montauban. Un premier groupe d'une centaine de parachutistes est rentré en France le 9 avril. L'objectif fixé par le chef de l'Etat est de ramener le contingent français au Mali à 2.000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.
Les opérations se poursuivent près de Gao
Les militaires retirés depuis le début du désengagement sont notamment des parachutistes du 1e RCP, basé à Pamiers, du 35e RAP (artillerie parachutiste) de Tarbes, et des légionnaires du 2e REP de Calvi. Ces troupes ont participé à l'ensemble des opérations aéroportées, qui ont permis aux forces françaises de reprendre le contrôle du nord du Mali, notamment dans les régions de Tombouctou, Gao, Tessalit et Kidal.
Lancée dans l'urgence le 11 janvier, l'opération Serval a permis de démanteler les réseaux jihadistes dans le nord du pays, au prix de violents affrontements, meurtriers, notamment dans l'Adrar des Ifoghas, où les combattants d'Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) s'étaient retranchés. L'armée française poursuit actuellement ses opérations notamment contre de petits groupes de combattants islamistes dans la région de Gao.
http://www.leparisien.fr/international/mali-plus-de-500-soldats-francais-ont-quitte-le-pays-22-04-2013-2748985.php
dimanche 14 avril 2013
samedi 13 avril 2013
vendredi 12 avril 2013
Sapeurs et sans reproche
«Garde à vous ! » Les cinq étoiles du général scintillent sous la pluie tandis que les sapeurs du 19e RG présentent leurs matériels et spécificités. Au lendemain du retour de ses troupes d’Afghanistan, le régiment du Génie (dont 46 hommes viennent de partir au Liban), accueillait hier le général Ract-Madoux.
Une « visite de commandement » telle que le 19e RG en avait déjà reçu en 2009 et « indépendante du contexte du Livre blanc sur la défense et la Sécurité nationale », avait-on tenu à assurer.
Après s’être vu présenter les pôles d’excellence du régiment (du Minirogen, minirobot télécommandé à l’aide au déploiement lourd en passant par la création express de voies ferrées que le 19e RG est désormais le seul à maîtriser la technique), le général s’est dit « impressionné par la qualité des hommes et savoir-faire ici rassemblés. Il y a une très bonne pâte humaine. »
Il reviendra à Besançon le 15 mai prochain pour assister à la cérémonie officielle et nationale de dissolution de la force Pamir. Elle aura lieu au 6e régiment du Matériel et scellera la fin des opérations de désengagement des forces françaises en Afghanistan. En attendant, « Repos ! ».
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2013/04/12/union-sacree-a-champigneulles
Une « visite de commandement » telle que le 19e RG en avait déjà reçu en 2009 et « indépendante du contexte du Livre blanc sur la défense et la Sécurité nationale », avait-on tenu à assurer.
Excellence
Pas d’annonce particulière donc mais l’occasion pour le chef d’État-major de l’armée de Terre, guidé par le colonel Dodane, de témoigner d’un impressionnant sens du contact avec ses hommes qu’il a tenu à « rassurer car même si des efforts d’adaptation sont demandés, il n’y aura pas de catastrophe. »Après s’être vu présenter les pôles d’excellence du régiment (du Minirogen, minirobot télécommandé à l’aide au déploiement lourd en passant par la création express de voies ferrées que le 19e RG est désormais le seul à maîtriser la technique), le général s’est dit « impressionné par la qualité des hommes et savoir-faire ici rassemblés. Il y a une très bonne pâte humaine. »
Un des trois plus importants régiments
Et de rappeler qu’avec ses 1232 militaires d’active – dont 800 à Besançon – et neuf compagnies, « le 19e RG est l’un des trois plus importants régiments de l’armée de Terre, sinon le premier ! » Un régiment qu’il a donc découvert hier en faisant preuve d’une sincère chaleur et d’une proximité naturelle avec ses troupes n’hésitant pas à prendre les commandes d’un imposant tracteur niveleur avec lequel il a effectué un tour de piste.Il reviendra à Besançon le 15 mai prochain pour assister à la cérémonie officielle et nationale de dissolution de la force Pamir. Elle aura lieu au 6e régiment du Matériel et scellera la fin des opérations de désengagement des forces françaises en Afghanistan. En attendant, « Repos ! ».
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2013/04/12/union-sacree-a-champigneulles
jeudi 11 avril 2013
Afghanistan : 600 Francs-Comtois sont rentrés
« On rentre sans perte. Il s’agit pour moi d’un grand motif de soulagement et de satisfaction. »
Le général Soriano commandant la 7e brigade blindée (dont le 19e régiment du génie de Besançon) est de retour depuis cette semaine à la caserne Ruty de Besançon.
Depuis le mois de novembre, lui et environ six cents militaires francs-comtois ont participé à l’opération de désengagement des troupes françaises d’Afghanistan. Une période qui a été marquée par le départ des dernières troupes combattantes du sol afghan.
« Il ne reste plus de Francs-Comtois en Afghanistan » confirmait, hier, le général Soriano. « Il y avait un effectif de 2 200 Français lors de notre arrivée, nous étions 1 400 lors de notre départ et nous serons 500 dès cet été. »
Le retrait des hommes comme du matériel s’est fait principalement entre la base Warehouse, où sont basés les Français, Wardak, où étaient les gendarmes, et l’aéroport de Kaboul, où tout était centralisé avant départ. Soit pour la plus longue route, des convois à protéger sur 60 km.
Un chemin qui n’a pas toujours été tranquille.
« Il y a eu des situations conflictuelles », confirmait le général Soriano. « Sans échanges de tirs. Nous étions plutôt, dans certains secteurs, dans un climat d’attitudes hostiles et menaçantes. Il y a eu de la part des troupes sur place, une très grande maîtrise de la violence. Et cela est dû à une excellente préparation en amont. »
Une bonne partie des soldats francs-comtois ont fait une escale à Chypre durant un minimum de deux jours.
« Il s’agit entre autres de fermer pour eux la porte Afghanistan avant d’ouvrir la porte France. Ils doivent se déshabituer de certains mécanismes de combat. Ils doivent aussi se réinsérer dans leur famille. Celle-ci a durant six mois appris à vivre sans elle. »
L’essentiel des troupes envoyées en Afghanistan va profiter ces prochaines semaines de permissions.
En attendant, le général Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre, sera présent aujourd’hui à Besançon en visite au 19e régiment de génie. Avant un retour dans la capitale comtoise le 15 mai devant un millier de militaires pour une prise d’armes et la dissolution des forces Pamir.
La vraie fin de l’histoire afghane.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/11/600-francs-comtois-sont-rentres
Le général Soriano commandant la 7e brigade blindée (dont le 19e régiment du génie de Besançon) est de retour depuis cette semaine à la caserne Ruty de Besançon.
Depuis le mois de novembre, lui et environ six cents militaires francs-comtois ont participé à l’opération de désengagement des troupes françaises d’Afghanistan. Une période qui a été marquée par le départ des dernières troupes combattantes du sol afghan.
« Situations conflictuelles »
Des effectifs qui se répartissent principalement entre le 19e RG de Besançon et le 35e RI de Belfort.« Il ne reste plus de Francs-Comtois en Afghanistan » confirmait, hier, le général Soriano. « Il y avait un effectif de 2 200 Français lors de notre arrivée, nous étions 1 400 lors de notre départ et nous serons 500 dès cet été. »
Le retrait des hommes comme du matériel s’est fait principalement entre la base Warehouse, où sont basés les Français, Wardak, où étaient les gendarmes, et l’aéroport de Kaboul, où tout était centralisé avant départ. Soit pour la plus longue route, des convois à protéger sur 60 km.
Un chemin qui n’a pas toujours été tranquille.
« Il y a eu des situations conflictuelles », confirmait le général Soriano. « Sans échanges de tirs. Nous étions plutôt, dans certains secteurs, dans un climat d’attitudes hostiles et menaçantes. Il y a eu de la part des troupes sur place, une très grande maîtrise de la violence. Et cela est dû à une excellente préparation en amont. »
Une bonne partie des soldats francs-comtois ont fait une escale à Chypre durant un minimum de deux jours.
Le chef d’état-major aujourd’hui
Ils ne seront pas seulement là pour profiter des plages méditerranéennes mais aussi pour être placés dans un « sas de fin de mission » comme l’évoquait hier l’officier bisontin.« Il s’agit entre autres de fermer pour eux la porte Afghanistan avant d’ouvrir la porte France. Ils doivent se déshabituer de certains mécanismes de combat. Ils doivent aussi se réinsérer dans leur famille. Celle-ci a durant six mois appris à vivre sans elle. »
L’essentiel des troupes envoyées en Afghanistan va profiter ces prochaines semaines de permissions.
En attendant, le général Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre, sera présent aujourd’hui à Besançon en visite au 19e régiment de génie. Avant un retour dans la capitale comtoise le 15 mai devant un millier de militaires pour une prise d’armes et la dissolution des forces Pamir.
La vraie fin de l’histoire afghane.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/11/600-francs-comtois-sont-rentres
mercredi 10 avril 2013
mardi 9 avril 2013
lundi 8 avril 2013
dimanche 7 avril 2013
L'armée recrute à temps partiel
CHARLEVILLE-MEZIERES (Ardennes). Chaque année, cinq cents Ardennais partagent leur temps entre vie civile et vie militaire. Ces réservistes aident au bon fonctionnement de l'armée. Le « 3 » recrute.
«Avoir envie de servir son pays ; être disponible et réactif ; vouloir faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire ; avoir entre 17 et 35 ans », voilà quelques-unes des qualités et motivations attendues chez un réserviste. Qualités auxquelles il faut ajouter « une aptitude médicale et une exigence physique », précise le capitaine Cohelo, responsable de l'emploi et de la convocation des réservistes.
Le 4 avril prochain est déclarée journée du réserviste. Dans ce contexte, la délégation militaire départementale (DMD) a organisé plusieurs actions à Charleville et autour, notamment, au 3e Régiment du génie, les mardi 2 et mercredi 3 avril dans le cadre des journées défense et citoyenneté (JDC).
Seront présentées aux jeunes la réserve militaire et la 5e compagnie de réserve dont la spécificité est de travailler sur le pont flottant motorisé. « Nous sommes la seule unité en France à avoir ce type de matériel » expliquent Bruno Quibel, 48 ans réserviste depuis 1998 et Christian Wanwest-Winkel, réserviste depuis 2010.
« Je dois tout à l'armée »
Dans la vie civile, le premier est responsable d'affaires chez Actemium (Vrigne-aux-Bois). Adjudant-chef, une vingtaine de jours par an, il a été militaire pendant 4 ans (de 84 à 88) et a décidé de s'engager comme réserviste au moment où la loi transformait la réserve après la suppression du service militaire pour tous. Une façon pour lui de revenir à ses premières amours. Le temps nécessaire, il le prend en accord avec son employeur.
Le second, adjudant-chef, a fait carrière dans l'armée pendant près de 30 ans. « Je dois tout à l'armée française, explique-t-il, grâce à elle, j'ai passé mon bac à 42 ans, et j'ai un bac + 2 en génie civil. L'ascenseur social existe toujours », explique ce désormais auto entrepreneur carolo. Mardi et mercredi, il sera animateur et formateur pour les JDC.
Pour l'heure, la réserve ardennaise du 3e génie se compose d'environ 110 à 120 personnes, dont 60 à 70 % d'étudiants, mobilisées en moyenne 30 jours par an pour les plus disponibles : une certaine « souplesse » existe qui permet de refuser des missions quand la personne ne peut se libérer. Mais au bout de deux ans d'absence, le soldat est rayé des listes.
Les champs d'action pour ces militaires à temps partiel sont ceux des militaires engagés : ils peuvent venir en renfort durant les congés, mais aussi sur des actions de fond. Plan vigipirate, garde des équipements militaires, inondation, renfort lors d'incendies (en Corse par exemple en 2012) et même opération extérieure. « Des missions plus rares et évidemment ciblées selon les compétences de chacun. Ainsi, des réservistes se sont-ils déjà retrouvés en Guyane, en Côte d'Ivoire, au Liban et même en Afghanistan ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/larmee-recrute-a-temps-partiel
«Avoir envie de servir son pays ; être disponible et réactif ; vouloir faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire ; avoir entre 17 et 35 ans », voilà quelques-unes des qualités et motivations attendues chez un réserviste. Qualités auxquelles il faut ajouter « une aptitude médicale et une exigence physique », précise le capitaine Cohelo, responsable de l'emploi et de la convocation des réservistes.
Le 4 avril prochain est déclarée journée du réserviste. Dans ce contexte, la délégation militaire départementale (DMD) a organisé plusieurs actions à Charleville et autour, notamment, au 3e Régiment du génie, les mardi 2 et mercredi 3 avril dans le cadre des journées défense et citoyenneté (JDC).
Seront présentées aux jeunes la réserve militaire et la 5e compagnie de réserve dont la spécificité est de travailler sur le pont flottant motorisé. « Nous sommes la seule unité en France à avoir ce type de matériel » expliquent Bruno Quibel, 48 ans réserviste depuis 1998 et Christian Wanwest-Winkel, réserviste depuis 2010.
« Je dois tout à l'armée »
Dans la vie civile, le premier est responsable d'affaires chez Actemium (Vrigne-aux-Bois). Adjudant-chef, une vingtaine de jours par an, il a été militaire pendant 4 ans (de 84 à 88) et a décidé de s'engager comme réserviste au moment où la loi transformait la réserve après la suppression du service militaire pour tous. Une façon pour lui de revenir à ses premières amours. Le temps nécessaire, il le prend en accord avec son employeur.
Le second, adjudant-chef, a fait carrière dans l'armée pendant près de 30 ans. « Je dois tout à l'armée française, explique-t-il, grâce à elle, j'ai passé mon bac à 42 ans, et j'ai un bac + 2 en génie civil. L'ascenseur social existe toujours », explique ce désormais auto entrepreneur carolo. Mardi et mercredi, il sera animateur et formateur pour les JDC.
Pour l'heure, la réserve ardennaise du 3e génie se compose d'environ 110 à 120 personnes, dont 60 à 70 % d'étudiants, mobilisées en moyenne 30 jours par an pour les plus disponibles : une certaine « souplesse » existe qui permet de refuser des missions quand la personne ne peut se libérer. Mais au bout de deux ans d'absence, le soldat est rayé des listes.
Les champs d'action pour ces militaires à temps partiel sont ceux des militaires engagés : ils peuvent venir en renfort durant les congés, mais aussi sur des actions de fond. Plan vigipirate, garde des équipements militaires, inondation, renfort lors d'incendies (en Corse par exemple en 2012) et même opération extérieure. « Des missions plus rares et évidemment ciblées selon les compétences de chacun. Ainsi, des réservistes se sont-ils déjà retrouvés en Guyane, en Côte d'Ivoire, au Liban et même en Afghanistan ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/larmee-recrute-a-temps-partiel
samedi 6 avril 2013
vendredi 5 avril 2013
Maintien des hôpitaux militaires français
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé vendredi à Marseille sa décision de ne fermer aucun des neuf hôpitaux militaires répartis sur le territoire français, a indiqué le ministère dans un communiqué. Les Hôpitaux d'instruction des armées (HIA) "jouent un rôle premier dans l'entretien du lien armée-nation, par l'offre de soins souvent unique qu'ils garantissent dans les territoires", a déclaré le ministre lors d'une visite à l'hôpital Laveran, qui dessert les XIIIe et XIVe arrondissements de Marseille. "C'est notamment pour cette raison que j'ai pris la décision de ne fermer aucun des neuf hôpitaux militaires, en particulier Laveran, qui est précieux à nos armées ainsi qu'à la ville de Marseille", a-t-il poursuivi.
Jean-Yves Le Drian a par ailleurs demandé au directeur central du Service de santé des armées (SSA), Jean-Marc Debonne, "de conduire un projet novateur qui reposera sur deux piliers: la médecine au profit des forces et la médecine hospitalière", a indiqué la Défense. Les neuf hôpitaux militaires accueillent des militaires, mais aussi des patients civils. En 2010, la Cour des comptes avait dénoncé le déficit d'exploitation "hors normes" de ces établissements, de l'ordre de 280 millions d'euros par an. Elle a salué depuis, début 2013, les efforts du SSA pour réduire ce déséquilibre financier et améliorer la coopération avec les hôpitaux civils. Les contraintes budgétaires et la nécessité de réduire les dépenses publiques alimentaient les interrogations sur le maintien de la totalité des neuf établissements.
Mort d'Elisabeth de Gaulle, l'une des filles du général, veuve du Général Alain de Boissieu
Ses obsèques seront célébrées samedi en la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris. Elle sera ensuite inhumée dans l'intimité au cimetière de Colombey-les-deux-Eglises.
Elisabeth de Gaulle, l'une des deux filles du général de
Gaulle, est décédée mardi à l'âge de 88 ans, a annoncé vendredi sa
famille dans le carnet du Figaro. Ses obsèques seront célébrées samedi à 10h30
en la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris (VIIe). Elle sera ensuite
inhumée dans l'intimité au cimetière de Colombey-les-deux-Eglises.
Née le 15 mai 1924, Elisabeth de Gaulle avait épousé le 3
janvier 1946 à Paris Alain de Boissieu qu'elle avait rencontré à Londres où ce
jeune officier s'était rendu en 1942 après une évasion spectaculaire. Le
général Alain de Boissieu était décédé en avril 2006. Ils ont eu une fille,
Anne. Charles de Gaulle, décédé en 1970, et son épouse Yvonne, disparue en 1979,
ont eu trois enfants. L'aîné Philippe de Gaulle, amiral, né le 28 décembre
1921, est âgé de 91 ans. Elisabeth était sa sœur cadette. Anne de Gaulle, la
dernière, née le 1er janvier 1928 avec une grave infirmité, est décédée à l'âge
de 20 ans.
Elisabeth de Gaulle avait présidé la Fondation Anne de Gaulle
de 1979 à 1988. Cette fondation avait été créée après la guerre par Charles et
Yvonne de Gaulle qui avaient racheté le château de Vert-Coeur à
Milon-la-Chapelle (Yvelines), dans la vallée de Chevreuse, pour en faire une
maison de santé pour jeunes filles handicapées dénuées de ressources.
jeudi 4 avril 2013
mercredi 3 avril 2013
Frégate Latouche-Tréville. Quatre mois en Afrique
La frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville, sous les ordres du capitaine de vaisseau Royer de Véricourt, a quitté Brest, hier matin, et mis le cap sur Dakar où une première escale est prévue à partir de dimanche.
Cela faisait longtemps que la frégate Latouche-Tréville n'avait pas appareillé pour une aussi longue durée. La mission Corymbe, le long des côtes d'Afrique, est, en effet, prévue pour quatre mois. Cette mission désormais traditionnelle, puisque mise en place depuis 1993, s'inscrit dans un contexte un peu particulier, en raison des événements au Mali et des actes de piraterie récurrents dans le secteur du golfe de Guinée. Le Latouche-Tréville fera, d'ailleurs, escale dans de nombreux pays de cette région, que ce soit la Guinée équatoriale, la Guinée-Conakry, la Sierra Leone, le Cameroun, le Liberia, le Gabon ou le Bénin.
Renforcer un savoir-faire
Mais ainsi que le souligne le commandant de la frégate, « la France entretient des relations de coopération étroites avec beaucoup de pays de cette zone et nous nous efforçons de renforcer leur savoir-faire au cours d'entraînements et d'exercices ». Ceci se traduira par l'embarquement de marins des pays concernés à bord de la frégate ASM et d'officiers-élèves de l'École navale à vocation régionale, implantée en Guinée équatoriale. Les escales prévues seront également l'occasion de renforcer les liens avec les marines des différents pays. Afin d'assurer la permanence des navires français, la frégate Latouche-Tréville, armée par un équipage de 230 marins, relèvera le BPC Mistral et l'aviso brestois Le Hénaff, actuellement sur zone.
http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/latouche-treville-quatre-mois-en-afrique-03-04-2013-2057009.php
Cela faisait longtemps que la frégate Latouche-Tréville n'avait pas appareillé pour une aussi longue durée. La mission Corymbe, le long des côtes d'Afrique, est, en effet, prévue pour quatre mois. Cette mission désormais traditionnelle, puisque mise en place depuis 1993, s'inscrit dans un contexte un peu particulier, en raison des événements au Mali et des actes de piraterie récurrents dans le secteur du golfe de Guinée. Le Latouche-Tréville fera, d'ailleurs, escale dans de nombreux pays de cette région, que ce soit la Guinée équatoriale, la Guinée-Conakry, la Sierra Leone, le Cameroun, le Liberia, le Gabon ou le Bénin.
Renforcer un savoir-faire
Mais ainsi que le souligne le commandant de la frégate, « la France entretient des relations de coopération étroites avec beaucoup de pays de cette zone et nous nous efforçons de renforcer leur savoir-faire au cours d'entraînements et d'exercices ». Ceci se traduira par l'embarquement de marins des pays concernés à bord de la frégate ASM et d'officiers-élèves de l'École navale à vocation régionale, implantée en Guinée équatoriale. Les escales prévues seront également l'occasion de renforcer les liens avec les marines des différents pays. Afin d'assurer la permanence des navires français, la frégate Latouche-Tréville, armée par un équipage de 230 marins, relèvera le BPC Mistral et l'aviso brestois Le Hénaff, actuellement sur zone.
http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/latouche-treville-quatre-mois-en-afrique-03-04-2013-2057009.php