La Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis ont demandé avec force vendredi le départ de Mouammar Kadhafi, dont la chute est désormais l'objectif avoué de l'Otan, et des combats faisaient rage dans la soirée à Misrata, ville assiégée à l'est de Tripoli.
D'autre part, l'agence officielle Janaa a fait état de nouveaux raids de l'Otan à Syrte (360 km à l'est de Tripoli), et à d'Aziziyeh, au sud de la capitale. Des avions ont également survolé la région de Zenten, au sud-ouest de la capitale, où des chars avaient été détruits par des frappes aériennes dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a estimé qu'avec cette prise de position des trois pays, on était «certainement» en train de sortir de la résolution 1973 de l'ONU sur la Libye, suggérant l'adoption d'une nouvelle résolution pour avaliser le projet de chasser Kadhafi.
Vendredi soir, à Misrata, assiégée depuis près de deux mois par les pro-Kadhafi, d'intenses échanges de tirs à l'arme automatique, aux mortiers et à l'artillerie opposaient les rebelles aux forces loyaliste, selon un photographe sur place.
Les combats ont commencé à s'intensifier peu avant le coucher du soleil, dans le centre de cette ville côtière, et les rebelles craignaient une nouvelle nuit de bombardements massifs.
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