samedi 7 avril 2018

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Respect et soutien à nos Soldats


Mali. 30 djihadistes tués dimanche lors d’une opération franco-malienne.
L’état-major français a confirmé, ce jeudi 5 avril, lors de son point presse hebdomadaire une information diffusée, lundi, par un groupe armé pro gouvernemental malien : une opération antiterroriste à la frontière entre le Mali et le Niger a permis l’élimination de 30 membres d’un GAT (groupe armé terroriste).
« Pas de trêve pascale : Barkhane poursuit ses opérations conjointes à la frontière du Mali et du Niger », titrait, lundi, le blog de Ouest-France Lignes de Défense après un communiqué du Mouvement pour le Salut de l’Azawad et des informations exclusives en provenance du Mali. Les informations alors diffusées faisaient état d’une action combinée associant les forces françaises (des GCP) et des miliciens du MSA-GATIA, un groupe armé qui soutient le gouvernement de Bamako et traque les groupes armés terroristes (GAT) dans l’est du Mali.
Trente djihadistes ont ainsi été tués, ce dimanche, au Mali par des troupes françaises et maliennes lors d’une confrontation avec une soixantaine de combattants dans la zone d’Akabar, près de la frontière avec le Niger, a confirmé, ce jeudi, le porte-parole de l’état-major français. Aucun soldat français de l’opération Barkhane n’a été tué ou blessé.
Ces opérations du week-end dernier ont eu lieu au sud d’une ligne entre Ansongo et Ménaka, et jusqu’à la région de Tongo Tongo, où une patrouille américano-nigérienne était tombée dans une embuscade en octobre 2017.
Trois morts et cinq blessés côté malien
Des pertes sont à déplorer « côté malien », a précisé le porte-parole de l’État-major des armées, le colonel Patrik Steiger, sans plus de détails. Pour sa part, le communiqué malien du MSA annonçait la mort de trois membres du MSA-GATIA et 5 blessés.
Ces opérations conjointes entre troupes françaises et membres des milices pro-gouvernementales ne sont pas nouvelles. Depuis novembre dernier, les forces françaises sont engagées dans des opérations conjointes contre les groupes armés terroristes à la frontière entre le Mali et le Niger, comme l’a confirmé le général Guibert (patron de Barkhane) puis l’EMA, mi-mars : « Nous menons des opérations sur différents secteurs et ensuite, là où on va, il y a des groupes d’autodéfense. Et effectivement, on ne s’interdit pas de travailler avec eux, ponctuellement, au cas par cas, dans les secteurs. C’est le côté en fait pragmatique et opération d’opportunité ».

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