Un périmètre de sécurité a été mis en place dans les premiers instants. Aussitôt après le crash les pompiers ont effectué une reconnaissance pour constater qu'il n'y avait pas de survivant. La section de recherche de la gendarmerie de l'air de Villacoublay est actuellement (midi) sur place. Objectif : déterminer s'il y a un danger d'explosion en raison de la présence éventuelle d'armement (obus), de kérosène, de dispositif du siège éjectable. Un Mirage de ce type peut contenir 7000 litres de kérosène. Reste à savoir si l'appareil était à plein ou non.
Le pilote a évité les habitations
Les pompiers, sous la direction du lieutenant colonel Bel, ont été chargés de l'aspect pollution. L'étang, fermé par une vanne, se déverse dans le ruisseau Morbier, lui même affluent du Breuchin. Aucune pollution n'avait été détectée en milieu de journée sur le Morbier.
C'est l'armée qui a bien sûr la charge de gérer le danger potentiel que pose l'armement. La carlingue proprement dite pourrait se trouver dans l'étang.
L'ensemble du dispositif est coordonné par le sous-préfet de Lure, Didier Doré.
«Pour le moment, personne ne peut approcher du lieu de l’accident pour des raisons de sécurité. Il faut d’abord vérifier quels armements étaient à bord», a expliqué Henri Passard, maire de Froideconche. Selon ses informations, «le pilote aurait tout fait pour éviter de tomber sur des habitations».
La base aérienne 116 avait été endeuillée le 3 mars 2011 avec un crash qui avait fait deux morts, deux jeunes pilotes de la base http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/03/crash-d-avion-de-la-ba-116-en-haute-saone
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