Vendredi matin, la place Ducale a été le théâtre d'une cérémonie militaire importante dans la vie du 3e régiment de génie.
Aquelques minutes près, le colonel Olivier Mériau a failli n'être jamais mouillé par la pluie ardennaise lors d'une prise d'armes pendant les vingt-quatre mois qu'il vient de passer à la tête du 3e Régiment de génie et de la délégation militaire départementale des Ardennes . Mais une bonne averse est finalement venue confirmer hier matin, vers la fin de la cérémonie de passation de commandement du 3, ce que les nuages noirs annonçaient dès le milieu de la matinée comme imminent et inévitable.
Une nouvelle fois, le régiment a voulu vivre ce moment important au cœur de la ville, comme pour vérifier que le lien avec la population et le terroir ardennais est toujours solide. La présence de la population et des élus (MM. Huré, Laménie, Ravignon, Mmes Ledoux, Poletti, etc) en atteste.
Bilan remarquable
La cérémonie placée sous le commandement du général Jean-Pierre Palasset, commandant la 1re Brigade mécanisée, et à laquelle assistait, outre de nombreux invités, le préfet N'Gahane, n'a pas duré plus d'une heure.
Juste le temps qu'il faut, avec la précision et l'organisation militaire, pour rappeler les mérites d'un régiment créé en 1814 qui est désormais le plus ancien des régiments du génie français (depuis la restructuration de 2010), rendre les honneurs à un chef sur le départ et détailler ses mérites, en accueillir un autre, et profiter de l' occasion pour remettre six décorations.
Dans son ordre du jour n° 9, le général Palasset a évoqué les deux dernières années du 3e RG avec une « activité opérationnelle exceptionnelle », que ce soit en métropole sur le plan Vigipirate, ou à l'étranger (Afghanistan, Liban, Côte-d'Ivoire, Kosovo, Sénégal) et dans les DOM-TOM (Nouvelle-Calédonie, Guyane et Polynésie française).
Depuis deux semaines, tout le monde est rentré au quartier Dumerbion.
« Vous pouvez vous enorgueillir d'un bilan remarquable », a-t-il dit à l'intention du partant, qui ne va d'ailleurs pas bien loin puisqu'il devient à 45 ans le chef d'état-major de la 1re Brigade mécanisée à Châlons-en-Champagne.
« Grâce à votre attachement à la famille des sapeurs, à votre engagement de tous les instants et votre dévouement à vos hommes, vous avez maintenu et développé, au-delà des seules capacités opérationnelles, une unité d'action, une fraternité et une fierté collective qui fondent un esprit de corps. »
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-3e-rg-desormais-aux-ordres-du-colonel-bertrand?xtcr=2&xtmc=Le
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