vendredi 25 novembre 2011

Mali: patrouille de soldats français

Des soldats français patrouillaient aujourd'hui aux côtés de l'armée malienne dans la région d'Hombori (nord du Mali) où ont été enlevés deux Français dans la nuit de mercredi à jeudi. Le rapt de ces deux Français, présentés comme des géologues, n'a pour l'heure pas encore été revendiqué.

Ces soldats ont été dépêchés de Sévéré, près de Mopti, non loin d'Hombori, où ils forment habituellement des soldats d'élite de l'armée malienne. Le journaliste de l'AFP en a vu une dizaine à proximité d'Hombori.

Le Nord malien est classé en zone rouge (orange dans sa partie la plus au sud) par la France, ce qui signifie que les voyages y sont déconseillés. Cette région abrite plusieurs bases d'
al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) d'où cette organisation commet au Mali et dans d'autres pays du Sahel (Niger, Mauritanie et Algérie) des attentats, procède à des enlèvements d'Occidentaux et se livre à divers trafics.

Sept Français retenus à l'étranger

L'enlèvement de ces deux Français porte à sept le nombre de ressortissants français retenus à l'étranger. Un agent de la DGSE est retenu en Somalie depuis juillet 2009 et quatre Français sont retenus au Sahel. Le 16 septembre 2010, sept personnes ont en effet été enlevées par Aqmi dans le nord du Niger à Arlit, site d'extraction d'uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de Satom, société sous-traitante d'Areva. Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les autres Français sont toujours otages.

En échange de leur libération, Aqmi, qui a fait allégeance à al-Qaida en 2006, exige le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et, selon des sources proches de la médiation qui tente de les faire libérer, une rançon de 90 millions d'euros. En juillet, Nicolas Sarkozy avait annoncé que le retrait français d'Afghanistan commencera «dès cette année et s'étalera jusqu'en 2013». Officiellement, la France refuse de payer des rançons.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/25/97001-20111125FILWWW00467-mali-patrouille-de-soldats-francais.php

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