lundi 28 novembre 2011

Exercice Caraïbe 2011

Débuté le 14 novembre, l’exercice Caraïbe 2011 s'est déroulé aux Antilles jusqu’au 25 novembre. Son objectif majeur : entraîner les Forces armées des Antilles ainsi que les régiments du service militaire adapté de Martinique et de Guadeloupe à conduire une manœuvre en interarmées. Ceci dans le cadre d’une intervention extérieure de secours d’urgence en interministériel, avec un volet international (Pays-Bas, Colombie).


Mercredi 16 novembre. Le cyclone Noella ravage l’ile de Barcuda, située dans la zone Caraïbe. Incapable de gérer seul la situation locale devant l’étendue des dégâts, le président de Barcuda fait immédiatement appel à l’aide internationale. La France décide d’apporter son assistance et de conduire une intervention extérieure de secours d’urgence sous commandement national. Le Commandant supérieur des Forces armées des Antilles (COMSUP FAA) est désigné pour diriger cette opération. Elle repose au niveau national sur les moyens des Forces armées des Antilles et des régiments du service militaire adapté (RSMA) de Martinique et de Guadeloupe, avant l’arrivée des renforts des Forces armées de Guyane (FAG).





Tel est le scénario de l’exercice Caraïbe 2011, qui s'est déroulé du 14 au 25 novembre, à la fois à Fort-de-France en Martinique et sur l’île de Marie-Galante. « Mener des opérations de secours d’urgence, que ce soit dans le cadre d’une assistance humanitaire ou dans le cadre de catastrophes naturelles, est une des missions majeurs des FAA », explique le contre-amiral Loïc Raffaëlli, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, et commandant de la zone maritime Antilles. Un engagement qui peut intervenir sur le territoire national mais aussi au profit d’un Etat voisin. « Nous sommes dans un contexte, où les risques naturels s’imposent à nous et sont complètement prégnants, surtout dans cette région de la Caraïbe. Il faut donc que nous soyons en mesure de tester nos dispositifs, et de préparer notre organisation pour bien mesurer si, elle est bien adaptée, ou non, aux circonstances. »





Près de 700 militaires français et étrangers (hollandais et colombiens) participent ainsi à l’exercice Caraïbe 2011. Parmi les forces françaises, se trouvent sur le terrain des éléments de l’armée de terre du 33e RIMA et du 41e BIMA, des navires de la marine nationale ( le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville et la frégate de surveillance Ventôse) ainsi que des aéronefs de l’armée de l’air (3 avions de transports CASA, 1 hélicoptère Puma et 1 hélicoptère Fennec). Les RSMA de Martinique et de Guadeloupe, qui relèvent du ministère de l’intérieur, de l’Outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, ont également été intégrés à l’exercice.
« Cet exercice nous permet de tester nos capacités sur le terrain, mais également la capacité de l’Etat-major du COMSUP à fédérer, organiser et contrôler ce dispositif militaire, en harmonie avec les autres intervenants, que ce soit avec la sécurité civile ou les forces armées étrangères », souligne le contre amiral Raffaëlli.

« Nous sommes dans une logique où nos forces se restructurent. Leur volume sera réduit à l’été prochain », poursuit le contre amiral Raffaëlli. « Pour cet exercice, nous travaillons dans le format que nous aurons en 2012, afin d’en tirer des enseignement s et de déterminer les moyens et les effectifs qu’on devrait demander à l’extérieur pour être renforcé. Nous travaillons ainsi en contact étroit avec l’Etat-major de Forces armées de Guyane (FAG), qui pourrait déployer ses moyens pour venir nous soutenir. »
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