vendredi 10 juin 2011

Il y a une vie professionnelle après l'armée

Se reconvertir après une carrière dans l'armée n'est pas une tâche aisée. Pour aider les anciens militaires à retrouver du travail, Pôle emploi a signé une convention avec le Pôle défense mobilité de Toulouse.
Dans l'armée, les carrières sont courtes et le turn-over important. Chaque année, en France, quelque 30 000 anciens militaires rejoignent la vie civile. Et le marché du travail. Une reconversion dans la jungle de l'emploi qui n'est souvent pas facile à vivre pour les anciens soldats. Alors, quand, en plus, un militaire quitte l'armée avec moins de quatre ans de service, et qu'il ne peut donc pas bénéficier d'un congé de reconversion, le retour vers l'emploi se transforme en parcours du combattant.
C'est pour accompagner cette population un peu particulière que Pôle emploi Midi-Pyrénées a signé début juin une convention de coopération avec le Pôle défense mobilité de Toulouse. « On va mettre en place un suivi personnalisé à ces demandeurs d'emploi, explique Jacques Matéo, chargé de projet pour Pôle emploi au sein de Défense mobilité. Ils vont proposer un projet professionnel au conseiller Défense mobilité. Une fois ce projet validé, les militaires en reconversion seront pris en charge par un chargé de relation entreprise. Ils bénéficieront des offres Pôle emploi et de celles réservées aux anciens militaires. »

Les anciens militaires, « une très bonne main-d'œuvre »

Le dispositif, ouvert aux conjoints des anciens soldats, devrait concerner quelque 650 personnes au Pôle défense mobilité de Toulouse, qui dépend du ministère de la Défense. Créée dans la Ville rose en octobre 2009, cette structure bénéficie d'accords avec plusieurs grandes entreprises, qui s'engagent à recruter des anciens militaires.
Parmi elles, Gaches chimie, installée à Escalquens. « Les anciens soldats sont une très bonne main-d'œuvre. Ils font consciencieusement leur travail et respectent les procédures à la lettre. Pour une société comme la nôtre, qui manipule des produits dangereux, c'est essentiel », conclut Nicole Loubières, responsable ressources humaines chez Gaches.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/09/1102586-il-y-a-une-vie-professionnelle-apres-l-armee.html
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