Aéronefs ennemis ou alliés, menaces terrestres ou marines, les Hawkeye détectent des indices et transmettent leurs informations aux forces françaises et alliées. Non armés, leur unique vocation est de veiller, de renseigner et de coordonner. « En ce moment, nous faisons l’ouverture d’un théâtre d’opérations », explique le commandant adjoint opérations à la flottille 4F qui met en œuvre le Hawkeye . « C’est très rare dans une carrière et dans l’histoire d’une flottille. Cela implique d’être capables de nous intégrer dans un dispositif de contrôle et de commandement allié, en aplanissant les difficultés techniques et tactiques que nous pouvons rencontrer ».
L’opération Harmattan , multinationale, nécessite pour les avions français de prendre un tour d’alerte parmi les AWACS (avions de surveillance) alliés. Le Hawkeye reçoit pour mission principale de veiller au respect de la no fly zone . Mis à part quelques mouvements de logistique de très courte durée menés par de rares hélicoptères, rien ne vole dans le ciel libyen. En revanche, le trafic aérien allié est très dense.
En plus de cette mission de surveillance, le Hawkeye tient le rôle essentiel de relais des informations. Il fait transiter l’ensemble des demandes des chasseurs alliés vers le commandement et transmet la réponse du commandement aux intéressés. Le Hawkeye assure en outre la coordination de l’ensemble des vols sur sa zone. Même si les vols sont planifiés à l’avance, la gestion se fait aussi en temps réel et c’est à l’équipage du Hawkeye de « déconflicter » la situation entre les quelque 50 aéronefs qui évoluent en permanence dans sa zone.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/libye-le-role-du-hawkeye-dans-l-operation-harmattan
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