Depuis le début de l’opération Harmattan, les effectifs des armuriers du dépôt de munitions de la base aérienne de Solenzara sont renforcés et se relèvent 24h/24 et 7j/7 afin de reconditionner les aéronefs qui délivrent de l’armement. Seuls ces spécialistes peuvent accéder à une zone réservée à ces opérations.
L’armement supplémentaire a été acheminé depuis les dépôts de munitions de bases aériennes du continent par camions, bateau et par voie aérienne militaire. « Nous avons également réceptionné des chariots de transport de bombes pour stocker et transporter l’armement » précise la capitaine W, spécialiste armement. « Certains travaillent toute la nuit pour assembler l’armement afin que tout soit prêt pour les missions du lendemain ».
Dans un des igloos en béton du dépôt, des munitions montées sur des chariots sont assemblées et prêtes à l’emploi : « Il s’agit d’un stock tampon ; nous disposons d’un certain nombre de munitions prêtes à être montées afin d’être réactif et de reconditionner les aéronefs rapidement », explique un armurier.
À quelques centaines de mètres, sur la piste de Solenzara, trois Rafale qui rentrent de mission au-dessus de la Libye se posent. L’un d’entre eux a délivré une partie de son armement au cours de l’opération. Aussitôt, les armuriers du dépôt acheminent les munitions nécessaires jusqu’à la piste. Là, trois armuriers avion installent minutieusement la munition. « C’est une opération délicate, confie l’un d’entre eux, qui exige beaucoup de rigueur ». En peu de temps, l’avion est ainsi prêt à repartir.
Du côté du dépôt de munitions de la base, les armuriers achevent l’assemblage d’une munition identique à celle qui vient d’être installée sur l’avion en piste afin de compléter le stock tampon.
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