jeudi 10 février 2011

Brésil : le Rafale décidément mal parti...

Qu'il semble loin le temps où Nicolas Sarkozy annonçait fièrement la vente du Rafale au Brésil ! Désormais, le pronostic semble presque inversé. Car selon des sources proches du dossier, la nouvelle présidente du Brésil, Dilma Rousseff, semble juger que le F-18 de Boeing (l'avion américain en compétition avec le Rafale de Dassault et le Gripen du suédois Saab) est le meilleur des trois appareils finalistes pour l'appel d'offres portant sur la livraison d'avions de chasse à l'armée de l'air brésilienne.


Luiz Inacio Lula da Silva, prédécesseur de Dilma Rousseff, a quitté la présidence du pays le 1er janvier sans avoir mis un point final au dossier, lui laissant la responsabilité du choix définitif. Il avait à plusieurs reprises fait part de sa préférence pour le Rafale en dépit des réticences de l'armée de l'air brésilienne.


Des considérations diplomatiques


La nouvelle présidente brésilienne a, pour sa part, décidé de revoir le dossier depuis le début et n'aurait, selon des sources gouvernementales, pas de préférence particulière pour le moment. Mais des considérations diplomatiques pourraient entrer en jeu, Dilma Rousseff semblant pencher vers une amélioration des relations avec Washington, qui s'étaient détériorées dans les dernières années de la présidence Lula.


La question a été soulevée à nouveau lundi lors d'une rencontre entre la dirigeante brésilienne et Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor. Les derniers propos de Dilma Rousseff laissent entendre que sa préférence va à l'américain, même si la présidente brésilienne entend faire pression sur les groupes en lice pour qu'ils améliorent leur offre. Dilma Rousseff souhaite notamment que le choix de l'avionneur s'accompagne d'un transfert de technologies militaires sensibles vers le Brésil.


http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/bresil-le-rafale-decidement-mal-parti-6268938.html
hebergeur image

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire