samedi 26 juin 2010

Margival ancienne base de l'Otan puis Centre d'entrainement commandos

Entre Soissons et Laon se trouve le quartier général d' Hitler en France avec ses fantomatiques bunkers.... D'après les historiens, il s'agit d'un des lieux qui était le plus verrouillé de l'Europe nazie , où plus de 30.000 soldats français avaient été requis dans le cadre du service du travail obligatoire pour la construction de ce W2.
Histoire du Camp...

La France est envahie, l’armée Britannique et quelques lambeaux de l’armée française ont réussi à passer en Angleterre. Hitler a alors la ferme intention de continuer sur sa lancée et de traverser la Manche.



Des travaux commencent à MARGIVAL dès l'été 1941. Il s’agit de construire un QG, d’où sera commandée l’invasion prévue. Mais les Britanniques et surtout leur aviation refusent aux allemands la maîtrise de l’air dont ils ont un besoin absolu. En 1941, il faut renoncer à l'Invasion de l'Angleterre...



Les travaux commencés par le génie allemand et continués par une entreprise de Chauny sont interrompus pendant quelques mois.

Ils reprennent en 1942 avec l’organisation TODT qui emploiera des entreprises (allemandes : Siemens, AEG, Brandt, Seidenspinner, Ziethen, Zedlmeyer... ainsi que des firmes belges comme Schmidt...)


Il y avait jusqu'à 22 000 employés sur le site. Au total, ce seront environ 30000 personnes qui ont travaillées à la fabrication de ce camp. Ils appartiennent presque tous au STO (service du travail obligatoire), surtout des Français et des Belges, quelques prisonniers polonais et aussi quelques volontaires. Un ancien du STO a raconté qu'un de ses camarades, originaire de Bretagne, était tombé de fatigue dans une coulée de béton et y serait resté. Ce qui reste du pauvre homme doit toujours être dans les murs du bloc 057 et il y aurait aussi un Polonais dans le béton du bloc 019... Pour les Membres de ASW2 cette légende n'a pas était prouvée et ont du mal à y croire compte tenu de la ferraillage dans le béton...



Les matériaux de construction arrivent par trains entiers. La main d'oeuvre est logée en partie au camp, en partie à SOISSONS et VIERZY. Toute la région devient zone de haute sécurité. La voie ferrée bien sûr est fermée au trafic normal. Les travaux vont durer jusqu’à l’arrivée des alliés en 1944.



Quelles sont les limites du site défini par les Allemands ?



Combien de blockhaus et d’abris divers renferme-t-il ?



Il semble impossible de répondre avec certitude à ces questions puisque les plans du site ont été détruit avant l'arrivée des Américains. Ce qui est sur, c’est qu iI y a 38 ouvrages dans l’enclos actuel. Des centaines d'autres sont dispersés un peu partout dans un rayon de plusieurs kilomètres, formant une vaste ceinture de protection du QG W2. Aujourd'hui , plusieurs d'entre eux ont été cassés ou recouverts dans les champs. Pour ceux qui sont encore accessibles, ils sont de tailles très variables et plutôt bien conservés, on retrouve des positions de mitrailleuses ou de D.C.A. légère ainsi que d' énormes abris souterrains dans les carrières aménagées aux murs de plus de deux mètres d'épaisseur. Certains anciens parlent d’environ 860 ouvrages alentour ..........
Lire la suite sur le site ....
http://w2margival.ifrance.com/index.html



Quand je vois comment le site est devenu je suis triste
Je loue le travail des membres de l'association qui, avec leur moyens essaient de faire revivre ce beau centre....merci à eux tous...
Major (cr)Francis Praira

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire